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Le phénomène des "emplois bidon"

 
 
 
n
 
Ces derniers jours ont émergé nombre d'analyses sur la reprise sans emploi des Etats-Unis. Outre que l'économie américaine ne crée pas assez d'emploi, elle décourage aussi nombre de travailleurs à en chercher un. Car si baisse du taux de chômage il y a, c'est essentiellement parce que de plus en plus de chômeurs quittent le circuit des statistiques officielles des demandeurs d'emploi. Les raisons sont multiples mais parmi elles on peut citer ces emplois à temps partiels ou mal payés qui ne suscitent pas l'enthousiasme des foules. Le mouvement de grève des salariés des fast-foods qui n'en finit pas de prendre de l'ampleur est la parfaite illustration de ce phénomène. Comme le rappelle un article du Monde, si 11 millions d'Américains sont "officiellement" au chômage, le nombre de personnes en âge de travailler mais sans emploi atteint lui les 20 millions.

 
Une économie sans emploi, c'est une consommation en berne, et donc une croissance menacée. En Europe aussi, les pays du Sud de l'Europe, lancés dans des politiques de réformes et de rigueur, voient leur taux de chômage atteindre des sommets
 
Dans une société où les poètes se métamorphosent en avocats d'affaires pour assurer les besoins matériels de leur famille et où l'inutilité de la plupart des emplois est criante au point d'être admise par ceux qui les occupent. L'anthropolo...gue David Graeber revient sur les contradictions de la vision actuelle du travail.

Dans les années 30, John Maynard Keynes avait prédit que, à la fin du siècle, les technologies seraient suffisamment avancées pour que des pays comme le Royaume-Uni ou les Etats-Unis envisagent des temps de travail de de 15 heures par semaine. Il y a toutes les raisons de penser qu'il avait raison. Et pourtant cela ne s'est pas produit. Au lieu de cela, la technologie a été manipulée pour trouver des moyens de nous faire travailler plus. Pour y arriver, on a dû créer des emplois qui sont par définition, inutiles. Des foules de gens, en Europe et en Amérique du Nord particulièrement, passent leur vie professionnelle à effectuer des tâches qu'ils savent sans réelle utilité. Les dégâts moraux et spirituels qui accompagnent cette situation sont profonds. C'est une cicatrice qui balafre notre âme collective. Et pourtant personne n'en parle.

Où est passée l'utopie de Keynes ?

Pourquoi donc, l'utopie promise par Keynes – et qui était encore attendue dans les années 1960 – ne s'est-elle jamais matérialisée ?
La réponse standard aujourd'hui est qu'il n'a pas su prédire la croissance massive du consumérisme. Entre moins d'heures de travail et plus de jouets et de plaisirs, nous avons collectivement choisi ce dernier scénario. Cela nous présente une jolie fable morale, mais rien qu'un moment de réflexion suffit à nous montrer que cela n'est pas réaliste. Oui, nous avons été les témoins de la création d'une grande variété d'emplois et d'industries depuis les années 20, mais peu ont un rapport avec la production et distribution de sushi, iPhones ou baskets à la mode.

Quels sont donc ces nouveaux emplois précisément ? Un rapport récent comparant l'emploi aux Etats-Unis entre 1910 et 2000 nous en donne un bon aperçu (et je note au passage qu'il en est de même pour le Royaume-Uni). Au cours du siècle dernier, le nombre d'employés de maison, et de travailleurs dans les secteurs industriel et agricole a fortement diminué. Dans le même temps, les emplois en tant que “professionnels, clercs, managers, vendeurs et employés du tertiaire” ont triplé, passant “de un quart à trois quarts de l'ensemble des employés”. Autrement dit, suivant exactement les prédictions de Keynes, les métiers productifs ont été largement automatisés (même si vous comptez les employés de l'industrie en Inde et en Chine, ce type de travailleurs ne représente pas un pourcentage aussi important qu'avant).
 
 


Mais plutôt que de permettre une réduction massive du temps de travail pour libérer la population mondiale pour lui permettre de poursuivre ses projets, ses plaisirs, ses visions et ses idées, nous avons pu observer le gonflement, non seulement des industries de “service”, mais aussi du secteur administratif, jusqu'à la création de nouvelles industries comme les services financiers, le télémarketing, ou la poussée sans précédent de secteurs comme le conseil juridique aux entreprises, l'administration des établissements universitaires ou de santé, les ressources humaines ou encore les relations publiques. Et ces chiffres ne prennent pas en compte tous ceux qui assurent un soutien administratif, technique ou sécuritaire à toutes ces industries, voire toutes les autres industries annexes rattachées à celles-ci (les laveurs de chiens, livreurs de pizza ouverts toute la nuit) qui n'existent que parce que tout le monde passe tellement de temps au travail.



C'est ce que je vous propose d'appeler des “emplois bidon”.
Du gâchis dans le capitalisme

C'est comme si quelqu'un inventait des emplois inutiles, juste pour nous tenir tous occupés. Et c'est là que réside tout le mystère : dans un système capitaliste, voilà précisément un phénomène qui n'est pas censé arriver. Bien sûr, dans les anciens états socialistes inefficaces, comme l'URSS, où l'emploi était considéré comme un droit et un devoir sacré, le système fabriquait autant d'emploi qu'il était nécessaire (une des raisons pour lesquelles, dans les supermarchés, il fallait trois personnes pour vous servir un morceau de viande). Mais, évidemment, c'est le genre de problème que le marché compétitif est censé régler. Selon les théories économiques, en tout cas, la dernière chose qu'une entreprise qui recherche le profit va faire est de balancer de l'argent à des employés qu'ils ne devraient pas payer. Pourtant, d'une façon ou d'une autre, c'est ce qui se produit .



Alors que les entreprises s'engagent dans d'impitoyables campagnes de licenciement, celles-ci touchent principalement la classe des gens qui font, bougent, réparent ou maintiennent les choses, alors qu'à travers une alchimie bizarre que personne ne peut expliquer, le nombre de salariés “gratte-papier” semble gonfler, et de plus en plus d'employés se retrouvent, de façon assez similaire aux travailleurs de l'ex URSS d'ailleurs, à être présents au travail 40 à 50 heures par semaine, mais travaillant de façon réellement efficace 15 heures, comme Keynes l'avait prédit, passant le reste de leur temps à organiser ou aller à des séminaires de motivation, mettre à jour leur profil Facebook ou télécharger des séries télévisées.
La fable morale à l'oeuvre

La réponse n'est clairement pas économique: elle est morale et politique. La classe dirigeante a découvert qu'une population heureuse et productive avec du temps libre est un danger mortel (pensez à ce qui s'est passé lorsque l'on s'en est approchés dans les années 60). Et, d'un autre côté, le sentiment que le travail serait une valeur morale en elle-même, et que quiconque ne se soumettrait pas à une forme intense de travail pendant son temps de veille ne mériterait rien, est particulièrement pratique pour eux.
Une fois, en contemplant la croissance apparemment infinie des responsabilités administratives dans les départements universitaires, j'en suis arrivé à une vision possible de l'enfer. L'enfer est un ensemble de gens qui passent la majorité de leur temps sur une tâche qu'ils n'aiment pas et pour laquelle ils ne sont pas spécialement doués. Disons qu'ils ont été engagés car ils sont de très bons menuisiers, et qu'ils découvrent qu'ils doivent passer une grande partie de leur temps à faire frire du poisson. La tâche n'a même pas lieu d'être mais au moins il y a une quantité limitée de poissons à faire frire. Et pourtant, ils deviennent tellement obsédés par leur ressentiment à l'égard de certains de leurs collègues qui pourraient passer plus de temps à faire de la menuiserie, et négliger leur part des responsabilités de la cuisson de poisson, qu'on voit rapidement des tas de poissons inutiles et mal cuits envahir l'atelier, et que la cuisson des poissons est devenue l'activité principale.


Je pense que c'est finalement une description assez précise de la dynamique morale de notre économie.
La valeur sociale du travail en question

Maintenant, je réalise qu'un tel argument va immédiatement provoquer des objections : “Qui êtes-vous, pour définir quels emplois sont réellement nécessaires ? Et c'est quoi votre définition d'utile ? Vous êtes un professeur d'anthropologie: qui a 'besoin' de ça ?” (et il est vrai que beaucoup de lecteurs de tabloids pourraient envisager mon travail comme l'exemple même de l'inutilité) Et à un certain niveau, c'est évidemment juste. Il n'y a pas de mesure objective de la valeur sociale du travail.

Je ne voudrais pas dire à quelqu'un qui est convaincu qu'il effectue une réelle contribution à l'humanité et au monde, qu'en fait il n'en est rien. Mais qu'en est-il des gens qui sont convaincus que leur travail n'a pas de sens ? Il y a peu j'ai repris contact avec un ami d'enfance que je n'avais pas vu depuis l'âge de 12 ans. J'ai été étonné d'apprendre qu'entre temps, il était d'abord devenu poète, puis chanteur dans un groupe de rock indépendant. J'avais entendu certaines de ses chansons à la radio, sans savoir que c'était quelqu'un que je connaissais. Il était clairement brillant, innovant, et son travail avait sans aucun doute illuminé et amélioré la vie de gens à travers le monde. Pourtant, après quelques albums sans succès, il perdit son contrat; criblé de dettes et devant s'occuper d'un jeune enfant, il finit comme il le dit lui même “par prendre la voie par défaut de beaucoup de gens dépourvus de direction: la fac de droit”. Il est aujourd'hui avocat d'affaires pour un grand cabinet newyorkais. Il était le premier à admettre que son travail n'avait aucun sens, ne contribuait en rien au monde, et, de sa propre estimation, ne devrait pas vraiment exister.

On pourrait être en droit de se poser beaucoup de questions, à commencer par ce que cela révèle sur notre société – une société qui génère une demande extrêmement limitée en musiciens-poètes talentueux, mais une demande apparemment infinie en avocats spécialistes des affaires ? (Réponse: si 1% de la population contrôle la plupart des richesses disponibles, ce que nous appelons le “marché” reflète ce qu'ils pensent être utile ou important, et personne d'autre). Mais plus encore, cela montre que la plupart des gens dans ces emplois en sont conscients. En fait, je ne crois pas avoir rencontré un seul avocat d'affaires qui ne pense pas que son emploi soit bidon. Il en est de même pour toutes les nouvelles activités citées plus haut. Il existe une classe entière de professionnels qui, si vous deviez les rencontrer dans une soirée et que vous reconnaissiez faire quelque chose qui est considéré comme intéressant (anthropologue, par exemple), feraient tout pour éviter de parler de leur travail. Après quelques verres, ils risquent même de se lancer dans des tirades sur combien leur travail est stupide et sans intérêt.
Le privilège d'enseigner se paie

Il y a là une profonde violence psychologique. Comment peut-on même aborder la question de la dignité au travail, quand on estime que son travail ne devrait même pas exister ? Comment cette situation ne peut-elle pas créer un sentiment profond de rage et de ressentiment ? Pourtant et c'est tout le génie de cette société, dont les dirigeants ont trouvé un moyen, comme dans le cas des cuiseurs de poisson, de s'assurer que la rage est directement dirigée précisément vers ceux qui font un travail qui a du sens. Par exemple, dans notre société, il semble y avoir une règle, qui dicte que plus il est évident que le travail que l'on fait a un bénéfice pour autrui, moins on est susceptible d'être payé pour ce travail. Encore une fois, une mesure objective est difficile à trouver, mais un moyen simple de se faire une idée est de se demander: qu'arriverait-il si cette classe entière de travailleurs disparaissait ? Dites ce que vous voulez à propos des infirmières, éboueurs ou mécaniciens, mais s'ils venaient à disparaître dans un nuage de fumée, les conséquences seraient immédiates et catastrophiques.

Un monde sans profs ou dockers serait bien vite en difficulté, et même un monde sans auteur de science fiction ou musicien de ska serait clairement un monde moins intéressant. On peine à voir comment le monde souffrirait de la disparition des directeurs généraux d'entreprises, lobbyistes, chercheurs en relation presse, télémarketeurs, huissiers de justice ou consultant légaux (Beaucoup soupçonnent que la vie s'améliorerait grandement). Pourtant à part une poignée d'exceptions (les médecins), la règle semble valide.
danger-capitalisme

De façon encore plus perverse, il semble exister un consensus sur le fait que c'est la façon dont les choses devraient se passer. C'est un des points forts secrets du populisme de droite. Vous pouvez le voir quand les tabloids s'en prennent aux cheminots, qui paralysent le métro londonien durant des négociations: le fait que ces travailleurs puissent paralyser le métro, montre que leur travail est nécessaire, mais cela semble être précisément ce qui embête les gens. C'est encore plus clair aux Etats-Unis, où les Républicains ont réussi à mobiliser les gens contre les professeurs d'école ou les travailleurs de l'industrie automobile (et non contre les administrateurs des écoles ou les responsables de l'industrie automobile qui étaient la source du problème) pour contester leurs salaires soi-disant surévalués et leurs avantages. C'est un peu comme s'ils disaient “mais vous avez le privilège d'enseigner ! ou de fabriquer des voitures ! c'est vous qui avez les vrais emplois ! Et en plus de ça vous avez le toupet de demander une retraite correcte et une assurance maladie ?”

Si quelqu'un avait conçu un rythme de travail destiné à maintenir la puissance du capital financier aux manettes, il aurait difficilement pu mieux faire. Les emplois réels, productifs, sont constamment écrasés et exploités. Le reste est divisé en deux groupes, entre la strate des sans emplois, universellement vilipendée et une strate plus large de gens qui sont payés à ne rien faire, dans une position qui leur permet de s'identifier aux perspectives et sensibilités de la classe dirigeante (managers, administrateurs, etc.) et particulièrement ses avatars financiers, mais en même temps nourrit un sourd ressentiment envers quiconque a un travail dont la valeur sociale est claire et indéniable.

Clairement, le système n'a pas été consciemment planifié, mais a émergé au fil d'un siècle de tâtonnements. Mais c'est la seule explication au fait que, malgré nos capacités technologiques, nos journées de travail sont plus longues que trois à quatre heures.


Article de David Graeber initialement publié en anglais sur Strike Magazine., , traduction originale de La Grotte du Barbu, remaniée par Marie-Laure Le Guen
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Le phénomène des "emplois bidon






Tags : emplois, chomage, licenciment, Etats Unis, les Etats Unis, capitalisme, néolibéralisme
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#Posté le samedi 07 septembre 2013 05:00

Dossier d'été: l'austérité

 

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Dossier d'été: l'austérité

Dossier d'été: l'austérité http://t.co/rgm1NzkdS3 via @@ALMontpellier
 
C'et pas nous, c'est eux... Ne nous en prenons pas aux effets, attaquons toujours les causes !
Bakounine

 
 Samir Bouzid : « Cette crise planétaire est encore plus dévastatrice que la Grande Dépression des années 1930. Elle a de lourdes conséquences géopolitiques; le démembrement économique donne lieu à des guerres régionales, à la fracture des sociétés nationales et, dans certains cas, à l'anéantissement de pays. Elle constitue de loin la plus grave crise économique des temps modernes » 

 
Dossier d'été: l'austérité
 
Reste-t-il un peu de courage dans l'avion ? -
ZEC plus ultra
Zèbres En Cavale




S'ils restent, ils ne savent plus ou ils vont. Ils sont comme dans un avion en chute libre et ne savent pas quand est ce qu'il faut sauter. C'est tout le système des zones de libre échanges, de la Troika, de la lutte contre l'inflation, de la libre concurrence.... Tous ce qui a batti le système mondiale qui prend l'eau....

Les cycles économiques théorisés dans les manuels économiques classiques ont sans doute fait leur temps. La courbe sinusoïdale qui prévalait dans les années 70, 80 ou 90 pourrait bien définitivement appartenir au passé. A cette époque, le principal objectif des politiques monétaires menées par les banques centrales était d'assurer la stabilité des prix. On leur demandait de gérer le plus finement possible les retournements de conjoncture. Les politiques monétaire et budgétaire étaient décidées en fonction de ce cycle conjoncturel.

Aujourd'hui, les banques centrales ne sont plus indépendantes de leur gouvernement et utilisent leur politique monétaire et de taux, le montant de la masse monétaire et l'assouplissement quantitatif (QE) pour sauvegarder notre système financier mondial et pour écarter une récession et une déflation mondiale.
Écrit par : L'Indigné
 
Les prêts ne se dirigent plus vers les investissements productifs et d'avenir mais vers des investissements plus risqués, ce qui peut alimenter de nouvelles crises. Nous sommes parti dans une déflation qui risque de durer longtemps . cf voir le cas du japon
 
 
La crise de l'euro est l'histoire d'un malade que l'on prolonge indéfiniment en espérant qu'entretemps une solution sera retrouvée. Nous assistons donc au cycle sans fin des rémissions et des rechutes mais aucun traitement définitif n'est trouvé jusqu'à présent.
 
Dossier d'été: l'austérité
Une remontée des taux interbancaire sur le marché monétaire pourrait entrainé une faillite de tout les créanciers ayant emprunter des créances sur le marché monétaire., y compris les banques centrales.
 
L'AUSTERITE PRECIPITERA LA CRISE
 Les états avaient le choix entre Se serrer la ceinture ou creuser les déficits , ils ont choisi de se serrer la ceinture, ils auront à la fois à se serrer la ceinture et un creusement des déficits. Pour repprendre le parallèle avec la citation de churchill : «  ils avaient le choix entre la honte et la guerre. Ils ont choisi la honte, ils auront la honte et la guerre ».
 
Les déséquilibres dans l'économie mondiale ont pris une telle ampleur que les craintes quant à la stabilité de notre système financier sont entièrement justifiées.
 
Presque tous les pays souffrent d'un chômage historiquement élevé (troubles sociaux). Les flux de biens et de services dans le commerce international se sont fortement déséquilibrés. Alors que les Etats-Unis enregistrent un déficit chronique et extrêmement élevé de leur compte-courant, la Chine et les pays de l'OPEP enregistrent de forts excédents.
 
En conséquence, le système monétaire international affiche des déséquilibres jamais vus. La Chine a des réserves en devises de l'ordre de 3 400 milliards de dollars alors que les Etats-Unis sont le pays le plus endetté au monde. Le Japon s'est lancé dans une dévaluation compétitive (turbulences de devises). .
 
Pour lutter contre le ralentissement économique, les gouvernements des pays industrialisés ont poussé le creusement du déficit tellement loin que leurs dettes publiques ont atteint d'absurdes niveaux qui ont des effets contre-productifs sur la conjoncture. Le service de la dette pousse les pays vers la faillite.
 
Les seules issues semblent être l'inflation et/ou l'abandon de créance pure et simple, ce qui est une menace pour les marchés obligataires et pourrait entraîner de fortes moins-values (la capitalisation boursière du marché obligataire est de 98 000 milliards de dollars à comparer aux 60 000 milliards de PIB mondial). Tous secteurs confondus, les Etats-Unis financent une dette de 56 280 milliards via le marché du crédit alors que leur PIB est de 15 864 milliards de dollars. Leur plus grand créancier est leur propre banque centrale devant la Chine et le Japon.
 
La dette publique du Japon à hauteur de 240% du PIB est encore plus absurde (le marché obligataire en yen risque l'effondrement).
 
Les principales banques centrales du monde appliquent une politique de taux d'intérêt zéro et inondent les marchés financiers de liquidités comme jamais vu auparavant. La Fed et la Banque du Japon ensemble achètent mensuellement pour 159 milliards de dollars de titres.
 
Les bilans des banques centrales augmentent considérablement. Le montant des titres détenus par la Fed va passer de moins de 1 000 milliards de dollars en 2007 à 6 000 milliards en 2016. Au cours de la même période, le montant des titres détenus par la Banque du Japon sera passé de 20% du PIB à 60% et pour la BCE de 15% à 45%. Dans ces conditions, comment peut-on imaginer que les banques centrales pourront revenir à une structure "normale" des taux sans provoquer une crise extrêmement grave ?

 

 
Dossier d'été: l'austérité
 
 :  » Le commencement de la fin « Les politiques font du business, il est normal que les agences de notation fassent de la politique. Elles ont  aussi ce talent particulier de transformer des situations gérables en crises inextricables :  Irlande, Grèce, et Portugal en ont fait les frais. C'est au tour des États-Unis  de connaître la joies du cercle vicieux créé par les pronostics de l'opinion financière
 

1) dégradation → tension brutale sur les taux → renchérissement du coût de la dette → détérioration de la situation budgétaire et emballement de la dette → tension supplémentaire sur les taux, etc. ;
et
2) dégradation → austérité forcée → récession → détérioration de la situation budgétaire et emballement de la dette → austérité renforcée, etc. – ( Frédéric Lordon )
 
 > Le commencement de la fin – Frédéric lordon – La pompe à phynance


L'économie de la zone euro va se contracter davantage que prévu cette année, ce qui se traduira par une réduction ralentie des déficits publics, selon la Commission européenne. L'exécutif communautaire a revu en baisse ses prévisions économiques et table désormais sur une contraction de 0,4% du produit intérieur brut (PIB)

DEUX ANS DE PLUS POUR PARIS ET MADRID

Pour réduire l'impact baissier de la consolidation budgétaire sur l'activité économique, la réduction du déficit global de la zone euro devrait être un peu

Sur le conseil d'Antalaya, un article de Guillaume Duval : Politique budgétaire : errare humanum est, perseverare diabolicum...  paru dans Alternatives économiques. " Si le gouvernement avait visé un déficit public de 3,7 % du PIB en 2013 au lieu de 3 %, nous aurions probablement évité la récession et 300 000 chômeurs supplémentaires.> Lire la suite.
 
Le 27 juin dernier la Cour des Comptes dans son rapport sur la situation des finances publiques confirme une évidence : les mesures de restriction budgétaire prises en 2012 et en 2013  ont entraîné une limitation de l'activité et une hausse du chômage.
 
« . (...) la structure même de l'économie est transformée par la récession et le chômage : les chômeurs qui le sont restés pendant deux ou trois ans, ne sont plus vraiment aptes à l'emploi immédiatement, ils doivent être lourdement formés et accompagnés pour pouvoir revenir sur le marché du travail, et les entreprises qui ont fait faillite, les usines qui ont fermé ne sont plus capables de produire quoi que ce soit quand la reprise arrive... L'austérité prolongée fait en réalité baisser ce que les spécialistes appellent le « PIB potentiel » de l'économie, sa capacité théorique à produire des richesses. Ce qui implique que les faibles déficits « structurels » affichés officiellement ne sont en réalité qu'une fiction : ils ne peuvent plus être atteints car le potentiel productif que cela supposerait a été détruit par la récession prolongée. »
 
La question n'est même plus de savoir si l'austérité diminue l'activité mais à quel niveau elle le fait :

« le « multiplicateur » (...) est supérieur à 1, surtout lorsqu'on se trouve déjà en phase de ralentissement économique et que les principaux partenaires commerciaux du pays mènent eux aussi des politiques d'austérité. Autrement dit 1 point de PIB de restriction budgétaire entraîne probablement une perte de l'ordre de 1,5 point de PIB d'activité économique. »
 
C'est sans doute pour ces bonnes raison que le gouvernement Hollande-Ayraut a décidé de poursuivre dans la même voie et a présenté au Parlement ses grandes orientations pour le budget 2014, budget d'austérité qui sera "discuté" à la rentrée par le PS et ses alliés naturels et surnaturels.   




Dossier d'été: l'austérité

 
Dossier d'été: l'austérité http://t.co/rgm1NzkdS3 via @@ALMontpellier
Dossier d'été: l'austérité "socialiste". Les chomeurs 2/4
 
 
Le gouvernement Hollande a pu distraire la galerie pendant quelque temps en se faisant passer pour progressiste : ainsi il y eu une intervention au Mali au nom des droits de l'Homme (et de l'industrie nucléaire), puis le Mariage Pour Tous, dont les opposants entre cathos intégristes et nostalgiques du IIIe Reich, nous ont fait oublier pendant quelque temps le gouvernement socialiste.
 
Pourtant, c'est une erreur. Les « socialistes » sont arrivés au pouvoir avec une mission « restaurer la compétitivité ». Cela peut paraitre sympa au premier abord, mais ce n'est rien d'autre qu'écraser le prolétariat, les travailleurs en diminuant leurs droits, leurs salaires pour augmenter le taux de profit du patronat. Pendant que ceux qui peuvent encore se le permettre bronzent dans le Sud de la France, les socialistes, main dans la main avec des syndicats jaunes et le patronat préparent l'offensive contre nos droits.
C'est pour cela que nous faisons un dossier d'été qui présente les différentes « réformes » ou plutôt attaques en cours dont nous serons les victimes en septembre.
 
Voici un article qui récapitule les différentes pistes de réduction de nos droits, qui ne sont pourtant pas mirobolants...dans un contexte d'explosion du chomage
 
(Article issu de la presse bourgeoise)
 
L'Unedic a rendu public ce jeudi de nouvelles prévisions qui montrent que le pari du gouvernement d'une inflexion de la courbe du chômage à la fin de l'année est compromis et, surtout, que 2014 s'annonce sombre. Pour 2013, les nouvelles sont plutôt bonnes compte tenu du contexte. Alors que le consensus des
économistes ne table plus sur une quasi-stagnation mais sur un diminution de 0,2 % du PIB, le régime géré par les partenaires sociaux n'a pas dégradé ses prévisions de chômage sur 2013. Il anticipe désormais une hausse de 178.700 du nombre de demandeurs d'emploi n'ayant pas du tout travaillé dans le mois, soit 7.000 de moins qu'il y a cinq mois. Du côté de l'emploi salarié, les destructions concerneraient 35.600 postes, deux fois moins qu'en 2012.
 
Une inflexion au troisième trimestre
(...) .
 
Michel Sapin, cela « conforte l'analyse du gouvernement et son objectif d'inverser la courbe du chômage d'ici la fin 2013 et au-delà ». Pour le ministre du Travail,, l'Unedic fonde son calcul sur « une hypothèse de croissance inférieure à celle du gouvernement (+0,7% contre +1,2%) et ne prend pas en compte tous les effets des politiques et réformes ». Une « inversion durable de la courbe du chômage est donc à notre portée », affirme-t-il.
 
(.....)
 
Une dette portée à 24,1 milliards d'euros (...) .
 
La situation est pour l'instant sous contrôle car, comme l'avait expliqué son président, Jean-François Pilliard, son programme d'endettement pour cette année permet de faire face au besoin de financement prévu fin 2013, soit quelque 18 milliards d'euros. Mais ce n'est pas le cas pour l'an prochain. La renégociation des règles de l'assurance-chômage, dont la convention arrive à son terme en décembre prochain, doit démarrer à la rentrée. Elle va se dérouler avec en toile de fond d'une dégradation financière record, ce qui augure de discussions très tendues entre patronat et syndicats. Tout cela avec un changement de président à la tête du Medef .
 
Les exorbitants déficits budgétaires dans presque tous les pays industrialisés ne peuvent être financés que par l'impression monétaire et des achats d'obligations par les banques centrales (QE). Mais une telle politique comporte aussi un risque élevé pour tout le système financier (formation de bulles en cours) ainsi que des dangers latents d'inflation. ].

 Les Etats-Unis sont loin d'avoir réduits leur endettement et seule la création de nouvelles dettes assure un semblant de croissance à l'économie américaine
 
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ÉTATS-UNIS • Detroit : après la faillite, les questions
La ville de Detroit s'est officiellement déclarée en faillite le 18 juillet. Le point d'orgue d'une longue descente aux enfers pour le berceau de l'industrie automobile.
Courrier international| Corentin Pennarguear19 juillet 2013 
 
 
Le siège de General Motors en arrière-plan, géant de l'automobile basé à Detroit.- Photo AFP.
“Inévitable.” Le mot revient dans presque tous les articles de la presse américaine à l'heure d'évoquer la faillite de Detroit et ses 18 milliards de dollars de dette [environ 14 milliards d'euros]. “Confrontés à des revenus fiscaux en chute constante, les dirigeants municipaux n'ont rien fait à part se chamailler, nier le problème... et dépenser”, se désole The Detroit News.

La ville de plus de 700 000 habitants ne s'est jamais remise de la crise financière de 2008 et du fort déclin de l'industrie automobile. “Comme la mort de quelqu'un atteint d'une maladie incurable, la banqueroute planait au-dessus de Detroit depuis deux ans”, constate Detroit Free Press. Mais la chute de la ville vient de plus loin. “Tous les habitants ne se sont pas enfuis dans la nuit, fait remarquer The Detroit News, leur nombre s'effondre constamment depuis les années 1950.” Autrefois quatrième ville des Etats-Unis, “Motor City” a perdu 63 % de sa population en soixante ans.

“Les 18 milliards de dette ne se sont pas non plus matérialisés d'un coup, continue le quotidien local. Ils ont été empilés par les maires et les conseillers municipaux, qui ont préféré hypothéquer le futur pour payer les factures d'aujourd'hui plutôt que de faire correspondre dépenses et recettes.”

Maintenant que sa banqueroute est annoncée, Detroit attend de savoir si elle pourra être placée sous la protection du chapitre 9 de la loi sur les faillites, ce qui lui permettrait de renégocier sa dette. Mais comme le souligne The Detroit News, “si personne ne peut prédire avec certitude où ce processus va mener [...] on peut dire avec quasi-certitude que cela va constituer une nouvelle épreuve pour les citoyens de Detroit qui ont déjà beaucoup souffert”. Ils vivent déjà dans une ville “où 90 % des affaires d'homicide ne sont pas résolues, où 80 000 bâtiments abandonnés pourrissent le paysage et où la moitié des lampadaires ne fonctionnent pas la nuit”.

Face à ses difficultés, Detroit avait été mise sous tutelle dès mars dernier et est à présent gérée par Kevyn Orr, "celui qui pourrait faire la différence", selon Detroit Free Press. Le journal attend beaucoup de ce juriste qui “a déjà mis en place un plan pour restructurer la dette et remettre de l'argent dans les services municipaux”. Son plan démontre que la ville ne peut rembourser l'intégralité de sa dette, mais traite tous les créditeurs “de manière égale”, d'après le quotidien. “Il n'y a plus d'argent et aucun moyen d'en avoir plus.”

Si Detroit est la plus grande ville des Etats-Unis à s'être déclarée en faillite, ce n'est pas la première, comme le souligne une carte interactive de Governing.com. Depuis janvier 2010, huit villes et des dizaines d'organismes assurant des services publics ont fait banqueroute aux Etats-Unis.

 
 . Depuis la crise de 2007, la Chine voit ses principaux clients s'enfoncer dans la crise et ralentir leurs exportations
 
Des chiffres qui s'expliquent non seulement par la faiblesse de la demande extérieure évoquée plus haut mais aussi par la hausse continue du coût du travail en Chine et la force du yuan ainsi que le contrôle accru des autorités chinoises sur les fausses factures
 

- Le crédit fait des bulles
- Chaudron social : La montée de la contestation sociale est nourrie par un taux de chômage. (....) .  

Ces deux (gros) points noirs risquent de déstabiliser non seulement la croissance mais surtout la société chinoise.

 A vrai dire, Pékin n'a plus le choix. S'étant lancées dans une politique tournée vers la consommation intérieure, les autorités chinoises ont semé le grain de la réduction des inégalités sociales et de son pendant, la perte de compétitivité de la production chinoise


Les prêts interbancaires, thermomètre de la santé d'une économie
Mais réflexion faite, ce fameux taux pourrait être bien plus intéressant qu'il n'y paraît au premier abord. Les prêts interbancaires sont la pierre angulaire d'une économie. Le fonctionnement quotidien, les crédits qu'elle accorde, d'une banque repose sur eux. Donc quand une banque hésite à prêter à une autre, un signal d'alarme retentit.

C'est ce qui s'est passé au plus fort de la crise de l'euro en Europe. . Le marché interbancaire avait été presque paralysé, menaçant le crédit aux particuliers et aux entreprises, et donc toute l'économie européenne. C'est ce que les économistes appellent un "credit crunch", un effondrement du crédit...


Or la menace d'un credit crunch chinois grandirait. Comment expliquer une telle flambée ?

Bulle de crédit à la chinoise
Par la croissance faramineuse qu'a connue le crédit ces dernières années, encouragée par le gouvernement central qui voulait soutenir l'économie et lutter contre les effets persistants de la crise mondiale. Le remède est connu – et a été administré par toutes les banques centrales dans le monde entier après 2008 – : en baissant le taux directeur, en encourageant le crédit, les banquiers centraux espèrent relancer l'investissement des entreprises et la consommation des particuliers.


Dans le cas chinois, une seconde raison est venue se grever à ses impératifs économiques : l'impératif social. Car la Chine doit faire face à un afflux massif des ruraux vers les centres urbains. D'ici à 2030, 300 millions de ruraux devraient s'installer dans les villes. Un exode qui est là encore encouragé par Pékin qui voit dans ces nouveaux urbains aussi bien une réserve de main-d'oeuvre que de consommateurs – deux composants de choix de la stratégie économique chinoise. (....) .. Et là encore, il y a un double effet sur l'économie. Car tous ces projets de construction et d'infrastructures vont permettre de soutenir l'économie, via la construction et les dépenses d'infrastructures.

[L'urbanisation croissante et le manque d'infrastructures orientent les nouveaux besoins de la Chine en matières premières. Première d'entre elles, le cuivre, utilisé non seulement dans la construction mais aussi dans les dépenses d'infrastructures (câbles, etc.). La demande chinoise devrait donc exploser dans les années qui viennent. Pour financer ces projets, Pékin a non seulement mis de l'argent sur la table (l'équivalent de 12% de son PIB) mais aussi encouragé le crédit local, accordé par des banques (locales) à des projets (locaux).

Le crédit, Golem de Pékin
. Le crédit doit être manipulé avec la même précaution : le créer, l'encourager, c'est très bien, encore faut-il ensuite pouvoir le contrôler et le maîtriser. C'est justement ce qui est en train de se passer dans l'empire du Milieu.

Le ratio crédit/PIB est ainsi passé de 75% en 2008 à plus de 200% aujourd'hui. Les gouvernements locaux, pour financer leurs projets de construction et de développement se sont lourdement endettés et alors que les recettes fiscales sont en recul, la situation devient périlleuse.
 
A cela il faut ajouter qu'une part non négligeable du crédit chinois (plus de 10%) échappe totalement à tout contrôle. En effet, la Chine –, le marché du crédit est contrôlé par l'Etat qui possède un monopole sur le système bancaire. S'est donc développé un système de prêt parallèle, non-autorisé. Il peut prendre la forme de prêts entre particuliers, de prêteurs sur gage ou d'établissements bancaires de l'ombre... et de grandes entreprises publiques qui profitent des faibles taux d'emprunt qui leur sont accordés par l'Etat pour ensuite accorder des prêts à de plus petites entreprises.
 
Leur point commun : un taux d'intérêt souvent usuraire... Ce crédit parallèle est d'autant plus dangereux qu'il échappe à toute tentative de contrôle de l'Etat ou des gouvernements locaux.
 
Où est passé l'argent ?
Conséquence à la fois de la manne financière étatique qui a inondé certains secteurs ainsi que du développement du shadow banking, l'affluence de crédit et de liquidités n'a pas forcément irrigué les secteurs les plus productifs de l'économie. Je vous le disais plus haut, certaines grandes entreprises d'Etat ont préféré prêter leur argent plutôt que d'investir dans leur appareil de production.
 
 
Surendettée à hauteur de 100 milliards de yuans (12 milliards d'euros), la ville d'Ordos doit en outre, comme le rappelle L'Agefi, faire face à une importante baisse de ses revenus (-18,5%), rendant sa situation intenable.
 
quels dangers fait courir cette menace de credit crunch sur l'économie chinoise et quelle est la réponse de Pékin. Car le gouvernement chinois se trouve confronté à un dilemme de poids : faut-il privilégier la croissance quitte à favoriser la croissance de la bulle du crédit ou bien contrôler l'endettement aux dépends de la croissance.
 
Cécile Chevré
Hier, nous avons vu comment s'est gonflée une bulle du crédit en Chine et comment celle-ci a progressivement échappé à tout contrôle. Reste maintenant à savoir quels dangers peuvent découler d'un dégonflement brutal de cette bulle et quels sont les moyens d'intervention de Pékin.
 
Commençons par les risques.
 
D'une banque chinoise à l'économie mondiale


Une économie fonctionne grâce aux prêts. Les entreprises empruntent pour investir, augmenter leur production et créer de la croissance. Les particuliers empruntent pour consommer, se loger, faire des études, etc. Le crédit n'est pas forcément mauvais pour une économie quand il permet à terme de créer de la valeur ajoutée et de la richesse. Reste à maîtriser la qualité des crédits accordés ainsi que leur quantité. . Trop de (mauvais) crédits, et c'est la bulle spéculative. Pas assez de crédits, et c'est une économie toute entière qui ralentit".
 
Certains observateurs font déjà le lien ente ralentissement économique chinois et le resserrement de l'offre de crédit. .
 
Les risques ? Un assèchement complet du marché du crédit et donc de la liquidité qui bloquerait la consommation et l'investissement. Et une faillite en série de banques qui voient déjà leur bilan sérieusement plombé par d'innombrables créances douteuses.
 
Des risques qui pourraient prendre une ampleur mondiale. Comme le rappelait Gustavo Horenstein de Dorval Finance dans une interview accordée au site Sicavonline.fr : "L'économie chinoise représente 12% de l'économie mondiale en dollar courant mais plus de 40% de sa croissance. Si la décélération de la croissance chinoise se transforme en récession, l'impact sera fort sur la croissance mondiale. Les plus touchés seront les principaux partenaires commerciaux asiatiques et les pays producteurs de matières premières. Concernant les marchés financiers, les entreprises très tournées vers cette zone ne seront plus le refuge qu'elles ont été face à la crise de la zone euro".
 
Reste à savoir ce que Pékin veut – et peut – faire face à ces risques.
 
Pékin face à ses banques
Vendredi dernier, les taux interbancaires redescendaient, vers les 8%, laissant soupçonner une intervention massive de la Banque centrale chinoise, la Banque populaire de Chine (PBoC). Celle-ci, selon certaines rumeurs persistantes, aurait injecté 40 milliards de yuans (4,88 milliards d'euros) dans certaines banques, résolvant les problèmes d'approvisionnement des liquidités.

 
Officiellement, cependant, la PBoC se refuse à intervenir de manière massive, estimant que le niveau de liquidités était suffisant. Après moult tergiversations, elle a tout de même consenti à annoncer hier qu'elle était prête à soutenir de manière temporaire les banques en manque de liquidités afin de ramener les taux interbancaires à des niveaux raisonnables. Une annonce qui a rassuré les marchés : e.
 
Pourquoi une telle prudence de la part de la PBoC ? Parce que Pékin – et sa banque centrale – sont conscients des risques que font peser le système bancaire et les investissements dits à fort effet de levier (une manière de dire que le rendement est élevé), comme l'immobilier, sur la stabilité financière et économique du pays.
 
Après avoir encouragé le crédit et les investissements spéculatifs après la crise de 2008, Pékin préférerait aujourd'hui que l'argent aille vers la consommation intérieure et l'investissement des entreprises mais aussi vers les investissements à long terme. Le gouvernement chinois est aujourd'hui prêt à limiter et encadrer le marché du crédit, et en accepte la conséquence principale, le ralentissement de la croissance du PIB.
  
Selon l'économiste Xu Gao, cité par Le Figaro : "si les taux d'intérêt restent à des niveaux si élevés, le seul scénario pour l'économie chinoise sera celui d'un atterrissage brutal. Il semble que les dirigeants chinois suivent délibérément une approche attentiste en laissant le ralentissement de la croissance se poursuivre sans intervenir".
 
Reste à savoir si la PBoC utilise la bonne méthode pour contrôler le marché du crédit. Comme le souligne Bank of America Merrill Lynch, cité par Reuters : "Nous pensons que le plus gros risque est que la PBoC ne gère pas correctement la situation. S'occuper des banques qui violent les règles devrait se faire en améliorant la réglementation prudentielle et non en organisant une crise du crédit interbancaire qui pourrait avoir des effets indésirables en cas de perte de la confiance entre banques".
 
Etincelle de krach en Chine ?

La Chine risque-t-elle un credit crunch capable de faire plonger la croissance mondiale ? Une telle hypothèse ne peut être totalement écartée mais contrairement à ce qui s'est passé en Europe lors de la crise de l'euro, le resserrement du crédit est la conséquence directe de la volonté de la Banque centrale chinoise. Banque centrale qui en outre a les moyens de ses ambitions et de sa politique grâce à ses énormes réserves de change et de métaux précieux.


 
Pour aller plus loin aujourd'hui : le pouvoir de la Banque populaire de Chine et comment profiter de la transition économique chinoise :

- Si le pouvoir des banquiers centraux occidentaux est plus que douteux, celui de la PBoC est indéniable, comme le souligne Philippe Béchade dans La Chronique Agora : "La seule qui semble encore en mesure de dicter sa loi aux marchés, c'est la banque centrale chinoise. Elle reste bien à l'abri des attaques des “hordes de sangliers” dans son périmètre monétaire parfaitement étanche. Elle a administré de façon magistrale une punition aux spéculateurs mardi matin. Avec le soudain assèchement du crédit, un grand nombre d'opérateurs ont dû réduire la voilure en catastrophe face à l'impossibilité de refinancer des positions lourdement perdantes via le shadow banking (des entreprises industrielles ou commerciales se transformant en prêteurs sur gage, ce qui rapporte beaucoup plus que d'exercer leur coeur de métier).
 
- La position de la PBoC devant l'emballement des taux interbancaires est un signe de plus de transition économique en cours dans l'empire du Milieu, vers une économie centrée sur la consommation intérieure et reposant sur l'explosion de la classe moyenne urbaine. Cette transition a des conséquences non seulement sur la société chinoise, mais aussi sur les modes de consommation et de vie des Chinois. Premier de ces bouleversements : l'alimentation, plus grasse, plus carnée, plus sucrée.



 
Politique monétaire
 
Vendredi 28 juin 2013 I
Qui dit hausse des taux, dit...
 

Pékin se lance dans le cyclisme acrobatique : faire passer l'économie d'un vélo carburant aux exportations extérieures à un vélo alimenté par la consommation intérieure. Il faut imaginer l'économie chinoise en équilibriste . Difficile voire impossible d'éviter les déraillements, les ralentissements et autres accidents de parcours.

  
]Menace de credit crunch en Chine

   
latribune.fr | 21/06/2013, 08:48 - 445 mots
Le marché interbancaire chinois a été pris de panique ce vendredi et a contraint la banque centrale à intervenir. Les marchés craignent des faillites bancaires : le risque de restriction du crédit est élevé.
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Menace de credit crunch en Chine ( google)

Est-on au seuil d'une crise bancaire en Chine ? En tout cas, la panique s'est emparée ce vendredi du marché interbancaire chinois. Le taux de référence au jour-le-jour, équivalent de l'Eonia européen, a atteint un record , avant de reculer nettement sous la pression, prétendent les rumeurs, d'une intervention de la banque centrale. Selon Bloomberg, 50 milliards de yuan (environ 6,15 milliards d'euros) auraient été injectés dans le marché par la banque centrale.
 
« Assainir » le système bancaire
 
Ce mouvement de panique s'explique par la volonté des autorités monétaires et politiques de mettre fin à l'expansion très rapide du crédit de ces dernières années. Dans le viseur de Pékin se trouveraient les petites banques qui ont beaucoup prêté et qui ont également beaucoup spéculé. Leur endettement serait devenu intenable. . Une logique qui n'est pas sans rappeler aux marchés l'audace des autorités américaines en septembre 2008 dans l'affaire Lehman Brothers...
 
Confusion
(...) . En cas de hausse durable du taux interbancaire, les établissements devraient restreindre leur offre de crédit et le ralentissement de l'économie, déjà sensible depuis quelques mois, n'en serait qu'accéléré. C'est un risque que le gouvernement ne souhaite pas prendre. Pas plus, sans doute, qu'il est prêt à prendre le risque d'un Lehman chinois. Mais pour autant, comment maintenir un système bancaire aussi endetté sans risques ? Comment développer, comme souhaite le faire Pékin, une demande intérieure sur des bases aussi fragiles ?
 
Méfiance et risques sur la croissance mondiale
(....)  Le risque d'un crédit crunch chinois ne peut donc être pris à la légère. Or, s'il devenait réalité, la contraction du crédit en Chine et de la deuxième économie mondiale réduirait à néant les espoirs de reprise par les exportations en Europe. Or, c'est le seul levier dont disposent désormais les pays de la zone euro, notamment ceux qui ont été ravagés par la crise de la dette. Le nouvel acte de la crise mondiale commencée en 2007 se joue donc en Chine.
 
Par Mathieu Lebrun, analyste et rédacteur du service Agora Trading (pour les traders aguerris et actifs) 
 
◊ L'actualité de ces dernières semaines est incontestablement la remontée des rendements des taux longs constatés un peu partout sur les marchés. OAT français, Bund allemand, TNote américain, les mouvements ont été pour le moins spectaculaires. En cause évidemment, la fin de l'argent facile de la FED. Prenez le cas des bons du trésor US à 10 ans. Aux Etats-Unis, cette envolée constatée en un peu plus d'un mois constitue d'ailleurs tout simplement un record depuis 2001...
 

Dans ce contexte, il me semble intéressant de faire le point sur deux secteurs qui se trouvent en première ligne. Les seuls gagnants de ces plans de relance monétaire et de l'écart des taux sur le marché interbancaire  sont certaines banques comme le crédit Suisse, les traders, les insitutionnels et les professionnels des sales des marchés pourtant responsable de la crise qui a d'abord été bancaire, puis économique avant de se déplacer sur les états et les peuples.



Dossier d'été: l'austérité
 
Tout d'abord, les sociétés foncières. Ce genre d'acteurs – structurellement très endettés et très friands de recherche de financement sur le marché obligataire – affichent une rentabilité de leur business model d'autant plus élevée que les taux sont bas. Puisqu'en se finançant à taux bas (3% par exemple ou moins) et en offrant une croissance annuelle quasi linéaire (en moyenne 5%), l'écart y est de plus en plus favorable au fur et à mesure que les taux baissent. Mais gare quand les tensions se manifestent et que les taux remontent. C'est l'effet inverse. .
 
Le bénéfice de Credit suisse en hausse grâce au trading -     Source : Reuters
25/07/2013  


On distingue assez nettement une large phase de trading range horizontale (visible en pointillés) en place depuis l'été 2011. Gare à la sortie par le bas car elle risque d'être brutale.


une cassure à la baisse et l'inscription de nouveaux plus bas sur ce secteur risquent d'avoir comme catalyseur de nouvelles tensions sur l'obligataire au début de l'été. .

Souvenez-vous des déclarations de Greg Smith, ancien responsable des ventes de produits dérivés basé à Londres chez Goldman Sachs -- requin parmi les requins :


"Les intérêts du client continuent d'être mis de côté dans le fonctionnement de l'entreprise... Cela me rend tout simplement malade de voir à quel point les gens peuvent parler sans gêne de voler leurs clients. Sur les 12 derniers mois, j'ai vu cinq directeurs gestionnaires différents traiter leurs clients de 'marionnettes', parfois dans des e-mails en interne... Ces jours-ci, la question la plus fréquemment posée par les analystes juniors au sujet des produits dérivés, c'est "combien d'argent avons-nous gagné sur le dos du client ?"
 
 

Pour les institutionnels, les traders et les professionnels des salles de marché, vous n'êtes qu'un petit poisson dont la seule tâche est de rester à sa place dans cette chaine alimentaire !

Ils vous permettent quelquefois de faire de petites plus-values pour que vous restiez dans l'océan... mais quand vous ne leur êtes plus utile, ils n'hésitent pas à vous sacrifier au nom de leurs profits !

 Les données à observer

La première et, sans doute la plus importante, est la différence entre les deux catégories principales de traders :
 
les Commerciaux : ce sont les agents qui se servent des marchés options et futures pour ajuster et couvrir un stock réel ou une activité liée au sous-jacent physique. Par exemple, un agriculteur qui veut couvrir le prix de sa récolte de blé ;

Les Non commerciaux : ce sont les spéculateurs. Ceux qui essaient de faire des profits en échangeant les contrats, sans but de couverture et sans rapport au sous-jacent réel. Par exemple, vous, qui achetez des contrats sur le pétrole mais qui ne vous ferez jamais livrer les barils à la maison !!
 
D'autres termes méritent également d'être expliqués.
 
Long : Les positions acheteuses
Short : Les positions vendeuses
 
Et enfin une dernière notion à connaitre pour la suite :
 
Open interest : contrats qui n'ont pas de contrepartie identifiée au moment du rapport. Les contrats "ouverts" donc à la négociation. 

 La semaine prochaine, nous verrons comment s'organisent les différentes catégories de traders et surtout qui sont ceux qui font et défont les tendances. 
 
 
Conclusion : de nouvelles crises financières sont inévitables. Les sources potentielles sont nombreuses et elles peuvent se déclencher à n'importe quel moment. Aucun investisseur ne devrait se croire à l'abri. Les plus grands perdants seront les peuples, et peut ^^etre les épargnants et les Etats mais surement pas Goldman Sachs.



Sources :
Peur et servilité : les deux mamelles du gouvernement
 
Cf voir l'article sur le blog  Antalya
 
/, Citoyenactif Quand le remède devient poison...
 
Le commencement de la fin :
 
Reste-t-il un peu de courage dans l'avion ? :
 
A lire : Documentaire Génération-Précaire, « Modele » allemand
 
La France peut elle faire faillite? - l'indigné

 
Mardi 25 juin 2013
Chroniques émergentes : la Chine va-t-elle se faire dévorer par le Golem du crédit ?
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Mercredi 26 juin 2013
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Tags : Documentaire Génération-Précaire, « Modele » allemand, crise, dettes, dettes souveraines, capitalisme, la Troika, la FED, la BCE, austérité, chomage, récession, credit crunch, Chine, OAT français, Bund allemand, crise du crédit interbancaire, shadow banking, banque centrale chinoise, conjoncture économique se dégrade, Krach Obligataire, shadow banking n, la crise de l'euro, contraction du crédit en Chine, Goldman Sachs, Politique monétaire, Michel Sapin
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#Posté le dimanche 28 juillet 2013 10:55

Modifié le lundi 03 octobre 2016 04:06

Florange, les lendemains qui déchantent


 
 
 n
Europe, t'a jeunesse est au chomage. Plus de 22% des moins de 25 ans sont sans emplois, cela représente six millions de personnes et pour tenter d'andiguer ce fléaux, les 28 pays de l'Union Européenne se sont réunis a Berlin pour mettre en commun leurs expériences et tirer des mesures qui fonctionnent et en la matière

 " Il n'y a pas d'alternative " 21/07/2011 
" Les réformistes acceptent l'économie de marché non seulement parce que l'on n'a pas le choix, mais aussi parce qu'elle est garante de libertés." 
Rocard
 
 




 
J-C Cambadélis, ex-strauss-khanien,  éliminé lors de la précedente nomination à la tête du PS, rappelle sur son blog, en parlant de lui à la troisième personne, que deux affaires, coup sur coup, ont entravé son ascension remarquable : "Il est accusé d'emploi fictif le même jour qu'Harlem Désir. Les deux responsables seront condamnés à des peines légères."

 
Keny Arkana : « Un autre... est possible
 
Le film commence par cette phrase prémonitoire :
 
«  Il ne faut pas confondre :
L'espoir dans lequel gagne le moins mauvais
Et l'espoir dans lequel gagne
Un projet de transformation
De notre réalité »

 
 
Pourquoi parler de crise ?
Posted on 22 avril 2012 by risc
Ce que nous voulons attaquer c'est le discours dominant qui explique que les causes de la crise actuelle sont à chercher dans le mauvais capitalisme financier. Nous pensons que la crise financière n'est qu'un symptôme d'une maladie plus profonde et qu'il s'agit en fait d'une crise du capitalisme lui-même. Ses conséquences seront certainement terribles mais ce sera peut-être aussi l'occasion de remettre en cause le capitalisme dans ses fondements mêmes.
 
De l'extrême droite à l'extrême gauche, on entend partout aujourd'hui un même discours: l'économie réelle serait saine, seule une finance ayant échappé à tout contrôle mettrait en danger l'économie mondiale.
 
Or, il est impossible de séparer le bon capitalisme productif du mauvais capitalisme financier. Il n'existe pas d'un côté une économie qui produit des richesses et de l'autre une économie virtuelle, une finance parasitaire; il s'agit des deux faces d'une même réalité. Depuis le début de l'économie capitaliste, celle-ci ne peut fonctionner sans la finance, c'est-à-dire le crédit, les Bourses, la spéculation.
 
Les dirigeants de tous bords se foutent de nous quand ils réclament un encadrement rigoureux de la spéculation, car c'est tout le système qui, dans sa phase actuelle, a besoin de la spéculation et du crédit.
 
Mémoire ouvrière: extrait du film-documentaire « Au pays d'Usinor »   En 1981, le PS arrive au pouvoir. Le mot d'ordre est à la modernisation de l'industrie et les bureaucraties syndicales réformistes accompagnent cette volonté moderniste de l'État. Dans la sidérurgie comme dans d'autres secteurs industriels, cette restructuration produit les mêmes effets : licenciements, intensification du travail, nouvelles techniques de contrôle et de gestion de la main d'½uvre, maladies, accidents du travail, suicides, etc.

 
 

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L'histoire secrète du patronat ; de 1945 à nos jours_01.12.2009   Editeur : Editions La Découverte (30 octobre 2009)

Présentation de l'éditeur

De la Seconde Guerre mondiale à la crise financière de 2008-2009, chacun croit connaître plus ou moins l'histoire de l'économie française. Mais derrière l'histoire officielle des manuels scolaires s'en cache une autre, secrète : elle met en scène les patrons qui ont réellement façonné le capitalisme français.
 
C'est cette saga que racontent dans ce livre cinq journalistes d'investigation. Elle plonge le lecteur dans les arcanes d'un véritable " système " né dans l'après-guerre et qui, malgré ses mutations, marque encore aujourd'hui la machine patronale. Du recyclage des anciens cadres de Vichy dans la reconstruction jusqu'aux caisses noires des syndicats patronaux, en passant par le financement secret des partis politiques ou les graves dérives du paritarisme, on découvre le rôle central de personnages aussi puissants que discrets. Comme Georges Albertini, éminence grise du patronat liée à l'extrême droite dans les années 1950, ou les " conseillers du prince " qui ont influencé les choix économiques des présidents successifs de la Ve République. On découvre aussi les efficaces lobbyistes d'un patronat capable de se tailler des réglementations sur mesure au mépris de la santé des citoyens. Et qui a su s'appuyer sur des intellectuels et de grands médias pour convertir les élites politiques aux "mérites" de la finance dérégulée.

Cette somme brosse le vrai portrait de nombreux patrons français, révèle les bonnes affaires des uns dans la " Françafric ", les juteuses opérations des autres dans l'immobilier ou l'industrie. On découvre comment se sont vraiment faites la plupart des grandes fortunes françaises, celles d'hier et d'aujourd'hui : subventions extorquées à l'Etat, entreprises publiques bradées, rachats de sociétés dans des conditions obscures, montages financiers aux marges de la légalité, fraude fiscale, espionnage, coups fourrés, etc. La légende de patrons conquérants, prenant tous les risques pour faire leur fortune à la force du poignet, sort sérieusement écornée de ce magistral livre-enquête.

Biographie de l'auteur

Frédéric Charpier est journaliste indépendant. Benoît Collombat est journaliste à France Inter. Martine Orange est journaliste à Mediapart. David Servenay est journaliste à Rue89. Erwan Seznec est journaliste économique.

 
 


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Au lendemain de la Seconde guerre mondiale, dans les pays d'Europe occidentale, d'Amérique du Nord et au Japon, l'expansion rapide de l'économie permettait de contenir et repousser les effets négatifs de cette contradiction. On augmentait les salaires, mais on augmentait plus encore la production. On rendait marchands de nombreux secteurs qui ne l'étaient pas auparavant, comme aujourd'hui on est en train de le faire avec l'éducation, la santé ou la sécurité. On fournissait à coûts plus bas (par l'effet de l'industrialisation et de la massification) une foule de produits plus nombreux, et qui faisaient vivre les prolétaires tout en maintenant les bénéfices. Pour développer la production de cette manière, il fallait que la consommation envahisse la société entière, avec tout ce que cela signifie: publicité, manipulation du désir, production d'une foule de saloperies destinées à satisfaire des besoins socialement créés.Par ailleurs, ce qui s'appelait alors le tiers-monde était maintenu sous une domination coloniale ou post-coloniale qui permettait d'en exploiter les matières premières.
 
Tout cela a changé depuis la crise des années 1970 et la restructuration du capitalisme qu'elle a provoquée. Les délocalisations d'industries et de services ont alors permis de baisser le coût du travail au niveau mondial. La consommation a été soutenue par le développement du crédit, qu'il s'agisse de dépense publique (et de dette publique) ou privée. Mais ce système est lui-même à bout de souffle, comme le montre la crise qui a commencé en 2007. Le krach de 2008 n'a pu être rattrapé qu'au moyen d'une expansion massive de l'endettement étatique. Le montant de cette dette, désormais impossible à rembourser, est l'expression concrète de cette impasse. La crise de la dette publique en Europe et les perspectives de défaut de la Grèce, désormais bien réelles, en sont la preuve. Ce n'est pas la finance qui est la cause de la crise, la finance est au contraire ce qui a permis à la crise provoquée par la contradiction récurrente du capitalisme d'éclater aussi tard.
 
La Finance imaginaire - www.la-bas.org - Là-bas si j'y suis " « Européennes : les Grandes (dés)illusions |Page d'accueil | Notre-Dame-des-Landes : 22 février à Nantes »
 
 Le nouveau capitallisme est un texte vu en Licence III d'économie au cnam afin d'analyser les changements de formes du capitalisme et sa transformation en capitalisme actionariale. Cela permettra j'espère de faire une annalyse de la situation et de réfléchir a une lutte efficace. D'aucuns espéreront trouver ici des solutions ou des réponses toutes faites, genre petit manuel de « Comment faire la révolution ? ». Tel n'est pas le propos de ce film. Il s'agit ici de faire la critique exacte de la société qu'il nous faut combattre. Ce film est avant tout un outil militant qui a pour vocation de faire s'interroger le plus grand nombre et de répandre la critique partout où elle n'a pas accès. Les solutions, les éléments de programme, c'est ensemble qu'il faut les construire. Et c'est avant tout dans la pratique qu'elles éclatent au grand jour. Nous n'avons pas besoin d'un gourou qui vienne nous expliquer comment nous devons agir. La liberté d'action doit être notre caractéristique principale. Ceux qui veulent rester des esclaves attendent l'homme providentiel ou l'½uvre qu'il suffirait de suivre à la lettre pour être plus libre. On en a trop vu de ces ½uvres ou de ces hommes dans toute l'histoire du XXº siècle qui se sont proposés de constituer l'avant-garde révolutionnaire et de conduire le prolétariat vers la libération de sa condition. Les résultats cauchemardesques parlent d'eux-mêmes. "Le grand bond en arrière", Le grand bond en arrière : documentaire, Le grand bond en arrière" (Editions Fayard). ,

Que reste-t-il du modèle social français après trente ans de néolibéralisme? Cette question oriente le voyage dans leur pays natal de quatre Français installés depuis plusieurs années au Venezuela. Pour y répondre, le documentaire mêle des données statistiques, journalistiques et des interviews de sociologues, intellectuels, militants, réfugiés politiques, artistes, citoyens, travailleurs sociaux des banlieues, sans-papiers et Roms, enfin tous ceux qui peuvent révéler si la devise "Liberté, Egalité, Fraternité" est toujours en vigueur dans leur réalité concrète.
 
 
 Triche industrielle
 

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Société par Tristan ThilTriche industrielle - Vidéo Dailymotion :
 
NB :
Plan pour la Grèce : un gros sparadrap qui ne changera rien | Eco89. Devrait on dire maintenant pour tout les pays occidentaux. Austérité à tous les étages
 
Par ailleurs, seule l'amélioration du paysage économique permettra aux Etats européens de faire décroître leur dette publique. Or, les gouvernements européens, par leurs décisions, prennent aujourd'hui le risque de casser brutalement la croissance. Ils s'engagent en effet (c'est le point 11 de la déclaration finale du sommet) à ramener tous leurs déficits à 3% dès 2013. Autrement dit, tous les pays, tant ceux qui sont en situation de crise financière que ceux qui ont la confiance des marchés, vont s'engager simultanément dans des programmes d'austérité. Désastre garanti.
 
Si l'on résume, l'Europe s'apprête à vivre avec :
 
des taux d'intérêts à court terme en hausse (la BCE vient de relever son taux directeur) ;
des programmes de rigueur budgétaire, partout ;
des efforts de compétitivité redoublés, qui pèseront sur les salaires.
 
Sur ce dernier point, le paragraphe 11 évoque explicitement la nécessité de généraliser de tels efforts. Ce qui conduit le d'Alfred_Nobel" ">Nobel d'économie Paul Krugman à s'étrangler sur son blog :
 
« Pendant que les Espagnols réduiront leurs coûts du travail par rapport aux Allemands, les Allemands réduiront leurs coûts du travail par rapport aux Espagnols. Le progrès est en marche ! »
 
Un petit sparadrap d'un côté, une forte dose d'austérité budgétaire et salariale de l'autre : ce n'est pas ainsi que l'Europe sera remise à flot
 

 
Florange, les lendemains qui déchantent
Après Alliange et Gandrange, une page se tourne définitivement pour les sidérurgistes lorrain de Florange. Le sort de ces 629 salariés a été sellé avec un accord entre la direction d'arcelor Mittal et les syndicats. Cet accord entériné le 17 juin dernier a pris effet aujourd'hui. Qu'est ce qu'il en ai concrètement pour ces ouvriers qui ont évité le licenciment. Départ à la retraite pour les uns, reclassement pour les autres. Entre soulagement et inquiétude Témoignage des ouvriers d'Arcelor Mittal
 
Retour sur nos enquêtes : Florange, Mittal et le gouvernement   Jean Mongin, délégué syndical CGT des usines à chaud d'ArcelorMittal, et Laurent Comaille, maître de conférences en histoire contemporaine à l'université de Metz, spécialiste de l'histoire ouvrière lorraine, sont revenus sur le cas Florange.

 
 

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Florange, une page s'est tournée : L'arret des haut fournaux de Florange sonne la fin d'une carrière pour de nombreux salariés A 58 ans, a arreté le combat et passe devant le site de Florange fermé. Arcelor Mittal propose aux salariés ayant au moins 40 ans d'ancienneté de partir à la retraite avec 12 mois de salaire.
 
Jean-Luc Graetz, salarié d'arcelormittal à Florange
" Les salariés d'Arcelor Mittal qui vont partir à la retraite, on peu dire que c'est pratiquement une condition. Mais c'est surtout pour ceux qui reste : ils vont perdre de l'argent, le régime de travail va changer "
 
Sur les 629 salariés concernés, un bon tiers vont prendre leur départ à la retraite, les autres vont etre placés ( cassés)
 
Jean-Luc Graetz " Cela va etre dur pour les personnes qui n'étaient pas loin de la retraite et doivent refaire pour 5, 6, voir 7 ans au moins de continuer leur carrière. Cela va etre compliqué aussi, ce n'est pas facile"
 
Pour garder Florange, tous se sont mobilisés. François Hollande s'est rendu sur place lors des présidentielles, le ministre du redressement productif Arnaud Montebourg a meme proposé de nationaliser l'usine. En vain, deux ans de lutte et de manifestations n'ont pas suffit à faire reculer l'inflexible homme d'affaire indien Achimil Mittal. 29 postes sont perdus, les licenciments ont été sauvé de justesse Les salariés toujours présent sont démobilisés. ArcelorMittal Complément d'Enquête - YouTube  

 
 
 

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Sébastien Schauffleberger, salarié d'Arcelor Mittal à Florange :
" Je vais à l'usine et j'attends que la sentence passe" .
 
Pour le moment, Sébastien ne sait pas encore ou il sera affecté.
 
" Avec l'usine d'a coté qui a fermé en 2009, l'usine des haut fournaux j'ai du me reformer. En 2013, je dois me RE-RE former encore une fois. Pour un salarié, c'est un scandale. "
 
La CGT craint que des salariés comme Sébastien doivent changer de rythme de travail et perdre pas loin de 370 euros de salaire. Le choix des postes se fait sur la base du volontariat. Mais il devient de plus en plus restreint.
 
Jean-Luc Delcioanni, délégué CGT-Florange :
Maintenant les sites commencent a se réduire. Il y en a de moins en moins. Donc ils ne savent plus ou ils doivent aller. Cela a commencé en 82 avec Florange, sans compter les hauts fournaux et de tous ce qui s'en suit. Nous étions 14000, nous ne sommes plus qu'environ 2000. dans les années 50, il y avait 150 hauts fournaux en Loraine.
 
 Après Gandrange, une autre se termine a Florange, mais pour les syndicalistes, la lutte continue. Ils craignent que de nouvelles usines soient la cible de fermeture. Florange, l'acier trompé - Tristan Thil - YouTube  

 
 

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Le "crédit impôt recherche" dévoyé (Cash-Investigation) - YouTube :  ou comment financer le trading Haute Fréquence avec l'argent public. Extrait de "Cash-Investigation" du 08-06-2012 d'Elise Lucet
 
Faites le deuil du monde d'hier, Les maîtres ne sont pas à choisir, mais à destituer !, Les maîtres ne sont pas à choisir, mais à destituer ! 
 
 DE LA SERVITUDE MODERNE - YouTube, Crise aux pays des merveilles, Lien entre capitalisme et l'endettement - Antalya, La Finance imaginaire - Hensozu
 
BA Les Infiltres Vendredi Prochain 22H50 Sur France 2 [ Inédit ] Pôle Emploi entretien #1 - YouTube :  
Reportage "Ils luttent contre le chômage" - YouTube :57 min Enquête : "Pôle emploi : Peugeot-Sochaux, Cadences en Chaîne - YouTube : 53 min , Pôle emploi au coeur de la crise :
 

• Les raisons de la crise en Europe
• Un retour sur la dette américaine
• Un point sur les banques


  
« Spectacle à tous les étages ! | Page d'accueil | Les croûtes de Bush »  vendredi, 28 février 2014Farce tranquille du capitalisme patient - zebre plus ultra La Finance imaginaire - www.la-bas.org - Là-bas si j'y suis " La finance imaginaire : citoyen actif , La Finance imaginaire , La Finance imaginaire Imaginary Finance - www.la-bas.org - Là-bas si j'y suis " "
 
Merde in France
Posted on 22 avril 2012 by risc
 
Merde in France
Créé le mardi 18 février 2014 2
 Le Grand Bond en Arrière - Documentaire [HD] - YouTube
Comprendre le capitalisme japonais
Créé le mercredi 01 mai 2013 
Modèle allemand & social libéralisme
Créé le lundi 20 mai 2013 
"Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent" Victor Hugo
Créé le dimanche 07 juillet 2013 
 
Pourquoi parler de crise ? collectif RISCdont les textes affirment le caractère structurel de la crise actuelle du capitalisme.


Cambadélis : le meilleur d'entre eux...
"Si les poutres supérieures ne sont pas droites, les poutres inférieures sont également de travers"
Proverbe chinois


» La " crise" permanente, Molière, Le misanthrope , Le cauchemar climatisé... , Qu'est ce que la démocratie? , Globalia de Jean Christophe...
 

Marketing vert : le grand maquillage
Créé le vendredi 04 mai 2012 23

Le 01 octobre 2016 à 14h11
Industrie agro-alimentaire : business contre santé


Bruxelles businessCréé le mardi 20 mai 2014 
Argent, sang et démocratie -Créé le dimanche 18 mai 2014 
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L'Ukraine et'extrême droite ! Créé le samedi 08 mars 2014 
Johnny s'en va-t-en guerre Créé le mardi 25 février 2014 
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Dossier d'été: l'austéritéCréé le dimanche 28 juillet 2013 
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L'AUSTERITE PRECIPITERA LA CRISECréé le mercredi 05 juin 2013

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Clément Méric agressé par l'extrême-droite Créé le vendredi 07 juin 2013


Tags : Florange, les lendemains qui déchantent, Mittal, le gouvernement, d'ArcelorMittal, Laurent Comaille, Jean Mongin, François Hollande, Arnaud Montebourg, Complément d'Enquête, enquete, Gandrange, maladies, accidents du travail, suicides, Triche industrielle, Société, Tristan Thil, Le grand bond en arrière, Francis Mer, Jacques Chérèque, le syndicaliste Edouard Martin, Serge Halimi -, Le Grand Bond en Arrière, Pourquoi parler de crise ?, Le nouveau capitallisme, Frédéric Lordon -, La pompe à phynance, Pôle emploi au coeur de la crise, documentaire, emplois, chomage, capitalisme, néolibéralisme, La Finance imaginaire, Hollande, le Bourget 2012, Should we say goodbye to the growth?, micro-level and macro-economic, The new capitalism, citoyenactif, Imaginary Finance, - www.la-bas.org, Holland, Bourget 2012, The great leap backwards", crisis of the system, trade unionist Edward Martin
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#Posté le samedi 06 juillet 2013 06:09

Modifié le lundi 03 octobre 2016 04:10

L'AUSTERITE PRECIPITERA LA CRISE

 
n
 

Flores Magon


J'ai le sentiment que les différences de classe sociale ne sont pas justifiées et qu'elles ne reposent en fin de compte que sur la violence.
EINSTEIN dans Comment je vois le monde (1934-1958)




 
Exploitation des travailleurs?
si les improductifs gagnent plus que les travailleurs,
les travailleurs sont exploités
car par leur travail, les travailleurs payent les charges qui financent les inactifs!
De plus, cette situation perverse décourage les travailleurs!
 
L'AUSTERITE PRECIPITERA LA CRISE



Contrairement à ce que prétendent bon nombre de "citoyens" en brandissant leur carte d'électeur, participer à ce rite païen, ce n'est pas prendre ses responsabilités, c'est les fuir,... c'est demander à quelqu'un d'autre de décider à sa place.

Voter ce n'est pas agir, c'est s'engager à ne pas agir, c'est admettre que ses propres actions soient interdites, décidées ou ordonnées par d'autres.

La construction d'une société nouvelle nécessite d'abattre jusqu'à la dernière pierre ce temple de l'exploitation qu'est la république. Mais cela nécessite avant toute chose que chaque individu refuse que d'autres parlent, décident, organisent et légifèrent à sa place.

 
 
L'AUSTERITE PRECIPITERA LA CRISE
 
 

Le système essaye de sauver coute que coute un système moribond : Guerre des devises, variations des taux de change, euro, dollar, yuan, yen...


Je le vois bien... Vous n'avez que faire de toute cette agitation sur le marché des changes. "Cela ne me concerne pas", vous dites-vous sereinement. Détrompez-vous ! Vous n'imaginez pas à quel point cela vous touche. Vous, votre compte bancaire, votre Livret A, votre argent.

 

Le pouvoir d'achat de votre argent est d'une volatilité extrême
Prenez l'euro/dollar par exemple. Quand l'euro/dollar grimpe, votre argent "prend de la valeur". Vous pouvez acheter plus de choses libellées en dollar avec un euro (des entreprises, des vacances, des biens, des services...).

 

Quand il baisse, au contraire, votre argent "perd de la valeur". Vous pouvez acheter moins de choses libellées en dollar avec un euro (oubliez vos vacances à l'étranger, elles vont vous coûter un bras...)
 
L'AUSTERITE PRECIPITERA LA CRISE

 
L'AUSTERITE PRECIPITERA LA CRISE - source blog citoyenactif
Les états avaient le choix entre Se serrer la ceinture ou creuser les déficits , ils ont choisi de se serrer la ceinture, ils auront à la fois à se serrer la ceinture et un creusement des déficits. Pour repprendre le parallèle avec la citation de churchill : " ils avaient le choix entre la honte et la guerre. Ils ont choisi la honte, ils auront la honte et la guerre".
n
 
1) dégradation → tension brutale sur les taux → renchérissement du coût de la dette → détérioration de la situation budgétaire et emballement de la dette → tension supplémentaire sur les taux, etc. ;
et
2) dégradation → austérité forcée → récession → détérioration de la situation budgétaire et emballement de la dette → austérité renforcée, etc. – ( Frédéric Lordon )
 

 
> Le commencement de la fin - Frédéric lordon - La pompe à phynance
 
C'est là tout le paradoxe : si vous diminuez les dépenses de l'Etat, l'économie souffre. Le budget des ménages est réduit. L'économie souffre encore davantage. L'Etat a moins de revenus. Il réduit davantage ses dépenses les dépenses sociales et privatisent... et la faillite arrive encore plus vite ! Le point de non retour est atteint.
 
n
Rennes : 57 squatteurs évacués
Home ACTUALITE Flash Actu
Un squat où logeaient 57 personnes dont 24 enfants a été évacué ce matin à Rennes. Les familles, demandeurs d'asile ou personnes sans papiers, originaires pour la plupart du Caucase, mais aussi d'Afrique, ont été dirigées vers la préfecture qui se chargeait de trouver des solutions de relogement.Les occupants du squat, frappés par une décision de justice récente, s'attendaient à être évacués de cet immeuble appartenant à la société Free, a indiqué à l'AFP Carole Bohanne de "Un toit c'est un droit". - source : http://schema.org/Person" itemscope itemprop="author">Le Figaro.fr avec AFPle 03/06/2013
agence Reuters
le 03/06/2013 à 10:07" data-ago="il y a 3 heures" jQuery1910050604548002328054="44">le 03/06/2013


La France est aujourd'hui dans une situation pire que la Grande-Bretagne des années 1970, quand Londres dut faire appel à l'aide du Fonds monétaire international, et François Hollande doit choisir s'il veut être Harold Wilson ou Tony Blair, a déclaré Henri de Castries, PDG de l'assureur Axa. Dans une interview au journal dominical britannique Sunday Telegraph, il a estimé que la France doit s'inspirer des leçons britanniques.
 
"Le Royaume-Uni n'était pas en grande forme au début des années 1970', dit-il, en estimant que François Hollande a le choix aujourd'hui de devenir Harold Wilson, le premier ministre travailliste qui a dirigé le pays à cette époque, ou Tony Blair, autre premier ministre travailliste adepte d'une politique de "troisième voie" plus libérale. "Jusqu'ici, il est resté ambigu. J'espère qu'il choisira Blair. Je ne lui demande pas d'être Margaret Thatcher", déclare Henri de Castries.



 



La dangereuse accoutumance aux crises
Eberhardt Unger
 
Dans l'expression "crise de l'euro" que l'on retrouve dans tous les médias, le mot "euro" ne désigne pas la devise. La monnaie commune n'est pas en crise si l'on en juge par sa remarquable stabilité depuis plusieurs semaines.
 
De même, quand ils font allusion aux "tensions franco-allemandes", les médias veulent seulement parler du désaccord qui existe entre les deux gouvernements sur la meilleure façon d'optimiser la politique économique pour sortir de la crise. Le gouvernement allemand est pour une stricte politique d'austérité afin de réduire le déficit public le plus vite possible et le gouvernement français pense qu'il est préférable d'étaler cette action dans le temps.
 
La BCE appelle à des stratégies ambitieuses en matière de réduction de la dette. Selon elle, ce point est crucial car il n'y a pas de solutions alternatives. La BCE met en garde les gouvernements sur le fait que le redressement des finances publiques ne peut pas être repoussé plus longtemps car le haut niveau actuel de la dette publique freine la croissance économique, ce qui prive les caisses de l'Etat de nouvelles recettes. C'est avec ce discours que la banque centrale s'oppose fermement à tous ceux qui veulent plus de temps pour réduire les déficits budgétaires.
 
Parmi les principaux membres de la zone euro, c'est l'Allemagne qui a le plus progressé dans cette direction. .
 
Les autres grands pays de la zone euro visent également un déficit nul, mais devront probablement repousser l'atteinte de cet objectif de 2 à 3 ans en raison d'un taux de chômage élevé. La France, l'Italie et l'Espagne doivent affronter des manifestations contre les mesures d'austérité. Les marchés financiers font ressortir ces différences entre les pays via les écarts de rendements des obligations souveraines.
 
La Commission européenne prévoit que le PIB annuel baissera cette année dans la zone euro. En 2014, c'est une % dans la zone euro. La consolidation structurelle devrait être plus lente cette année que l'an dernier. Le ratio dette/PIB est prévu à 89,8% dans l'UE et 95,5% dans la zone euro.
 
La plus grande source de danger pour les marchés financiers réside dans l'expansion de l'agitation sociale. Le plus souvent, les populations des pays en crise tiennent pour responsable de leurs malheurs leur propre gouvernement. De ce fait, les politiciens qui veulent se faire réélire sont plus enclins à creuser encore les déficits plutôt que de maintenir une politique d'austérité ferme et repousse ainsi le règlement du problème du surendettement sur les futures générations.
 
Conclusion : parler continuellement de crises comporte un grand danger : s'y habituer. Cela veut dire que les gens vont penser que, finalement, la situation n'est pas si grave puisqu'elle dure sans vraiment de conséquences. Cet état d'esprit ne pourra que freiner la mise en place des réformes et conduira inévitablement à la prochaine crise sur les marchés obligataires.
Dr. Eberhardt Unger est un économiste indépendant, fort de plus de 30 ans d'expérience des marchés et de l'économie. Vous pouvez retrouver ses analyses sur le site www.fairesearch.de.
 
Conclusion :
 
 
Le " Modèle capitaliste" a vécu. On nous sort que les BRIC peuvent prendre le relais d'une croissance des pays occidentaux malades. et que le système capitaliste vivant par cycle ( court ou l'ong), la croissance devrait revenir en Europe après de nombreuses "casses sociales inévitables" car les pays ont été trop dépensiés, trop mauvaise gestion ou que le manque de compétitivité nuit à la croissance du pays. C'est oublié que depuis 30 ans, " l'état providence" hérité du fordime, qui au passage n'a jamais été généreux pour les salariés a été déctricoté par les réformes ou mesures des gouvernements de droites et de gauches en Europe ( A partir de 1980 : Reagan au Etats Unis, Tchatcher en Angleterre et Mitterrand en France)
 
Le risque d'une montée de l'extreme droite dans toute l'Europe se précise accentué par la " crise du fonctionnement du capitalisme" et de ces commerciaux ( François Hollande, Angela Merkel...)
L'AUSTERITE PRECIPITERA LA CRISE  
un lien via Black Fab.Alors que le nombre de chômeurs/euses n'a jamais été aussi élevé et que la loi des patrons s'impose violemment aux travailleurs/euses. Alors que le camp réactionnaire et ses satellites fachos paradent fièrement dans la rue. Alors que les magouilles financières et politiques, du FN au PS, apparaissent au grand jour. Alors que le FN, en embuscade, brandit le drapeau du nationalisme et de la xénophobie... Il n'y a plus 36 solutions et l'heure n'est pas à rêver à un sursaut républicain : c'est toute la société et toute l'économie qu'il faut transformer.

Si Hollande se plie aux volontés des capitalistes, c'est parce que ce sont eux qui concentrent l'essentiel du pouvoir dans la société actuelle.

Le pouvoir de nous embaucher ou pas, de choisir notre salaire, notre temps de travail etc... La « démocratie » qu'ils nous accordent c'est uniquement les miettes de ce qu'ils veulent bien nous laisser gérer ! Communistes libertaires, nous pensons que la démocratie directe doit s'accompagner de la mise en commun des moyens de production.

C'est aux travailleur-se-s de décider de l'organisation du travail, aux citoyen-ne-s de décider de la finalité et de la répartition de ce qui est produit, d'évaluer les besoins de la société. La première étape démocratique c'est donc l'expropriation des patrons. Le reste n'est que vaine agitation.Afficher la suite

L'AUSTERITE PRECIPITERA LA CRISE

Pour moraliser la vie politique, il faut en finir avec le pouvoir patronal ! - source alternative libertaire Publié le 30 avril 2013 par Secrétariat Entreprises
 
 
 
Mais si la solution à la crise n'est pas dans la cure d'austérité qu'on veut nous imposer, elle n'est pas non plus dans la mobilisation nationale et le repli protectionniste : l'exploitation Made in France n'est pas plus douce et les salarié-es resteront les dindons de la farce. Alors comment faire ? En retournant le problème. Car l'enjeu ce n'est pas de sortir de la crise pour renouer avec la mythique « croissance ». L'enjeu, aujourd'hui, c'est d'en finir avec ce système qui, même réformé, même moralisé, n'en restera pas moins injuste, inégalitaire et violent. S'attaquer directement au capitalisme, ce n'est pas le délire de quelques rêveurs, c'est la seule chose raisonnable à faire si on veut reprendre notre destin en main et construire une société réellement solidaire et égalitaire.
 
Depuis un an, le patronat et la droite sont à l'offensive et Hollande ne fait même plus mine de s'y opposer. Ainsi, il ne s'est pas fait prier pour transposer dans la loi le fameux Accord national interprofessionnel signé par la CFDT et le MEDEF : les économistes libéraux et les patrons en rêvaient depuis 20 ans, le gouvernement PS l'a fait. Tout y est : restriction des recours face aux licenciements, légalisation du chantage à l'emploi, remise en cause du CDI... Et comme si ça ne suffisait pas, le gouvernement s'est même opposé à la mini-amnistie adoptée au Sénat pour les syndicalistes réprimés.
 
Face au patronat il nous faut donc compter sur nos seules forces. A nous de construire la riposte, par la mobilisation dans les quartiers, les entreprises et les lieux d'études, mais aussi en mettant en débat un projet de société alternatif au nationalisme et au libéralisme, de gauche comme de droite.
 
Démocratie directe partout !
 
Le système politique actuel est pourri de l'intérieur. Cahuzac n'est pas un cas isolé : du PS au FN, on trouve quantité d'exemples d'individus, sortant des mêmes écoles, multipliant les allers-retours entre le monde des affaires et les cabinets ministériels, refaisant au passage leurs carnets d'adresses. Comment croire que de tels personnages vont défendre autre chose que leurs intérêts personnels ou ceux de leurs semblables ?
 
Mais le « tous pourris » du FN est là pour masquer l'issue possible : une réorganisation complète de la vie démocratique. Face à cela, ce que propose le Front de Gauche c'est une « grande marche citoyenne pour la VIe République », comme si quelques modifications des règles du jeu institutionnel pouvaient suffire à changer en profondeur la société. Changer le personnel politique, en élisant des personnes « honnêtes », ou bien changer le système à la marge par des élections à la proportionnelle, sont de fausses solutions.
On ne peut pas se contenter d'un ravalement de façade : les élu-e-s doivent être comme des délégué-es, avec des mandats précis et limités, révocables à tout moment. Les décisions doivent être prises ou validées par les assemblées générales via une réelle démocratie directe dans les entreprises et les quartiers, puis dans les bassins d'activité et les villes. Et pareil aux échelons régionaux et nationaux.



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Tags : Guerre des devises, capitalisme, néolibéralisme, crises, dettes, dettes souveraines, Europe, BCE, Banque Centrale Européenne, FED
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#Posté le mercredi 05 juin 2013 07:15

Modifié le mercredi 11 novembre 2020 13:19

Austérité à tous les étages

 
n
 
Austérité à tous les étages
 
Hollande, les banques françaises et la dette grecque - ZEC plus Ultra

" S'il y a bien quelque chose que le socialiste français fera pour le continent, c'est légitimer un capitalisme européen instable de par nature et profondément injuste."

Jérôme E. Roos
militant et économiste politique
 
 
"Merveillance, Arnaquance et Foutage de Gueulisme" - Le meilleur d'une semaine d'humour 
 


 Il faut rester zen avec l'actualité. Surtout quand les pauvres vivent contre les yachts, que le gouvernement supprime l'ISF, que les Rolling Stones se font racheter par le PSG, que les royalistes commémorent Marie-Antoinette, ou encore que l'on nous vend, à l'image des idées des crèmes avec de l'air dedans. Avec Daniel Morin, Frédéric Fromet, Tanguy Pastureau, Charline Vanhoenacker, Alex Vizorek, Guillermo Guiz, Guillaume Meurice et Marina Rollman. Un best of signé comme un chèque en blanc par Gaudéric Grauby-Vermeil
 

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NB :Plan pour la Grèce : un gros sparadrap qui ne changera rien | Eco89. Devrait on dire maintenant pour tout les pays occidentaux.
 
Austérité à tous les étages
 
Par ailleurs, seule l'amélioration du paysage économique permettra aux Etats européens de faire décroître leur dette publique. Or, les gouvernements européens, par leurs décisions, prennent aujourd'hui le risque de casser brutalement la croissance. Ils s'engagent en effet (c'est le point 11 de la déclaration finale du sommet) à ramener tous leurs déficits à 3% dès 2013. Autrement dit, tous les pays, tant ceux qui sont en situation de crise financière que ceux qui ont la confiance des marchés, vont s'engager simultanément dans des programmes d'austérité. Désastre garanti
 
Les états avaient le choix entre Se serrer la ceinture ou creuser les déficits , ils ont choisi de se serrer la ceinture, ils auront à la fois à se serrer la ceinture et un creusement des déficits. Pour repprendre le parallèle avec la citation de churchill : " ils avaient le choix entre la honte et la guerre. Ils ont choisi la honte, ils auront la honte et la guerre".
n
 
1) dégradation → tension brutale sur les taux → renchérissement du coût de la dette → détérioration de la situation budgétaire et emballement de la dette → tension supplémentaire sur les taux, etc. ;
et
2) dégradation → austérité forcée → récession → détérioration de la situation budgétaire et emballement de la dette → austérité renforcée, etc. – ( Frédéric Lordon )
 
> Le commencement de la fin - Frédéric lordon - La pompe à phynance
 
C'est là tout le paradoxe : si vous diminuez les dépenses de l'Etat, l'économie souffre. Le budget des ménages est réduit. L'économie souffre encore davantage. L'Etat a moins de revenus. Il réduit davantage ses dépenses les dépenses sociales et privatisent... et la faillite arrive encore plus vite ! Le point de non retour est atteint
 
Un petit tour d'horizon des titres dans les journaux ces derniers jours ? 
Zone euro : la confiance se dégrade, Le Figaro
A Chypre, file devant des banques après des rumeurs de nouvelles ponctions,
Le MondeRegain d'inquiétudes sur Monte dei Paschi di Siena et le secteur bancaire italien, Les EchosLa Bundesbank enquête sur la Deutsche Bank, Le Monde 

Chypre, France, Italie... et même Allemagne : personne n'est épargné !
 
Pourtant ces indicateurs sont encourageants, mais ne suffisent pas à rassurer tous les investisseurs. Ainsi la crise chypriote pourrait être en mesure d'inverser cette dynamique, en cassant la confiance des investisseurs. Ce matin, ce sont les banques qui accusaient les plus fortes baisses. Une contagion aux Etats-Unis affecterait leurs banques, et pourrait souligner plus visiblement les problèmes internes des Etats-Unis. Rappelez-vous, depuis l'accord signé au Congrès en décembre 2012, et plus encore suite à l'absence d'accord début mars sur le budget américain, les dépenses publiques baissent. Si en plus la capacité de financement privé en Europe et aux Etats-Unis viennent à manquer, la reprise économique n'apparaîtra alors que comme un feu de paille


L'AUSTERITE PRECIPITERA LA CRISE - citoyenactif
 
 
Austérité à tous les étages
 
 
Evidemment, l'économie espagnole demeure plombée par un inquiétant taux de chômage (plus de 25% de la population active et près de 56% des jeunes de moins de 25 ans !), une dette et un niveau de déficit inquiétant et l'état de santé préoccupant de ses banques mais ces signes de vie économique laissent espérer une véritable reprise.
 
La raison de ce retard européen tient à deux choses :
- les problèmes de la zone euro sont plus flagrants que ceux des Etats-Unis ou du Japon. Ce qui ne veut pas dire qu'ils sont plus importants, loin de là.

- La BCE mène une politique moins flexible que celle conduite par la Fed ou la Banque du Japon, qui favorise plus les marchés obligataires que les marchés actions.
 
Jusqu'à présent, la BCE pratiquait de l'impression de manière plus ou moins détournée, par exemple en soutenant les banques européennes ou encore en rachetant des actifs pourris. Mais la pression augmente pour que Mario Draghi adopte une politique encore plus accommodante.  Ben Bernanke, pour justifier la poursuite du quantitative easing aux Etats-Unis a cité l'Europe en contre-exemple.
 
Et, comme le rapporte Le Monde, le président de la Fed de Saint Louis est allé encore plus loin : "La veille, en visite à l'Institut Goethe de Francfort, James Bullard, président de la Réserve fédérale de Saint Louis, avait exhorté les Européens à mettre eux aussi en place une politique d'injection massive de liquidités proche de celle menée par la Fed. Si l'Europe ne se donne pas les moyens d'une relance, avait-il estimé, elle court le risque d'une stagnation longue 'à la japonaise (...) : et quand vous êtes coincés dedans, il devient très difficile d'en sortir'.
 
Le banquier américain avait récusé l'idée que la structure juridique de la Banque centrale européenne l'empêche d'agir en ce sens. Si la BCE le voulait, elle pourrait acquérir des obligations émises par les 17 Etats-membres de l'eurogroupe au prorata de leur taille, a-t-il assuré". Jusqu'à présent, la BCE se livre à cette pratique de manière limitée et via les banques.
 
l'Allemagne subit le contrecoup de la récession européenne et voit ses perspectives économiques s'assombrirent... ce qui pourrait l'inciter à revoir sa position sur le rôle et les moyens d'action de la BCE.
 
 Royaume-Uni : toujours plus de flexibilité

Jacques Freyssinet, économiste
Alternatives Economiques n° 324 - mai 2013
 
 
Austérité à tous les étages


Sous la contrainte de l'Union européenne et du Fonds monétaire international (FMI), les pays d'Europe du Sud flexibilisent tour à tour leur marché du travail. Les rigidités accumulées y seraient un obstacle décisif à la création d'emplois. Dans ce contexte, il est instructif d'observer ce qui se passe à l'autre extrémité du spectre. Le gouvernement britannique se félicite du fait que tous les classements placent le Royaume-Uni en tête des pays européens quant à la flexibilité de son marché du travail. Toutefois, à ses yeux, il subsiste dans la réglementation des freins à l'embauche qui découragent les employeurs. Un programme de réforme est mis en oeuvre depuis le début de 2012. Nous nous limiterons aux principales mesures introduites ou en projet.
 
Depuis avril 2012, l'ancienneté dans l'emploi requise pour pouvoir contester en justice un licenciement injustifié a été portée d'un à deux ans. Une fois cette condition remplie, le salarié devra payer des droits, d'abord lors du dépôt de sa demande, puis à nouveau lors de l'ouverture du procès ; s'il perd son procès, ces droits ne lui seront pas remboursés. .....
 
Un projet phare était la création, pour les entreprises de moins de dix salariés, d'un licenciement indemnisé sans faute (compensated no-fault dismissal). Le salarié n'aurait disposé d'aucun droit de recours, sauf en cas de discrimination. Devant le tollé, le gouvernement a dû reculer. A défaut, il prévoit d'introduire, quelle que soit la taille de l'entreprise, des accords amiables pour une fin de contrat indemnisé ; le salarié ne pourrait ensuite les invoquer devant la justice.
 
Un autre projet phare devrait aboutir devant la Chambre des communes, bien qu'il vienne d'être repoussé par la Chambre des lords. Il porte création d'un nouveau statut de "salarié actionnaire" (employee shareholder). Les entreprises pourront attribuer à leurs salariés un certain montant d'actions en échange de la renonciation par ceux-ci à un ensemble de droits, pas de protection contre le licenciement abusif (sauf discrimination), pas d'indemnité de licenciement, pas de droits à la formation... Sont également dans les cartons un projet de conciliation obligatoire avant toute action en justice du salarié et un assouplissement de la réglementation des agences de placement privées et de travail temporaire.

La démarche adoptée par le gouvernement britannique constitue un avertissement utile pour les autres pays européens : s'aligner sur le plus flexible d'entre eux est une course toujours inachevée, puisqu'on peut sans cesse aller plus loin dans la flexibilisation.

Jacques Freyssinet, économiste
Alternatives Economiques n° 324 - mai 2013
 
Or pour comprendre bien des positions allemandes aujourd'hui, il nous faut comprendre d'où il vient.

" Modele Allemand" : Une Main d'½uvre pas chère suite a la réunification de l'Allemagne et La création du deutschemark se fera dans la douleur : cf voir Allemagne de 1945 à nos jours, Coût du travail : la France et l'Allemagne à égalité dans l'industrie ... - blog le Monde, Allemagne, Travailleurs, Allemands - et Emploi : Moins de travailleurs de l'Est que prévu en Allemagne - le figaro


Après la guerre de 39-45, l'Allemagne est détruite, ruinée, à genoux, humiliée et occupée. Mais elle a un homme extraordinaire à sa tête : Ludwig Erhard. Et sa première mesure, extrêmement courageuse, sera de créer une nouvelle monnaie, le deutschemark)
 
But de la politique des gouvernements allemands de Kolm a Angela Merkel
- Faute de consommateurs, misons sur l'entrepreneur...
- Une monnaie forte, une précarité assumé et généralisé avant
- L'entreprise allemande doit partager une maigre partie des fruits de sa réussite avec sa communauté, en l'occurrence ses salariés...
- Deux éléments de soutien à ce modèle ( rendre complice le salarié a sa propre domination et précarisation)
- Le modèle allemand affiche une santé insolente. Mais pour combien de temps ? Sa population vieillit et décroît. Les seniors épargnent plus qu'ils ne consomment. Ses partenaires européens endettés entrent en crise...

L'instauration de la cogestion, au travers de laquelle les salariés sont associés de près à la gouvernance des entreprises, en atteste. Dans les ETI et grandes entreprises, ils détiennent le tiers des sièges du conseil de surveillance
 
citation :"Le modèle allemand affiche une santé insolente. Mais pour combien de temps ?
Sa population vieillit et décroît. Les seniors épargnent plus qu'ils ne consomment. Ses partenaires européens endettés entrent en crise".

Le risque est surement entrain de se rapprocher de l'Allemagne et du gouvernement merkel
 
 
Modèle allemand & social libéralisme - ZEC Plus Ultra
En France, oser critiquer le fameux « modèle allemand » relève de l'hérésie voire de la xénophobie.  Pour  Pierre Rimbert, ce  modèle est :
" l'expression synthétique de la doctrine économique portée par les élites européennes qui associe austérité budgétaire (réduire le déficit de l'Etat et la dette), austérité monétaire (monnaie forte, lutte contre l'inflation) et austérité salariale.
 
Ce dernier volet, mis en ½uvre par le chancelier social-démocrate Gerhard Schröder dans les années 2000 et systématisé depuis par la droite allemande, repose lui-même sur deux principes. Premièrement, « activation » coercitive des chômeurs par le rabotage des prestations sociales et l'obligation d'accepter des emplois mal payés (les « mini-jobs »). Deuxièmement, création d'un marché du travail flexible et précaire destiné à accueillir ces nouveaux salariés des services dans un pays dépourvu de salaire minimum ; des accords syndicaux de branche troquent simultanément le maintien dans l'emploi des salariés de l'industrie contre la rigueur salariale et l'aménagement du temps de travail à la convenance de l'employeur. Ainsi cet appareil productif rendu « compétitif » par la baisse des « coûts du travail » et dopé par une fiscalité accommodante se tourne-t-il vers l'exportation et la conquête des marchés émergents. "
>  Le « modèle allemand » ou comment s'obstiner dans l'erreur par Pierre Rimbert, lundi 6 mai 2013
 
Rappel

Social-démocratie allemande :  être aux affaires

Gerhard Schröder a donc réussi sa politique méthodique de destruction du système allemand en  s'inspirant des choix de Tony Blair - autre social démocrate - et du "libéralisme social"  :
destruction du marché du travail, baisse des prestations sociales,mise en pièces du système des retraites.
Le 14 mars 2003, devant le Bundestag, le chancelier présentait son programme baptisé "Agenda 2010" et y allait du refrain bien connu : " Nous allons devoir couper dans les prestations de l'Etat, encourager la responsabilité individuelle et exiger plus d'efforts de chacun".
 
Seront mis en place au nom de l'esprit de sacrifice :
 
la fin de la gratuité des soins et des médicaments ...;la réduction des allocations chômage : ...";la facilitation des licenciements... la modération salariale - pour ne pas dire la perte du pouvoir d'achat.
L'Allemagne n'a pas de salaire minimum légal. Les diverses réformes du marché du travail adoptées sous Schröder (les lois "Hartz") facilitent le recours aux travailleurs intérimaires et encourage le développement massif de "mini-jobs" pour un salaire compris entre à  400 euros et 800 euros par mois.  Entre 2009 et 2010, plus de la moitié des créations d'emploi  ont concerné du travail intérimaire, et les trois-quarts des emploi du travail précaire.
_-_
> "Le Nouveau centre, digne héritier du social-libéralisme de Gerhard Schröder "
> Les lois Hartz : "".
> "En Allemagne, un salarié sur quatre est précaire" Par Rachel Knaebel - Bastamag
> "Les dessous de l'Allemagne " .
> Les réformes sociales en Allemagne :  
> " Comment Gerhard Schröder a restauré la compétitivité allemande " Slate.fr
 
Reconversion juteuse
Dès 2005, l'ex-chancelier Schröder a su mené de main de maître sa reconversion:*
 
Janvier 2006, il devient conseiller de Ringier, le plus grand groupe de presse suisse. Pour "explorer les marchés en Chine et en Europe de l'Est", son  salaire est estimé à 150 000 euros par an.Il conseille également la Banque Rothschild. " ....., " ( le Figaro) il est nommé à la présidence du conseil de surveillance du consortium germano-russe ( dont la société gazière russe Gazprom détient 51% ) Le consortium North European Gas Pipeline Company a été crée en vue de construire un gazoduc entre l'Allemagne et la Russie. Le projet avait reçu quelques semaines auparavant la signature de l'Allemagne...

Pour ce poste ses émoluments s'élevaient à 250 000 euros par an. La présidence du consortium étant confiée à " Matthias Warnig, un ancien de la Stasi avec lequel le président russe, Vladimir Poutine, avait travaillé lorsqu'il était stationné en Allemagne de l'Est pour le compte du KGB." En 2005, le gouvernement Schröder, qui ne gérait plus que les affaires courantes, se portait garant d'un prêt d'un milliard d'euros proposé par deux banques à Gazprom.En  2009,  Schröder intègre le conseil de direction du géant pétrolier russo-britannique le groupe TNK-BP pour 200 000 euros par an. Il y restera jusqu'en 2011.
 _-_
> "Schröder et Fischer, rois du pétrole " , Pascale Hugues - Le Point - 15-12-2011-   "L'ex-chancelier et son ministre se sont lancés dans de juteuses affaires."
>" Gazprom : la reconversion de M. Schröder scandalise la Pologne " Le Monde - 13.12.05
> "Schröder nommé à la direction du pétrolier russe TNK-BP" - Elisabeth Studer Le Blog Finance - 18-01-2009
> " La tapageuse reconversion de Gerhard Schröder " , Pierre Bocev  - Le Figaro - 15/10/2007

En savoir plus sur le blog ZEC plus Ultra : Politique  sarkozy, schröder, droite, gauche, ps, spd, ump, nouveau centre, affaires, mafia


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 Et si l'Allemagne vacillait ?
La BCE va-t-elle elle aussi succomber aux sirènes de l'impression monétaire ? , la question peut légitimement se poser et ce d'autant plus que le principal adversaire à l'impression monétaire sur le Vieux Continent – l'Allemagne – subit à son tour les effets de la crise économique.

Au premier abord, l'Allemagne semble ne pas s'y mal s'en sortir que cela – surtout en comparaison de notre cher vieux pays. Alors que la zone euro est en récession, La croissance est donc morose outre-Rhin .

Et mêmes les bonnes nouvelles ne le sont pas tant que cela.... Plus inquiétant encore, les derniers chiffres des investissements des entreprises et surtout du commerce extérieur (au point mort) laissent anticiper une nouvelle dégradation de l'économie allemande dans les mois qui viennent... Les banques allemandes sont dans un sale pétrin... Les banques allemandes et françaises sont particulièrement concernées par ce phénomène. Elles détiennent des monceaux de dettes grecques, espagnoles, portugaises ou encore italiennes..." Écrit par : Citizen Khane | lundi, 20 mai 2013
 
Austérité à tous les étages
 
Témoignage 16/05/2013Soldes à Virgin : « Vous vous êtes comportés comme des pourritures »

 


Mis à jour le jeudi 16 mai 2013 à 17h16Ajout des deux premiers paragraphes. Ajout de la référence à Lyon Capitale dans le texte.

 







n
EADS : vers une hausse du dividende - - Le Figaro.fr avec Reuters
Le directeur financier d'EADS a laissé entendre que la maison mère d'Airbus pouvait s'engager dans une période de hausses du dividende dans les années à venir, au vu de la fin d'une période à la fois d'investissements élevés et de difficultés liées à certains programmes.

"Avant, EADS était plus prudent dans sa manière de rendre l'argent aux actionnaires et cela était justifié en raison notamment de certaines incertitudes, comme par exemple celles éprouvées par le (très gros porteur) A380", déclare Harald Wilhelm, cité par le journal allemand Börsen-Zeitung."Depuis le temps, le profil de risque du groupe s'est nettement amélioré. De ce fait, nous pouvons aller vers une politique de distribution du dividende plus favorable aux actionnaires."

L'Airbus A380, l'avion civil disposant des plus importantes capacités au monde, a connu plusieurs années de retard avant d'être lancé, occasionnant pour EADS de nombreux surcoûts.

Harald Wilhelm estime que la génération de trésorerie du géant européen de l'aéronautique, de la défense et de l'espace - le pot commun d'où sont tirées les sommes consacrées au dividende - devrait être positive après 2015 quand la période d'investissements élevés pour des avions tels que l'A380, l'A350 et l'A400M touchera à sa fin
 
Austérité à tous les étages


Les conquistadors espagnols une nouvelle fois à la conquête du monde
Le modèle exportateur espagnol sort ses griffes, et cela commence à porter ses fruits, comme le souligne Le Monde : "A force de tailler dans ses salaires, le pays a regagné en compétitivité ; il attire les usines étrangères, et les entreprises locales, agressives, remportent des parts de marché dans le commerce mondial". Cette année, les exportations ibériques devraient ainsi être en hausse de 4,43% et même de 6,84% en 2014 (source : Eurostat via Le Monde).
 
Le pays renoue ainsi avec un excédent commercial (de 635 millions d'euros) en mars dernier, et ce pour la première fois depuis... 1971. Un bon chiffre qui ne doit pas masquer la réalité : si les exportations sont bien en hausse de 2% en mars, c'est surtout le recul de la demande intérieure et donc des importations (-15%) qui explique ce passage dans le vert.
 
Cependant les entreprises espagnoles font de plus en plus le choix de l'international pour garder la tête hors de l'eau. Selon le gouvernement espagnol, les entreprises qui se tournent vers l'exportation à l'international sont en hausse de 8,8% au premier trimestre 2013 par rapport à la même période en 2012 – soit 59 000 entreprises supplémentaires qui font le choix du grand large.
 
Objectif de ces nouveaux conquistadors, des marchés plus dynamiques que ceux de la vieille Europe tels que les Etats-Unis, le Moyen-Orient ou le Maghreb. Les exportations espagnoles vers le Maroc ont par exemple bondi de 12,9% sur un an au premier trimestre 2013, et même de plus de 23% pour le seul mois de mars.
 
Une stratégie qui commence à porter ses fruits : "leur taux de profit [des entreprises espagnoles] est passé de 35,5% en 1999 à 41,4% en 2011 (dernier chiffre disponible)", selon M. Moëc, économiste chez Deutsche Bank, et cité par Le Monde.
 
Evidemment, l'économie espagnole demeure plombée par un inquiétant taux de chômage (plus de 25% de la population active et près de 56% des jeunes de moins de 25 ans !), une dette et un niveau de déficit inquiétant et l'état de santé préoccupant de ses banques mais ces signes de vie économique laissent espérer une véritable reprise.
 
Parmi les valeurs espagnoles qui méritent votre attention :
- Inditex , la maison mère de Zara, acteur majeur du textile et du vêtement
- Repsol , la major pétrolière espagnole qui a subi de plein fouet les conséquences de la crise de l'euro ainsi qu'une privatisation de ses exploitations en Argentine mais qui reste encore très présent en Amérique latine
- Viscofan, spécialiste de l'emballage, en particulier alimentaire.
 
Deux autres valeurs qui profitent de l'international...
... et ne seraient pas mécontentes de voir l'euro s'affaiblir un peu :
- L'Oréal : le géant des cosmétiques affine sa stratégie vers les nouveaux marchés, aussi bien en Amérique latine qu'en Asie. L'Oréal a ainsi ouvert en novembre dernier sa plus grande usine de production au monde en Indonésie, développe des produits spécifiquement conçus pour leurs client(e)s sud-américaines et asiatiques. Ses ventes en Chine sont en hausse de 20% (à comparer aux toujours très bon 8% de croissance aux Etats-Unis). En 2012, et pour la première fois de son histoire les ventes dans les pays émergents ont dépassé celles en Amérique du Nord ou en Europe. La valeur résiste bien à la crise – à cause de l'effet vernis à ongle – et verse un dividende en hausse de 15% cette année.
 
- BMW : le marché de l'automobile est loin, très loin, d'être le plus porteur ces dernières années mais le constructeur allemand a su tirer son épingle du jeu grâce à des ventes en hausse dans les pays asiatiques mais aussi – même si de manière plus modérée – aux Etats-Unis. La "qualité allemande" paie... et la réputation de BMW en matière de véhicules "propres" est un atout de taille. En effet, Pékin a déclenché une guerre à la pollution et devrait faire passer de nouvelles réglementations favorisant les véhicules moins polluants. Le savoir-faire de l'Allemand en la matière pourrait lui permettre de creuser l'écart avec la concurrence.
 
Il y a aussi plusieurs entreprises européennes qui ont adopté une stratégie internationale pour soutenir leur croissance :
- un laboratoire pharmaceutique, leader du secteur des traitements contre le diabète
- un spécialiste de la pulvérisation agricole et industrielle qui met progressivement le pied dans les marchés de l'Europe de l'Est, de l'Asie ou sur le continent américain
- et ORPEA, qui gère des maisons de retraites et s'attaque aujourd'hui au très prometteur marché du 3e âge chinois.


Si l'on résume, l'Europe s'apprête à vivre avec :

- des taux d'intérêts à court terme en hausse (la BCE vient de relever son taux directeur) ;
- des programmes de rigueur budgétaire, partout ;
- des efforts de compétitivité redoublés, qui pèseront sur les salaires.

Sur ce dernier point, le paragraphe 11 évoque explicitement la nécessité de généraliser de tels efforts. Ce qui conduit le d'Alfred_Nobel" Nobel d'économie Paul Krugman à s'étrangler sur son blog :

« Pendant que les Espagnols réduiront leurs coûts du travail par rapport aux Allemands, les Allemands réduiront leurs coûts du travail par rapport aux Espagnols. Le progrès est en marche ! »

Un petit sparadrap d'un côté, une forte dose d'austérité budgétaire et salariale de l'autre : ce n'est pas ainsi que l'Europe sera remise à flot
 
Des entreprise qui maontiennent ou augmentent leurs profits ou dividende par des restructurations, licenciments et/ ou délocalisations.  Une précarisation et stagnation ou baisse des salaires rendant de nouveaux compétitif les " boites" espagnols".


 
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Loi du marché Par Enkolo dans Accueil le 18 Octobre 2017

La loi du marché -Aujourd'hui à 19:36 - La loi du marché
Tags : Austérité, capitalisme, néolibéralisme, crise, dette publique, taux de chomage, Réserve fédérale, Ben Bernanke, sarkozy, schröder, droite, gauche, ps, spd, ump, nouveau centre, affaires, mafia
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#Posté le jeudi 23 mai 2013 18:09

Modifié le lundi 30 octobre 2017 15:24

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