Skyrock.com
  • ACCUEIL
  • BLOGS
  • PROFILS
  • CHAT
  • Apps
  • Musique
  • Sources
  • Vidéos
  • Cadeaux
  • Connecte-toi
  • Crée ton blog

  • Blog
  • Profil

l'indigné

Photo de l-indigne

l-indigne

  • Envoyer un message
  • Offrir un cadeau
  • Suivre
  • Bloquer
  • Choisir cet habillage

Ses Honneurs (29)

  • Planète Rap
  • Mobile
  • Radio Libre
  • Écolo
  • Zlataneur
  • Anniv' 2 ans

» Suite

Son profil

Profil de l-indigne
l-indigne40 ans
Paris (75)
France

Partage

  • Tweet
  • Amis 0

Design by lequipe-skyrock Choisir cet habillage

Signaler un abus

Infos

  • Création : 15/08/2011 à 12:31
  • Mise à jour : 05/04/2022 à 16:00
  • 1 231 articles
  • 1 104 commentaires
  • 367 amis
  • 389 favoris
  • 3 101 kiffs

Tags

  • ARTE
  • arte
  • capitalisme
  • chronique
  • crise
  • Documentaire
  • documentaire
  • enquête
  • film
  • films
  • finance
  • Globalia
  • histoire
  • musique
  • néolibéralisme
  • obsession sécuritaire
  • politique
  • racisme
  • société
  • surveillance

» Suite

Ses archives (1 231)

  • SAUVAGES au c½ur des ZOOS HUMAINS
  • Les damnés de la Commune | ARTE
  • La fabrique de l'ignorance | ARTE
  • ON THE LINE, les expulsés de l'Amérique

» Suite

Ses fans (491)

  • caanna
  • MelanieCroze45
  • tonydecastel
  • Julianaattie20
  • messagesauxfans
  • nanaisdu33

» Suite

Sources (389)

  • Stella-et-l-utopie
  • titou393
  • CLOWN-TRISTE
  • Aurianelib
  • HumanisteDemocrate
  • PetiteAlix
  • ombrezion-228
  • adekar-loin
  • Johane839
  • karimus-boukhechem

» Suite

Son morceau préféré

Berurier Noir - Salut à toi

Jouer Au fond, nous n'avons que peu de choses à dire. Berurier Noir - Salut à toi

Skyrock music Ajouter

Abonne-toi à mon blog ! (1 abonné)

RSS

Retour au blog de l-indigne

2 articles taggés biodiversité

Rechercher tous les articles taggés biodiversité

«Le scénario de l'effondrement l'emporte»

 
n
 



Soleil Vert – Bande Annonce
New York en 2022. Un brouillard a envahi la surface du globe, tuant la végétation et la plupart des espèces animales. D'un côté, les nantis quipeuvent avoir accès à la nourriture rare et très chère. De l'autre, lesaffamés nourris d'un produit synthétique, le soylent, rationné par le gouvernement... Lors d'une émeute, le président de soylent trouve la mort et Thorn (Charlton Heston), un flic opiniâtre, est chargé de l'enquête... 

Ajouter cette vidéo à mon blog


 Soleil Vert – Scène culte du marché, Soleil vert » présenté par Jean-Baptiste Thoret , Soleil vert, c'est maintenant
 
 
La thématique est le lien entre les bouleversements climatiques, les pesticides.... et l'évolution des maladies.
 
n une vision exacte des choses et comme aurait dit Brassens "j'ai bien peur que la fin du monde soit bien triste"Jeanne Kieffer
Je reviens du futur,
Tout n'est que poussière.
L'espèce humaine est éteinte.
Les océans disparus.
Plus de vie.
Rien.
Drucker se fait chier...
Source  n
 
n « Il sera bientôt trop tard pour dévier de notre trajectoire vouée à l'échec et le temps presse ». Ecoutons la sagesse, les alertes des scientifiques. Poursuivons la mobilisation pour protéger le #climat et la #biodiversité. Ne nous résignons pas! #cop23 n
 
Climat, duel de géants

Ajouter cette vidéo à mon blog


Géopolitis


Lorsque Donald Trump se retire de l'accord de Paris et annonce des coupes massives dans le budget de l'environnement, la Chine confirme son virage vert. Elle entend investir à court terme 360 milliards de dollars dans les énergies renouvelables. Le pari est immense car l'Empire du Milieu consomme à lui seul la moitié du charbon de la planète. Géopolitis, une émission de la Radio Télévision Suisse, dimanche 12 novembre 2017. Le site de Géopolitis : http://geopolitis.ch #géopolitis
 

Ajouter cette vidéo à mon blog




Fault Lines - State of Denial - YouTube

 
COP23.
Présente à Bonn (Allemagne) pour suivre la conférence sur le climat, notre journaliste Aude Massiot vient d'assister à une manifestation contre la conférence de la Maison blanche en faveur des énergies fossiles et du nucléaire. La conférence a été brièvement interrompue. (Cliquer sur l'image pour voir la vidéo)
http://pbs.twimg.com/profile_images/889222008726319105/D_MArP-__normal.jpg") center center / cover transparent; color: inherit; cursor: pointer; text-decoration: none; width: 60px; height: 60px; display: block; overflow: hidden; float: left; opacity: 1; transition: opacity 0.1s ease;">Manifestation à la #COP23 contre la conférence de la Maison blanche en faveur des énergies fossiles et du nucléaire #US
13.11.17 Aude Massiot. @MassiotAude  SUIVRE n


 
Permettez-moi de vous faire suivre le Dossier qu'Attac France vient de publier, à la veille de la venue d'Emmanuel Macron à Bonn pour la COP23 :
Urgence climatique : on entre dans le dur
Pour ne pas enterrer l'objectif des 2°C, enterrons les politiques qui ne sont pas climato-compatibles

#MakethePlanetGreatAgain ou #BusinessAsUsual il faut choisir !
 
Lien : https://france.attac.org/IMG/pdf/rapportonentredansledurclimat.pdf
Contenu
Résumé : « Il ne s'agit pas de faire de notre mieux, il s'agit de faire ce qui est requis »Urgence climatique : faut-il enterrer l'objectif des 2°C ?
Les limites intrinsèques de l'Accord de Paris et de la gouvernance climatique
Crime climatique : le temps des sanctions est venu, y compris pour les « États voyous »
Du CETA à l'OMC en passant par la CNUCC, le commerce prime sur le climat !
Les dangers de la neutralité carbone et des émissions négatives
Emmanuel Macron : 6 mois à l'Elysée, 6 mois perdus pour le climat ?
Nouveau Rapport - Le poids écrasant des lobbys gaziers sur Bruxelles
Réforme du marché carbone européen : 200 milliards d'¤ supplémentaires pour les pollueurs
Délinquants du climat = délinquants fiscaux ! Les mettre au pas pour financer le climat !1 million d'emplois climat : comment conjuguer climat et justice sociale ?
Pas un euro de plus pour les énergies du passé, fossiles ou fissiles
Pour information, je serai à Bonn de ce mardi 14 au vendredi 17 novembre.
 


Climate change: Are the media failing us?
Why journalists fail to adequately report on climate change. Plus, the perils of covering the environment in Indonesia.
11 Nov 2017 10:54 GMT 
 




Sur The Listening Post cette semaine, nous vous apportons un spectacle spécial sur le climate change et la couverture des nouvelles qui correspond rarement à l'ampleur et l'urgence du problème.
Cette année, encore une fois, des phénomènes météorologiques extrêmes - ouragans, inondations, incendies de forêt - ont donné l'occasion aux médias de s'adresser à un éléphant de la taille d'une planète: le changement climatique.
Mais une fois la tempête passée, les médias se déplacent aussi. Le dernier cycle de global climate talks se déroule actuellement enGermany, mais l'attention des médias a été limitée.
Plus tôt cette année, le changement climatique est arrivé en deuxième position dans une enquête publique internationale sur les menaces mondiales et pourtant les journalistes sont toujours en retard. Will Yong de The Listening Post demande pourquoi.
Contributeurs:
Lisa Hymas, Media Matters pour l'Amérique
Nicholas Beuret, Université de Lancaster
Martin Lukacs, écrivain en environnement, The Guardian
Amantha Perera, journaliste
Jenni Monet, journaliste et cinéaste

Ajouter cette vidéo à mon blog


 
Climate change: Are the media failing us? - The Listening Post
 
Indonésie: Les médias et l'environnement
Un pays ayant un grand changement dans l'histoire du changement climatique est l'Indonesia..
De nombreuses îles du pays fini sous l'eau et le niveau de la mer continuent d'augmenter au rythme actuel.
Malgré la menace claire et actuelle, la couverture médiatique générale des questions de l'organisation va rarement au-delà des feux de forêt ou des coulées de boue.
Les critiques accusent les groupes de médias pour leurs relations étroites avec les entreprises agroalimentaires et les minières qui sont parmi les pires délinquants.
Les journalistes traditionnels ont également mis au point des problèmes à cause de la corruption politique, et les ONG sont intervenues pour combler le manque d'informations.
Les rapports Meenakshi Ravi de The Listening Post.
Contributeurs:
Harry Surjadi, chef, Société indonésienne des journalistes de l'environnement
Sapariah Saturi, rédacteur en chef, Mongabay-Indonésie
Merah Ismail, responsable de la campagne, ONG JATAM (Mining Advocacy Network)
Indoarto Priadi, directeur général, TVOne
Source: Al Jazeera

 
» 15.000 scientifiques alertent sur l'état de la planète
Dans un appel publié par la revue Bioscience et relayé en français par Le Monde, 15.000 scientifiques de 184 pays soulignent l'état alarmant des indicateurs de l'état de la planète et appellent à agir concrètement contre «une souffrance généralisée et une perte catastrophique de biodiversité». publié en français dans Le Monde
 
Climat: la Terre se rapproche de points de bascule
Avec le réchauffement du climat, la planète se rapproche de certains «points de bascule», changements abrupts qui «menacent la sécurité humaine», mettent en garde des chercheurs dans un rapport présenté lundi à l'ONU à la 23e conférence climat.
«La Terre approche de points de bascule du fait de pressions humaines», souligne cette synthèse réalisée par deux réseaux scientifiques internationaux, Future Earth et Earth League.
» LIRE AUSSI - 15.000 scientifiques alertent sur l'état de la planète
Fonte des calottes polaires, inversion des courants marins... sont autant d'événements à anticiper, en fonction de la hausse de la température mondiale.
«Nous ne devrions pas penser que le changement climatique se produira de manière progressive», préviennent les chercheurs. «Dans le passé, de larges pans du système terrestre, comme les calottes glaciaires, les forêts tropicales et les océans, se sont modifiés brusquement après de longues périodes de changement graduel».
«Depuis deux ans, des preuves se sont accumulées montrant que nous courons vers des 'points de bascule'», souligne Johan Rockström, président de l'Earth League, pour qui «il n'y a pas de place pour l'autosatisfaction: le changement climatique est là, il est dangereux».
» LIRE AUSSI - Ouragans, inondations, sécheresse... Le monde à l'épreuve du réchauffement climatique
La communauté internationale s'est fixé, fin 2015 à Paris, l'objectif de rester sous 2°C voire 1,5°C de réchauffement par rapport à l'ère pré-industrielle. Mais à ce stade les engagements des pays conduisent plutôt à plus de 3°.
Selon les chercheurs, si la température gagne entre 1°C et 3°C, des seuils de bascule pourraient être franchis pouvant conduire à la perte de la banquise d'été en Arctique, la fonte de portions de la calotte du Groënland et de la calotte de l'ouest de l'Antarctique, la disparition de "nombreux" glaciers de montagne et récifs coralliens.
Entre 3 et 5°C, le monde pourrait voir l'Amazonie se transformer en partie en savane, les courants marins profonds affectant la météo des côtes nord-Atlantique se modifier.
 



Ajouter cette vidéo à mon blog


 
Discours à l'ONU sur l'environnement stfr
Le sommet de la Terre démarre mercredi à Rio. Vous qui avez connu la première conférence, celle de Stockholm, en 1972, que vous inspire cette rencontre, quarante ans plus tard ?


Comme environnementaliste, je trouve stupide l'idée même que des dizaines de milliers de personnes sautent dans un avion pour rejoindre la capitale brésilienne, histoire de discuter de soutenabilité. C'est complètement fou. Dépenser l'argent que ça coûte à financer des politiques publiques en faveur de la biodiversité, de l'environnement, du climat serait plus efficace. Il faut que les gens comprennent que Rio + 20 ne produira aucun changement significatif dans les politiques gouvernementales, c'est même l'inverse.
 
Regardez les grandes conférences onusiennes sur le climat, chaque délégation s'évertue à éviter un accord qui leur poserait plus de problèmes que rien du tout. La Chine veille à ce que personne n'impose de limites d'émissions de CO2, les Etats-Unis viennent discréditer l'idée même qu'il y a un changement climatique. Avant, les populations exerçaient une espèce de pression pour que des mesures significatives sortent de ces réunions. Depuis Copenhague, et l'échec cuisant de ce sommet, tout le monde a compris qu'il n'y a plus de pression. Chaque pays est d'accord pour signer en faveur de la paix, de la fraternité entre les peuples, du développement durable, mais ça ne veut rien dire. Les pays riches promettent toujours beaucoup d'argent et n'en versent jamais.


Vous n'y croyez plus ?
Tant qu'on ne cherche pas à résoudre l'inéquation entre la recherche perpétuelle de croissance économique et la limitation des ressources naturelles, je ne vois pas à quoi ça sert. A la première conférence, en 1972, mon livre les Limites à la croissance (dont une nouvelle version enrichie a été publiée en mai) avait eu une grande influence sur les discussions. J'étais jeune, naïf, je me disais que si nos dirigeants se réunissaient pour dire qu'ils allaient résoudre les problèmes, ils allaient le faire. Aujourd'hui, je n'y crois plus !
 
L'un des thèmes centraux de la conférence concerne l'économie verte. Croyez-vous que ce soit une voie à suivre ?


Il ne faut pas se leurrer : quand quelqu'un se préoccupe d'économie verte, il est plutôt intéressé par l'économie et moins par le vert. Tout comme les termes soutenabilité et développement durable, le terme d'économie verte n'a pas vraiment de sens. Je suis sûr que la plupart de ceux qui utilisent cette expression sont très peu concernés par les problèmes globaux. La plupart du temps, l'expression est utilisée pour justifier une action qui aurait de toute façon été mise en place, quelles que soient les raisons.
 
Vous semblez penser que l'humanité n'a plus de chance de s'en sortir ?
Avons-nous un moyen de maintenir le mode de vie des pays riches ? Non. Dans à peine trente ans, la plupart de nos actes quotidiens feront partie de la mémoire collective, on se dira : «Je me souviens, avant, il suffisait de sauter dans une voiture pour se rendre où on voulait», ou «je me souviens, avant, on prenait l'avion comme ça». Pour les plus riches, cela durera un peu plus longtemps, mais pour l'ensemble des populations, c'est terminé. On me parle souvent de l'image d'une voiture folle qui foncerait dans un mur. Du coup, les gens se demandent si nous allons appuyer sur la pédale de frein à temps. Pour moi, nous sommes à bord d'une voiture qui s'est déjà jetée de la falaise et je pense que, dans une telle situation, les freins sont inutiles. Le déclin est inévitable.
 
En 1972, à la limite, nous aurions pu changer de trajectoire. A cette époque, l'empreinte écologique de l'humanité était encore soutenable. Ce concept mesure la quantité de biosphère nécessaire à la production des ressources naturelles renouvelables et à l'absorption des pollutions correspondant aux activités humaines. En 1972, donc, nous utilisions 85% des capacités de la biosphère. Aujourd'hui, nous en utilisons 150% et ce rythme accélère. Je ne sais pas exactement ce que signifie le développement durable, mais quand on en est là, il est certain qu'il faut ralentir. C'est la loi fondamentale de la physique qui l'exige : plus on utilise de ressources, moins il y en a. Donc, il faut en vouloir moins.
 
La démographie ne sera pas abordée à Rio + 20. Or, pour vous, c'est un sujet majeur...
La première chose à dire, c'est que les problèmes écologiques ne proviennent pas des humains en tant que tels, mais de leurs modes de vie. On me demande souvent : ne pensez-vous pas que les choses ont changé depuis quarante ans, que l'on comprend mieux les problèmes ? Je réponds que le jour où l'on discutera sérieusement de la démographie, alors là, il y aura eu du changement.
 
Jusqu'ici, je ne vois rien, je dirais même que c'est pire qu'avant. Dans les années 70, les Nations unies organisaient des conférences sur ce thème, aujourd'hui, il n'y a plus rien.
 
Pourquoi ?

Je ne comprends pas vraiment pourquoi. Aux Etats-Unis, on ne discute plus de l'avortement comme d'une question médicale ou sociale, c'est exclusivement politique et religieux. Personne ne gagnera politiquement à ouvrir le chantier de la démographie. Du coup, personne n'en parle. Or, c'est un sujet de très long terme, qui mérite d'être anticipé. Au Japon, après Fukushima, ils ont fermé toutes les centrales nucléaires. Ils ne l'avaient pas planifié, cela a donc causé toutes sortes de problèmes. Ils ont les plus grandes difficultés à payer leurs importations de pétrole et de gaz. C'est possible de se passer de nucléaire, mais il faut le planifier sur vingt ans.
 
C'est la même chose avec la population. Si soudainement vous réduisez les taux de natalité, vous avez des problèmes : la main-d'½uvre diminue, il devient très coûteux de gérer les personnes âgées, etc. A Singapour, on discute en ce moment même de l'optimum démographique. Aujourd'hui, leur ratio de dépendance est de 1,7, ce qui signifie que pour chaque actif, il y a 1,7 inactif (enfants et personnes âgées compris). S'ils stoppent la croissance de la population, après la transition démographique, il y aura un actif pour sept inactifs. Vous comprenez bien qu'il est impossible de faire fonctionner correctement un système social dans ces conditions. Vous courez à la faillite. Cela signifie qu'il faut transformer ce système, planifier autrement en prenant en compte tous ces éléments.
 
La planification existe déjà, mais elle ne fonctionne pas. Nous avons besoin de politiques qui coûteraient sur des décennies mais qui rapporteraient sur des siècles. Le problème de la crise actuelle, qui touche tous les domaines, c'est que les gouvernements changent les choses petit bout par petit bout. Par exemple, sur la crise de l'euro, les rustines inventées par les Etats tiennent un ou deux mois au plus. Chaque fois, on ne résout pas le problème, on fait redescendre la pression, momentanément, on retarde seulement l'effondrement.
Depuis quarante ans, qu'avez-vous raté ?


Nous avons sous-estimé l'impact de la technologie sur les rendements agricoles, par exemple. Nous avons aussi sous-estimé la croissance de la population. Nous n'avions pas imaginé l'ampleur des bouleversements climatiques, la dépendance énergétique. En 1972, nous avions élaboré treize scénarios, j'en retiendrais deux : celui de l'effondrement et celui de l'équilibre. Quarante ans plus tard, c'est indéniablement le scénario de l'effondrement qui l'emporte ! Les données nous le montrent, ce n'est pas une vue de l'esprit.
 
Le point-clé est de savoir ce qui va se passer après les pics. Je pensais aussi honnêtement que nous avions réussi à alerter les dirigeants et les gens, en général, et que nous pouvions éviter l'effondrement. J'ai compris que les changements ne devaient pas être simplement technologiques mais aussi sociaux et culturels. Or, le cerveau humain n'est pas programmé pour appréhender les problèmes de long terme. C'est normal : Homo Sapiens a appris à fuir devant le danger, pas à imaginer les dangers à venir. Notre vision à court terme est en train de se fracasser contre la réalité physique des limites de la planète.
 
N'avez-vous pas l'impression de vous répéter ?


Les idées principales sont effectivement les mêmes depuis 1972. Mais je vais vous expliquer ma philosophie : je n'ai pas d'enfants, j'ai 70 ans, j'ai eu une super vie, j'espère en profiter encore dix ans. Les civilisations naissent, puis elles s'effondrent, c'est ainsi. Cette civilisation matérielle va disparaître, mais notre espèce survivra, dans d'autres conditions. Moi, je transmets ce que je sais, si les gens veulent changer c'est bien, s'ils ne veulent pas, je m'en fiche. J'analyse des systèmes, donc je pense le long terme. Il y a deux façons d'être heureux : avoir plus ou vouloir moins. Comme je trouve qu'il est indécent d'avoir plus, je choisis de vouloir moins.
 
Partout dans les pays riches, les dirigeants promettent un retour de la croissance, y croyez-vous ?
C'est fini, la croissance économique va fatalement s'arrêter, elle s'est déjà arrêtée d'ailleurs. Tant que nous poursuivons un objectif de croissance économique «perpétuelle», nous pouvons être aussi optimistes que nous le voulons sur le stock initial de ressources et la vitesse du progrès technique, le système finira par s'effondrer sur lui-même au cours du XXIe siècle. Par effondrement, il faut entendre une chute combinée et rapide de la population, des ressources, et de la production alimentaire et industrielle par tête. Nous sommes dans une période de stagnation et nous ne reviendrons jamais aux heures de gloire de la croissance. En Grèce, lors des dernières élections, je ne crois pas que les gens croyaient aux promesses de l'opposition, ils voulaient plutôt signifier leur désir de changement. Idem chez vous pour la présidentielle. Aux Etats-Unis, après Bush, les démocrates ont gagné puis perdu deux ans plus tard. Le système ne fonctionne plus, les gens sont malheureux, ils votent contre, ils ne savent pas quoi faire d'autre. Ou alors, ils occupent Wall Street, ils sortent dans la rue, mais c'est encore insuffisant pour changer fondamentalement les choses.
 
Quel système économique fonctionnerait d'après vous ?
Le système reste un outil, il n'est pas un objectif en soi. Nous avons bâti un système économique qui correspond à des idées. La vraie question est de savoir comment nous allons changer d'idées. Pour des pans entiers de notre vie sociale, on s'en remet au système économique. Vous voulez être heureuse ? Achetez quelque chose ! Vous êtes trop grosse ? Achetez quelque chose pour mincir ! Vos parents sont trop vieux pour s'occuper d'eux ? Achetez-leur les services de quelqu'un qui se chargera d'eux ! Nous devons comprendre que beaucoup de choses importantes de la vie ne s'achètent pas. De même, l'environnement a de la valeur en tant que tel, pas seulement pour ce qu'il a à nous offrir.
 
 
L'absence de courage politique, la perméabilité à l'influence des intérêts contrariés par les mesures à prendre pèsent sur les discussions multilatérales. L'accord de Paris sur le climat de 2015 n'évitera pas, en l'état des engagements des signataires, un réchauffement de 3 oC par rapport à la période préindustrielle. Aujourd'hui, l'atmosphère ne s'est réchauffée que de 1 oC et, déjà, des ouragans qui frappent la Caraïbe à la sécheresse qui dévaste la Corne de l'Afrique, les conséquences de ce bouleversement sont si désastreuses et difficilement gérables qu'on a peine à imaginer ce qui pourrait se produire avec 2 oC supplémentaires.
En savoir plus sur  le monde
 

La thématique est le lien entre les bouleversements climatiques, les pesticides.... et l'évolution des maladies. C'est un reportage ou conférence qui dure 1h57
 
 
Demain, tous crétins ? - Capture d'écrans

 
Les pesticides sont plus dangereux qu'on ne le pense. Ils rendent les enfants et les adultes moins intelligents, d'après une nouvelle étude scientifique effectuée à la demande du Parlement européen. En plus, les pesticides pourraient être à l'origine de cancers, du diabète et d'autres problèmes de santé.
 

 
[HS] Trump = Idiocracy ?
 
 
Demain, tous crétins ?,  Perturbateurs endocriniens : un enjeu de santé publique, 
 
IDIOCRACY - film complet en francais, Idiocracy Full Movies
 
Laure Noualhat
 
A lire aussi
PISTÉS PAR NOS GÈNES, L'énigme de l'autisme, Les risques du Bisphénol A ?, 20/10/2009 Climat : Quand les maladies s'emmêlent : ce qui va changer

 
Posté par drazic754 à 17:56 - Quels risques climatiques majeurs? -
13 novembre 2017 La malédiction du pétrole , De la servitude moderne, 13 novembre 2017 Cop 23... 324 , [PDF]De la servitude moderne pdf, Demain, tous crétins ?- citoyenactif
 
05/10/2016
«Le scénario de l'effondrement l'emporte»
«Le scénario de l'effondrement l'emporte» -  citizenkhane
«Le scénario de l'effondrement l'emporte»  - blog enkolo

13 novembre 2017 La malédiction du pétrole


LIRE AUSSI :
» Neuf humains sur dix respirent un air trop pollué
» L'Inde en passe de devenir le plus gros émetteur de dioxyde de soufre 
» Les effets de la pollution de l'air en cinq chiffres 
 
Media, Indonesia, Climate SOS, Environment

Tags : «Le scénario de l’effondrement l’emporte», bouleversement climatique, COP 23, écologie, actualité, Quels risques climatiques majeurs?, climat, biodiversité, Media, Indonesia, Climate SOS, Environment, IDIOCRACY, film complet, le glyphosate, santé, maladie, hygiene, environnement, pesticides, demain, tous crétins ?, documentaire, arte, perturbateurs endocriniens, santé publique
​ 1 | 0 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (35.170.82.159) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le lundi 13 novembre 2017 18:15

Modifié le mardi 14 novembre 2017 12:03

la servitude moderne




Quelle époque terrible que celle où des idiots dirigent des aveugles." 
William Shakespeare


La critique des libéraux et néolibéraux de l'état providence, même en miette après plus de 30 ans de néolibéralisme et de casse social (
 
 :« Toutefois, t, l'Etat, toujours et partout, travaille à mal diriger le capital, à déformer les marchés et à accepter la sottise.». cf « La main invisible » - Citizen Khen
 
Le système néolibéral se moque de nous de façons. Les mêmes personnes créer les problèmes, « puis les solutions » :,  L'Histoire des Choses, Documentaire | L'Histoire des Choses, :, Batailles pour l'énergie - Le Monde diplomatique -, La crise de l'Euro, c'est la crise du modèle occidental
 
la servitude moderne
 Chapitre II : La servitude moderne "Quelle époque terrible que celle où des idiots dirigent des aveugles." William Shakespeare
 
La servitude moderne est une servitude volontaire, consentie par la foule des esclaves qui rampent à la surface de la Terre. Ils achètent eux-mêmes toutes les marchandises qui les asservissent toujours un peu plus. Ils courent eux-mêmes derrière un travail toujours plus aliénant, que l'on consent généreusement à leur donner, s'ils sont suffisamment sages. Ils choisissent eux-mêmes les maitres qu'ils devront servir. Pour que cette tragédie mêlée d'absurdité ait pu se mettre en place, il a fallu tout d'abord ôter aux membres de cette classe toute conscience de son exploitation et de son aliénation. Voila bien l'étrange modernité de notre époque. Contrairement aux esclaves de l'Antiquité, aux serfs du Moyen-âge ou aux ouvriers des premières révolutions industrielles, nous sommes aujourd'hui devant une classe totalement asservie mais qui ne le sait pas ou plutôt qui ne veut pas le savoir. Ils ignorent par conséquent la révolte qui devrait être la seule réaction légitime des exploités. Ils acceptent sans discuter la vie pitoyable que l'on a construite pour eux.
 
Le renoncement et la résignation sont la source de leur malheur. Voilà le mauvais rêve des esclaves modernes qui n'aspirent finalement qu'à se laisser aller dans la danse macabre du système de l'aliénation. L'oppression se modernise en étendant partout les formes de mystification qui permettent d'occulter notre condition d'esclave. Montrer la réalité telle qu'elle est vraiment et non telle qu'elle est présentée par le pouvoir constitue la subversion la plus authentique. Seule la vérité est révolutionnaire.
 
 
 
2. Le capitalisme doit son expansion et sa domination au pouvoir qu'il a pris en l'espace d'un siècle sur la production et la consommation à la fois. cf  Charlie Chaplin Les Temps Modernes ,
Chaplin Modern Times - Les Temps modernes ( durée 39 min),Charlie Chaplin-Modern Times.mpg (durée 1h27 min), de la servitude moderne - video , :
 
« Tout ce qui n'est pas donné est perdu.»
Proverbe indien

 
De la servitude moderne,
 

Ajouter cette vidéo à mon blog


De la servitude moderne,1ère partie (sur 3, De la servitude moderne, 2ème partie (sur 3), De la servitude moderne, 3ème partie (sur 3 , 07/04/2012 La sortie du capitalisme a déjà commencé
 Pier Paolo Pasolini déclara en 1970 : « Je ne peux plus fixer mon regard, plus de quelques instants, sur un écran de télévision. C'est physique, ça me donne la nausée ». L'homme était poète. L'homme est mort. Deux raisons pour parler de lui." Par Max Leroy. Pasolini et le fascisme de la consommationr agemag.frPier Paolo Pasolini - poète, écrivain et cinéaste - n'a cessé de mettre en garde ses contemporains contre la marchandisation des sociétés humaines.

 
     La diffusion du film se situant volontairement en dehors de tout circuit médiatique ou commercial, il dépend de la bonne volonté des camarades d'en assurer la diffusion la plus large possible. Vous êtes donc tout à fait libres d'organiser une projection de ce film dans les conditions qu'il vous plaira.
    Le seul impératif est que la diffusion ou la projection de ce film doivent demeurer totalement gratuites. Il serait éventuellement appréciable de nous faire parvenir un mail en indiquant la date, l'heure et le lieu de la projection afin que nous puissions relayer l'information sur notre site internet. Si vous souhaitez une éventuelle intervention de notre part, vous pouvez également nous contacter par mail.
    Il va de soi que les organisations nationalistes, racistes ou antisémites n'auront jamais notre approbation pour s'approprier ce film sous quelque forme que ce soit. Ils figurent bien évidemment au premier rang de nos ennemis.     
Jean-François Brient et Victor León Fuentes
 
La servitude moderne est une servitude volontaire, consentie par la foule des esclaves qui rampent à la surface de la Terre. Ils achètent eux-mêmes toutes les marchandises qui les asservissent toujours un peu plus. Ils courent eux-mêmes derrière un travail toujours plus aliénant, que l'on consent généreusement à leur donner, s'ils sont suffisamment sages. Ils choisissent eux-mêmes les maitres qu'ils devront servir. Pour que cette tragédie mêlée d'absurdité ait pu se mettre en place, il a fallu tout d'abord ôter aux membres de cette classe toute conscience de son exploitation et de son aliénation. Voila bien l'étrange modernité de notre époque. Contrairement aux esclaves de l'Antiquité, aux serfs du Moyen-âge ou aux ouvriers des premières révolutions industrielles, nous sommes aujourd'hui devant une classe totalement asservie mais qui ne le sait pas ou plutôt qui ne veut pas le savoir. Ils ignorent par conséquent la révolte qui devrait être la seule réaction légitime des exploités. Ils acceptent sans discuter la vie pitoyable que l'on a construite pour eux. Le renoncement et la résignation sont la source de leur malheur.  

    Voilà le mauvais rêve des esclaves modernes qui n'aspirent finalement qu'à se laisser aller dans la danse macabre du système de l'aliénation. 

    L'oppression se modernise en étendant partout les formes de mystification qui permettent d'occulter notre condition d'esclave. 
    Montrer la réalité telle qu'elle est vraiment et non telle qu'elle est présentée par le pouvoir constitue la subversion la plus authentique. 
    Seule la vérité est révolutionnaire.


Chapitre II : La servitude moderne

    À mesure qu'ils construisent leur monde par la force de leur travail aliéné, le décor de ce monde devient la prison dans laquelle il leur faudra vivre. Un monde sordide, sans saveur ni odeur, qui porte en lui la misère du mode de production dominant. 
    Ce décor est en perpétuel construction. Rien n'y est stable. La réfection permanente de l'espace qui nous entoure trouve sa justification dans l'amnésie généralisée et l'insécurité dans lesquelles doivent vivre ses habitants. Il s'agit de tout refaire à l'image du système : le monde devient tous les jours un peu plus sale et bruyant, comme une usine. 
    Chaque parcelle de ce monde est la propriété d'un État ou d'un particulier. Ce vol social qu'est l'appropriation exclusive du sol se trouve matérialisé dans l'omniprésence des murs, des barreaux, des clôtures, des barrières et des frontières... ils sont la trace visible de cette séparation qui envahit tout. 
    Mais parallèlement, l'unification de l'espace selon les intérêts de la culture marchande est le grand objectif de notre triste époque. Le monde doit devenir une immense autoroute, rationnalisée à l'extrême, pour faciliter le transport des marchandises. Tout obstacle, naturel ou humain doit être détruit.
    L'habitat dans lequel s'entasse cette masse servile est à l'image de leur vie : il ressemble à des cages, à des prisons, à des cavernes. Mais contrairement aux esclaves ou aux prisonniers, l'exploité des temps modernes doit payer sa cage. 


« Car ce n'est pas l'homme mais le monde qui est devenu un anormal. »


 Chapitre III : L'aménagement du territoire et l'habitat

« L'urbanisme est cette prise de possession de l'environnement naturel et humain par le capitalisme qui, se développant logiquement en domination absolue, peut et doit maintenant refaire la totalité de l'espace comme son propre décor. »
La Société du Spectacle, Guy Debord.
 
Mon Oncle de Jacques Tati : Bande annonce
 

Ajouter cette vidéo à mon blog


 Watch TV Movies Mon Oncle 1958 - Jacques Tati, Jean-Pierre Zola
 
À mesure qu'ils construisent leur monde par la force de leur travail aliéné, le décor de ce monde devient la prison dans laquelle il leur faudra vivre. Un monde sordide, sans saveur ni odeur, qui porte en lui la misère du mode de production dominant. 
    Ce décor est en perpétuel construction. Rien n'y est stable. La réfection permanente de l'espace qui nous entoure trouve sa justification dans l'amnésie généralisée et l'insécurité dans lesquelles doivent vivre ses habitants. Il s'agit de tout refaire à l'image du système : le monde devient tous les jours un peu plus sale et bruyant, comme une usine. 
    Chaque parcelle de ce monde est la propriété d'un État ou d'un particulier. Ce vol social qu'est l'appropriation exclusive du sol se trouve matérialisé dans l'omniprésence des murs, des barreaux, des clôtures, des barrières et des frontières... ils sont la trace visible de cette séparation qui envahit tout. 
    Mais parallèlement, l'unification de l'espace selon les intérêts de la culture marchande est le grand objectif de notre triste époque. Le monde doit devenir une immense autoroute, rationnalisée à l'extrême, pour faciliter le transport des marchandises. Tout obstacle, naturel ou humain doit être détruit.
    L'habitat dans lequel s'entasse cette masse servile est à l'image de leur vie : il ressemble à des cages, à des prisons, à des cavernes. Mais contrairement aux esclaves ou aux prisonniers, l'exploité des temps modernes doit payer sa cage. 


« Car ce n'est pas l'homme mais le monde qui est devenu un anormal. »
Antonin Artaud
 
 Chapitre IV : La marchandise

« Une marchandise paraît au premier coup d'½il quelque chose de trivial et qui se comprend de soi-même. Notre analyse a montré au contraire que c'est une chose très complexe, pleine de subtilité métaphysique et d'arguties théologiques. »
Le Capital, Karl Marx
 



Et c'est dans ce logis étroit et lugubre qu'il entasse les nouvelles marchandises qui devraient, selon les messages publicitaires omniprésents, lui apporter le bonheur et la plénitude. Mais plus il accumule des marchandises et plus la possibilité d'accéder un jour au bonheur s'éloigne de lui. 

« A quoi sert à un homme de tout posséder s'il perd son âme. »

                    Marc 8 ; 36
 

Détruire pour consommer toujours plus
 

Ajouter cette vidéo à mon blog



Initialement, les lois de "certificat de nécessité" s'appliquaient uniquement aux transports en commun comme les chemins de fer et les services publics (compagnies de gaz et d'électricité).
 
- Une augmentation de la production, donc de l'abondance
- Une baisse des couts et des prix, donc la " démocratisation" des biens réservés à une élites
- une réduction de la durée de travail, surtout sur le long terme, voir chomage technique
- Disparition des biens obsoletes, remplacés par des substituts technique plus évolués, les disques vinyles et les cassettes par les CD, MP3 et DVD; les guichets de banques par les GAB et la " Banque directe" ( par téléphone ou Internet) cf Prêt à jeter - YouTube : : Film documentaire réalisé par Cosima Dannoritzer en 2010.

    La marchandise, idéologique par essence, dépossède de son travail celui qui la produit et dépossède de sa vie celui qui la consomme. Dans le système économique dominant, ce n'est plus la demande qui conditionne l'offre mais l'offre qui détermine la demande. C'est ainsi que de manière périodique, de nouveaux besoins sont créés qui sont vite considérés comme des besoins vitaux par l'immense majorité de la population : ce fut d'abord la radio, puis la voiture, la télévision, l'ordinateur et maintenant le téléphone portable. 
    Toutes ces marchandises, distribuées massivement en un lapse de temps très limité, modifient en profondeur les relations humaines : elles servent d'une part à isoler les hommes un peu plus de leur semblable et d'autre part à diffuser les messages dominants du système. Les choses qu'on possède finissent par nous posséder. 



 Chapitre V : L'alimentation

« Ce qui est une nourriture pour l'un est un poison pour l'autre. »

Paracelse


Mais c'est encore lorsqu'il s'alimente que l'esclave moderne illustre le mieux l'état de décrépitude dans lequel il se trouve. Disposant d'un temps toujours plus limité pour préparer la nourriture qu'il ingurgite, il en est réduit à consommer à la va-vite ce que l'industrie agro-chimique produit. Il erre dans les supermarchés à la recherche des ersatz que la société de la fausse abondance consent à lui donner. Là encore, il n'a plus que l'illusion du choix. L'abondance des produits alimentaires ne dissimule que leur dégradation et leur falsification. Il ne s'agit bien notoirement que d'organismes génétiquement modifiés, d'un mélange de colorants et de conservateurs, de pesticides, d'hormones et autres inventions de la modernité. Le plaisir immédiat est la règle du mode d'alimentation dominant, de même qu'il est la règle de toutes les formes de consommation. Et les conséquences sont là qui illustrent cette manière de s'alimenter.
    Mais c'est face au dénuement du plus grand nombre que l'homme occidental se réjouit de sa position et de sa consommation frénétique. Pourtant, la misère est partout où règne la société totalitaire marchande. Le manque est le revers de la médaille de la fausse abondance. Et dans un système qui érige l'inégalité comme critère de progrès, même si la production agro-chimique est suffisante pour nourrir la totalité de la population mondiale, la faim ne devra jamais disparaitre. 



Centres commerciaux : la grande illusion - Documentaire 2015
N'oubliez pas de la partager avec vos connaissances en diffusant le lien ci-dessous :

Ajouter cette vidéo à mon blog





http://nonaeuropacity.wesign.it/fr
Vous pouvez également faire un don pour soutenir. 
Imaginé depuis plusieurs années par le groupe Auchan, le projet EuropaCity est sur le point de devenir réalité. Le débat public portant sur la construction de cette ville artificielle entièrement dédiée à la consommation et aux loisirs vient de s'ouvrir. Retour en images sur un chantier hors du commun.
80 hectares de superficie sur lesquels s'étaleront 23.000 mètres carrés de commerces, 20.000 mètres carrés de restaurants, des salles de spectacle, un aquarium... et même, accrochez-vous, une piste de ski. Bienvenue à EuropaCity, le projet immobilier de tous les superlatifs que le groupe Auchan entend implanter d'ici 2024 à Gonesse dans le nord-est de Paris. 

Dix ans après les premiers plans, le débat public portant sur ce chantier unique en son genre s'est ouvert jeudi. Non sans s'attirer les foudres de nombreux opposants locaux qui lui reprochent notamment de mettre en péril les terres agricoles.

Il faut dire aussi que l'implantation soudaine de ce projet pharaonique à 3,1 milliards d'euros – financés par l'enseigne d'hyper et le groupe immobilier chinois Wanda – a de quoi déboussoler. Centre commercial ? Parc d'attraction ? EuropaCity est un véritable ovni qui ne ressemble à rien de ce qu'on connaît.

Si Auchan aime à définir le lieu comme un futur quartier de vie, avec ses centres d'expo, ses rues, ses transports, ses espaces verts, sa ferme urbaine... le nouvel ensemble sera, aussi et surtout, un temple de la consommation qui vise à attirer près de 31 millions de visiteurs chaque année. Placé sur une zone stratégique, le site bénéficiera à terme de la future ligne de métro du Grand Paris qui le placera à 24 minutes de la gare Saint-Lazare et 7 minutes de l'aéroport Charles de Gaulle. Et pour que chaque touriste soit incité à prolonger son séjour, la ville artificielle accueillera 2.700 chambres d'hôtels ! On s'y voit déjà...

 En attendant, découvrez, en images, à quoi ressemblera le projet . 
Guillaume Chazouillères 
57b7364e382b]Au coeur d'EuropaCity, futur temple la consommation hors normes aux portes de Paris ! 17/03/16 à 17:12
économie et communisme anarchiste : CONSOMMATION ET PRODUCTION
Globalia de Jean Christophe Ruffin - l'indigné révolté
Articles de l-indigne taggés "Globalia" - l'indigné - Skyrock ...
 

« Ils se sont persuadés que l'homme, espèce pécheresse entre toutes, domine la création. Toutes les autres créatures n'auraient été créées que pour lui procurer de la nourriture, des fourrures, pour être martyrisées, exterminées. »

Isaac Bashevis Singer

    L'autre conséquence de la fausse abondance alimentaire est la généralisation des usines concentrationnaires et l'extermination massive et barbare des espèces qui servent à nourrir les esclaves. Là se trouve l'essence même du mode de production dominant. La vie et l'humanité ne résistent pas face au désir de profit de quelques uns. 

Chapitre VI : La destruction de l'environnement

« C'est une triste chose de songer que la nature parle et que le genre humain ne l'écoute pas. »

Le paradoxe du modèle, plus tu licencies, plus les actions montent (temporairement), plus ils en redemandent.
Sur la place de Paris, Air France était sous les feux de l'actualité cette semaine avec une nouvelle étape de son plan Transform 2015 visant à restaurer la rentabilité du groupe. La compagnie française va réduire ses effectifs de 10%, soit 5120 postes, d'ici fin 2013. Des plans de départs volontaires sont prévus, mais pas de licenciements secs à ce stade. Le titre a repris 16,5.% sur cinq jours, la meilleure performance du SBF 120
 
 Le pillage des ressources de la planète, l'abondante production d'énergie ou de marchandises, les rejets et autres déchets de la consommation ostentatoire hypothèquent gravement les chances de survie de notre Terre et des espèces qui la peuplent. Mais pour laisser libre court au capitalisme sauvage, la croissance ne doit jamais s'arrêter. Il faut produire, produire et reproduire encore. 

    Et ce sont les mêmes pollueurs qui se présentent aujourd'hui comme les sauveurs potentiels de la planète. Ces imbéciles du show business subventionnés par les firmes multinationales essayent de nous convaincre qu'un simple changement de nos habitudes de vie suffirait à sauver la planète du désastre. Et pendant qu'ils nous culpabilisent, ils continuent à polluer sans cesse notre environnement et notre esprit. Ces pauvres thèses pseudo-écologiques sont reprises en c½ur par tous les politiciens véreux à cours de slogan publicitaire. Mais ils se gardent bien de proposer un changement radical dans le système de production. Il s'agit comme toujours de changer quelques détails pour que tout puisse rester comme avant.
 
Chapitre VII : Le travail

Travail, du latin Tri Palium trois pieux, instrument de torture.
 
Mais pour entrer dans la ronde de la consommation frénétique, il faut de l'argent et pour avoir de l'argent, il faut travailler, c'est-à-dire se vendre. Le système dominant a fait du travail sa  principale valeur. Et les esclaves doivent travailler toujours plus pour payer à crédit leur vie misérable. Ils s'épuisent dans le travail, perdent la plus grande part de leur force vitale et subissent les pires humiliations. Ils passent toute leur vie à une activité fatigante et ennuyeuse pour le profit de quelques uns. 

    L'invention du chômage moderne est là pour les effrayer et les faire remercier sans cesse le pouvoir de se montrer généreux avec eux. Que pourraient-ils bien faire sans cette torture qu'est le travail ? Et ce sont ces activités aliénantes que l'on présente comme une libération. Quelle déchéance et quelle misère ! 

    Toujours pressés par le chronomètre ou par le fouet, chaque geste des esclaves est calculé afin d'augmenter la productivité. L'organisation scientifique du travail constitue l'essence même de la dépossession des travailleurs, à la fois du fruit de leur travail mais aussi du temps qu'ils passent à la production automatique des marchandises ou des services. Le rôle du travailleur se confond avec celui d'une machine dans les usines, avec celui d'un ordinateur dans les bureaux. Le temps payé ne revient plus.

    Ainsi, chaque travailleur est assigné à une tache répétitive, qu'elle soit intellectuelle ou physique. Il est spécialiste dans son domaine de production. Cette spécialisation se retrouve à l'échelle de la planète dans le cadre de la division internationale du travail. On conçoit en occident, on produit en Asie et l'on meurt en Afrique.
 
 
Chapitre VIII : La colonisation de tous les secteurs de la vie


« C'est l'homme tout entier qui est conditionné au comportement productif par l'organisation du travail, et hors de l'usine il garde la même peau et la même tête. »


Christophe Dejours


L'esclave moderne aurait pu se contenter de sa servitude au travail, mais à mesure que le système de production colonise tous les secteurs de la vie, le dominé perd son temps dans les loisirs, les divertissements et les vacances organisées. Aucun moment de son quotidien n'échappe à l'emprise du système. Chaque instant de sa vie a été envahi. C'est un esclave à temps plein.


Haut de page
 Chapitre IX : La médecine marchande

« La médecine fait mourir plus longtemps. »


 La dégradation généralisée de son environnement, de l'air qu'il respire et de la nourriture qu'il consomme ; le stress de ses conditions de travail et de l'ensemble de sa vie sociale, sont à l'origine des nouvelles maladies de l'esclave moderne. 
Il est malade de sa condition servile et aucune médecine ne pourra jamais remédier à ce mal. Seule la libération la plus complète de la condition dans laquelle il se trouve enfermé peut permettre à l'esclave moderne de se libérer de ses souffrances. 

    La médecine occidentale ne connaît qu'un remède face aux maux dont souffrent les esclaves modernes : la mutilation. C'est à base de chirurgie, d'antibiotique ou de chimiothérapie que l'on traite les patients de la médecine marchande. On s'attaque aux conséquences du mal sans jamais en chercher la cause. Cela se comprend autant que cela s'explique : cette recherche nous conduirait inévitablement vers une condamnation sans appel de l'organisation sociale dans son ensemble.

    De même qu'il a transformé tous les détails de notre monde en simple marchandise, le système présent a fait de notre corps une marchandise, un objet d'étude et d'expérience livré aux apprentis sorciers de la médecine marchande et de la biologie moléculaire. Et les maîtres du monde sont déjà prêts à breveter le vivant.
Le séquençage complet de l'ADN du génome humain est le point de départ d'une nouvelle stratégie mise en place par le pouvoir. Le décodage génétique n'a d'autres buts que d'amplifier considérablement les formes de domination et de contrôle. 

    Notre corps lui-aussi, après tant d'autres choses, nous a échappé.



 Chapitre X : L'obéissance comme seconde nature

« À force d'obéir, on obtient des réflexes de soumission. »


 La dégradation généralisée de son environnement, de l'air qu'il respire et de la nourriture qu'il consomme ; le stress de ses conditions de travail et de l'ensemble de sa vie sociale, sont à l'origine des nouvelles maladies de l'esclave moderne. 
Il est malade de sa condition servile et aucune médecine ne pourra jamais remédier à ce mal. Seule la libération la plus complète de la condition dans laquelle il se trouve enfermé peut permettre à l'esclave moderne de se libérer de ses souffrances. 

    La médecine occidentale ne connaît qu'un remède face aux maux dont souffrent les esclaves modernes : la mutilation. C'est à base de chirurgie, d'antibiotique ou de chimiothérapie que l'on traite les patients de la médecine marchande. On s'attaque aux conséquences du mal sans jamais en chercher la cause. Cela se comprend autant que cela s'explique : cette recherche nous conduirait inévitablement vers une condamnation sans appel de l'organisation sociale dans son ensemble.

    De même qu'il a transformé tous les détails de notre monde en simple marchandise, le système présent a fait de notre corps une marchandise, un objet d'étude et d'expérience livré aux apprentis sorciers de la médecine marchande et de la biologie moléculaire. Et les maîtres du monde sont déjà prêts à breveter le vivant.
Le séquençage complet de l'ADN du génome humain est le point de départ d'une nouvelle stratégie mise en place par le pouvoir. Le décodage génétique n'a d'autres buts que d'amplifier considérablement les formes de domination et de contrôle. 

    Notre corps lui-aussi, après tant d'autres choses, nous a échappé.



 Chapitre X : L'obéissance comme seconde nature

« À force d'obéir, on obtient des réflexes de soumission. »


Chapitre XI : La répression et la surveillance

« Sous un gouvernement qui emprisonne injustement, la place de l'homme juste est aussi en prison. »
La désobéissance civile, Henry David Thoreau


 Pourtant, il y a encore des individus qui échappent au contrôle des consciences. Mais ils sont sous surveillance. Toute forme de rébellion ou de résistance est de fait assimilée à une activité déviante ou terroriste. La liberté n'existe que pour ceux qui défendent les impératifs marchands. L'opposition réelle au système dominant est désormais totalement clandestine. Pour ces opposants, la répression est la règle en usage. Et le silence de la majorité des esclaves face à cette répression trouve sa justification dans l'aspiration médiatique et politique à nier le conflit qui existe dans la société réelle. 

    

 Chapitre XII : L'argent

« Et ce que l'on faisait autrefois pour l'amour de Dieu, on le fait maintenant pour l'amour de l'argent, c'est-à-dire pour l'amour de ce qui donne maintenant le sentiment de puissance le plus élevé et la bonne conscience.»


Aurore, Nietzsche

Comme tous les êtres opprimés de l'Histoire, l'esclave moderne a besoin de sa mystique et de son dieu pour anesthésier le mal qui le tourmente et la souffrance qui l'accable. Mais ce nouveau dieu, auquel il a livré son âme, n'est rien d'autre que le néant. Un bout de papier, un numéro qui n'a de sens que parce que tout le monde a décidé de lui en donner. C'est pour ce nouveau dieu qu'il étudie, qu'il travaille, qu'il se bat et qu'il se vend. C'est pour ce nouveau dieu qu'il a abandonné toute valeur et qu'il est prêt à faire n'importe quoi. Il croit qu'en possédant beaucoup d'argent, il se libérera des contraintes dans lesquels il se trouve enfermé. Comme si la possession allait de paire avec la liberté. La libération est une ascèse qui provient de la maitrise de soi. Elle est un désir et une volonté en actes. Elle est dans l'être et non dans l'avoir. Mais encore faut-il être résolu à ne plus servir, à ne plus obéir. Encore faut-il être capable de rompre avec une habitude que personne, semble-t-il, n'ose remettre en cause.


Haut de page
 Chapitre XIII : Pas d'alternative à l'organisation sociale dominante


Acta est fabula
La pièce est joué


  Or l'esclave moderne est persuadé qu'il n'existe pas d'alternative à l'organisation du monde présent. Il s'est résigné à cette vie car il pense qu'il ne peut y en avoir d'autres. Et c'est bien là que se trouve la force de la domination présente : entretenir l'illusion que ce système qui a colonisé toute la surface de la Terre est la fin de l'Histoire. Il a fait croire à la classe dominée que s'adapter à son idéologie revient à s'adapter au monde tel qu'il est et tel qu'il a toujours été. Rêver d'un autre monde est devenu un crime condamné unanimement par tous les médias et tous les pouvoirs. Le criminel est en réalité celui qui contribue, consciemment ou non, à la démence de l'organisation sociale dominante. Il n'est pas de folie plus grande que celle du système présent.  



 Chapitre XIV : L'image

« Sinon, qu'il te soit fait connaitre, o roi, que tes dieux ne sont pas ceux que nous servons, et l'image d'or que tu as dressé, nous ne l'adorerons pas. »

Ancien Testament, Daniel 3 :18


They live - l'indigné



Margaret Thatcher ou la Dame de fer et du laisser-faire 
La bombe du prêt étudiant ? _ l' indigné « Les fissures dans la doctrine du système mondialisé actuel sont de plus en plus nombreuses, même si le peuple n'en a pas confiance » 
Pourquoi parler de crise et mobilisations ? - Saltabank
 
la finance folle , Peur sur l'hôpital , Le chomage a une histoire , Toxic fringues . C'est peut être le point de rupture d'un monde dédié a la finance, un monde dans lequel l'économie n'est plus au service de l'Homme, mais l'homme au service de l'économie.La mise à mort du travail -

 

 
DSK - L'affaire du Carlton en 3 minutes - Vidéo ...
 
Source: lemonde.fr:

 
 "Le pouvoir n'est pas là où il se voit, montre ou cache, il est partout. Partout, donc, il faut résister à la manière de Diogène : voilà l'esprit libertaire." (Michel Onfray)



Imaginer un  monde grâce avec la dictature du marché, politiquement orienter dans une logique fascisante. Le système néolibéral, en forte difficulté essaye de trouver tout les moyens possible (détourner l'attention..


 Lorsque l'accroissement de la rente devient le but déterminant de la politique des firmes – plus important que le profit qui, lui, se heurte à la limite interne indiquée plus haut – la concurrence entre les firmes porte avant tout sur leur capacité et rapidité d'innovation. C'est d'elle que dépend avant tout la grandeur de leur rente. Elles cherchent donc a se surpasser dans le lancement de nouveaux produits ou modèles ou styles, par l'originalité du design, par l'inventivité de leurs campagnes
 
En France, près de trois milliards de personnes franchissent les portes des centres commerciaux chaque année. Des dizaines sont en construction. Les promoteurs immobiliers rivalisent d'ingéniosité pour en concevoir de toujours plus grands. Mais le modèle français, importé des Etats-Unis dans les années 1960, se fissure. La consommation ne suit pas toujours. Des friches apparaissent un peu partout dans l'Hexagone et inquiètent les élus. Des citoyens lancent des recours pour empêcher leur ouverture.

 


On assiste à un vaste processus de transformations économiques, sociales, politiques à l'échelle mondiale. C'est l'émergence d'un nouveau capitalisme mondialisé sous l'effet de deux grandes forces : les nouvelles technologies et la globalisation financière. Ainsi s'opère une transition vers une nouvelle forme de capitalisme dominé par la finance et le savoir. Le nouvel état de l'économie porte plusieurs noms : le new age : âge d'or illustré par le modèle américain = croissance économique forte et durable (grâce aux nouvelles technologies et l'économie de marché) ou encore la nouvelle économie qui est l'ensemble des entreprises appartenant au secteur des nouvelles technologies de l'information et de la communication et dont le développement économique est fondé sur internet dans un nombre toujours plus grand d'activités). " cf Comment s'endetter ? , révolutions technologique , Qu'est ce que c'est... La restructuration ?


 
 

  Surplus, la consommation par la terreur, Je consomme donc je suis -Doc1- (2010) → www.ANTISYSTEME.com
 

Ajouter cette vidéo à mon blog


les conséquences seront irréversibles et non maîtrisables.

 
 
 
La forme barbare nous est déjà familière. Elle prévaut dans plusieurs régions d'Afrique, dominées par des chefs de guerre, par le pillage des ruines de la modernité, les mas - sacres et trafics d'êtres humains, sur fond de famine. Les trois Mad Max étaient des récits d'anticipation. Une forme civilisée de la sortie du capitalisme, en revanche, n'est que très rarement envisagée. L'évocation de la catastrophe climatique qui menace conduit généralement à envisager un nécessaire « changement de mentalité », mais la nature de ce changement, ses conditions de possibilité, les obstacles à écarter semblent défier l'imagination. Envisager une autre économie,
d'autres rapports sociaux, d'autres modes et moyens de production et modes de vie passe pour « irréaliste », comme si la société de la marchandise, du salariat et de l'argent était indépassable.



 
 
En d'autre terme :
 

 


 
 
 
Antonin Artaud


Haut de page
 Chapitre IV : La marchandise

« Une marchandise paraît au premier coup d'½il quelque chose de trivial et qui se comprend de soi-même. Notre analyse a montré au contraire que c'est une chose très complexe, pleine de subtilité métaphysique et d'arguties théologiques. »
Le Capital, Karl Marx
 
Et ce sont les mêmes pollueurs qui se présentent aujourd'hui comme les sauveurs potentiels de la planète. Ces imbéciles du show business subventionnés par les firmes multinationales essayent de nous convaincre qu'un simple changement de nos habitudes de vie suffirait à sauver la planète du désastre. Et pendant qu'ils nous culpabilisent, ils continuent à polluer sans cesse notre environnement et notre esprit. Ces pauvres thèses pseudo-écologiques sont reprises en c½ur par tous les politiciens véreux à cours de slogan publicitaire. Mais ils se gardent bien de proposer un changement radical dans le système de production. Il s'agit comme toujours de changer quelques détails pour que tout puisse rester comme avant.


Déforestation au Brésil : l'opération « greenwashing » de Michel Temer fait long feu
Des zones préservées de l'Amazonie sont menacées par le gouvernement, qui veut autoriser les activités minières ou agricoles.



« Michel Temer s'est lavé les mains et a repassé la responsabilité au Congrès », enrage Maurício Voivodic, directeur exécutif du WWF Brésil. « Temer a effectué une man½uvre politique pour rassurer la société civile et l'opinion », s'offusque l'organisation non gouvernementale Greenpeace Brésil tandis que Gisele Bündchen tweetait le 20 juin qu'elle n'était pas dupe, refusant, quelle qu'en soit la tournure législative, tout recul de la préservation de l'environnement dans son pays.
 
La désinvolture environnementale du Brésil, pourtant signataire des accords de Paris sur le climat, reflète une triste réalité. Celle d'un gouvernement pris au piège du lobby de l'agrobusiness. Le président Michel Temer, impopulaire et suspecté de « corruption passive », doit, pour survivre, s'assurer de l'appui du Congrès, où 40 % des élus font partie de la « bancada ruralista », et sont vus comme les protagonistes de la déforestation.
« Les lois contre l'environnement sont devenues une monnaie d'échange pour obtenir le soutien des ruralistes », se désole M. Voivodic. Depuis 2014, année électorale où le lobby de l'agrobusiness est devenu surpuissant au Congrès, la déforestation a progressé, s'élevant à 14 196 km2, entre juillet 2014 et août 2016, selon l'institut national de recherches spatiales.
 
Déforestation au Brésil : l'opération « greenwashing » de Michel Temer fait long feu
LE MONDE | 24.06.2017
 

Dans un appel d'Avaaz Les Kichwa de Sani Isla nous appellent à l'aide pour empêcher le gouvernement équatorien de transformer leur forêt, la forêt amazonienne, en champ pétrolifère. En attirant l'attention des médias sur ce scandale, nous pouvons faire en sorte que le président Rafael Correa respecte les lois pour l'environnement et ainsi stopper la ruée vers l'or noir en Amazonie. Signez la pétition maintenant:
Au c½ur de l'Équateur, une grande firme tente de transformer la plus belle des forêts vierges en un champ de pétrole. Le peuple Kichwa (les Quechua d'Équateur) résiste avec bravoure et vient de nous appeler à l'aide pour sauver leur terre natale.

Cette communauté a signé un texte pour s'engager à ne jamais vendre ses terres, où chassent les jaguars et où un seul hectare peut héberger une biodiversité plus importante que toute l'Amérique du Nord! Mais le gouvernement équatorien tente d'acheter leur silence pour ouvrir 4 millions d'hectares aux grandes compagnies pétrolières. Le président Correa est en ce moment-même en pleine bataille électorale et il mise sur son image de défenseur de l'environnement et des peuples indigènes. Si nous parvenons à faire comprendre au monde entier que son programme n'est pas si “vert” qu'il le prétend et à propulser la protection de l'Amazonie à la une du débat électoral équatorien, nous pouvons stopper net cette ruée vers l'or noir.

Jusqu'ici, le peuple Kichwa tient bon avec courage mais les grandes firmes pétrolières peuvent arriver à tout moment pour démarrer les forages. Les Kichwa nous appellent à l'aide pour sauver leur Amazonie, notre Amazonie. Signez cette pétition et parlez-en à tous vos amis. Avec un million de signatures, nous pourrons attirer l'intérêt des journalistes du monde entier sur cette question et créer une déferlante médiatique qui forcera Rafael Correa à faire marche arrière:



Suite à la pollution des eaux équatoriennes par Texaco et d'autres grandes compagnies pétrolières et à la destruction de précieux écosystèmes, Rafael Correa avait été le premier dirigeant au monde à reconnaître les droits de «Mère Nature» dans la Constitution. Il avait même déclaré que «l'Équateur n'est pas à vendre» et promu une initiative novatrice dans le Parc national Yasuni, où la communauté internationale finance la non-exploitation des gisements pétroliers et ainsi la protection de la forêt vierge. Aujourd'hui, il est à deux doigts de retourner sa veste.

Détail scandaleux: le territoire des Kichwa se situe en partie dans le Parc national Yasuni. Mais le projet de Rafael Correa est encore plus incroyable: dans quelques jours, des hauts fonctionnaires se rendront dans les grandes capitales mondiales pour proposer aux investisseurs étrangers d'extraire le pétrole sur 4 millions d'hectares de forêt (soit plus que la surface des Pays-Bas!). L'Équateur, comme tous les pays, a le droit d'exploiter ses ressources naturelles, mais même sa propre Constitution précise qu'il doit respecter les droits des peuples indigènes et de leur magnifique forêt, qui rapporte chaque année des millions de dollars à l'Équateur grâce au tourisme.


A lire De la servitude moderne, Socialisme libertaire, Le paradoxe de notre époque, l'intelligence artificielle,"Le meilleur des monde" Créé le lundi 02 mai 2016 , " CENSURE ou AUTO-CENSURE de l'information " Créé le vendredi 03 juillet 2015 , la servitude moderne -, Un ½il sur vous, citoyens sous surveillance" ARTE Créé le vendredi 26 juin 2015 , Des armes pour le monde Arte Créé le vendredi 13 juin 2014,  Le complexe militaro-industriel Créé le dimanche 15 septembre 2013 2, Paths of Glory" ("Les sentiers de la gloire"), Créé le samedi 28 décembre 2013 , La fabrique de la désinformation Créé le mardi 24 janvier 2017
 
Ultimate Patrol Film Complet fr
 
La démocratie, c'est nous Créé le dimanche 11 mai 2014, 
 
Quelques remarques : des idees ,des pratiques
 
De la servitude moderne

Par Enkolo dans Accueil le 8 Juin 2017




 
 

 
Maurice le vaut bien ! , Quel leçon tiré de la crise? , Coup d'Etat au Paraguay , Colombie : peuples indigènes en résistance , Et si Karl Marx avait raison ? , Rio + 20 - Sommet des peuples - Lettre d'info n°1 , L'art D'ignorer les Pauvres , Conférence internationale de Rio sur l'environnement du 20 au 22 juin 2012 , Damien Saez - J'accuse [+ paroles] , Je vais vous faire peur... , Je vais vous faire peur II ... , Rio+20 ne doit pas être vain ! , le capitalisme croule sous le poids de ses contradictions , La hache entre les dents - zec.blogs.letelegramme
 
 
n De la servitude moderne - DOCUMENTAIRE COMPLET - HD -  : [PDF]De la servitude moderne - Arpinux
 
Par Enkolo dans Accueil le 30 Septembre 2016 


Industrie agro-alimentaire : business contre santé
Créé le vendredi 30 septembre 2016 

 Invasion Los Angeles part 1 - vidéo Dailymotion 
 Ray Faraday Nelson. They Live 1988 | Full Movie - YouTube 
la servitude moderne - l'indigné révolté
Lien entre pollution environnementale et stérilise, cancers...Créé le samedi 20 octobre 2012 
Marinela, solution a la " crise"Créé le jeudi 30 août 2012


nToxic Somalia Créé le lundi 27 août 2012
Antisocial est d'actualitéCréé le vendredi 31 août 2012
Main basse sur le riz Créé le dimanche 12 août 2012 
Le cauchemar de DarwinCréé le mercredi 01 août 2012 
Enjeux alimentaire, spéculation et chute tendanciel du taux de profitCréé le vendredi 06 juillet 2012
L'agriculture de la faimCréé le mercredi 27 juin 2012 


Modèle Japonais généralisé , Sauve qui peut ! , Est-ce la crise de la finance, de la dette ou du capitalisme ?- Citoyenactif, mur Facebook), cycle économique ! – Citizen Khane, Sauve qui peut ! - l'indigné, Sauve qui peut II ! - Indigné révolté, Ces immigrés européens qui fuient la misère en partant vers l'Afrique - Altermonde, Modèle Japonais généralisé ( forum planète vivante) , Modèle Japonais généralisé ( forum planète attitude) , Les vivants et les morts - Anarkia, cycle économique ! - Alterfinance, Quel Croissance?
Ces thèmes ont été déjà abordé dans Finance, Economie, société, gaz de schisme, géopolitiques, documentaires Economie, politique, société, La simplicité volontaire (ou sobriété heureuse sur Citoyenactif
 
Economie d'échelle : cas air France – citoyenactif, commentaire Facebook . Et si Karl Marx avait raison ?, Les contradictions de la mondialisation: et si Marx avait raison (1) : Pourquoi parler de crise et mobilisations ? L'art D'ignorer les Pauvres , La crise de l'Euro, c'est la crise du modèle occidental
 
01/10/2016
Industrie agro-alimentaire : business contre santé
16/09/2016
Un mariage de raison
26/03/2016
le projet EuropaCity

 
Articles connexes
Rendements d'échelle , Coûts fixes , Coûts variables, Coûts irrécupérables ,  Effet de réseau , Taylorisme , Économies d'envergure , Évaluation d'entreprise
de la servitude moderne
 
Tags : la servitude moderne, charlie chaplin, les temps modernes, Industrie agro-alimentaire, glyphosate, agriculture, santé publique, biodiversité, OGM, Centres commerciaux, la grande illusion, Détruire pour consommer toujours plus, Mensonges et vérités, Mon Oncle, Jacques Tati, Prêt à jeter, Amazonie, enquête, trafic, go fast, afrique, mali
​ 3 | 2 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (35.170.82.159) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le mardi 26 juin 2012 06:19

Modifié le samedi 24 juin 2017 13:52

Skyrock.com
Découvrir
  • Skyrock

    • Publicité
    • Jobs
    • Contact
    • Sources
    • Poster sur mon blog
    • Développeurs
    • Signaler un abus
  • Infos

    • Ici T Libre
    • Sécurité
    • Conditions
    • Politique de confidentialité
    • Gestion de la publicité
    • Aide
    • En chiffres
  • Apps

    • Skyrock.com
    • Skyrock FM
    • Smax
  • Autres sites

    • Skyrock.fm
    • Tasanté
    • Zipalo
  • Blogs

    • L'équipe Skyrock
    • Music
    • Ciné
    • Sport
  • Versions

    • International (english)
    • France
    • Site mobile