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Licencier, c'est facile et c'est pas cher


n
 Licencier, c’est facile et c’est pas cher
 
Manager de transition, un bien joli métier ((mis sur facebook)
Le jeudi 20 septembre 2012
 
 

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les sales majestes - les patrons

 
 Blog / Manager de transition, un bien joli métier
 
 
 
Des intérimaires heureux ? Si, si, ça existe... Ils ne sont pas la variable d'ajustement des entreprises, ils la créent, la provoquent, la mettent à exécution. Ce sont des femmes et des hommes de crise. A qui l'on confie provisoirement les rênes d'une entreprise ou de l'une de ses filiales. 

On les appelle manager de transition ou consultant de restructuration. Quand ils débarquent, c'est bien pour débarquer d'autres intérimaires, d'autres salariés, CDD ou CDI, moins chanceux. Sous couvert de "performance", de "stratégie industrielle", de "rentabilisation de l'outil de travail", ils n'ont qu'un mot à la bouche : la croissance. 

La leur. Payés entre 1 000 et 1 500 euros la journée, de 30% à 60% des entreprises ont déjà fait appel à leurs services lors de la crise de 2009. 


"La chanson du DRH", Arnaud Catherine et Florent Marchet 

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>la chanson du drh - YouTube


La transformation digitale oblige les entreprises à réinventer leurs fonctionnements et leurs méthodes de management. Les attentes des publics changent : la nécessité de refonder les modèles économiques et de trouver de nouveaux champs de développement nécessite d'embarquer tous les salariés dans une dynamique vertueuse de cocréation entre métiers, entre secteurs de l'entreprise, entre énergies internes et externes. Au delà de ses missions régaliennes classiques, la DRH a un « terrain de jeu » inédit et passionnant pour mobiliser les énergies et les fédérer en projets apprenants : elle détecte et met en mouvement les acteurs, propose des espaces de réflexion et d'échange, met en place des expériences de travail innovantes, diffuse les bonnes pratiques. Elle est aujourd'hui un acteur essentiel de changement.
 
Et si le métier de DRH était le plus beau métier du monde ? | Florence Guémy | TEDxIssylesMoulineaux



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Quand je serai grand, je serai DRH.




Rencontre avec : 
   Bernard Tronel, directeur du cabinet Essensys spécialisé dans ce management 
   Luc Brami, directeur des ressources humaines spécialisé en plans sociaux 
   Didier Crespel, ancien directeur général de Valeo




Plébiscité par le patronat et ratifié cette semaine par l'Assemblée, le barème des indemnités pour les personnes ayant été licenciées abusivement précarise les salariés en plafonnant les sommes accordées par les prud'hommes.


SNCF. Les syndicats de la SNCF ont décidé de donner une chance à la concertation avec le gouvernement sur son projet de réforme du groupe public, avant d'arrêter, le 15 mars, une éventuelle date de grève. 
 
nQuand la SNCF manque de conducteurs et supprime des trains FRANCEINTER.FR
Le gouvernement prévoit de déposer mi-mars un projet de loi d'habilitation pour recourir aux ordonnances. Les syndicats des cheminots se sont donnés jusque-là pour décider d'une grève.
» SNCF: syndicats, direction et ministre se préparent à la concertation 

Statut des cheminots: "regarder ce qui peut évoluer" (CFDT)
Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, a estimé samedi qu'"il faut regarder ce qui doit évoluer dans le statut des cheminots", tout en critiquant "un problème d'investissement de l'Etat" dans la SNCF. "Il faut regarder ce qui doit évoluer dans le statut des cheminots, mais pas en les culpabilisant et en les stigmatisant", a déclaré Laurent Berger sur France Inter. Les quatre syndicats représentatifs de la SNCF (CGT, Unsa, SUD rail, CFDT) ont décidé d'attendre jusqu'au 15 mars avant d'arrêter une éventuelle date de grève.
» LIRE AUSSI - Réforme de la SNCF : le spectre des grandes grèves de 1995

Licencier, c'est facile et c'est pas cher
«Rassurant», le plafonnement des indemnités prud'homales accordées en cas de licenciement abusif ? C'est ce qu'a défendu, le 7 novembre, Muriel Pénicaud, à l'Assemblée nationale. Pour la ministre du Travail, la mesure phare des ordonnances, dont le texte de ratification est de retour dans l'hémicycle cette semaine, devrait rasséréner les salariés autant que les employeurs. Prévoyant des montants minimums et maximums, ce barème, réclamé de longue date par les employeurs, doit les inciter à embaucher, en les «libérant» de leurs «peurs» liées au processus de licenciement. Une logique plutôt hasardeuse - le comportement des entreprises étant surtout dicté, en réalité, par leurs carnets de commandes -, mais avantageuse pour le patronat.
Les charlots qui, à mes yeux, font partie des grands comiques français, rendent "hommage" au patronnat
 
Côté salariés, le discours de la ministre, qui se félicite de mettre fin au «peu d'équité et [au] peu de prévisibilité» dans le calcul des dommages et intérêts, est plus difficile à entendre. Pour la CGT, le barème va même «précariser davantage les salariés», en «ouvr[ant] la porte à tous les abus», et notamment à plus de licenciements abusifs, car les entreprises en connaîtront le coût, amoindri, par avance.
A LIRE AUSSI «Avec la mise en place des barèmes, on mettrait un ordinateur ce serait pareil»
Certes, pointe la ministre, la réforme met en place une indemnité minimale pour les salariés des entreprises de moins de onze salariés, là où elle était réservée aux entreprises aux effectifs supérieurs. Mais le barème est plutôt pingre : jusqu'à trois ans d'ancienneté, ils n'ont droit qu'à un demi-salaire mensuel.
Et dans les entreprises de plus de onze salariés, le plancher, qui était de six mois de salaire minimum dès deux ans d'ancienneté, oscille désormais entre zéro (moins d'un an d'ancienneté) et trois mois. Côté plafond, il n'est pas plus charitable. Tous types d'entreprises confondues, pour espérer toucher une indemnité maximale de six mois, le salarié doit désormais avoir cinq ans au compteur. Et au-delà de 28 ans d'ancienneté, le plafond s'arrête à 20 mois.
«Apprécier au cas par cas»


Pas de quoi déclencher une révolution, tempèrent certains, notant que les prud'hommes n'étaient pas toujours très généreux. «C'est une juridiction paritaire, avec autant de conseillers salariés qu'employeurs, donc plutôt modérée», note l'un d'eux. Selon une étude du ministère de la Justice, les indemnités prud'homales pour licenciement abusif atteignent dix mois de salaire en moyenne. Mais avec des écarts importants selon les cas. D'autres estiment néanmoins que la référence à un plafond pourrait pousser les indemnités vers le haut. Un scénario auquel Samuel Gaillard, avocat en droit social, ne croit pas : «Pour les salariés qui ont entre huit et vingt ans d'ancienneté, peut-être que cela ne change pas grand-chose, car les montants moyens sont proches de ceux du barème. Mais il y aura des perdants chez les salariés avec une faible ancienneté.»
En effet, selon l'étude du ministère de la Justice, entre deux et cinq ans d'ancienneté, les salariés touchaient en moyenne 8 mois de salaire. Demain, ils ne pourront espérer - au maximum - qu'entre 3 et 6 mois. Exemple avec un vendeur au smic depuis trois ans dans une entreprise de plus de onze salariés. En cas de licenciement abusif, il avait droit, a minima, à 8 880 euros (6 smic). Désormais, il devra se contenter d'une indemnité comprise entre 4440 euros (le plancher à 3 mois) et 5920 euros (le plafond à 4 mois).
 
Autres victimes de ce barème, poursuit Samuel Gaillard : les salariés âgés. Ces derniers pouvaient bénéficier d'un geste des prud'hommes, soucieux de garantir une réparation intégrale du préjudice subi, vu leur faible employabilité. Avec le barème, cela risque de passer à la trappe. Même chose pour ceux ayant des difficultés financières ou des charges de famille. «Un homme de 35 ans, célibataire, a de fortes probabilités de retrouver un emploi. Mais une femme séparée avec deux enfants à charge, elle, n'a aucune chance si le bassin est sinistré», souligne Gérard Behar, expert CGC au Conseil supérieur de la prud'homie, qui défend une «approche qui part de l'humain». «Autant de situations qui nécessitent que le juge apprécie au cas par cas l'étendue du préjudice», note le Syndicat des avocats de France (SAF).


Réduction à un an du délai de prescription
S'il est trop tôt pour percevoir les effets du barème devant les conseils, les avocats notent déjà une baisse des dossiers. «Pour certains, ça ne vaut plus le coup d'aller aux prud'hommes. D'autant qu'il faut payer les honoraires et qu'il y a toujours le risque de ne pas gagner», souligne l'avocat Abdel Kachit. Autre mesure qui ne devrait pas aider à remplir les chambres, souffrant déjà d'une baisse des affaires (- 18,7 % entre 2015 et 2016) : la réduction, à un an, du délai de prescription pour saisir les prud'hommes.
 
Pour contrer les effets du barème, les juristes ont toutefois prévu une parade : multiplier les demandes, notamment sur des faits de harcèlement et de discrimination, non concernés par le plafonnement. Mais «cela risque d'apparaître gros comme une maison qu'il s'agit de gratter en allant sur un autre terrain», note Kachit. Autre angle d'attaque : agir en justice en s'appuyant sur la jurisprudence du Comité européen des droits sociaux, qui a déjà permis de condamner une réforme similaire en Finlande.
 
Si nombre de juristes peine à croire que l'argument suffise à faire tomber le barème, il pourrait toutefois être repris dans les chambres prud'homales. Avec l'espoir, souligne l'un d'eux, de faire évoluer la pratique. Car «quand une situation choque, les juges ne peuvent pas rester les bras croisés».
 
Virés, indemnisés : ce qu'ils perdront avec la loi travail

VÉRONIQUE, RESPONSABLE D'UN MAGASIN DE MEUBLES Avant : 40 000 ¤ / Après : entre 2 000 et 8 000 ¤

Les faits. Véronique (prénom modifié) avait pourtant «réussi son pari», note son avocat Gilles Tesson. Celui d'augmenter les ventes du magasin en difficulté pour lequel elle avait été recrutée en tant que responsable en juin 2014. Mais l'arrivée, quelques mois plus tard, de nouveaux gérants à la tête de cet établissement vendéen spécialisé dans les meubles a changé la donne. «Elle se rend compte qu'[ils] veulent se passer d'elle», explique son avocat. «A compter de ce jour, les objectifs de vente ont été augmentés de 57% et des fonctions contractuelles lui ont été retirées», soulignent, de leur côté, les conseillers prud'homaux de la Roche-sur-Yon dans leur jugement de mai 2017. Elle est licenciée pour faute grave le 23 décembre 2015. Les faits reprochés ? Une ubuesque histoire de vol de canapé. Dans la lettre de licenciement, on l'accuse d'avoir donné à sa fille l'ancien sofa de clients, repris par la société au moment de la livraison du nouveau qu'ils venaient d'acquérir. Ce que Véronique ne nie pas, puisqu'elle explique avoir obtenu l'accord de sa direction. Mais cette dernière «conteste fermement». Sans convaincre les conseillers qui notent que «rien n'a été caché à la SARL» qui était «parfaitement au courant de l'accord qu'elle avait conclu». Ce qu'une ancienne vendeuse, témoin de la conversation téléphonique au cours de laquelle Véronique avait reçu le feu vert de son employeur, confirme dans une attestation. En l'absence de «preuve formelle» de la faute, le conseil a donc jugé le licenciement abusif. «Il est apparu devant les juges que le motif est inventé de toutes pièces», résume l'avocat. L'employeur a fait appel.
Indemnité reçue. 40 000 euros de dommages et intérêts, soit près de 10 mois de salaire (4 033 euros brut mensuels), pour une ancienneté d'un an. Une somme qui se justifie, selon les conseillers, par l'âge de la plaignante - 56 ans -, la perte de revenu, ou encore la «perte de chance d'employabilité». D'autant qu'elle avait quitté un poste pour intégrer l'entreprise. Autre facteur aggravant : la «déloyauté de la SARL» et l'«atteinte à sa réputation».

Indemnité avec barème. Entre 2 016 euros (0,5 mois de salaire) et 8 066 euros (2 mois de salaire), dans cette entreprise de moins de 11 salariés.

FABRICE, EMPLOYÉ D'UNE SOCIÉTÉ INFORMATIQUEAvant : 80 000 ¤ / Après : entre 11 700 et 50 600 ¤
Les faits. Aux juges prud'homaux de Boulogne-Billancourt, Fabrice (prénom modifié), engagé en CDI en 1998 par l'un des leaders français de services informatiques, a expliqué avoir «été l'objet de pressions de la part de son employeur pour obtenir son départ». Une situation qui aurait débuté, selon le chef de projet, en 2013, après de multiples missions réalisées pour l'entreprise auprès de grands groupes. Il se retrouve alors, début octobre 2013, en période «d'intercontrats», c'est-à-dire qu'il n'est plus affecté chez un client. Convoqué à un entretien préalable, fin octobre, il sera licencié dans la foulée. Sa faute, selon son employeur : des retards dans la rédaction de la réponse à un appel d'offres pour un client et un «comportement désinvolte lors d'une réunion». Une «insubordination» qui aurait été préjudiciable à l'image de l'entreprise. Une analyse disproportionnée pour le conseil de prud'hommes, saisi en 2014 par le salarié. Certes, l'informaticien «n'a pas rempli les attentes» de ses supérieurs et a «fait preuve d'un manque de professionnalisme», précise le jugement. Mais ces faits «ne justif[iaient] pas un licenciement», d'autant qu'ils n'avaient pas été précédés d'alertes suffisantes. De plus, Fabrice avait jusqu'alors donné satisfaction, son entretien de septembre 2013 pointant des «compétences indéniables et évidentes». Le licenciement est donc sans cause réelle et sérieuse. Il n'y a pas eu d'appel.

Indemnité reçue. 80 000 euros de dommages et intérêts, soit 20,5 mois de salaire (3 898 euros brut mensuels), pour une ancienneté de quinze ans. Une indemnité justifiée, selon Samuel Gaillard, l'avocat du salarié, par la taille de la société, mais aussi par «des circonstances bien particulières». Et d'expliquer : «C'est une problématique classique dans le secteur», marqué par une «course au jeunisme» et le «licenciement des salariés lorsqu'ils restent trop longtemps en intercontrats». Autre facteur : l'âge - 61 ans - du plaignant, «qui a été licencié à trois ans et demi du départ à la retraite».

Indemnité avec barème. Entre 11 694 euros (3 mois de salaire) et 50 674 euros (13 mois de salaire). «Mais peut-être que le conseil de prud'hommes aurait alors admis le caractère discriminatoire de ce licenciement», pointe l'avocat du salarié.

GUILLAUME, CHEF D'UN CENTRE DE RÉPARATION AUTOAvant : 10 000 ¤ / Après : entre 0 et 2 000 ¤
Les faits. Fin 2016, lorsqu'une société de réparation de pare-brise normande lui propose de l'engager en CDI pour devenir chef d'un de ces centres, Guillaume (prénom modifié) décide de quitter le poste qu'il occupait jusqu'alors, depuis dix-huit mois, dans une autre société sous un statut d'intérimaire. Mais dès le contrat signé, la situation se corse. En novembre 2016, quelques jours à peine après son arrivée, l'entreprise est placée en redressement judiciaire. Chaque mois, son salaire est payé en retard. Jusqu'au mois de février 2017, pour lequel il ne recevra jamais son dû. Il va alors saisir, le 14 mars 2017, les prud'hommes de la Roche-sur-Yon pour faire constater une rupture de contrat aux torts de l'employeur. Deux jours avant, l'établissement dans lequel il travaillait «a été vidé de tout son matériel», notent les conseillers qui, dans leur jugement, lui donnent raison sans sourciller. Soulignant la «désinvolture et les manquements de la SARL», ils décident donc de considérer la rupture comme un licenciement sans cause réelle et sérieuse, et condamnent l'AGS de Rouen, l'organisme patronal chargé de payer les créances salariales des entreprises en difficultés. Ce dernier a fait appel.

Indemnité reçue. 10 000 euros de dommages et intérêts, soit près de 5 mois de salaire (2 078 euros brut mensuels), pour une ancienneté de moins d'un an. Une décision qui tient compte de la «situation juridique et financière désastreuse» subie par le plaignant, père de trois enfants. Interdit bancaire, l'homme de 39 ans s'est retrouvé dans une «impasse», expliquent les conseillers :«Pôle emploi ne le prend pas en compte, n'ayant aucun document de fin de contrat. La CAF refuse de prévoir le RSA, car selon l'organisme, il devrait être pris en charge par Pôle emploi.» Un imbroglio administratif qui a de quoi plonger Guillaume dans «l'angoisse, le stress».

Indemnité avec le barème. Entre zéro et 2 078 euros (un mois de salaire). «Mais il aurait peut-être été possible, malgré ce barème, de demander une indemnisation liée à la mauvaise foi manifeste de l'employeur», précise Gilles Tesson, l'avocat du salarié.
Amandine Cailhol
 
Découvrez cette émission dédiée aux enjeux de la fonction de Directeur des Ressources Humaines. Proposée par le Groupe IGS et le CNED, cette heure de vidéo présente des témoignages, des reportages et des interventions sur plateau pour vous donner toutes les informations utiles sur les DRH. Les ressources humaines occupent une place stratégique dans l'évolution des structures et la performance présente et à venir des entreprises.
 

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#Posté le samedi 03 mars 2018 06:11

Modifié le lundi 06 août 2018 13:55

"Nous, ouvriers"

 
n
 Nos rêves ont façonné la société ( 1963-1983)
 
Bande annonce - Nous ouvriers
Dans les années 1960 au début des années 1980 : espoirs révolutionnaires, vagues de licenciements, crise énergétique, chômage... Et " enfin" Mitterrand
 
Deuxième épisode de cette saga de la France  industrielle. Des témoignages et analyses dessinent une période d'avancée sociales et retours de balanciers.

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La finance imaginaire, analogie du capitalisme La Finance imaginaire - Là-bas si j'y suis :  Extrait :On dénonce constamment le marché ( le marché financier ou les marché) , tout le temps dans le discours altermondialiste dans les marché. Le marché n'existe pas, c'est un accompagnement, comme le libéralisme. Le système économique réel , c'est le capitalisme. La politique qui l'accompagne , c'est le keynésianisme sous toute ses formes, mais c'est toujours l'Etat étroitement lié aux forces économiques dominantes. Et le discours d'accompagnement, c'est le libéralisme.


 
 
La France de 1958 à nos jours ».
 
Les évolutions sociales, culturelles et économiques que la France a connues depuis 1958 reflètent celles de l'ensemble des pays industrialisés. La France s'est modernisée, ouverte, enrichie ; elle n'a pas connu de conflit sur son sol depuis la fin de la guerre d'Algérie (1962).
On peut toutefois se demander de quelle manière la croissance, commune au monde occidental, a entraîné d'importants bouleversements dans un pays profondément marqué par son histoire et par les pesanteurs de la tradition.
Nous examinerons d'abord tout au long de la période quelles sont les mutations économiques, avant d'étudier comment ont évolué les cadres de la vie quotidienne. Nous verrons enfin comment se sont transformés parallèlement les systèmes de valeurs et les pratiques culturelles.
 
I. Les mutations des structures économiques
1. Croissance économique et évolution de la répartition sectorielle

Ce qu'on appelle les Trente Glorieuses est une période ininterrompue d'expansion économique, la plus longue et la plus rapide de toute notre histoire : elle a duré de 1945 à 1973 (année du premier choc pétrolier). Dès le milieu des années 1950, la France, reconstruite, s'est dotée d'une industrie performante et est parvenue à moderniser son agriculture. Grâce à la mécanisation, à l'emploi massif d'engrais et d'insecticides et à la Politique agricole commune de la Communauté économique européenne (CEE) à partir de 1957, la France devient, au milieu des années 1970, une grande puissance agricole. Mais le fer de lance de la croissance, c'est l'industrie. La généralisation du taylorisme et du fordisme est à l'origine d'une forte hausse de la productivité. Les industries phares sont le bâtiment (en 1975, on construit presque dix fois plus de logements qu'en 1946), les industries métallurgiques (l'automobile et la sidérurgie) et la chimie. L'explosion du secteur tertiaire caractérise aussi cette période. Les services liés à l'augmentation du niveau de vie générée par la croissance se multiplient : crédit à la consommation, transports, télécommunications, assurances, publicité, tourisme, commerce.

Depuis les années 1970, l'économie française est entrée dans une phase de marasme économique, entrecoupé de reprises. La récession est déclenchée par le renchérissement du prix du pétrole et la crise du SME (Système monétaire européen), mais elle s'explique par des facteurs bien plus larges : la mondialisation multiplie les pays concurrents, où il existe une main-d'½uvre souvent meilleur marché. Le modèle économique et social mis en place à la Libération se retrouve inadapté aux conditions nouvelles. Les activités devenues en déclin, comme la sidérurgie et l'industrie chimique, sont en grande partie remplacées par d'autres, dans le secteur tertiaire ou dans celui des « nouvelles technologies ». .

2. Gains de productivité et structure de la population active

Le monde agricole est en fort déclin numérique :De plus, il s'est profondément transformé : les « paysans », au mode de vie encore traditionnel, ont cédé la place aux « agriculteurs », bien plus ouverts au monde et à la modernité, et dont le mode de vie se distingue de moins en moins de celui des autres Français
 
. L'évolution du chômage et de la précarité de l'emploi
Il est apparu au cours des années 1970 un chômage massif qui touche depuis le début des années 1980 environ 10 % de la population. Beaucoup de chômeurs bénéficient de la protection sociale ; en revanche, ceux qui n'y ont pas ou plus droit, notamment les chômeurs de longue durée, connaissent une nouvelle pauvreté, intolérable dans une société riche. Dans l'ensemble, les inégalités se creusent, la précarité progresse. Des régions entières sont sinistrées, comme par exemple la Lorraine, ancien bastion industriel.
Contrairement à celles d'avant la crise, les générations actuelles ne sont pas sûres que leurs enfants vivront mieux qu'elles. Une nouvelle pauvreté apparaît en France, d'où la mise en place de dispositifs (RMI puis RSA) montrant les difficultés de l'État à régler la situation. C'est la fin de l'État providence.
 
Depuis 1958, la France s'est donc profondément transformée, et à un rythme qui s'accélère. Le meilleur exemple de cette accélération est sans doute la révolution informatique, qui touche le grand public depuis les années 1980 environ : c'est un domaine où bien souvent les parents doivent se mettre à l'école de leurs enfants... Rien d'étonnant à ce que certains se sentent dépassés, d'autant que ces mutations très rapides ont lésé des catégories de la population, comme par exemple les paysans ou les ouvriers touchés par le chômage. On peut se demander aujourd'hui en quoi la persistance des inégalités et la montée du communautarisme influencent le vote des Français.

HISTOIRE DU SALARIAT "part 1&2" 1906-2006, 
SOCHAUX , CADENCES EN CHAINES .
 
Fight Club 1999 Movie - Edward Norton & Brad Pitt - YouTube


 nHORS CONTROLE - Luttes d'hier et d 'aujourd'hui

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Nous ouvriers Nos mains ont reconstruit la France Episode 1 - YouTube
UN OUVRIER DE L'INDUSTRIE AUTOMOBILE 1968
L'envers de la méfaille
L'union fait la force
Les Camarades
Ballade pour une reine
Globalia de Jean Christophe Ruffin 
L'ouvrier et la machine

Économie, société et culture en France, depuis la fin des années 1950

Marché du travail - Séries longues - Mise à jour 2014 - Insee Mobile -
L'économie française : ruptures et continuités de 1959 à 2006 - Insee

"Nous, ouvriers"Créé le mercredi 06 juillet 2016 
« Film d'amour et d'anarchie »,Créé le lundi 11 juillet 2016 

Globalia de Jean Christophe Ruffin 
"Comment vivre avec les robots "
 
OBÉIR, C'EST MOURIRCréé le jeudi 21 juillet 2016 
Pour que leurs mémoires vivent dans nos luttes...
Créé le dimanche 08 juin 2014
Innocents, the Dreamers
Créé le samedi 27 août 2016 
« Film d'amour et d'anarchie »,
Créé le lundi 11 juillet 2016

Brazil (1985)
Créé le dimanche 10 juillet 2016 
 
La Morale Anarchiste Créé le dimanche 17 avril 2016 22:0
L'anarchisme contre le marxisme
L'ANARCHIE C'EST QUOI ? Aujourd'hui en bref



Tags : "Nous ouvriers", documentaire, HISTOIRE DU SALARIAT ", Le libéralisme, Globalia, Jean Christoph, taylorisme, fordisme, vagues de licenciements, les années 1970, années 1980, Marché du travail, emplois, Fight Club, 1999
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#Posté le mercredi 06 juillet 2016 05:22

Modifié le dimanche 10 décembre 2017 06:13

Ces pauvres jeunes !


 
 
 

 
 
 
 
 
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Ces pauvres jeunes !
 
Je vous transmets le texte, cela peut servir de groupe de réflexion
 
Pourquoi parler de crise ?
Posted on 22 avril 2012 by risc
 
Ce que nous voulons attaquer c'est le discours dominant qui explique que les causes de la crise actuelle sont à chercher dans le mauvais capitalisme financier. Nous pensons que la crise financière n'est qu'un symptôme d'une maladie plus profonde et qu'il s'agit en fait d'une crise du capitalisme lui-même. Ses conséquences seront certainement terribles mais ce sera peut-être aussi l'occasion de remettre en cause le capitalisme dans ses fondements mêmes.
 
De l'extrême droite à l'extrême gauche, on entend partout aujourd'hui un même discours: l'économie réelle serait saine, seule une finance ayant échappé à tout contrôle mettrait en danger l'économie mondiale.
Dans une version plus conspirationniste, la crise ne serait qu'un prétexte, une stratégie des capitalistes eux-mêmes qui seraient en réalité en parfaite santé. Car, en fait, ces gros menteurs ont un trésor bien caché qu'il faudrait trouver pour ensuite le redistribuer à tous les pauvres. C'est pourquoi de la gauche à la droite on propose de raboter les niches fiscales et de trouver l'argent caché pour le réinjecter dans les États.
Ce discours se décline de différentes manières selon qu'on désigne les traders comme seuls responsables ou qu'on dénonce la partialité des agences de notation, ce qui revient à accuser le thermomètre en cas de fièvre. Mais par-dessus tout, « c'est la faute à la finance et à l'endettement », ou comment confondre la maladie et le symptôme.
 
Or, il est impossible de séparer le bon capitalisme productif du mauvais capitalisme financier. Il n'existe pas d'un côté une économie qui produit des richesses et de l'autre une économie virtuelle, une finance parasitaire; il s'agit des deux faces d'une même réalité. Depuis le début de l'économie capitaliste, celle-ci ne peut fonctionner sans la finance, c'est-à-dire le crédit, les Bourses, la spéculation.
 
Les dirigeants de tous bords se foutent de nous quand ils réclament un encadrement rigoureux de la spéculation, car c'est tout le système qui, dans sa phase actuelle, a besoin de la spéculation et du crédit. Les causes les plus profondes de la crise actuelle ne sont à rechercher ni du côté de la spéculation, ni du côté de l'endettement. Les achoppements financiers récents : crise des subprimes, crise de la dette, krachs boursiers à répétition, rôle des agences de notation, menace de faillite des États...tout cela est avant tout l'expression d'une crise du capitalisme lui-même.
 
En effet, le capitalisme est confronté à une contradiction récurrente: d'un côté, il lui faut diminuer (ou en tout cas limiter) les salaires pour baisser les coûts de production et maintenir les profits. D'un autre, il faut que les consommateurs aient suffisamment de revenu pour acheter les marchandises produites.
 
Au lendemain de la Seconde guerre mondiale, dans les pays d'Europe occidentale, d'Amérique du Nord et au Japon, l'expansion rapide de l'économie permettait de contenir et repousser les effets négatifs de cette contradiction. On augmentait les salaires, mais on augmentait plus encore la production. On rendait marchands ....
 

 
Tout cela a changé depuis la crise des années 1970 et la restructuration du capitalisme qu'elle a provoquée. Les délocalisations d'industries et de services ont alors permis de baisser le coût du travail au niveau mondial. La consommation a été soutenue par le développement du crédit, qu'il s'agisse de dépense publique (et de dette publique) ou privée. Mais ce système est lui-même à bout de souffle, comme le montre la crise qui a commencé en 2007. Le krach de 2008 n'a pu être rattrapé qu'au moyen d'une expansion massive de l'endettement étatique. Le montant de cette dette, désormais impossible à rembourser, est l'expression concrète de cette impasse. La crise de la dette publique en Europe et les perspectives de défaut de la Grèce, désormais bien réelles, en sont la preuve. Ce n'est pas la finance qui est la cause de la crise, la finance est au contraire ce qui a permis à la crise provoquée par la contradiction récurrente du capitalisme d'éclater aussi tard
 
 Ces pauvres jeunes. Vraiment pas de chance, hein ?
 
Aux Etats-Unis, les revenus baissent. Les emplois sont rares. La croissance est deux fois inférieure à celle des années 50 ou 60... voire plus. L'immobilier est en berne. Les plus-values ont disparu des marchés boursiers — dans leur ensemble — depuis au moins 12 ans. Les ménages sont plus pauvres qu'il y a 20 ans... sauf, bien entendu, les ménages des seniors et des riches.
 
La fin du rêve américain ? : RDV sur notre 2 ieme chaîne : http://www.youtube.com/user/Report360 >http://www.youtube.com/user/Report360 pour plus de reportage

 
 Le capitalisme ne peut pas, à long terme, résoudre le problème économique de fournir une vie humaine pour les masses... Cette proposition est la base de l'approche de classe du Marxisme.  Sans elle il n'y a pas d'approche de classe, et il ne peut pas y en avoir. Si ce n'est pas vrai alors il n'y a aucune raison de ne pas être simplement un bon réformiste
 
2. Le capitalisme doit son expansion et sa domination au pouvoir qu'il a pris en l'espace d'un siècle sur la production et la consommation à la fois. Ainsi même les modèle du néolibéralisme ( avec des courants a la marge, peuvent ne pas appliqué complètement la logique néolibérale, tant qu'il reste dans le cadre de la défence des intérêts privés maintenant ainsi un "ordre social" ou achetant l'ordre social dominant, dominé) , sont rattraper par la chute du capitalisme ( cf chute tendanciel du taux de profit). Ce système ne peut être réguler, réformer car ces dérives ne sont  pas liées a un ou deux individus comme ils veulent nous le faire croire, mais au fonctionnement de l'ensemble du système. Ce sont ces bases qui sont entrain de se fissurer
 
Etudiants, l'avenir à crédit - ARTE - YouTube

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Mort à crédit est un roman de Louis-Ferdinand Céline paru en 1936 aux Éditions Denoël. Il a aussi été illustré par Jacques Tardi dans la collection Futuropolis de Gallimard en 1991. Wikipédia. 18/05/2017
Etudiants, l'avenir à crédit. Les Damnées Du Low Cost - L'indigné




Du côté du coût de la reproduction de la force de travail, les réformes portent sur la baisse des dépenses de santé et d'éducation et, plus généralement, la rentabilisation des services publics, la hausse des cotisations sociales et des taxes, des réductions et suppressions de minimas sociaux... Si la mise en place des réformes a été progressive depuis les années 80, elle s'accentue depuis la crise de 2008, rendant la survie de plus en plus difficile à la majorité de la population, et encore plus aux travailleurs précaires, « réservistes » de la force de travail, et aux travailleurs surnuméraires, ceux dont le capital n'a plus l'usage. Pour ces derniers, la seule chance à s'employer est le secteur de l'économie informelle, lequel appartient tout de même en réalité à l'économie globale
 
Cette situation de la chute tendanciel mis en avant par Karl Marx,  implique un contrôle social accru de l'Etat par un renforcement de la répression : fermeture des frontières, chasse aux sans-papiers, conditions tyranniques d'obtention ou de maintien des allocations de chômage et des minima sociaux, coupures de gaz et d'électricité et expulsions locatives en toutes saisons, enfermement des jeunes déviants... deviennent notre paysage quotidien et suscitent régulièrement des résistances et révoltes de prolétaires subissant l'accroissement de leurs difficultés financières et une répression de plus en plus omniprésente
 
Dessin issus de l'article : 50 articles pour comprendre les crises financières (26/50) : la
 
En conclusion : Mais il est facile d'imaginer que beaucoup d'autres produits et services -- les superflus comme les essentiels -- ne sortiront jamais de leur état de concept, simplement parce que les certificats de nécessité les empêcheront toujours d'atteindre le marché». .

Imaginer un  monde grâce avec la dictature du marché, politiquement orienter dans une logique fascisante. Le système néolibéral, en forte difficulté essaye de trouver tout les moyens possible (détourner l'attention..


 Lorsque l'accroissement de la rente devient le but déterminant de la politique des firmes – plus important que le profit qui, lui, se heurte à la limite interne indiquée plus haut – la concurrence entre les firmes porte avant tout sur leur capacité et rapidité d'innovation. C'est d'elle que dépend avant tout la grandeur de leur rente. Elles cherchent donc a se surpasser dans le lancement de nouveaux produits ou modèles ou styles, par l'originalité du design, par l'inventivité de leurs campagnes
 
En France, près de trois milliards de personnes franchissent les portes des centres commerciaux chaque année. Des dizaines sont en construction. Les promoteurs immobiliers rivalisent d'ingéniosité pour en concevoir de toujours plus grands. Mais le modèle français, importé des Etats-Unis dans les années 1960, se fissure. La consommation ne suit pas toujours. Des friches apparaissent un peu partout dans l'Hexagone et inquiètent les élus. Des citoyens lancent des recours pour empêcher leur ouverture.

 

L'empire américain... et toute sa structure capitalistique.
 
Celle-ci frappe actuellement les États sous la forme d'une crise budgétaire et de divers programmes d'austérité. Partout en Europe, on nous explique que nous vivons au-dessus de nos moyens, qu'il va falloir travailler plus et se serrer la ceinture. Face à cette situation beaucoup se retournent vers l'État comme ce qui permettrait d'imposer des limites aux « dérèglements du marché ».
 
« Avec plus d'État pour encadrer la finance, nous pourrons construire une économie plus sociale et plus prospère.» Mais le discours antilibéral se heurte à une évidence[1] : l'État n'est pas ce qui s'oppose à la sphère de l'économie, il est dans un rapport de totale interdépendance avec l'économie. La raison en est simple: il doit se servir de l'argent pour financer ses projets. Lorsque l'économie commence à ralentir, elle limite et étouffe son action. Avec la diminution de ses moyens financiers, l'Etat se réduit à la gestion toujours plus répressive de la pauvreté.
 
Concrètement aujourd'hui les États n'ont le choix qu'entre deux politiques : austérité draconienne ou création monétaire, c'est-à-dire recours à la planche à billets. La première mène à la récession violente, la seconde à l'explosion d'une inflation incontrôlable.

 
Déficits : les Etats-Unis redéfinissent l'infini
 
. Mais s'agissant du gouvernement fédéral des Etats-Unis, les gens semblent bien vouloir nous prêter une quantité infinie d'argent... cf  La Chine rachète Detroit... voici pourquoi - Citizen Khane
 
ARTE - Tokyo Freeters - 08 février 2011

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Freedom and Survival - The Freeter Union
 
▪ “Une société a crédit . Vraiment ?

Cela me rappelle le commentaire du vice-président Dick Cheney : “les déficits importent peu”. Il a raison si le déficit ne dépasse jamais le taux de croissance du pays (PIB nominal). .
 
C'est là qu'est le problème. Trop de dirigeants ne comprennent même pas encore que nous nous sommes approchés de la limite — il est vrai que nous ne sommes pas encore arrivés à l'infini ! Les répercussions politiques et économiques à s'auto-restreindre seraient tout simplement trop difficiles pour certains en regard à la tentation de repousser les limites un peu plus loin.
 
La Grèce a manifesté contre l'austérité qui lui a été imposée. Mais quelles ont été les moyens de pressions ? Si elle n'avait pas réduit son budget, le reste de l'Europe n'aurait pas financé la nouvelle dette dont elle avait besoin. . Les marchés obligataires ont donc simplement cessé de financer la dette grecque.

L'austérité, ce n'est pas amusant. . Il s'ensuit une grosse colère. Cela ressemble aux cinq stades du deuil : déni, colère, marchandage, dépression et acceptation. Sauf que lorsque vous parlez de gouvernements gravement surendettés, la dépression peut durer beaucoup plus longtemps que les autres stades.
 

 
bownling for columbine, by Mickael Moore - Fr - Français :  Un beau matin, 2 jeunes américains se réveillent et, vont changer la vie de quelques familles ayant leurs enfants dans cette école de la ville de Columbine.

 
Marilyn Manson - Bowling For Columbine

 

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▪ Revenons-en aux Etats-Unis
Le maire de New York, Michael Bloomberg, et ceux qui pensent comme lui projettent notre expérience actuelle dans un futur lointain. “Regardez les taux d'intérêt”, disent-ils ; “ils nous apprennent que les marchés s'accommodent bien des niveaux de la dette américaine et du déficit”. 
 
 Mais ceux d'entre nous qui connaissent l'histoire savent que cela n'est pas inhabituel. Généralement, les marchés obligataires restent optimistes... jusqu'au moment où tout explose et qu'ils ne le sont plus.
 
L'expérience de plus de 250 crises de la dette au cours des cent dernières années nous apprend qu'il n'existe pas de point particulier où les marchés perdent confiance dans la dette d'un gouvernement. Toutefois, lorsque cela arrive, c'est violent.
 
Crise financiere expliquée aux nuls : 
 
 
Et tous ces prêts étudiants (plus de 1 000 milliards de dollars). Et la dette nationale officielle (à un peu plus de 16 000 milliards de dollars). Et la dette officieuse, mais très réelle, que le professeur Lawrence Kotlikoff estime à 222 000 milliards de dollars, tandis que le professeur Niall Ferguson la met à 238 000 milliards de dollars.
 

Le fractionnement, par exemple, augmentera de 1 200 $ les revenus des ménages américains, annonce un article de Bloomberg :
 
"La hausse de la production de pétrole et de gaz naturelle engendrée par la fracturation hydraulique stimule l'économie américaine en réduisant les coûts de l'énergie pour les consommateurs et les fabricants, selon un rapport financé par le secteur".
 
"En 2012, le boom énergétique a soutenu 2,1 millions d'emplois, a ajouté près de 75 milliards de dollars de revenus fédéraux et nationaux, a contribué à hauteur de 283 milliards de dollars au PIB US et a augmenté les revenus des ménages de près de 1 200 $, selon le rapport publié aujourd'hui par HIS CERA".
 
. Peut-être que le fractionnement donnera à l'Empire de dettes américain un nouveau souffle... tout à fait comme Rome a connu un renouveau pendant 200 ans supplémentaires après la Crise du troisième siècle. Le fractionnement réduira le déficit commercial, dit-on, rendra le secteur manufacturier américain encore plus puissant et augmentera les revenus des ménages.
 
1932 le Système Américain Contre l'Empire Britannique : 


 
 
. La première partie de ce boom était authentique — avec une hausse des salaires du niveau de vie. La deuxième partie — dans les années 80 et 90 — était en grande partie frauduleuse, financée presque entièrement avec de l'argent emprunté. Les gens dépensaient plus... ils vivaient mieux... mais ils s'endettaient plus lourdement. Maintenant, les voilà confrontés à des années de réduction de dette et de niveau de vie en baisse.
 
Pour l'instant, le 21ème siècle n'est pas exactement un âge d'or non plus. Plutôt un âge où les apparences comptent plus que la réalité. D'abord, les gens semblent améliorer leur niveau de vie en dépensant de l'argent qu'ils n'ont pas en choses dont ils n'ont pas besoin... achetant des maisons plus grandes et des voitures plus élégantes... Puis, quand la bulle éclate, les autorités semblent provoquer une "reprise" en leur donnant plus de crédit.
 
Les choses qui comptent vraiment, pendant ce temps — l'épargne, les investissements, la paix et la prospérité — n'ont pas eu lieu. Les choses qui se sont produites, par contre, ont été de gigantesques désastres — des guerres inutiles et des politiques économiques .
 
▪ Et qu'en est-il du secteur de la santé ?
les coûts ont grimpé. Les médecins ont commencé à subir des procès. Les personnes âgées voulaient plus de traitements et plus de pilules. Les gens sont devenus plus conscients des nombreuses choses qui pouvaient mal tourner. Il a fallu traiter des maux qui auraient été stoïquement acceptés comme “allant avec la vieillesse”. On a mis en place de nouveaux tests et appareils.
 
Système de santé américain : du rêve au cauchemar?  : 

 

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Le coût de l'assurance santé pour une famille américaine est désormais de 15 000 $ par an. Dans l'ensemble, les dépenses de santé par personne dépassent les 7 000 $ par an.
 

 Eh bien, c'est là que les dés sont pipés. Au lieu de permettre aux gens d'avoir une protection santé, un accés au travail, une répartition équitable des richesses et de la force de travail, "(de sorte que la charge des soins de santé reposerait sur ceux qui en ont besoin ou qui en veulent), les autorités ont mis en place un système en place l'argent roi, " le crédit facile qui, fondamentalement,  prend l'argent des plus jeunes et le redistribue (sous la forme d'une consommation quasi illimitée de “soins de santé”) aux plus âgés, précarise l'ensemble des plus pauvres et de la classe moyenne.
 
Seul un dollar sur 10 dépensé en soins de santé provient directement de la poche de la personne qui dépense. Les neuf dollars restants proviennent des autres... généralement plus jeunes.
Qui dépense ? Les seniors. Qui paie les coûts ?
 
 ▪ Prenons l'éducation, par exemple
D'où viennent tous ces prêts étudiants (garantis par le gouvernement, aux Etats-Unis) ? N'était-ce pas une bonne chose que les autorités veuillent prendre l'argent des parents pour le prêter aux enfants ?
 
Pour commencer, les autorités ont réalisé que les étudiants ne s'affichent pas sur les listes du chômage — du moins pas tant qu'ils n'ont pas fini leurs études, par peur de la précarisation, du chomage. Les forçants a ralentir aussi longtemps que possible leurs marchés sur le travail et la vie active

 
Les États-Unis ont mal à leur système de santé : 

 
  Laurent Cibien, Pascal Carcanade et Marie Semelin -- ARTE GEIE / Vol de Nuit -- France 2012

À l'automne 2011, la Réserve Fédérale américaine provoque un électrochoc dans le pays : elle révèle que l'encours de toutes les dettes étudiantes aux Etats-Unis a dépassé les 1000 milliards de dollars.

C'est plus que les dettes des cartes de crédits, et surtout, ce chiffre a doublé en moins de 10 ans. Depuis, la question du coût croissant de l'éducation supérieure aux Etats-Unis s'est imposée dans la campagne présidentielle.

L'équipe d'ARTE Reportage a enquêté à Phoenix, Arizona, surnommée « la Silicon Valley de l'éducation supérieure ».

C'est ici que se trouvent à la fois la plus grande université publique du Pays, « l'Arizona State University » qui compte 72 000 étudiants, et le siège de la plus importante des Universités privées à but lucratif, « l'University of Phoenix ». Celle qui est accusée de pousser ses étudiants à s'endetter. Et c'est aussi en Arizona que le taux de défaut de paiement sur les prêts étudiants est le plus élevé du pays.

Rencontre avec des étudiants inquiets à l'idée de ne pas trouver un travail qui leur permettra de rembourser leurs emprunts et avec d'anciens étudiants étranglés par les dettes et poursuivis par des organismes de recouvrement, ARTE Reportage dévoile les racines de ce que certains imaginent être la prochaine bulle du crédit, plus dévastatrice encore que la crise des subprimes
 

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▪ Si on parlait des prêts étudiants...

L'une de ces politiques fait à nouveau les gros titres : les prêts étudiants. Encore un programme gouvernemental corrompu donnant naissance à un fruit pourri. Voici un article de Reuters :
"Ce que nous ne savons pas sur le problème à 1 200 milliards de dollars des prêts étudiants"
 
"Les bases :
1 200 milliards de dollars — la somme estimée des dettes étudiantes en cours.
260 milliards de dollars — le montant de cette somme en 2004.
37 millions — le nombre d'Américains ayant une dette étudiante en cours, selon les estimations de la Fed de New York.
28 000 $ — la charge de dette typique du diplômé universitaire en 2012 le jour où il termine ses études, selon Hamilton Place Strategies.
9 000 $ — cette même charge de dette en 1993.
810 milliards et 670 milliards de dollars — le total des prêts automobiles et cartes de crédit en cours détenus par des Américains, respectivement, ce qui donne une bonne longueur d'avance à la dette étudiante".
"Les taux de défaut de paiement :

13,4% — le taux de défaut de paiement aux Etats-Unis concernant les emprunteurs dont les prêts sont entrés en remboursement depuis l'automne 2009-automne 2010. (C'est la première année pour laquelle le gouvernement a publié les taux de défaut à trois ans).

22,7% — les défauts durant les trois premières années pour les diplômés provenant d'universités à but lucratif. Ces dernières avaient le taux de défaut à trois ans moyen le plus haut, à 22,7%, les institutions publiques suivant avec 11% et les institutions privées à but non lucratif à 7,5%, selon le département de l'Education.

Sept millions — le nombre d'emprunteurs ayant des prêts étudiants en défaut, sur un total estimé à 37 millions. Cela inclut les prêts publics et privés, selon le CFPB".
 
Les prêts étudiants ne sont qu'une petite partie d'un tableau plus vaste — mais partout où l'on regarde, la scène est la même. . Dans une démocratie, au cours du temps, de plus en plus de gens trouvent des moyens de truquer le système et rejoindre les initiés. En fin de compte, tout le monde semble avoir un angle d'attaque.
 
USA : Dette des étudiants, la prochaine bulle ? - YouTube :  
 

 
 
Et en peu de temps, la civilisation elle-même est en route vers le déclin et la ruine. . La vieille définition est encore la meilleure : la démocratie — un système politique dans lequel deux loups et un agneau votent sur ce qu'il y aura à dîner.
 
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#Posté le mercredi 11 septembre 2013 11:31

Modifié le jeudi 30 novembre 2017 16:18

Le phénomène des "emplois bidon"

 
 
 
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Ces derniers jours ont émergé nombre d'analyses sur la reprise sans emploi des Etats-Unis. Outre que l'économie américaine ne crée pas assez d'emploi, elle décourage aussi nombre de travailleurs à en chercher un. Car si baisse du taux de chômage il y a, c'est essentiellement parce que de plus en plus de chômeurs quittent le circuit des statistiques officielles des demandeurs d'emploi. Les raisons sont multiples mais parmi elles on peut citer ces emplois à temps partiels ou mal payés qui ne suscitent pas l'enthousiasme des foules. Le mouvement de grève des salariés des fast-foods qui n'en finit pas de prendre de l'ampleur est la parfaite illustration de ce phénomène. Comme le rappelle un article du Monde, si 11 millions d'Américains sont "officiellement" au chômage, le nombre de personnes en âge de travailler mais sans emploi atteint lui les 20 millions.

 
Une économie sans emploi, c'est une consommation en berne, et donc une croissance menacée. En Europe aussi, les pays du Sud de l'Europe, lancés dans des politiques de réformes et de rigueur, voient leur taux de chômage atteindre des sommets
 
Dans une société où les poètes se métamorphosent en avocats d'affaires pour assurer les besoins matériels de leur famille et où l'inutilité de la plupart des emplois est criante au point d'être admise par ceux qui les occupent. L'anthropolo...gue David Graeber revient sur les contradictions de la vision actuelle du travail.

Dans les années 30, John Maynard Keynes avait prédit que, à la fin du siècle, les technologies seraient suffisamment avancées pour que des pays comme le Royaume-Uni ou les Etats-Unis envisagent des temps de travail de de 15 heures par semaine. Il y a toutes les raisons de penser qu'il avait raison. Et pourtant cela ne s'est pas produit. Au lieu de cela, la technologie a été manipulée pour trouver des moyens de nous faire travailler plus. Pour y arriver, on a dû créer des emplois qui sont par définition, inutiles. Des foules de gens, en Europe et en Amérique du Nord particulièrement, passent leur vie professionnelle à effectuer des tâches qu'ils savent sans réelle utilité. Les dégâts moraux et spirituels qui accompagnent cette situation sont profonds. C'est une cicatrice qui balafre notre âme collective. Et pourtant personne n'en parle.

Où est passée l'utopie de Keynes ?

Pourquoi donc, l'utopie promise par Keynes – et qui était encore attendue dans les années 1960 – ne s'est-elle jamais matérialisée ?
La réponse standard aujourd'hui est qu'il n'a pas su prédire la croissance massive du consumérisme. Entre moins d'heures de travail et plus de jouets et de plaisirs, nous avons collectivement choisi ce dernier scénario. Cela nous présente une jolie fable morale, mais rien qu'un moment de réflexion suffit à nous montrer que cela n'est pas réaliste. Oui, nous avons été les témoins de la création d'une grande variété d'emplois et d'industries depuis les années 20, mais peu ont un rapport avec la production et distribution de sushi, iPhones ou baskets à la mode.

Quels sont donc ces nouveaux emplois précisément ? Un rapport récent comparant l'emploi aux Etats-Unis entre 1910 et 2000 nous en donne un bon aperçu (et je note au passage qu'il en est de même pour le Royaume-Uni). Au cours du siècle dernier, le nombre d'employés de maison, et de travailleurs dans les secteurs industriel et agricole a fortement diminué. Dans le même temps, les emplois en tant que “professionnels, clercs, managers, vendeurs et employés du tertiaire” ont triplé, passant “de un quart à trois quarts de l'ensemble des employés”. Autrement dit, suivant exactement les prédictions de Keynes, les métiers productifs ont été largement automatisés (même si vous comptez les employés de l'industrie en Inde et en Chine, ce type de travailleurs ne représente pas un pourcentage aussi important qu'avant).
 
 


Mais plutôt que de permettre une réduction massive du temps de travail pour libérer la population mondiale pour lui permettre de poursuivre ses projets, ses plaisirs, ses visions et ses idées, nous avons pu observer le gonflement, non seulement des industries de “service”, mais aussi du secteur administratif, jusqu'à la création de nouvelles industries comme les services financiers, le télémarketing, ou la poussée sans précédent de secteurs comme le conseil juridique aux entreprises, l'administration des établissements universitaires ou de santé, les ressources humaines ou encore les relations publiques. Et ces chiffres ne prennent pas en compte tous ceux qui assurent un soutien administratif, technique ou sécuritaire à toutes ces industries, voire toutes les autres industries annexes rattachées à celles-ci (les laveurs de chiens, livreurs de pizza ouverts toute la nuit) qui n'existent que parce que tout le monde passe tellement de temps au travail.



C'est ce que je vous propose d'appeler des “emplois bidon”.
Du gâchis dans le capitalisme

C'est comme si quelqu'un inventait des emplois inutiles, juste pour nous tenir tous occupés. Et c'est là que réside tout le mystère : dans un système capitaliste, voilà précisément un phénomène qui n'est pas censé arriver. Bien sûr, dans les anciens états socialistes inefficaces, comme l'URSS, où l'emploi était considéré comme un droit et un devoir sacré, le système fabriquait autant d'emploi qu'il était nécessaire (une des raisons pour lesquelles, dans les supermarchés, il fallait trois personnes pour vous servir un morceau de viande). Mais, évidemment, c'est le genre de problème que le marché compétitif est censé régler. Selon les théories économiques, en tout cas, la dernière chose qu'une entreprise qui recherche le profit va faire est de balancer de l'argent à des employés qu'ils ne devraient pas payer. Pourtant, d'une façon ou d'une autre, c'est ce qui se produit .



Alors que les entreprises s'engagent dans d'impitoyables campagnes de licenciement, celles-ci touchent principalement la classe des gens qui font, bougent, réparent ou maintiennent les choses, alors qu'à travers une alchimie bizarre que personne ne peut expliquer, le nombre de salariés “gratte-papier” semble gonfler, et de plus en plus d'employés se retrouvent, de façon assez similaire aux travailleurs de l'ex URSS d'ailleurs, à être présents au travail 40 à 50 heures par semaine, mais travaillant de façon réellement efficace 15 heures, comme Keynes l'avait prédit, passant le reste de leur temps à organiser ou aller à des séminaires de motivation, mettre à jour leur profil Facebook ou télécharger des séries télévisées.
La fable morale à l'oeuvre

La réponse n'est clairement pas économique: elle est morale et politique. La classe dirigeante a découvert qu'une population heureuse et productive avec du temps libre est un danger mortel (pensez à ce qui s'est passé lorsque l'on s'en est approchés dans les années 60). Et, d'un autre côté, le sentiment que le travail serait une valeur morale en elle-même, et que quiconque ne se soumettrait pas à une forme intense de travail pendant son temps de veille ne mériterait rien, est particulièrement pratique pour eux.
Une fois, en contemplant la croissance apparemment infinie des responsabilités administratives dans les départements universitaires, j'en suis arrivé à une vision possible de l'enfer. L'enfer est un ensemble de gens qui passent la majorité de leur temps sur une tâche qu'ils n'aiment pas et pour laquelle ils ne sont pas spécialement doués. Disons qu'ils ont été engagés car ils sont de très bons menuisiers, et qu'ils découvrent qu'ils doivent passer une grande partie de leur temps à faire frire du poisson. La tâche n'a même pas lieu d'être mais au moins il y a une quantité limitée de poissons à faire frire. Et pourtant, ils deviennent tellement obsédés par leur ressentiment à l'égard de certains de leurs collègues qui pourraient passer plus de temps à faire de la menuiserie, et négliger leur part des responsabilités de la cuisson de poisson, qu'on voit rapidement des tas de poissons inutiles et mal cuits envahir l'atelier, et que la cuisson des poissons est devenue l'activité principale.


Je pense que c'est finalement une description assez précise de la dynamique morale de notre économie.
La valeur sociale du travail en question

Maintenant, je réalise qu'un tel argument va immédiatement provoquer des objections : “Qui êtes-vous, pour définir quels emplois sont réellement nécessaires ? Et c'est quoi votre définition d'utile ? Vous êtes un professeur d'anthropologie: qui a 'besoin' de ça ?” (et il est vrai que beaucoup de lecteurs de tabloids pourraient envisager mon travail comme l'exemple même de l'inutilité) Et à un certain niveau, c'est évidemment juste. Il n'y a pas de mesure objective de la valeur sociale du travail.

Je ne voudrais pas dire à quelqu'un qui est convaincu qu'il effectue une réelle contribution à l'humanité et au monde, qu'en fait il n'en est rien. Mais qu'en est-il des gens qui sont convaincus que leur travail n'a pas de sens ? Il y a peu j'ai repris contact avec un ami d'enfance que je n'avais pas vu depuis l'âge de 12 ans. J'ai été étonné d'apprendre qu'entre temps, il était d'abord devenu poète, puis chanteur dans un groupe de rock indépendant. J'avais entendu certaines de ses chansons à la radio, sans savoir que c'était quelqu'un que je connaissais. Il était clairement brillant, innovant, et son travail avait sans aucun doute illuminé et amélioré la vie de gens à travers le monde. Pourtant, après quelques albums sans succès, il perdit son contrat; criblé de dettes et devant s'occuper d'un jeune enfant, il finit comme il le dit lui même “par prendre la voie par défaut de beaucoup de gens dépourvus de direction: la fac de droit”. Il est aujourd'hui avocat d'affaires pour un grand cabinet newyorkais. Il était le premier à admettre que son travail n'avait aucun sens, ne contribuait en rien au monde, et, de sa propre estimation, ne devrait pas vraiment exister.

On pourrait être en droit de se poser beaucoup de questions, à commencer par ce que cela révèle sur notre société – une société qui génère une demande extrêmement limitée en musiciens-poètes talentueux, mais une demande apparemment infinie en avocats spécialistes des affaires ? (Réponse: si 1% de la population contrôle la plupart des richesses disponibles, ce que nous appelons le “marché” reflète ce qu'ils pensent être utile ou important, et personne d'autre). Mais plus encore, cela montre que la plupart des gens dans ces emplois en sont conscients. En fait, je ne crois pas avoir rencontré un seul avocat d'affaires qui ne pense pas que son emploi soit bidon. Il en est de même pour toutes les nouvelles activités citées plus haut. Il existe une classe entière de professionnels qui, si vous deviez les rencontrer dans une soirée et que vous reconnaissiez faire quelque chose qui est considéré comme intéressant (anthropologue, par exemple), feraient tout pour éviter de parler de leur travail. Après quelques verres, ils risquent même de se lancer dans des tirades sur combien leur travail est stupide et sans intérêt.
Le privilège d'enseigner se paie

Il y a là une profonde violence psychologique. Comment peut-on même aborder la question de la dignité au travail, quand on estime que son travail ne devrait même pas exister ? Comment cette situation ne peut-elle pas créer un sentiment profond de rage et de ressentiment ? Pourtant et c'est tout le génie de cette société, dont les dirigeants ont trouvé un moyen, comme dans le cas des cuiseurs de poisson, de s'assurer que la rage est directement dirigée précisément vers ceux qui font un travail qui a du sens. Par exemple, dans notre société, il semble y avoir une règle, qui dicte que plus il est évident que le travail que l'on fait a un bénéfice pour autrui, moins on est susceptible d'être payé pour ce travail. Encore une fois, une mesure objective est difficile à trouver, mais un moyen simple de se faire une idée est de se demander: qu'arriverait-il si cette classe entière de travailleurs disparaissait ? Dites ce que vous voulez à propos des infirmières, éboueurs ou mécaniciens, mais s'ils venaient à disparaître dans un nuage de fumée, les conséquences seraient immédiates et catastrophiques.

Un monde sans profs ou dockers serait bien vite en difficulté, et même un monde sans auteur de science fiction ou musicien de ska serait clairement un monde moins intéressant. On peine à voir comment le monde souffrirait de la disparition des directeurs généraux d'entreprises, lobbyistes, chercheurs en relation presse, télémarketeurs, huissiers de justice ou consultant légaux (Beaucoup soupçonnent que la vie s'améliorerait grandement). Pourtant à part une poignée d'exceptions (les médecins), la règle semble valide.
danger-capitalisme

De façon encore plus perverse, il semble exister un consensus sur le fait que c'est la façon dont les choses devraient se passer. C'est un des points forts secrets du populisme de droite. Vous pouvez le voir quand les tabloids s'en prennent aux cheminots, qui paralysent le métro londonien durant des négociations: le fait que ces travailleurs puissent paralyser le métro, montre que leur travail est nécessaire, mais cela semble être précisément ce qui embête les gens. C'est encore plus clair aux Etats-Unis, où les Républicains ont réussi à mobiliser les gens contre les professeurs d'école ou les travailleurs de l'industrie automobile (et non contre les administrateurs des écoles ou les responsables de l'industrie automobile qui étaient la source du problème) pour contester leurs salaires soi-disant surévalués et leurs avantages. C'est un peu comme s'ils disaient “mais vous avez le privilège d'enseigner ! ou de fabriquer des voitures ! c'est vous qui avez les vrais emplois ! Et en plus de ça vous avez le toupet de demander une retraite correcte et une assurance maladie ?”

Si quelqu'un avait conçu un rythme de travail destiné à maintenir la puissance du capital financier aux manettes, il aurait difficilement pu mieux faire. Les emplois réels, productifs, sont constamment écrasés et exploités. Le reste est divisé en deux groupes, entre la strate des sans emplois, universellement vilipendée et une strate plus large de gens qui sont payés à ne rien faire, dans une position qui leur permet de s'identifier aux perspectives et sensibilités de la classe dirigeante (managers, administrateurs, etc.) et particulièrement ses avatars financiers, mais en même temps nourrit un sourd ressentiment envers quiconque a un travail dont la valeur sociale est claire et indéniable.

Clairement, le système n'a pas été consciemment planifié, mais a émergé au fil d'un siècle de tâtonnements. Mais c'est la seule explication au fait que, malgré nos capacités technologiques, nos journées de travail sont plus longues que trois à quatre heures.


Article de David Graeber initialement publié en anglais sur Strike Magazine., , traduction originale de La Grotte du Barbu, remaniée par Marie-Laure Le Guen
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Le phénomène des "emplois bidon






Tags : emplois, chomage, licenciment, Etats Unis, les Etats Unis, capitalisme, néolibéralisme
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#Posté le samedi 07 septembre 2013 05:00

Florange, les lendemains qui déchantent


 
 
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Europe, t'a jeunesse est au chomage. Plus de 22% des moins de 25 ans sont sans emplois, cela représente six millions de personnes et pour tenter d'andiguer ce fléaux, les 28 pays de l'Union Européenne se sont réunis a Berlin pour mettre en commun leurs expériences et tirer des mesures qui fonctionnent et en la matière

 " Il n'y a pas d'alternative " 21/07/2011 
" Les réformistes acceptent l'économie de marché non seulement parce que l'on n'a pas le choix, mais aussi parce qu'elle est garante de libertés." 
Rocard
 
 




 
J-C Cambadélis, ex-strauss-khanien,  éliminé lors de la précedente nomination à la tête du PS, rappelle sur son blog, en parlant de lui à la troisième personne, que deux affaires, coup sur coup, ont entravé son ascension remarquable : "Il est accusé d'emploi fictif le même jour qu'Harlem Désir. Les deux responsables seront condamnés à des peines légères."

 
Keny Arkana : « Un autre... est possible
 
Le film commence par cette phrase prémonitoire :
 
«  Il ne faut pas confondre :
L'espoir dans lequel gagne le moins mauvais
Et l'espoir dans lequel gagne
Un projet de transformation
De notre réalité »

 
 
Pourquoi parler de crise ?
Posted on 22 avril 2012 by risc
Ce que nous voulons attaquer c'est le discours dominant qui explique que les causes de la crise actuelle sont à chercher dans le mauvais capitalisme financier. Nous pensons que la crise financière n'est qu'un symptôme d'une maladie plus profonde et qu'il s'agit en fait d'une crise du capitalisme lui-même. Ses conséquences seront certainement terribles mais ce sera peut-être aussi l'occasion de remettre en cause le capitalisme dans ses fondements mêmes.
 
De l'extrême droite à l'extrême gauche, on entend partout aujourd'hui un même discours: l'économie réelle serait saine, seule une finance ayant échappé à tout contrôle mettrait en danger l'économie mondiale.
 
Or, il est impossible de séparer le bon capitalisme productif du mauvais capitalisme financier. Il n'existe pas d'un côté une économie qui produit des richesses et de l'autre une économie virtuelle, une finance parasitaire; il s'agit des deux faces d'une même réalité. Depuis le début de l'économie capitaliste, celle-ci ne peut fonctionner sans la finance, c'est-à-dire le crédit, les Bourses, la spéculation.
 
Les dirigeants de tous bords se foutent de nous quand ils réclament un encadrement rigoureux de la spéculation, car c'est tout le système qui, dans sa phase actuelle, a besoin de la spéculation et du crédit.
 
Mémoire ouvrière: extrait du film-documentaire « Au pays d'Usinor »   En 1981, le PS arrive au pouvoir. Le mot d'ordre est à la modernisation de l'industrie et les bureaucraties syndicales réformistes accompagnent cette volonté moderniste de l'État. Dans la sidérurgie comme dans d'autres secteurs industriels, cette restructuration produit les mêmes effets : licenciements, intensification du travail, nouvelles techniques de contrôle et de gestion de la main d'½uvre, maladies, accidents du travail, suicides, etc.

 
 

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L'histoire secrète du patronat ; de 1945 à nos jours_01.12.2009   Editeur : Editions La Découverte (30 octobre 2009)

Présentation de l'éditeur

De la Seconde Guerre mondiale à la crise financière de 2008-2009, chacun croit connaître plus ou moins l'histoire de l'économie française. Mais derrière l'histoire officielle des manuels scolaires s'en cache une autre, secrète : elle met en scène les patrons qui ont réellement façonné le capitalisme français.
 
C'est cette saga que racontent dans ce livre cinq journalistes d'investigation. Elle plonge le lecteur dans les arcanes d'un véritable " système " né dans l'après-guerre et qui, malgré ses mutations, marque encore aujourd'hui la machine patronale. Du recyclage des anciens cadres de Vichy dans la reconstruction jusqu'aux caisses noires des syndicats patronaux, en passant par le financement secret des partis politiques ou les graves dérives du paritarisme, on découvre le rôle central de personnages aussi puissants que discrets. Comme Georges Albertini, éminence grise du patronat liée à l'extrême droite dans les années 1950, ou les " conseillers du prince " qui ont influencé les choix économiques des présidents successifs de la Ve République. On découvre aussi les efficaces lobbyistes d'un patronat capable de se tailler des réglementations sur mesure au mépris de la santé des citoyens. Et qui a su s'appuyer sur des intellectuels et de grands médias pour convertir les élites politiques aux "mérites" de la finance dérégulée.

Cette somme brosse le vrai portrait de nombreux patrons français, révèle les bonnes affaires des uns dans la " Françafric ", les juteuses opérations des autres dans l'immobilier ou l'industrie. On découvre comment se sont vraiment faites la plupart des grandes fortunes françaises, celles d'hier et d'aujourd'hui : subventions extorquées à l'Etat, entreprises publiques bradées, rachats de sociétés dans des conditions obscures, montages financiers aux marges de la légalité, fraude fiscale, espionnage, coups fourrés, etc. La légende de patrons conquérants, prenant tous les risques pour faire leur fortune à la force du poignet, sort sérieusement écornée de ce magistral livre-enquête.

Biographie de l'auteur

Frédéric Charpier est journaliste indépendant. Benoît Collombat est journaliste à France Inter. Martine Orange est journaliste à Mediapart. David Servenay est journaliste à Rue89. Erwan Seznec est journaliste économique.

 
 


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Au lendemain de la Seconde guerre mondiale, dans les pays d'Europe occidentale, d'Amérique du Nord et au Japon, l'expansion rapide de l'économie permettait de contenir et repousser les effets négatifs de cette contradiction. On augmentait les salaires, mais on augmentait plus encore la production. On rendait marchands de nombreux secteurs qui ne l'étaient pas auparavant, comme aujourd'hui on est en train de le faire avec l'éducation, la santé ou la sécurité. On fournissait à coûts plus bas (par l'effet de l'industrialisation et de la massification) une foule de produits plus nombreux, et qui faisaient vivre les prolétaires tout en maintenant les bénéfices. Pour développer la production de cette manière, il fallait que la consommation envahisse la société entière, avec tout ce que cela signifie: publicité, manipulation du désir, production d'une foule de saloperies destinées à satisfaire des besoins socialement créés.Par ailleurs, ce qui s'appelait alors le tiers-monde était maintenu sous une domination coloniale ou post-coloniale qui permettait d'en exploiter les matières premières.
 
Tout cela a changé depuis la crise des années 1970 et la restructuration du capitalisme qu'elle a provoquée. Les délocalisations d'industries et de services ont alors permis de baisser le coût du travail au niveau mondial. La consommation a été soutenue par le développement du crédit, qu'il s'agisse de dépense publique (et de dette publique) ou privée. Mais ce système est lui-même à bout de souffle, comme le montre la crise qui a commencé en 2007. Le krach de 2008 n'a pu être rattrapé qu'au moyen d'une expansion massive de l'endettement étatique. Le montant de cette dette, désormais impossible à rembourser, est l'expression concrète de cette impasse. La crise de la dette publique en Europe et les perspectives de défaut de la Grèce, désormais bien réelles, en sont la preuve. Ce n'est pas la finance qui est la cause de la crise, la finance est au contraire ce qui a permis à la crise provoquée par la contradiction récurrente du capitalisme d'éclater aussi tard.
 
La Finance imaginaire - www.la-bas.org - Là-bas si j'y suis " « Européennes : les Grandes (dés)illusions |Page d'accueil | Notre-Dame-des-Landes : 22 février à Nantes »
 
 Le nouveau capitallisme est un texte vu en Licence III d'économie au cnam afin d'analyser les changements de formes du capitalisme et sa transformation en capitalisme actionariale. Cela permettra j'espère de faire une annalyse de la situation et de réfléchir a une lutte efficace. D'aucuns espéreront trouver ici des solutions ou des réponses toutes faites, genre petit manuel de « Comment faire la révolution ? ». Tel n'est pas le propos de ce film. Il s'agit ici de faire la critique exacte de la société qu'il nous faut combattre. Ce film est avant tout un outil militant qui a pour vocation de faire s'interroger le plus grand nombre et de répandre la critique partout où elle n'a pas accès. Les solutions, les éléments de programme, c'est ensemble qu'il faut les construire. Et c'est avant tout dans la pratique qu'elles éclatent au grand jour. Nous n'avons pas besoin d'un gourou qui vienne nous expliquer comment nous devons agir. La liberté d'action doit être notre caractéristique principale. Ceux qui veulent rester des esclaves attendent l'homme providentiel ou l'½uvre qu'il suffirait de suivre à la lettre pour être plus libre. On en a trop vu de ces ½uvres ou de ces hommes dans toute l'histoire du XXº siècle qui se sont proposés de constituer l'avant-garde révolutionnaire et de conduire le prolétariat vers la libération de sa condition. Les résultats cauchemardesques parlent d'eux-mêmes. "Le grand bond en arrière", Le grand bond en arrière : documentaire, Le grand bond en arrière" (Editions Fayard). ,

Que reste-t-il du modèle social français après trente ans de néolibéralisme? Cette question oriente le voyage dans leur pays natal de quatre Français installés depuis plusieurs années au Venezuela. Pour y répondre, le documentaire mêle des données statistiques, journalistiques et des interviews de sociologues, intellectuels, militants, réfugiés politiques, artistes, citoyens, travailleurs sociaux des banlieues, sans-papiers et Roms, enfin tous ceux qui peuvent révéler si la devise "Liberté, Egalité, Fraternité" est toujours en vigueur dans leur réalité concrète.
 
 
 Triche industrielle
 

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Société par Tristan ThilTriche industrielle - Vidéo Dailymotion :
 
NB :
Plan pour la Grèce : un gros sparadrap qui ne changera rien | Eco89. Devrait on dire maintenant pour tout les pays occidentaux. Austérité à tous les étages
 
Par ailleurs, seule l'amélioration du paysage économique permettra aux Etats européens de faire décroître leur dette publique. Or, les gouvernements européens, par leurs décisions, prennent aujourd'hui le risque de casser brutalement la croissance. Ils s'engagent en effet (c'est le point 11 de la déclaration finale du sommet) à ramener tous leurs déficits à 3% dès 2013. Autrement dit, tous les pays, tant ceux qui sont en situation de crise financière que ceux qui ont la confiance des marchés, vont s'engager simultanément dans des programmes d'austérité. Désastre garanti.
 
Si l'on résume, l'Europe s'apprête à vivre avec :
 
des taux d'intérêts à court terme en hausse (la BCE vient de relever son taux directeur) ;
des programmes de rigueur budgétaire, partout ;
des efforts de compétitivité redoublés, qui pèseront sur les salaires.
 
Sur ce dernier point, le paragraphe 11 évoque explicitement la nécessité de généraliser de tels efforts. Ce qui conduit le d'Alfred_Nobel" ">Nobel d'économie Paul Krugman à s'étrangler sur son blog :
 
« Pendant que les Espagnols réduiront leurs coûts du travail par rapport aux Allemands, les Allemands réduiront leurs coûts du travail par rapport aux Espagnols. Le progrès est en marche ! »
 
Un petit sparadrap d'un côté, une forte dose d'austérité budgétaire et salariale de l'autre : ce n'est pas ainsi que l'Europe sera remise à flot
 

 
Florange, les lendemains qui déchantent
Après Alliange et Gandrange, une page se tourne définitivement pour les sidérurgistes lorrain de Florange. Le sort de ces 629 salariés a été sellé avec un accord entre la direction d'arcelor Mittal et les syndicats. Cet accord entériné le 17 juin dernier a pris effet aujourd'hui. Qu'est ce qu'il en ai concrètement pour ces ouvriers qui ont évité le licenciment. Départ à la retraite pour les uns, reclassement pour les autres. Entre soulagement et inquiétude Témoignage des ouvriers d'Arcelor Mittal
 
Retour sur nos enquêtes : Florange, Mittal et le gouvernement   Jean Mongin, délégué syndical CGT des usines à chaud d'ArcelorMittal, et Laurent Comaille, maître de conférences en histoire contemporaine à l'université de Metz, spécialiste de l'histoire ouvrière lorraine, sont revenus sur le cas Florange.

 
 

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Florange, une page s'est tournée : L'arret des haut fournaux de Florange sonne la fin d'une carrière pour de nombreux salariés A 58 ans, a arreté le combat et passe devant le site de Florange fermé. Arcelor Mittal propose aux salariés ayant au moins 40 ans d'ancienneté de partir à la retraite avec 12 mois de salaire.
 
Jean-Luc Graetz, salarié d'arcelormittal à Florange
" Les salariés d'Arcelor Mittal qui vont partir à la retraite, on peu dire que c'est pratiquement une condition. Mais c'est surtout pour ceux qui reste : ils vont perdre de l'argent, le régime de travail va changer "
 
Sur les 629 salariés concernés, un bon tiers vont prendre leur départ à la retraite, les autres vont etre placés ( cassés)
 
Jean-Luc Graetz " Cela va etre dur pour les personnes qui n'étaient pas loin de la retraite et doivent refaire pour 5, 6, voir 7 ans au moins de continuer leur carrière. Cela va etre compliqué aussi, ce n'est pas facile"
 
Pour garder Florange, tous se sont mobilisés. François Hollande s'est rendu sur place lors des présidentielles, le ministre du redressement productif Arnaud Montebourg a meme proposé de nationaliser l'usine. En vain, deux ans de lutte et de manifestations n'ont pas suffit à faire reculer l'inflexible homme d'affaire indien Achimil Mittal. 29 postes sont perdus, les licenciments ont été sauvé de justesse Les salariés toujours présent sont démobilisés. ArcelorMittal Complément d'Enquête - YouTube  

 
 
 

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Sébastien Schauffleberger, salarié d'Arcelor Mittal à Florange :
" Je vais à l'usine et j'attends que la sentence passe" .
 
Pour le moment, Sébastien ne sait pas encore ou il sera affecté.
 
" Avec l'usine d'a coté qui a fermé en 2009, l'usine des haut fournaux j'ai du me reformer. En 2013, je dois me RE-RE former encore une fois. Pour un salarié, c'est un scandale. "
 
La CGT craint que des salariés comme Sébastien doivent changer de rythme de travail et perdre pas loin de 370 euros de salaire. Le choix des postes se fait sur la base du volontariat. Mais il devient de plus en plus restreint.
 
Jean-Luc Delcioanni, délégué CGT-Florange :
Maintenant les sites commencent a se réduire. Il y en a de moins en moins. Donc ils ne savent plus ou ils doivent aller. Cela a commencé en 82 avec Florange, sans compter les hauts fournaux et de tous ce qui s'en suit. Nous étions 14000, nous ne sommes plus qu'environ 2000. dans les années 50, il y avait 150 hauts fournaux en Loraine.
 
 Après Gandrange, une autre se termine a Florange, mais pour les syndicalistes, la lutte continue. Ils craignent que de nouvelles usines soient la cible de fermeture. Florange, l'acier trompé - Tristan Thil - YouTube  

 
 

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Le "crédit impôt recherche" dévoyé (Cash-Investigation) - YouTube :  ou comment financer le trading Haute Fréquence avec l'argent public. Extrait de "Cash-Investigation" du 08-06-2012 d'Elise Lucet
 
Faites le deuil du monde d'hier, Les maîtres ne sont pas à choisir, mais à destituer !, Les maîtres ne sont pas à choisir, mais à destituer ! 
 
 DE LA SERVITUDE MODERNE - YouTube, Crise aux pays des merveilles, Lien entre capitalisme et l'endettement - Antalya, La Finance imaginaire - Hensozu
 
BA Les Infiltres Vendredi Prochain 22H50 Sur France 2 [ Inédit ] Pôle Emploi entretien #1 - YouTube :  
Reportage "Ils luttent contre le chômage" - YouTube :57 min Enquête : "Pôle emploi : Peugeot-Sochaux, Cadences en Chaîne - YouTube : 53 min , Pôle emploi au coeur de la crise :
 

• Les raisons de la crise en Europe
• Un retour sur la dette américaine
• Un point sur les banques


  
« Spectacle à tous les étages ! | Page d'accueil | Les croûtes de Bush »  vendredi, 28 février 2014Farce tranquille du capitalisme patient - zebre plus ultra La Finance imaginaire - www.la-bas.org - Là-bas si j'y suis " La finance imaginaire : citoyen actif , La Finance imaginaire , La Finance imaginaire Imaginary Finance - www.la-bas.org - Là-bas si j'y suis " "
 
Merde in France
Posted on 22 avril 2012 by risc
 
Merde in France
Créé le mardi 18 février 2014 2
 Le Grand Bond en Arrière - Documentaire [HD] - YouTube
Comprendre le capitalisme japonais
Créé le mercredi 01 mai 2013 
Modèle allemand & social libéralisme
Créé le lundi 20 mai 2013 
"Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent" Victor Hugo
Créé le dimanche 07 juillet 2013 
 
Pourquoi parler de crise ? collectif RISCdont les textes affirment le caractère structurel de la crise actuelle du capitalisme.


Cambadélis : le meilleur d'entre eux...
"Si les poutres supérieures ne sont pas droites, les poutres inférieures sont également de travers"
Proverbe chinois


» La " crise" permanente, Molière, Le misanthrope , Le cauchemar climatisé... , Qu'est ce que la démocratie? , Globalia de Jean Christophe...
 

Marketing vert : le grand maquillage
Créé le vendredi 04 mai 2012 23

Le 01 octobre 2016 à 14h11
Industrie agro-alimentaire : business contre santé


Bruxelles businessCréé le mardi 20 mai 2014 
Argent, sang et démocratie -Créé le dimanche 18 mai 2014 
La démocratie, c'est nous Créé le dimanche 11 mai 2014 
Mains brunes sur la ville Créé le mardi 06 mai 2014
Foire aux questions abstentionnistes Créé le vendredi 28 mars 2014 
L'Ukraine et'extrême droite ! Créé le samedi 08 mars 2014 
Johnny s'en va-t-en guerre Créé le mardi 25 février 2014 
Le complexe militaro-industrielCréé le dimanche 15 septembre 2013 
Les receleurs en politique Créé le dimanche 18 août 2013
Les élus locaux dans le piège nucléaire Créé le samedi 07 septembre 2013 
Dossier d'été: l'austéritéCréé le dimanche 28 juillet 2013 
L(in)sécurité : Un champ de batailleCréé le lundi 22 juillet 2013 
GaslandCréé le mercredi 10 juillet 2013 
Florange, les lendemains qui déchantent Créé le samedi 06 juillet 2013 
Ils ont voté Front NationalCréé le dimanche 09 juin 201
L'AUSTERITE PRECIPITERA LA CRISECréé le mercredi 05 juin 2013

Avons-nous vraiment besoin d'un Etat (pour s'autogérer)?Créé le mardi 10 septembre 2013 
REFLEXIONS SUR LA DEMOCRATIE Créé le samedi 07 septembre
Errico Malatesta Créé le mercredi 04 septembre 2013 
Pierre Bourdieu sur l'Etat Créé le mercredi 21 août 2013
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extrait du programme et du manifeste des anarchistes mexicains 1911 Créé le vendredi 23 août 2013 
Des héros ordinaires mis aux piloris Créé le dimanche 18 août 2013 
À bas les chefs ! Créé le mercredi 07 août 2013
Tubo d'Ensaio : le curieux squat légal du Portugal Créé le dimanche 11 août 2013
Nés en 68Créé le vendredi 09 août 2013
Johnny Rotten : “En tant que roi du punk, je décrète cette loi : le punk n'a pas besoin de roi” Créé le samedi 03 août 2013 
De la liberté, de la révolte Créé le samedi 27 juillet 2013 
Génération Ferré Créé le lundi 15 juillet 2013
coluche, quand je serais grandCréé le vendredi 12 juillet 2013
"Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent" Victor HugoCréé le dimanche 07 juillet 2013 
la résistance anarchosyndicaliste dans l'allemagne Nazie Créé le mercredi 19 juin 2013 
Clément Méric agressé par l'extrême-droite Créé le vendredi 07 juin 2013


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#Posté le samedi 06 juillet 2013 06:09

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