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Bye Bye L'Euro

  
L'éclairage. Ce n'est pas l'Europe en tant que telle qui est la cause du malheur des peuples, mais l'idéologie ultralibérale de ceux qui la dirigent. Ressusciter le "projet européen," celui de la solidarité et de l'entraide, est une question de survie. selon Le Monde
 
L'enfoncement dans la crise est aujourd'hui manifeste. Le terme de crise est un peu galvaudé et il faut distinguer ici trois sortes de crises auxquelles le capitalisme est confronté : crises périodiques, crises de régulation et crises systémiques. La crise actuelle est évidemment autre chose qu'une crise périodique : c'est de toute évidence une crise de régulation, autrement dit : une crise de la forme néolibérale du capitalisme. Mais celle-ci est suffisamment profonde pour contenir les éléments d'une crise systémique.
 
Les fractures européennes : La montée des nationalismes et de l'euroscepticisme en Europe conduisent à un continent morcelé et fracturé.
Avec Christian Makarian, directeur délégué de la rédaction de l'Express.
(ré)écouter cette émissiondisponible jusqu'au 21/01/2019 04h06

s'abonner au podcast via iTunes s'abonner au podcast via RSS
 
le capitalisme est le règne d'une extorsion invisible, il s'accapare la production collective au profit du détenteur du capital ( capitaliste). Pour cela au court de l'histoire remplaçant la monarchie il se base sur cette idée originellement subjective de propriété privée des moyens de production afin que cette minorité d'exploiteurs vivent sur le travail et les dépenses du plus grand nombre ( le prolétariat ou pour faire court le peuple) ;


L'Europe en ce moment ? C'est le bordel ! Entre le gouvernement belge qui se dissout deux mois avant que le plat pays prenne la tête de la présidence tournante de l'UE, les rumeurs de démission de Mrs. PESC Lady Ashton et la crise grecque qui place les membres de la zone euro face à leurs contradictions, beaucoup d'entre-nous tournent le dos à l'europhilie naïve. Du coup, le discours de Lukas Reimann, l'intransigeant eurosceptique suisse ( membre du TEAM : risque de développement des mouvements nationalistes et racistes ( voir Politiquement incorrects : la nouvelle droite radicale en Europe ), se retrouve aussi dans la bouche de jeunes européens, et c'est la cohésion de l'Europe, de plus en plus divisée entre les PIIGS et les Etats solvables, qu


Je suis assez d'accord avec Pierre Laurent Pierre Laurent : "Une sortie de la zone euro n'empêche pas la pression des marchés" 
 
  « C'est un débat qui existe dans la gauche européenne et dans la gauche française, c'est évident. Je crois que la leçon qu'il faut tirer de ce qui s'est passé, c'est qu'il n'y a pas de solution à la crise avec le maintien des politiques européennes actuelles. Et une sortie de la zone euro laisserait n'importe quel pays qui la pratiquerait devant la même pression des marchés financiers, voire une pression décuplée et une dévaluation nationale plus grave encore. Une sortie de la zone euro, sans changement des politiques européennes de manière générale, risquerait aujourd'hui de déboucher pour un peuple, à la fois sur la sortie et à la fois sur des politiques d'austérité »


« Puisque les solutions apportées par Tsipras étaient totalement viables et elles restent praticables dans la zone euro. Ce n'est pas la zone euro qui les empêche mais la décision politique prise par les dirigeants allemands et un certain nombre d'autres dirigeants européens de rendre impossible l'expérience politique de Syriza. Aujourd'hui, ils en ont même rajouté dans la punition financière, économique et politique, pour continuer à faire cette démonstration. Une des grandes leçons de ce qui s'est passé est que la France, lorsqu'elle a mis tout son poids dans la balance pour empêcher le Grexit qui était ouvertement réclamé par les Allemands, a réussi son entreprise. Le problème est que le président de la République n'a pas utilisé cette capacité de faire bouger les lignes pour impulser une véritable alternative »
 
L'économie, mode d'emploi Qu'est ce que la spéculation ? - YouTube

 
Exploitation des rumeurs 
Ces stratégies «gagnant gagnant» ne marchent pas toujours. L'un des plus célèbres gestionnaires de «hedge funds», John Paulson, qui a beaucoup gagné en misant contre les «subprime» en 2008, se retrouve aujourd'hui en grande difficulté. En début d'année, il affirmait sa confiance dans les actions. Une erreur qui lui coûte cher : selon Bloomberg, son fonds principal aurait perdu 11 % lors de la première semaine d'août. Et la contre-performance atteindrait 31 % depuis janvier. Mais cette bête blessée peut encore faire mal : «un fonds en difficulté profite toujours des périodes troublées, ­comme celle que nous vivons en ce moment, pour se refaire : il exploite les moindres rumeurs pour entraîner les marchés derrière lui» , confie, amer, un banquier français.
Voir la vidéo Ils font autrement (2): vivre sans l'euro - no Dailymotion



Le journal Les Echos reste confiant et, sur les marchés, tout va pour le mieux.  Les Echos évoque une hausse du taux directeur de la Fed dès septembre et estime qu'il s'agirait "d'un facteur de tension".


Économiste et professeur à Sciences-Po, Jacques Généreux était vendredi l'invité de Parlons net , l'émission de France Info en partenariat avec lepoint.fr et d'autres grands sites d'information. Pour celui qui a quitté le PS et rejoint le Parti de gauche, le plan européen pour sauver l'euro est une aberration. Les gouvernements auraient dû accompagner leur plan de sauvetage d'une série de mesures fortes pour s'attaquer aux spéculateurs. Quant aux plans de rigueur que mettent en place les gouvernements européens, ils ne sont destinés qu'à faire plaisir aux marchés.
 
ÉCOUTEZ - Jacques Généreux à propos du plan de secours européen ( durée 1'04''35"') L'économiste montre que dans des situation comme celle-ci, on aimerait bien que cela se traduise par un report des votes a gauche, malheureusement cela se traduit par une montée du fasciste ( voir Politiquement incorrects : la nouvelle droite radicale en Europe) . 


Pour tout les populistes, les souverainistes de droite ou de gauche qui s'imagine que des politiques souverainistes comme la sortir de la zone euro permettrait de régler les problématiques liés aux systeme capitalistes est contredit dans ce très bon docu-fiction.
 
Bye Bye L'Euro Documentaire 2015

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n


Un scenario dans lequel la France sortirait de la zone euro est-il possible ? Est-il souhaitable ? Que se passerait-il si le franc circulait à nouveau dans l'Hexagone, comme le veulent certains économistes et certains hommes politiques ? Ce documentaire met en scène une situation fictive : l'abandon par l'Italie, puis par la France, de la monnaie que l'Europe a mis plus de 20 ans à construire. Des intervenants, personnalités de premier plan ou anonymes, se sont prêtés au jeu et ont tenté de répondre aux interrogations que susciterait un tel changement. Quelles conséquences sur la vie quotidiennes et sur l'économie ? Les participants tentent d'imaginer quelle serait leur réaction.


 

Que se passerait-il si la France sortait de l'euro ? Ce « documentaire fictif » imagine le scénario et nous plonge, façon film d'anticipation, dans cette grande inconnue — rien, dans les traités européens, ne prévoit le cas de figure. Agrémenté de vrais-faux reportages et interviews (avec des politiques, des économistes, des citoyens), le procédé est concret et percutant, même s'il présente trop souvent ses hypothèses comme des vérités absolues, oubliant que l'économie n'est pas une science exacte.
 
N'empêche, la mécanique décrite est passionnante — et glaçante : avec la sortie de l'euro, la France s'exposerait à une dévaluation brutale, à une perte de pouvoir d'achat, à une hausse de la dette et à une explosion du chômage. Et encore, cela ne serait que la partie « paisible et aimable », prévient l'ex-ministre François Baroin qui, à Bercy, avait commandé une étude sur le coût de la sortie de la Grèce de la zone euro. Car il faudrait également compter sur la défiance des marchés financiers, la spéculation contre la France, les troubles sociaux et politiques à l'intérieur même du pays. Un scénario infernal, à mille lieues des projections controversées du Front national, qui fait de l'abandon de la monnaie européenne la pierre angulaire de son programme économique. — Lucas Armati
 
Suivi, à 21h35, d'un débat animé par Jean-Pierre Gratien.
Lucas Armati

(ré)écouter cette émissiondisponible jusqu'au 21/01/2019 s'abonner au podcast via iTunes s'abonner au podcast via RSS

L'euro peut-il disparaître ? Séminaire de La Règle Du Jeu :http://www.dailymotion.com/video/xm6zvm_l-euro-peut-il-disparaitre-seminaire-de-la-regle-du-jeu_news"> : L'euro peut-il disparaître ? »

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 France 2 | Envoyé special | Espagne : la faillite ?

Finalement, l'évolution de l'euro depuis sa création n'est autre que le reflet des néolibérauxx et de ses limites : à savoir son incapacité à se limiter et s'auto-réguler pour rester dans les "clous", essentiels à la survie de l'euro et par la même du capitaliste néolibéral.
 

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Après un retour de quelques espoirs, l'Europe se heurte à nouveau à une énorme déconvenue avec le refus par la Slovaquie, étant tout à fait périphérique pourtant, de participer au sauvetage de la Grèce. Cela montre encore une fois qu'il n'y aura à terme que deux alternatives possibles : soit arrêter cette construction européenne et des lendemain plus dure, soit aller vers un une nationalisation des banques dans un premier temps, mais durable et définiif avec une refonte de la structure
s banques cliquez ici


Le constat est sans appel, nous n'avons pas le choix sauf a vouloir reporter le problème en l'amplifiant
 
Trois semaines...
C'est le temps que se donne Angela Merkel et Nicolas Sarkozy pour régler les problèmes de la zone euro.
On reconnaît bien là notre hyperactif-président, qui illustre une nouvelle fois l'incompétence chronique de la classe politique à traiter les problèmes de fond. Malgré les beaux discours, rien n'est réglé. Pire la situation se dégrade, tout comme les notes des établissements bancaires espagnoles, grecs et portugais.
Vous pensez que les agences de notation exagèrent ? Moi non.
 
◊ Un château de cartes prêt à s'effondrer


Extrait du New York Times, montre à lui seul l'étendu du problème.
Constat n°1 : la Grèce ne représente pas grand-chose par rapport aux créances des autres pays.Constat n°2 : la France n'a pas chômé sur le terrain des obligations pendant ces dix dernières années !L'Espagne est le plus gros créancier de son voisin portugais avec près de 30% de la dette détenue. La France et l'Allemagne ne sont pas en reste avec 15% chacun, soit tout de même 45 à 47 milliards de dollars.
Là où les choses se compliquent, c'est quand on regarde les créanciers de l'Espagne. Là aussi, le couple Franco-Allemand se distingue avec 458 milliards de dettes (oui, vous avez bien lu) soit 40% de la dette espagnole globale. Pour comparaison, l'exposition de la France à la dette grecque est de "seulement" 75 milliards. L'Espagne et le Portugal ont été dégradés, ce qui signifie que leurs prêteurs (nous) sont aussi impactés.


Mais là où la France arrive en tête, c'est avec nos amis Italiens dont nous détenons plus de 500 milliards de dettes soit près de 20% de la dette globale !
 
Ce château de cartes est désormais prêt à s'effondrer alors que les agences de notations dégradent chaque jour de nouvelles institutions et soufflent sur cet équilibre fragile. D'ailleurs les perspectives de croissance sont revues à la baisse chaque jour en zone euro et la récession paraît désormais inévitable pour 2012.
 
Dans ce contexte de tensions économiques et politiques, l'euro est clairement le moins bien armé pour résister.
 
Le problème est le systeme capitalise dont l'état n'est pas la solution, mais le garant ( le problème) . Le probleme est la domination que mette en pllace les dominants dans tout les parties de la sociétés ( culture, travail : « lean management »....). Les force armées ne sont que le bras armée du capital ( Alire L(in)sécurité : Un champ de bataille ( 2), L'empilement des lois antiterroristes ///)  Rappeler vous le célèbre discours de François Hollande 
Les marchés financiers ont un visage, par Geoffrey Geuens ...


Selon Le Monde : " La City de Londres paye le sabotage du projet européen" 

 
La City de Londres ne sait plus, depuis le Brexit, à quel saint se vouer, tant ce vote signe irrémédiablement son déclin. Mais elle devrait d'abord faire son examen de conscience : n'est-elle pour rien dans le remplacement dans les esprits des valeurs de solidarité par celles de la concurrence, de la compétition forcenée, de la compétitivité – l'autre nom de la guerre de tous contre tous sur le marché de l'emploi ?
Car c'est bien la sacro-sainte « compétitivité » prônée par la City et ses relais idéologiques qui a poussé les Britanniques à voir d'abord dans les flux migratoires, plutôt que l'apport en forces vives qu'ils sont avant tout pour leur nation, les concurrents qui les priveront bientôt d'emploi dans la foire d'empoigne qu'est devenu le monde du travail. Qui a voté pour le Brexit, sinon ceux qui se croient menacés par les migrants ?
Ce n'est donc pas en réalité l'Europe en tant que telle qui est la cause du malheur des peuples, mais l'idéologie ultralibérale de ceux qui la ­dirigent et qui, au lieu d'unir les ­nations dans...
 
Le grand gagnant du Brexit est... New York ! 
Alors que Paris, Francfort ou Amsterdam rivalisent d'ingéniosité pour devenir le premier centre financier européen, il apparaît que New York pourrait être le grand bénéficiaire du Brexit.


« Les grands gagnants du Brexit seront New York et les Etats-Unis, a récemment affirmé le PDG de Morgan Stanley, James Gorman, lors d'une conférence à Washington. Nous assisterons à davantage de transfert d'activité à New York. » « Il est impossible qu'il y ait dans l'Union européenne un centre avec l'infrastructure et le dispositif réglementaire pour reprendre le rôle de Londres [notamment sur les marchés de capitaux], soutient John Nelson, président de Lloyd's à Londres. Il y a une seule ville au monde qui en est doté, et c'est New York. »
 
Même son de cloche chez Xavier Rolet, le patron de la Bourse de Londres. Dans une interview au Telegraph, il a clairement indiqué qu'un seul autre centre financier est en mesure d'assurer les activités de compensation en euro de manière centralisée et sécurisée pour les 17 grandes devises : ce n'est ni Paris, ni Francfort, ni Amsterdam, mais bel et bien New York


Des limites
La ville américaine, qui abrite déjà les activités de Wall Street, dispose de la profondeur de marché, de la largeur d'expertise et de l'attrait réglementaire de La City. D'ailleurs, un grand nom de Wall Street a déjà relocalisé une partie de son activité londonienne, et finira par rapatrier le personnel non indispensable en Europe vers les Etats-Unis ou l'Asie, indique l'agence Bloomberg, en citant un banquier, qui a requis l'anonymat en raison du caractère confidentiel du plan.
 
Mais il y a des limites au transfert d'activité. La première est la nécessité de garder un pied sur le Vieux Continent et un accès à ses 450 millions d'habitants. La deuxième est le décalage horaire. La troisième, la perte de temps, et donc d'argent, liée au transfert d'activité. Enfin, la quatrième réside dans les différences culturelles. Une banque installée à l'étranger aura plus de difficultés à comprendre les spécificités d'une entreprise européenne. De tout cela découle que certains établissements pourraient conserver quelques activités sur le Continent, mais uniquement dans le but de satisfaire aux règles d'accès au marché unique
 
La plupart des investisseurs se détournent des obligations européennes. Le président de la Chine Investment Corp., Gao Xiqing, a déclaré : "Nous sommes toujours à la recherche d'opportunité en Europe, même si nous ne souhaitons plus acheter d'obligations souveraines européennes". La Chine n'est pas la seule à fuir. De nombreux fonds américains – et même européens – ont annoncé s'être désengagés ou avoir fortement réduits leur exposition aux obligations de la zone euro.

A lire Le grand gagnant du Brexit est... New York ! ACTUALITÉS DES MARCHÉS dans INVESTIR.FR | LE 17/10/16 
 
Un autre scénario fiction : 
On vous aura prévenu - l'indigné révolté - Skyrock.com
« La Présidente »: une bande dessinée où Marine Le Pen prend les rennes du pays

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la publication de Le Comptoir.


Nicolas Hernandez"  Frédéric lordon se dit dans les économiste altérés, mais je trouve que l'on met dedans tout.... C'est assez vaste. En gros, ils réflechissent à comment réinventer l'économie face à "l'ideologie dominante" du néolibéralisme véhiculé par les principaux magazines répétant souvent les mêmes sources. Si le constats peut être juste, la réponse ne l'ai pas forcément. Frédéric Lordon se revandique de Spinoza mais aussi d'un souverainiste de gauche. C'est son souverainisme qui me gène le plus ainsi qu'une volonté de récuérer les mouvements sociaux.Il est membre du CNRS et écris régulièrement dans le monde diplomatique ou il a un blog"
 

 
Nuit Debout nous donne l'occasion de publier, en partenariat avec plusieurs autres groupes et sites antifascistes, un dossier qui se veut aussi exhaustif que possible sur la galaxie citoyenniste, ses réseaux et ses errements idéologiques. Vous trouverez ci-dessous son sommaire avec des liens cliquables afin de naviguer à l'intérieur aussi aisément que possible. Fruit d'un travail intense qui nous a occupés depuis un mois, nous tenons à remercier tous les camarades qui nous ont aidé à réunir la documentation nécessaire. Bonne lecture !
Au sommaire de ce dossier :
Introduction
La Genèse : une opération d'auto-promotion initiée par François Ruffin et Frédéric Lordon
Fakir ou le journal de bord d'un réac
Frédéric Lordon ou la virtuosité bavarde d'un social-chauvin
> « Le protectionnisme, ça nous fait gerber »


Extrait 
Chez Frédéric Lordon, on observe depuis quelques années une tendance poussée à vouloir se positionner sur le marché – bien vide il faut le dire – des intellectuels engagés. Mais cette stratégie s'est accélérée ces dernières semaines. Il faut dire que Lordon a beaucoup d'atouts pour rencontrer du succès : ses analyses faussement impertinentes écrites tantôt sur le ton de l'humour, tantôt à coup de locutions latines peuvent séduire un public de petits intellectuels en mal de vraie-fausse radicalité.
D'économiste atterré, groupe de néokeynésiens qualifiés ironiquement « d'économistes chagrinés »par la marxiste Mylène Gaulard, le personnage s'est ainsi mu en philosophe auto-proclamé, à grands jets de brouillard conceptuels capables de faire illusion


" Lordon, derrière une rhétorique volontiers absconse, défend en fait des idées simples, pour ne pas dire simplistes : la nation et l'Etat c'est bien, l'internationalisme et l'anarchisme c'est mal. De l'Etat-nation, il donne d'ailleurs une définition si extensive qu'elle en interdit toute critique matérialiste en tant que construction historique intimement liée au développement du capitalisme, dont l'Etat-nation est le bras armé. Pour Lordon, l'Etat est déjà en développement dans la moindre communauté humaine, on pourrait dire qu'il existe en tous temps et en tous lieux.
 
"  : Frédéric lordon se dit dans les économiste altérés, mais je trouve que l'on met dedans tout.... C'est assez vaste. En gros, ils réflechissent à comment réinventer l'économie face à "l'ideologie dominante" du néolibéralisme véhiculé par les principaux magazines répétant souvent les mêmes sources. Si le constats peut être juste, la réponse ne l'ai pas forcément. Frédéric Lordon se revandique de Spinoza mais aussi d'un souverainiste de gauche. C'est son souverainisme qui me gène le plus ainsi qu'une volonté de récuérer les mouvements sociaux.Il est membre du CNRS et écris régulièrement dans le monde diplomatique ou il a un blog"
 
« Le protectionnisme, ça nous fait gerber »


Le protectionnisme, ce n'est rien d'autre que le fait de remettre du libéralisme à l'échelle du territoire légal sur lequel s'abat la prédation d'une bourgeoisie donnée. Le protectionnisme n'a jamais protégé les travailleur-e-s, il a toujours protégé le patronat et la bourgeoisie du pays donné. Ruffin, en ardant promoteur du protectionnisme, prétend se mettre aux côtés de la classe ouvrière tout en étant son farouche ennemi. Ce sont souvent les pires.


ce qui nous fait dire "la propriété c'est le vol!"
Pour notre part, nous voulons la liberté et l'égalité économique et sociale , ce qui signifie abolition du capitalisme ( propriété privée) afin que la production soit géré collectivement ( autogestion) par la base; ce qui signifie que l'économie doit être orienté par les besoins et non par l'idée de profit source de misère et de massacre:
cela sous entend la mise en commun des outils de production.

La solidarité contre la concurrence
l'anarchosyndicalisme comme moyen
le communisme anarchiste comme but
 
Et si l'on en juge par la manière dont les choses se sont passées dans d'autres pays, vous pouvez probablement vous attendre à de nouvelles mesures d'austérité... voire un passage sous la tutelle du FMI et  Goldman Sachs et des agences de notations ( agences de notation sont les dictateurs de l'Occident). Et tout cela pourrait naturellement s'accompagner de manifestations et de soulèvement populaire comme on en a constaté à Athènes, en Italie ou à Londres.


 Mémoire d'un Saccage - L'effondrement de l'Argentine
 

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La Finance imaginaire , "
 Marc Ogeret - Faut Plus d'Gouvernement
 
> Bye bye l'euro - >Ella Cerfontaine 
Mardi 26 avril de 20:30 à 21:25 sur La Chaîne parlementaire LCP
Voir dans la grille
 
forum rouge et noir
http://cnt.ait.caen.free.fr/forum/

CNT-AIT ET ANTIMILITARISME
pdf
http://cnt.ait.caen.free.fr/cas/4-CNT_antimilitarisme.pdf

c'est de la merde , 
A droite toute -
"Paradis fiscaux : le casse du siècle" u
enquête Panama Papers
Les Aryens

Les Aryens

Sur le blog Citoyenactif
Le cauchemar climatisé continue : citoyen actif
Le Pen présidente... On nous aura prévenus | : citoyen actif

"Le Pen présidente... On nous aura prévenus" Le 13 décembre 2015 à 15h01 par Citizen Khane
Le Pen présidente... On nous aura prévenus |Par Enkolo dans Accueil le 27 Décembre 2015 à 21:19

 
IMPOSTURES, IMPOSTURES D'EXTRÊME DROITE, IMPOSTURES DE GÔCHE, LES ENRAGÉ-E-S
RUFFIN ET LORDON, UNE NUIT À DORMIR DEBOUT
23 AVRIL 2016 LESENRAGÉS


la publication de Le Comptoir.

Bye Bye L'Euro
Sur le blog citoyenactif : Bye Bye L'Euro, Les fractures européennes, contre le fascisme sous toutes ces formes
 
Sur le blog Indigné Révolté contre le fascisme sous toutes ces formes

LE NÉOLIBÉRALISME, STADE SUPRÊME ? : citoyen actif, Je reprends LENÉOLIBÉRALISME, STADE SUPRÊME ?  et Pourquoi parler de crise ?


Bye Bye L'Euro : citoyen actif
Articles de l-indigne taggés "crise" - l'indigné révolté - Skyrock.com

 
Sur le blog citoyenactif : Bye Bye L'Euro, Les fractures européennes, contre le fascisme sous toutes ces formes
Sur mon blog : contre le fascisme sous toutes ces formes
 
En savoir plus Les nouveaux rois des marchés... , réforme de Wall Street essuie un premier revers au Sénat, Warren Buffett soutient Goldman Sachs et son patron , L'effondrement du dollar fera exploser le système monétaire global ..., L'effondrement du dollar fera exploser le système monétaire global ..., 2009, année de la faillite du système monétaire mondial ( alterinfo)

Tags : Bye Bye L'Euro, Documentaire, 2015, fiction, crise, institutions, la zone euro., le système, ne sera pas sauvée..., La City, Goldman Sachs
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#Posté le mardi 26 avril 2016 14:54

Modifié le mardi 16 mai 2017 14:43

Avons-nous vraiment besoin d'un Etat (pour s'autogérer)?


 
 
   n
 
Avons-nous vraiment besoin d'un Etat (pour s'autogérer)?
 
Evasion fiscale - le hold-up du siècle | ARTE Future :
De la Suisse aux îles Caïmans en passant par Jersey, un tour du monde très pédagogique des paradis fiscaux où sont dissimulés des milliards de dollars, détournés de la richesse publique. La question reste posée : est-il possible de lutter contre ces fraudes ?
 Evasion fiscale
 
Avons-nous vraiment besoin d'un Etat (pour s'autogérer)?
Xavier Harel, journaliste et auteur de "La grande évasion, le scandale des paradis fiscaux", nous emmène aux îles Caïmans, dans le Delaware aux États-Unis, à Jersey, en Suisse ou encore au Royaume-Uni pour nous faire découvrir l'industrie de l'évasion fiscale.
Documentaire : mardi 10 septembre à 20h50 (90 mn)
 
Evasion fiscale, le hold-up du siècle - Extrait - YouTube : http://www.youtube.com/watch?v=y4-wD_RpOlc
 
De l'argent, il y en a / France Inter : 
Avant tout, il faut réduire "la dette". Les moyens ? Règle d'or, rigueur budgétaire, plan de stabilité... C'est-à-dire réduction des budgets santé, éducation, retraite, c'est-à-dire "assouplissement" du code du travail, c'est-à-dire menace sur la sécurité sociale...

Pourtant, chaque année, à cause des paradis fiscaux, l'Etat perd 30 milliards d'euros, deux fois le déficit d e la sécurité sociale...

Selon Antoine Peillon, l'évasion fiscale est responsable des 600 milliards qui manquent à la France. Ces scandales sont connus tout comme les noms des "évadés" fiscaux, la plus célèbre étant Bettencourt.
Mais si les enquêtes n'aboutissent pas, c'est que l'Etat protège les fraudeurs.

Pourquoi ? Comment ?
 
Entretiens de Daniel Mermet.
 
Programmation musicale :
- MC DUVAL : "Rentier"
- Odieu : "Gloire à ma banque"
- Marty : "L'impôt sur les feignants"

 
De l'argent il y en a (II) - www.la-bas.org :
600 milliards manquent à la France. C'est ce qu'affirme Antoine Peillon dans son enquête sur l'évasion fiscale. 10% du patrimoine des Français est ainsi caché dans des paradis fiscaux. "Les paradis fiscaux c'est fini ! " Nicolas Sarkozy l'a dit et répété. Mais notre Pinochio ne fait plus rire, il va sortir de scène sous les sifflets. Les paradis fiscaux sont toujours là et l'évasion fiscale continue. Selon le Comité catholique de lutte contre la faim, c'est plus de 20 milliards qui échappent annuellement au budget de l'Etat. Le gouvernement américain est parti en guerre contre les fraudeurs. En France, toutes les informations sont réunies sur cette délinquance en col blanc "en bande organisée". Mais pourquoi une telle omerta judiciaire ? Face aux plans de rigueurs et aux mesures d'austerité, la question mérite d'être posée.

Pourtant, chaque année, à cause des paradis fiscaux, l'Etat perd 30 milliards d'euros, deux fois le déficit de la sécurité sociale.


Entretien Daniel Mermet.
 
Cahuzac, c'est toujours les petits qui trinquent !
Le mercredi 3 avril 2013

Programmation musicale :
  Zaragraf : "Les francs ch"
  Thomas Pontier : "La complainte du banquier"


 
Le dessous des cartes : Les paradis fiscaux - YouTube :  http://www.youtube.com/watch?v=-3l_1_X6wBI : 
Une manne de 25.000 milliards cachés dans les paradis fiscaux : Un montant équivalent au PIB combiné des États-Unis et du Japon. Les États sont ainsi privés de 280 milliards de dollars de revenus fiscaux.
 

Des fortunes échappent encore aujourd'hui à l'impôt. En dépit de la guerre menée par certains États contre les paradis fiscaux, entre 21.000 et 32.000 milliards de dollars, soit 17.000 à 25.500 milliards d'euros, continueraient à être dissimulés dans ces zones défiscalisées, selon une étude publiée par le groupe de pression Tax Justice Network
 
Et au total, ce serait près de 280 milliards de dollars (225 milliards d'euros) de revenus fiscaux en moins pour les États. Les montants pourraient être encore supérieurs en tenant compte des actifs non financiers comme les biens immobiliers, les yachts, jets, ½uvres d'art ou bijoux. L'étude a exclu ces avoirs et s'est basée sur des chiffres de la Banque mondiale, du Fonds monétaire international, des Nations unies et des Banques centrales.
 
Complicité des banques privées
Les conséquences de ces évasions fiscales sont lourdes. Elles sont à l'origine de «distorsions au niveau des flux d'investissement et commerciaux et créent les conditions d'un environnement criminologique susceptible de monter les plus riches et les plus pauvres les uns contre les autres». Par ailleurs, selon James Henry, les banques privées sont complices. «Les richesses des plus riches sont protégées par une horde de conseillers professionnels très bien payés». Ils tirent parti de «l'économie mondiale de plus en plus ouverte et fluide», explique-t-il.
 
Des conclusions qui permettent à l'économiste d'affirmer que «les revenus fiscaux perdus sont suffisamment importants pour introduire des changements majeurs dans les finances de nombreux pays». Mais, lueur d'espoir, le spécialiste confie à la BBC que «cette étude est aussi une bonne nouvelle puisque le monde dispose ainsi d'une importante réserve qui pourrait un jour résoudre certains de nos problèmes». En France, l'évasion fiscale coûterait entre 40 milliards et 50 milliards d'euros par an au budget de l'Etat, selon les récentes déclarations d'Eric Bocquet, rapporteur de la Commission parlementaire sur les paradis fiscaux, à Libération .
 
Les milliards d'euros des paradis fiscaux - Alternative libertaire : 30 000 milliards de $ cachés dans les paradis fiscaux


(Agence Ecofin) - Henry James, ancien économiste en chef du bureau de consultance McKinsey, a révélé que les personnes physiques les plus fortunées cachent entre 21000 et 32000 milliards de dollars d'actifs liquides dans les paradis fiscaux. Et ce montant vertigineux ne tient pas compte des actifs non financiers tels que l'immobilier, les pierres et métaux précieux, les collections d'art, les voitures, les yachts et autres biens de luxe.

Selon cet expert qui collabore aujourd'hui avec l'association britannique Tax Justice Network, le manque à gagner fiscal pour les communautés nationales dépasse les 280 milliards de $.

Pour James Henry, les paradis fiscaux ont ainsi provoqué «un énorme trou noir dans l'économie mondiale».

« Les revenus fiscaux ainsi perdus sont immenses. Ils sont suffisamment importants pour introduire des changements majeurs dans les finances de nombreux pays » a-t-il déclaré à la BBC.

Si le volume de ces fortune privées inciviques peut choquer, James Henry y voit tout de même une raison d'espérer : «Cette étude est aussi une bonne nouvelle. Le monde dispose ainsi d'une importante réserve qui pourrait un jour résoudre certains de nos problèmes.»

L'étude se fonde entre autres sur des données de la Banque des règlements internationaux (BRI), du Fonds monétaire international (FMI), de la Banque mondiale et de plusieurs banques nationales.

 
 
Cash investigation : Les Paradis Fiscaux S01E03 - YouTube : 

 
 
 

 
La méthode Mittal
Combien d'heures, de jours, d'années, de vies entières sacrifiées, combien de morts offertes au travail, à l'économie, à leur paix ? Quelle est cette vie qui exige de nous que nous ...
 
la sacrifions pour des intérêts qui ne sont pas les nôtres ? Pour bouffer, se loger, pour le confort ? Mais quel intérêt de pouvoir bouffer ou se loger si c'est pour avoir une vie de merde ? Comme le disait Jünger, tout confort se paie et la condition d'animal domestique entraîne celle de bête de boucherie..

Alors ce soir je rêve, je rêve que nous cassons tout, que nos branches enveloppent ce monde et l'écrasent, noyant dans sa sève tous les porcs qui nous rongent les articulations à petit feu. Car aucune des graines de liberté que nous voulons semer dans la terre ne pourra germer, si ce n'est sur les ruines de ce monde pourri qui nous a souillés des racines à la canopée.

Mais l'épaisseur d'une muraille compte bien moins que la volonté de la franchir. Alors je rêve qu'un jour l'humanité relève la tête et se soulève, à la manière des plantes grimpantes, sinon elle ne vaut rien
 



Reportage - L'évasion fiscale !  : 

 
 
 

La City, la finance en eaux troubles : LA FINANCE EN EAUX TROUBLES - l'indigné - Skyrock.com
L'exercice de l'Etat et la noir finance - l'indigné  

 
L'opinion selon laquelle il y a besoin d'y avoir un Etat est trop souvent considérée comme une évidence.
L'objectif principal du livre de Sartwell Against the State  ( Irreverent and incisive critique of liberal theories of the state. ) est de détruire les arguments en faveur d'un Etat, arguments qui sont ceux par exemple de Hobbes, Rousseau et Hegel. En fait, lorsqu'on lit le livre de Sartwell, on comprend très bien à quel point les théories classiques en faveur de l'Etat sont mauvaises.
 
"Très mauvaises", insiste Sartwell. "C'est choquant, vraiment. Pendant trois ou quatre ans, j'ai donné des cours de philosophie politique, c'est à ce moment que ce livre est né. Chaque fois que je lisais Rousseau, Locke ou Hobbes, je me disais 'C'est tellement mauvais. Personne ne se rend-il compte à quel point c'est mauvais ?' Selon moi, ce qui ne va pas, c'est que ces personnages -- Locke ou Hobbes ou Hume -- ont tellement de certitudes quant à leur position [selon laquelle il doit y avoir un Etat] qu'ils n'ont qu'à montrer cette direction pour que les gens les suivent. Une des fonctions de l'anarchisme, selon moi, est de les interpeller. Certains ont essayé. Robert Nozick a du moins essayé d'articuler une alternative. Des gens ont essayé d'amener l'anarchisme en tant que courant conventionnel mais il a toujours été marginalisé parce que les gens trouvent que c'est de la pure folie".
 
Sartwell  pense être le plus fort argument en faveur de l'anarchisme : un argument moral contre la force et la violence ou une défense plus utilitaire basée sur les résultats.
 
"Je pense que l'argument moral est le plus fort", 'a-t-il répondu. "C'est le centre de mon engagement, de toute façon. Le problème avec les arguments utilitaires est : sur quels critères faites-vous votre appréciation dans la réalité ? Regardez ce qui se passe en ce moment. Comment savez-vous vraiment quels seront les effets dans un siècle des actions actuelles du gouvernement américain ? On ne peut pas réellement le savoir. J'aime bien retourner ces arguments utilitaires sur l'Etat. Il faut commencer par évoquer les catastrophes provoquées par les Etats : holocaustes, génocides, guerres mondiales".

Dans son livre, Sartwell cite l'oeuvre de Matthew White sur les exterminations de masse du 20ème siècle. Il s'agit d'un réquisitoire ensanglanté contre les Etats. On ne risque guère de se tromper en affirmant qu'il est difficile d'imaginer de tels massacres à grande échelle avoir lieu dans un monde sans Etat.
 
"Ce n'est pas totalement inimaginable", avance Sartwell, "mais il faut avoir un groupe de personnes très organisées pour en arriver aux armes nucléaires ou à la solution finale. Cela devra être quelque chose qui, dans les faits, sera un Etat d'une manière ou d'une autre. En fait, les seuls groupes constitués qui ont tué à une si large échelle sont les Etats".
 
Individualisme et moralité

Je suis d'accord : les arguments moraux sont plus forts. Je mentionne l'un de mes anarchistes préférés, Lysander Spooner (1808-1887), dont Sartwell fait référence dans son livre. Spooner est anarchiste à l'ancienne. Il se base sur les droits naturels, en utilisant le langage et les concepts utilisés par les Pères fondateurs et les philosophes des Lumières, selon lesquels l'homme dispose de certains droits inaliénables.
 
Il soutient, en se fondant sur un principe de justice naturelle, que les individus ont des droits que seuls des contrats librement consentis peuvent limiter ; l'État n'étant pas fondé sur de tels contrats, il n'est pas légitime.
 
Spooner défend, dans Vices are not Crimes (en français Les Vices ne sont pas des crimes) une liberté totale des m½urs, chaque individu étant libre d'effectuer les choix les plus adaptés afin de vivre comme il l'entend, et d'accéder au bonheur de la manière qu'il souhaite. La distinction que Spooner introduit entre les vices et les crimes est la suivante :

« Les vices sont ces actes par lesquels un homme blesse sa personne ou sa propriété. Les crimes sont ces actes par lesquels un homme blesse la personne ou la propriété d'autrui » (en anglais : «Vices are those acts by which a man harms himself or his property. Crimes are those acts by which one man harms the person or property of another.»)« Tous les grands gouvernements du monde - ceux d'aujourd'hui et ceux d'hier - n'ont été que des bandes de voleurs, associés afin de piller, de conquérir et de réduire leurs frères humains en esclavage. Et leurs lois, comme ils les appellent, ne représentent que les ententes qu'ils ont jugé nécessaire de conclure afin de maintenir leur organisation et d'agir de concert pour dépouiller les autres et les réduire en esclavage, et pour assurer à chacun sa part convenue du butin. Toutes ces lois n'imposent pas plus d'obligations que n'en créent les ententes que les brigands, les bandits et les pirates jugent utile de conclure entre eux. » 
 

« Un homme n'en est pas moins un esclave parce qu'on lui permet de choisir un nouveau maître une fois tous les tant d'années. » (en anglais : « A man is none the less a slave because he is allowed to choose a new master once in a term of years. ») La constitution n'a nulle autorité (titre original : No Treason, No. VI., The Constitution of no authority), 1870."Spooner est étonnant à ce sujet", approuve Sartwell. "Vous lui donnez un concept minimal de droits naturels et tout le reste s'ensuit. C'est quasiment euclidien. En tant que professeur de philosophie, je m'inquiète à propos de ses bases conceptuelles. Je ne peux formuler de philosophie qui rende les droits naturels évidents".
 
Dans son livre, Sartwell met en avant un argument moral en faveur de l'anarchisme. Un des exemples qu'il utilise est frappant. Il écrit qu'il sait qu'il ne veut pas être torturé ; il suppose donc que les autres ne veulent pas être torturés non plus.
 
"Nul besoin d'avoir un concept des droits naturels pour affirmer cela", souligne Sartwell. "Mais les droits naturels sont une façon incontestable de formuler pourquoi cela devrait en être ainsi".
 
Cela nous amène à l'un des auteurs préférés de Sartwell, Josiah Warren (1798-1874), un personnage remarquable dans la tradition anti-autoritaire. On cite souvent Josiah comme étant le premier anarchiste américain.
 
Sartwell a publié un excellent livre de ses écrits, les agrémentant d'une longue introduction fort utile ainsi que de diverses notes. Je recommande fortement ce livre, intitulé The Practical Anarchist: Writings of Josiah Warren ["L'anarchisme en pratique : les écrits de Josiah Warren", NDLR]. A l'issue d'un travail passionné,

Warren construit lui aussi son individualisme sur des bases morales.
 
"Il la fonde sur la réalité de l'individualité humaine et sur la réalité des différences humaines", explique Sartwell.
 

No Treason: The Constitution of No Authority | by Lysander Spooner ... :
 
Documents
 
 :(en) Site dédié à Lysander Spooner, contenant la plupart de ses ½uvres disponible en ligne.(en) Citations de Lysander Spooner sur le site Liberty-Tree.ca
(en) Our Nestor Taken From Us, texte de Benjamin Tucker à la mort de Lysander Spooner (via The Wayback Machine).(en) Bibliographie complète de Lysander Spooner via The Wayback Machine
(« La constitution n'a nulle autorité », tiré de Outrage à chef d'État
Allende : c'est une idée qu'on assassine
 
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Tags : evasion fiscale, le hold-up du siècle, arte, finance, les paradis fiscaux, reportage, Evasion fiscale, les exterminations de masse, 20ème siècle, Cash investigation, Les Paradis Fiscaux, Reportage, anarchie, capitalisme, néolibéralisme, La City, la finance en eaux troubles, Jérome Cahuzac
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#Posté le mardi 10 septembre 2013 17:57

Modifié le lundi 03 octobre 2016 03:51

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