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: "L'année où j'ai vécu 100% Made in France"

 
n 
 
: "L'année où j'ai vécu 100% Made in France"
"je n'arriverais jamais à comprendre comment certains arrive à aimer l'Etat français( idem pour les autres pays), franchement, en recevant une lettre avec le drapeau tricolore et Marianne en haut à gauche, je ne connais personne qui dit "tiens ma chère nation me donne de ces nouvelles comme c'est gentils qu'elle pense à moi" , mais plutôt "merde, ils vont encore me plumer ces enfoirés"


Spécial investigation, Hollande : Pacte Avec Le Medef (Reportage Canal+ 30.05.16)

donc ce matin, une petite lettre avec le symbole des voleurs en cravate me dit , qu'un de l...eur larbin est venu pour contrôler si je n'avais pas de TV comme je l'ai stipuler sur la déclaration d'impôt, et j'étais absent , ce qui leur parait louche!
donc j'aurais droit à une nouvelle visite surprise avec fouille des armoires etc. ce qui en soi, remarquez, est un peu con de prévenir. bref si en ouvrant le placard murale qui me sert de débarras tout lui"


"Selon que vous serez puissant ou misérable
Les jugements de cour vous feront blanc ou noir."
Jean de La Fontaine.





 
Le syndrome du larbin est un comportement pathologique visant à prendre systématiquement la défense des classes les plus favorisées au détriment de celles Le syndrome du larbin RESEAUINTERNATIONAL.NET|DE RÉSEAU INTERNATIONAL
 
Priorité nationale, pouvoir d'achat, sécurité : Marine Le Pen présente son programme

 
Vous pouvez suivre en ce moment sur Le Figaro.fr les meetings de Jean-Luc Mélenchon et de Marine Le Pen qui se tiennent à Lyon.
En cliquant ici, vous aurez accès au live du meeting de Mélenchon.
En cliquant ici, vous aurez accès au live du meeting de Le Pen.
 
DOCUMENT BFMTV - Depuis son lit d'hôpital, le jeune homme blessé par des policiers à Aulnay-sous-Bois a fait le récit de son interpellation
Il me regarde, j'étais de dos, mais j'étais en trois quart, donc je voyais ce qu'il faisait derrière moi. Il prend sa matraque et il me l'a enfoncée dans les fesses, volontairement. Dès qu'il m'a fait ça je suis tombé sur le ventre, j'avais plus de force. Là il me dit 'les mains dans le dos', j'ai dû mettre mes mains dans le dos, ils m'ont mis les menottes et là ils m'ont dit 'assieds-toi maintenant', je leur ai dit 'j'arrive pas à m'asseoir, je sens plus mes fesses', et ils m'ont mis des gaz lacrymogènes dans la tête, dans la bouche, un coup de matraque en pleine tête, et moi j'avais tellement mal aux fesses que cette douleur-là semblait éphémère (...) c'était vraiment trop dur pour moi. (...) Mon pantalon était baissé, j'avais vraiment mal", insiste Théo.
 
Aulnay-sous-Bois: Théo raconte son interpellation


Petit rappel : ce "syndicat" est réalité une officine d' extrême droite.Aulnay-sous-Bois : les policiers mis en examen sont "victimes d'un déferlement médiatique", selon le syndicat Alliance
 

«J'ai frappé ma candidature du sceau du peuple»

Marine Le Pen cite les Mémoires du Général de Gaulle pendant son discours. Elle pourfend les élites, vantant le peuple qui seul "peut conduire le pays à la lumière". "J'ai frappé ma candidature du sceau du peuple", a-t-elle assuré. "Vous avez compris, l'actualité récente en a apporté une démonstration éclatante, contre la droite du fric, la gauche du fric, je suis la candidate de la France du peuple",  
 
On croit mourir pour son pays, mais on meurt pour des industriels, des financiers et pour la gloire et la carrière de quelques politiciens . Le FN voudrait s'inspirer de la politique de Trump, cela promet. Le président américain a porté ses premiers coups.
 
Marine Le Pen déroule le volet «patriotisme» de son programme

 Marine Le Pen dénonce une «mondialisation affreuse»

Dès les premiers mots, Marine Le Pen donne le ton. La députée européenne a dressé un parallèle entre la mondialisation et le fondamentalisme islamiste. "Ils voulaient une mondialisation heureuse, ils ont eu une mondialisation affreuse", a dénoncé la candidate. 

"Ils en ont fait une idéologie, le mondialisme économique qui refuse toutes les régulations et dépossède la nation de ses éléments constitutifs, permettant à un autre mondialisme de naître et de croître, le fondamentalisme islamiste", souligne-t-elle. 

"Le mondialisme financier et affairiste se font la course échelle avec le mondialisme djihadiste qui s'implante sur notre territoire national", a-t-elle poursuivi. Marine Le Pen dénonce les "accommodements" et souligne le sentiment de dépossession des Français. 
 
"La finance, mon adversaire n'a pas de visage et elle ne se présente pas aux élections" Pour le chercheur Geoffrey GEUENS, cette phrase prononcée par François Hollande lors de son meeting du Bourget est emblématique du discours politique dominant qui oppose marché financier et Etat, deux entités sans chair et sans visage.
 
Passé de la banque publique à la finance privée, et de François Mitterrand à M. François Bayrou, Jean Peyrelevade expliquait en 2005 : « Le capitaliste n'est plus directement saisissable. (...) Rompre avec le capitalisme, c'est rompre avec qui ? Mettre fin à la dictature du marché, fluide, mondial et anonyme, c'est s'attaquer à quelles institutions ? »Et cet ancien directeur adjoint du cabinet du premier ministre Pierre Mauroy de conclure : « Marx est impuissant faute d'ennemi identifié. »
 : "L'année où j'ai vécu 100% Made in France"
Oui, la finance a un visage, oui l'Etat a un visage et c'est souvent le même !
Entretien de Daniel Mermet .
 
Figure imposée de la communication politique, la dénonciation des excès du capitalisme sauvage - aussi virulente qu'inoffensive - a duré le temps nécessaire à la recapitalisation des banques. Les responsables et intellectuels dominants des puissances occidentales l'avaient, pourtant, répété à qui voulait l'entendre : l'Etat allait reprendre la main sur la finance et contrôler les banquiers. Voilà pour les slogans de campagne. Sur le terrain, le capitalisme réel voit les plus grands noms de la politique internationale - qu'ils soient démocrates ou républicains, travaillistes ou conservateurs, socialistes ou libéraux - siéger dans les conseils d'administration de trusts et hedge funds assimilant l'économie à un portefeuille géant d'actifs. Quant aux spéculateurs d'hier, dénoncés il y a peu encore pour leur cupidité et leur irresponsabilité, ils ont déjà été réinstallés par les pouvoirs publics à la tête de commissions de sages prônant une meilleure gouvernance de la finance... Etude détaillée de l'oligarchie financière et analyse serrée du discours social, La finance imaginaire, véritable Who's Who, rompt avec l'image désincarnée des marchés financiers que relaie, jour après jour, les penseurs de la doxa, et qui est bien faite, consciemment ou non, pour laisser impensés les véritables bénéficiaires des mesures de crise et politiques d'austérité à venir.. ...Google Books
 

 
Spéculation, chantage à la dette
Les marchés financiers ont un visage
La Finance imaginaire - Là-bas si j'y suis
 
 
Trump ou la rue trahie
Editorial. Après s'être entouré d'anciens loups de Wall Street dès son élection, le président américain lance le détricotage de la régulation financière. On est loin des accents populistes de la campagne, où il prétendait dénoncer la trahison des élites.LE MONDE | 08.02.2017 



Editorial du « Monde ». Ce devait être la revanche de Main Street contre Wall Street, de l'homme de la rue contre les banquiers, la victoire de Donald Trump sur Hillary Clinton. Il n'en sera rien. Dès son élection, le président s'est entouré d'anciens loups de Wall Street passés par Goldman Sachs – Gary Cohn nommé directeur du conseil économique national de la Maison Blanche, et Steven Mnuchin, secrétaire au Trésor. Surtout, Donald Trump a signé, vendredi 3 février, deux décrets visant à revenirsur la loi Dodd-Frank, qui régule la finance depuis la terrible crise de 2008.


Lire aussi :   Un loup de Wall Street entre à la Maison Blanche
 
Pour faire son annonce, Trump s'est entouré non pas des cols bleus de la « ceinture de rouille » (Rust Belt) qu'il prétendait défendre et qui ont fait sa victoire, mais du Big Business qu'il a reçu à la Maison Blanche, en particulier Jamie Dimon, patron de la banque d'affaires JPMorgan Chase, et Stephen Schwarzman, patron du fonds d'investissement Blackstone. On est loin des accents populistes de la campagne, où Trump prétendait dénoncer la trahison des élites américaines.
 
Lire aussi :   Donald Trump lance le détricotage de la régulation financière


Groupes de pression de Wall Street
Le président s'est plaint de ce que ses amis du business ne pouvaient pas obtenir d'argent des banques à cause de la loi Dodd-Frank. L'argument est peu convaincant, rapporte le New York Times : les entreprises engrangent des profits, leur cours de Bourse s'envole, le montant des prêts accordés atteint des records, même s'il est vrai que les prêts aux PME n'ont pas retrouvé leur niveau d'avant la crise.
 
 Lire aussi :   Les profits des banques américaines dopés par l'élection de Donald Trump
 
L'OFFENSIVE DE TRUMP MONTRE, EN CREUX, COMBIEN LA FINANCE A ÉTÉ RÉGULÉE DEPUIS UNE DIZAINE D'ANNÉES
En réalité, Trump cède aux groupes de pression de Wall Street en s'attaquant à trois piliers de cette loi adoptée en 2010 sous Barack Obama, contre l'avis de l'opposition républicaine de l'époque. D'abord, la réglementation dite « Volcker », du nom de l'ancien président de la Réserve fédérale, qui interdit aux banques de spéculer pour leur propre compte. Ensuite, le Bureau de protection financière des consommateurs (CFPB), chargé de réguler les cartes de crédit et les prêts immobiliers, à l'origine de la terrible crise de 2008 : il est accusé de restreindre l'accès des particuliers au crédit. Enfin, Trump veut réécrire la loi fiduciaire, qui devait entrer en vigueur en avril : celle-ci forçait les professionnels de la finance à agir dans l'intérêt de leurs clients dans la gestion de leurs fonds de pension et ne pas les orientervers les placements à commissions élevées.
 
Wall Street rétorque que cette mesure va multiplier les contentieux et conduire les gestionnaires à investir dans des placements peu risqués et donc moins rémunérateurs. D'une manière générale, Wall Street se plaint des contraintes réglementaires et prudentielles coûteuses imposées après 2008.
 
Soutien sans faille du Parti républicain
L'offensive de Trump montre, en creux, combien la finance a été régulée depuis une dizaine d'années. Le détricotage prendra du temps, mais le président bénéficiera du soutien sans faille du Parti républicain. Ce dernier engage actuellement un autre combat : la réduction du taux d'imposition des entreprises, que Donald Trump veut fixer à 20 %, contre 38 % aujourd'hui. La majorité républicaine voit dans l'élection de Trump la chance historique de chambouler de fond en comble le code des impôts.
 
Wall Street peut s'enivrer de nouveau, mais pour combien de temps ? La folie financière a failli détruire trois fois le capitalisme américain et mondial en moins de dix ans : la bulle Internet de 2000, la crise immobilière dite « des subprimes » de 2007 et la faillite des banques en 2008. Ces gens-là n'ont pas de mémoire.





Depuis l'affaire Cahuzac, les sanctions ont été renforcées à l'encontre des élus fraudeurs. Or, Marine et Jean-Marie Le Pen ont sous-estimé leur patrimoine, selon l'autorité de contrôle.
 

La Vérité sur le Front National et Marine LEPEN!! Reportage complet
  
Axel Loustau, Damien Rieu, Frédéric Chatillon. Tous étaient présents à la «soirée des patriotes» du bar identitaire lyonnais La Traboule, en parallèle des Assises du FN.
C'est aux alentours de minuit que débarquent Frédéric Chatillon et Axel Loustau, tous deux membres de la garde rapprochée de Marine Le Pen mis en examen dans le cadre du financement de la campagne FN de 2012. Ils sont accompagnés de Nicolas Crochet, proche de Chatillon et mis en cause dans le scandale des Panama Papers via la société Riwal, fournisseuse de matériel électoral pour le FN. Ils serrent des mains, discutent, rigolent et boivent des coups. «Ah, ils sont venus!» lance une jeune militante, bière à la main. Ils sont rejoints un peu plus tard par Damien Rieu,ancien leader de GI et aujourd'hui membre de l'équipe de Marion Maréchal-Le Pen. Il sont ici chez eux, à en juger par les poignées de main qui s'enchaînent.
Depuis l'affaire Cahuzac, les sanctions ont été renforcées à l'encontre des élus fraudeurs. Or, Marine et Jean-Marie Le Pen ont sous-estimé leur patrimoine, selon l'autorité de contrôle.
: "L'année où j'ai vécu 100% Made in France"
Déclaration de patrimoine : Marine Le Pen risque 10 ans d'inéligibilité TEMPSREEL.NOUVELOBS.COM|PAR BAPTISTE LEGRAND


 Marine Le Pen rend hommage à Donald Trump

La candidate du Front national voit d'un bon oeil l'action pourtant controversée du président américain récemment élu. "Donald Trump respecte ses promesses, agit vite et fort dans l'intérêt de son peuple." Après une heure de discours, Marine Le Pen a scandé "nous n'avons pas fini d'être Français".  

Les banquiers de Wall Street se sont aussitôt réjouis

Le directeur du Conseil économique national à la Maison Blanche est l'ancien numéro 2 de Goldman Sachs et il a aussitôt déclaré: "Tout cela n'a rien à voir avec une volonté de leur faire plaisir "

Un des mensonges grossiers du jour...
 
Donald Trump a signé ses premiers décrets de dérégulation de l'économie 
LIBERATIONFR




La finance imaginaire du 26 mars 2012 - France Inter



Bande Annonce : "L'année où j'ai vécu 100% Made in France"

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Le journaliste Benjamin Carle a vécu l'expérience de ne consommer que des produits 100% «made in France» : une expérience difficile et coûteuse qu'il raconte dans un documentaire sur Canal+.


Il a tenté de vivre 100% «made in France» - YouTube



Benjamin Carle : "Le plus dur a été de trouver le 'made in France !'" - RTL - RTL

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 DVD " Made in France – L'année où j'ai vécu 100% français" - La vie sans frigo

Rosa Behar
♥ 
Ton Christ est juif 
Ta voiture est japonaise 
Ton couscous est algérien 
Ta démocratie est grecque 
Ton café est brésilien 
Ton chianti est italien
Et tu reproches à ton voisin d'être un étranger 
... 
Ta montre est suisse 
Ta chemise est indienne 
Ta radio est coréenne 
Tes vacances sont tunisiennes 
Tes chiffres sont arabes 
Ton écriture est latine
Et tu reproches à ton voisin d'être étranger

Tes figues sont turques 
Tes bananes viennent du Cameroun
Ton saumon vient de Norvège 
Ton Tchantchès vient de Liège 
Uilenspiegel vient de Damme
Du Zaïre vient ton tam-tam
Et tu reproches à ton voisin d'être un étranger

Tes citrons viennent du Maroc 
Tes litchis de Madagascar 
Tes piments du Sénégal 
Tes mangues viennent du Bangui 
Tes noix d'coco d'Côte d'Ivoire 
Tes ananas d'CAlifornie
Et tu reproches à ton voisin d'être un étranger

Ta vodka vient de Russie 
Ta bière de Rhénanie 
Tes oranges d'Australie 
Tes dattes de Tunisie 
Ton Gulf-Stream vient des Antilles 
Tes pommes de Poméranie
Et tu reproches à ton voisin d'être un étranger

Ton djembe vient de Douala 
Ton gingembre vient d'Ouganda 
Ton boubou vient d'Tombouctou 
Tes avocats du Nigéria 
Tes asperges viennent du Chili 
Ton ginseng vient d'chez Li Peng
Et tu reproches à ton voisin d'être un étranger
 
Ne nous attaquons pas aux conséquences, mais aux causes 
 
: "L'année où j'ai vécu 100% Made in France"
 
Tout le monde ne connaît pas la crise. Et notamment pas les dirigeants de grandes entreprises. Le cabinet AlphaValue a enquêté sur 460 entreprises européennes cotées, dont 93 françaises. Entre 2009 et 2010, la rémunération moyenne des dirigeants français a progressé de 21 %, atteignant plus de 2 millions d'euros en moyenne. Heureusement, les femmes sont là pour faire baisser le niveau, puisqu'elles gagnent 54 % de moins que leurs homologues masculins. Malheureusement (pour la moyenne), elles ne représentent que 5 % des membres des comités exécutifs.
 
Aujourd'hui, la France n'est pas touchée par la crise de la même façon que d'autres pays européens comme la Grèce, l'Italie, l'Espagne, l'Irlande, le Portugal, etc. Cela ne veut pas dire qu'elle ne le sera pas mais, pour l'instant, les mesures d'austérité n'ont pas divisé les salaires par deux et les coupes budgétaires n'empêchent pas l'Etat de maintenir encore une certaine protection sociale (sécurité sociale, allocations familiales et de chômage, revenu minimum, aide au logement..) de la population.
 
Plusieurs pistes peuvent être avancées pour comprendre pourquoi la crise ne nous touche pas encore de plein fouet.
 
Rappelons tout d'abord que la France fait partie des dix premières puissances économiques mondiales.Qu'elle a été un des pays fondateurs de l'Union Européenne et de la zone Euro et qu'elle a largement bénéficié du Marché Commun Européen. Qu'elle fut également un empire colonial dont l'héritage lui profite encore aujourd'hui. En gros, elle a une place privilégiée sur l'échiquier économique mondial.
La France a profité de la croissance générale entre 1945 et 1973. Ses entreprises ont prospéré durant « les trente glorieuses » grâce à un prolétariat à la productivité optimale, formé et maintenu en bonne santé par un Etat-providence fort, avec un niveau de vie en hausse régulière.
 
Ajoutons que, à l'issue de la seconde guerre mondiale, de grandes entreprises publiques furent constituées (comme l'Agence France Presse) et d'autres entreprises (comme Renault) nationalisées, le tout venant s'additionner aux nationalisations de 1936 pour constituer un pool d'entreprises publiques conséquent et profitable.
 
Ce qu'on appelle le compromis fordiste[1] : augmenter les salaires en échange d'une meilleure productivité et augmenter ainsi la consommation (ou l'art de donner plus pour reprendre encore plus) a très bien fonctionné en France où les conventions collectives sont négociées au niveau national conjointement par les instances patronales et syndicales. Dans ces négociations, les syndicats ont toujours joué leur rôle de partenaires du patronat en co-gérant la force de travail et en encadrant les luttes.
 
Enfin, l'Etat français a de nombreux atouts pour soutenir ces fonctionnements : centralisé depuis le XVIème siècle, il s'est doté d'une administration forte et répartie sur tout le territoire et d'une police efficace disposant d'un savoir-faire et d'un matériel de pointe. Et tout cela en restant encore aujourd'hui un Etat social, un Etat-providence.
 
Néanmoins la France n'est pas le village d'Astérix et elle n'a pas échappé à la crise générale du capital et aux processus de restructuration qu'elle entraîne depuis les années 70. Des entreprises sont délocalisées, d'autres réduisent leurs effectifs ou ferment leurs portes, 9,5% de la population active (déclarée) est au chômage en fin 2011, le coût de la vie augmente bien plus vite que les salaires et les aides et revenus indirects provenant des avantages sociaux que l'Etat-providence avait mis en place se rétrécissent progressivement, mettant à mal le compromis fordiste.
 
Des entreprises publiques sont privatisées et les services publics gérés de plus en plus en tant que centres de profit.
 
A voir Le Grand Bond en Arrière HD - YouTube


 
Du coup, depuis les années 80, les luttes deviennent de plus en plus défensives : on ne se bat plus guère pour une augmentation de salaire mais pour conserver son travail, son niveau de vie, obtenir de meilleures conditions de licenciement.
 
Parallèlement à ces luttes de négociation (avec le patronat et/ou l'Etat), se développent de plus en plus des révoltes urbaines comme les émeutes dites « de banlieue » de 2005 qui ont éclaté un peu partout dans le pays avec des affrontements quotidiens avec la police, des attaques de commerces, des saccages et incendies de bâtiments publics.
 
Ainsi, le prolétariat lutte à différents niveaux et ce peut être aussi bien avec des revendications très défensives que sans revendication du tout en s'affrontant directement à la police et aux infrastructures de l'Etat, en pillant et détruisant les marchandises qu'il peut si difficilement s'offrir d'ordinaire.
 
Les luttes défensives les plus emblématiques sont celles qui précédent des fermetures d'usine comme, en 2000, celle des travailleurs de Cellatex. Ceux-ci avaient menacé de faire sauter leur usine et de déverser des milliers de litres d'acide sulfurique dans la rivière voisine pour obtenir une compensation spéciale à leur licenciement de plus de 22 000 euros et des garanties particulières de reconversion.
 
Le moyen de pression utilisé, qui sera repris dans plusieurs autres entreprises en liquidation au cours de la décennie qui suit, peut sembler avant toutspectaculaire. Mais, outre le fait que ce type de moyen d'action est en rapportavec la violence des attaques des capitalistes, il s'inscrit aussi dans la lignée du syndicalisme de conflit et des pratiques d'action directe [2].
 
Les syndicats, s'ils savent eux-mêmes très bien jouer de ces pratiques pour soutenir leurs propres objectifs, ne parviennent pas toujours à maîtriser les séquestrations de dirigeants, les occupations violentes et les destructions diverses causées à la marchandise et à l'outil de travail par une base « déchaînée », pratiques qui se sont multipliées ces dernières années en même temps que les fermetures de sites de travail. D'où de nombreux conflits des syndicats avec leur base.
 
Le moteur du mode de production capitaliste, c'est l'accroissement constant des profits.
 
Pour y parvenir en situation de crise, il faut diminuer encore plus le coût global du travail (augmentation de la productivité, création de zones franches, réduction de taxes et de charges sociales...) et, pour cela, rendre le travail de plus en plus flexible et précaire (horaires et durée des contrats au gré du patronat, travail par intérim ou en sous-traitance, externalisation forcée de travailleurs obligés de se mettre à leur compte...).
 
En conséquence, les gouvernements successifs ont pour mission de réformer le contrat de travail et de diminuer les dépenses liées à la reproduction de la force de travail (santé, enseignement, retraite et aides diverses).
 
Sur le contrat de travail, l'une des réformes les plus marquantes porte sur les conditions du départ en retraite. C'est cette réforme, commencée en 1993, qui provoque le mouvement de lutte de l'automne 2010. Depuis la fin mars, les syndicats avaient déjà organisé 7 journées d'action et de manifestations contre cette réforme. En octobre démarre une série de manifestations et de grèves reconductibles (en vrac : SNCF, routiers, raffineries de pétrole, éboueurs et agents municipaux, cantines scolaires, crèches et autobus à Marseille, lycées et universités...) qui vont durer jusque vers la fin novembre.
 
La contestation de la réforme se solde par un échec total et son application suivra inexorablement son cours. Pour la première fois, alors que de précédents projets de réforme du contrat de travail (comme par exemple : le « Plan Juppé » en 1995 ou le Contrat Première Embauche en 2006), avaient été amendés ou annulés sous la pression des luttes, l'Etat français n'a fait aucune concession, montrant ainsi que toute revendication était irrecevable.
 
Raté dans ses objectifs « politiques » visés par les syndicats (lesquels ont tout de même bien réussi à épuiser les luttes avec 14 journées d'action et de manifestations en 8 mois !), ce mouvement a globalement mis en évidence la faiblesse du niveau des luttes en regard de la violence d'une attaque aiguisée par la crise et d'un rapport de force nettement en faveur du capital.
 
Cependant, ce mouvement a aussi vu se développer des pratiques de luttes au-delà du refus de la réforme du système des retraites, sur la base de l'achat global de la force de travail qui comprend tous les coûts nécessaires non seulement à payer les travailleurs mais aussi à ce qui leur permet de rester productifs, de survivre et de faire survivre leur foyer. Il a de ce fait impliqué le prolétariat au sens large, au-delà de la seule classe ouvrière et des catégories d'âge et d'activités directement concernées par cette réforme.
 
La difficulté croissante de l'activité de grève – et encore plus celle d'une grève avec occupation- ( en cause, notamment: la perte de revenu insupportable pour beaucoup dans le contexte présent, la peur fréquente de perdre son emploi et de mettre en danger son entreprise dont celui-ci dépend, les restrictions du droit de grève dans certains secteurs, les statuts atomisés des travailleurs au sein d'une même entreprise...) et l'impossibilité de faire grèvepour une fraction non négligeable du prolétariat (chômeurs, intérimaires, précaires, assistés sociaux, travailleurs au noir, sans papiers...) ont favorisé le développement :
 
– des pratiques de blocage hors des lieux de travail proprement dits : on «bloque» les raffineries et les incinérateurs à leurs entrées (sans hélas les arrêter totalement ce qui impliquerait ensuite une longue remise en route que les syndicats ont veillé à éviter ! !) ; des travailleurs municipaux d'autres secteurs d'activité se retrouvent pour bloquer un incinérateur dont le personnel n'est pas lui-même déclaré gréviste ; les « bloqueurs » appellent des groupes ou des individus extérieurs à venir les rejoindre etc.. ce qui, potentiellement, permet de dissocier ou d'associer librement grève et blocage et ouvre les lieux de travail et les collectifs de lutte à tous, sachant que les syndicats même « inviteurs » ont bien veillé au grain tout de même ![3].
 
– des « AG Interprofessionnelles », instances anti et/ou para-syndicales qui intègrent travailleurs syndiqués ou non, chômeurs, précaires, retraités, étudiants, titulaires des minima sociaux etc ...et tentent des coordinations directes globales et non plus sur la base d'une profession, d'un métier, d'un secteur, d'une entreprise. Malheureusement, ces AG ont souvent été investies par des groupes d'extrême gauche, leur donnant un sens organisationnel et avant-gardiste.
 
Viennent se rajouter aux deux phénomènes précédents :
 
– le fait que ce mouvement est entré en synergie avec une série de conflits antérieurs et/ou parallèles portant sur des revendications salariales et de conditions de travail notamment dans les raffineries de pétrole et différentes entreprises publiques ou para-publiques (les hôpitaux parisiens, le musée du Louvre, les archives nationales, les éboueurs, les travailleurs du port de Marseille...).
 
– la forte mobilisation des lycéens, pourtant pas encore intégrés au monde du travail mais réagissant en futurs exploités, au besoin avec violence (cf. les saccages au centre-ville de Lyon et au tribunal de commerce de Nanterre)
 
Dans ce contexte, on comprend bien pourquoi a surgi le slogan Bloquons l'économie. Même si ce slogan n'est pas plus « révolutionnaire » (il ne s'agit pas de « détruire l'économie ») qu'il ne s'est révélé efficace (le moins qu'on puisse dire c'est que l'économie française n'a été que très modérément « bloquée » !!!), il présente l'intérêt de sortir de la sphère des revendications partielles pour s'en prendre directement à l'économie.
 
Du côté du coût de la reproduction de la force de travail, les réformes portent sur la baisse des dépenses de santé et d'éducation et, plus généralement, la rentabilisation des services publics, la hausse des cotisations sociales et des taxes, des réductions et suppressions de minimas sociaux... Si la mise en place des réformes a été progressive depuis les années 80, elle s'accentue depuis la crise de 2008, rendant la survie de plus en plus difficile à la majorité de la population, et encore plus aux travailleurs précaires, « réservistes » de la force de travail, et aux travailleurs surnuméraires, ceux dont le capital n'a plus l'usage. Pour ces derniers, la seule chance à s'employer est le secteur de l'économie informelle, lequel appartient tout de même en réalité à l'économie globale.
 
Cette situation implique un contrôle social accru de l'Etat par un renforcement de la répression : fermeture des frontières, chasse aux sans-papiers, conditions tyranniques d'obtention ou de maintien des allocations de chômage et des minima sociaux, coupures de gaz et d'électricité et expulsions locatives en toutes saisons, enfermement des jeunes déviants... deviennent notre paysage quotidien et suscitent régulièrement des résistances et révoltes de prolétaires subissant l'accroissement de leurs difficultés financières et une répression de plus en plus omniprésente.
__________________________________
[1] Parce qu'il avait été soutenu par Henry Ford, patron des automobiles du même nom
[2] L'origine des pratiques d'action directe remonte au syndicalisme révolutionnaire de la fin du XIXème siècle, mis en forme par la « Charte d'Amiens » de 1906 assignant au syndicalisme un double objectif : la défense des revendications immédiates et quotidiennes et la lutte pour une transformation d'ensemble de la société en toute indépendance des partis politiques et de l'Etat. Cette charte reste aujourd'hui encore la référence d'une partie du mouvement syndical même si c'est souvent sous une forme bien édulcorée
[3] Un exemple : à la raffinerie de pétrole de Grandpuits, quand les syndicats ont vu arriver un nombre important de gens venus participer au blocage de la raffinerie, ils les ont envoyés manifester dans la villed'à côté !
 Crise, finance, France, internationale,lutte des classes, Merde in France, Paris, Revue, RISC

Made in France : le patriotisme économique est-il bankable ? - Tout Compte Fait #TCF

 
Comme convenu
 Entretien avec Serge Halimi autour de son livre "Le Grand Bond en arrière" et sur l'essor du libéralisme.  (La bas.org) Livre
De la servitude moderne - DOCUMENTAIRE COMPLET - HD - VF - 52min

RISC – Revue Internationale Sur la Crise
Le Grand Bond en Arrière HD - YouTube


 MADE IN FRANCE - film complet en francais
 Made in France est un film français réalisé par Nicolas Boukhrief. Ce film, tourné en 2014, est le sixième film du réalisateur, et a pour principaux interprètes Malik Zidi, Dimitri Storoge, François Civil, Nassim Si Ahmed et Ahmed Dramé. Wikipédia
 
01/02/2017
PenelopeGate
30/05/2016
Hollande : pacte avec le Medef
26/08/2014
Europe à vendre
06/01/2013
Capitalisme : Le triomphe de l'argent roi
 Capitalisme : Le triomphe de l'argent roi : Mis sur Facebook



26/03/2012
La Finance imaginaire
La Finance imaginaire, La Finance imaginaire , 
 






Tags : 100% «made in France», "L'année où j'ai vécu 100% Made in France", documentaire, Benjamin Carle, "Le Grand Bond en arrière", RISC, Revue Internationale Sur la Crise, Crise, finance, France, internationale, lutte des classes, Merde in France, Paris, Revue, le syndrome du larbin, PenelopeGate, La finance imaginaire, Le Grand Bond en Arrière, La Vérité sur le Front National et Marine LEPEN!, Là-bas si j'y suis, Hollande : Pacte Avec Le Medef, Capitalisme : Le triomphe de l'argent roi, Wall Street, lobbistes, lobbying financier, la loi Dodd-Frank.
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#Posté le lundi 06 février 2017 15:37

Modifié le samedi 07 novembre 2020 04:00

Avis de tempête pour les Roms


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Avis de tempête pour les Roms
 
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Avis de tempête pour les Roms
 
 
Dans sa décision rendue publique le 21 janvier 2013, le Comité européen des droits sociaux (CEDS) du Conseil de l'Europe condamne fermement la France pour violations manifestes de droits et d'accès aux droits des populations roms, suite à une saisine déposée par Médecins du Monde début 2011. Le gouvernement français doit prendre des mesures concrètes et effectives pour lutter contre l'exclusion sociale des Roms et leur garantir les mêmes droits qu'à tous

 
À chaque été, son cataclysme. Une fois, ce fut Saint-Bernard. Les rares veilleurs de jour qui restaient sur place furent les témoins de cet événement incongru : la police, hache en main, enfonçait la porte d'une église comme de vils révolutionnaires et souillait un lieu réputé saint, rappelant qu'il n'est pas de limite au pays de la force bestiale.

Le tour des Roms est arrivé cet été. Nous avons été submergés de dépêches, de commentaires, de reportages, de fausses infos et de vrais mensonges. Un été de Bohême. Les aoûtiens demeurés en alerte sont exténués. C'est au moins ça de gagné pour le gouvernement. Les garnements qui entendaient s'opposer au bon plaisir du prince en furent pour leur santé. Tous crevés. Il y a quinze ans, ceux qui se mobilisaient avec les sans-papiers l'avouaient : « On nous a à l'usure. » Pas assez de forces et de trop lourds enjeux en face. Depuis plus de dix ans, les comités de soutien aux sans-papiers se sont élargis. On a découvert une catégorie de migrants nouveaux : les Roms. Des comités d'aide se créèrent, en banlieue parisienne d'abord. Celui de Fontenay-sous-Bois est l'un des premiers. À la même époque sévissait un n½ud de vipères à Calais. Des Roms tchèques en furent pour leurs frais. Sangatte a duré longtemps. Nous y étions avec un copain rom, tentant de rompre la glace. Mais les Roms tchèques furent détournés de leur but initial, peu réussirent à passer en Angleterre.
 
Un jeune lynché
Après le lynchage d'un jeune roms, les condamnation se multiplie :
http://www.arte.tv/guide/fr/emissions/AJT/arte-journal?autoplay=1
 
France : un rom lynché :
Le lynchage d'un adolescent roms en seine saint denis suscite des condamnations de plus en plus nombreusses en France. le président de la république a dénoncé un acte innaceptable et la roumanie, pays dont est originaire la victime, demande que tout soit fait pour prendre les coupable. Le rappel des faits :
 
Les cambriolages s'étaient succédés ces dernières semaines dans cette cité de Pierrefite-sur -Seine en seine sint Denis et l'adolescent victime d'un lynchage vendredi dernier avait soupsçonné à de nombreuses reprises par la police et interrogé sur ses différents cambriolages. Le maire lui même connaissait l'exaspération de ses riverains.
 
Michel Fourcade, maire ( PS) de Pierrefite-sur -Seine : " Les habitants étaient très remontés, excédés de voir des cambriolages et de voir des véhicules dgradés"
 
On ignore encore qui sont les auteurs de l'agression. Seul certitude, le jeune rom a été enlevé dans ce camps  Peu avant les faits, sa mère avait signalé sa disparition. Si certains riverais ont soif de revanche, beaucoup dans le quartier sont contre les réglement de ce type :citation d'un habitant :  " Les violences, il faut les rejetter, car on ne doit pas le faire. Même s'il y a de la bétise, il y a la loi qui est là."
 
François Hollande et manuels Valls ont fermement condamné cette agression, quand au minsitre de l'intérieur Bernard cazneuve il rappel que les forces de l'ordre sont là pour faire respecter  l'ordre public. C'est justement là que le bas blaisse pour de nombreux riverain. La présence des gardiens de la paix est nettement insuffisante à Pierrefite. Ce genre d'expédition punitive contre les population de tzigane et de roms n'est pas la première en France. Il y a deux ans à Marseille, toute une communauté roms était violemment chassée par les riverains qui avait ensuite mis le feu à leur campement. A Pierrefite-sur -Seine , les 200 roms dont la famille de la jeune victime ont tous quitté les lieux quelques heures après le drame montre le mouvement de stigmatisation croissance dont ils sont victimes .
 
La France a déjà été condamnée à trois reprises par le CEDS sur la situation des Roms. Cette quatrième procédure souligne l'urgence pour le gouvernement de faire appliquer de manière effective le volet prévention de la circulaire du 26 août 2012 sur l'ensemble du territoire et de prendre des mesures d'intervention positives tenant compte des recommandations du CEDS
 
Je ne suis pas raciste, mais les Roms... (1) - Là-bas si j'y suis :
 

 
Programmation musicale :
  Romozom, KAL http://www.youtube.com/watch?v=OS6BlepE8VM 
  Stork crosses the Danube, Taraf de Haidouk

Les Roms nouvelle cible pour la classe politique
La campagne des municipales a commencé et les politiciens surenchérissent dans le racisme.
Pour deux raisons : ils pensent que ça caresse l'électorat dans le sens du poil (quel mépris !) et, pendant que les médias parlent de ça, ils ne les interrogent pas sur le chômage, la pauvreté et la répartition des richesses.
L'objet des propos les plus vils est variable : une semaine les musulman-es, une semaine les Rroms.




Serge Dassault qui félicite Manuel Valls pour sa politique envers les Roms. La scène se déroule le 5 septembre dernier, lors de l'inauguration de la 64e Foire de Corbeil-Essonnes...


L'échange est savoureux. Le sourire du sénateur UMP, satisfait. Celui du ministre de l'Intérieur, crispé. Cela donne ça (source Europe 1 http://lelab.europe1.fr/t/quand-serge-dassault-felicite-chaleureusement-manuel-valls-4711)


Serge Dassault : "Je veux dire un mot à Manuel, pour moi, pour nous, la sécurité n'est ni de gauche, ni de droite. Et je dois vous dire que nous sommes très heureux de son action."


Malgré le sourire un brin gêné du ministre de l'Intérieur, le sénateur et patron de presse poursuit : "Actuellement, c'est très bien. Pour les Roms et tous les autres, c'est formidable. Donc bravo Manuel et continue !"


On le voit donc, les Roms sont une "arme politique", parce qu'avec eux, élus et médias amalgament la quasi-totalité des ressortissants roumains et bulgares vivant en France dans des squats ou des campements illégaux. Ce qui, quand on y pense, représente de nombreux avantages...


D'autant que, selon le sociologue Olivier Peyroux, "les Roms sont facile à repérer car ils vivent en groupe ; ils restent pacifiques lors des opérations de police ; ils sont peu procéduriers et sont rarement soutenus par l'opinion publique..."
 

II n'y a pas de migration singulière. Toutes les migrations du monde obéissent aux mêmes lois, aux mêmes réseaux, aux mêmes passages : on les connaît par c½ur pour certaines catégories, très bien étudiées, beaucoup plus compliquées que les Roms. Depuis que migrent les hommes, c'est-à-dire depuis toujours. . Ils versaient bel et bien leur obole à un marchand de sommeil tout ce qu'il y a de plus ordinaire, sous le joli nom public de squat, jusqu'au jour où, comme au bon vieux temps des incendies spéculatifs, l'immeuble dudit marchand de sommeil, gros ponte local couvert par la mairie, brûle avec ses habitants dedans. Sept morts brûlés, tous Roms. Comme à Paris autrefois, rue Labat, où un incendie spéculatif fit neuf morts, tous Roms, et vingt blessés, tous Antillais. Impunité pour les auteurs, sortis blanchis du procès, of course !

Que les Roms migrants aient sur le dos une foule d'exploiteurs est pour moi une idée fixe. Beaucoup de mes compagnons des comités de soutien n'en croient rien. Et pourtant les militants roms des pays concernés connaissent tous ces marchandages. Eux au moins ne cèdent pas à l'angélisme. Question de dignité dans la lutte et de respect pour l'émancipation des humains. On ne gagne pas une cause avec des mensonges. Quant à défendre les droits inaliénables de tout un chacun au mouvement et à l'installation où bon lui semble, là n'est pas la question. Bien sûr que rien ne doit interdire aux Roms, pas plus qu'à quiconque, de se déplacer librement à leur aise sans avoir à rendre de compte à qui que ce soit. Le débat n'est pas là.

Ce pays construit un apartheid : ma génération a connu l'apartheid en Afrique du Sud. L'Europe construit un apartheid anti-Roms, certes dans le cadre de sa phobie générale des pauvres et de sa guerre contre eux. Et ce n'est pas d'aujourd'hui. Le régime actuel ne fait que courir derrière des mesures entamées avant lui, ailleurs, par d'autres. Mesures auxquelles, saufs les groupuscules d'extrême gauche et les anarchistes internationaux, personne ne s'est jusqu'ici opposé. Cet apartheid est né en même temps que la chute du Mur de Berlin. Un mur en échange d'un autre mur.

Mais tous les Roms ne sont pas pauvres, tous ne sont pas lumpen, tous ne sont pas des individus sans rien.
Tous les Roms, qu'ils soient habitants français ou européens depuis cinq siècles au moins, tous sont niés, ostracisés, discriminés, réprouvés, tous ensemble. Classe moyenne ou ouvriers agricoles saisonniers, vanniers ou artistes de cirque, forains ambulants ou balayeurs des rues, femmes de ménage ou marchandes de fleurs, institutrices ou chanteuse, ou encore hommes d'affaire, ils sont tous unis en tant que Roms – y compris parfois malgré eux – dans cet unanime rejet et mépris raciste.

L'été 2010 a prouvé à ceux qui en doutaient encore que l'antitsiganisme appartient de plain-pied au corpus fasciste.
Face à cette réalité, de nombreux militants des organisations les plus diverses ont déjà proclamé leurs positions, analyses, visions des choses et moyens qu'ils entendaient pour l'affronter. On peut lire les communiqués de l'OCL, Lutte ouvrière, la CNT Saint-Étienne, la Fédération anarchiste et d'autres encore.

Certains Roms parlent sur le web. Ceux qui sont réduits au silence se feront entendre par d'autres moyens
 
Nous sommes résolus à combattre le cynisme qui vise à rejeter et haïr individus et groupes en jouant avec des préjugés culturels et ethniques alors que les seuls vrais adversaires sont ceux qui exploitent et aliènent politiquement, économiquement et socialement les peuples.
 
NB :Pour aller plus loin :
  articles d'Olivier Peyroux : http://www.eurozine.com/articles/2010-10-12-peyroux-fr.htmlet http://opeyroux.blogspot.fr/p/roms-la-discrimination-positive-en.html
  Roms de France, Roms en France, de Jean-Pierre Dacheux et Bernard Delemotte, éd. Le passager clandestin (août 2010)
 
  Mémoires tsiganes, l'autre génocide, un film écrit par Henriette Asséo, écrit et réalisé par Idit Bloch et Juliette Jourdan ; une production Kuiv - Mémoire Magnétiques Productions

Ciudad, gitanos, étrange et visionnaire juxtaposition chez Lorca. Le poète rappelle que la voix humaine jaillit à la frange des cités, là où polis ne sied pas à ethnie.

Les Roms eurent-ils cette chance qu'un utopiste leur ouvre grand les portes d'une présence politique ? Rien n'est moins sûr.
 
Gitans et Roms sont tous des Tsiganes, parmi les quatorze millions de Tsiganes du monde. Mais les uns vivent en Espagne, les autres dans l'Europe continentale. Les Tsiganes constituent une ethnie, et c'est leur condition politique première. Une ethnie, c'est précisément ce qui est hors de la cité ; ça n'a pas d'État. Une ethnie est une société sans État, sans polis, sans ciudad.
Claire Auzias, historienne, a publié Les Familles roms de l'Europe de l'Est (Revue de l'IDES, édit.), Emma Goldman, une tragédie de l'émancipation féministe (Syros), La Grève des ovalistes (Payot) et Mémoires libertaires, Lyon, 1919-1939 (l'Harmattan).

 
Avis de tempête pour les Roms - Le Monde Libertaire :
Roms menacés d'expulsion - Le Monde Libertaire :
roms - Alternative Libertaire Montpellier :
Atelier de création libertaire > La compagnie des Roms :
Roms - Alternative libertaire :
 
contre le fascisme sous toutes ces formes Créé le mercredi 27 avril 2016 , PROTOCOLE « DEVENIR FASCISTE, AVEC LA CONFUSION, C'EST POSSIBLE ! » Créé le mercredi 05 août 2015, Qu'est ce qu'être antifasciste?Par Enkolo dans Accueil le 22 Juin 2017, Identitaires: la plongée inédite d'un chercheur infiltré Créé le lundi 23 juin 2014  , Avis de tempête pour les Roms Créé le mercredi 18 juin 2014 
Tags : France, un rom lynché, racisme, lynchage, antifascisme, antifa, Michel Fourcade, François Hollande, manuels Valls, le Comité européen des droits sociaux, CEDS
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#Posté le mercredi 18 juin 2014 08:27

Modifié le jeudi 22 juin 2017 08:18

La démocratie, c'est nous


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DEMOCRACY Trailer English / documentary by David Bernet

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n Pendant deux ans, le député Jan Albrecht et la commissaire européenne Viviane Reding se sont débattus dans le monde kafkaïen du processus législatif européen. Leur objectif : faire adopter une loi sur la protection des données personnelles. Il leur a fallu surmonter de nombreuses difficultés, multiplier les négociations et maîtriser les arcanes du Parlement pour atteindre leur objectif. Société - Democracy
 
Le mythe du citoyen passif - Le Monde
[PDF]La citoyenneté active - Europa EU
 
 La démocratie, c'est nous
2012 - The Making of the poor: An overview of poverty in France, Germany and Spain, in particular those affecting primarily children.
Hoping to succeed recover sight to the "blind" system, at a time when so many people see "assisted" everywhere. New poor
(report Arte 2013)

 
2012 - La fabrique des pauvres : Tour d'horizon de la pauvreté en France, en Allemagne et en Espagne, notamment celle touchant en premier lieu les enfants.
En espérant réussir à faire recouvrer la vue aux "aveuglés" du système, à l'heure où tant de gens voient des "assistés" partout.
Les nouveaux pauvres
(reportage Arte 2013)

 
Austerity to all floors / Austérité à tous les étages
On this last point, subsection 11 (this is the point 11 of the final declaration of the summit) explicitly mentions the need to generalize such efforts. Leading Nobel economist Paul Krugman to strangle his blog:  Sur ce dernier point, le paragraphe 11( c'est le point 11 de la déclaration finale du sommet) évoque explicitement la nécessité de généraliser de tels efforts. Ce qui conduit le Nobel d'économie Paul Krugman à s'étrangler sur son blog :  
 
 "While the Spaniards reduce their labor costs compared to the Germans, the Germans cut their labor costs compared to the Spaniards. Progress is underway! "« Pendant que les Espagnols réduiront leurs coûts du travail par rapport aux Allemands, les Allemands réduiront leurs coûts du travail par rapport aux Espagnols. Le progrès est en marche ! »
 
  
 
A small plaster on one side, a strong fiscal and wage austerity another dose: this is not the way that Europe will be refloated Un petit sparadrap d'un côté, une forte dose d'austérité budgétaire et salariale de l'autre : ce n'est pas ainsi que l'Europe sera remise à flot  source Austérité à tous les étages : L'indigné, Le "modèle" allemand ( google , citoyenactif), Le gouvernement annonce un geste sur les cotisations retraites des fonctionnaires, Chômage en avril: «Pas d'amélioration», ni «d'aggravation significative», annonce François Rebsamen
 
The Spanish crisis in six minutes - YouTube La crise espagnole en six minutes - YouTube : The espagnistan: from the housing bubble to the crisis.
Very clear explanation of humor with the crisis in Spain. L'espagnistan: de la bulle de l'immobilier à la crise.
Explication très claire avec humour de la crise en Espagne.


 

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 Growing unemployment and poverty as barbarism may spread dramatically, perhaps interspersed with some phases of recovery. So what are these considerations disillusioned? What is hammering the crisis that began in 2008 may well deepen? Why rejoice while we may suffer the consequences and be the first to be affected? And even more so that capitalism has shown so far that he could overcome its crises. Even it was a system in a state of "permanent crisis" (Tokyo freeters)

Le chômage s'accroît et la misère comme la barbarie risquent de se répandre de manière dramatique, peut-être entrecoupées par quelques phases de relance. Alors à quoi servent ces considérations désabusées? A quoi sert de marteler que la crise qui a commencé en 2008 risque bien de s'approfondir? Pourquoi s'en réjouir alors que nous risquons d'en subir les conséquences et d'être les premiers touchés? Et ce d'autant plus que le capitalisme a montré jusqu'à présent qu'il pouvait surmonter ses crises. Voire même qu'il était un système en état de « crise permanente » (Tokyo Freeters )
.
In fact, there is no fundamental contradiction between saying that there has deepening crisis in recent years and that capitalism is somehow a permanent crisis: the crisis can be analyzed both as an ordinary operation mode of capitalism and as a potential challenge to its own existence. Capitalism is the game that includes the contradiction in his own rule, and therefore may tend to its abolition, but the reality is that it is the class struggle, it is for us to do. What being a punk
 
En fait, il n'y a pas de contradiction fondamentale entre le fait de dire qu'il y a bien approfondissement de la crise ces dernières années et que le capitalisme est d'une certaine façon une crise permanente: la crise peut être analysée à la fois comme un mode de fonctionnement ordinaire du capitalisme et comme une remise en cause potentielle de sa propre existence. Le capitalisme est ce jeu qui inclut sa contradiction dans sa propre règle, et qui donc pourrait tendre à son abolition, mais la réalité c'est que c'est à la lutte des classes, c'est à nous de le faire. Qu'est qu'être punk

 
La crise actuelle pourrait bien sûr être résolue par des moyens déjà utilisés historiquement par ce système dans des contextes comparables: guerre(s), destruction massive des moyens de production et de la force de travail. Elle pourrait aussi durer longtemps dans un processus continu d'appauvrissement pour la plupart d'entre nous, secoué par des explosionssans issue, voire des conflits de tous contre tous (concurrence entre groupes, racisme (Mains brunes sur la ville ) ...).
 
[c=purple]La démocratie, c'est nous
vendredi 09 mai à 8h55 (57 min)
Touchés de plein fouet par la crise économique et financière, les Européens sont de plus en plus nombreux à investir l'espace public pour s'insurger contre les mécanismes de l'économie mondialisée et défendre la démocratie.
 
ARTE garantit que le courriel fourni servira uniquement à l'envoi de cette recommandation.
 
Since 2011, the number of European activists demanding greater self-determination and participation in political decisions of the country is increasing. Some events, such as the Puerta del Sol in Madrid organized by the 15-M movement (PDF] 15 M movement in Spain - Read / Act), or the Occupy before the European Central Bank in Frankfurt, opened the way for new initiatives - the emergence of citizen political parties, television incurred or petitions on the Internet. They all pursue the same objective: to inform the public of the dangers of capitalism and establish a true participatory democracy
 
Depuis 2011, le nombre de militants européens réclamant davantage d'autodétermination et de participation aux décisions politiques de leur pays ne cesse d'augmenter. Certaines manifestations, comme celle de la place Puerta del sol à Madrid organisée par le mouvement 15-M ( PDF]  Le mouvement 15 M en Espagne - Savoir/Agir) , ou celle d'Occupy devant la Banque centrale européenne à Francfort, ont ouvert la voie à de nouvelles initiatives – émergence de partis politiques citoyens, émissions de télévision engagées ou encore pétitions sur Internet. Celles-ci poursuivent toutes un même objectif : informer l'opinion publique des dangers du capitalisme et établir une véritable démocratie participative.
 
Madrid to Reykjavik through Germany and Switzerland, this documentary decrypts the claims and the complex organization of European protest movements in which individuals outraged display a wealth of creativity to make voice to all citizens in the political sphere.
 
De Madrid à Reykjavik en passant par l'Allemagne et la Suisse, ce documentaire décrypte les revendications et l'organisation complexe des mouvements contestataires européens, au sein desquels des individus profondément indignés déploient des trésors de créativité pour rendre la parole à tous les citoyens dans la sphère politique.
 
 

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[c=purple]La démocratie c'est nous [c=purple]- YouTube :  Vous reprendrez bien un peu de démocratie participative, à l'initiative citoyenne, liquide et directe?
Petit reportage sur les différentes idées et courants pour vivre une nouvelle démocratie en Europe.
Bien sur, on y parle des pirates!
La démocratie c'est nous - YouTube[   
 
En Chine, une manifestation contre un incinérateur tourne à l'émeute Post de blog
Près de la ville de Hangzhou, dans l'est de la Chine, des milliers de manifestants se sont affrontés à la police, dans le district de Yuhang, pour protester contre la construction d'une usine d'incinération.
 
le collectif RISC dont les textes affirment le caractère structurel de la crise actuelle du capitalisme
 
A lire : Le juteux business de la sécurisation des frontières : La société de SURVEILLANCE , Contre la Loi Renseignement , “Citizenfour” : les coulisses du doc sur Edward Snowden, Xenophobie Bussiness : a quoi servent les controle migratoire?
 
A lire 
: Vers un État d'Exception Permanent , Le business de la peur / intégrale , They live , 
Etat d'urgence - coup d'état - permanent , 
Articles de l-indigne taggés "globalia" - l'indigné Révolté- Skyrock.com , L'empilement des lois antiterroristes , Un ½il sur vous, citoyens sous surveillance" ARTE
LIRE AUSSI:
» Migrants : la Grèce peine à mettre en ½uvre l'accord UE-Turquie
L(in)sécurité : Un champ de bataille ( 2) - L'indigné révolté 
 
L(in)sécurité : Un champ de bataille Par Enkolo dans Accueil le 28 Mars 2016 à 19:25
 
A lire aussi : 
 
Seulement un mauvais rêve ? - l'indigné Révolté 
Seulement un mauvais rêve ? - citizen khane
« Si on expulse les réfugiés, on n'aura plus de boulot » Les CRS appellent à voter contre le FN 
État d'urgence : l'État policier pour éluder tout bilan critique
On n'en a pas fini avec les inégalités 
Nous ne vivons pas une "crise" mais un coup d'Etat antisocial
La Route de la servitude
Ensemble avec la Grèce
Un ½il sur vous, citoyens sous surveillance" ARTE
Le capital au XXIe siècle
 Vol spécial
Grande Bretagne : Un contrat Ultralibéral  Créé le mardi 03 juin 2014
Des lobbies au coeur de la république Créé le dimanche 25 mai 2014 
Bruxelles businessCréé le mardi 20 mai 2014 
 
Accueil - Enkolo
 
globalia : citoyen actif
globalia - citizen khane


Bruxelles businessCréé le mardi 20 mai 2014 
Argent, sang et démocratie -Créé le dimanche 18 mai 2014 
La démocratie, c'est nous Créé le dimanche 11 mai 2014 
Mains brunes sur la ville Créé le mardi 06 mai 2014
Foire aux questions abstentionnistes Créé le vendredi 28 mars 2014 
L'Ukraine et'extrême droite ! Créé le samedi 08 mars 2014 
Johnny s'en va-t-en guerre Créé le mardi 25 février 2014 



A lire De la servitude moderne, Socialisme libertaire, Le paradoxe de notre époque, l'intelligence artificielle,"Le meilleur des monde" Créé le lundi 02 mai 2016 , " CENSURE ou AUTO-CENSURE de l'information " Créé le vendredi 03 juillet 2015 , la servitude moderne -, Un ½il sur vous, citoyens sous surveillance" ARTE Créé le vendredi 26 juin 2015 , Des armes pour le monde Arte Créé le vendredi 13 juin 2014, La démocratie, c'est nous Créé le dimanche 11 mai 2014

Quelques remarques : des idees ,des pratiques
Créé le dimanche 15 juin 2014
 
Louise Michel, "Emeutes en banlieue : la mécanique infernale ", Des lobbies au coeur de la république, Bruxelles business, Argent, sang et démocratie - , La démocratie, c'est nous
 

la démocratie : citoyen actif

La démocratie, c'est nous - l'indigné révolté - Skyrock.com


DEMOCRACY Par Enkolo dans Accueil le 1 Octobre 2017 



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#Posté le dimanche 11 mai 2014 14:18

Modifié le vendredi 13 octobre 2017 11:07

Quoi encore, la Syrie ?


 
 
 
 
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Quoi encore, la Syrie ?
 
 
Ban Ki-moon : "Pas de chance, c'est la semaine du Mali !"
 
Quoi encore, la Syrie ?


Depuis une semaine, l'attention de la communauté internationale est entièrement tournée vers le Mali et ses voisins du Sahel, où a débuté une guerre qui met en jeu les pays occidentaux – soit directement, c'est le cas de la France, soit à travers la nationalité des otages capturés par un groupe djihadiste sur le site gazier d'In Amenas, en Algérie.

Dès lors, la Syrie est passée au second plan de l'actualité. Pourtant, la guerre civile y fait toujours rage. Ces derniers jours ont été marqués par des tueries d'une grande ampleur. Le 15 janvier, 87 personnes sont mortes dans le bombardement de l'université d'Alep. Le même jour, 106 civils étaient tués près de Homs, dans une zone de vergers où un millier de déplacés s'étaient réfugiés pour échapper au pilonnage de la "capitale de la révolution" assiégée depuis plus de six mois.

Le 16 janvier, trois attentats suicides à la voiture piégée ont tué, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), 35 personnes à Idleb, principale ville du nord-ouest du pays. Le lendemain, 11 civils, dont 7 fillettes et 3 femmes, ont péri dans un raid aérien dans la région de Husseiniyé, au sud de Damas.

Et ce 18 janvier, on annonce la mort d'un journaliste français, Yves Debay, tué d'une balle dans la tête par un tireur embusqué à Alep.
 
Dessin de Haddad paru dans Al-Hayat
 
]L'inaction du président américain, qui avait affirmé en 2012 que l'utilisation d'armes chimiques en Syrie  constituerait une «ligne rouge» susceptible d'entraîner une «réaction internationale immédiate» avait été critiquée au printemps, lorsque plusieurs attaques de ce type avaient été signalées, puis confirmées par les capitales occidentales. 

La Syrie est sous le feu et la communauté internationale tergiverse sur la livraison d'armes aux rebelles. Des reporters affirment avoir été témoin de l'utilisation d'armes chimiques par Bachar Al Assad.

C'est la fameuse ligne rouge évoquée par les Etats Unis, celle qui pourrait justifier d'une intervention internationale et elles semblent clairement avoir été franchies '(Syrie : enquete sur les armes chimiques– Altermonde) . Deux reporters du monde affirment avoir assisté à des attaques d'armes chimiques près de Damas. Laurent Fabius a déclaré aujourd'hui que des présomptions de l'utilisation par le régime de Bachar Al Assad sont de plus en plus fortes. Mais l'Europe tergiverse, sa diplomatie ne parvient toujours pas a parler d'une seule voix sur une livraison d'armes aux rebelles Écrit par : Alterfinance | 28/05/2013



Quoi encore, la Syrie ?
 
A Damas, Assad rejette les propositions de négociations.
- "Négocier, mais pourquoi ?! Tout est sous contrôle".
Sur les panneaux : Bureaux du président ; examens oculaires ; on demande de l'aide.  
Ophtalmo et aveugle  - Dessin de Danziger
 
Un rapport parlementaire révèle l'exportation par le pays de 12,3 milliards de livres (14 milliards d'euros) d'armement à 25 nations figurant sur sa propre liste de régimes sensibles.
[c=black]Selon le comité de contrôle des exportations d'armes de la Chambre des communes, du fluorure de sodium, qui peut servir à la fabrication d'armes chimiques, a été exporté vers la Syrie ces deux dernières années. source : le Figaro du 18/07/2013



Libération : Le bilan se monterait à 1 300 morts près de Damas. La communauté internationale exhorte l'ONU, dont une équipe vient d'arriver dans la région, à enquêter au plus vite.
 
Deux fillettes inanimées dont le père soulève et secoue tour à tour les corps en pleurant et en hurlant devant la caméra. L'image de l'une des premières vidéos diffusées hier à l'aube par l'opposition syrienne accusant le régime d'une attaque chimique massive suscite d'abord l'incrédulité. Comment écarter la possibilité d'une mise en scène ou d'une provocation le jour même où les inspecteurs des Nations unies chargés d'enquêter sur l'usage des armes chimiques en Syrie finissent leur premier...
 



Quoi encore, la Syrie ?

Alors qu'un massacre a surement eu lieu hier avec un bombardement d'armes chimiques , intéressons nous aux protagonisme de cette guerre civile. D'un coté la Syrie, le hezbollah et l'iran représentant l'axe " chiite", de l'autre la rebellion sunnites avec Turquie, Qatar, Arabie saoudite...).
 
 

 
Les quartiers de la banlieue de Damas bombardés par l'armée, mercredi 21 et jeudi 22 août. | LeMonde.fr 
Dans un entretien au Monde.fr, le chercheur Olivier Lepick estime que, "au vu des symptômes et des tableaux cliniques présentés par les victimes" sur les photos diffusées par les opposants, "cela ressemble très fortement à une intoxication par un neurotoxique. Il y a notamment l'absence de blessures physiques, les contractions musculaires, les sécrétions pulmonaires par la bouche
 
Lire le récit des attaques mercredi sur Damas


Les forces du président syrien Bachar al Assad ont repris aujourd'hui le bombardement des faubourgs de Damas contrôlés par les rebelles, maintenant la pression sur les quartiers qui auraient été hier la cible d'une attaque chimique, rapportent des activistes. sur Djobar et Zamalka, deux des quartiers où, selon l'opposition syrienne, des gaz neurotoxiques auraient fait entre 500 et 1300 morts hier. Le quartier voisin de Kaboun, plus au nord, et le camp de réfugiés palestiniens de Yarmouk, au sud, sont également la cible des bombardements, ajoutent les activistes. source  Syrie: faubourgs de Damas bombardés Par "Lefigaro.fr avec Reuters  le 22/08/2013  

 Syrie - Le Monde diplomatique
 
 
Guerres par procuration en Syrie - Le Monde diplomatique : Une révolution otage des enjeux régionaux 
 
Appuyé par le Hezbollah libanais, le régime de M. Bachar Al-Assad a repris l'offensive dans l'ouest de la Syrie. Un rapprochement américano-russe laisse entrevoir la possibilité de réunir une conférence internationale à Genève. Mais, deux ans après le début du soulèvement, la révolution est détournée par des acteurs régionaux et internationaux aux objectifs contradictoires et souvent mal définis.
par Karim Emile Bitar, juin 2013
 
 
S'il est une constante dans l'histoire des pays du Levant, c'est la collision de l'aspiration des peuples à la liberté et à l'émancipation avec la realpolitik, qui conduit à leur sacrifice sur l'autel des intérêts géostratégiques de puissances étrangères. L'expédition d'Egypte de Napoléon Bonaparte, en 1798, marqua le point de départ d'une longue confrontation entre la France, le Royaume-Uni et l'Allemagne sur le territoire d'un Empire ottoman déclinant. Le principal traumatisme interviendra toutefois à la fin de la première guerre mondiale. Incités à se révolter contre les Turcs par Thomas Edward Lawrence, dit Lawrence d'Arabie. et surtout par une lettre du haut-commissaire britannique Henry McMahon au chérif Hussein de La Mecque leur promettant la création d'un royaume unifié, les Arabes assisteront, impuissants, à la trahison de ces engagements. Lesquels seront bafoués aussi bien par les accords Sykes-Picot (1916) partageant la région entre la France et le Royaume-Uni que par la déclaration Balfour (1917) annonçant la création d'un « foyer national juif » en Palestine.
 
Lawrence d'Arabie, la véritable histoire (du film) - L'Express
Sous mandat français, la Syrie fut d'abord morcelée en quatre Etats, avant d'accéder à l'indépendance après la seconde guerre mondiale. Son régime parlementaire ne dura pas : il fut mis à bas en 1949 par le colonel Housni Al-Zaïm. Le premier coup d'Etat militaire dans le monde arabe, préparé par l'ambassade américaine et par la Central Intelligence Agency (CIA).
 
Anti-impérialisme de façade
Ces quelques éléments historiques, parmi beaucoup d'autres, donnent à comprendre le nationalisme sourcilleux qui règne en Syrie, ainsi que la méfiance viscérale vis-à-vis des man½uvres étrangères. C'est pourquoi, confronté à une vaste révolte populaire, à l'origine spontanée et pacifique, dans la droite ligne des soulèvements tunisien et égyptien, le régime de M. Bachar Al-Assad n'a cessé, pour tenter de légitimer une répression d'une indicible brutalité, de faire appel à la fibre anti-impérialiste. Cette stratégie lui a permis de conserver le (...)
 
Syrie, champ de bataille médiatique - Le Monde diplomatique  par Antonin Amado et Marc de Miramon, septembre 2012
 
Comment rendre compte d'un soulèvement qui dure depuis dix-huit mois, alors que l'accès au terrain est périlleux ? Si la férocité du régime ne fait aucun doute, la manière dont certains médias relaient, sans les vérifier, les communiqués de tel ou tel groupe d'opposition et occultent le jeu de puissances comme l'Arabie saoudite, les Etats-Unis ou la Turquie relève plus de la propagande que de l'information
.
En Syrie, « les armes chimiques sont sous surveillance », informe Le Figaro (22 juillet 2012) ; ).
 
29 janvier 2012. L'intox est partie d'un compte Twitter (@Damascustweets) appartenant à « des militants proches de l'opposition (2) » : M. Al-Assad aurait fui la Syrie.   »
 
18 juillet 2012. Tandis qu'une nouvelle offensive des rebelles entraîne des affrontements d'une intensité inédite à Damas, une bombe explose au quartier général de la Sécurité nationale, tuant notamment le ministre de la défense ainsi qu'Assef Chaoukat, beau-frère de M. Al-Assad. 
 
Alep Syrie, vivre avec la guerre

 
 
 

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Tout compte fait indemne, M. Al-Assad acceptera de « partir » deux jours plus tard, « mais d'une façon civilisée ». C'est une dépêche de l'AFP qui l'annonce, le 20 juillet peu avant 9 heures. Confirmé une trentaine de minutes plus tard par le concurrent britannique Reuters, le « scoop » reprend en réalité un entretien accordé à Radio France Internationale (RFI) par l'ambassadeur de Russie en France. Qui n'annonçait en aucun cas le départ de M. Al-Assad, mais se contentait de rappeler l'engagement pris par la Syrie le 30 juin à Genève d'aller « vers un régime plus démocratique »...
 
La démocratie, voilà ce pour quoi se battent les Syriens depuis le soulèvement de mars 2011, réprimé avec une brutalité et une cruauté largement documentées (5). Mais le conflit se livre aussi sur le terrain médiatique ; une guerre que taisent la plupart des organes de presse occidentaux. Certes, la réalité du terrain est particulièrement difficile à percevoir. Le régime accorde ses visas au compte-gouttes. Ceux qui réussissent, au péril de leur vie, à rejoindre les insurgés empruntent tous ou presque les mêmes filières de l'ASL ; leurs récits épousent ensuite le storytelling développé par cette même ASL ainsi que par ses parrains turcs, saoudiens et qataris : un régime barbare écrase dans le sang des manifestations pacifiques, défendues par des militants prodémocratie riches en courage mais pauvres en armes, munitions, médicaments...
 
Révolution syrienne Documentaire "Syrie Interdite" France 2 Envoyé :
 
Debut :  
 
 
 
 
>http://www.youtube.com/watch?v=f_ljRk...

 
 http://www.youtube.com/watch?v=PieXV5cTUmc , Suite
 
Quant aux quelques journalistes ayant accepté l'invitation du régime (6) de M. Al-Assad, ils racontent sans surprise des histoires radicalement différentes : celles de cadavres de soldats atrocement mutilés qui s'entassent dans les morgues des hôpitaux, de minorités (chrétiennes, alaouite, etc.) terrorisées par des bandes armées ne menant pas une guerre de libération, mais une guérilla confessionnelle soutenue par les pétromonarchies du Golfe.
 
Embarrassante pour l'opposition armée, la présence en Syrie de groupes djihadistes, dont certains se réclament d'Al-Qaida, est désormais avérée. Une raison de plus, martèle Libération (6 août 2012), pour « aider politiquement et militairement » les insurgés, « ne serait-ce que pour ne pas laisser le champ libre et la victoire finale aux islamistes ».
 
 
Mais ces quelques témoignages n'entament pas la trame de la dramaturgie syrienne : pilonnage de Homs, massacre de Houla, mort des journalistes Marie Colvin, Rémi Ochlik et Gilles Jacquier — dont il semble maintenant qu'il ait été tué par des tirs provenant des positions rebelles. Une poignée d'acteurs dominent la narration du conflit. Parmi eux, les principales chaînes satellitaires du Proche-Orient, dont Al-Arabiya et Al-Jazira, propriété des deux poids lourds de la Ligue arabe, nouveau haut-parleur de la diplomatie du Golfe : l'Arabie saoudite et le Qatar. Ces monarchies absolues, qui ne s'appuient sur aucune légitimité démocratique tout en promouvant la « liberté » chez leurs voisins, mènent une « guerre froide régionale » à la Syrie, dernier régime arabe participant, selon elles, à l'« arc chiite » qui s'étendrait de Beyrouth à Bagdad, en faisant vaciller Bahreïn.

Ces chaînes bénéficient d'un a priori bienveillant quant à la fiabilité des informations qu'elles diffusent, si fantaisistes soient-elles. Ainsi l'essayiste Caroline Fourest écrit-elle dans Le Monde (25 février 2012) : « D'après Al-Arabiya, des opposants au régime iranien affirment que leur gouvernement a fourni un four crématoire à son allié syrien. Installé dans la zone industrielle d'Alep, il tournerait à plein régime... Pour brûler les cadavres des opposants ? »
 
La dictature de l'instantané
 
Pour le reste, les médias s'appuient sur l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), organisme qui fournit, par le biais des agences de presse AFP, Associated Press (AP) et Reuters, les bilans des affrontements et les récits de l'opposition armée. Son fondateur, M. Rami Abdel Rahmane, raconte avoir émigré en 2000 au Royaume-Uni, où il tient une boutique de vêtements. Depuis son appartement de Coventry, il affirme être le « seul membre de son organisation vivant en Angleterre. Mais j'ai deux cents correspondants bénévoles en Syrie, en Egypte, en Turquie et au Liban. Ce sont des militaires, des médecins, des militants de l'opposition ». Il revendique une complète neutralité : « Je ne suis financé par personne. J'ai créé l'OSDH en 2006 parce que je voulais faire quelque chose pour mon pays. » Comment, aidé d'un simple secrétaire, peut-il obtenir et vérifier quasiment en temps réel les chiffres (morts et blessés) des affrontements militaires aux quatre coins du pays ?
 
L'AFP a en tout cas décerné à l'OSDH le statut de source incontournable, comme le détaille Ezzedine Said : « La première utilisation de l'OSDH date de novembre 2006. Cette organisation s'est montrée fiable et crédible dans le passé, raison pour laquelle nous continuons à l'utiliser. » Le rédacteur en chef de l'antenne de Nicosie, à Chypre, où sont centralisées les dépêches sur le Proche-Orient, reconnaît néanmoins que « nos journalistes n'ont pratiquement aucun contact avec les correspondants de cette organisation sur le terrain. Ceux qui sont en poste à Damas ne peuvent pas travailler librement. Ils ne sont pas en mesure de donner une vision d'ensemble de la situation dans le pays. L'OSDH, qui ne s'engage jamais politiquement dans ses communiqués, n'est pas une source parfaite. Mais c'est celle qui donne les chiffres les moins fantaisistes sur le nombre de morts sur le terrain ». A l'AFP, certains ne cachent pas leur malaise : « Nous savons parfaitement que l'OSDH n'est pas fiable, déplore un grand reporter du service international. Mais nous continuons quand même à diffuser ses chiffres. Quand on interroge la direction, sa réponse est toujours la même : “Vous avez probablement raison, mais les autres agences font la même chose. Et notre secteur est très concurrentiel.” ».
 .
 

Syrie, l'entrée en guerre du Hezbollah - Les blogs du Diplo
 
Depuis le début de la révolte syrienne, des réseaux se sont constitués au Liban pour venir en aide aux révoltés qui, à l'origine, manifestaient pacifiquement. Tripoli, capitale du Nord, a servi de plaque tournante à ces filières. La militarisation de la révolte, encouragée par la violence sans limite du régime, a transformé la situation et favorisé la montée en puissance du rôle des groupes radicaux au Liban. Le cheikh salafiste de Saïda, par ses discours extrémistes et son appel au djihad, a envenimé la situation en dénonçant, comme les autres dirigeants du Golfe, la menace de « chiisation » du monde arabe.
 
De plus en plus de combattants libanais et arabes ont commencé à affluer en Syrie à travers des réseaux multiples : Frères musulmans (en nombre assez limité), groupes liés au 14-Mars de Saad Hariri, salafistes aux mille et une obédiences, jeunes non politisés, indignés par la brutalité du régime syrien. Ces réseaux sunnites ont disposé de l'appui de la Turquie et du Qatar d'abord, de l'Arabie saoudite ensuite.
 
Ces ingérences étrangères ont donné lieu à une mutation des groupes de l'opposition syrienne, dont certains se sont « adaptés » aux attentes de leurs financiers — publics, mais aussi souvent privés —, « se laissant pousser la barbe », pour reprendre une expression imagée, comme l'a montré le rapport de l'International Crisis Group d'octobre 2012, qui rend bien compte des ces dynamiques [1].
 
Pourtant, malgré les discours sur la menace islamiste globale, supposément alimentée par l'Arabie saoudite, le Qatar et la Turquie qui financeraient jusqu'à Al-Qaida, la situation sur le terrain est bien plus complexe. Si Doha et Ankara ne cachent pas leurs préférences pour les Frères musulmans, les Saoudiens aident différents groupes salafistes fortement divisés eux-mêmes — il faut rappeler que Riyad a été en guerre ouverte avec Al-Qaida sur son territoire, notamment à partir de 2003. Enfin, il existe une multitude de groupes oppositionnels que l'on ne peut réduire à leur parrainage étranger.
 
D'autre part, et comme on peut le voir dans les hésitations des différents acteurs internationaux (Etats-Unis, France, Israël), il n'existe pas de stratégie occidentale cohérente en Syrie (Le Monde diplomatiquedu mois de juin publiera d'ailleurs un article de Karim Emile Bitar sur le sujet : « Guerres par procuration en Syrie »).
 
En Syrie s'entremêlent différentes lignes de fracture :

L'affrontement entre le régime (qui a su rallier des soutiens notamment parmi les minorités) et une large opposition ;Les clivages entre les Etats-Unis et Israël, d'un côté, et les forces dites de la résistance de l'autre ;Les multiples différences inter-arabes, de la fracture entre les Frères musulmans et les pays du Golfe (à l'exception du Qatar), aux tensions entre Le Caire et Riyad ;Sans oublier enfin ce qui est le facteur nouveau et décisif au niveau régional depuis le début de 2011 : les aspirations des peuples à la dignité, la liberté, la justice sociale et à la fin des dictatures.C'est pourtant au nom d'un grand complot américano-golfo-israélo-islamiste que quelques forces nationalistes arabes, voire de gauche, ont décidé de soutenir le régime du président Assad.
 

 
Lire Nicolas Dot-Pouillard, « La crise syrienne déchire les gauches arabes », Le Monde diplomatique, août 2012 .
 
Ce n'est que récemment, et d'abord indirectement, que le Hezbollah a reconnu sa participation aux combats en Syrie (« Pourquoi le Hezbollah participe-t-il aux combats en Syrie ? ») et rappelé les missions limitées de ses hommes présents sur place : défense des lieux saints particulièrement révérés par les chiites ; protection d'usine d'armements ; aide aux villages chiites en Syrie.
 
L'intervention de combattants étrangers arabes permettait par ailleurs de justifier leur propre intervention.
Un discours de Hassan Nasrallah du 30 avril 2013 a confirmé cette orientation. Dans un résumé des principales idées
 
Désormais, pour le Hezbollah, la bataille met aux prises le camp de la résistance (composé de l'Iran, de la Syrie et de lui-même) et l'axe américano-israélo-islamiste, même s'il appelle régulièrement l'Occident à combattre avec lui le péril djihadiste et takfiriste.
 
Le Hezbollah peut aussi invoquer, à juste titre, l'ingérence de diverses forces libanaises dans l'aide militaire aux insurgés syriens. Et les bombardements israéliens sur la Syrie servent à alimenter le discours anti-impérialiste .
 
Mais, avec la participation directe et reconnue de combattants à la prise (ou à la tentative de prise) de la ville syrienne d'Al-Qousayr, le Hezbollah a franchi une étape de l'escalade. Ibrahim El-Amine, rédacteur en chef du journal Al-Akhbar, soutien de gauche du Hezbollah, l'explique dans son éditorial du 21 mai [3] :
 
« Ce que le Hezbollah fait en Syrie est une partie d'une lutte plus ample des forces de la résistance contre un front des forces réactionnaires et meurtrières, au c½ur desquelles se situe Israël. »
Le problème avec cette analyse, en partie exacte, est qu'elle ne tient compte ni du soulèvement du peuple syrien, ni des conséquences d'une telle intervention à la fois au Liban, en Syrie, mais plus généralement sur la région tout entière.
 
Dans un article publié dans The Daily Star le 22 mai (« A Hezbollah turning point in Qusair ? »), Rami Khoury note :
 
« Combattre à l'intérieur de la Syrie aux côtés du régime Assad va exacerber toutes les pressions et les contraintes que le Hezbollah subit déjà. Plus de Libanais le critiqueront pour avoir entraîné le Liban dans la guerre syrienne et exacerbé les affrontements intérieurs entre groupes pro et anti-Assad. Beaucoup de Libanais soutiennent que ce qui s'est passé à Al-Qousayr confirme ce que beaucoup pensent déjà, à savoir que le Hezbollah est une marionnette de l'Iran. Certains de ses propres partisans peuvent lui reprocher la mort de dizaines de jeunes hommes libanais, dans une bataille pour une petite ville de province en Syrie. De nombreux pays étrangers vont chercher de nouveaux moyens de pression, de sanction et d'isolement du Hezbollah, et ​​l'opinion publique dans le monde arabo-islamique va devenir plus critique et hostile, en présentant le Hezbollah comme une milice qui échappe à l'autorité de l'Etat, plus soucieuse des ordres iraniens que des populations arabo-libanaises. »
 
Plus grave est l'inscription de l'intervention du Hezbollah dans une vision régionale selon laquelle s'affronteraient chiites et sunnites, Arabes et Iraniens. Cette perception, largement diffusée par les médias du Golfe, trouve dans l'intervention du Hezbollah une confirmation. Ce clivage sunnite-chiite n'est pourtant ni aussi profond ni aussi historique qu'on le dit : en juillet 2006, quand le Hezbollah symbolisait la résistance face à l'agression israélienne, les portraits de Hassan Nasrallah se retrouvaient dans les rues du Caire comme de Jordanie, et personne ne le voyait alors comme « un dirigeant chiite ».
 
Conséquence immédiate de l'intervention du Hezbollah, l'inscription probable de son aile militaire sur la liste des organisations terroristes de l'Union européenne. Dans tous les cas, c'est désormais la position de la France, qui y était jusque-là hostile. C'est ce qu'a expliqué le porte-parole du Quai d'Orsay lors de son point presse du 23 mai :
 
Bien sûr, le porte-parole n'évoque pas les autres ingérences en Syrie, notamment celles des partisans du mouvement du 14-Mars, dirigé par Saad Hariri.
 
L'étrange destin des alaouites syriens - Le Monde diplomatique : par Sabrina Mervin, janvier 2013
Alors que les combats s'intensifient en Syrie et que l'Organisation du traité de l'Atlantique nord (OTAN) déploie des missiles Patriot en Turquie, le régime de M. Bachar Al-Assad tente de réprimer un soulèvement populaire qui dispose de soutiens étrangers. Il s'appuie sur une violence sans limites, mais aussi sur la crainte qu'inspire aux minorités, et en premier lieu aux alaouites, la montée d'un islamisme sunnite djihadiste et la terreur des représailles qu'implique leur appartenance au clan Assad.
 

Journalistes. Aujourd'hui, les observateurs s'interrogent : vont-ils se diviser ? Se désolidariser du régime ? Peu d'alaouites ont rejoint l'opposition au risque de se voir exclus de leur communauté, que soudent avant tout la terreur des représailles et la conviction que personne ne peut représenter une solution de rechange économiquement ou politiquement crédible au clan Assad. Une longue histoire de dissidence religieuse, de persécutions et de répression explique en partie les hésitations des alaouites, qui, il y a un siècle, étaient appelés « nosairis 
 
 
 
FRANCE 24 Reporters : SYRIE - DOCUMENTAIRE http://www.youtube.com/watch?v=55IVz0_FX6Y
 
 
 

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Syrie, le crépuscule des Assad - YouTube :
 
 

 
 
Syrie - dans l'enfer de la repression (1/4) - YouTube
 
 

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1) «  Syrie : la révolution s'arme et a besoin de l'OTAN  », La Règle du jeu, 30 septembre 2011.
(2) «  Bachar el-Assad s'est enfui... sur Twitter  », LePoint.fr, 30 janvier 2012.

(3) «  Bachar Al-Assad a-t-il tenté de fuir la Syrie vers Moscou  ?  », NouvelObs.com, 30 janvier 2012.

(4) «  Bataille de Damas : les jours d'Assad sont-ils comptés  ?  », «  Le débat  », France 24, 19 juillet 2012.

(5) «  Torture archipelago : Arbitrary arrests, torture and enforced disappearances in Syria's underground prisons since March 2011  » (PDF), Human Rights Watch, New York, 3 juillet 2012.

(6) Cf. par exemple les reportages de Patricia Allémonière, diffusés en juillet sur TF1.

(7) «  Abou Hajjar, combattant français en Syrie  », Le Figaro, Paris, 4-5 août 2012.

 
 
 
Aller plus loin Lire tous les articles du dossier Le conflit en Syrie
Sur le même sujet
 
 
ROYAUME-UNIEpreuve de force au G8 à propos de la Syrie
IRLANDE DU NORDDes villages Potemkine pour accueillir le G8
SOMMET DU G8Pas d'accord en vue sur les paradis fiscaux
SYRIEL'opposition divisée
SYRIELes trois messages de Bachar El-Assad
Sommet du G8 : tous pour la paix, bien sûr
 

Quoi encore, la Syrie ? - Citizen Khane
Syrie, dans l'enfer de la répression -, Ophtalmo et aveugle -  Alterfinance
Quoi encore, la Syrie ? - Citoyenactif
Quoi encore, la Syrie ? - L'indigné

 
Tags : Syrie, Le Monde diplomatique, Bachar Al-Assad, Karim Emile Bitar, faubourgs de Damas bombardés, la brigade Tahrir al Cham, massacre, Conseil national syrien, CNS, Turquie, Qatar, Arabie saoudite, attaque chimique, l'Armée syrienne libre, ASL, l’Observatoire syrien des droits de l’homme, OSDH, les Frères musulmans, Etats-Unis, France, Israël, le Hezbollah, Documentaire, "Syrie Interdite", France 2 Envoyé, Le conflit en Syrie, Alep Syrie, vivre avec la guerre
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#Posté le jeudi 22 août 2013 10:27

Modifié le samedi 09 avril 2016 16:42

Alias Caracalla, au coeur de la Résistance


 
 
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Alias Caracalla, au coeur de la Résistance
Téléfilm historique par Alain Tasma
Avec Eric Caravaca, Jean-Michel Fête, Grégory Gadebois...

 
Les émissions du même genre

 Espions de Varsovie par Giedroyc Coky
Arte 27/05/2013 13:55



En zone sud, la plupart des grands réseaux de la Résistance s'opposent à Rex. Derrière l'idéal antinazi, Daniel découvre un dangereux noeud de vipères. Il découvre aussi l'énorme enjeu politique derrière ces disputes entre résistants. Quand Rex est rappelé à Londres, Daniel se voit confier la lourde tâche de lui succéder en France. Pour asseoir l'autorité de De Gaulle, contesté par les Alliés, Rex veut créer le Conseil national de la Résistance regroupant tous les mouvements, les partis politiques démocratiques et résistants. Daniel assiste à la création du CNR : l'événement va à jamais bouleverser sa vie...

La critique TV de télérama du 25/05/2013
 
Installé à Lyon depuis l'été 1942, Daniel Cordier est notamment chargé de distribuer l'argent de la France libre aux différents réseaux de résistance de la zone Sud. Lourde responsabilité pour un garçon de 22 ans. Qui devient écrasante quand son chef, Rex, alias Jean Moulin, dont l'autorité est contestée, lui confie le pouvoir avant de partir en mission pour Londres...
 
Après la « théorie » approfondie pendant deux années d'entraînement en Angleterre, Daniel Cordier découvre la « pratique » du métier de résistant dans les traboules lyonnaises. Pas de faits d'armes spectaculaires dans ce téléfilm au plus près de la réalité historique, mais un quotidien de planques, de rendez-vous furtifs, de peur de l'arrestation et de grande solitude, recréé avec une grande efficacité dramatique par Alain Tasma.
 
Le deuxième volet d'Alias Caracalla est pour une large part consacré à la ­genèse difficile du Conseil national de la Résistance, dans des scènes aux dialogues complexes et d'un abord parfois austère. Mais l'émotion demeure dans les face-à-face entre le jeune ­Cordier (Jules Sadoughi, éblouissant pour son premier grand rôle) et son patron-mentor (Eric Caravaca, étonnant). — Samuel Douhaire

Samuel Douhaire

Interview de Daniel Cordier - Alias Caracalla sur France 3 - YouTube : http://www.youtube.com/watch?v=HpRxm2fvsiE
 
 

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Jean Moulin et la Résistance : rencontre avec Daniel Cordier :  L'historien Daniel Cordier à écrit «Jean Moulin, L'inconnu du Panthéon» et «Alias Caracalla». Le 26 mai 2012, il est invité aux Champs Libres pour un Champs contre Champs lui permettant de revenir sur son engagement dans la Résistance et sa rencontre avec Jean Moulin
 

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Alias Caracalla, au coeur de la Résistance du 25-05 à 20h45 - Vidéo

Alias Caracalla, au coeur de la Résistance - Pluzz - FranceTV


Tags : Alias Caracalla, au coeur de la Résistance, la résistance, La seconde guerre modiale, Nazisme, pétain, France, Film, téléfilm, Daniel Cordier, Jean Moulin, Conseil national de la Résistance, Eric Caravaca, Jean-Michel Fête, Grégory Gadebois, histoire, Alain Tasma
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#Posté le dimanche 26 mai 2013 15:23

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