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René binamé-la révolte


 
 n
 
"Le pouvoir est maudit, c'est pourquoi je suis anarchiste." 
(Louise Michel)
 
René Binamé est un groupe belge fondé en 1988, qui fait dans la chansonnette punk aux textes incisifs. D'abord clairement anarcho-punk, puis teinté de sonorités electro, le groupe évolue, depuis le départ du claviériste, vers une tendance free-punk. Wikipédia

 
 
René binamé-la révolte .flv : Révolte

Nous sommes les persécutés de tous les temps et de toutes les guerres
Toujours nous fumes exploités par les tyrans et leur cerbères
Mais nous ne voulons plus fléchir sous le joug qui courba nos pères
Car nous voulons nous affranchir de ce qui cause nos misères

Eglise parlement magistrature état militarisme
Patrons et gouvernant débarrassons-nous du capitalisme
Pressant est notre appel donnons l'assaut au monde autoritaire
Et d'un coeur fraternel nous réaliserons l'idéal libertaire

Ouvriers ou bien paysans travailleurs de la terre ou de l'usine
Nous sommes dès nos jeunes ans réduits au labeur qui nous mine
D'un bout du monde à l'autre bout c'est nous qui créons l'abondance
C'est nous tous qui produisons tout et nous vivons dans l'indigence

L'état nous écrase d'impôt il faut payer ses juges sa flicaille
Et si nous protestons trop haut, au nom de l'ordre on nous mitraille
Les maîtres ont changé cent fois c'est le jeu de la démocratie
Quelque soit ceux qui font les lois c'est toujours la même supercherie

Pour défendre les intérêts des flibustiers de la grande industrie
On nous ordonne d'être prêts à mourir pour notre patrie
Nous ne possédons rien de rien nous avons l'horreur de la guerre
Voleurs défendez votre bien ce n'est pas à nous de le faire

(d'après Sébastien Faure)
 
 

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Quelques remarques : des idees ,des pratiques
29 mars 2012, 16:24
 
Principes Anarchistes - YouTube :  
 
 
Se revendiquer de l'anarcho-syndicalisme (ou de l anarchisme revolutionnaire au sens large du terme) n'est pas chose évidente par les temps qui courent. Peut-être faut-il commencer par définir ce que nous entendons par là. La référence à l'anarchie repose sur l'idée qu'une société vraiment libre ne peut être qu'une société d'hommes libres, sans exploiteurs, sans dirigeants, une société autogérée. La référence au syndicalisme est à mettre en rapport avec une tradition, celle du syndicalisme révolutionnaire du début du siècle. Nous n'allons pas faire un cours d'histoire; disons simplement que, puisque ce sont les travailleurs qui font fonctionner la machine capitaliste, nous acceptons l'hypothèse suivant laquelle ils pourraient aussi l'arrêter et la transformer. Nous restons partisans de l'idée qu'une grève générale internationale pourrait venir à bout de ce système . Cette conviction est bien sûr théorique. Si les travailleurs voulaient changer la société, ils le pourraient sans doute. Tout le problème est de reconstruire cette volonté.
 
Pour nous un véritable syndicat, comme d'autres organisations directement utiles aux exploités (comités de base, de quartiers, de chômeurs...), peut être l'endroit où ceux qui sont journellement exploités apprennent à se prendre en charge, à s'organiser, à lutter. Par anarcho-syndicalisme nous entendons un anarchisme social, une forme de résistance, un type d'organisation. Nous nous différencions donc de certains anarchistes qui pensent qu'il est suffisant de propager des idées par l'écrit, par la parole, ou par des actions exemplaires. Nous ne voulons pas éduquer le peuple, nous voulons qu'il s'éduque lui-même.
 
L'ACTION NE SE SUFFIT PAS À ELLE-MEME
 
D'autre part et contrairement à une idée assez répandue, nous ne pensons pas que l'action se suffise à elle-même. Nous nous inscrivons en faux vis-à-vis de toute une tradition qui voudrait que les travailleurs aient les mêmes intérêts, et que les revendications des uns soient favorables aux intérêts des autres. Le capitalisme n'est pas seulement un système de concurrence entre les patrons, il est souvent aussi un système qui produit de la concurrence entre les travailleurs. Nous ne pensons pas que la lutte des classe soit une évidence, un fait de nature. Il ne faut pas négliger le fait que le salarié est aussi consommateur. L'intérêt immédiat, purement matériel, du salarié-consommateur est d'avoir un bon salaire, mais il peut aussi considérer qu'il est préférable que les autres travailleurs, dont il consomme les biens et utilise les services, soient mal payés. Le corporatisme a une base objective. Nous allons prendre un exemple français pour illustrer ce que nous venons de dire, ce cas est bien sûr extensible aux autres pays occidentaux.
 
On a vu dernièrement défiler dans les rues de Paris des ouvrier(ère)s du textile qui protestaient, coude à coude avec leurs patrons, contre les importations de vêtements du sud-est asiatique. On peut toujours expliquer à ces travailleur(euse)s que si leurs collègues du Tiers-Monde étaient payé(e)s au même tarif qu'en France la concurrence serait moins rude; mais il est bien plus simple (et réaliste) pour eux (elles) d'exiger la fermeture de la frontière aux importations. Si l'on poursuit avec cet exemple, on peut aussi affirmer que contrairement aux ouvrier(ère)s du textile, les autres travailleurs français peuvent se dire qu'ils ont tout intérêt à ce que les ouvrier(ères)s du sud-est asiatique soient très mal payé(e)s, cet état de fait leur permettant de remplir leurs armoires de fringues bon marché... On pourrait faire des démonstrations du même style sur les intérêts divergents des fonctionnaires et des contribuables, des paysans et des ouvriers, etc.
 
Tout cela pour dire que contrairement à ce que l'on a souvent cru, le slogan «prolétaires de tous les pays, unissez-vous !» ne correspond pas à une nécessité objective, mais doit être compris comme une volonté qui transcende les intérêts immédiats des prolétaires. La solidarité entre les exploités de tous les pays et de tous les secteurs ne peut exister qu'en référence à un idéal, à un projet de société, basé sur d'autres principes et d'autres valeurs que la lutte immédiate pour l'amélioration des conditions matérielles.
 
QUELLE UTOPIE ?
 
La tradition socialiste a souvent refusé de décrire, ou tout au moins d'entrer dans les détails de ce à quoi pourrait ressembler la société qu'elle appelait de ses v½ux. Nous pensons qu'il faut aborder cette question. Nous croyons qu'il est nécessaire de construire une utopie concrète, crédible. Il faut mettre en évidence les problèmes qui se posent lorsque l'on envisage une humanité où aurait disparu l'exploitation de l'homme par l'homme. Cette tentative peut paraître à certains comme complètement absurde, mais nous pensons que la crise que connaît le mouvement ouvrier aujourd'hui est liée à la disparition de ce projet, qu'il s'appelle socialisme, communisme, collectivisme ou anarchie.
 
A l'origine de ce projet il y avait une exigence qui est toujours la nôtre, c'est celle de l'égalité. L'égalité est un principe qui fait son chemin dans la culture occidentale depuis la révolution française. Actuellement on parle d'égalité des chances, ce qui signifie que chacun devrait avoir la même "chance" de surpasser et dominer les autres... L'idée d'égalité est ainsi complètement dévoyée. Pourtant "à gauche" on marche à fond là-dedans. On lutte pour qu'il y ait autant de femmes que d'hommes aux postes dirigeants, pour qu'un nombre convenable de fil(le)s d'ouvriers arrivent à l'université... Nous, nous concevons l'égalité dans son sens littéral. C'est-à-dire : égalité des revenus quelles que soient les tâches accomplies, la profession exercée, et non une pseudo-égalité des chances qui ne favorise que quelques privilégié(e)s.
 
Vivre l'utopie  :
 
 

  
LE PRODUCTIVISME : REMEDE À TOUS LES MAUX ?
 
Les théories économiques modernes partent du postulat que seule une augmentation de la production industrielle peut améliorer les conditions de vie de la majorité. Les libéraux prétendent que seules les sociétés très riches voient diminuer les inégalités. Les socialistes pensent depuis toujours que l'on peut partager la richesse, mais pas la pauvreté. La téléologie marxiste a diffusé l'idée que la société, une fois délivrée du capitalisme, connaîtrait l'abondance et serait libérée de tous ses maux. Souvent, au sein même du mouvement libertaire, on a cru que la science et la technique pourraient répondre à tous les besoins de l'humanité, et qu'une révolution décuplerait les capacités de production de la société. Le moment est venu, nous semble-t-il, de remettre en cause ces prévisions optimistes; ne serait-ce que parce que les besoins des hommes peuvent être illimités, surtout quand on les stimule en permanence comme le fait le capitalisme.
 
Et puis le développement industriel a des limites. Nous savons que si, par exemple, les Chinois et les Indiens parvenaient à avoir une voiture pour deux personnes en moyenne, comme en Suisse, nous cesserions immédiatement de voir le soleil tant la pollution serait importante. Alors si nous voulons l'égalité et continuer de voir le soleil, il faudra probablement que nous, occidentaux, renoncions à posséder des voitures, ou en tout cas des véhicules polluants. Ceci pour dire que contrairement à ce que croient encore les marxistes, ce n'est pas le développement industriel capitaliste qui va engendrer les conditions nécessaires à la société sans classes.
 
DES INDIVIDUS AUTONOMES
C'est là que la composante libertaire de notre projet prend toute son importance. L'exigence de liberté qui est la nôtre ne signifie pas le droit de satisfaire toutes ses pulsions, mais la capacité pour chacun de nous de dominer son existence, de maîtriser sa vie. Or qu'en est-il aujourd'hui ? Quand on a du travail, on exécute ce que l'on nous demande, même si cette activité est inutile ou néfaste. Le travailleur fait ce qu'on lui dit et consomme se qu'il trouve dans les temples modernes que sont les supermarchés. D'autre part la rationalisation capitaliste engendre un chômage de plus en plus massif, marginalisant et privant de dignité de plus en plus de gens.
 
L'observation des pays de l'ancien bloc de l'Est a montré qu'une société entièrement planifiée ne peut être que totalitaire. Comme le prévoyait déjà Malatesta en 1907, un gouvernement, un parti, prétendant contrôler l'ensemble de la production et de l'administration ne peut engendrer qu'un système encore plus irrationnel que le système libéral. Ne serait-ce que parce que la possibilité de prendre des initiatives est limitée à un groupe encore plus restreint que dans un régime capitaliste.
 
Le système libéral offre à chacun, en théorie, la liberté d'entreprendre. En pratique seuls ceux qui possèdent de l'argent, du pouvoir, des relations y parviennent. Seule une petite minorité de politiciens, de patrons et de gestionnaires décident de l'avenir de tous. La société se prive ainsi des capacités et de l'enthousiasme de la majorité, qui est exploitée, brimée ou marginalisée.
 
L'erreur du socialisme autoritaire, tant dans son expression sociale-démocrate que dans son expression léniniste, a été de partir de l'ensemble de la société alors qu'il aurait fallu partir aussi de l'individu. Quand les individus pourrons "planifier" leur existence personnelle, une société juste sera possible.
 
Ce concept d'individu autonome est très important, il a des implications pour les activités quotidiennes et les luttes d'aujourd'hui. Au moment d'évaluer un mouvement, il faut se dire que seules les pratiques où tous les participants se prennent en charge et s'impliquent personnellement, sont constructives. Les organisations dans lesquelles il y a un ou deux bergers et une masse de moutons ne vont pas dans le sens de l'émancipation. C'est pourquoi les organisations que nous souhaitons développer ne devrons pas avoir de permanent payé. Un syndicat constitué d'adhérents passifs qui pensent qu'en échange d'une cotisation ils bénéficieront de certaines prestations est pour nous sans intérêt. La lutte contre le pouvoir se vit au quotidien, et en premier lieu au sein de nos organisations.

 LA COMMUNE
 
Un autre principe de notre utopie concrète qui a des implications aujourd'hui est le concept de commune. Le système fédéraliste que les anarchistes appellent de leurs v½ux ne s'appuie pas sur l'idée de nation, de région ou de canton, mais en priorité sur celle de commune. Idéalement on imagine que ce sont les villes et les villages qui constitueront la base du système fédéraliste anarchiste. Nous pensons que l'actualité devrait nous amener à renouveler et à approfondir cette approche.
 
Loin de nous l'idée de partir à la conquête du monde à partir du conseil communal de telle ou telle localité, nous nous situons au niveau de l'utopie, mais nous sommes quand même "réalistes" !
 
Si l'on souhaite que les rapports marchands, l'argent, disparaisse un jour et que l'administration soit simple et réduite, pour éviter la bureaucratie, il faut partir de l'idée qu'une agglomération devra produire l'essentiel de ce dont elle a besoin. Nous n'entrons pas dans les détails des technologies à développer pour mettre en place de petites unités de production, des nouvelles sources d'énergie (solaire), des réseaux de solidarité et d'échange à développer avec des localités agricoles environnantes ou plus lointaines... Il y a là de quoi faire réfléchir ingénieurs et autres techniciens, géographes, urbanistes, sociologues etc. (avis aux amateurs).
De toute manière il faut partir de l'idée que dans une société anarchiste il n'y aura pas qu'un seul modèle, mais que différentes formes d'organisation seront expérimentées suivant les idées et les traditions locales. Peut-être faut-il dire ici que nous ne partageons pas le fantasme d'une société homogène et sans conflits. Des divergences existeront évidemment (comme elles existent aujourd'hui chez les anarcho-syndicalistes) sur les choix à faire en commun. Faudra-t-il favoriser l'art ou le sport ? La recherche médicale ou les transports publics ? Certains collectifs ou individus seront disposés a faire des efforts particuliers pour bénéficier de tel ou tel avantage, alors que d'autres préféreront avoir plus de temps libre, etc. Il s'agit de problèmes qui se posent déjà dans nos sociétés, mais à la différence d'aujourd'hui, ce ne seront plus des critères marchands qui présideront à ces choix, mais des préférences motivées par le respect de l'individu et l'environnement, les ressources disponibles, les penchants et les envies des personnes.
 
La Commune, Paris 1871 (1/2)  

 
 
 
LA VILLE : UN LIEU DE RÉSISTANCE
 
La principale leçon que nous pouvons tirer aujourd'hui du postulat communaliste, c'est que la ville doit devenir à la fois un lieu de vie, de travail, de création et de loisir. En devenant un lieu de résistance, la ville redeviendra peu à peu un lieu vivable, où l'on aura envie de faire de choses, et non un endroit que l'on essaie de fuir dès que l'on a deux jours de congés.
Dans cette période où les luttes des travailleurs se raréfient, on sera souvent, par nécessité, amené à privilégier l'organisation sur le plan local. Quand on ne peut pas compter sur la mobilisation de son secteur d'activité sur le plan national, il faut pouvoir s'appuyer sur la solidarité des militants, adhérents et sympathisants appartenant aux différents secteurs d'activités de l'endroit où l'on vit. L'organisation  devrait viser à devenir un lieu où il se passe quelque chose, où l'on peut échanger des informations, nouer des liens, apprendre...
 
DES IDÉES, DES PRATIQUES
 
Nos projets sont ambitieux, nos moyens sont limités. Le rapport de force est aujourd'hui très défavorable pour l'ensemble du mouvement ouvrier. Nous ne connaissons pas de recette miracle. Dans ce contexte, il faut avant tout tenir. Il est inutile d'essayer d'occuper le même créneau que les syndicats officiels et autres, en faisant de la surenchère sur les revendications. Nous devons au contraire montrer notre différence, renforcer notre identité.
 
Avancer des revendications pour l'égalité, contre les hiérarchies salariales, intégrer les revendications des chômeurs, des précaires; aborder aussi des dimensions qui sont, à tort, laissées en marge du monde du travail comme l'écologie, l'anti-militarisme... est essentiel.
 
Il ne faut pas négliger les thèmes qui mettent en cause la gestion capitaliste, en particulier ce qui est en rapport avec la sécurité du travail, les risques de maladies et d'accidents professionnels, la qualité des produits et prestations que les travailleurs ne peuvent souvent pas assurer par la faute des exigences patronales de rentabilité, etc.
 
En montrant que derrière toutes nos actions il y a un projet global, nous parviendrons peut-être à regrouper ceux qui partagent en gros ce projet, même si parfois ils n'y "croient" plus. Plus qu'à l'activisme, le moment est à la "revitalisation" des idées, à la réflexion, aux débats. Nous ne sommes pas maîtres de l'avenir, les explosions sociales sont très souvent imprévisibles. Nul ne sait exactement quand, ni comment, ni où, des dynamiques favorables peuvent émerger. Mais nous savons que la colère existe et qu'elle peut à tout moment se manifester. Nous travaillons donc aujourd'hui à donner du sens à ces révoltes potentielles. Même si cela ne peut se mesurer, c'est déjà considérable
 
extrait du journal "les affranchis"
 
Michel Mathurin - Et pourtant, ils existent :
 

 
L'anarchisme (XIXe - XXe siècles)
n
 

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René Binamé (B) en Concert au Melrock Festival 2013 : Concert complet du groupe belge RENÉ BINAMÉ lors de leur passage au Patatodrôme du Melrock Festival à Melreux-Hotton le 14 septembre 2013.
 https://www.youtube.com/watch?v=EvDrajWfhAE
 
A lire aussi : The Doors, Feast of Friends , Punk un jour, punk toujours , Rebel Anthology , Projection du film "Wassup Rockers , Documentaire- RADIO CANUT : Vivre libre ou mourir, L'émission de punk Konstroy, Punk - Ceci n'est pas une fiction., " Sur les docks" : punk's not dead, Metallica - Some Kind Of Monster, Tellement Gay ! Homosexualité & pop culture, A la mémoire de Yann, guitariste des Sales Majestés, London Grammar a découvrir, FESTIVAL DES VIEILLES CHARRUES 2011, GLASTONBURY FESTIVAL , Génération Ferré , Skinhead Attitude - Reportage sur la mouvance , René binamé-la révolte
 
"Emeutes en banlieue : la mécanique infernale " : Emeutes En Banlieue La Mécanique Infernale, La fronde des ouvriers du textiles - indigné révolté, 
Coton : l'envers de nos tee-shirts Par Enkolo dans Accueil le 29 Novembre 2017


 
Tags : René binamé, -la révolte, musique, l'anarcho-syndicalisme, anarchisme revolutionnaire, histoire, principe
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#Posté le mardi 03 juin 2014 18:42

Modifié le jeudi 30 novembre 2017 16:05

Errico Malatesta


 
 
 
 
  
 
n
 
Flores Magon
2 septembre
http://fr.wikisource.org/wiki/Les_Anarchistes_et_le_sentiment_moral






Errico Malatesta
 
Vive l'anarchie - extrait de "la bande à bonnot"
 
la citation entière

Être GOUVERNÉ, c'est être gardé à vue, inspecté, espionné, dirigé, légiféré, réglementé, parqué, endoctriné, prêché, contrôlé, estimé, apprécié, censuré, commandé, par des êtres qui n'ont ni le titre, ni la science, ni la vertu...
Être GOUVERNÉ, c'est être, à chaque opération, à chaque transaction, à chaque mouvement, noté, enregistré, recensé, tarifé, timbré, toisé, coté, cotisé, patenté, licencié, autorisé, apostillé, admonesté, empêché, réformé, redressé, corrigé. C'est, sous prétexte d'utilité publique, et au nom de l'intérêt général, être mis à contribution, exercé, rançonné, exploité, monopolisé, concussionné, pressuré, mystifié, volé ;
puis, à la moindre résistance, au premier mot de plainte, réprimé, amendé, vilipendé, vexé, traqué, houspillé, assommé, désarmé, garrotté, emprisonné, fusillé, mitraillé, jugé, condamné, déporté, sacrifié, vendu, trahi, et pour comble, joué, berné, outragé, déshonoré.
Voilà le gouvernement, voilà sa justice, voilà sa morale !
 

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Errico Malatesta



Errico Malatesta est un propagandiste et un révolutionnaire anarchiste très actif tout au long de sa vie. Il se réclama plus particulièrement de la tendance communiste libertaire. Wikipédia


 
En 1872, durant le congrès de Saint-Imier, pour la création de l'internationale anti-autoritaire, il rencontre le révolutionnaire libertaire Michel Bakounine. Sur cette période "bakouniniste", il écrira plus tard :
« Nous voulions, par une action consciente, imprimer au mouvement ouvrier la direction qui nous semble la meilleure, contre ceux qui croient au miracle de l'automatisme et aux vertus de la masse travailleuse... Nous qui dans l'Internationale, étions désignés sous le nom de bakouninistes, et étions membres de l'Alliance, nous criions très fort contre Marx et les marxistes parce qu'ils tentaient de faire triompher dans l'Internationale leur programme particulier ; mais à part la loyauté des moyens employés et sur lesquels il est maintenant inutile d'insister, nous faisions comme eux, c'est-à-dire que nous cherchions à nous servir de l'Internationale pour atteindre nos buts de parti. »

— Volontà, 1914
 
 

Il expérimente divers principes révolutionnaires dont l'insurrectionalisme dans le Bénévent, mais aussi dans d'autres pays, où il dut s'exiler.
« Une chose est de comprendre, une autre de pardonner certains faits, les revendiquer, en être solidaires. Nous ne pouvons accepter, encourager et imiter de tels actes. Nous devons être résolus et énergiques, mais nous devons également nous efforcer de ne jamais dépasser les limites nécessaires. »

— Errico Malatesta, Un peu de théorie (1892), dans Articles Politiques (10/18).
 
Il critique la violence comme fin en soi :
« Nous comprenons que cela puisse arriver, dans la fièvre de la bataille, chez des natures généreuses mais manquant de préparation morale -fort difficile à acquérir actuellement- qui peuvent perdre de vue le but à atteindre et prennent la violence comme une fin en soi et se laissent entraîner à des actes sauvages. »
« Le danger le plus grand qui menace le mouvement ouvrier est la tendance du leader à considérer la propagande et l'organisation comme un métier »
— cité dans L'espresso, 3 août 2006, p. 118






L'Anarchie Lire en ligne
L'organisation Lire en ligneL
e Programme Anarchiste Lire en ligne
La terreur révolutionnaire Lire en ligne
Majorités et minorités Lire en ligne
Au Café Lire en ligneEntre paysans (1897) Lire en ligne
Réponse au Manifeste des 16 Lire en ligne
Anarchie et organisation Lire en ligne
Sur Kropotkine Lire en ligne)[2]
 
Malatesta de Peter Lilienthal (1970
 
ANARCHY by by Errico Malatesta - FULL AudioBook | Greatest Audio Books :
 
ANARCHY by by Errico Malatesta - FULL AudioBook | Greatest Audio Books
Errico Malatesta (December 14, 1853-- July 22, 1932) was an Italian anarchist. He spent much of his life exiled from his homeland of Italy and in total spent more than ten years in prison. He wrote and edited a number of radical newspapers and was also a friend of Mikhail Bakunin. He was an enormously popular figure in his time. According to Brian Doherty, writer for Reason magazine, "Malatesta could get tens of thousands, sometimes more than 100,000, fans to show up whenever [he] arrived in town." (summary from Wikipedia.org)

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Chapter listing and length:

01 - Section 01 -- 00:09:48
02 - Section 02 -- 00:23:11
03 - Section 03 -- 00:19:57
04 - Section 04 -- 00:29:23
05 - Section 05 -- 00:24:11

 

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 Errico Malatesta : programme de l'Union Anarchiste Italienne (1920)

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Convegno Errico Malatesta, un rivoluzionario a Roma (28/05/2016) Franco Bertolucci
La Vita Del rivoluzionario anarchico Errico Malatesta
La Parola, Il Fatto: "ANARCHIA" ( Documentario Completo )
NESTOR MAKHNO Par Enkolo dans Accueil le 15 Octobre 2017



 
Anarchisme individualisme Par Enkolo dans Accueil le 14 Octobre 2017

Germinal est un roman d'Émile Zola publié en 1885. Il s'agit du treizième roman de la série des Rougon-Macquart. Écrit d'avril 1884 à janvier 1885, le roman paraît d'abord en feuilleton entre novembre 1884 et février 1885 dans le Gil Blas. Wikipédia


Germinal - Wikisource

 
14/10/2017
Errico Malatesta : programme de l'Union Anarchiste Italienne (1920)
 
 "Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent" Victor Hugo
Créé le dimanche 07 juillet 2013 
 
"Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent" Victor Hugo
Par Enkolo dans Accueil le 22 Octobre 2017



 
Tags : Errico Malatesta, anarchie, révolutionnaire libertaire, Michel Bakounine, congrès de Saint-Imier, histoire, Mikhail Bakunin, Victor Hugo, poème, lutte, mobilisations, programme de l'Union Anarchiste Italienne, 1920, Germinal, d'Émile Zola
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#Posté le mercredi 04 septembre 2013 08:43

Modifié le dimanche 22 octobre 2017 07:49

une conférence de Bakounine


 
 
 
 
 
 
 
n
une conférence de Bakounine
31 décembre 2012, 12:34
 
Chers compagnons,
 
Je vous ai dit l'autre fois que deux grands événements historiques avaient fondé la puissance de la bourgeoisie : la révolution religieuse du seizième siècle, connue sous le nom de (4) Réforme, et la grande Révolution politique du siècle passé. J'ai ajouté que cette dernière, accomplie certainement par la puissance du bras populaire, avait été initiée et dirigée exclusivement par la classe moyenne. Je dois aussi vous prouver, maintenant, que c'est aussi la classe moyenne qui en a profité exclusivement.
 
Et pourtant le programme de cette Révolution, au premier abord, paraît immense. Ne s'est-elle point accomplie au nom de la Liberté, de l'Égalité et de la Fraternité du genre humain, trois mots qui semblent embrasser tout ce que dans le présent et l'avenir l'humanité peut seulement vouloir et réaliser ? Comment se fait-il donc qu'une Révolution qui s'était annoncée d'une manière si large ait abouti misérablement à l'émancipation exclusive, restreinte et privilégiée d'une seule classe au détriment de ces millions de travailleurs qui se voient aujourd'hui écrasés par la prospérité insolente et inique de cette classe ?
Ah ! c'est que cette Révolution n'a été qu'une révolution politique. Elle avait audacieusement renversé toutes les barrières, toutes les tyrannies politiques mais elle avait laissé intactes — elle avait même proclamé sacrées et inviolables — les bases économiques de la société, qui ont été la source éternelle, le fondement principal de toutes les iniquités politiques et sociales, de toutes les absurdités religieuses passées et présentes. Elle avait proclamé la liberté de chacun et de tous, ou plutôt elle avait proclamé le droit d'être libre pour chacun et pour tous.
 
Mais elle n'avait donné réellement les moyens de réaliser cette liberté et d'en jouir qu'aux propriétaires, aux capitalistes, aux riches.
 
"La pauvreté, c'est l'esclavage" !
 
Voilà les terribles paroles que de sa voix sympathique, partant de l'expérience et du c½ur, notre ami Clément (5), nous a répétées plusieurs fois depuis les quelques jours que j'ai le bonheur de passer au milieu de vous, chers compagnons et amis.
 
Oui, la pauvreté c'est l'esclavage, c'est la nécessité de vendre son travail, et avec son travail sa personne, au capitaliste qui vous donne le moyen de ne pas mourir de faim. Il faut avoir vraiment l'esprit intéressé au mensonge de Messieurs les bourgeois pour oser parler de liberté politique des masses ouvrières ! Belle liberté que celle qui les assujettit aux caprices du capital et les enchaîne à la volonté du capitaliste par la faim ! Chers amis, je n'ai assurément pas besoin de vous prouver, à vous qui avez appris à connaître par une longue et dure expérience les misères du travail, que tant que le capital restera d'un côté et le travail de l'autre, le travail sera l'esclave du capital et les travailleurs les sujets de Messieurs les bourgeois, qui vous donnent par dérision tous les droits politiques, toutes les apparences de la liberté, pour en conserver la réalité exclusivement pour eux-mêmes.
 
Le droit à la liberté, sans les moyens de la réaliser, n'est qu'un fantôme. Et nous aimons trop la liberté n'est-ce pas ? pour nous contenter de son fantôme. Nous en voulons la réalité. Mais (qu'est-ce) qui constitue le fond réel et la condition positive de la liberté ? C'est le développement intégral et la pleine jouissance de toutes les facultés corporelles, intellectuelles et morales pour chacun. C'est par conséquent tous les moyens matériels nécessaires à l'existence humaine de chacun ; c'est ensuite l'éducation et l'instruction. Un homme qui meurt d'inanition, qui se trouve écrasé par la misère, qui se meurt chaque jour de froid et de faim, et qui, voyant souffrir tous ceux qu'il aime, ne peut venir à leur aide, n'est pas un homme libre, c'est un esclave. Un homme condamné à rester toute la vie un être brutal, faute d'éducation humaine, un homme privé d'instruction, un ignorant, est nécessairement un esclave ; et s'il exerce des droits politiques, vous pouvez être sûrs que, d'une manière ou d'une autre, il les exercera toujours contre lui-même, au profit de ses exploiteurs, de ses maîtres.
 
La condition négative de la liberté est celle-ci : aucun homme ne doit obéissance à un autre ; il n'est libre qu'à la condition que tous ses actes soient déterminés, non par la volonté d'autres hommes, mais par sa volonté et par ses convictions propres. Mais un homme que la faim oblige à vendre son travail, et avec son travail, sa personne, au plus bas prix possible au capitaliste qui daigne l'exploiter ; un homme que sa propre brutalité et son ignorance livrent à la merci de ses savants exploiteurs, sera nécessairement et toujours esclave.
Ce n'est pas tout. La liberté des individus n'est point un fait individuel, c'est un fait, un produit collectif. aucun homme ne saurait être libre en dehors et sans le concours de toute l'humaine société. Les individualistes, ou les faux-frères socialistes que nous avons combattus dans tous les congrès de travailleurs, ont prétendu, avec les moralistes et les économistes bourgeois, que l'homme pouvait être libre, qu'il pouvait être homme, en dehors de la société, disant que la société avait été fondée par un contrat libre d'hommes antérieurement libres.
 
Cette théorie, proclamée par J.-J. Rousseau, l'écrivain le plus malfaisant du siècle passé, le sophiste qui a inspiré à tous les révolutionnaires bourgeois, cette théorie dénote une ignorance complète tant de la nature que de l'histoire. Ce n'est pas dans le passé, ni même dans le présent, que nous devons chercher la liberté des masses, c'est dans l'avenir, — dans un prochain avenir : c'est dans cette journée de demain que nous devons créer nous-mêmes, par la puissance de notre pensée, de notre volonté, mais aussi par celle de nos bras. Derrière nous, il n'y a jamais eu de libre contrat, il n'y a eu que brutalité, stupidité, iniquité et violence, — et aujourd'hui encore, vous ne le savez que trop bien, ce soi-disant libre contrat s'appelle le pacte de la faim, l'esclavage de la faim pour les masses et l'exploitation de la faim pour les minorités qui nous dévorent et nous oppriment.
 
La théorie du libre contrat est également fausse au point de vue de la nature. L'homme ne crée pas volontairement la société : il y naît involontairement. Il est par excellence un animal social. Il ne peut devenir un homme, c'est-à-dire un animal pensant, aimant et voulant, qu'en société. Imaginez-vous l'homme doué par la nature des facultés les plus géniales, jeté dès son bas âge en dehors de toute société humaine, dans un désert. S'il ne périt pas misérablement, ce qui le plus probable, il ne sera rien qu'une brute, un singe, privé de parole et de pensée, — car la pensée est inséparable de la parole ; aucun ne peut penser sans paroles. Alors même que, parfaitement isolé, vous vous trouvez seul avec vous-même, pour penser vous devez faire usage de mots ; vous pouvez bien avoir des imaginations représentatives des choses, mais aussitôt que vous voulez penser une chose, vous devez sous servir de mots, car les mots seuls déterminent la pensée, et donnent aux représentations fugitives, aux instincts, le caractère de la pensée. La pensée n'est point avant la parole, ni la parole avant la pensée ; ces deux formes d'un même acte du cerveau humain naissent ensemble. Donc, point de pensée sans parole. Mais qu'est-ce que la parole ? C'est la communication, c'est la conversation d'un individu humain avec beaucoup d'autres individus. L'homme animal ne se transforme en être humain, c'est-à-dire pensant, que par cette conversation, que dans cette conversation. Son individualité, en tant qu'humaine, sa liberté, est donc le produit de la collectivité.
 
L'homme ne s'émancipe de la pression tyrannique qu'exerce sur chacun la nature extérieure que par le travail collectif ; car le travail individuel, impuissant et stérile, ne saurait jamais vaincre la nature. Le travail productif, celui qui a créé toutes les richesses et toute notre civilisation, a été toujours  un travail social, collectif ; seulement jusqu'à présent il a été iniquement exploité par des individus au détriment des masses ouvrières. De même l'éducation et l'instruction qui développent l'homme, cette éducation et cette instruction dont M(essieu)rs les bourgeois sont si fiers, et qu'ils versent avec tant de parcimonie sur les masses populaires, sont également les produits de la société tout entière. Le travail et, je dirai même plus, la pensée instinctive du peuple les créent, mais ils ne les ont créés jusqu'ici qu'au profit des individus bourgeois. C'est donc encore ne exploitation d'un travail collectif par des individus qui n'y ont aucun droit.
 
Tout ce qui est humain dans l'homme, et plus que toute autre chose la liberté, est le produit d'un travail social, collectif. Être libre dans l'isolement absolu est une absurdité inventée par les théologiens et les métaphysiciens, qui ont remplacé la société des hommes par celle de leur fantôme, de Dieu. Chacun, disent-ils, se sent libre en présence de Dieu, c'est-à-dire du vide absolu, du néant ; c'est donc la liberté du néant, ou bien le néant de la liberté, l'esclavage. Dieu, la fiction de Dieu, a été historiquement la source morale, ou plutôt immorale, de tous les asservissements.
 
Quant à nous, qui ne boulons ni fantômes, ni néant, mais la réalité humaine vivante, nous reconnaissons que l'homme ne peut se sentir et se savoir libre — et par conséquent, ne peut réaliser sa liberté — qu'au milieu des hommes. Pour être libre, j'ai besoin de me voir entouré, et reconnu comme tel, par des hommes libres. Je ne suis libre que lorsque ma personnalité, se réfléchissant, comme dans autant de miroirs, dans la conscience également libre de tous les hommes qui m'entourent, me revient renforcée par la reconnaissance de tout le monde. La liberté de tous, loin d'être une limite de la mienne, comme le prétendent les individualistes, en est au contraire la confirmation, la réalisation, et l'extension infinie. Vouloir la liberté et la dignité humaine de tous les hommes, voir et sentir ma liberté confirmée, sanctionnée, infiniment étendue par l'assentiment de tout le monde, voilà le bonheur, le paradis humain sur la terre.
Mais cette liberté n'est possible que dans l'égalité. S'il y a un être humain plus libre que moi, je deviens forcément son esclave ; si je le suis plus que lui, il sera le mien. Donc, l'égalité est une condition absolument nécessaire de la liberté.
 
L'histoire du monde Les révolution :Réalisateur :Robin Dashwood
Résumé
Au cours des XVIIe et XVIIIe siècles, les hommes, en Europe et dans le Nouveau Monde, s'insurgent de plus en plus contre l'absolutisme monarchique et le poids écrasant de la religion. En Italie, Galilée réfute la thèse de l'Eglise selon laquelle la Terre serait le centre de l'univers. En Amérique, le peuple réclame son indépendance. En France, Louis XVI est guillotiné. Les principes de liberté, d'égalité et de fraternité, proclamés par la Révolution française, gagnent les colonies. Mais, alors que des peuples goûtent à la liberté, d'autres, comme les Aborigènes d'Australie, connaissent l'oppression.
 
 

 
 
 
La bataille de Valmy (1792) Révolution Française  :   La victoire de Valmy : heure de gloire de la Révolution (1/2) & Sur la butte de Valmy : Dumouriez et Kellermann... (2/2). Les Académiciens racontent l'Histoire sur Canal Académie d'Anne Jouffroy et Virginia Crespeau avec les textes de Jules Michelet, Arthur Chuquet et Victor Duruy (historiens). 16.09.2012 & 23.09.2012
 

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La Vendée Militaire (1789-1793) Révolution Française :  La Vendée-Vengé, le génocide franco-français (1/2) & La Vendée, page sombre de l'Histoire de France (2/2). Au fil des pages sur Canal Académie d'Annet Sauty de Chalon avec Reynald Secher (historien). 11.02.2007 & 18.02.2007



Les bourgeois révolutionnaires de 1793 ont très bien compris cette nécessité logique. Aussi le mot Egalitéfigure-t-il comme le second terme dans leur formule révolutionnaire : Liberté, Égalité, Fraternité.Mais quelle égalité ? L'égalité devant la loi, l'égalité des droits politiques, l'égalité des citoyens dans l'État. Remarquez bien ce terme, l'égalité des citoyens, non celle des hommes ; parce que l'État ne reconnaît point les hommes, il ne connaît que les citoyens. Pour lui, l'homme n'existe qu'en tant qu'il exerce — ou que, par une pure fiction, il est censé exercer — les droits politiques. L'homme qui est écrasé par le travail forcé, par la misère, par la faim, l'homme qui est socialement opprimé, économiquement exploité, écrasé, et qui souffre, n'existe point pour l'État, qui ignore ses souffrances et son esclavage économique et social, sa servitude réelle qui se cache sous les apparences d'une liberté politique mensongère. C'est donc l'égalité politique, non l'égalité sociale.
 
Mes chers amis, vous savez tous par expérience combien cette prétendue égalité politique non fondée sur l'égalité économique et sociale est trompeuse.
 
Dans un État largement démocratique, par exemple, tous les hommes arrivés à l'âge de majorité, et qui ne se trouvent pas sous le coup d'une condamnation criminelle, ont le droit, et même, ajoute-t-on, le devoir, d'exercer tous les droits politiques et d'exercer toutes les fonctions auxquelles les peut appeler la confiance de leurs concitoyens. Le dernier homme du peuple, le plus pauvre, le plus ignorant, peut et doit exercer tous ces droits et (remplir) toutes ces fonctions. peut-on s'imaginer une égalité plus large que celle-là ? Oui, il le doit, il le peut légalement ; mais en réalité, cela lui est impossible. Ce pouvoir n'est que facultatif pour les hommes qui font partie des masses populaires, mais il ne devient, il ne pourra jamais devenir réel pour eux à moins d'une transformation radicale des bases économiques de la société, — disons le mot, à moins d'une révolution sociale. Ces prétendus droits politiques exercés par le peuple ne sont donc qu'une vaine fiction.
Nous sommes là de toutes les fictions, tant religieuses que politiques. Le peuple est las de se nourrir de fantômes et de fables. Cette nourriture n'engraisse pas. Aujourd'hui il demande la réalité. Voyons donc ce qu'il y a de réel pour lui dans l'exercice des droits politiques.
 
Pour remplir consciencieusement les fonctions, et surtout les plus hautes fonctions, de l'État, il faut posséder déjà un haut degré d'instruction. Le peuple manque absolument de cette instruction. Est-ce sa faute ? Non, c'est la faute des institutions. Le grand devoir de tous les États vraiment démocratiques, c'est de répandre à pleines mains l'instruction dans le peuple. Y a-t-il un seul État qui l'ait fait ? Ne parlons pas des États monarchiques, qui ont un intérêt évident à répandre non l'instruction, mais le poison du catéchisme chrétien dans les masses. Parlons des États républicains et démocratiques comme les Etats-Unis de l'Amérique et la Suisse. Certainement, il faut reconnaître que ces deux États ont fait plus que tous les autres pour l'instruction populaire. Mais sont-ils parvenus (au but), malgré toute leur bonne volonté ? a-t-il été possible pour eux de donner indistinctement à tous les enfants qui naissent dans leur sein une instruction égale ? Non, c'est impossible. Pour les enfants des bourgeois, l'instruction supérieure, pour ceux du peuple seulement l'instruction primaire, et, dans de rares occasions, quelque peu d'instruction secondaire. Pourquoi cette différence ? Par cette simple raison que les hommes du peuple, les travailleurs des campagnes et des villes, n'ont pas le moyen d'entretenir, c'est-à-dire de nourrir, de vêtir, de loger leurs enfants, pendant toute la durée de leurs études. Pour se donner une instruction scientifique, il faut étudier jusqu'à l'âge de vingt et un ans, et quelquefois jusqu'à vingt-cinq ans. Je vous demande quels sont les ouvriers qui sont en état d'entretenir si longtemps leurs enfants ? Ce sacrifice est au-dessus de leurs forces, parce qu'ils n'ont ni capitaux, ni propriété, et parce qu'ils vivent au jour le jour de leur salaire qui suffit à peine à l'entretien d'une nombreuse famille.
 
Et encore faut-il dire, chers compagnons, que vous, travailleurs des Montagnes, ouvriers dans un métier que la production capitaliste, c'est-à-dire l'exploitation des gros capitaux, n'est point encore parvenue à absorber, vous êtes comparativement fort heureux. Travaillant par petits groupes dans vos ateliers, et souvent même travaillant chez vous à la maison, vous gagnez beaucoup plus qu'on ne gagne dans les grands établissements industriels qui emploient des centaines d'ouvriers ; votre travail est intelligent, artistique, il n'abrutit pas comme celui qui se fait par les machines. Votre habileté, votre intelligence comptent pour quelque chose. Et de plus vous avez beaucoup de loisir et de liberté relative ; c'est pourquoi vous êtes plus instruits, plus libres et plus heureux que les autres.
 
Dans les immenses fabriques établies, dirigées et exploitées par les grands capitaux, et dans lesquelles ce sont les machines, non les hommes, qui jouent le rôle principal, les ouvriers deviennent nécessairement de misérables esclaves, tellement misérables que, le plus souvent, ils sont forcés de condamner leurs pauvres petits enfants, à peine âgés de six ans, à travailler douze, quatorze, seize heures par jour pour quelques misérables petits sous (6). Et ils le font non par cupidité, mais par nécessité. Sans cela ils ne seraient point capables d'entretenir leurs familles.
 
Voilà l'instruction qu'ils peuvent leur donner. Je ne crois pas devoir perdre plus de paroles pour vous prouver, chers compagnons, à vous qui le savez si bien par expérience et qui en êtes déjà si profondément convaincus, que tant que le peuple travaillera non pour lui-même, mais pour enrichir les détenteurs de la propriété et du capital,l'instruction qu'il pourra donner à ses enfants sera toujours infiniment inférieure à celle des enfants de la classe bourgeoise.
 
Et voilà donc une grosse et funeste inégalité sociale que vous trouverez nécessairement à la base même de l'organisation des États : une masse forcément ignorante, et une minorité privilégiée qui, si elle n'est point toujours très intelligente, est au moins comparativement fort instruite. La conclusion est facile à tirer. La minorité instruite gouvernera éternellement les masses ignorantes.
 
Il ne s'agit pas seulement de l'inégalité naturelle des individus ; c'est une inégalité à laquelle nous sommes forcés de nous résigner. L'un a une organisation plus heureuse que l'autre, l'un naît avec une faculté naturelle d'intelligence et de volonté plus grande que l'autre. Mais je m'empresse d'ajouter : ces différences ne sont pas du tout aussi grandes qu'on veut bien le dire. Même au point de vue naturel, les hommes sont à peu près égaux, les qualités et les défauts se compensent à peu près dans chacun. Il n'y a que deux exceptions à cette loi d'égalité naturelle : ce sont les hommes de génie et les idiots. Mais les exceptions ne sont pas la règle, et, en général, on peut dire que tous les individus humains se valent, et que, s'il existe des différences énormes entre les individus dans la société actuelle, elles prennent leur source dans l'inégalité monstrueuse de l'éducation et de l'instruction, et non dans la nature.
 
L'enfant doué des plus grandes facultés, mais né dans une famille pauvre, dans une famille de travailleurs vivant au jour le jour de leur rude travail quotidien, se voit condamné à l'ignorance, qui, au lieu de les développer, tue toutes ses facultés naturelles : il sera le travailleur, le man½uvre, l'entreteneur et le nourrisseur forcé de bourgeois qui, naturellement, sont beaucoup plus bêtes que lui. L'enfant du bourgeois, au contraire, l'enfant du riche, quelque bête qu'il soit naturellement, recevra l'éducation et l'instruction nécessaires pour développer au possible ses pauvres facultés : il sera un exploiteur du travail, le maître, le patron, le législateur, le gouverneur, — un Monsieur. Tout bête qu'il soit, il fera des lois pour le peuple, contre le peuple, et il gouvernera les masses populaires.
 
Dans un État démocratique, dira-t-on, le peuple ne choisira que les bons. — Mais comment reconnaîtra-t-il les bons ? il n'a ni l'instruction nécessaire pour juger le bon et le mauvais, ni le loisir nécessaire pour apprendre à connaître les hommes qui se proposent à son élection. Ces hommes vivent d'ailleurs dans une société différente de la sienne : (ils) ne viennent tirer leur chapeau devant Sa Majesté le peuple souverain qu'au moment des élections, et, une fois élus, ils lui tournent le dos. D'ailleurs, appartenant à la classe privilégiée, à la classe exploitante, quelque excellents qu'ils soient comme membres de leurs familles et de leur société, ils seront toujours mauvais pour le peuple, parce que tout naturellement ils voudront toujours conserver ces privilèges qui constituent la base même de leur existence sociale, et qui condamnent le peuple à un esclavage éternel.
 
Mais pourquoi le peuple n'enverrait-il pas dans les assemblées législatives et dans le gouvernement des hommes à lui, des hommes du peuple ? — D'abord, parce que les hommes du peuple, devant vivre du travail de leurs bras, n'ont pas le temps de se vouer exclusivement à la politique ; et, ne pouvant pas le faire, étant pour la plupart du temps ignorants des questions politiques et économiques qui se traitent dans ces hautes régions, ils seront presque toujours les dupes des avocats et des politiciens bourgeois. Et, ensuite, parce qu'il suffira la plupart du temps à ces hommes du peuple d'entrer dans le gouvernement pour devenir des bourgeois à leur tour, quelquefois même plus détestables et plus dédaigneux du peuple dont ils sont sortis que les bourgeois de naissance eux-mêmes.
 
Vous voyez bien que l'égalité politique, même dans les États les plus démocratiques, est un mensonge. Il en est de même de l'égalité juridique, de l'égalité devant la loi. La loi est faite par les bourgeois, pour les bourgeois, et elle est exercée par les bourgeois contre le peuple. L'État et la loi qui l'exprime n'existent que pour éterniser l'esclavage du peuple au profit des bourgeois.
 
D'ailleurs, vous le savez, quand vous vous trouvez lésés dans vos intérêts, dans votre honneur, dans vos droits, et que vous voulez faire un procès, pour le faire vous devez d'abord prouver que vous êtes en état d'en payer les frais, c'est-à-dire que vous devez déposer une somme de... Et si vous n'êtes pas en état de la déposer, vous ne pouvez pas faire de procès. Mais le peuple, la majorité des travailleurs ont-ils des sommes à déposer au tribunal ? La plupart du temps, non. donc le riche pourra vous attaquer, vous insulter impunément, — car il n'y a point de justice pour le peuple.
 
La Révolution française de 1789 à 1799 :  L'aventure de l'humanité 31. Leçon filmée (2009). D31
Tant qu'il n'y aura point d'égalité économique et sociale, tant qu'une minorité quelconque pourra devenir riche, propriétaire, capitaliste, non par le propre travail de chacun, mais par l'héritage, l'égalité politique sera un mensonge. Savez-vous quelle est la vraie définition de la propriété héréditaire ? C'est la faculté héréditaire d'exploiter le travail collectif du peuple et d'asservir les masses.
 
 
 

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La contre-révolution (1789-1791) Révolution Française - YouTube :  La première contre-révolution (1789-1791), la coterie des Aristocrates Noirs. Un jour dans l'histoire sur Canal Académie de Christophe Dickès avec Jacques de Saint Victor (historien). 01.05.2011
Voilà ce que les plus grands héros de la Révolution de 1793, ni Danton, ni Robespierre, ni Saint-Just, n'avaient point compris. ils voulaient que la liberté et l'égalité politiques, non économiques et sociales. Et c'est pourquoi la liberté et l'égalité fondées par eux ont constitué et assis sur des bases nouvelles la domination des bourgeois sur le peuple.

 
*Jacques de Saint-Victor
historien du droit, professeur de l'histoire de la pensée politique à l'université de Paris VIII
Ils ont cru masquer cette contradiction en mettant comme troisième terme à leur formule révolutionnaire la Fraternité.Ce fut encore un mensonge ! Je vous demande si la fraternité est possible entre les exploiteurs et les exploités, entre les oppresseurs et les opprimés ? Comment ! je vous ferai suer et souffrir pendant tout un jour, et le soir, quand j'aurais recueilli le fruit de vos souffrances et de votre sueur, en ne vous en laissant qu'une toute petite partie afin que vous puissiez vivre, c'est-à-dire de nouveau suer et souffrir à mon profit encore demain, — le soir, je vous dirai : Embrassons-nous, nous sommes des frères !
Telle est la fraternité de la Révolution bourgeoise.
 
Mes chers amis, nous voulons aussi, nous la noble Liberté, la salutaire Égalité et la sainte Fraternité. Mais nous voulons que ces belles, ces grandes choses, cessent d'être des fictions, des mensonges, deviennent une vérité et constituent la réalité !
 
Tel est le sens et le but de ce que nous appelons la Révolution sociale.
Elle peut se résumer en peu de mots : Elle veut et nous voulons que tout homme qui naît sur cette terre puisse devenir un homme dans le sens le plus complet de ce mot ; qu'il n'ait pas seulement le droit, mais tous les moyens nécessaires pour développer toutes ses facultés, et être libre, heureux, dans l'égalité et par la fraternité ! Voilà ce que nous voulons tous, et tous nous sommes prêts à mourir pour atteindre ce but.
Je vous demande, amis, une troisième et dernière séance pour vous exposer complètement ma pensée.
livres:

*La première contre-révolution (1789-1791)
Jacques De Saint-Victor
puf
2010

BAKOUNINE CHAPITRE :
Part :1-1 :

 
 

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extrait du programme et du manifeste des anarchistes mexicains 1911 Créé le vendredi 23 août 2013 

Tags : histoire, L'histoire du monde Les révolution :, une conférence de Bakounine
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#Posté le samedi 24 août 2013 07:45

Modifié le lundi 03 octobre 2016 03:58

extrait du programme et du manifeste des anarchistes mexicains 1911


 
 
 
 
   n
 
Vive l'anarchie - extrait de "la bande à bonnot"
 
la citation entière

Être GOUVERNÉ, c'est être gardé à vue, inspecté, espionné, dirigé, légiféré, réglementé, parqué, endoctriné, prêché, contrôlé, estimé, apprécié, censuré, commandé, par des êtres qui n'ont ni le titre, ni la science, ni la vertu...
Être GOUVERNÉ, c'est être, à chaque opération, à chaque transaction, à chaque mouvement, noté, enregistré, recensé, tarifé, timbré, toisé, coté, cotisé, patenté, licencié, autorisé, apostillé, admonesté, empêché, réformé, redressé, corrigé. C'est, sous prétexte d'utilité publique, et au nom de l'intérêt général, être mis à contribution, exercé, rançonné, exploité, monopolisé, concussionné, pressuré, mystifié, volé ;
puis, à la moindre résistance, au premier mot de plainte, réprimé, amendé, vilipendé, vexé, traqué, houspillé, assommé, désarmé, garrotté, emprisonné, fusillé, mitraillé, jugé, condamné, déporté, sacrifié, vendu, trahi, et pour comble, joué, berné, outragé, déshonoré.
Voilà le gouvernement, voilà sa justice, voilà sa morale !
 
 
"Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent" Victor Hugo 
Être ou Avoir - Ceux qui vivent sont ceux qui luttent 
 
extrait du programme et du manifeste des anarchistes mexicains 1911
3 août 2013,
 
Abolir le principe de propriété privée signifie l'anéantissement de toutes les institutions politiques, économiques,
sociales, religieuses et morales qui composent le milieu dans lequel s'asphyxient la libre initiative et
la libre association des êtres humains qui se voient obligés, pour ne pas périr, d'établir entre eux une
concurrence acharnée, de laquelle sortent triomphants, non pas les meilleurs, ni les plus dévoués, ni
les mieux dotés dans le physique, dans le moral ou dans l'intellectuel, mais les plus malins, les plus
égoïstes, les moins scrupuleux, les plus durs de coeur, ceux qui mettent leur bien-être personnel au dessus
de n'importe quelle considération de solidarité et de justice humaine.

Sans le principe de propriété privée, le Gouvernement n'a pas de raison d'être, car il est seulement
nécessaire pour tenir en respect les déshérités dans leurs querelles ou dans leurs révoltes contre les
détenteurs de la richesse sociale ; n'aura pas de raison d'être, non plus, l'Église dont l'objet exclusif
est d'étrangler dans l'être humain la révolte innée contre l'oppression et l'exploitation en prêchant la
patience, la résignation et l'humilité, faisant taire les cris des instincts les plus puissants et féconds
avec la pratique de pénitences immorales, cruelles et nocives à la santé des personnes ; et pour que
les pauvres n'aspirent pas aux jouissances de la terre et constituent un danger pour les privilèges des
riches, ils promettent aux humbles, aux plus résignés, aux plus patients, un ciel qui se balance dans
l'infini, plus loin que les étoiles qu'on arrive à voir...

Capital, Autorité, Clergé : voilà la sombre trinité qui fait de cette belle terre un paradis pour ceux
qui sont arrivés à accaparer dans leurs griffes par l'astuce, la violence et le crime, le produit de la
sueur, des larmes, du sang et du sacrifice de milliers de générations de travailleurs, et un enfer pour
ceux qui avec leurs bras et leur intelligence travaillent la terre, conduisent les machines,
construisent les maisons, transportent les produits ; de cette façon, l'humanité se trouve divisée en
deux classes sociales aux intérêts diamétralement opposés : la classe capitaliste et la classe
ouvrière ; la classe qui possède la terre, les machines de production et les moyens de transport des
richesses, et la classe qui ne peut compter qu'avec ses bras et son intelligence pour se procurer la
subsistance.

Entre ces deux classes sociales il ne peut exister aucun lien d'amitié ni de fraternité, parce que la
classe possédante est toujours disposée à perpétuer le système économique, politique et social qui
lui garantit la tranquille jouissance de ses pillages, tandis que la classe ouvrière fait des efforts pour
détruire ce système inique pour instaurer un milieu dans lequel la terre, les maisons, les moyens de
production et les moyens de transport soient d'usage commun.

........................................

Ces premiers actes d'expropriation ont été couronnés par le plus souvent des succès ; mais il ne faut
pas se limiter seulement à prendre possession de la terre et du matériel agricole : il faut que les
travailleurs prennent possession des industries dans lesquelles ils travaillent, obtenant de cette façon
que les terres, les mines, les usines, les ateliers, les fonderies, les voitures, les trains, les bateaux, les
magasins de toutes sortes et les maisons soient ainsi au pouvoir de tous et de chacun des habitants
du Mexique, sans distinction de sexe.

Les habitants de chaque région où un tel acte de suprême justice est réalisé n'ont rien d'autre à faire
que se mettre d'accord pour que tous les produits se trouvant dans les boutiques, magasins, greniers,
etc., soient rassemblés dans un lieu facilement accessible à tous, où hommes et femmes de bonne
volonté feront un minutieux inventaire de tout ce qui a été ramassé, pour calculer la durée de ces
produits, en tenant compte des besoins et du nombre d'habitants qui devront s'en servir, durée qui
devra s'étendre entre le moment de l'expropriation et le moment des premières récoltes, et la remise
en marche des industries.

Tout ce qui sera produit sera envoyé au magasin général de la communauté où tout le monde aura le
droit de prendre tout ce qui lui est nécessaire selon ses besoins, sans autre formalité que de présenter
une carte qui prouve qu'il travaille dans telle ou telle industrie.
Comme l'aspiration de tout être humain est de satisfaire le plus grand nombre de besoins, avec le
moindre effort possible, le moyen le plus adéquat pour obtenir ce résultat est le travail en commun
de la terre et des autres industries. En divisant la terre afin que chaque famille prenne son lopin,
outre le grave danger qu'on encourt de retomber dans le système capitaliste, car il ne manquera pas
d'hommes rusés ou qui ont l'habitude de faire des économies, et qui arriveront à avoir plus que
d'autres et pourront à la longue exploiter leurs semblables ; outre ce grave danger, si une famille
travaille un morceau de terre, il lui faudra travailler autant ou davantage qu'aujourd'hui, sous le
système de la propriété individuelle, pour obtenir le même résultat mesquin qu'on obtient
actuellement ; tandis que si on groupe la terre et on la travaille en commun, les paysans travailleront
moins et produiront davantage. Bien sûr, il y aura assez de terre pour que chaque personne puisse
avoir sa maison et un bon terrain pour en faire usage selon son plaisir.

Ce qui se dit à propos du travail en commun de la terre, on peut le dire du travail en commun à
l'usine, à l'atelier, etc... ; mais chacun, suivant son tempérament, suivant ses goûts, suivant ses
inclinations pourra choisir le genre de travail qui lui convient le mieux, pourvu qu'il produise
suffisamment pour couvrir ses besoins et ne soit pas une charge pour la communauté.
OEuvrant de la manière ainsi décrite, c'est-à-dire, l'organisation de la production suivant
immédiatement l'expropriation, libre alors de patrons et basée sur les besoins des habitants de
chaque région, personne ne manquera de rien malgré le mouvement armé, jusqu'à ce que s'achève
ce mouvement par la disparition du dernier bourgeois et du dernier représentant de l'autorité. Une
fois détruite la loi qui soutient les privilèges, et lorsque tout sera remis aux mains de ceux qui
travaillent, nous nous embrasserons tous fraternellement et célébrerons avec des cris de joie
l'instauration d'un système qui garantira à tout être humain le pain et la liberté.

Ricardo Florès Magon
 
Dossier Mexique : Décembre 1910 : Une prise d'armes au cri de « Tierra y Libertad »
La Révolution mexicaine commença comme une insurrection civique contre la dictature. Les insurgés « magonistes », déjà éprouvés par deux tentatives de soulèvement, entreprirent de la transformer en une révolution sociale. Pourquoi échouèrent-ils ? Quelle était leur stratégie ? Quelles furent leurs erreurs ?

Lire également les autres articles du dossier :
 
Edito : les anarchistes dans la Révolution mexicaine
 
Chronologie et cartographie de la campagne de Basse-Californie
 
Controverse en France : la Révolution mexicaine est-elle communiste ?
 
Le Manifeste anarchiste-communiste du 23 septembre 1911
 
Le magonisme aujourd'hui : une mémoire à se réapproprier
 
Ricardo Florès Magón s'adresse aux femmes

Dossier Révolution mexicaine : le manifeste du 23 septembre 1911 - alternative Libertaire publie 8 décembre 2010 par Commission Journal (mensuel)


En ce mois de décembre 1910, les petites révoltes qui depuis un mois secouent le Mexique sont en train de se convertir en révolution. Le vieux général Porfirio Díaz, au pouvoir depuis trente-quatre ans, a été réélu président de la république en juin pour la 7e fois. La fois de trop. L'opposition démocrate, lassée du trucage des urnes, a appelé à prendre les armes et a été entendue. Dans tout le pays, des groupes armés ont surgi, menés soit par des dissidents de longue date, soit par des chefs locaux sans appartenance politique comme Pascual Orozco, Pancho Villa ou Emiliano Zapata.
 
Mais la révolution sera-t-elle uniquement politique, ou également économique et sociale ? De ce point de vue, deux tendances sont au coude à coude au sein de l'opposition. À droite, il y a le Parti antiréélectionniste de Francisco Madero, un grand bourgeois moderniste qui réclame simplement le départ de Díaz et la démocratisation du pays. À gauche, il y a le Parti libéral mexicain (PLM), dirigé par Ricardo Flores Magón, qui appelle lui à l'expropriation des capitalistes, à la socialisation des terres et des moyens de production.
http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=SxC5PKfKqgs Historia del anarquista mexicano Ricardo flores Magón
 
 
Des anarchistes à la tête du Parti libéral
 
Biografía de Ricardo Flores Magón - YouTube : http://www.youtube.com/watch?v=WuFSsXsiJUU
 
Vie de Ricardo Flores Magon - Résistance en terre mexicaine
 
Revolución Mexicana 1,910 a 1,920 Documental Completo  http://www.youtube.com/watch?v=yaRpFj9VEwI
 
les anarchistes dans la Révolution mexicaine

débat prisoniers politiques - YouTube


 


film-documentaire.fr - film - Terre révolutionnaire : " Le film nous propose une enquête au c½ur de la mémoire du monde révolutionnaire du Sud du Mexique.
Par la parole du monde paysan humble et celle de "chroniqueurs", nous nous immergeons dans l'histoire de la première Révolution moderne qui eut lieu de 1910 à 1920.
Mêlant la grande Histoire aux petites histoires individuelles, il s'agit de mettre en lumière la vie d'Emiliano Zapata (Général de l'armée du Sud), la pensée de Ricardo Flores Magon (le théoricien anarchiste de l'insurrection) et le quotidien villageois avant, pendant et après la Révolution. Terre révolutionnaire : Mexique sud : Voir le film en entier

 
 
 

 
 
Héros et Martyrs - Brigada Flores Magon - YouTube :  Brigada Flores Magon is a Paris-based anti-fascist, anarcho-communist street punk band.
They are named after Ricardo Flores Magon, a Mexican anarchist and a leading inspirer of the Mexican Revolution that began on 20 November 1910



 

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Nestor Makhno BD, film documentaire, archives - Forum Anarchiste ...

 
 Revolución Mexicana 1,910 a 1,920 Documental Completo  http://www.youtube.com/watch?v=yaRpFj9VEwI


 Actualités - Michel Bakounine - Atelier de création libertaire

Textes Choisis (Bakounine) | Kontre Kulture
 
 Where is My Mind le jeudi 19 septembre 2013 une conférence de BakounineCréé le samedi 24 août 2013 13:
 
La démocratie, c'est nous le dimanche 11 mai 2014

 
Trois ans après, on ne baisse pas les bras!
La tentation de l'émeute
La Vie d'Adèle
Tu disais mai 68 -
HOTEL WOODSTOCK
Charge 69 - vos lois
 
Chante Ton Bac D'abord
Créé le vendredi 10 juin 2016 

OBÉIR, C'EST MOURIRCréé le jeudi 21 juillet 2016 
Pour que leurs mémoires vivent dans nos luttes...
Créé le dimanche 08 juin 2014
Innocents, the Dreamers
Créé le samedi 27 août 2016 
« Film d'amour et d'anarchie »,
Créé le lundi 11 juillet 2016

Brazil (1985)
Créé le dimanche 10 juillet 2016 
"Nous, ouvriers"
Créé le mercredi 06 juillet 2016
FRONT POPULAIRE - A nous la vie
Créé le samedi 02 juillet 2016
Les Révoltés du Bounty
Créé le jeudi 30 juin 2016
Vol au -dessus d'un nid de coucou
Créé le jeudi 23 juin 2016 
Il est cinq heures, Paris s'éveille
Créé le mardi 14 juin 2016 
L'ouvrier et la machine
Créé le samedi 11 juin 2016 1


Marketing vert : le grand maquillage
Créé le vendredi 04 mai 2012 23

Le 01 octobre 2016 à 14h11
Industrie agro-alimentaire : business contre santé


Bruxelles businessCréé le mardi 20 mai 2014 
Argent, sang et démocratie -Créé le dimanche 18 mai 2014 
La démocratie, c'est nous Créé le dimanche 11 mai 2014 
Mains brunes sur la ville Créé le mardi 06 mai 2014
Foire aux questions abstentionnistes Créé le vendredi 28 mars 2014 
L'Ukraine et'extrême droite ! Créé le samedi 08 mars 2014 
Johnny s'en va-t-en guerre Créé le mardi 25 février 2014 
Le complexe militaro-industrielCréé le dimanche 15 septembre 2013 
Avons-nous vraiment besoin d'un Etat (pour s'autogérer)?Créé le mardi 10 septembre 2013 
 
REFLEXIONS SUR LA DEMOCRATIE Créé le samedi 07 septembre
 
Errico Malatesta Créé le mercredi 04 septembre 2013 
 
Les élus locaux dans le piège nucléaire Créé le samedi 07 septembre 2013 
 
Pierre Bourdieu sur l'Etat Créé le mercredi 21 août 2013
une conférence de Bakounine Créé le samedi 24 août 2013 
extrait du programme et du manifeste des anarchistes mexicains 1911 Créé le vendredi 23 août 2013 
 
Victor Hugo, poème, lutte, mobilisations

Tags : extrait, programme, manifeste, anarchistes, mexicains, 1911, Ricardo Flores Magón, Brigada Flores Magon, street punk, anti-fascist, histoire, Vive l'anarchie, extrait de "la bande à bonnot", Victor Hugo, poème, lutte, mobilisations
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#Posté le vendredi 23 août 2013 03:21

Modifié le dimanche 22 octobre 2017 07:42

Nés en 68


 
 
 
 
 
 
 
 
 n
 
 
1er mai 68 chronologie - Vidéo Ina.fr
 :
MAI 68 CHRONOLOGIE : A l'occasion du trentième anniversaire de MAI 68, rétrospective des événements dans leur globalité, du vendredi 3 mai, date des premières échauffourées, à l'évacuation de la Sorbonne et du théâtre de l'Odéon à la mi-juin. En hommage au slogan de mai 68 "Sous les pavés, la plage", rétro intitulée "Sous les pavés, l'Histoire". -
 
 Vendredi 3 mai 68 : Photo d'un étudiant lançant le PREMIER PAVE en direction des CRS / Intérieur de la Sorbonne avec Daniel COHN-BENDIT. Sorbonne évacuée. / Quartier Latin : CRS tabassant les étudiants. / Contre-attaque des manifestants lançant des pavés en chantant "l'Internationale". -
 
Lundi 6 mai 68 : LES EMEUTES. Policiers lançant des bombes lacrymogènes. / Jeunes tentant d'expliquer aux adultes les raisons de la révolte. / Daniel COHN-BENDIT haranguant les jeunes avec un porte-voix. - Vendredi 10 mai 68 : Première nuit des BARRICADES. Voitures brûlant. / Policiers dans les rues / MATIN : dégâts, voitures calcinées / Georges POMPIDOU, Premier ministre faisant une déclaration "J'ai décidé que la Sorbonne serait ouverte à partir de lundi". -
 
 Lundi 13 mai 68 : Déclaration de Georges SEGUY, secrétaire général de la CGT / Foule / Sorbonne réoccupée par les étudiants. -
 
Mardi 14 mai 68 : Ouvriers métallurgistes embrayant la grève. Discussion dans les usines. -
 
 Mercredi 15 mai 68 : Théâtre de l'Odéon occupé par la foule / Grève des transports : voies ferrées vides / Expulsion de Daniel COHN-BENDIT pour l'Allemagne. - Vendredi 24 mai 68 : Nuit d'émeute : voitures flambant, ambulances, Tas de pavés. / Meeting de Charlety avec la participation de Pierre MENDES FRANCE. -
Mardi 28 mai 68 : Déclaration de François MITTERRAND : "Je propose qu'un gouvernement provisoire soit mis en place". / Pénurie d'essence, pompes vides : automobilistes poussant leurs voitures. -
 
Jeudi 30 mai 68 : Ouvriers reprenant le travail. -
 
Lundi 10 juin - Vendredi 14 juin : Evacuation du Théâtre de l'Odéon / Cordon de CRS / Homme lavant les trottoirs.
 
1968, un monde en révoltes - YouTube : http://www.youtube.com/watch?v=C9fb30ixMwg 
 
 
LA REPRISE DU TRAVAIL AUX USINES WONDER - version française :
 
Mai 68 & l'Amérique (1965-1968) Communisme & Guerre Froide : http://www.youtube.com/watch?v=aB7AvtQq9pQ
 
Confrontation: Paris, 1968 :  
A documentary by Seymour Drescher, Professor in the Department of History at the University of Pittsburgh, former student of George Mosse, and author of Abolition: A History of Slavery and Antislavery. The film looks at the student and worker upheaval in France in May, 1968.

Learn more about the Mosse Program on Facebook:  
 
 
 

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NOS ANNÉES 70 : LES INSOUCIANTES  :  : Ce documentaire retrace l'évolution de la société des années 70.Cette période post mai 68, est marquée dans ses premières années, par une certaine insouciance de la jeunesse, et une économie florissante.C'est l'ère des présidents qui introduisent la modernité: Georges POMPIDOU, chantre de l'urbanisation galopante, du règne de l'automobile et de l'industrialisation, puis de Valéry GISCARD D'ESTAING, jeune président qui saura utiliser les médias, De son côté le débat politique sera aussi marqué par deux fortes personnalités: Jacques CHIRAC et Georges MARCHAIS. Les "30 glorieuses" s'essoufflent au milieu de la décennie.
 
La crise pétrolière, l'apparition du chômage, et le thème de l'immigration agité par un parti émergent, le Front national, introduisent peu à peu un climat d'inquiétude dans le pays. A côté des mouvements d'extrême gauche qui mènent une lutte acharnée contre les conservateurs, les intellectuels et philosophes, comme Jean Paul SARTRE, prennent une place plus importante dans les débats politiques et de société. A l'opposé, la télévision, qui inaugure les licenciements après l'élection de chaque nouveau président, propose dans ses programmes une large place au divertissement et à la variété.Les combats féministes verront la libération de la sexualité, la naissance du M.L.F., et la légalisation de l'avortement, âprement défendue par Simone VEIL à l'Assemblée nationale, devant un parterre de députés qui y sont farouchement opposés. Cette période s'achève en 1981, avec l'élection de François MITTERRAND à la présidence de la République.Cette chronique de la société française des années 70 est retracée par un montage d'images d'archives, commentées par Bruno ABRAHAM KREMER.
05/03/2009 - 01h07min15s
 
 
 

 
 
 
Ciné-club : Mai 68 au cinéma
En suivant Patrick Leboutte, responsable éditorial du DVD de 15 films sur Mai 68, on distinguera :

les films d'avant mai 68 : La Chinoise de Jean-Luc Godard,A bientôt, j'espère de Chris marker, Le premier mai à Saint-Nazaire de de Marcel Trillat et Hubert Knapp, Berlin 68-Rudi Dutschke, un film de l'ARC sous la direction de Michel Andrieu et Jacques Kébadian, La glu, un film d'Edouard Hayem. 1968, Les premières usines occupées, Cléon d'Alain Laguarda, Nantes Sud Aviation, un film de l'ARC de Pierre-William Glenn et Michel Andrieu.
 
Mai 68 à Paris. L'explosion : Ce n'est qu'un début, un film de l'ARC, réalisé par Michel Andrieu, Le joli mois de mai, un film de l'ARC, Mikono, un film de l'ARC réalisé par Jean-Michel Humeau, Le cheminot, un film de Fernand Moszkowicz, CA13, Comité d'action du treizième, un film de l'ARC, Le Droit à la parole, ARC sous la direction de Michel Andrieu et Jacques Kébadian.
 
Mai 68 Du côté des usines. Oser lutter, oser vaincre de Jean-Pierre Thorn. 1968, Citroën-Nanterre de Guy Devart et Edouard Hayem, 1968, 63'. 
 
Πεθαίνοντας στα τριάντα :  , Mourir à trente ans | Facebook
 
 
 

 


Retour à l'ordre en 68. La reprise du travail aux usines Wonder de Pierre Bonneau et Jacques Willemont. Les Deux marseillaises,Jean-Louis Comolli et André S.Labarthe
LA REPRISE DU TRAVAIL AUX USINES WONDER ... - YouTube : 
 

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.Les films de l'après 68. Coup pour coup de Marin Karmitz ,
 
 L'an 01 de Jacques Doillon L'an 01 [Jacques_Doillon, Gébé, Alain_Resnais_et_Jean ... - YouTube :  
 

 
 
( , Le fond de l'air est rouge de Chris Marker,  le fond de l'air est rouge 1967 1 - YouTube :  part 1 , part 2, part 3, part 4 ,  
 
 
 
Mourir à trente ans de Romain Goupil, Reprise de Hervé Le Roux, Les innocents de Bernrado Bertolluci, Les amants réguliers ( google ) de Philippe Garrel, Nés en 68 d'Olivier Ducastel et Jacques Martineau.
 
 
Nés en 68
Téléfilm dramatique réalisé en 2008 par Jacques Martineau , Olivier Ducastel
Avec Laetitia Casta, Christine Citti, Marc Citti...
En 1968, Catherine, Yves et Hervé, trois étudiants âgés de 20 ans, vivent les événements du mois de mai au coeur de l'action, sous le signe de la révolte contre l'autorité et de l'amour qui les lie étroitement. Quelques mois plus tard, gagnés par l'utopie communautaire, ils partent, entourés d'amis, vivre dans une ferme abandonnée. Là, ils goûtent à la libération sexuelle, tout en continuant à se battre pour faire vivre leurs idéaux. Mais ils doivent aussi confronter leur utopie aux réalités du monde. C'est dans ce contexte que Catherine et Yves conçoivent leurs deux enfants, Ludmilla et Boris...
 
Deuxième partie Vingt ans ont passé depuis les aventures passionnées de Catherine. La chute du mur de Berlin signe la fin d'un monde que personne ne regrette. Ludmilla et Boris, les enfants de Catherine et Yves, ont à leur tour 20 ans. Avec leur inséparable ami d'enfance Christophe, ils entrent dans l'âge adulte au moment où l'épidémie de sida atteint son pic...

 
 
Nés en 68 avec Laetitia Casta   Nés en 68
Téléfilm dOlivier Ducastel et Jacques Martineau avec Laetitia Casta, Yannick Renier, Yann Trégouët, Christine Citti, Marc Citti, Sabrina Seyvecou, Théo Frilet

Sur ARTE vendredi 24 octobre à 21.00

Quatre décennies de la vie dune famille militante de gauche, du joli mois de mai à lélection de Nicolas Sarkozy. une grande fresque romanesque filmée par le tandem Ducastel/Martineau.
Plus d'info sur www.arte.tv
 
 

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La critique TV de télérama du 03/08/2013
 
Sortie au cinéma au printemps 2008 pour ne pas rater le quarantième anniversaire de Mai 68, cette saga conçue pour la télévision semblait contrainte par le temps et pas toujours à sa place sur grand écran. Sa diffusion sur Arte, dans une version rallongée d'une demi-heure, rend davantage justice à ses partis pris feuilletonants et intimistes. Olivier Ducastel et Jacques Martineau revisitent quatre décennies d'événements politiques et sociaux, de la révolution avortée de 1968 à l'élection de Nicolas Sarkozy, via le destin d'une famille française avec laquelle chacun pourra, à des titres divers, s'identifier. A l'aube des années 1970, Catherine, une étudiante bourgeoise (Laetitia Casta, très convaincante), part refaire le monde dans une communauté du Lot — c'est la trame du premier épisode, qui contient la plupart des scènes inédites. Dans la décennie suivante, son fils Boris (Théo Frilet, à l'énergie communicative), séropositif, découvre le militantisme dans les rangs d'Act Up.
 
La construction en deux épisodes, qui se répondent autant qu'ils s'opposent, permet de raconter avec subtilité le double glissement historique de l'utopie vers le réalisme et de l'élan collectif vers le repli individualiste. Cela aurait pu être théorique, c'est constamment romanesque grâce à l'humanité des personnages. Si Catherine, Hervé, Yves et les autres ont parfois des allures d'archétypes (l'ex-soixante-huitard devenu publicitaire, le terroriste...), ils restent des êtres qui aiment et qui souffrent. Et nous touchent profondément. — Samuel Douhaire
 
Samuel Douhaire
 
né en 68 cdc - YouTube : Nés en 68 Streaming
 
NÉS EN 68 - Watch Movie - FULLTV Online 
 
Nés en 68 Full Movie - As part of the student revolts of 1968, three friends, the beautiful and impetuous Catherine, the meticulous and stubborn Yves Hervé, inspired by a classmate who has returned to Berkeley, they decide to set up a commune in an old farmhouse and live by its impossible dogma: " Equality between men and women, without taboos and without any other rule." When venturing outside world face a changing series of right-wing governments often hostile and sometimes, to prison. Natural births in the district give a second generation website where two gay sons who become members of the new sexual revolution. You can watch Nés en 68 online on TV cable or movie theaters with original audio in French at different dates. Seen in Cine Canal, this film premiered in theaters in 2008. The DVD and Blu-Ray edition of full movie was sold some time after its official release in theaters.
 
 

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Marketing vert : le grand maquillage
Créé le vendredi 04 mai 2012 23

Le 01 octobre 2016 à 14h11
Industrie agro-alimentaire : business contre santé


Bruxelles businessCréé le mardi 20 mai 2014 
Argent, sang et démocratie -Créé le dimanche 18 mai 2014 
La démocratie, c'est nous Créé le dimanche 11 mai 2014 
Mains brunes sur la ville Créé le mardi 06 mai 2014
Foire aux questions abstentionnistes Créé le vendredi 28 mars 2014 
L'Ukraine et'extrême droite ! Créé le samedi 08 mars 2014 
Johnny s'en va-t-en guerre Créé le mardi 25 février 2014 
Le complexe militaro-industrielCréé le dimanche 15 septembre 2013 
Les receleurs en politique Créé le dimanche 18 août 2013
Les élus locaux dans le piège nucléaire Créé le samedi 07 septembre 2013 

Avons-nous vraiment besoin d'un Etat (pour s'autogérer)?Créé le mardi 10 septembre 2013 
REFLEXIONS SUR LA DEMOCRATIE Créé le samedi 07 septembre
Errico Malatesta Créé le mercredi 04 septembre 2013 
Pierre Bourdieu sur l'Etat Créé le mercredi 21 août 2013
une conférence de Bakounine Créé le samedi 24 août 2013 
extrait du programme et du manifeste des anarchistes mexicains 1911 Créé le vendredi 23 août 2013 
Des héros ordinaires mis aux piloris Créé le dimanche 18 août 2013 
À bas les chefs ! Créé le mercredi 07 août 2013
Tubo d'Ensaio : le curieux squat légal du Portugal Créé le dimanche 11 août 2013
Nés en 68Créé le vendredi 09 août 2013

 





Tags : Nés en 68, film, histoire, mai 68, documentary, NOS ANNÉES 70 : LES INSOUCIANTES, l'an 01, Jacques Martineau, Olivier Ducastel, Laetitia Casta, Christine Citti, Marc Citti, Nicolas Sarkozy
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