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René binamé-la révolte .flv
La vie, le malheur, l'isolement, l'abandon, la pauvreté, sont des champs de bataille qui ont leurs héros, héros obscurs plus grands parfois que les héros illustres.
Les révolutions sortent, non d'un accident, mais de la nécessité.
Les Misérables (1862)
;">Victor Hugo
Qui ne se souvient pas de cette chanson que chante Gavroche dans Les misérables de Victor Hugo :
« Je suis tombé par terre,
C'est la faute à Voltaire,
Le nez dans le ruisseau,
C'est la faute à Rousseau. »
le contexte historique. Voltaire et Rousseau ont beaucoup influé sur la révolution, c'est pourquoi dans certains cercles, des royalistes, les en tenaient pour responsables
Fichtre ! fit Gavroche. Voilà qu'on me tue mes morts. [...], il chanta : On est laid à Nanterre, C'est la faute à Voltaire, Et bête à Palaiseau, C'est la faute à Rousseau. [...] Là une quatrième balle le manqua encore. Gavroche chanta : Je ne suis pas notaire, C'est la faute à Voltaire, Je suis petit oiseau, C'est la faute à Rousseau. Une cinquième balle ne réussit qu'à tirer de lui un troisième couplet : Joie est mon caractère, C'est la faute à Voltaire, Misère est mon trousseau, C'est la faute à Rousseau. Cela continua ainsi quelque temps. Une balle pourtant, mieux ajustée ou plus traître que les autres, finit par atteindre l'enfant feu follet. [...]. Je suis tombé par terre, C'est la faute à Voltaire, Le nez dans le ruisseau, C'est la faute à... Il n'acheva point. Une seconde balle du même tireur l'arrêta court. Cette fois il s'abattit la face contre le pavé, et ne remua plus. Cette petite grande âme venait de s'envoler.
Les Misérables, vol. 2, Victor Hugo, éd. Le Livre de Poche, 1998 (ISBN 2-253-09634-2), t. V (« Jean Valjean »), chap. XV (« Gavroche dehors »), livre I (« La guerre entre quatre murs »), p. 1631-1634
Face à la grève sauvage des coursiers depuis jeudi à Londres, un manager de Deliveroo cherche à s'adresser aux grévistes.
Il leur explique qu'il sera ravi de leur expliquer individuellement pourquoi leur base de rémunération fixe est supprimée au profit d'une paye à la livraison - ce qui équivaut à un salaire à la pièce, comme on n'en fait plus depuis le 19ème siècle.
La réponse est immédiate : c'est non !
Et pourtant, les dirigeants de l'entreprise qui a levé près de 255 millions d'euros depuis le début du mois, la "start-up" valorisée à plus d'1 milliard d'euros sur les marchés financiers, ne cherchent que le bonheur de leurs salarié-e-s ! Ce qu'elle leur offre n'a pas de prix : c'est la liberté.
Ben oui la paye à la livraison, c'est la flexibilité: on bosse quand on veut. Et même quand on veut pas d'ailleurs, parce qu'il faut bien gagner de l'argent. Mais bon, ils sont libres, non ?
Si c'est ça l'économie "collaborative", ça fait encore une raison de plus de ne jamais vouloir collaborer.
Nous, on appelle ça du capitalisme, et vu la merde que c'est, on n'en veut plus ! Ce qu'on veut, à Londres comme ailleurs, c'est tout le pouvoir aux travailleurs !
Source Libération
N'oublions pas que l'affaire Take Eat Easy se poursuit : Source Le Figaro
4 extraits d'Une Histoire de la Grève Générale [HD] - YouTube
CNT AIT 71
LA GREVE GENERALE
La « grève générale » est sans aucun doute une arme de lutte puissante aux mains du prolétariat ; elle est ou elle peut être une façon et l'occasion de déclencher une révolution sociale radicale. ... la grève générale pourrait être un moyen efficace de transformation sociale, mais à condition de la comprendre et de l'utiliser autrement que ne le faisaient les artisans de la grève générale.
Aux premier temps du mouvement socialiste, on comprenait clairement que le régime soutenu par la force des baïonnettes ne pouvait être abattu que si l'on amenait une partie des soldats à se transformer en défenseurs du peuple et si on battait dans une lutte armée les forces de police et ceux des soldats qui étaient restés fidèles à la discipline. ... C'est pourquoi on conspirait, c'est à dire qu'on faisait une propagande active parmi les soldats, on cherchait à s'armer, on préparait des palans d'action militaires.
A vrai dire, les résultats étaient maigres parce que nous étions peu nombreux, parce que les buts sociaux pour lesquels on voulait faire la révolution étaient méconnus et rejetés par l'ensemble de la population ; parce que, en somme, « les temps n'étaient pas mûrs ».
Mais la volonté de préparer l'insurrection existait et elle trouvait peu à peu le moyen de se réaliser, la propagande commençait à toucher plus de gens et à porter ses fruits ; « les temps mûrissaient », ce qui était dû en partie à l'action directe des révolutionnaires et plus encore à l'évolution économique qui, en aiguisant le conflit entre travailleurs et patrons, développait la conscience de ce conflit, ce dont les révolutionnaires tiraient parti.
Les espoirs placés dans la révolution sociale augmentaient, et il semblait certain qu'à travers les luttes, les persécutions, les tentatives plus ou moins « inconsidérées » et malheureuses, les arrêts et les reprises d'activité fébrile, on arriverait dans un temps assez proche à déclencher l'explosion finale et victorieuse qui devait abattre le régime politique et économique en vigueur et ouvrir la voie à une évolution plus libre vers de nouvelles formes de vie en commun fondées sur la liberté de tous, la justice pour tous, la fraternité et la solidarité entre tous.
Mais le marxisme vint freiner de ses dogmes et de son fatalisme l'élan volontariste de la jeunesse .... Et malheureusement, avec ses apparences scientifiques (on était en pleine ivresse scientiste), le marxisme leurra, attira et fit se fourvoyer la plupart des anarchistes.
Les marxistes se mirent à dire que « la révolution ne se fait pas, elle vient » ; que le socialisme viendrait nécessairement suivant « le cours naturel et fatal des choses » et que le facteur politique (à savoir la force, la violence mise au service des intérêts économiques) n'a , aucune importance, le facteur économique déterminant la vie sociale tout entière. Et ainsi la préparation de l'insurrection fut laissée de côté et pratiquement abandonnée.
Je ferai remarquer au passage que si les marxistes méprisaient toute lutte politique lorsque c'était une lutte qui tendait à l'insurrection, ils décidèrent soudain que la politique était le principal moyen, et presque le seul, pour faire triompher le socialisme dès qu'ils entrevirent la possibilité d'entrer au parlement et de donner à la lutte politique le sens restrictif de la lutte électorale. Et ils s'employèrent ainsi à éteindre dans les masses tout enthousiasme pour l'action insurrectionnelle.
C'est alors que, devant cet état de choses et cet état d'esprit général l'idée de la grève générale fut lancée et accueillie dans l'enthousiasme par ceux qui n'avaient pas confiance dans l'action parlementaire et qui voyaient dans la grève générale une voie nouvelle et prometteuse qui s'ouvrait à l'action populaire.
Mais le malheur, c'était que la plupart ne voyaient pas dans la grève générale un moyen de pousser les masses à l'insurrection, autrement dit à abattre par la violence 1e pouvoir politique et à prendre possession de la terre, des instruments de production et de toute la richesse sociale. Pour eux, la grève générale remplaçait l'insurrection ; ils y voyaient un moyen pour « affamer la bourgeoisie » et la faire capituler sans coup férir.
Et comme il est fatal que le comique et le grotesque soient toujours mêlés jusque dans les choses les plus sérieuses, il y en a qui entreprirent de chercher des herbes et des « pilules » capables de soutenir indéfiniment le corps humain sans qu'il soit nécessaire de se nourrir, et ceci, afin de les signaler aux travailleurs et de les mettre en mesure d'attendre dans un jeûne pacifique que les bourgeois viennent présenter leurs excuses et demander pardon. Voilà pourquoi j'estime que l'idée de la grève générale à fait du tort à la révolution.
Mais j'espère et je crois que cette illusion-faire capituler la bourgeoisie en l'affamant a complètement disparu ; s'il en restait encore, les fascistes se sont chargés de les dissiper.
La grève générale de protestation pour appuyer des revendications d'ordre économique ou politique compatibles avec le régime peut être utile si elle est faite à un moment propice, quand le gouvernement et les patrons trouvent opportun de céder tout d'un coup, par peur du pire. Mais il ne faut pas oublier qu'il faut manger tous les jours et que si la résistance se prolonge, ne serait-ce que quelques jours, il faut soit se courber ignominieusement sous le joug des patrons, soit s'insurger ...même si le gouvernement ou les forces spéciales de la bourgeoisie ne prennent pas l'initiative de la violence.
Il s'ensuit que si on fait une grève générale, que ce soit pour résoudre définitivement le problème ou que ce soit dans des buts transitoires, on doit être décidé et s'être préparé à résoudre la question par la force.
E.Malatesta
Reprise des manifestations contre la loi travail, procès de la "chemise arrachée" à Air France, élections dans les TPE... Le calendrier est déjà chargé.
Mobilisation le 15 septembre,
Les 27 et 28 septembre devant le tribunal correctionnel de Bobigny, mobilisation de soutien au quinze salariés d'Air France convoqués.
Extrait de l'article: "Bien que la loi travail ait été promulguée le 8 août après le feu vert du Conseil constitutionnel, les syndicats qui s'y opposent réclament toujours son retrait. CGT, FO, Solidaires, FSU, Unef, UNL et Fidl ont lancé un nouvel appel à la mobilisation dans toute la France le 15 septembre. Ils décideront le 31 août des actions qui seront menées. L'intersyndicale refuse d'évoquer un « baroud d'honneur », mais se pose la question de l'impact de cette initiative sur un gouvernement qui n'a pas hésité à dégainer à trois reprises l'article 49.3 pour adopter son projet sans vote.
Procès Air France
Les 27 et 28 septembre, quinze salariés d'Air France sont convoqués devant le tribunal correctionnel de Bobigny : cinq devront répondre de « violences en réunion » et encourent jusqu'à trois ans d'emprisonnement et 45 000 euros d'amende, les dix autres de « dégradations » en marge d'un comité central d'entreprise (CCE) chahuté, il y a près d'un an, à l'annonce d'une restructuration menaçant 2 900 emplois. Les images de deux responsables d'Air France qui s'étaient retrouvés l'un torse nu, l'autre avec la chemise en lambeaux avaient marqué les esprits.
Début août, la ministre du Travail, Myriam El Khomri, a autorisé le licenciement de l'un des cinq, délégué syndical CGT. Les quatre autres avaient été licenciés dès novembre 2015 pour « faute lourde ». Les dix derniers avaient été condamnés à une mise à pied de 15 jours sans solde. CGT, FO et Solidaires appellent à manifester devant le tribunal pour réclamer leur relaxe. Par ailleurs, dès le 24 août, syndicats de stewards et hôtesses reprendront les négociations sur l'accord d'entreprise fixant les règles de travail, de rémunération et d'avancement, qui avaient donné lieu à une semaine de grève fin juillet.
Grève à SFR, tensions chez Renault
Le 6 septembre, CGT et CFE-CGC appellent les salariés du groupe SFR Numericable à une journée nationale de grève pour l'emploi et les conditions de travail. Les deux syndicats n'ont pas signé l'accord entre la direction de SFR, la CFDT et l'Unsa sur un plan de départs volontaires prévoyant des suppressions d'emplois, deux ans après son rachat par Numericable (Altice).
Grève à SFR, tensions chez Renault
Le 6 septembre, CGT et CFE-CGC appellent les salariés du groupe SFR Numericable à une journée nationale de grève pour l'emploi et les conditions de travail. Les deux syndicats n'ont pas signé l'accord entre la direction de SFR, la CFDT et l'Unsa sur un plan de départs volontaires prévoyant des suppressions d'emplois, deux ans après son rachat par Numericable (Altice).
Après PSA, les négociations doivent commencer chez Renault en septembre entre syndicats et direction pour un nouvel accord de compétitivité triennal (2017-2019). Après les efforts du précédent plan (8 000 départs sans licenciements, augmentation du temps de travail...), les syndicats veulent aborder les conditions de travail, l'emploi précaire et le niveau des salaires.
Des élections sur la représentativité des syndicats dans les très petites entreprises (moins de 10 salariés) se tiendront à partir du 28 novembre, et les résultats seront communiqués le 22 décembre. L'enjeu est de taille: le scrutin servira de base pour désigner les représentants syndicaux dans les futures commissions paritaires régionales (CPRI) créées par la loi Rebsamen en 2015 pour représenter les salariés et les employeurs des TPE, mais aussi désigner les juges prud'homaux et calculer la représentativité des syndicats au niveau national dans le privé."
Nous ne disons pas ça parce que nous sommes des ex Goodyear mais la, cette fois ci y a plus à chercher à comprendre ils veulent nous dézinguer....
Bien-sûr nous sommes les 8 Goodyear certainement les plus touchés (24 mois de prison dont 9 fermes !)
Mais il serait grand temps que les instances listent tous les camarades, militants, manifestants menacés et que nous lancions une grande offensive nationale pour exiger l'arrêt de TOUTES les poursuites ....
Des jeunes ont été emprisonnés, des camarades sont convoqués, d'autres menacés de prison ,il va falloir se mobiliser à la hauteur de cette situation inadmissible !!!
Nous proposons de faire du 15 septembre un énorme mouvement sur Paris qui permette de redémarrer la lutte au plus fort, ensuite faire des journées où sont convoqués des camarades, des journées d'actions nationales !!!! (...)
Pourquoi la grève - YouTube
Film réalisé par Paul Seban pour la CGT de Georges Séguy à l'occasion de l'émission "A armes égales", 1971.
Les Misérables - 21 - La Faute A Voltaire
Les Miserables - vf - Version 2000 - Part 01
Le rêve de la grève générale - L'info dans le rétro (27/05/2016)
La France immobilisée, un scénario aux airs de déjà vu. En 1995, on s'en souvient, transports, écoles, les fonctionnaires se mobilisent pour protester contre le « plan Juppé » sur les retraites et la sécurité sociale. Au moment où les syndicats menacent de bloquer à nouveau le pays, Thomas Snégaroff se penche dans le « rétro » avec Bernard Thibault, ancien secrétaire général de la CGT et Jean-Marie Pernot, chercheur spécialiste des syndicats, sur le mythe de la grève générale, menace souvent brandie.
Avec :
Jean-Marie PERNOT : Chercheur à l'Institut de Recherches Economiques et Sociales,
Bernard THIBAULT : membre du conseil d'administration de l'Organisation internationale du travail .
A armes égales - Archives vidéo et radio Ina.fr
" 60 61, LA GREVE " un documentaire de Jean-Christophe ... - YouTube
Les Misérables (1862). - 304 citations - Référence citations
Les Misérables (1862) :
Les Misérables - Wikiquote, le recueil de citations libres
La Faute à Voltaire
Citations gavroche - Citation et proverbe sur gavroche
Gavroche, extrait des Misérables de Victor Hugo - Ralentir travaux
“Por Todo El Oro de Colombia” - Roméo Langlois & Pascale Mariani (2012) completo!
Le Rémouleur
Le Rémouleur
106, rue Victor Hugo
93170 Bagnolet
(M° Robespierre ou M° Gallieni)
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Mail : leremouleur@riseup.net
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