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«Le scénario de l'effondrement l'emporte»

 
n
 



Soleil Vert – Bande Annonce
New York en 2022. Un brouillard a envahi la surface du globe, tuant la végétation et la plupart des espèces animales. D'un côté, les nantis quipeuvent avoir accès à la nourriture rare et très chère. De l'autre, lesaffamés nourris d'un produit synthétique, le soylent, rationné par le gouvernement... Lors d'une émeute, le président de soylent trouve la mort et Thorn (Charlton Heston), un flic opiniâtre, est chargé de l'enquête... 

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 Soleil Vert – Scène culte du marché, Soleil vert » présenté par Jean-Baptiste Thoret , Soleil vert, c'est maintenant
 
 
La thématique est le lien entre les bouleversements climatiques, les pesticides.... et l'évolution des maladies.
 
n une vision exacte des choses et comme aurait dit Brassens "j'ai bien peur que la fin du monde soit bien triste"Jeanne Kieffer
Je reviens du futur,
Tout n'est que poussière.
L'espèce humaine est éteinte.
Les océans disparus.
Plus de vie.
Rien.
Drucker se fait chier...
Source  n
 
n « Il sera bientôt trop tard pour dévier de notre trajectoire vouée à l'échec et le temps presse ». Ecoutons la sagesse, les alertes des scientifiques. Poursuivons la mobilisation pour protéger le #climat et la #biodiversité. Ne nous résignons pas! #cop23 n
 
Climat, duel de géants

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Géopolitis


Lorsque Donald Trump se retire de l'accord de Paris et annonce des coupes massives dans le budget de l'environnement, la Chine confirme son virage vert. Elle entend investir à court terme 360 milliards de dollars dans les énergies renouvelables. Le pari est immense car l'Empire du Milieu consomme à lui seul la moitié du charbon de la planète. Géopolitis, une émission de la Radio Télévision Suisse, dimanche 12 novembre 2017. Le site de Géopolitis : http://geopolitis.ch #géopolitis
 

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Fault Lines - State of Denial - YouTube

 
COP23.
Présente à Bonn (Allemagne) pour suivre la conférence sur le climat, notre journaliste Aude Massiot vient d'assister à une manifestation contre la conférence de la Maison blanche en faveur des énergies fossiles et du nucléaire. La conférence a été brièvement interrompue. (Cliquer sur l'image pour voir la vidéo)
http://pbs.twimg.com/profile_images/889222008726319105/D_MArP-__normal.jpg") center center / cover transparent; color: inherit; cursor: pointer; text-decoration: none; width: 60px; height: 60px; display: block; overflow: hidden; float: left; opacity: 1; transition: opacity 0.1s ease;">Manifestation à la #COP23 contre la conférence de la Maison blanche en faveur des énergies fossiles et du nucléaire #US
13.11.17 Aude Massiot. @MassiotAude  SUIVRE n


 
Permettez-moi de vous faire suivre le Dossier qu'Attac France vient de publier, à la veille de la venue d'Emmanuel Macron à Bonn pour la COP23 :
Urgence climatique : on entre dans le dur
Pour ne pas enterrer l'objectif des 2°C, enterrons les politiques qui ne sont pas climato-compatibles

#MakethePlanetGreatAgain ou #BusinessAsUsual il faut choisir !
 
Lien : https://france.attac.org/IMG/pdf/rapportonentredansledurclimat.pdf
Contenu
Résumé : « Il ne s'agit pas de faire de notre mieux, il s'agit de faire ce qui est requis »Urgence climatique : faut-il enterrer l'objectif des 2°C ?
Les limites intrinsèques de l'Accord de Paris et de la gouvernance climatique
Crime climatique : le temps des sanctions est venu, y compris pour les « États voyous »
Du CETA à l'OMC en passant par la CNUCC, le commerce prime sur le climat !
Les dangers de la neutralité carbone et des émissions négatives
Emmanuel Macron : 6 mois à l'Elysée, 6 mois perdus pour le climat ?
Nouveau Rapport - Le poids écrasant des lobbys gaziers sur Bruxelles
Réforme du marché carbone européen : 200 milliards d'¤ supplémentaires pour les pollueurs
Délinquants du climat = délinquants fiscaux ! Les mettre au pas pour financer le climat !1 million d'emplois climat : comment conjuguer climat et justice sociale ?
Pas un euro de plus pour les énergies du passé, fossiles ou fissiles
Pour information, je serai à Bonn de ce mardi 14 au vendredi 17 novembre.
 


Climate change: Are the media failing us?
Why journalists fail to adequately report on climate change. Plus, the perils of covering the environment in Indonesia.
11 Nov 2017 10:54 GMT 
 




Sur The Listening Post cette semaine, nous vous apportons un spectacle spécial sur le climate change et la couverture des nouvelles qui correspond rarement à l'ampleur et l'urgence du problème.
Cette année, encore une fois, des phénomènes météorologiques extrêmes - ouragans, inondations, incendies de forêt - ont donné l'occasion aux médias de s'adresser à un éléphant de la taille d'une planète: le changement climatique.
Mais une fois la tempête passée, les médias se déplacent aussi. Le dernier cycle de global climate talks se déroule actuellement enGermany, mais l'attention des médias a été limitée.
Plus tôt cette année, le changement climatique est arrivé en deuxième position dans une enquête publique internationale sur les menaces mondiales et pourtant les journalistes sont toujours en retard. Will Yong de The Listening Post demande pourquoi.
Contributeurs:
Lisa Hymas, Media Matters pour l'Amérique
Nicholas Beuret, Université de Lancaster
Martin Lukacs, écrivain en environnement, The Guardian
Amantha Perera, journaliste
Jenni Monet, journaliste et cinéaste

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Climate change: Are the media failing us? - The Listening Post
 
Indonésie: Les médias et l'environnement
Un pays ayant un grand changement dans l'histoire du changement climatique est l'Indonesia..
De nombreuses îles du pays fini sous l'eau et le niveau de la mer continuent d'augmenter au rythme actuel.
Malgré la menace claire et actuelle, la couverture médiatique générale des questions de l'organisation va rarement au-delà des feux de forêt ou des coulées de boue.
Les critiques accusent les groupes de médias pour leurs relations étroites avec les entreprises agroalimentaires et les minières qui sont parmi les pires délinquants.
Les journalistes traditionnels ont également mis au point des problèmes à cause de la corruption politique, et les ONG sont intervenues pour combler le manque d'informations.
Les rapports Meenakshi Ravi de The Listening Post.
Contributeurs:
Harry Surjadi, chef, Société indonésienne des journalistes de l'environnement
Sapariah Saturi, rédacteur en chef, Mongabay-Indonésie
Merah Ismail, responsable de la campagne, ONG JATAM (Mining Advocacy Network)
Indoarto Priadi, directeur général, TVOne
Source: Al Jazeera

 
» 15.000 scientifiques alertent sur l'état de la planète
Dans un appel publié par la revue Bioscience et relayé en français par Le Monde, 15.000 scientifiques de 184 pays soulignent l'état alarmant des indicateurs de l'état de la planète et appellent à agir concrètement contre «une souffrance généralisée et une perte catastrophique de biodiversité». publié en français dans Le Monde
 
Climat: la Terre se rapproche de points de bascule
Avec le réchauffement du climat, la planète se rapproche de certains «points de bascule», changements abrupts qui «menacent la sécurité humaine», mettent en garde des chercheurs dans un rapport présenté lundi à l'ONU à la 23e conférence climat.
«La Terre approche de points de bascule du fait de pressions humaines», souligne cette synthèse réalisée par deux réseaux scientifiques internationaux, Future Earth et Earth League.
» LIRE AUSSI - 15.000 scientifiques alertent sur l'état de la planète
Fonte des calottes polaires, inversion des courants marins... sont autant d'événements à anticiper, en fonction de la hausse de la température mondiale.
«Nous ne devrions pas penser que le changement climatique se produira de manière progressive», préviennent les chercheurs. «Dans le passé, de larges pans du système terrestre, comme les calottes glaciaires, les forêts tropicales et les océans, se sont modifiés brusquement après de longues périodes de changement graduel».
«Depuis deux ans, des preuves se sont accumulées montrant que nous courons vers des 'points de bascule'», souligne Johan Rockström, président de l'Earth League, pour qui «il n'y a pas de place pour l'autosatisfaction: le changement climatique est là, il est dangereux».
» LIRE AUSSI - Ouragans, inondations, sécheresse... Le monde à l'épreuve du réchauffement climatique
La communauté internationale s'est fixé, fin 2015 à Paris, l'objectif de rester sous 2°C voire 1,5°C de réchauffement par rapport à l'ère pré-industrielle. Mais à ce stade les engagements des pays conduisent plutôt à plus de 3°.
Selon les chercheurs, si la température gagne entre 1°C et 3°C, des seuils de bascule pourraient être franchis pouvant conduire à la perte de la banquise d'été en Arctique, la fonte de portions de la calotte du Groënland et de la calotte de l'ouest de l'Antarctique, la disparition de "nombreux" glaciers de montagne et récifs coralliens.
Entre 3 et 5°C, le monde pourrait voir l'Amazonie se transformer en partie en savane, les courants marins profonds affectant la météo des côtes nord-Atlantique se modifier.
 



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Discours à l'ONU sur l'environnement stfr
Le sommet de la Terre démarre mercredi à Rio. Vous qui avez connu la première conférence, celle de Stockholm, en 1972, que vous inspire cette rencontre, quarante ans plus tard ?


Comme environnementaliste, je trouve stupide l'idée même que des dizaines de milliers de personnes sautent dans un avion pour rejoindre la capitale brésilienne, histoire de discuter de soutenabilité. C'est complètement fou. Dépenser l'argent que ça coûte à financer des politiques publiques en faveur de la biodiversité, de l'environnement, du climat serait plus efficace. Il faut que les gens comprennent que Rio + 20 ne produira aucun changement significatif dans les politiques gouvernementales, c'est même l'inverse.
 
Regardez les grandes conférences onusiennes sur le climat, chaque délégation s'évertue à éviter un accord qui leur poserait plus de problèmes que rien du tout. La Chine veille à ce que personne n'impose de limites d'émissions de CO2, les Etats-Unis viennent discréditer l'idée même qu'il y a un changement climatique. Avant, les populations exerçaient une espèce de pression pour que des mesures significatives sortent de ces réunions. Depuis Copenhague, et l'échec cuisant de ce sommet, tout le monde a compris qu'il n'y a plus de pression. Chaque pays est d'accord pour signer en faveur de la paix, de la fraternité entre les peuples, du développement durable, mais ça ne veut rien dire. Les pays riches promettent toujours beaucoup d'argent et n'en versent jamais.


Vous n'y croyez plus ?
Tant qu'on ne cherche pas à résoudre l'inéquation entre la recherche perpétuelle de croissance économique et la limitation des ressources naturelles, je ne vois pas à quoi ça sert. A la première conférence, en 1972, mon livre les Limites à la croissance (dont une nouvelle version enrichie a été publiée en mai) avait eu une grande influence sur les discussions. J'étais jeune, naïf, je me disais que si nos dirigeants se réunissaient pour dire qu'ils allaient résoudre les problèmes, ils allaient le faire. Aujourd'hui, je n'y crois plus !
 
L'un des thèmes centraux de la conférence concerne l'économie verte. Croyez-vous que ce soit une voie à suivre ?


Il ne faut pas se leurrer : quand quelqu'un se préoccupe d'économie verte, il est plutôt intéressé par l'économie et moins par le vert. Tout comme les termes soutenabilité et développement durable, le terme d'économie verte n'a pas vraiment de sens. Je suis sûr que la plupart de ceux qui utilisent cette expression sont très peu concernés par les problèmes globaux. La plupart du temps, l'expression est utilisée pour justifier une action qui aurait de toute façon été mise en place, quelles que soient les raisons.
 
Vous semblez penser que l'humanité n'a plus de chance de s'en sortir ?
Avons-nous un moyen de maintenir le mode de vie des pays riches ? Non. Dans à peine trente ans, la plupart de nos actes quotidiens feront partie de la mémoire collective, on se dira : «Je me souviens, avant, il suffisait de sauter dans une voiture pour se rendre où on voulait», ou «je me souviens, avant, on prenait l'avion comme ça». Pour les plus riches, cela durera un peu plus longtemps, mais pour l'ensemble des populations, c'est terminé. On me parle souvent de l'image d'une voiture folle qui foncerait dans un mur. Du coup, les gens se demandent si nous allons appuyer sur la pédale de frein à temps. Pour moi, nous sommes à bord d'une voiture qui s'est déjà jetée de la falaise et je pense que, dans une telle situation, les freins sont inutiles. Le déclin est inévitable.
 
En 1972, à la limite, nous aurions pu changer de trajectoire. A cette époque, l'empreinte écologique de l'humanité était encore soutenable. Ce concept mesure la quantité de biosphère nécessaire à la production des ressources naturelles renouvelables et à l'absorption des pollutions correspondant aux activités humaines. En 1972, donc, nous utilisions 85% des capacités de la biosphère. Aujourd'hui, nous en utilisons 150% et ce rythme accélère. Je ne sais pas exactement ce que signifie le développement durable, mais quand on en est là, il est certain qu'il faut ralentir. C'est la loi fondamentale de la physique qui l'exige : plus on utilise de ressources, moins il y en a. Donc, il faut en vouloir moins.
 
La démographie ne sera pas abordée à Rio + 20. Or, pour vous, c'est un sujet majeur...
La première chose à dire, c'est que les problèmes écologiques ne proviennent pas des humains en tant que tels, mais de leurs modes de vie. On me demande souvent : ne pensez-vous pas que les choses ont changé depuis quarante ans, que l'on comprend mieux les problèmes ? Je réponds que le jour où l'on discutera sérieusement de la démographie, alors là, il y aura eu du changement.
 
Jusqu'ici, je ne vois rien, je dirais même que c'est pire qu'avant. Dans les années 70, les Nations unies organisaient des conférences sur ce thème, aujourd'hui, il n'y a plus rien.
 
Pourquoi ?

Je ne comprends pas vraiment pourquoi. Aux Etats-Unis, on ne discute plus de l'avortement comme d'une question médicale ou sociale, c'est exclusivement politique et religieux. Personne ne gagnera politiquement à ouvrir le chantier de la démographie. Du coup, personne n'en parle. Or, c'est un sujet de très long terme, qui mérite d'être anticipé. Au Japon, après Fukushima, ils ont fermé toutes les centrales nucléaires. Ils ne l'avaient pas planifié, cela a donc causé toutes sortes de problèmes. Ils ont les plus grandes difficultés à payer leurs importations de pétrole et de gaz. C'est possible de se passer de nucléaire, mais il faut le planifier sur vingt ans.
 
C'est la même chose avec la population. Si soudainement vous réduisez les taux de natalité, vous avez des problèmes : la main-d'½uvre diminue, il devient très coûteux de gérer les personnes âgées, etc. A Singapour, on discute en ce moment même de l'optimum démographique. Aujourd'hui, leur ratio de dépendance est de 1,7, ce qui signifie que pour chaque actif, il y a 1,7 inactif (enfants et personnes âgées compris). S'ils stoppent la croissance de la population, après la transition démographique, il y aura un actif pour sept inactifs. Vous comprenez bien qu'il est impossible de faire fonctionner correctement un système social dans ces conditions. Vous courez à la faillite. Cela signifie qu'il faut transformer ce système, planifier autrement en prenant en compte tous ces éléments.
 
La planification existe déjà, mais elle ne fonctionne pas. Nous avons besoin de politiques qui coûteraient sur des décennies mais qui rapporteraient sur des siècles. Le problème de la crise actuelle, qui touche tous les domaines, c'est que les gouvernements changent les choses petit bout par petit bout. Par exemple, sur la crise de l'euro, les rustines inventées par les Etats tiennent un ou deux mois au plus. Chaque fois, on ne résout pas le problème, on fait redescendre la pression, momentanément, on retarde seulement l'effondrement.
Depuis quarante ans, qu'avez-vous raté ?


Nous avons sous-estimé l'impact de la technologie sur les rendements agricoles, par exemple. Nous avons aussi sous-estimé la croissance de la population. Nous n'avions pas imaginé l'ampleur des bouleversements climatiques, la dépendance énergétique. En 1972, nous avions élaboré treize scénarios, j'en retiendrais deux : celui de l'effondrement et celui de l'équilibre. Quarante ans plus tard, c'est indéniablement le scénario de l'effondrement qui l'emporte ! Les données nous le montrent, ce n'est pas une vue de l'esprit.
 
Le point-clé est de savoir ce qui va se passer après les pics. Je pensais aussi honnêtement que nous avions réussi à alerter les dirigeants et les gens, en général, et que nous pouvions éviter l'effondrement. J'ai compris que les changements ne devaient pas être simplement technologiques mais aussi sociaux et culturels. Or, le cerveau humain n'est pas programmé pour appréhender les problèmes de long terme. C'est normal : Homo Sapiens a appris à fuir devant le danger, pas à imaginer les dangers à venir. Notre vision à court terme est en train de se fracasser contre la réalité physique des limites de la planète.
 
N'avez-vous pas l'impression de vous répéter ?


Les idées principales sont effectivement les mêmes depuis 1972. Mais je vais vous expliquer ma philosophie : je n'ai pas d'enfants, j'ai 70 ans, j'ai eu une super vie, j'espère en profiter encore dix ans. Les civilisations naissent, puis elles s'effondrent, c'est ainsi. Cette civilisation matérielle va disparaître, mais notre espèce survivra, dans d'autres conditions. Moi, je transmets ce que je sais, si les gens veulent changer c'est bien, s'ils ne veulent pas, je m'en fiche. J'analyse des systèmes, donc je pense le long terme. Il y a deux façons d'être heureux : avoir plus ou vouloir moins. Comme je trouve qu'il est indécent d'avoir plus, je choisis de vouloir moins.
 
Partout dans les pays riches, les dirigeants promettent un retour de la croissance, y croyez-vous ?
C'est fini, la croissance économique va fatalement s'arrêter, elle s'est déjà arrêtée d'ailleurs. Tant que nous poursuivons un objectif de croissance économique «perpétuelle», nous pouvons être aussi optimistes que nous le voulons sur le stock initial de ressources et la vitesse du progrès technique, le système finira par s'effondrer sur lui-même au cours du XXIe siècle. Par effondrement, il faut entendre une chute combinée et rapide de la population, des ressources, et de la production alimentaire et industrielle par tête. Nous sommes dans une période de stagnation et nous ne reviendrons jamais aux heures de gloire de la croissance. En Grèce, lors des dernières élections, je ne crois pas que les gens croyaient aux promesses de l'opposition, ils voulaient plutôt signifier leur désir de changement. Idem chez vous pour la présidentielle. Aux Etats-Unis, après Bush, les démocrates ont gagné puis perdu deux ans plus tard. Le système ne fonctionne plus, les gens sont malheureux, ils votent contre, ils ne savent pas quoi faire d'autre. Ou alors, ils occupent Wall Street, ils sortent dans la rue, mais c'est encore insuffisant pour changer fondamentalement les choses.
 
Quel système économique fonctionnerait d'après vous ?
Le système reste un outil, il n'est pas un objectif en soi. Nous avons bâti un système économique qui correspond à des idées. La vraie question est de savoir comment nous allons changer d'idées. Pour des pans entiers de notre vie sociale, on s'en remet au système économique. Vous voulez être heureuse ? Achetez quelque chose ! Vous êtes trop grosse ? Achetez quelque chose pour mincir ! Vos parents sont trop vieux pour s'occuper d'eux ? Achetez-leur les services de quelqu'un qui se chargera d'eux ! Nous devons comprendre que beaucoup de choses importantes de la vie ne s'achètent pas. De même, l'environnement a de la valeur en tant que tel, pas seulement pour ce qu'il a à nous offrir.
 
 
L'absence de courage politique, la perméabilité à l'influence des intérêts contrariés par les mesures à prendre pèsent sur les discussions multilatérales. L'accord de Paris sur le climat de 2015 n'évitera pas, en l'état des engagements des signataires, un réchauffement de 3 oC par rapport à la période préindustrielle. Aujourd'hui, l'atmosphère ne s'est réchauffée que de 1 oC et, déjà, des ouragans qui frappent la Caraïbe à la sécheresse qui dévaste la Corne de l'Afrique, les conséquences de ce bouleversement sont si désastreuses et difficilement gérables qu'on a peine à imaginer ce qui pourrait se produire avec 2 oC supplémentaires.
En savoir plus sur  le monde
 

La thématique est le lien entre les bouleversements climatiques, les pesticides.... et l'évolution des maladies. C'est un reportage ou conférence qui dure 1h57
 
 
Demain, tous crétins ? - Capture d'écrans

 
Les pesticides sont plus dangereux qu'on ne le pense. Ils rendent les enfants et les adultes moins intelligents, d'après une nouvelle étude scientifique effectuée à la demande du Parlement européen. En plus, les pesticides pourraient être à l'origine de cancers, du diabète et d'autres problèmes de santé.
 

 
[HS] Trump = Idiocracy ?
 
 
Demain, tous crétins ?,  Perturbateurs endocriniens : un enjeu de santé publique, 
 
IDIOCRACY - film complet en francais, Idiocracy Full Movies
 
Laure Noualhat
 
A lire aussi
PISTÉS PAR NOS GÈNES, L'énigme de l'autisme, Les risques du Bisphénol A ?, 20/10/2009 Climat : Quand les maladies s'emmêlent : ce qui va changer

 
Posté par drazic754 à 17:56 - Quels risques climatiques majeurs? -
13 novembre 2017 La malédiction du pétrole , De la servitude moderne, 13 novembre 2017 Cop 23... 324 , [PDF]De la servitude moderne pdf, Demain, tous crétins ?- citoyenactif
 
05/10/2016
«Le scénario de l'effondrement l'emporte»
«Le scénario de l'effondrement l'emporte» -  citizenkhane
«Le scénario de l'effondrement l'emporte»  - blog enkolo

13 novembre 2017 La malédiction du pétrole


LIRE AUSSI :
» Neuf humains sur dix respirent un air trop pollué
» L'Inde en passe de devenir le plus gros émetteur de dioxyde de soufre 
» Les effets de la pollution de l'air en cinq chiffres 
 
Media, Indonesia, Climate SOS, Environment

Tags : «Le scénario de l’effondrement l’emporte», bouleversement climatique, COP 23, écologie, actualité, Quels risques climatiques majeurs?, climat, biodiversité, Media, Indonesia, Climate SOS, Environment, IDIOCRACY, film complet, le glyphosate, santé, maladie, hygiene, environnement, pesticides, demain, tous crétins ?, documentaire, arte, perturbateurs endocriniens, santé publique
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#Posté le lundi 13 novembre 2017 18:15

Modifié le mardi 14 novembre 2017 12:03

Affaire Weinstein : : histoire d'une omerta

 
 
n Xavier Delucq n "Quand Arte illustre son reportage avec un de mes dessins ( sur l'affaire Harvey Weinstein)
Le Club du 27 octobre 2017 - 28 minutes - ARTE


 
The Listening Post - Harvey Weinstein, Hollywood and the media
 

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Harvey Weinstein, Hollywood and the US media
How Hollywood and the media failed to expose Harvey Weinstein. Plus, how the CIA and the Pentagon manipulate the movies.
21 Oct 2017 10:09 GMT Media, United States, CIA


Harvey Weinstein : Alexandra Lamy s'exprime à son tour ! ZAPPING TV

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Affaire Weinstein : pourquoi la presse n'a-t-elle rien dit ?
 

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Jusque-là, Harvey Weinstein avait si bien maintenu l'omerta dans les médias...


Depuis les révélations du New Yorker, les langues se délient à propos d'Harvey Weinstein. Mais pourquoi les médias ont-ils attendu si longtemps avant d'exposer ce scandale ? Retour sur la folle semaine qui secoue la presse américaine. Cataclysme provoqué par les révélations concernant le producteur de cinéma Harvey Weinstein et, inévitablement, examen de conscience, si ce n'est procès des médias. Pourquoi la presse n'a-t-elle pas parlé ? Pourquoi les révélations sur cette affaire ont-elle tant de fois été étouffées ? Comme l'après scandale DSK, chez nous, en France, les journalistes sont montrés du doigt Collusions, pressions politiques, dépendance économique ... Avec nous ce matin, Rachel Donadio, journaliste culture, correspondante du New York Times jusqu'à il y a peu, et Elsa Keslassy, correspondante de Variety. Les brèves de L'Instant M
 
Affaire Weinstein : histoire d'une omerta #cdanslair 12.10.2017
Débat Trés Virevoltant sur L'affaire Weinstein et B. Cantat 12/10

 
Guillaume Meurice questionne le harcèlement sexuel

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 n 
 
Traitée de "pute", de "boloss" : Marion, 13 ans, s'est suicidée

La terrible histoire de Marion, insultée au collège et sur Facebook, poussée au suicide, est devenue un symbole du harcèlement scolaire. 


Silence encore quand Nora Fraisse, soudain prise de panique, est rentrée précipitamment chez elle vers 13h30, laissant la voiture en marche avec ses petits à l'intérieur. Elle hurlait. "Marion, Marion !" La porte de sa chambre était bloquée. Nora Fraisse l'a poussée violemment et découvert son enfant pendue par un foulard au portemanteau. Une fois détaché, le corps frêle est tombé. La mère, en ligne avec les médecins du Samu, a tenté de ranimer sa fille. En vain. Marion, 13 ans, est morte, le 13 février 2013.
 
"Ma vie a basculé. Et personne ne l'a compris"







 
Parle. - Court-métrage sur le harcèlement scolaire
 

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Edouard est harcelé au collège. Chaque jour un peu plus. Jusqu'au jour où cela va trop loin. Un film réalisé par Olivier Lallart et les élèves de 3ème A du Collège Jacques-Yves-Cousteau de Breuil-le-Vert sur le thème du harcèlement scolaire.
 

HARCELEMENT FATAL. histoire vraie. film complet en VF. 1993 - Abusé(e) - Film - (Violences scolaires, harcèlement...)


Un Jeu soit disant marrant - court métrage harcèlement Collège Périers

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Court métrage sur le harcèlement réalisé par une poignée d'élèves du collège Le Fairage de Périers. Notre objectif est de sensibiliser le plus grand nombre à ce fléau. Faites-nous part de vos réactions.

 
le nom du producteur américain Harvey Weinstein, accusé d'agressions sexuelles et de viols, a révélé une énorme histoire de harcellement sexuelle, en tout cas libérée la parole.


Des tableaux ironiques pour distinguer drague et harcèlement
L'affaire Weinstein a libéré la parole des victimes de harcèlement sexuel. Ce week-end le #BalanceTonPorc appelait les utilisateurs de ce mot-dièse à raconter un cas de harcèlement sexuel au travail.
Le Huffington Post a retrouvé un tableau que le site "Paye ta shnek" avait diffusé au moment de l'affaire Denis Baupin. Les auteurs de ce site, qui recueille les témoignages "de harcèlement sexiste dans l'espace public", avaient classé très simplement ce qui relève de la drague, du harcèlement ou de l'agression.
Voir l'image sur Twitter



Le harcèlement sexuel au travail, on en est où ? Le Moment Meurice

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Guillaume Meurice fait un point sur les relations homme-femme au travail et sur le harcèlement sexuel. Alors, on en est où en France, en 2017 ?

Insultes, attouchements, voire viols... En festival, la fête vire parfois au cauchemar pour les femmes. Cet été, le nombre de témoignages et des plaintes a explosé, obligeant partout en Europe les organisateurs à chercher des solutions : de la mise en place de stands de signalement... à des zones réservées exclusivement aux femmes. 
 
« Je poireautais depuis une heure à l'entrée. Des mecs sont passés, ont pris mon cul en photo sans que je le remarque, puis sont venus me montrer les clichés en rigolant, fiers d'eux. » Victoria, 21 ans, étudiante en droit, avait décidé d'assister cet été au festival des Vieilles Charrues avec son copain. « Tout le week-end, j'ai entendu des réflexions, parfois adressées à mon copain, du type : “J'espère que tu vas bien la baiser ce soir au camping ! Tu vas la démonter ! » De la beauferie ordinaire, diraient certains. Mais qui porte un nom : le harcèlement verbal, à caractère sexuel. Selon une étude du Haut Conseil à l'égalité entre les femmes et les hommes (HCE) en 2015, une majorité de femmes utilisant les transports en commun ont été victimes, un jour, de ce type de harcèlement sexuel : propositions lubriques, insultes sexistes, gestes obscènes... Un lot quotidien pour beaucoup de femmes dans l'espace public, notamment dans les rassemblements de masse (manifestations, fêtes populaires...), auxquels les festivals de musique ne font pas exception. Le cocktail alcool, foule et ambiance débridée accentuant encore un peu plus le sentiment d'impunité, pouvant conduire parfois jusqu'aux agressions physiques.
 
Une loi floue
Sur le Net, un site participatif comme Paye ta shnek recense de manière concrète les cas de harcèlement sexuel dans l'espace public. Mais le phénomène reste encore relativement méconnu, en partie parce que les faits sont difficilement comptabilisables : beaucoup des victimes ne déposent jamais plainte, quand d'autres ne parviennent même pas à mettre des mots sur ce qui leur est arrivé. Idem pour les témoins. Et il est encore plus compliqué de prouver des agressions verbales quand celles-ci ont lieu dans les festivals, au milieu d'une foule de milliers de personnes. La loi du 4 mai 2012 définit comme harcèlement sexuel « le fait d'imposer à une personne, de façon répétée, des propos ou comportements à connotation sexuelle qui soit portent atteinte à sa dignité en raison de leur caractère dégradant ou humiliant, soit créent à son encontre une situation intimidante, hostile ou offensante ». Des actes punis de deux ans d'emprisonnement et 30 000 euros d'amende.
 
« Même si la loi a le mérite d'exister, elle reste assez floue », tempère Victoria. Notamment sur la notion de répétition. Nul besoin de cela pour être harcelée, selon elle : il suffit d'une parole ou d'un geste. Même si en l'écoutant, les faits sont nombreux. « Une fille à qui je racontais mon histoire me disait qu'elle s'était fait plusieurs fois peloter les fesses durant les concerts. Ça m'arrive aussi régulièrement », poursuit-elle. 
“Un mec a glissé sa main dans mon short pour me toucher la chatte”.

« C'est fou, mais je m'estime presque heureuse de ce qui m'est arrivé », confesse Victoria, faisant référence aux événements survenus dans d'autres festivals de musique cet été. Début juin, une plainte pour viol et quatre pour agression sexuelle ont été déposées lors du festival Sweden Rock, à Sölvesborg, en Suède. Quelques jours plus tard, un autre festival suédois, le Bråvalla, enregistrait quatre plaintes pour viol et vingt-trois pour agression sexuelle, entraînant les organisateurs à annuler de facto l'édition 2018. Ces derniers jours, une vidéo a beaucoup tourné sur Internet : on y voit le chanteur d'un groupe de metal, Architects, dans un festival aux Pays-Bas, s'insurgeant contre un spectateur qui a attrapé le sein d'une femme en train de slammer.
 
 
En France aussi, les exemples ne manquent pas ces derniers temps : en 2016, un homme a été expulsé du camping de Rock en Seine après des « gestes déplacés »envers une festivalière. Au Hellfest, le plus gros festival metal d'Europe, souvent loué pour son caractère convivial et bon enfant malgré sa musique brutale, l'édition 2017 a été émaillée de plusieurs agressions sexuelles. Sur l'un des forums du Hellfest où les festivaliers échangent, un fil de discussion intitulé « Agressions sexuelles » donne à voir plusieurs témoignages accablants survenus lors de l'édition de juin 2017. Des cas de harcèlement sexuel manifestes, allant jusqu'aux attouchements sexuels, voire au viol. L'une des auteures des messages, RazorBack69, écrit ainsi : « Au concert de Rob Zombie, un mec a glissé sa main dans mon short pour me toucher la chatte, il s'est pris mon poing dans la gueule, puis il m'a arraché mon débardeur et pressé durement le sein. On m'a fait slammer [portée au-dessus de la foule, NDLR] pour m'évacuer, j'ai juste eu le temps de voir qu'il se faisait défoncer. »


“On est face à un phénomène de société.” Ben Barbaud, directeur du Hellfest.


Une autre, La Touriste, réagit : « Personnellement je n'ai à déplorer qu'une tentative d'arrachage de haut de maillot (avortée), donc pas grand-chose par rapport à ce que je lis. » Ce à quoi, une autre encore, Xetan, répond : « Gros soutien, j'y ai échappé, cette année, mais le pelotage de l'année dernière au Metal Corner m'avait bien mis les nerfs (euphémisme). »  Des témoignages corroborés par celui d'une autre festivalière, Céline, 32 ans, qui confie dans un article du webzine madmoiZelle: « J'ai senti un doigt passer sous mon short et se glisser dans mon vagin. »Elle aussi avait posté un message sur le même forum, pour raconter son expérience.
 
Joint au téléphone, Ben Barbaud, directeur du Hellfest, confesse avoir été mis au courant par ses équipes de tels agissements. Et s'avoue, en toute honnêteté, plus que désemparé : « On est face à un phénomène de société. Des agressions qui se déroulent dans le cadre d'un événement collectif censé être une fête, où beaucoup de femmes viennent, car elles se sentent en sécurité. C'est grave, on ne le minimise pas et on en prend toute la mesure — on a eu des cas par le passé, dont un viol au camping il y a quelques années —, mais il faut reconnaître que cette année, cela nous dépasse. Le harcèlement sexuel a probablement toujours existé, mais la parole semble aujourd'hui se libérer, tant mieux. A nous de trouver la bonne réponse. »  Effectivement pas facile, d'autant qu'aucune plainte n'a été déposée à ce jour.
 
“Le harcèlement sexuel est un point de vigilance, au même titre que les stupéfiants ou les vols”.

« Pour beaucoup encore, le terme même de harcèlement sexuel reste un concept flou, voire incompris, en partie parce qu'il est rarement puni », dit Ernestine Ronai, responsable de l'Observatoire départemental des violences envers les femmes de Seine-Saint-Denis. Ce qui explique qu'il reste pour beaucoup si invisible. « Je n'ai eu aucune remontée sur de tels agissements », s'étonne Jérôme Tréhorel, patron des Vieilles Charrues, quand on lui raconte le témoignage de Victoria. « Nous avons la chance d'avoir un super public. Mais le harcèlement sexuel est un point de vigilance, au même titre que les stupéfiants ou les vols. »

Pour tenter de donner une première réponse concrète, certains festivals accueillent désormais des stands d'associations pour sensibiliser le public et jouer un rôle de lieu d'écoute et de signalement. C'est le cas de l'association féministe En avant toute(s) cette année à Rock en Seine. Le festival Solidays accueille, lui, depuis quatre ans l'association Stop harcèlement de rue, qui tient un stand et invite les festivaliers à venir livrer sur un mur leurs témoignages. « L'année dernière, il était littéralement rempli », confesse Elsa Cardona, membre du comité de pilotage. Et notamment de cas de harcèlements dans l'enceinte même du festival Solidays. Florilège : « Concert de Boys Noize — les mecs pensent que parce qu'il fait sombre et qu'il y a du monde ils peuvent nous mettre une main au cul ? Non ! » ou « Quand ton voisin de tente au camping te dit : “Tu viens me gratter sous la douche ? Tu veux baiser ? »


Des zones réservées exclusivement aux femmes
Le festival envisage d'ailleurs un travail en commun avec Stop harcèlement de rue pour sensibiliser ses effectifs de volontaires à ce thème précis. Une hypothèse imaginée aussi à la fête de l'Humanité, qui accueillera l'association lors de sa prochaine édition. « Le harcèlement est partout au quotidien, dans les transports, les entreprises, les médias... », analyse Fabien Gay, directeur du festival. « Il l'est aussi dans les grands rassemblements, y compris le nôtre, on ne peut pas le nier. »

A l'étranger, des réponses radicales se dessinent. En Suède, après l'épisode Bråvalla, l'actrice Emma Knyckare entend organiser en 2018 un festival réservé aux femmes. Le festival de Glastonbury, quant à lui, a expérimenté depuis deux ans une zone exclusivement féminine, The Sisterhood, avec une programmation dédiée. « Je suis absolument contre ces solutions non mixtes, qui ne feraient qu'aggraver le problème », alerte Ernestine Ronai. « Et puis quoi ensuite ? Des bus réservés aux femmes ? Il faut sortir de la fatalité. Le but d'un festival, c'est d'être ensemble. Il faut que ça le reste. L'accent doit être mis sur la sensibilisation et l'éducation : rendre les hommes responsables et mettre des mots sur les violences. » Esprit de Woodstock, es-tu là ?
 
AFFAIRE WEINSTEIN : LE COCHON QUI CACHE LA FORÊT
 
L'affaire Weinstein hautement médiatique nous montre une fois de plus que les détenteurs du pouvoir ne se gênent pas pour traiter leur subalternes tel des objets.


Rappelons les faits Harvey Weinstein producteur multi-millionnaire et gourou d'Hollywood, faisant la pluie et le beau temps dans le milieu cinématographique, est accusé de viol et de harcèlement à une cadence exorbitante, les témoignages se multiplient jour après jour. Au-delà du scandale lui même le traitement de l'information ne nous renseigne telle pas plus sur notre société et dépasse l'affaire d'un crime isolé ?
D'abord le scandale en dit long sur la mentalité bourgeoise, tout le monde du show-business savait mais tous non pas ce taisaient mais camouflaient Harvey Weinstein ; il était dans l'impunité parce qu'il leur était utile et incontournable. Voila bien la hideuse et sale mentalité basé sur le fric, «business is business» on cache la honte et les drames par intérêt puis on balance lorsque cela apparaît au grand jour pour ce payer une moralité toute neuve.
 
Pour vous en convaincre regardons les réactions du cinéma français :
entre les actrices qui en profitent pour témoigner et faire le buzz -tel M. Cottillard d'avoir «  échapper à bon nombre de prédateurs » où nous sommes en droit de nous demander pourquoi le dire que maintenant ? Et lesquels ? – à I. Adjani qui saisie l'occasion pour revenir ce voyant inconnu des nouvelles générations, en passant par Depardieu qui nous apprend qu'il avait failli casser la gueule à ce producteur, occasion sans doute de nous dire qu'avec l'age il conservait ses muscles...
 
Bref ils ne sont là que pour attirer les médias sur le propre personne et ce se serait une erreur de croire qu'ils ce mettent du coté des victimes de viols. « Le malheur des uns fait le bonheur des autres » dit le vieille adage et c'est avec la même hypocrisie à gerber qu'il profite d'une affaire de viol pour leur petit commerce que lorsqu'ils camouflent la pourriture du monde du show-business. Ce même cinéma français qui, n'oublions, pas trouvait très drôle dans les années 80 de faire un film nommé « promotion canapé » où cette caste de la bourgeoisie riait a chaude larmes de plaisirs que fourni le pouvoir économique en sachant que les concerné(e)s ne disent rien.
 
Ainsi une bonne partie des victimes de Weinstein notamment les millionnaires du ciné ne font que dénoncer un système de prostitution déguiser et forcer pour monter les échelons, les récalcitrantes retomberont dans la misère. La justice bourgeoise est ainsi faites, elle juge avant tout la classe sociale, et les médias la suivent sur ce point.
 
Si ce n'avait pas été une affaire dans un monde richissime, le dossier serait classé depuis longtemps. C'est ainsi que Weinstein à pu sévir depuis les années 90 ( dépôt de la 1er plainte à son encontre pour attouchement) mais que 27ans après voilà que cela se débloque car en face il y a des actrices qui elles aussi ont acquis pouvoir financier et renommée.
 
De là il est facile de mieux comprendre le pathétique hastag «  dénoncetonporc » car, mythomanes mis à part, celles qui dénoncent sur twitter leur « bourreaux » ne trouveront pas écho, pauvres elles sont, et donc inutile restera leur propos, et dans quelques mois, les violeurs, les harcéleurs reprendront leur vie normal sans angoisse. D'un drame humain twitter en à fait une mode qui s'ancre dans la société néo-libérale ; la même société qui fait que des femmes (ou des hommes bien que plus rare) sont traité comme des objets de consommation.
Mais n'est ce pas les règles du capitalisme où seul l'économie compte que de considérer les humains comme des choses, à ce servir et à jeter ? Lorsqu'il est demandé de « savoir ce vendre » n'est pas le 1er pas vers de la prostitution forcée ?

 

 
 
Weinstein n'est pas que coupable,
Weinstein est le symbole de cette société abjecte, le reflet de ce système économique et sociale. C'est cela que les médias veulent cacher.



Affaire Weinstein : le cochon qui cache la forêt - Le Café Anarchiste
LE-CAFE-ANARCHISTE.INFO



 
source 
Les violences sexuelles, véritable fléau des festivals de musique par Jean-Baptiste Roch Publié le 28/08/2017. 
Harcèlement : tous les articles - Télérama.fr



LIRE AUSSI:
» Des témoignages de harcèlement sexuel affluent avec #BalanceTonPorc
Les nouveaux chiens de gardes

Par Enkolo dans Accueil le 28 Octobre 2017



 
n
16/10/2017
Harcèlement sexuel - citoyenactif
Harcèlement sexuel - citizenkhane
Harcelement sexuel Par Enkolo dans Accueil le 16 Octobre 2017
 
Une mère abusée - L'essentiel - Télérama.fr
 
Musiques , Festivals d'été 2017 , Festival des Vieilles Charrues, Hellfest, Solidays, Harcèlement
Ces dirigeants au pouvoir



AFFAIRE WEINSTEIN : : LE COCHON QUI CACHE LA FORÊT -  citizenkhane , 
AFFAIRE WEINSTEIN : LE COCHON QUI CACHE LA FORÊT 27 Octobre 2017 Café Anarchiste Commentaires0 Commentaire









Tags : Affaire Weinstein, Harcèlement sexuel, scandale, d'Harvey Weinstein, omerta, témoignages, Le Moment Meurice, Musiques, Festivals d'été 2017, Festival des Vieilles Charrues, Hellfest, Solidays, Harcèlement, Media, United States, CIA
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#Posté le samedi 21 octobre 2017 10:41

Modifié le lundi 13 novembre 2017 06:52

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