Rébellion et légalité sont des termes contradictoires. Restent donc, la Loi et l'Ordre pour les conservateurs et les fripons.
«Visionnaires, utopistes !», voilà ce dont, pour le moins, on nous traite, et c'est toujours le cri des conservateurs de tous les temps contre ceux qui essayent de mettre un pied hors du cercle qui tient le troupeau humain prisonnier.
«Visionnaires, utopistes!», nous crient-ils, et lorsqu'ils apprennent que dans nos revendications nous demandons le partage de la terre, pour la donner au peuple, les cris se font plus aigus et les insultes plus fortes : «Voleurs, assassins, traîtres!», nous disent-ils.
Pourtant, c'est aux visionnaires et aux utopistes de tous les temps que l'humanité doit les progrès qu'elle a accomplis. Ce qu'on appelle civilisation, qu'est-ce sinon le résultat des efforts des utopistes ? Les rêveurs, les poètes, les visionnaires, les utopistes ont toujours été méprisés par les gens «sérieux» et persécutés par le «paternalisme» des gouvernements : pendus ici, fusillés là-bas, brûlés, torturés, emprisonnés dans tous les pays et de tout temps, ils ont été, cependant, les propulseurs de tous les mouvements d'avant-garde, les voyants qui ont montré aux masses aveugles les chemins lumineux qui conduisent aux cimes glorieuses. Il faudrait renoncer à tout progrès ; il vaudrait mieux renoncer à tout espoir de justice et de grandeur dans l'humanité si, ne serait-ce que dans l'espace d'un siècle, la famille humaine ne comprenait parmi ses membres quelques visionnaires, utopistes et rêveurs.
Qu'elles parcourent, ces personnes «sérieuses», la liste des hommes morts qu'elles admirent. Qu'étaient-ils sinon des rêveurs ? Pourquoi les admire-t-on, sinon parce qu'ils étaient des visionnaires ? Qu'est-ce qui les entoure de gloire, si ce n'est leur caractère d'utopistes ?
De cette espèce d'êtres humains si méprisée a surgi Socrate, méprisé par les personnes «sérieuses» et «sensées» de son époque et admiré par ceux-là mêmes qui alors lui avaient ouvert la bouche pour lui faire avaler la ciguë. Jésus-christ ? S'ils avaient vécu à son époque, les messieurs «sérieux» et «sensés» d'aujourd'hui, ils l'auraient accusé, jugé, condamné et même cloué sur le bois infâme, ce grand utopiste devant lequel ils se signent et s'humilient aujourd'hui.
Il n'y a pas eu de révolutionnaire, dans le sens social du mot; il n'y a pas eu de réformateur qui n'ait pas été attaqué par les classes dirigeantes de son époque comme utopiste, rêveur ou visionnaire.
Utopie, illusion, rêve ! Que de poésie, que de progrès, que de beauté et, malgré tout, combien on vous méprise !
Au milieu de la trivialité ambiante, l'utopiste rêve d'une humanité plus juste, plus saine, plus belle, plus savante, plus heureuse et tandis qu'il extériorise ses rêves, la jalousie blêmit, le poignard cherche son dos, le sbire espionne, le geôlier prépare les clés et le tyran signe la sentence de mort. De cette façon l'humanité a mutilé, de tous les temps, ses meilleurs membres.
En avant ! L'insulte, la prison et les menaces de mort ne peuvent empêcher l'utopiste de rêver.
R.FLORES MAGON De Regeneración, 12 novembre 1910
«Visionnaires, utopistes !», voilà ce dont, pour le moins, on nous traite, et c'est toujours le cri des conservateurs de tous les temps contre ceux qui essayent de mettre un pied hors du cercle qui tient le troupeau humain prisonnier. Pourtant, c'est aux visionnaires et aux utopistes de tous les temps que l'humanité doit les progrès qu'elle a accomplis.
N'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (54.236.58.220) si quelqu'un porte plainte.
Nouveau bilan.Incendie à Londres: 58 personnes présumées mortesCinquante-huit personnes sont considérées comme mortes dans l'incendie de la tour Grenfell de Londres, a annoncé samedi la police de la ville, alors qu'un précédent bilan des autorités faisait état de 30 morts. "LALIBRE.BE
Le paradoxe de notre époque est que nous avons des gratte-ciel plus hauts, mais une humeur moins bonne ; des autoroutes plus larges, mais des points de vue plus étroits ; nous dépensons beaucoup, mais nous avons peu ;
A lire Arctique, la conquête glaciale, A San Francisco, une tour au-dessus du brouillard La physionomie de la ville a changé avec l'achèvement en avril de la tour Salesforce, du nom du géant du « cloud computing ». L'immense édifice, symbole de l'insolente prospérité de la tech, embarrasse.LE MONDE | 13.06.2017
nous achetons plus, mais nous en profitons moins. Nous avons des maisons plus grandes et des familles plus petites; plus de commodités, mais moins de temps ; Nous avons plus de diplômes, mais nous avons moins de bon sens plus de connaissances, mais moins de jugement ;
Dans cet enregistrement, Michel Desmurget, docteur en neurosciences et directeur de recherche à l'INSERM, dresse un constat accablant sur les effets négatifs de la télévision; une mise en cause préoccupante, alors que les études montrent que la consommation de télévision continue d'augmenter chez les jeunes, contrairement à ce qui est souvent affirmé en invoquant la concurrence d'Internet et des jeux vidéos ...
Première constatation: dans les sondages d'opinion, les téléspectateurs déclarent préférer nettement les chaînes et les émissions de qualité, ce qui est totalement contredit par les statistiques d'audience ! Afin d'expliquer le niveau médiocre des programmes de télévision, Michel Desmurget cite Patrice Le Lay (PDG de TF1 en 2004), lequel expliquait à un journaliste selon quels principes les émissions sont conçues afin de rendre le cerveau réceptif aux messages des annonceurs.
Le neuroscientifique se tourne ensuite vers l'impact de la télévision sur les plus jeunes: il décortique les mécanismes par lesquels la télévision nuit à l'apprentissage du langage et fait naître des déficits d'attention, lesquels se traduiront plus tard par des difficultés scolaires. A environ 20' du début de l'exposé est montrée une comparaison de dessins d'enfants de 5 ans qui en dit long sur les effets du petit écran. Les parents ont des raisons d'être inquiets !
Enfin, Michel Desmurget démontre le rôle joué par la télévision dans l'obésité, dans le tabagisme - en dépit du fait que la publicité pour des cigarettes est interdite à la télévision - et sur le plan les comportements sexuels.
Cruauté, violences psychologiques et sexuelles, humiliations : la téléréalité semble devenue folle. Son arrivée au début des années 2000 ouvrait une nouvelle ère dans l'histoire de l'audiovisuel. Cinquante ans d'archives retracent l'évolution du divertissement : comment la mise en scène de l'intime, dans les années 80, a ouvert un nouveau champ, comment la privatisation des plus grandes chaînes a modifié le rapport au téléspectateur. A l'aide de spécialistes, dont le philosophe Bernard Stiegler, ce documentaire démontre comment l'émotion a fait place à l'exacerbation des pulsions les plus destructrices. (Diffusé sur France2 en 2010)
plus d'experts, mais plus de problèmes ; plus de médicaments, mais une moins bonne santé ; Nous avons multiplié nos possessions, mais nous avons réduit nos valeurs ; Nous parlons trop, n'aimons pas assez, et haïssons trop souvent.
Samedi matin, le philosophe Alain Finkielkraut qui anime l'émission Répliques sur France Culture recevait Renaud Camus, le théoricien du "grand remplacement" : concept controversé selon lequel les populations natives françaises seraient progressivement remplacées par des populations étrangères sur un plan culturel et ethnique. Il débattait avec le démographe Hervé Le Bras. "J'éprouve un profond dégout pour @franceculture qui permet à Finkielkraut et Renaud Camus de déverser leur haine sur le service public " Quand Renaud Camus vomissait qu'il y avait trop de juifs à France Culture, il incluait Finkielkraut qui lui sert la soupe aujourd'hui ?11:12 - 24 Jun 2017 Très vite, plusieurs internautes ont manifesté leur mécontentement de voir invité "un fanatique d'extrême-droite" sur une station radio du service public.
À 13H15, Renaud Camus était le 6e sujet le plus discuté sur Twitter en France avec un pic à midi. Alain Finkielkraut s'attendait à ces réactions. Sur la page du podcast de l'émission, l'essayiste tente d'expliquer sa démarche. "Certains auditeurs doivent être choqués voire stupéfaits et même indignés que pour parler de la question migratoire j'invite Renaud Camus", commence-t-il. "Je voudrais répondre à cette accusation silencieuse et assourdissante. Il se trouve que Renaud Camus, qu'on n'entend plus et ne voit plus nulle part a forgé une expression qu'on entend tout le temps et partout : le grand remplacement". Lui donner la parole permet, selon lui, de "mettre fin à l'anomalie de cette absence omniprésente". "Ce qui a achevé de me décider, c'est la reprise critique de ce syntagme obsédant par le démographe Hervé Le Bras dans ses deux derniers livres Malaise dans l'identité et l'âge des migrations", en Finkielkraut
Nous avons appris comment gagner notre vie, mais pas comment la vivre ; nous avons ajouté des années à notre vie, mais pas la vie à ces années Nous sommes allés jusqu'à la lune, et en sommes revenus mais nous n'allons pas de l'autre coté de la rue pour rencontrer notre nouveau voisin.
Nous avons conquis l'univers mais pas notre espace intérieur. Nous avons purifié l'air, mais pollué notre âme ; nous avons séparé les atomes, mais nous ne nous sommes pas séparés de nos préjugés.
Nos salaires sont supérieurs , mais notre morale inférieure; nous avons tout en quantité, mais pas en qualité. C'est l'époque des grands hommes de petite vertue; cherchant les profits et les relations superficielles. C'est l'époque de la paix dans le monde, et des conflits dans le foyer ; De plus de loisirs, mais de moins d'amusements ;
D'une nourriture plus variée, mais d'une nutrition mauvaise . C'est l'époque des deux revenus par foyer , mais des divorces multipliés ; des maisons plus belles, mais de foyers brisés. C'est l'époque des vitrines pleines et des réserves vides ; c'est l'époque où la technologie peut vous apporter cette lettre, et l'époque où vous avez le choix de la distinguer ... ou plutôt de juste la "supprimer"... Georges Carlin
Arctique, la conquête glaciale, A San Francisco, une tour au-dessus du brouillard La physionomie de la ville a changé avec l'achèvement en avril de la tour Salesforce, du nom du géant du « cloud computing ». L'immense édifice, symbole de l'insolente prospérité de la tech, embarrasse.LE MONDE | 13.06.2017
N'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (54.236.58.220) si quelqu'un porte plainte.
Le bal des vautours Au cours des années 1980 et suivantes, l'essoufflement des moteurs de croissance a suscité le développement d'une économie du crédit. Lorsque le monde de la finance a ouvert les yeux sur l'irréalité des subprimes, en 2008, le système a commencé à s'effondrer sur lui-même. A la garantie interbancaire a dû se substituer la garantie des Etats, dont la dette, devenue abyssale, a miné la crédibilité, poussant certains d'entre eux au bord de la rupture. Comment banquiers et hommes d'Etat ont-ils réagi à la succession d'ébranlements survenus depuis 2008, dont l'économie mondiale ne se remet pas ?
La grande pompe à phynances Pourquoi faut-il renflouer les banques quand les entreprises ferment, quand l'euro est attaqué, et quand l'Etat croule sous les dettes ? En déroulant le fil de cette question, «Noire Finance» retrace le processus qui a abouti à la financiarisation de l'économie mondiale sur fond de déréglementation. L'exemple du krach boursier de 1929 illustre le développement d'une crise, au départ boursière, en crise bancaire, puis en catastrophe mondiale. Quelles leçons doit-on en retirer ? Au fil des décennies suivantes, quel rôle les hedge funds, les produits dérivés et autres créations aventureuses ont-ils joué dans l'épreuve que traverse l'économie mondiale ?
Banque PSA : Peugeot pourra-t-il préserver sa poule aux oeufs d'or ?
Ce matin à 09h47
(Boursier.com) -- Peugeot pourrait-il vendre une fraction du capital de sa très lucrative entité de financement Banque PSA Finance pour alléger la pression sur son bilan ? La rumeur circule en tout cas, alors que le constructeur est engagé dans un processus de mobilisation de ses ressources pour faire face à la forte consommation de liquidités due à un marché automobile déprimé en Europe. Au premier semestre, PSA a dégagé un résultat opérationnel courant de 4 millions d'euros et une perte nette de 819 millions d'euros, dont respectivement -662 millions d'euros et -1,28 milliard d'euros dans sa division automobile... Banque PSA Finance a contribué à atténuer les pertes en délivrant 271 millions d'euros de résultat opérationnel courant et 195 millions d'euros de bénéfice net part du groupe.
Le 20 septembre dernier, PSA avait débuté son opération recentrage en annonçant son entrée en négociation exclusive avec JSC Russian Railways (RZD) pour céder le contrôle de sa filiale de transport et de logistique. Si le constructeur évoque pudiquement un "partenariat stratégique pour accélérer le développement de Gefco", il s'agit bien d'une vente puisque RZD va récupérer 75% du capital de Gefco en échange de 800 millions d'euros. Auparavant, la filiale aura versé à PSA un dividende exceptionnel de 100 millions d'euros. La problématique Banque PSA Finance ne concerne pas cependant que le groupe, mais l'entité elle-même : S&P la note "BBB-" avec une perspective négative, et Moody's "Baa3" avec une surveillance négative, ce qui signifie que chez les deux agences, davantage chez la seconde que chez la première, l'établissement financier est sur la corde raide, au dernier niveau de la catégorie d'investissement, menaçant de verser en catégorie spéculative. Pour une institution financière, la distinction entre les deux catégories est d'importance...
"Nos fonds catégorie d'investissement ont besoin que Banque PSA ait une notation solide plutôt que sur la sellette pour nous permettre d'adopter une vision de moyen terme", a expliqué le patron de la recherche crédit de Legal & General IM à Bloomberg. Mais le directeur financier de Peugeot, Jean-Baptiste de Chatillon, ne partage pas cet avis et souhaite que le constructeur conserve 100% du capital de Banque PSA Finance, car il estime qu'une ouverture du capital ne résoudrait pas la question de la notation crédit et rappelle que la filiale est "hautement rentable" avec un ratio "core tier one" de 13,3% et qu'elle reverse la moitié de ses gains à sa maison-mère.
"Nous n'envisageons pas de vendre une part de Banque PSA parce qu'il s'agit d'un actif central, que cela priverait le groupe d'une partie des dividendes et que cela n'améliorerait pas la notation crédit de l'entité", a-t-il indiqué à l'agence financière, en ajoutant que le plan de redressement des cash-flows d'ici 2014 devrait prévenir une dégradation de la notation du constructeur. Il estime de surcroît que de nombreuses sources de financement sont disponibles... Reste à savoir si le groupe pourra résister à la pression du marché alors que son plan de restructuration est toujours dans le collimateur d'un gouvernement français particulièrement véhément depuis quelques semaines à l'endroit de l'entreprise.
Wendel confirme la perquisition
Après avoir démenti l'information du Monde selon laquelle une perquisition aurait lieu dans ses locaux, le groupe Wendel a confirmé ce fait aujourd'hui. "Ils ont précisé vouloir perquisitionner certains bureaux de personnes privées", a précisé la porte-parole du groupe.
UNE AUTRE ENQUÊTE POUR "DÉLIT D'INITIÉS ET MANIPULATION DE COURS"
Ces perquisitions visent des responsables de la société d'investissement Wendel dans le cadre de l'instruction de l'enquête suite à une plainte de la commission des infractions fiscales de Bercy pour fraude fiscale.
Ainsi, "les policiers se sont rendus notamment dans les bureaux de Wendel, mais aussi dans ceux de l'ancien patron du Medef, aujourd'hui président du conseil de surveillance de Wendel, Ernest-Antoine Seillière, ainsi qu'au domicile de ce dernier", précise le quotidien du soir. d'Ernest-Antoine Seillière
LE PLUS. La proposition de François Hollande de taxer à 75% les revenus annuels au-delà d'un million d'euros risque de déplaire. La preuve, pour certains de nos très riches compatriotes, payer des impôts, c'est être pris pour un pigeon. Voilà qui fait sortir de ses gonds notre contributeur Yves Delahaie.
Pourtant, l'un d'entre eux n'a pas hésité à témoigner. Son nom ? Paul Dubrule, le co-fondateur d'Accor, cette fameuse chaîne d'hôtels qui abrite F1, Etap Hotel, Ibis, Mercure, Novotel et le fameux Sofitel, dont la renommée n'est plus à faire grâce à DSK. Le moins, que l'on puisse dire, c'est que l'homme s'exprime sans pudeur :
Donc, pour ce monsieur dont l'entreprise présente un chiffre d'affaires de plus de 6 milliards d'euros en 2011, payer des impôts, ce serait "se faire plumer" ? Étrange, il m'avait semblé que les impôts servaient à la solidarité nationale. Et pas seulement aux "assistés", qu'ont brocardés les fidèles de notre candidat président, au premier rang desquels Laurent Wauquiez. Ils servent à payer l'école, la sécurité sociale, la police, notre défense, notre sécurité à l'égard des attentats, nos routes, et j'en passe.
Pourtant, M. Dubrule est bien né en France. Ne devrait-il pas être reconnaissant envers une nation qui l'a vu naître ? Car n'est-ce pas un hasard miraculeux s'il est né ici alors que, sur six milliards d'habitants, la France ne représente que 65 millions d'entre eux ? Et qu'aurait fait Paul Dubrule si la destinée l'avait fait naître au Soudan ? Aurait-il planqué son seau d'eau potable à l'abri de ses voisins pour ne pas "se faire plumer" ?
La position de M. Dubrule n'est pas seulement scandaleuse, elle est méprisante. Elle donne envie de hurler. Les impôts ne sont pas des saillies injustes : elle permet à la société de fonctionner. Elle permet notamment à ceux qui utilisent sa chaîne hôtelière de le payer grassement. Cynisme.
En effet , il n'y a pas de "grandeur d'âme" à payer des impôts. C'est juste une question d'équité face à ce que la vie vous a offert.
Que l'exil de M. Dubrule soit légal ou non, il n'en demeure pas moins que cet millionnaire vole l'État français et, par là même, vole tous les Français. Son argent, il le gagne en France. Et ce même si sa multinationale exerce en dehors de nos frontières.
Aussi, avant que de prendre une chambre la prochaine fois, réfléchissez-y à deux fois avant de choisir votre enseigne.
Cotation au continue ou au fixing :Règlement et livraison: comptant ou au SRD (Bourse: le Service de règlement différé (SRD) : Le Service de règlement différé (SRD) permet à l'investisseur d'intervenir en Bourse en bénéficiant d'une période de crédit. Le règlement et la livraison des titres liés aux opérations stipulées SRD sont donc différés. Les risques inhérents à ce service, appelé aussi « à effet de levier », imposent à l'investisseur d'offrir des garanties à son intermédiaire financier.
D'une obscure filiale hongkongaise du groupe Richemont, Raphaël Le Masne de Chermont a fait le Ralph Lauren chinois, fierté des jeunes branchés locaux. Les tribulations exemplaires d'un “Frenchie” en Asie. Vous ne le verrez jamais porter de cravate. Quoi de plus normal de la part d'un homme qui, pour promouvoir l'élégance contemporaine à la chinoise, a lancé le slogan «No more ties». Raphaël Le Masne de Chermont arbore donc chemise et veste à col mandarin... et tant pis si son style détonne lorsqu'il passe par Genève au siège du groupe de luxe Richemont. Son enseigne, Shanghai Tang, en est l'une des filiales, aux côtés de Cartier, Montblanc ou Van Cleef & Arpels. Le PDG sait qu'il peut se permettre ce décalage : «Je vois bien qu'en Occident les gens de la mode sont de plus en plus nombreux à adopter nos choix vestimentaires.»
Magasins de souvenirs. Rien ne laisse présager ce succès lorsque commence son aventure dans le prêt-à-porter, en 2001. C'est Alain Dominique Perrin en personne, PDG de Richemont à l'époque, qui lui offre cette année-là de prendre les rênes de Shanghai Tang, une marque alors presque inconnue du grand public. Lancée par sir David Tang à Hong Kong en 1994 (avant la rétrocession de l'île à la Chine), elle se résume à deux «concept stores» pour touristes en quête de souvenirs raffinés. L'un situé dans l'ex-colonie britannique, l'autre à New York, et les deux... déficitaires. Alors trentenaire, Raphaël Le Masne est installé depuis huit ans à la direction du marché asiatique de Piaget, une pépite du groupe qu'il pilote depuis Hong Kong.
Et pourtant il n'hésite pas longtemps. Manager une grosse boîte ? Très bien. Mais faire prospérer une petite entreprise lui semble autrement plus passionnant ! Un pari osé, remporté au-delà de ses attentes. L'enseigne possède aujourd'hui 45 magasins, dont 10 hors d'Asie. Si le très discret groupe Richemont ne communique aucun chiffre, on sait tout de même que ses ventes en Chine ont augmenté de 46% l'an dernier et que la croissance de Shanghai Tang fut à trois chiffres en 2010. Surtout, la marque s'est taillé dans le monde une réputation de Ralph Lauren à l'orientale, appréciée des amateurs de mode exotique et chic.
Col Mao et écusson. Lorsqu'il se penche sur le dossier en 2001, notre homme a très vite la vision d'un grand label de luxe chinois, contemporain et exportable. Il commence donc par cibler une clientèle internationale, friande de cadeaux précieux en laque, en émail ou en soie, multiplie les corners dans les aéroports et les hôtels d'Asie. En à peine plus d'un an, il remet l'enseigne à flot. On lui propose alors la direction d'une grande marque horlogère à Genève, qu'il décline aussitôt : pour lui, la tâche ne fait que commencer. Sa volonté ? Tordre le cou au préjugé qui assimile le made in China à de la copie bas de gamme. «Il a su repérer avant les autres le potentiel créatif de l'empire du Milieu», salue Patricia Tartour, à la tête dela Maison dela Chine, à Paris, qui vend depuis 2004 une sélection d'articles griffés Shanghai Tang. Par petites touches, le jeune patron instille de la modernité tout en cultivant la fibre artisanale locale, change la perception de la marque en travaillant le design et les produits. Un jour, au cours d'un tournoi de polo en Mongolie, il a l'idée de lancer des chemises de sport à col Mao frappées d'un écusson tissé, s'inspirant du célèbre concept de Ralph Lauren. David Tang n'apprécie pas, mais la gamme fait aujourd'hui partie des best-sellers.
De l'importance des proverbes. Comme les Orientaux, qu'il côtoie depuis si longtemps, Raphaël Le Masne a horreur de perdre la face. Et cela le pousse à ne jamais baisser les bras. En 2003, il est aux manettes depuis deux ans quand l'épidémie de Sras frappe l'Asie et fait fondre son chiffre d'affaires de 90% en quelques semaines. Un matin, lors de son quart d'heure de méditation quotidien, il cherche un sens à cette épreuve... et se remémore un proverbe chinois : «Rien ne vient par hasard.» Il décide alors de changer sa stratégie. La clientèle touristique n'ose plus prendre l'avion ? Qu'à cela ne tienne, Shanghai Tang ciblera désormais aussi le marché local ! Bien vu : les Orientaux sont séduits par la griffe. Et surtout, ils achètent du prêt-à-porter quand les Occidentaux se limitaient aux cadeaux liés à l'art de vivre. En trois ans, la part des Chinois dans la clientèle de Shanghai Tang passe de 3 à 20%.
Les “chuppies” lui disent merci. Fin connaisseur de l'Asie, Raphaël Le Masne, qui sillonne beaucoupla Chine, capte l'évolution des mentalités. Il voit émerger les «chuppies», ces branchés qui rejettent le con-formisme de leurs aînés, mixent les étiquettes et arborent avec fierté les marques nationales. Il les séduit en leur proposant un luxe à la chinoise dépouillé des clichés du passé. «Ici, les jeunes ne sont pas attachés à leurs racines, explique-t-il. Il suffit de voir surgir de terre les centres commerciaux ultramodernes pour comprendre qu'il n'y a pas de place pour la nostalgie.»
Après ses études, le jeune Raphaël se voyait bien mener carrière en Europe. Il a fait ses premières armes à Londres et Bruxelles, épousé une Belge. Son arrivée à Hong Kong, en 1994 ? Il avait détesté. Aujourd'hui, pourtant, il ne se voit plus revenir en Europe et il l'a fait savoir en haut lieu : «Je préfère travailler avec les Chinois.» Il vit avec bonheur les paradoxes de la culture locale. Le capitalisme pur et dur de l'ex-colonie britannique ? «Une bonne école de réactivité. Ici, on accède aux décideurs d'un simple coup de fil.» Le Français côtoie aussi bien le patron dela Banque centrale de Hong Kong, Hon. Ronald Arculli, que le célèbre acteur Jacky Chan, avec qui il a partagé des fêtes mémorables. Car la rudesse des affaires n'exclut pas douceur et respect dans les relations humaines une fois la confiance établie.
La Chinea changé ce patron naguère irascible, dont l'équipe de 350 personnes est composée à 90% d'autochtones. «Il est très à l'écoute des idées de chacun», témoigne la galeriste Katie de Tilly, qui l'a initié à la sculpture avant-gardiste de Wang Keping. Ainsi, c'est sa directrice marketing qui lui a présenté le duo de créatifs franco-pékinois chargé de la décoration du nouveau magasin étendard de la marque à Hong Kong, sur Duddell Street. Nouveau ? Oui. Car le loyer mensuel du magasin historique de Pedder Street avait dépassé le million d'euros. D'abord sonné, Raphaël Le Masne y a finalement vu l'occasion de doubler la surface de vente. La nostalgie ? Elle n'a décidément pas sa place dans le luxe chinois.
Paul-Loup Sulitzer, dont les activités d'homme d'affaires ont été ralenties ces dernières années à la suite d'ennuis de santé et de déconvenues financières dues à sa situation privée Paul-Loup Sulitzer veut élire domicile en Belgique
Qu'y a-t-il de plus scandaleux : que M. Bernard Arnault réclame la nationalité belge afin de préparer l' « optimisation fiscale » de sa fortune — la première française et quatrième du monde — ou que les politiques publiques successives (en France, en Belgique, ailleurs) aient offert de telles possibilités à leurs contribuables les plus opulents ? On ne peut libérer le marché des capitaux, laisser proliférer les paradis fiscaux, y compris en Europe, et se plaindre ensuite que les individus pour qui de telles décisions sont prises choisissent d'en tirer le meilleur profit
http://www.noirgazier.lautre.net/?p=2588 Un homme de 59 ans qui ne payait plus ses loyers est mort après s'être jeté par la fenêtre de son appartement du troisième étage à l'arrivée d'un huissier venu lui signifier un arrêté d'expulsion, à Cugnaux, au sud-ouest de Toulouse.
Un responsable a expliqué au journal que celui-ci était surendetté à cause en particulier de crédits à la consommation. Une autopsie du corps a été ordonnée par le parquet et une enquête judiciaire a été ouverte, ont indiqué les gendarmes.
Nous nous permettons d'adresser toutes nos condoléances à la familles et aux proches de cet homme mort au nom de l'ultra-capitalisme a visage inhumain.
#GRECE : L'interdiction des manifestations dans le centre d'Athènes serait fondée sur une loi datant de la Dictature des colonels (1971) et pas utilisée depuis 1974.
Une lutte internationale des travailleurs exemplaire! Info à partager largement
Dans le contexte actuel, ne pourrait t on pas de réfléchir à la formation d'une "alliance salariée " un peu sur le modèle de l'alliance ouvrière des Asturies sur la base d'un programme de mesures d'urgence qui pourrait ressembler aux mesures préconisées par notre organisation dans son programme: - Embauche de tous les chômeurs et interdiction des licenciements en cour, - Diminution du temps de travail radicale, (journée de 5 heures maxi ? ), - Augmentation des salaires et diminution des écarts de revenu de 1 à 4, - Expropriation immédiate de toutes les entreprises au dessus de 50 salariés (à discuter), mise en place d'une planification de la production sous contrôle salarié, - Réquisition des logements vides et organisation d'un programme de construction massive de logements sociaux, etc... http://redskins-limoges.over-blog.org/article-asturies-1934-une-revolution-inconnue-62522178.html
N'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (54.236.58.220) si quelqu'un porte plainte.
Japon : cette déflation qui n'en finit pas.. - citoyenactif, Nous ne vivons pas une » crise », mais un coup d'état social - anarkia,Japon : cette déflation qui n'en finit pas.. - citoyenactif : La croissance ne se décrète pas, elle se construit Elle se construit ( dans la logique du système) par l'attrait des investisseurs, des réformes sur la compétitivité ou encore la réduction des déficits. Eux préfèrent parler investissement publics, euro-bonds. Bref, endettement ». Elle est tout simplement plus possible dans un monde fini alors que la doctrine néolibérale a besoin d'une croissance infinie Lorsqu'une telle chose se produit, elle peut durer très longtemps.
Dow Jones vers ses plus hauts historiques ?
Après l'annonce du QE3 il y a trois semaines, les indices américains ont atteint de nouveaux plus hauts annuels.
Et même si le chômage n'en finit pas de progresser des deux côtés de l'Atlantique et que le potentiel de hausse paraît relativement limité sur les indices américains, le mois d'octobre sera décisif : la tentation pourrait être grande pour les opérateurs d'aller tester la zone des plus hauts historiques.
La Fed voudra probablement éviter une correction significative avant les présidentielles américaines début novembre.
Le rêve du Medef ?
Octobre 2012, le retour d'octobre 2007 ? Ces plus hauts avaient précisément été inscrits le 11 octobre 2007. Le contexte économique était alors meilleur mais avait déjà commencé à se dégrader depuis mai 2007, alors que la crise des subprime faisait parlait d'elle. La plupart des indices européens ont d'ailleurs fait leur plus haut cette année-là en mai ou en juin.
Pourtant, avant qu'une correction majeure ne s'enclenche, cela prend souvent du temps et l'indice américain a continué à faire de nouveaux plus hauts jusqu'à la mi-octobre. L'histoire pourrait se répéter ce mois-ci. Un test de cette zone de résistance des 14 100 points sur le Dow Jones .
Test des plus hauts avant une correction significative ?"Suite au dépassement des 13 330 points après la réunion de la Fed du 13 septembre dernier, cette zone des 13 300 points est devenue support à court terme. Tant qu'elle soutient les cours, rien ne s'oppose à un test des 14 100 points". "
▪ Les Européens sont déprimés... Nous retournerons au ranch dans une minute. D'abord, voyons ce que disent les marchés. Eh bien, rien d'important. Pas aux Etats-Unis. Mais regardez ce qui se passe en Europe. Un article du Financial Times nous apprend qu'on n'avait pas vu autant d'Irlandais quitter le pays depuis 1987. L'Irlande a toujours été grande exportatrice de population. Presque partout dans le monde, on trouve un Mick ou un Paddy dont le grand-père ou l'arrière-grand-père venait d'Irlande. Il y en a beaucoup en Argentine. L'un est candidat aux présidentielles depuis longtemps — Ricardo Lopez Murphy. Et puis il y avait le célèbre Ernesto Lynch Guevara, également connu sous le nom de Che. Mais ne nous écartons pas du sujet. Les gens quittent l'Irlande parce que l'économie est dans le pétrin. Et l'Irlande n'est pas la seule concernée. Toute l'Europe est dans le pétrin.
Aujourd'hui, nous découvrons que les travailleurs britanniques sont déprimés. Ils sont un sur 10 à avoir pris des congés maladie pour cause de dépression — ce qui fait d'eux les salariés les plus déprimés d'Europe. Et en Espagne, la partie la plus riche du pays — la Catalogne — en a tellement assez de la dette et de l'austérité qu'elle menace de faire sécession !
▪ Lorsque le prix de l'or chute, ça signifie que les gens pensent que la situation est sous contrôle... que le système actuel fonctionne... et qu'il fournira de la croissance sans inflation excessive. Lorsque les gens perdent confiance dans le système, en revanche, le prix de l'or grimpe. Ces derniers jours, les gens devaient être en train de perdre confiance. L'Egypte semblait être au bord d'une explosion majeure, déstabilisant potentiellement le Moyen-Orient tout entier. Comprendre le capitalisme japonais : citoyen actif : Comprendre le capitalisme japonais -
Résumé : En trente années de politiques néolibérales, le Japon est devenu l'un des pays les plus inégalitaires de l'OCDE. La publication du livre de Sébastien Lechevalier, "La grande transformation du capitalisme japonais" , arrive à point nommé pour éclairer une zone d'ombre de l'histoire récente du Japon mais aussi pour donner des clés de compréhension à la crise du capitalisme en cours depuis 2007
· Description : Le Japon est aujourd'hui très connu en France, à travers sa culture populaire - manga, animé - et sa cuisine. Mais que sait-on au juste de cette "face cachée de la lune", située quelque part entre l'extrême-orient et l'extrême-occident ? Au-delà des clichés, ce blog apporte un éclairage sur quelques aspects méconnus de la société, de la vie politique et de la culture populaire dans l'archipel.· Contact· Partager ce blog Sans-abris à Ôsaka, avril 2012 (DR/Mathieu Gaulène)
Et du Japon venaient des nouvelles encore plus perturbantes : "S&P rétrograde la dette japonaise", titrait un article. Selon l'agence Standard & Poor's, le Japon n'avait pas de plan plausible pour échapper à la faillite.
Le pays a le ratio dette/PIB le plus élevé au monde. Et il ne fait que s'endetter plus encore. Est-ce un problème ? Les prêteurs — en grande partie constitués des Japonais eux-mêmes — ne semblent pas être de cet avis. Ils prêtent de l'argent au gouvernement japonais pendant 10 ans et ne demandent que 1,24% d'intérêt. Vous imaginez ? Si le yen ne perdait que 2% par an — ce qui est la cible dans la majeure partie des économies avancées — le taux d'intérêt réel serait négatif. Ce qui signifie que le prêteur perdrait de l'argent chaque année.
Et comment les Japonais rembourseront-ils ? Les prêteurs donnent de l'argent à un emprunteur qui, comme le dit S&P, n'a "pas de plan plausible" pour le rembourser. Et ils ne demandent que 1,24% de taux d'intérêt. A quoi pensent-ils ? Pensent-ils tout court ?
Les taux d'épargne diminuent, au Japon. Les gens vieillissent. On trouve plus de personnes prenant leur retraite que de nouveaux arrivants sur le marché de l'emploi. Comment ce film pourrait-il avoir une fin heureuse ?
▪ Et voici un autre titre de la presse. Il n'a probablement pas vraiment bouleversé les investisseurs. Mais il aurait dû leur montrer la direction qu'ils prennent : "L'Espagne fait passer l'âge de la retraite à 67 ans". "Le gouvernement et les principaux syndicats d'Espagne se sont mis d'accord jeudi dernier pour augmenter l'âge de la retraite dans le cadre d'une révision du système des retraites du pays, évitant ainsi les manifestations qui menaçaient de s'organiser et répondant aux investisseurs qui exigent que l'Espagne nettoie ses finances publiques".
"Après un an de négociations, cette ébauche d'accord assure que l'âge normal de la retraite espagnol passe à 67 ans, contre 65 actuellement. Dans le cadre d'un compromis, toutefois, le gouvernement a accepté que les travailleurs prennent leur retraite à 65 ans s'ils ont cotisé pendant au moins 38,5 ans aux fonds de retraite nationaux. Cet accord devraient également réduire le coût des futurs versements de retraites en fondant le calcul de ces versements sur les 25 dernières années de salaire d'un travailleur, plutôt que les 15 dernières années de la loi actuelle".
"La réforme des retraites est un sujet brûlant dans plusieurs pays européens, dont la France, qui a subi en automne dernier une grève nationale et des mouvements de protestation avant que le gouvernement ne gagne le soutien du Parlement pour son plan de faire passer l'âge minimum de la retraite de 60 à 62 ans. De même, la Grèce a vu de sérieuses perturbations après que son gouvernement a également accepté, en juin dernier, des changements radicaux pour son programme de retraites — notamment des réductions d'allocations et des freins aux retraites anticipées — dans le cadre des changements promis par Athènes en contrepartie d'un renflouage de 110 milliards d'euros".
"Comme de nombreux autres pays occidentaux, l'Espagne est confrontée à des difficultés croissantes pour financer les coûts d'une population vieillissante, à une époque où l'économie montre peu de signes de reprise après la crise financière mondiale. L'année dernière a été la première où le système de retraite espagnol n'a pas réussi à enregistrer un surplus".
Qu'est-ce que c'est ? Un défaut de paiement. L'Espagne fait défaut sur les promesses qu'elle a faites à ses classes ouvrières.
Nous verrons des défauts similaires dans toutes les économies "avancées" fonctionnant avec le système néolibéral ( néo capitalisme) sur le crédit et la dette. Tous ont fait des promesses qu'ils ne peuvent tenir. Ils doivent donc faire défaut... de nombreuses manières différentes.
Certains briseront rapidement leurs promesses pour protéger leur crédit. D'autres se laisseront acculer, le dos au mur — comme l'Argentine en 2001. Ils ne réduiront pas volontairement leurs dépenses... ils seront forcés de le faire. Ensuite, quand ils se retrouveront à court d'argent, ils seront incapables de tenir leurs promesses et causeront toutes sortes de misères — exactement comme l'ont fait les Argentins. Et d'autres encore... comme un homme ruiné se saisit d'un pistolet chargé... auront recours à la planche à billets.
Peu importe le nombre de renflouages que vous leur donnerez. Peu importe jusqu'à quand ils réussiront à ce périlleux jonglage. Tous feront défaut. Les seules questions, ce sont comment... et quand le système chutera.
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La crise est d'abord une crise structurelle d'absence de perspectives de croissance La crise est d'abord une crise structurelle. Ce serait une erreur de la résumer à une crise bancaire et financière. the crisis of neoliberalism pdf Crises structurelles : . Les assouplissements annoncés par la BCE, la Banque d'Angleterre et la Banque populaire de Chine n'ont pas rassuré, au contraire. Les investisseurs lorgnent du côté de la Fed pour voir si celle-ci va se lancer dans un QE3. Ce ne serait pas surprenant : tandis que la récession est aux portes des principales économies européennes, l'économie américaine, qui manifestait une timide reprise, semble s'essouffler... Un chômage élevé, une inflation dissimulée et surtout un secteur immobilier qui ne redémarre pas tandis que les déficits US se creusent... rien de bon en année électorale....
Avec ses indicateurs avancés, l'OCDE a publié un diagnostic général d'où il ressort que les économies développées ralentissent mais que les émergents ne sont que modérément entraînés dans leurs sillages. Sauf que la Chine nourrit toutes les inquiétudes (alimentées par les deux assouplissements monétaires consécutif On parle surtout de l'Espagne et de l'Italie mais Le risque de contagion de la Grèce et de l'Espagne à l'Italie refait surface, ce qui ébranle la confiance des marchés. Les perspectives économiques de la Zone euro se dégradent au moins pour le semestre en cours et le suivant, en raison d'une croissance atone et d'un taux de chômage plus élevé, ce qui rendra problématique le désendettement.
Nous avons à la maison des indignés madrilènes, ceux qui ont travaillé sur le modèle de prises de décisions collectives : http://www.youtube.com/watch?v=L3DueoIufy0 Y a-t-il des personnes intéressées pour les rencontrer, samedi après-midi??? BiZ.
Juan Manuel Sánchez Gordillo a fait la une des journaux ces derniers jours après avoir mené une “expropriation forcée” de produits alimentaires dans plusieurs supermarchés, au côté de ses camarades du Syndicat andalou des travailleurs (SAT), pour les distribuer aux plus défavorisés. C'est dire si cet homme est un dirigeant singulier au sein de la classe politique espagnole. Anticonformiste, il a été critiqué pour ses dernières actions, y compris dans les rangs de la coalition de gauche Izquierda Unida [l'équivalent du Front de gauche français], dont son organisation, le Collectif uni des travailleurs-Bloc andalou de gauche, fait partie depuis 1986.
Sánchez Gordillo est un dirigeant historique du Syndicat des ouvriers agricoles (SOC), colonne vertébrale de l'actuel SAT. En outre, depuis 1979, il est maire de Marinaleda, une petite localité [de près de 3 000 habitants] de la région de Séville. Là, grâce à la participation et au soutien des habitants, il a lancé une expérience politique et économique originale qui a fait de ce village une sorte d'île socialiste dans la campagne andalouse.
Avec la crise économique, Marinaleda a eu l'occasion de vérifier si son utopie sur 25 kilomètres carrés était une solution viable face au marché. Son taux de chômage actuel est de 0 %. Une bonne partie des habitants sont employés par la Coopérative Humar-Marinaleda, créée par les ouvriers agricoles eux-mêmes après des années de lutte. Longtemps, les paysans ont occupé les terres de l'exploitation agricole Humoso [qui appartenaient à un aristocrate] et à chaque fois ils étaient dispersés par la Guardia Civil [la gendarmerie espagnole]. “La terre est à ceux qui la travaillent”, clamaient-ils. En 1992, ils ont fini par obtenir gain de cause : ils sont désormais propriétaires de l'exploitation. Sur leur site web, ils précisent que leur “objectif n'est pas de faire des bénéfices, mais de créer des emplois par la vente de produits agricoles sains et de qualité”.
Ils produisent des fèves, des artichauts, des poivrons et de l'huile d'olive vierge extra. Les travailleurs eux-mêmes contrôlent toutes les phases de la production, la terre appartient à “l'ensemble de la collectivité”. L'exploitation comprend une conserverie, un moulin à huile, des serres, des équipements d'élevage, un magasin. Quel que soit leur poste, les travailleurs reçoivent tous un salaire de 47 euros la journée et travaillent 6 jours par semaine, soit 1 128 euros par mois pour 35 heures par semaine [le salaire minimum est de 641 euros].
En pleine saison, la coopérative emploie environ 400 personnes, une centaine au minimum. Mais chaque poste de travail n'est pas attribué à tel ou tel habitant : ils effectuent une rotation afin de s'assurer tous un revenu. “Travailler moins pour que tous aient du travail”, tel est le principe. Par ailleurs, certaines personnes travaillent de petites parcelles dont elles sont propriétaires. Le reste de la vie économique est constitué par des boutiques, des services de base et des activités sportives. Pratiquement, tous les habitants du village touchent autant qu'un travailleur de la coopérative.
Dans un entretien accordé à Público le mois dernier, Gordillo lui-même expliquait les répercussions de la crise à Marinaleda : “Elle se fait un peu sentir dans les prix des produits agricoles, dans le financement. Nous avons des problèmes de trésorerie, mais nous vendons bien les produits... D'une façon générale, la crise a été moins sensible dans l'agriculture et l'alimentation, souligne-t-il. Ce qui se passe, c'est que les gens qui avaient quitté la campagne pour travailler dans le bâtiment reviennent et cherchent du travail. Résultat, il faut non seulement maintenir l'emploi existant, mais l'augmenter, tout en sachant que l'agriculture bio crée plus d'emplois que l'agriculture traditionnelle. Pour sauver l'agriculture de la crise et de l'enchérissement des moyens de production agricole, nous essayons un commerce horizontal, avec un dialogue de coopérative à coopérative, et nous établissons des relations avec d'autres pays où il existe des expériences de ce type.” ESPAGNE • Une utopie anti-crise en Andalousie
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