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L'exercice de l'Etat Drame réalisé en 2011 par Pierre Schoeller . Mardi 2 octobre de 20:55 à 22:45 sur Canal+ Voir dans la grille
Noire finance : Mardi 2 octobre 2012 de 20:50 à 22:05 sur Arte Voir dans la grille : liste des épisodes. Le bal des vautours - mardi 02 octobre 2012 et La grande pompe à phynances - mardi 02 octobre 2012
NOIRE FINANCE - La grande pompe à phynances - Arte EP01.flv
L'EXERCICE DE L'ETAT - Bande-annonce VF :
| Genre : fiction politique neuve.
Cette correction est dans un processus logique du système: l'Euro a flambé, du coup, cela a attiré des capitaux sur les bourses européennes. Aujourd'hui, la bulle sur la devise se dégonfle et donc il y a un mouvement général de vente sur les actions. Dans l'absolu, il n'est pas normal de corréler ainsi le marché actions au marché des devises, mais tel est le cas en ce moment. Il faut s'y faire et se montrer pragmatiques.
Pragmatique, je le suis, et vous l'avez remarqué. Je ne suis plus celui qui ne voit que les fondamentaux et pronostique la hausse contre vents et marées. Le réalisme m'a rattrapé, depuis quelque temps maintenant...
Je tente d'anticiper les périodes de correction technique, et cela fonctionne plutôt bien. Alors maintenant la question n'est plus "à quand la correction?" mais "jusqu'où la correction?"
Au cours des années 1980 et suivantes, l'essoufflement des moteurs de croissance a suscité le développement d'une économie du crédit. Lorsque le monde de la finance a ouvert les yeux sur l'irréalité des subprimes, en 2008, le système a commencé à s'effondrer sur lui-même. A la garantie interbancaire a dû se substituer la garantie des Etats, dont la dette, devenue abyssale, a miné la crédibilité, poussant certains d'entre eux au bord de la rupture. Comment banquiers et hommes d'Etat ont-ils réagi à la succession d'ébranlements survenus depuis 2008, dont l'économie mondiale ne se remet pas ?
Pourquoi faut-il renflouer les banques quand les entreprises ferment, quand l'euro est attaqué, et quand l'Etat croule sous les dettes ? En déroulant le fil de cette question, «Noire Finance» retrace le processus qui a abouti à la financiarisation de l'économie mondiale sur fond de déréglementation. L'exemple du krach boursier de 1929 illustre le développement d'une crise, au départ boursière, en crise bancaire, puis en catastrophe mondiale. Quelles leçons doit-on en retirer ? Au fil des décennies suivantes, quel rôle les hedge funds, les produits dérivés et autres créations aventureuses ont-ils joué dans l'épreuve que traverse l'économie mondiale ?
NOIRE FINANCE - Episode 1 - Extrait: "Le levier"
La grande pompe à phynances - arte TV ( a voir pendant 7 jours)
Dans ce premier volet, les auteurs remontent au fameux jeudi noir d'octobre 1929 à Wall Street, pour montrer comment une crise boursière se transforme en crise bancaire, qui elle-même se développe en crise économique mondiale. Des "barons voleurs" d'hier aux golden boys des années Tapie, des accords de Bretton Woods à la création de l'euro, il retrace ensuite les différentes étapes qui ont conduit à la libéralisation des flux financiers. Assurances, produits dérivés, fonds spéculatifs (hedge funds)... : les dispositifs techniques se succèdent pour accroître les profits, augmentant toujours plus le risque et la fraude systémiques.
Le bal des vautours - arte TV ( a voir pendant 7 jours)
Le second volet montre comment, à travers l'éclatement de la bulle immobilière et la crise des subprimes des années 2000, le "piège à pauvres" s'est refermé. Il décortique les rouages de la "machine à dette" et expose avec clarté les logiques boursières qui ont mené à la crise mondiale actuelle. Dénonçant l'impunité des "banksters" et leur emprise sur la classe politique occidentale (aux États-Unis, on parle même d'un "gouvernement Goldman Sachs"), les réalisateurs concluent leur enquête sur un chiffre éloquent : les principaux dirigeants financiers mondiaux totalisent 95 milliards de dollars de salaire alors qu'ils ont accumulé 1 000 milliards de perte...
(France, Finlande, 2012, 2 * 52mn)
ARTE / YLE
Date de première diffusion : Hier, 20h53
Date(s) de rediffusion : Mardi, 16 octobre 2012, 10h25
Samedi, 20 octobre 2012, 10h45
Documentaire, Société, finance, crise financière, crise économique, capitalisme, Jean-Michel Meurice, Fabrizio Calvi
:
Pourquoi la crise ? Pourquoi faut-il renflouer les banques quand les entreprises ferment, quand l'euro est attaqué, et quand l'état croule sous les dettes ? Cette enquête nous aide à comprendre la grave crise bancaire et financière qui bouleverse l'économie mondiale depuis 5 ans. Elle nous entraine au c½ur d'un nouveau système capitaliste que plus personne ne maîtrise. Les riches sont de plus en plus riches, les pauvres de plus en plus pauvres, et l'Etat n'y fait rien. Peut-on encore arrêter la finance noire ? Et comment ?
Quels freins au licenciements abusifs et boursiers ?
C'est la politique capitaliste à vocation totalitaire qui détruit l'économie au profit de la spéculation et du seul profit devenu incompatible avec l'emploi.
"Qu'a-t-on promulgué pour arrêter le déchaînement des licenciements ? Pour au moins freiner cette permissivité sans frein ? En France, il existait, à défaut de lois, un contrôle administratif des licenciements : au-delà d'un certain nombre, une autorisation administrative préalable était exigée. Supprimé, nous l'avons vu, en 1986, ce contrôle n'a jamais été rétabli, et il n'est toujours pas à l'ordre du jour. La loi ne protège pas contre le scandale des mises au chômage arbitraires, spéculatives, qui, accessoirement, laissent revenir aux actionnaires et aux spéculateurs le profit intégral (aussitôt affiché en Bourse) qu'ils en tirent, tandis que les salariés licenciés, dont le malheur est à la source de ces bénéfices, n'en ont pas la moindre part. La loi est ici en défaut "
La droite répète en boucle que : " l'absence de flexibilité dans la gestion de l'emploi décourage l'embauche." En 1986, le second gouvernement Chirac a supprimé le contrôle de l'administration sur les licenciements instauré par le premier gouvernement Chirac en 1975 et dont les prémices existaient depuis la Libération. " L'établissement d'un nouveau mode de contrôle appartenait au programme socialiste de 1997, mais cette promesse n'a pas été tenue."
La présentation du projet de loi de la suppression du contrôle administratif précisait que " cet effort de déréglementation s'accompagne d'un renforcement du rôle du juge dans le contrôle a posteriori des raisons et de la procédure de licenciement économique."
Ce contrôle se révèle totalement inopérant face à la rapacité des actionnaires, des fonds de pensions, des banques et des directions des entreprises.
" On ne peut pas laisser les seuls employeurs décider du sort de millions de salariés pour le plaisir de leurs actionnaires et des « ratios » bancaires, de la Bourse ou des pseudos agences de notation charlatanesques : tous recherchent leurs marges bénéficiaires maxima et bradent les emplois pour ça." ( Gérard Filoche)
" Au service des fonds de pension, dont elles dépendent désormais, les entreprises sont réduites à n'être plus que des éléments de leurs humeurs spéculatives, qui, dès lors, dictent aux « décideurs » - si l'on peut encore dire -leurs pratiques, leurs modes de production, leurs objectifs et, bien entendu, le nombre de leurs effectifs. Elles sont, désormais, gouvernées par les gestionnaires de ces fonds, ces « investisseurs institutionnels ». Ce transfert d'autorité a pris le nom de corporate governance : un « gouvernement », bien nommé, de spéculateurs qui surveillent et dirigent toutes les décisions, les directions prises.
Cette emprise de la corporate governance sur les entreprises, sur leurs structures, leur politique, leurs décisions, n'est pas sans rappeler celle du FMI sur les nations qu'il « aide » à condition qu'elles se placent sous sa coupe et que leur gestion corresponde à l'identique au modèle ultralibéral. À condition qu'elles se laissent coloniser - nations ou entreprises - par les représentants d'un régime à des années-lumière de toute réalité tant soit peu étrangère aux profits issus des fluctuations de marchés virtuels. On imagine à quel point sont alors sacrifiés, tels des pions sans valeur, les hommes et les femmes devenus les jouets de trafics financiers auxquels se trouve peu à peu réduite la vie en ce monde. Un monde où leur place ne semble plus guère prévue.
Ainsi, le premier signe exigé pour l'emporter dans la chasse aux fonds de pension, donc à des profits démesurés, réside dans l'abaissement du coût du travail, dans l'acharnement de stratégies aboutissant à des licenciements en quantités elles aussi démesurées. ( Viviane Forrester - Une étrange dictature p.144)
Tous ceux qui, au nom de l'Europe libérale et de la concurrence libre et non faussée, refusent de prendre la moindre mesure d'interdiction des licenciements sont à mettre dans le même sac.
" Dès l'éclatement de la crise, pendant l'été 2007, tous les gouvernements promettent de « moraliser le capitalisme », de « réguler la finance » et de « supprimer les paradis fiscaux ». Ils vont même jusqu'à sauver les banques après la faillite de Lehman Brothers en 2008, alors que, jusque-là, ils assuraient que les marchés étaient auto-suffisants, efficients et stabilisateurs. La crise financière, née des contradictions d'un capitalisme qui n'en pouvait plus d'écraser son salariat, ne pouvait déboucher que sur une crise économique, avec récession, chômage et misère à la clé. S'étant déjà auto-mutilés en défiscalisant les riches, les États voient alors, sous le coup de la récession, exploser leurs déficits et leur dette. Les plus fragiles d'entre eux sont les premières cibles de la spéculation, puis de fil en aiguille : Grèce, Irland, Portug, Espa, Ita, Fr... " ( Jean-Marie Harribey)

Problèmes de hard banking au Luxembourg
" la solidité de la place luxembourgeoise et je continue".
Cela étant, il n'en demeure pas moins que pour certains établissements financiers de ce pays, la violence bancaire fait partie des habitudes.
La méthode est simple chez certains : appâter le client, lui soutirer un maximum de frais sur ses comptes, puis le virer sans ménagement à la moindre protestation...... le tout en veillant à ce que cela paraisse le plus légal possible...
Les autorités de surveillance existent
Les deux institutions qui supervisent l'ensemble du secteur financier à Luxembourg pour régler ce genre de problème :
1. La CSSF (Commission de Surveillance du Secteur Financier à Luxembourg), équivalent de l'AMF (Autorité des Marchés Financiers) qui supervise les banques en France.
2. Le Commissariat aux Assurances luxembourgeois, qui comme son nom l'indique, supervise le secteur de l'assurance.
A l'heure actuelle, les victimes d'un certain hard banking avec le Crédit Agricole Luxembourg qui a tout bonnement décidé de conserver les commissions qu'il me doit...
Il est de plus en plus évident qu'avec la crise, de nombreuses banques ont décidé de se "refaire", et ce souvent avec des procédés quelque peu contestables...
Restez vigilant !
[PDF]
Revue de stabilité financière 2010 - Banque centrale du Luxembourg
Conclusion :

Casse-toi, pov' Libération :
Qu'y a-t-il de plus scandaleux : que M. Bernard Arnault réclame la nationalité belge afin de préparer l' « optimisation fiscale » de sa fortune — la première française et quatrième du monde — ou que les politiques publiques successives (en ...
France, en Belgique, ailleurs) aient offert de telles possibilités à leurs contribuables les plus opulents ? On ne peut libérer le marché des capitaux, laisser proliférer les paradis fiscaux, y compris en Europe, et se plaindre ensuite que les individus pour qui de telles décisions sont prises choisissent d'en tirer le meilleur profit
Serge Halimi - Le Grand Bond en Arrière [HD] : La BCE : polique monétaire :
A voir : finance, economie, société, documentaires, http://citoyenactif.20minutes-blogs.fr/tag/l'exercice+de+l'etat">l'exercice de l'etat, noire finance, hedge funds, les produits dérivés, privatisation, goldman sachs, mario monti, mario dragi
source : La finance imaginaire - citoyenactif, ECONOMIE DE MARCHE, , L'exercice de l'Etat et la noir finance - citizen Khane, hensozu. , anarkia
MARGIN CALLCréé le vendredi 12 octobre 2012
Système Capitaliste : Ce n'est pas le virus qui est malade, c'est l'organisme qui va mal ?
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