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« lean management »

 
n
Les charlots - Merci patron.avi

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Depuis la nuit des temps, une grande partie de chaque communauté humaine collabore avec le pouvoir qui la domine : en lui servant de bras armé, en enseignant son culte, en désinformant les indécis, en menaçant les insoumis, en enfermant les rebelles et en gardant les biens des plus riches, tout cela en échange d'une rémunération.
 
Non seulement, ces collaborateurs plus ou moins zélés agissent au service des tyrans, oppriment à leur tour, manipulent, frappent, blessent et tuent, mais, surtout, ils obtiennent ainsi une part du gâteau, c'est-à-dire une commission sur l'exploitation.
 
Qu'ils soient exploités eux-mêmes, simultanément, ne fait aucun doute, mais qu'ils n'en soient pas conscients relève du conte de fée.
 
Tous ceux qui participent à maintenir l'ordre actuel en place et, en particulier, tous ceux qui essaient de neutraliser toute résistance font intégralement partie du problème et sont clairement dans le camp d'en face : parmi ceux qui profitent, qui oppriment et qui détruisent l'humain, la vie et la Terre.
 
Prétendre que nous sommes 99%, c'est suggérer, en réalité, que nous devrions nous unir avec une partie de la bourgeoisie — qui vit pourtant sur notre dos, bien placée dans la hiérarchie sociale et dans la répartition inégale des richesses — et avec l'extrême-droite — réactionnaire et manipulatrice, inquisitrice et criminelle.
Affirmer que nous sommes 99%, c'est brouiller la réalité de conditions sociales et d'opinions politiques fondamentalement différentes et totalement opposées.
 
Que certains d'entre nous veuillent essayer, à l'extérieur de nos réunions, de convaincre des bourgeois ou des fascistes, bourreaux économiques et politiques en puissance, du bien-fondé de notre lutte, pourquoi pas ? Chacun sa façon d'agir.
 
Mais qu'ils les incluent parmi nous, a priori, comme si cela allait de soit, au prétexte de nous encourager ou de diviser nos ennemis, non merci.
 
Nous n'avons besoin de personne d'autre que nous-mêmes pour nous libérer.
Yannis Youlountas é la publication de Yannis Youlountas.
 
Et les chiffres sont alarmants : un quart des salariés partent travailler avec la boule au ventre, plus d'un tiers affirment avoir fait un burn-out et 43% ressentent des douleurs à cause de leur métier ! Derrière le succès de grandes entreprises se cachent parfois des méthodes de management qui peuvent casser les salariés.
Le magazine s'est intéressé à quelques-unes des plus incroyables réussites économiques. Il a notamment enquêté sur Lidl, l'un des géants de la grande distribution, 8 milliards d'euros de chiffre d'affaires et 30 000 salariés en France. L'une des enseignes préférées des consommateurs est sortie du hard-discount en bouleversant les méthodes de travail de ses employés. Une révolution dans les magasins et les entrepôts que certains paient très cher sur leur lieu de travail."
 
Lidl et Free : l'enfer au travail vu par "Cash Investigation" 

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Travail : ton univers impitoyable -Cash investigation (intégrale) 
 TREMBLEMENT DE TERRE CHEZ FREE APRÈS LA DIFFUSION DE CASH INVESTIGATION
En marge de la diffusion d'un sujet de Cash Investigation sur les conditions de travail dans ses centres d'appels, Free préparerait le départ de trois directeurs d'entre eux.


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n VAGUE DE DÉPART CHEZ LES DIRECTEURS DE CENTRES D'APPELS
Coïncidence (ou pas) de la diffusion de l'émission, l'hebdomadaire Politis annonce mercredi que trois directeurs de centres d'appels devraient quitter leurs postes d'ici quelques jours. Ce n'est pas la première fois que Free est épinglé pour la gestion sociale de son entreprise. Politis a publié en mai 2016 une grande enquête sur le centre d'appels de Marseille, dévoilant que 45 salariés étaient fichés par le service des ressources humaines et progressivement poussés vers la sortie, avec des appréciations du type : “dossier à construire pour faute”, “à négocier départ”, “semble usé, à creuser conjointement avec RH” ou même “risque CPH [cour des prud'hommes] fort et très onéreux à voir pour transac.”
>> Le sale quart d'heure passé par ce dirigeant de Lidl dans Cash Investigation
>> En vidéo - Xavier Niel reste un des patrons les plus appréciés des Français, d'autres sont détestés (Delphine Ernotte, Patrick Drahi, Vincent Bolloré...)
 

SOURCES 
> Souffrance au travail, licenciements... Free et Lidl épinglés par Cash Investigation>
 
 
#Letravail à #Lidl comme ailleurs "Frédéric, employé chez Lidl : "On est des objets, plus des êtres humains" il est urgent que la société et surtout les politiques soient conscients de la souffrance et des conditions de tuation", estime Frédéric Blanc. Mercredi, lui et une vingtaine de ses collègues employés de l'entrepôt Lidl du Rousset, dans les Bouches-du-Rhône, se sont mis en grève pour dénoncer les pressions managériales et les conditions de travail épuisantes qui leur sont imposées. Une grève finalement levée jeudi midi, après que les salariés ont obtenu des garanties de la part de la direction."Frédéric, employé chez Lidl : "On est des objets, plus des êtres humains" EUROPE1.FR|DE EUROPE 1
 

De Béa Ausardia 26 mars, 14:55 ·
 
Les salariés mis dans l'obligation de demander et d'attendre l'accord par mail de leur chef pour aller aux toilettes... mobilisés !
L. O. "Teleperformance : les c..., ça ose tout
A Blagnac, les patrons de Teleperformance, le leader mondial des centres d'appel, envisagent d'imposer aux salariés de faire une demande par email avant chaque pause-pipi. Ils ont réalisé l'an passé 3,5 milliards de chiffre d'affaires sur le dos des travailleurs, mais ils en veulent plus, en grappillant quelques minutes par-ci, par-là.
Le CHS-CT a dénoncé ce projet, et la direction hésiterait à mettre en application son idée. La pression des travailleurs, qui ont débrayé, devrait l'aider à ne plus hésiter et à retirer son projet pour de bon. Mais cela illustre la bêtise et la rapacité de certains patrons qui vont chercher leurs « idées » dans les WC."

 
#LeTravail à #Lidl  beaucoup, ça a été une délivrance. Même en interne, ceux qui travaillent en magasins ne savaient pas forcément comment ça se passe en entrepôt, et vice versa.» Comme dans le reportage, à Rousset aussi, on dénonce «les petites phrases assassines» de la hiérarchie, «les menaces officieuses entre deux portes» et le fameux pick by voice, ce système de transmission de commandes par voix synthétique via un casque qui rythme le quotidien des préparateurs. «En fait, ce reportage a permis de mettre un mot sur ce sentiment qu'on avait : la déshumanisation», remarque Fabrice, l'un des salariés de Rousset, attablé près du piquet de grève. Face à lui, un autre insiste : «On est fliqués en permanence, il faut tout badger, même quand on va aux toilettes ! Si on s'arrête deux minutes pour discuter entre nous, le chef débarque et nous dit : "Vous êtes en grève ou quoi ?"» Noël (1), jeune embauché, a une expression pour ça : «Ils veulent nous Matrixer, déclare-t-il. Pour eux, on n'est que des numéros.» Cash investigation : à Lidl, l'émission a «ouvert la brèche» LIBERATION.FR sa publication dans le groupe Le stress professionnel doit être reconnu comme maladie professionnelle.
 

 

A LIRE AUSSI
Le sale quart d'heure passé par ce haut dirigeant de Lidl dans Cash Investigation> ALTRAN : nette hausse des bénéfices 2016 mais volatilité sur le free cash flow 
 
A voir Hollande : pacte avec le Medef
M d'OnOff a publié dans 7 groupes.  la photo de La Pensée radicale.
 Violence des échanges en milieu tempéré : Objet : Monsieur le directeur (De Philippe Thivet )

"LES MOUTONS" Mr Jacques Brel - 1967 (inédit)
 JE SUIS PAS DANS LE MOULE. Comme dirais Georges Brassens, je ne fais de tord a personne en ne suivant âs le le voleur de pommme, mais les brave gens n'aiment pas qu'eux, on suivent une autre route qu'eux..... Actuellement, il est de bon ton de suivre la vague émotionnelle, bien pensante qui applaudis toutes les restrictions des libertés pour notre sécurité sois disant.
 
 "Tandis que certains résistent en terrasse contre le terrorisme, d'autres, à même le sol, s'apprêtent à résister au froid." Ouroboros Ebe
 
cf  : La loi de Santé : un passage en force dès le 19 novembre - Actusoins 
 
Montrouge : les étudiants dentistes toujours mobilisés après le suicide de Mathieu « Mathieu, on ne t'oublie pas ». Les banderoles sont encore là, tendues dans le hall de la faculté, où se réunissent ce mardi soir en... LEPARISIEN.FR
 
A écouter La Canaille - Arrêtez ce Train
 
Le nouveau capitalisme, de Dominique Plihon - France Culture : extrait " Montre les changements socio-économiques et les évolutions du capitalisme sous l'effet de la globalisation financière et des NTIC, créant ainsi un nouveau système qui consacre le rôle dominant de la logique boursière. L'emprise croissante de la finance internationale et des NTIC transforment le fonctionnement des entreprises, fragilisent le salariat et engendrent de nouvelles tensions économiques. 
(date de publication : novembre 2004)
 
Une méthode moderne de management, baptisée «Lean», révolutionne depuis quelques années la gestion de la production dans les entreprises et les services. Objectif : rationaliser au mieux les différentes tâches réalisées afin de travailler plus efficacement et surtout plus vite. Dans cette course à la performance et à la compétitivité, les cadences à suivre entraînent une pression de plus en plus forte. Conséquence : surmenage, épuisement
 
 
 
« Aujourd'hui les travailleurs, les précaires, les privés d'emploi, les retraités sont en droit de se poser la question : « Sera-t'il possible de se soigner ? ». Dore et déjà, une partie importante de la population ne peut plus assurer les soins dentaires dont elle a besoin. Les maladies professionnelles sont en pleine expansion, ainsi que les troubles liées aux stress et au harcèlement au travail.
 
Révélation : un document interne d'une rare brutalité annonçait dès 2006 la vague de suicides. 
20 octobre 2006. Devant des cadres supérieurs, Didier Lombard et les dirigeants de France Télécom annoncent l'accélération de la restructuration de l'entreprise. Mediapart et Santé & Travail s'en sont procuré le compte-rendu. Les propos sont crus, brutaux, martiaux parfois. Relire ce document trois ans et 34 suicides plus tard fait frémir : la tragédie est annoncée..
 
Les 5 axes du manager lean

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 A lire Bande annonce : Télérama : Jean-Marc Moutout : L'effrayante question du contrat social Suicides : le document qui accuse France Telecom 

Le 24 avril 2013, Cédric, 35 ans, père de deux enfants, s'est pendu sur son lieu de travail, dans l'usine Renault, à Cléon (Seine-Maritime). 

"Merci Renault. Merci pour ces années de pression et ce chantage aux nuits. Où le droit de grève n'existe pas. Ne pas protester sinon gare. La peur, l'incertitude de l'avenir sont de bonne guerre, paraît-il ? Tu expliqueras ça à mes filles, Carlos". 

C'est le message que Cédric a laissé à Carlos Ghosn, le PDG du groupe Renault, le patron le mieux payé de France, 13,3 millions d'euros en 2012. Cédric, salarié de Renault depuis 2001, s'était mobilisé contre les accords de compétitivité-emploi.
Ces accords ressemblent dans leur contenu à l'Accord national interprofessionnel (l'ANI), plus de "flexibilité" pour faire face à la "C.O.M.P.E.T.I.T.I.V.I.T.E". Voté le 13 mars par Carlos Ghosn et trois syndicats de Renault, l'accord prévoit 7 500 suppressions nettes d'emploi et une augmentation du temps de travail. 

Cédric a participé activement à cette lutte. Sa direction l'a menacé de le faire passer en travail de jour, ce qui pour lui, mécanicien travaillant la nuit, représentait la perte d'une prime de 500 euros par mois. 

Les obsèques de Cédric ont lieu ce mardi 30 avril, à Belbeuf, à 15 h. Se tiendra à la même heure, au Palais des Congrès à Paris, l'Assemblée des actionnaires de Renault. 

Interrogée par téléphone, le porte-parole du groupe Renault nous a dit : "Ce sera une assemblée ordinaire, il n'y aura rien de particulier". 

Là-bas, le 30 avril 2013
Un pendu en plus... un chômeur en moins - Là-bas si j'y suis   A voir  La Poste Lean Management - extrait Special Investigation...
 

 
un lien.
Béa Ausardia
"Depuis lundi, pas un yaourt ne sort des quatre sites français de Danone. Faute d'avoir obtenu un augmentation de salaire "décente" les salariés se sont mis en grève. Ils dénoncent la dégradation de leurs conditions de travail.

« Ici, il y a un vrai malaise. Tous les jours, il y en a un qui craque ». La raison : une nouvelle organisation du travail, un « lean management », la méthode japonaise du juste à temps, mise en place en 2006. Avec comme conséquences, « un accroissement des cadences, une baisse d'effectifs de 40 à 50 chaque année avec le non remplacement des départs en retraite, et une pression infernale », dénonce Denis Enfert qui exige l'ouverture d'une négociation sur ce sujet au comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT).
« En 2008, le site à côté du mien a fermé. Nous avons récupéré la production, mais perdu progressivement les 200 salariés qui travaillaient sur le site », témoigne le délégué.
Avec 1,2% d'augmentation générale dont 0,2% pour la hausse des cotisations retraite complémentaire, au lieu des 1,7% demandés par les syndicats, la proposition de la direction est restée en travers de la gorge des salariés.
D'autant que le groupe a versé aux actionnaires 25,8 millions d'euros et touché un chèque de 1,6 millions d'euros au titre du crédit d'impôt compétitivité emploi (CICE).
« C'est la goutte d'eau qui a fait déborder le vase», résume Denis Enfert, secrétaire du comité central d'entreprise et délégué syndical CGT de l'usine de Ferrières en Normandie. « Quand les salariés l'ont appris, ceux du site de Molay-Littry en Normandie ont décidé de se mettre en grève, notre syndicat (la CGT-NDLR) a fait tourner l'information et les autres usines ont rejoint le mouvement », témoigne le syndicaliste. "
 
Rationalisation extrême du travail : Différence entre ce que l'on nous dit Lean Management - Boss vs Leader et la réalité
 
LEAN MANAGEMENT APPLICATION CONCRETE CHEZ SERVAIR
 

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Travailler mieux, plus vite, en étant plus heureux : telle est la promesse du «lean», nouveau mode de gestion de la production qui vise à rationnaliser au mieux les différentes tâches réalisées dans une entreprise. Cette méthode révolutionnaire, qui a vu le jour au Japon, a été transformée par les Américains qui l'utilisent dans les entreprises, les services publics, les administrations pour augmenter la productivité. Mais à quel prix ? Si aucun investissement n'est nécessaire, les salariés payent au prix fort cette nouvelle méthode qui les transforme en véritable machine. Jamais les taux de dépression, de burn out et de suicides en entreprise n'ont été aussi élevés.
 
Métro, boulot, chrono : merci patron ! Reportage : Salaire net et monde de brutes - ARTE Créé le lundi 28 mars 2016 


Extrait de Béa Ausardia
 
Extrait: Selon nos informations, depuis la reprise du site par le groupe Gueudet, cinq vendeurs ont démissionné. Et d'autres salariés se seraient plaints « de pressions » auprès du syndicat Force Ouvrière. Contactées, les directions de Renault-Dacia à Évreux et du groupe automobile Gueudet à Amiens (Siège social), n'ont pas donné suite à nos sollicitations.
À l'initiative de la famille, une marche blanche est organisée mercredi devant le site de Renault-Dacia. « Je vais déposer plainte et aller au bout de la procédure, martèle Sandrine Colas. Si mon mari est passé à l'acte et a laissé une lettre, ce n'est pas pour rien ; c'est pour que par la suite je le défende ».
 
 
Extrait : « Un article d'une bêtise crasse !!! 
On y oppose les pauvres aux pauvres. En plus, il pourrait très bien donner du grain à moudre à ceux qui voudraient bien voir l'AAH baisser !
800,45 (AAH) + 256.25 (APL) = 1056.70. Le seuil de pauvreté étant à 986, je suis donc au-dessus du seuil de revenu (il faut compter tous les revenus, et pour ces abrutis de l'INSEE, l'allocation logement est un revenu). Mais une fois l'APL dans la poche de mon propriétaire, il ne me reste que 800,45¤. Une fois payées les dépenses d'eau, d'énergie, d'assurance logement et d'Internet/téléphonie, il ne reste que... dans les 400¤ ! Comme un bénéficiaire de l'AAH a un revenu supérieur à 1000¤/mois, pour la SECU et la CAF, vous êtes au-dessus du plafond qui vous donnerait accès à la CMU (ce plafond est proche du seuil de pauvreté fixé par l'INSEE). Donc, pour ne pas payer plein pot, je dois disposer d'une assurance complémentaire santé (70¤/mois). Au final, il ne me reste que 330¤ pour vivre (manger, me vêtir, etc).

Cette dernière dépense n'est pas optionnelle. Une période, je n'ai pas eu les moyens financiers de me la payer. Résultat : impossible d'aller chez le dentiste. Il ne me reste maintenant que 8 dents ; impossible d'aller chez l'ophtalmo et de me payer après les lunettes dont j'ai besoin, et ma vue baisse à vitesse grand V ! Durant cette période, j'ai fais 3 infarctus qui ont occasionné 3 hospitalisations en soins intensifs de 5 jours chacun. Là encore, j'ai dû laisser des ardoises à ces hôpitaux (dont une dans une clinique privée qui refuse de me prendre en charge dorénavant alors que j'ai réglé l'ardoise !).
D'après cet article, je serai donc le roi des pauvres !!
Quelle bande de cons ! "



 "L'humanité consiste dans le fait qu'aucun homme ne puisse être sacrifié à un objectif."
Les médecins généralistes ont été ciblés cet été par les caisses d'assurance-maladie en divers points de l'Hexagone pour s'être écartés de la moyenne des arrêts de travail délivrés aux patients sur leur territoire. Le syndicat des généralistes MG France recommande à chaque médecin concerné de refuser la procédure dite de "mise sous objectifs" et de se rapprocher de ses cadres départementaux dès réception du premier courrier. Il demande à tous les médecins de France de cesser immédiatement l'utilisation du téléservice "arrêts maladie en ligne" qui permet à la CPAM de démultiplier ces manoeuvres de contrôle sur objectifs à l'encontre des médecins.
 
Les causes des arrêts de travail sont multiples et illustrent la dégradation des conditions de travail vécues par les salariés

L'Ordre des Médecins souligne dans ce registre que "la prescription d'un arrêt de travail est tout d'abord un acte thérapeutique destiné à un patient dont l'état de santé le requiert. Il engage pleinement la responsabilité du médecin et doit être effectué dans le respect des règles déontologiques."
 
 
Lutter uniquement contre le pouvoir sous sa forme actuelle, c'est laisser revenir nos pires cauchemars des profondeurs de l'Histoire. C'est donc toutes les confusions qui doivent être combattues : non seulement la confusion qui fabrique l'opinion et permet au pouvoir actuel de se maintenir en place, mais aussi la confusion qui détourne les opposants en multipliant les passerelles et favorise ainsi la montée de l'extrême-droite.

Si vous rêvez de Grèce et d'Espagne, il est urgent de s'imposer cette rigueur dans les mouvements d'opposition et de résistance en France, tant à l'encontre de ceux qui gouvernent et de leurs collaborateurs, qu'à l'encontre des tyrans masqués et de leurs passerelles.

La marche vers l'émancipation est d'abord celle de la clarté et du discernement contre toutes les confusions.

No pasaran.
 


nikolas asimos - den pa na mas xtypan
 

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n
 un lien. : 
Extrait: Selon nos informations, depuis la reprise du site par le groupe Gueudet, cinq vendeurs ont démissionné. Et d'autres salariés se seraient plaints « de pressions » auprès du syndicat Force Ouvrière. Contactées, les directions de Renault-Dacia à Évreux et du groupe automobile Gueudet à Amiens (Siège social), n'ont pas donné suite à nos sollicitations.
À l'initiative de la famille, une marche blanche est organisée mercredi devant le site de Renault-Dacia. « Je vais déposer plainte et aller au bout de la procédure, martèle Sandrine Colas. Si mon mari est passé à l'acte et a laissé une lettre, ce n'est pas pour rien ; c'est pour que par la suite je le défende ».



Metro Boulot Chrono , merci patron


Le travail à tout prix ? - citoyenactif
09/05/2013
UN PENDU EN PLUS, UN CHOMEUR EN MOINS

Le vendeur filme sa pendaison sur son lieu de travail à Evreux
PARIS-NORMANDIE.FR

cf lire : Le poignant témoignage de la femme du salarié de Dacia qui s'est suicidé dans sa concession d'Evreux
Sandrine raconte comment elle a découvert son mari pendu, accroché à une rambarde. Elle dénonce la pression qui pèse sur les commerciaux    Par Richard Plumet     Publié le 01/09/2015 

A lire aussi
  Arrêts de travail : les médecins généralistes refusent les contrôles sur objectifs des caisses... Les médecins MGFRANCE.ORG|PAR CRISTOFARI
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LE NÉOLIBÉRALISME, STADE...
Les 30 patrons trop bien payés
 Chômage : alerte rouge
 A travers PSA :Comprendre...
Ils nous tuent pour leurs profits : Par Béa Ausardia · il y a environ un mois

Le 15 mai 2016 à 17h40
Hollande adepte du passage en force
«Democracy is so overrated.
A bas le salariat Par Enkolo dans Accueil le 17 Mai 2016

mardi 17 mai 2016 à 14h : 2 rdv pour ce lieu 11 parties : 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 Manifestation à Paris contre la « Loi travail - El Khomri »


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contre le fascisme sous toutes ces formes
Lycéens, étudiants #Debout
 
APPEL À « NASSER » LA MANIFESTATION DE POLICIERS DU 18 MAI
globalia : citoyen actif : Violence

L(in)sécurité : Un champ de bataille ( 2)

Salaire net et monde de brutes - ARTE Créé le lundi 28 mars 2016 
annis Youlountas a publié un article sur WordPress.Voir post  à porpos d'un article « Des nouvelles de la résistance, suite au virage libéral de Tsipras ». BY YANNIS YOULOUNTAS · 25/08/2015


Running Man , Game2: Winter Créé le dimanche 18 décembre 2016,  Akira Mercredi 14 décembre 2016 


L'incroyable histoire de la téléréalité, société : l'essentiel - Télérama.fr, L'oeil de Moscou -, Relents de guerre froide, Syrie, dans l'enfer d'Alep, Le gouvernement Trump, La cyber-sécurité-guerre, Poutine, le nouvel empire, Game2: Winter


Game2: Winter Par Enkolo dans Accueil le 20 Décembre 2016, Jeux de pouvoirs Par Enkolo dans Accueil le 20 Décembre 2016
They live - l'indigné révolté, Discours de la servitude volontaire Créé le mercredi 09 septembre 2015, État d'urgence : l'État policier pour éluder tout bilan critique Créé le samedi 26 décembre 2015, Quelque Chose Se Prépare Créé le lundi 28 décembre 2015
 
 Marc Ogeret - Faut Plus d'Gouvernement, L'empilement des lois antiterroristes
 
Le business de la peur / intégrale
They live
Quelque Chose Se Prépare


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Un virus qui déchire l'Europe | ARTE
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«C'est dur d'avoir 20 ans en 2020» : l'oubli révélateur de la maladie de nos sociétés

Tags : « lean management », travail, actualité, capitalisme, Metro Boulot Chrono, merci patron, spécial investication, documentaire, globalia, citoyen actif :, Jean Christophe Ruffin
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#Posté le dimanche 27 mars 2016 06:41

Modifié le mercredi 11 novembre 2020 13:34

Déluge de bombes sur le code du travail

 
 
n
« Mon optimisme est basé sur la certitude que cette civilisation va s'effondrer.
Mon pessimisme sur tout ce qu'elle fait pour nous entraîner dans sa chute. »
 "Toute vérité passe par trois stades :
En premier lieu on la ridiculise;
en deuxième lieu on s'y oppose violemment;
enfin on l'accepte comme si elle allait de soi."
SCHOPENHAUER
 
" Quelle époque terrible ou les aveugles sont dirigés par des idiots" William Shakespeare. de la servitude moderne : De la servitude moderne - DOCUMENTAIRE COMPLET ...


 

 
 

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Les charlots - Merci patron.avi : Les charlots qui, à mes yeux, font partie des grands comiques français, rendent "hommage" au patronnat
 
A lire : Le prix a payer, La Domination policière - Mathieu Rigouste, Être GOUVERNÉ, c'est ....




La finance imaginaire a un visage :  Ainsi le monde diplomatique citait : Les socialistes européens dénoncent souvent avec virulence la finance, qui règne sans partage sur le globe et qu'il conviendrait de mieux réguler. Encore faudrait-il savoir de quoi et de qui l'on parle ; car l'image désincarnée des « marchés » a pour effet de laisser dans l'ombre les bénéficiaires de la crise et des mesures d'austérité en cours.
 écouter: Geoffrey Geuens, La finance imaginaire 
Là-bas si j'y suis par Daniel Mermet, 26.03.2012

Les oppositions à la loi Travail se multiplient dans la majorité
Les voix s'élèvent sur le projet de loi de Myriam El Khomri pour rejeter un éventuel 49-3. François Hollande a estimé dimanche que «le mieux» serait de «trouver une majorité». Pour lire l'article, cliquez ici. 
» INTERVIEW - «Ce gouvernement est en accord avec ce que dit le Medef»  

Le patronat et Nicolas Sarkozy en rêvaient, MM. François Hollande et Manuel Valls l'ont fait : si, par hypothèse funeste, le projet de loi « visant à instituer de nouvelles libertés et de nouvelles protections pour les entreprises et les actifs » (sic) devait voir le jour, le code du travail ressortirait en miettes. (Le texte complet peut être téléchargé par exemple sur le site de l'Ugict-CGT). « L'objectif,précise la ministre du travail Myriam El Khomri dans un entretien auxEchos (18 février 2016), est de s'adapter aux besoins des entreprises ». On s'en doutait un peu — encore qu'il s'agisse d'une étrange vision des entreprises, réduites à leurs seules sphères dirigeantes.
 
Bien sûr, il ne s'agit que d'un projet et tout peut encore bouger. Le pouvoir excelle dans les man½uvres consistant à laisser fuiter les dispositions les plus folles pour ensuite accréditer l'idée que le pire a été évité. Ainsi il a laissé courir le bruit que les heures supplémentaires ne seraient plus rémunérées pour finalement décider un plancher obligatoire de 10 %. Tout le monde crie victoire alors que jusqu'à présent la norme était de 25 %, sauf quelques exceptions !
Roi de l'entourloupe, le président de la République assure ne pas toucher aux fondamentaux : contrat de travail à durée indéterminée qui reste la règle et la semaine de 35 heures qui demeure la norme légale. Mais il transforme ces deux principes en coquilles vides. Si les mots restent, la protection des salariés disparaît et avec elle l'égalité de traitement des citoyens devant la loi.
 
Jusqu'à présent, le principe fondamental du droit du travail donnait la priorité aux lois édictées par les élus de la République à moins qu'un accord à un niveau inférieur (branche, entreprise) se révèle plus favorable au salarié. Désormais, un accord dans une entreprise prévaut sur la loi, même s'il est défavorable à ce dernier. Singulière conception de l'« égalité réelle » ! Cette disposition fondamentale permettra au prochain président de la République d'amputer ce qui restera (encore) des droits des travailleurs.
 
Quant au fameux contrat de travail à durée indéterminée (CDI) maintenu dans la loi, il pourra être rompu à tout moment en cas « de réorganisation de l'entreprise » ou de « conquête de marché ». Au delà de ces situations somme toute très fréquentes, la direction n'aura même plus à se justifier : il lui suffira de payer trois mois de salaire pour les employés embauchés depuis moins de deux ans, six pour les moins de cinq ans, etc. La notion même de licenciement abusif disparaît de fait. Le patron qui paye peut se séparer de son salarié sans risque de pénalité supplémentaire.
Même tour de passe-passe pour les 35 heures. Entre les dérogations, un décompte du temps de travail et le paiement au rabais des heures supplémentaires, la réforme Aubry va passer aux oubliettes...
 
Après une lecture rapide des 131 pages de ce nouveau code du travail, on peut retenir les dispositions concernant la durée du travail, la réforme des prud'hommes (le prochain numéro du Monde diplomatique, en kiosques le 2 mars, y consacrera un article), l'élargissement du droit de licencier et de réduire autoritairement les salaires, le moindre paiement des heures supplémentaires, etc.
 
Le patron décide de la durée du travail
Ce nouveau code reprend les principes édictés par M. Robert Badinter, qui a fait sienne la formule la plus libérale que l'on puisse imaginer, dès l'article 1 : « Les libertés et droits fondamentaux de la personne sont garantis dans toute relation de travail. Des limitations ne peuvent leur être apportées que si elles sont justifiées (...) par les nécessités du bon fonctionnement de l'entreprise. » Lesquelles sont définies par les actionnaires et les directions d'entreprise. Tout en découle.
 
La journée de travail de 10 heures, qui était jusqu'à présent l'exception, pourra se généraliser en « période d'activité accrue » ou « pour des motifs liés à l'organisation de l'entreprise ». Elle pourra même s'élever à 12 heures. Jusqu'alors, les dérogations exigeaient une autorisation administrative. Désormais, il suffira d'un accord d'entreprise — dont le recours sera facilité (lire plus loin).
 
Même principe pour la durée hebdomadaire, laquelle pourra grimper jusqu'à 46 heures en moyenne pendant 16 semaines par an (au lieu de 12 aujourd'hui) et même atteindre 48 heures « en cas de surcroît d'activité », sans autre précision. Un simple accord d'entreprise suffira. Le gouvernement ne renonce pas au plafond des 60 heures réclamé par les entreprises mais il l'encadre quand même d'une autorisation de l'inspection du travail.

Instauré lors de la loi Aubry sur la réduction du temps de travail (RTT), le forfait-jours, qui permet de s'émanciper de la durée légale quotidienne, était réservé aux grandes entreprises et principalement aux cadres (50 % d'entre eux). Le système sera étendu aux entreprises de moins de 50 salariés (sans distinction de fonction). Les charges de travail au quotidien pourront franchir toutes les barrières car, dans la pratique, elles ne seront plus contrôlables.
D'autant que les 11 heures de repos quotidiennes consécutives obligatoire sautent. Elles pourront être « fractionnées » !

De plus, « le temps de déplacement professionnel pour se rendre sur le lieu d'exécution du contrat de travail n'est pas un temps de travail effectif », sauf s'il dépasse le « temps normal ». On appréciera la précision de la formule.
Sécuriser les licenciements

Grâce à M. Nicolas Sarkozy, il y avait déjà la « rupture conventionnelle » (2 millions depuis sa création en juin 2008), faux nez qui cache souvent un moyen de pression patronale pour se séparer d'un salarié. Grâce à quelques syndicats, comme la CFDT et la CGC, qui avaient signé l'accord national interprofessionnel (ANI), et à M. Hollande, qui a concocté la loi dite de « sécurisation de l'emploi », le patronat pouvait réduire les salaires, augmenter le temps de travail et bien sûr licencier « en cas de difficultés économiques », dont l'interprétation était laissée aux juges. Le texte désormais les définit : une baisse des commandes ou du chiffre d'affaires« pendant plusieurs trimestres consécutifs » (cela peut donc être deux trimestres), des « pertes d'exploitation pendant plusieurs mois ou une importante dégradation de la trésorerie ». Et ce, « au niveau de l'entreprise » (et non du groupe). Il suffit pour les grosses sociétés de présenter les comptes de leur filiale en déficit (un jeu d'enfant) pour que tout soit possible. Exit le droit au reclassement des salariés licenciés.


En fait le patronat a obtenu ce qu'il réclamait depuis la nuit des temps : le droit de licencier sans entrave.
A ces causes dites défensives de licenciements, s'ajoute la possibilité de jeter les salariés dehors en cas « de mutations technologiques » ou de simple « réorganisation de l'entreprise ». Le travailleur qui refuse une mutation à l'autre bout de la France ou une baisse de salaire, ou encore une augmentation du temps de travail sans augmentation de salaire, sera tout simplement licencié (auparavant, il avait droit au statut de licencié économique) ; il garde ses droits au chômage mais perd celui du reclassement.
 
En fait le patronat a obtenu ce qu'il réclamait depuis la nuit des temps : le droit de licencier sans entrave.
Ligoter les prud'hommes


Le patron pourra même licencier « sans cause réelle et sérieuse », il lui suffira de payer une indemnité forfaitaire fixée à l'avance, quel que soit le dommage subi par le travailleur. Celle-ci est d'emblée fixée à 3 mois de salaire pour 2 ans d'ancienneté, 6 mois entre 2 et 4 ans, 9 mois entre 5 et 9 ans, 12 mois de 10 à 20 ans, 15 mois pour les plus de 20 ans. Ainsi, un salarié jugé plus assez productif ou trop ouvertement revendicatif peut être jeté sur le carreau à n'importe quel moment.
 
Travailler plus pour gagner moins
Les heures supplémentaires pourront être majorées de 10 % — et non plus 25 % de plus pour les huit premières heures, 50 % au-delà. Il suffit d'un accord d'entreprise. Pour un salarié payé au Smic, l'employeur devra débourser moins de 1 euro par heure supplémentaire (0,96 euro contre 2,4 euros en vertu de la loi précédente). Une broutille qui le poussera à y recourir au lieu d'embaucher. Quant aux salariés, ils verront leur pouvoir d'achat baisser.
L'entreprise au-dessus de la loi


C'est sans doute le changement le plus important. Malgré les déclarations tonitruantes à la gloire de la République et de ses principes, la loi passe au second plan même quand elle protège mieux les salariés. C'est l'accord d'entreprise qui prime. La loi Macron (lire « Le choix du toujours moins »,Le Monde diplomatique, avril 2015) avait déjà introduit cette disposition, mais elle restait exceptionnelle. Elle deviendra la règle.
 
Certes, cet accord devra être majoritaire, c'est-à-dire signé par des syndicats représentant plus de la moitié des salariés lors des élections professionnelles. Mais si ce n'est pas le cas, les syndicats minoritaires (au moins 30 % des voix) pourront recourir au referendum auprès des salariés. Et le pouvoir de vanter cette démocratie directe en jouant le petit peuple des travailleurs contre les élus syndicaux, forcément bornés.
 
Bien entendu, la consultation des travailleurs n'est pas en soi condamnable. Mais la question posée n'est pas définie collectivement, loin s'en faut. Si des syndicats minoritaires peuvent impulser la consultation, son contenu demeure entre les mains du patronat et prend souvent l'allure d'un chantage où les salariés ont le choix entre Charybde et Scylla : soit accepter de travailler plus et/ou gagner moins, soit perdre leur emploi... Chez Bosch, à Vénissieux, les salariés avaient accepté en 2004 de travailler 36 heures payées 35 et de renoncer à une partie des majorations pour travail de nuit ; leurs sacrifices n'ont servi qu'à rendre la société plus présentable : leur usine a été vendue en 2010, et plus de 100 emplois ont disparu. Même scénario chez General Motors à Strasbourg, Continental à Clairoix, Dunlop à Amiens...
 
Les commentateurs vantent souvent les référendums chez Smart, où 56 % des salariés ont répondu favorablement à la hausse du temps de travail (pour la même rémunération) réclamée par l'actionnaire au nom de la défense de l'investissement et de la non-délocalisation. Mais ils oublient de préciser que si 74 % des 385 cadres consultés ont approuvé l'accord, seuls 39 % des 367 ouvriers les ont imités, car ce sont eux qui ont les charges de travail les plus éprouvantes. Faut-il rappeler qu'un cadre vit six ans de plus qu'un ouvrier ? Avec la nouvelle loi, les ouvriers se verront imposer l'intensification de leurs tâches.
 
D'une entreprise à l'autre, les salariés ayant une même qualification auront des droits fort différents. On pourrait même imaginer des travailleurs aux statuts totalement divergents sur un chantier avec plusieurs sous-traitants. En fait, comme l'explique fort bien le spécialiste du travail Pascal Lokiec, « cela conduit potentiellement au dumping social et complexifie la situation du salarié qui changera de droit applicable en même temps qu'il changera d'entreprise (1) ». Quant à l'emploi, il restera à quai ou encore plus sûrement plongera. Comme le montrent toutes les études, ce n'est pas la prétendue « rigidité » du code du travail qui fait le chômage, mais le manque de débouchés.
 
Les élus socialistes aux ordres
Tout comme il oppose les travailleurs aux syndicats, les juges aux technocrates (qui seraient les mieux à même de fixer les pénalités patronale aux prud'hommes ou de définir les licenciements économiques), M. Hollande cherche à opposer les élus parlementaires au peuple français. Assuré avec ces orientations ultralibérales de ne pas bénéficier des voix des députés du Front de gauche et d'une partie des Verts pour faire passer sa loi, le chef de l'Etat réclame des élus socialistes qu'ils s'inclinent (même avec des états d'âme). Il menace donc d'employer la force du 49-3 — une disposition constitutionnelle qu'il qualifiait autrefois (avec lucidité) de« brutalité » et de « déni de démocratie ». La boucle est bouclée.
 

Martine Bulard
 
Déluge de bombes sur le code du travail
par Martine Bulard, 19 février 2016


« Miners going into the slope », Hazelton, Pennsylvania, 1906
Boston Public Library



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Tags : Déluge de bombes sur le code du travail, monde diplomatique, actualité, économie, travail
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#Posté le dimanche 21 février 2016 15:36

Modifié le dimanche 30 septembre 2018 14:58

Le chômage explose, le capitalisme en a besoin




 
 
 
 
Le chômage explose, le capitalisme en a besoin
 
 
  
[a=http://www.francetvinfo.fr/chomage-18e-mois-de-hausse-1-5-45-400-demandeurs-d-emploi-supplementaires_177281.html#xtor=EPR-51-[alerteinfo]-20121127-[bouton]]Chômage : 18e mois de hausse (+1,5%), 45 400 demandeurs d'emploi supplémentaires
 
 
 
Publié le <2012-11-27T1
 
 
 
Des demandeurs d'emplois se pressent sur le stand de Pôle emploi, durant un salon du travail à Arras (Pas-de-Calais), le 18 octobre 2012. 
 
 
 
(PHILIPPE HUGUEN / AFP)
 
 Le chômage explose, le capitalisme en a besoin
 



 
 
 
ECONOMIE – Cela ne s'arrange pas. Pôle emploi et les services statistiques du ministère du Travail (Dares) ont annoncé, mardi 27 novembre, que près de 45 400 personnes supplémentaires se sont inscrites comme demandeurs d'emploi sans activité, portant à 3 103 300 le nombre de chômeurs de catégorie A.
 
C'est une hausse de 1,5% par rapport à octobre 2012 et de 10,6% sur une année. Une augmentation à peine moins forte que lors du record de septembre (1,6% et près de 47 000 demandeurs d'emploi supplémentaires).
 
Et si l'on intègre les chômeurs de catégorie B et C (qui ont exercé une activité réduite), c'est encore pire. Au total, la France compte 4 870 800 personnes inscrites à Pôle emploi, en comptant les départements d'Outre-mer (DOM). Un nombre en hausse de 1,6% par rapport au mois d'octobre.
Des chiffres "catastrophiques en terme social"
 
"Non, nous n'avons pas touché le fond." Ces mauvais chiffres étaient attendus par les spécialistes, à l'image de Marion Cochard, économiste à l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), contactée par francetv info fin octobre.
 
Mais selon Mathieu Plane, économiste à l'OFCE, interrogé par l'AFP, "la particularité en octobre est la dégradation des chiffres des catégories B et C. Au-delà du chômage, c'est le problème du sous-emploi qui apparaît désormais", a-t-il analysé. Une telle augmentation n'avait pas été observée depuis avril 2009, note l'agence. Sauf qu'"entre-temps, on recense 1,5 million de chômeurs supplémentaires, c'est ce qui fait que ces chiffres sont particulièrement catastrophiques en terme social", a poursuivi l'expert.
Le gouvernement demande du temps 
 
"Les effets du pacte pour la compétitivité se feront sentir au cours de l'année 2013", a promis le ministre du Travail, Michel Sapin, soulignant qu'il y avait "un décalage entre la puissance de la machine à créer du chômage et les effets des décisions que nous avons déjà prises". Constatant ces "mauvais chiffres", il s'est dit "persuadé que la mobilisation de tous et les effets positifs de nos décisions nous permettront d'inverser la courbe du chômage à la fin de l'année prochaine".
 
Le gouvernement s'était lui aussi montré prudent. François Hollande avait annoncé une "hausse du chômage continue pendant un an", lors de sa première conférence de presse, mardi 13 novembre à l'Elysée. "Ça va être difficile à vivre pour des familles, pour des territoires, pour des entreprises", avait-il concédé.

Francetv info avec AFP
 
 Arnaud Montebourg a déclaré jeudi devant le Sénat : "Nous n'acceptons pas en l'état le plan" présenté par PSA, sans préciser les moyens de pression que le gouvernement pourrait faire jouer sur le groupe privé.

L'annonce jeudi par le constructeur automobile PSA Peugeot Citroën de la suppression de 8000 emplois et de la fermeture de son usine d'Aulnay, près de Paris, a provoqué un séisme en France qui a pris de plein fouet ce signal de la perte de compétitivité de son industrie. Le gouvernement s'attendait à cette annonce mais elle n'en a pas moins constitué "un "véritable choc" pour le pays, a déclaré le premier ministre Jean-Marc Ayrault, alors qu'une série d'autres plans sociaux se profilent à l'horizon.
 
 
Coluche - Le Chomeur - YouTube /  

 
 
 

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Le chômage explose, le capitalisme en a besoin
 
 
Définition du contrat de travail : « Tout les droits doivent obéir aux conditions du contrat ( art 1005 code 4).
Convention par laquelle une personne ( un salarié) s'engage a mettre a disposition d'un autre ( employeur) sous la subordination dans laquelle se place moyennant rémunération »
 
C'est adire : qu'il existe un lien de subordination entre un employeur et un employé. Une caractéristique de subordination lequel lien de subordination qui vient de pouvoir de direct de l'employeur.
 
C'est le fait : «  le salarié doit être sous la direction de l'autorité de l'employeur qui organise et contrôle le travail », c'est-à-dire qu'elle fixe les heures et la durée du travail ( et respecter la loi). Mais une question a se  poser : La respectent elles ? Les lois sont il en faveur des travailleurs ?
 
Suicides : le document qui accuse France Telecom C'est un document que beaucoup à France Télécom ont oublié mais que Mediapart et Santé &Travail se sont procuré. Il correspond en tous points au compte-rendu mis en ligne à l'époque par le syndicat Sud (disponible sous ce lien)
 
Dès dimanche dernier, Michel Sapin, ministre du Travail, a déployé des efforts de communication pour préparer l'opinion : en, octobre 2012, les chiffres du chômage sont mauvais. Le nombre de chercheurs d'emploi a progressé de 1,5 %. Cela signifie que 45 400 personnes se sont inscrites à Pôle emploi en catégorie A, c'est-à-dire sans activité supplémentaire. Cette 18e progression consécutive porte à 3,1 millions le nombre de chômeurs en France métropolitaine et à 3,3 millions départements d'outre-mer compris. Sur un an, la hausse du chômage atteint 9,4 % sur l'ensemble des demandeurs d'emploi.
 
Mais qu'est-ce que cela signifie concrètement ? Comment cela se traduit dans la vie de chacune et de chacun ? Mon toujours affûté ami Gauche de Combat nous détaille aujourd'hui « 24 ans dans la vie d'un chômeur professionnel ». Coïncidence ? Je ne le crois pas. Comme lui, je ne laisserai jamais dire que les chercheurs d'emploi sont des fainéants. Les beaux discours sur la lutte pour l'emploi ont montré leur vacuité à l'intérieur du système politique capitaliste. Parce que ce système – qui n'a rien d'économique, si l'on croit encore que l'économie reste la régulation des échanges entre personnes – a besoin de produire des chômeurs pour accumuler de nouvelles richesses. Résultat : les licenciements économiques sont en hausse de 12,7 %.
J'en veux pour preuve l'exemple de PSA qui va détruire 8 000 emplois en France, 3 000 à Aulnay-sous-Bois, pour « améliorer » ses bénéfices. A Aulnay, puisque nous y sommes, la réalité confirme les analyses de l'Institut national de la statistiques et des études économiques (Insee) : le secteur du travail intérimaire est le premier à souffrir de la soit disant crise. En un an, selon la fédération patronale du secteur, l'emploi intérimaire est en recul de 15 % sur un an. Mais revenons aux licenciements économiques.
 
Notons que la hausse de 12,7 % déjà mentionnée ne prend pas en compte les licenciements annoncés à PSA ou à Sanofi. Prennent-ils en compte la suppression de 24 emplois aux Rotos 93 où, grâce à la lutte, les salariés ont au moins gagné le respect de leurs droits et un an de salaire plein ? La liste des plans sociaux en cours : Air France, Presstalis, Sodimedical, Petroplus... est longue comme un jour sans pain et mobilise mes amis du Front des Luttes jusqu'à l'épuisement. Le spectre de la fermeture plane aussi sur le site ArcelorMittal de Florange. Pourtant, nous, nous le savons, d'autres possibles existent. C'est ce que nous ferons valoir avec le Front de Gauche de la Seine-Saint-Denis samedi 1er décembre à la Bourse du Travail de Bobigny avec une matinée d'échanges sur le thème : « Une politique pour l'emploi, pas pour la finance ».
 
Téléchargez le tract d'invitation aux tables-rondes du 1er décembre.
Mais au fond, bon nombre d'entre-nous le savent déjà : pour en finir avec la hausse sans fin du chômage, nous ne pouvons plus nous contenter d'emplâtres sur une jambe de bois. Il faut admettre enfin que le capitalisme a besoin d'un nombre croissant de chercheurs d'emploi parce que cette hausse lui permet de mettre en place la rareté du travail et donc imposer des conditions drastiques pour que chacune et chacun y accède. C'est l'enjeu de la bataille souterraine que se livrent le Medef, gentiment appuyé par le gouvernement, et les organisations syndicales en ce moment. Il faut donc changer la donne. Revisiter les axiomes qui régissent la société française. En finir avec le mythe productiviste de la croissance qui déboucherait évidemment sur plus de richesses à redistribuer qu'importe que la paupérisation de la classe ouvrière soit absolue ou relative.
 
C'est pourquoi, là non plus il n'y a pas de coïncidences, le Parti de gauche tiendra ce samedi 1er décembre les assises de l'écosocialisme. Soit une étape nouvelle dans la définition d'un projet de transformation sociale. Dans sa déclaration de principes, ce processus évolutif précise :
 
Il ne s'agira pas de réintellectualiser un projet déjà largement pensé par de nombreux auteurs, chercheurs et militants mais de discuter avec une partie d'entre eux et d'aller plus loin dans la définition d'un projet écosocialiste en rupture avec le système capitaliste et productiviste actuel, en recherchant la synthèse entre socialisme, république sociale et écologie politique. Dans le contexte de crises multiples et d'urgence écologique que nous connaissons, il s'agit d'un moment important qui visera à approfondir notre analyse de la situation, notre doctrine et son projet.
 
Voilà donc. Les nouveaux outils de la lutte contre la destruction d'emploi sont aussi à chercher dans la lutte pour un autre système politique qui allie nouvelles conditions de travail et nouvelles conditions de vie.
——————–
Bonus vidéo : Client « It's Not Over » :

 
 
« Il n'y a pas que France Télécom et ces nombreux plans sociaux Le plan Act ("Anticipation et compétences pour la transformation), comme le révèle Rue 89 Ces tout un système entrepreneuriale à la Française qui est en cause. PSA, Alcatel-Lucent, Sanofi-Aventis. PSA PREC, les fameux « plans de redéploiement des emplois et des compétences » lancés par le constructeur automobile, Fameux " diviser pour mieux régner ", qui va à l'encontre des intérêts de l'ensemble de la population »
 

Une info pas si hors sujet.

« A Grenoble des salariés de La Poste en grève organisent un campement et font directement allusion au mouvement des indignés (cf. fin de mai)
Le campement est une nouvelle pratique qui fait école


http://www.bastamag.net/article1838.html »
Depuis le 18 octobre, une vingtaine de facteurs ont installé des tentes devant la direction départementale de La Poste, dans le centre-ville de Grenoble. En grève depuis un mois, ces facteurs d'Échirolles, Claix et Pont-de-Claix (Isère) dénoncent un projet de réorganisation de la distribution du courrier qui conduirait à la suppression d'emplois et de tournées. Si la direction a accepté d'ouvrir des négociations, « le compte n'y est pas », estime la fédération SUD-PTT : « Sur les quatre tournées supprimées, La Poste n'en rend qu'une [et] sur les 5 emplois supprimés, la Poste n'en rend que 1,90. » Du côté de la direction, on justifie cette réorganisation par une baisse des volumes de courrier de 4 à 5 % par an.

Pour contester « une logique ultralibérale, où les réductions des coûts et les suppressions d'emplois sont l'alpha et l'omega de toute politique », les facteurs ont décidé d'établir un campement. L'enjeu ? « Nous faire entendre car La Poste, c'est nous ! » clament les facteurs. Ils invitent également « les 99 % de la population victimes de la crise du capitalisme à venir les rejoindre ». Un appel qui entre en résonance avec celui lancé par des indignés du service public.
Trust Marche ou creve avec mots

Début du message réexpédié :témoignage en écho à " Romain LECOUSTRE " voir 2012, paupérisation Europe,..., rd'hui, PETITE...


> J'ai travaillé au Ministère du Travail une douzaine d'années. Ayant   eu un accident de la vie avec 6 ans de grave maladie, je suis partie sous la gauche et revenue sous la droite, chez Woerth.  


 L'horreur : on était en pleine réforme des retraites. J'ai refusé  de m'en occuper. J'ai assisté avec la RGPP à la suppression de la délégation du droit des F, du Secrétariat d'Etat au handicap, de la  


Délégation à l'économie sociale et solidaire, du Haut Commissariat chargé du RSA, de la Délégation à la famille, de la HALDE...
De la fusion UNedic/ ANPE...
De la réduction de la médecine du travail...   
Et bien sûr de la division par 2 de l'inspection du Travail. Quand  
on parle de la souffrance au travail, il faut parler de la  souffrance de ceux qui ont en charge cette souffrance au Travail.

 J'ai profité de mon statut de handicapée pour dire ce que je  pensais car je faisais faire des économies à mon Ministère qui  n'avait que 3% de handicapés au lieu de 6%, pour entraîner des collègues à faire grève. ma cheffe ENArque a fait grève. Quelques  semaines plus tard, elle a été rétrogradée comme chargée de mission.

 J'ai été formatrice à l'ANPE pendant 15 ans. Il y avait autrefois des "CRE" = chargés de relations entreprises qui faisait la liaison  entre les chômeurs et les entreprises. Ils ont été supprimés. 
 
 Aujourd'hui, on fait de la gestion de flux et si possible de la  radiation. On embauche des intérimaires pour cela. J'avais formé  800 cadres à l'ANPE, je n'en connais plus aucun. Ils sont tous   partis dans les collectivités territoriales, dans les DRH: on se  les arrache !
 
 On peut dire la même chose de tous ces hommes et femmes qui sont  "au front" de l'emploi : des infirmières, des assistantes sociales, des CAF qui gèrent le RSA et croulent sous les dossiers... de tous  ces gens qui gèrent de l'administratif et qui ne sortent plus  dehors, au contact des travailleurs et des entreprises. J'ai vu en  quelques années nos métiers se rétrécir. On peut aussi parler de  ceux qui "comptent" le chômage, la pauvreté...
 
 Et l'INSEE qu'on  veut mettre à Metz pour les punir d'avoir sorti des stats sur la  pauvreté qui contredisent les rapports officiels, sur les riches   (!) pour la première fois...
 
 J'ai été contente de prendre ma retraite et en même temps j'ai le  coeur serré. La Lolf a été créé par Jospin... Elle a fait des  ravages. Nous sommes remplacés par des jeunes très performants qui  ne se posent pas de questions métaphysiques comme nous et qui sont  
de parfaits "soldats"... Il ne suffira pas - si la gauche revient -  de remettre des "quantités" d'enseignants, des AS, des conseillers  à pôle Emploi... pour redonner cette conscience professionnelle, ce sens du "service public" que j'ai découvert et qui m'a tellement  porté dans ma vie professionnelle. Qui m'a guidé aussi dans ma vie  tout court.

 Merci à ces collègues engagés, merci à leurs familles... Merci d'avoir existé.
 Et pardon pour cette société qui n'a pas su reconnaître la dignité  d'un métier centré sur les droits, sur l'égalité, sur la relation  entre le travailleur et l'employeur.
 
 J'ai l'habitude de dire : quand on s'occupe d'emplois, soit on est  aveugle, soit on est militant.
Romain Lecoustre était visiblement un militant. Evidemment, il y a  plus de blessés et de tués pour ceux qui sont au premier rang de la  bataille.
 La bataille pour l'emploi, ça commence aussi pour ceux qui s'en  occupent.
 Alors respect.
 Xxxx Xxxxx
 
Le chômage a une histoire 1981 2001 Gilles Balbastre 2 de 2 Le capitalisme et le libéralisme coulent : http://www.youtube.com/watch?v=N4zBGmX-f94
Le chomage a une histoire - YouTube : http://www.youtube.com/watch?v=MnovGVFCgEk


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 Le chômage a une histoire 1981 2001 Gilles Balbastre 2 de 2 Le capitalisme et le libéralisme coulent :
 

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En lire dessus :
Le chômage explose, le capitalisme en a besoin - citoyenactif : " Citation :

"J'avais personnellement très peur depuis des années de François Hollande. Très peur car je le voyais bien arriver là où il est, grâce à ses qualités et à un facteur chance qui l'a toujours accompagné dans sa carrière, c'est évident. J'avais très peur car je l'imaginais très à gauche et mener une politique très à gauche.
Aujourd'hui, le voyant à l'ouvrage, je dois dire que mes craintes se sont estompées, pour l'économie en général (la politique menée est quasiment centriste) et pour les actionnaires en particulier. Pour ces derniers ce ne sera pas pire qu'avec Sarkozy, qui je le rappelle, a été le président le pire pour l'actionnariat individuel".



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15/04/2012
Stagiaires à vie | Quel avenir pour nos jeunes?
18/01/2012
2012, paupérisation Europe, l'année de la Chine ?
29/08/2012
La crise structurelle du capitalisme

 Les médias et la politique : Comprendre la crise de la dette en quelques minutes : Courte et claire explication  - youtube , Excellent site , explication d'Eric Toussain ( philosophe et écrivain, " l'auteur de nombreux ouvrages dont "Banque du sud et nouvelle crise internationale" (- Youtube, dailymotion, videos :autres videos,  entretien, discours 20 CADTM,  tous sur  Eric Toussaint , livres eric toussaint ) , Plan pour la Grèce : un gros sparadrap qui ne changera rien Devrait on dire maintenant pour tout les pays occidentaux, Ennieme sommet européen, Hollande et le changement! , Royaume-Uni : les banquiers... , Qui est Georges Soros ? , Philippe Pétain, 39-40, la guerre des images  , Coup d'Etat au Paraguay


Tags : emplois, chomage, précarité, enquête, interview, Coluche, chomeurs, capitalisme, néolibéralisme, économie, parti socialisme, François Hollande, situation, travail, france, scandale, france télécom
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#Posté le mercredi 28 novembre 2012 06:25

Modifié le dimanche 16 octobre 2016 16:18

Hollande et le patronat

 
Keny Arkana : « Un autre... est possible
 
Le film commence par cette phrase prémonitoire :
 
«  Il ne faut pas confondre :
L'espoir dans lequel gagne le moins mauvais
Et l'espoir dans lequel gagne
Un projet de transformation
De notre réalité »
 
Hollande et le patronat
 
Le plan de bataille des financiers - Les Mutins de Pangée : « Nicolas Doisy, chief economist à Chevreux (Crédit Agricole), nous fait part du plan de bataille des financiers en cas de victoire de François Hollande aux présidentielles... Et de l'angoisse en cas de montée excessive du Front de Gauche et de Jean-Luc Mélenchon » [Projection] "La City"...en eau trouble, Les nouveaux rois des marchés, Les maîtres du monde (dailymotion), Les vrais maitres du monde ???
 

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http://www.youtube.com/watch?v=wrC_ySk1vb4
 
Hollande cultive discrètement ses relations avec le patronat
Source : Reuters
 
18/04/2012 à 16:56 / Mis à jour le 18/04/2012 à 17:29
"Il ne faut pas rêver, il y a plus de patrons de droite que de patrons de gauche", concède un chef d'entreprise français, proche du Parti socialiste.
 
Dans la course aux soutiens patronaux, François Hollande refait son handicap face à Nicolas Sarkozy. Discret sur ses relations avec le monde des affaires, le candidat socialiste cultive ses relais et a conquis une audience auprès des patrons, à l'image des banquiers maintenant ouverts à une discussion sur son projet de séparer les dépôts des activités spéculatives.
 
"En 2007, il y avait dans le patronat français une vraie dynamique pour Nicolas Sarkozy", souligne, sous le couvert de l'anonymat, un dirigeant d'entreprise sympathisant socialiste et fin connaisseur du milieu patronal.
"Au sein du CAC 40, je crois qu'il n'y a eu en 2007 qu'un seul patron qui a voté à gauche. Aujourd'hui, je dirais qu'on est dans un rapport un tiers pour la gauche, deux tiers pour la droite", ajoute-t-il.
Même si la présidente du Medef, l'organisation patronale qui regroupe les grands groupes du pays, a officiellement pris position en faveur de Nicolas Sarkozy.
 
"Le Medef est trop clairement une organisation qui soutient Nicolas Sarkozy, et vous ne pouvez donc pas passer par le Medef pour avoir des débats de fond avec les socialistes", explique un responsable financier. "Les entreprises nouent des relations directes avec les socialistes. C'est un fait nouveau."
 
JOUYET ET MACRON, DEUX HOMMES-CLÉS
 
"Je n'ai jamais vu autant de chefs d'entreprise et de banquiers, même quand j'étais ministre de l'Economie et des Finances, que depuis trois mois", déclarait de son côté Michel Sapin, chargé du projet présidentiel de François Hollande, lors d'un entretien accordé à Reuters la semaine dernière.
 
Les déçus du "sarkozysme" prêtent désormais une oreille attentive au député de Corrèze, d'autant qu'il s'est engagé à combattre les déficits publics s'il accède à l'Elysée.
 
"Les patrons ont d'abord respecté Nicolas Sarkozy pour son énergie", relève un patron. "Mais ils ont été déçus quand ils ont réalisé que, derrière cette énergie, se cachaient un manque de cohérence dans la stratégie mais aussi des processus de décision imprévisibles, très éloignés des règles de gouvernance élémentaires dans les grandes entreprises."
 
"A l'exception des plus sarkozystes, les patrons des grandes entreprises ne sont plus effrayés par le retour des socialistes", renchérit un observateur du milieu patronal.
 
"Je trouve qu'il y a chez François Hollande beaucoup de choses bien dites et réalistes, je crains cependant qu'il ait encore une connaissance insuffisante du monde de l'entreprise et de ses mécanismes", tempère toutefois un ancien patron.
 
Dans l'équipe de campagne socialiste, c'est André Martinez, un ancien dirigeant d'Accor, qui conseille le candidat sur les relations avec les entreprises.
 
DES HOMMES-CLÉS
 
Dans son entourage, François Hollande peut aussi s'appuyer sur deux hommes-clés : Jean-Pierre Jouyet, le président de l'Autorité des marchés financiers (AMF) et son "ami de 30 ans", et Emmanuel Macron, associé-gérant à la banque Rothschild.
 
S'y ajoute Jean-Jacques Augier, ancien patron des taxis G7, chargé du financement de la campagne.
"Jean-Pierre Jouyet a la confiance totale de François Hollande", explique un chef d'entreprise, soutien du candidat socialiste. "Il l'aide à comprendre les enjeux économiques et financiers et à entrer en contact avec des grands patrons."
 
François Hollande peut compter sur une kyrielle d'appuis sérieux et de relais dans le monde des affaires, notamment les partisans de l'ancien directeur général du FMI Dominique Strauss-Kahn, qui a dû renoncer à briguer la présidentielle après l'affaire du Sofitel de New York.
 
Il devrait aussi disposer de relais importants dans plusieurs secteurs clés de l'économie. Des affinités de gauche sont prêtées à toute une série de personnalités qui dirigent ou ont dirigé de grands groupes, comme l'ex-patronne d'Areva Anne Lauvergeon, Paul Hermelin, prochain PDG de Capgemini, Jean-Cyril Spinetta, PDG d'Air France-KLM, Gérard Mestrallet, PDG de GDF Suez ou encore François Villeroy de Galhau, directeur général délégué de BNP Paribas.
 
A ce jeu des devinettes reviennent aussi régulièrement les noms de Stéphane Fouks, coprésident d'EuroRSCG Worldwide, Stéphane Boujnah , patron de la banque Santander pour la France et le Benelux, Matthieu Pigasse, directeur-général délégué de la banque Lazard en France et copropriétaire du journal Le Monde, et Pierre Bergé, autre copropriétaire du Monde.
 
DES AMITIÉS
 
Reste le cas plus énigmatique de Xavier Niel, le PDG d'Iliad, maison mère de l'opérateur de téléphonie mobile Free.
 
"Oui, il joue un rôle, même s'il n'est pas exactement de gauche. C'est plus complexe que cela. C'est un libéral libertaire", confie un proche du PS à son propos.
 
On prête aussi à François Hollande des relations d'amitié avec des dirigeants comme Christophe de Margerie, PDG de Total, Henri de Castries, président d'Axa ou encore Jean-Bernard Lévy, PDG de Vivendi.
"La caractéristique de François Hollande est de fonctionner en étoile. Personne ne sait, sauf lui, qui le soutient. Il fait beaucoup de rencontres bilatérales et peu de consultations collectives", souligne un patron français. "C'est quelqu'un de méfiant, il ne donne pas sa confiance facilement."
 
Ses partisans rappellent que s'il s'en est pris directement à la "finance sans visage" pendant la campagne et a promis de taxer à 75% les revenus au-delà d'un million d'euros, il s'est gardé de stigmatiser les patrons.
"François Hollande essaie d'éviter la facilité de la démagogie 'anti-patron'", dit l'un de ses soutiens dans le milieu patronal.
"A la différence de Nicolas Sarkozy, François Hollande n'est pas fasciné par les grands patrons. Il les respecte mais ne les fantasme pas", souligne un autre dirigeant d'entreprise. "Il est parfaitement conscient que ce sont des acteurs importants pour la croissance économique du pays. Ni plus, ni moins."
 
Avec Elizabeth Pineau et Jean-Michel Belot
 
 
La finance a-t-elle un... visage, La Finance imaginaire ,  voir "Le PS a embrassé très tôt la doxa néolibérale", , Très bon article de Serge Halimi, surtout après le désarroi de la gauche ( PS) après le scandale de DSK.  10 mai 1981, triste anniversaire( source monde diplomatique ) 10 mai 1981 - 15 mai 2011 ,... , DSK : Flamme bourgeoise,...  La gauche est foutue, c'est... Le Diplo d'Avril, Programmes électorales, La révolution néolibérale, Total et néolibéralisme, Karl Marx, Semer des dragons !, Globalia de Jean Christophe Ruffin., néolibéralisme : dates et noms, Programmes électorales, Quelles leçons en tirer !, Garde fous du néolibéralisme, Lois et lobby financiers, Grèce, Hongrie, même combat ?, Stagiaires à vie | Quel avenir pour nos jeunes?, Berlusconi se retire,..., Les plus belles planques de... l'état, La démocratie menacée? Je..., GO ON, WATCH ME !, Travailleurs et pauvres:..., Les mille et un discours de..., Les ouvriers, les oubliés, Aujourd'hui, PETITE...
 
Le «Time Magazine» dévoile son top 100 des personnalités influentes, Le plan de bataille des financiers - Les Mutins de Pangée
 
A lire aussi
Serge Halimi - Le Grand Bond en Arrière [HD] , Mario Draghi ou le pompier pyromane
 
Nous ne vivons pas une "crise" mais un coup d'Etat antisocial, VOTEZ FN REND CON,  Je vais vous faire peur II ... , Le plan de bataille des financiers, La dette ou la vie !,Le poison grec, Les "marchands de doute" nous trompent-ils délibérément ? , Les "marchands de doute" nous trompent-ils délibérément ?
 
globalia : citoyen actif
globalia - citizen khane
 
 
Ma vision de la liberté ; Foi d'anar - Maurice Joyeux - Des lieux de démocratie participative
 
Voir Le capitalisme synonyme de problèmes économique , écologique et sociaux – Altermonde, Pourquoi parler de crise ?Posted on 22 avril 2012 by risc, Modèle Japonais généralisé
 
ECONOMIE DE MARCHE, , L'exercice de l'Etat et la noir finance - citizen Khane, hensozu. , anarkia, Etats, capitalisme et finance - antalya, Etats et NOIRE FINANCE - l'indigné, Capitalisme ou la finance noir - hensozu, L'exercice de l'Etat et Noire finance - l'indigné, La Finance imaginaire - Alterfinance, Non au traité de la rigueur - Altermonde
 
Système Capitaliste : Ce n'est pas le virus qui est malade, c'est l'organisme qui va mal ?
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Hollande et le patronat Créé le jeudi 19 avril 2012
Tags : la finance a-t-elle un visage, hollande, relations avec le patronat, dominique strauss-kahn, flamme bourgeoise programmes électorales, quelles leçons en tirer, garde fous du néolibéralisme, lois et lobby financiers, grèce, hongrie, même combat, médias, travail, capitalisme
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#Posté le jeudi 19 avril 2012 17:45

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