Skyrock.com
  • ACCUEIL
  • BLOGS
  • PROFILS
  • CHAT
  • Apps
  • Musique
  • Sources
  • Vidéos
  • Cadeaux
  • Connecte-toi
  • Crée ton blog

  • Blog
  • Profil

l'indigné

Photo de l-indigne

l-indigne

  • Envoyer un message
  • Offrir un cadeau
  • Suivre
  • Bloquer
  • Choisir cet habillage

Ses Honneurs (29)

  • Planète Rap
  • Mobile
  • Radio Libre
  • Écolo
  • Zlataneur
  • Anniv' 2 ans

» Suite

Son profil

Profil de l-indigne
l-indigne40 ans
Paris (75)
France

Partage

  • Tweet
  • Amis 0

Design by lequipe-skyrock Choisir cet habillage

Signaler un abus

Infos

  • Création : 15/08/2011 à 12:31
  • Mise à jour : 05/04/2022 à 16:00
  • 1 231 articles
  • 1 107 commentaires
  • 367 amis
  • 389 favoris
  • 3 101 kiffs

Tags

  • ARTE
  • arte
  • capitalisme
  • chronique
  • crise
  • Documentaire
  • documentaire
  • enquête
  • film
  • films
  • finance
  • Globalia
  • histoire
  • musique
  • néolibéralisme
  • obsession sécuritaire
  • politique
  • racisme
  • société
  • surveillance

» Suite

Ses archives (1 231)

  • SAUVAGES au c½ur des ZOOS HUMAINS
  • Les damnés de la Commune | ARTE
  • La fabrique de l'ignorance | ARTE
  • ON THE LINE, les expulsés de l'Amérique

» Suite

Ses fans (491)

  • AMAWEBFLIX
  • dialoguesdoutretombe
  • H2Omichel
  • messagesauxfans
  • caanna
  • Agatha63

» Suite

Sources (389)

  • Solide-Psychose
  • Katy733060
  • sk8teur8585
  • PetiteAlix
  • HumanisteDemocrate
  • ErvaDoser
  • CLOWN-TRISTE
  • Stella-et-l-utopie
  • Carolyne-Kosbu

» Suite

Son morceau préféré

Berurier Noir - Salut à toi

Jouer Au fond, nous n'avons que peu de choses à dire. Berurier Noir - Salut à toi

Skyrock music Ajouter

Abonne-toi à mon blog ! (1 abonné)

RSS

Retour au blog de l-indigne

32 articles taggés chronique

Rechercher tous les articles taggés chronique

Licencier, c'est facile et c'est pas cher


n
 Licencier, c’est facile et c’est pas cher
 
Manager de transition, un bien joli métier ((mis sur facebook)
Le jeudi 20 septembre 2012
 
 

Ajouter cette vidéo à mon blog


les sales majestes - les patrons

 
 Blog / Manager de transition, un bien joli métier
 
 
 
Des intérimaires heureux ? Si, si, ça existe... Ils ne sont pas la variable d'ajustement des entreprises, ils la créent, la provoquent, la mettent à exécution. Ce sont des femmes et des hommes de crise. A qui l'on confie provisoirement les rênes d'une entreprise ou de l'une de ses filiales. 

On les appelle manager de transition ou consultant de restructuration. Quand ils débarquent, c'est bien pour débarquer d'autres intérimaires, d'autres salariés, CDD ou CDI, moins chanceux. Sous couvert de "performance", de "stratégie industrielle", de "rentabilisation de l'outil de travail", ils n'ont qu'un mot à la bouche : la croissance. 

La leur. Payés entre 1 000 et 1 500 euros la journée, de 30% à 60% des entreprises ont déjà fait appel à leurs services lors de la crise de 2009. 


"La chanson du DRH", Arnaud Catherine et Florent Marchet 

Ajouter cette vidéo à mon blog




>la chanson du drh - YouTube


La transformation digitale oblige les entreprises à réinventer leurs fonctionnements et leurs méthodes de management. Les attentes des publics changent : la nécessité de refonder les modèles économiques et de trouver de nouveaux champs de développement nécessite d'embarquer tous les salariés dans une dynamique vertueuse de cocréation entre métiers, entre secteurs de l'entreprise, entre énergies internes et externes. Au delà de ses missions régaliennes classiques, la DRH a un « terrain de jeu » inédit et passionnant pour mobiliser les énergies et les fédérer en projets apprenants : elle détecte et met en mouvement les acteurs, propose des espaces de réflexion et d'échange, met en place des expériences de travail innovantes, diffuse les bonnes pratiques. Elle est aujourd'hui un acteur essentiel de changement.
 
Et si le métier de DRH était le plus beau métier du monde ? | Florence Guémy | TEDxIssylesMoulineaux



Ajouter cette vidéo à mon blog


Quand je serai grand, je serai DRH.




Rencontre avec : 
   Bernard Tronel, directeur du cabinet Essensys spécialisé dans ce management 
   Luc Brami, directeur des ressources humaines spécialisé en plans sociaux 
   Didier Crespel, ancien directeur général de Valeo




Plébiscité par le patronat et ratifié cette semaine par l'Assemblée, le barème des indemnités pour les personnes ayant été licenciées abusivement précarise les salariés en plafonnant les sommes accordées par les prud'hommes.


SNCF. Les syndicats de la SNCF ont décidé de donner une chance à la concertation avec le gouvernement sur son projet de réforme du groupe public, avant d'arrêter, le 15 mars, une éventuelle date de grève. 
 
nQuand la SNCF manque de conducteurs et supprime des trains FRANCEINTER.FR
Le gouvernement prévoit de déposer mi-mars un projet de loi d'habilitation pour recourir aux ordonnances. Les syndicats des cheminots se sont donnés jusque-là pour décider d'une grève.
» SNCF: syndicats, direction et ministre se préparent à la concertation 

Statut des cheminots: "regarder ce qui peut évoluer" (CFDT)
Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, a estimé samedi qu'"il faut regarder ce qui doit évoluer dans le statut des cheminots", tout en critiquant "un problème d'investissement de l'Etat" dans la SNCF. "Il faut regarder ce qui doit évoluer dans le statut des cheminots, mais pas en les culpabilisant et en les stigmatisant", a déclaré Laurent Berger sur France Inter. Les quatre syndicats représentatifs de la SNCF (CGT, Unsa, SUD rail, CFDT) ont décidé d'attendre jusqu'au 15 mars avant d'arrêter une éventuelle date de grève.
» LIRE AUSSI - Réforme de la SNCF : le spectre des grandes grèves de 1995

Licencier, c'est facile et c'est pas cher
«Rassurant», le plafonnement des indemnités prud'homales accordées en cas de licenciement abusif ? C'est ce qu'a défendu, le 7 novembre, Muriel Pénicaud, à l'Assemblée nationale. Pour la ministre du Travail, la mesure phare des ordonnances, dont le texte de ratification est de retour dans l'hémicycle cette semaine, devrait rasséréner les salariés autant que les employeurs. Prévoyant des montants minimums et maximums, ce barème, réclamé de longue date par les employeurs, doit les inciter à embaucher, en les «libérant» de leurs «peurs» liées au processus de licenciement. Une logique plutôt hasardeuse - le comportement des entreprises étant surtout dicté, en réalité, par leurs carnets de commandes -, mais avantageuse pour le patronat.
Les charlots qui, à mes yeux, font partie des grands comiques français, rendent "hommage" au patronnat
 
Côté salariés, le discours de la ministre, qui se félicite de mettre fin au «peu d'équité et [au] peu de prévisibilité» dans le calcul des dommages et intérêts, est plus difficile à entendre. Pour la CGT, le barème va même «précariser davantage les salariés», en «ouvr[ant] la porte à tous les abus», et notamment à plus de licenciements abusifs, car les entreprises en connaîtront le coût, amoindri, par avance.
A LIRE AUSSI «Avec la mise en place des barèmes, on mettrait un ordinateur ce serait pareil»
Certes, pointe la ministre, la réforme met en place une indemnité minimale pour les salariés des entreprises de moins de onze salariés, là où elle était réservée aux entreprises aux effectifs supérieurs. Mais le barème est plutôt pingre : jusqu'à trois ans d'ancienneté, ils n'ont droit qu'à un demi-salaire mensuel.
Et dans les entreprises de plus de onze salariés, le plancher, qui était de six mois de salaire minimum dès deux ans d'ancienneté, oscille désormais entre zéro (moins d'un an d'ancienneté) et trois mois. Côté plafond, il n'est pas plus charitable. Tous types d'entreprises confondues, pour espérer toucher une indemnité maximale de six mois, le salarié doit désormais avoir cinq ans au compteur. Et au-delà de 28 ans d'ancienneté, le plafond s'arrête à 20 mois.
«Apprécier au cas par cas»


Pas de quoi déclencher une révolution, tempèrent certains, notant que les prud'hommes n'étaient pas toujours très généreux. «C'est une juridiction paritaire, avec autant de conseillers salariés qu'employeurs, donc plutôt modérée», note l'un d'eux. Selon une étude du ministère de la Justice, les indemnités prud'homales pour licenciement abusif atteignent dix mois de salaire en moyenne. Mais avec des écarts importants selon les cas. D'autres estiment néanmoins que la référence à un plafond pourrait pousser les indemnités vers le haut. Un scénario auquel Samuel Gaillard, avocat en droit social, ne croit pas : «Pour les salariés qui ont entre huit et vingt ans d'ancienneté, peut-être que cela ne change pas grand-chose, car les montants moyens sont proches de ceux du barème. Mais il y aura des perdants chez les salariés avec une faible ancienneté.»
En effet, selon l'étude du ministère de la Justice, entre deux et cinq ans d'ancienneté, les salariés touchaient en moyenne 8 mois de salaire. Demain, ils ne pourront espérer - au maximum - qu'entre 3 et 6 mois. Exemple avec un vendeur au smic depuis trois ans dans une entreprise de plus de onze salariés. En cas de licenciement abusif, il avait droit, a minima, à 8 880 euros (6 smic). Désormais, il devra se contenter d'une indemnité comprise entre 4440 euros (le plancher à 3 mois) et 5920 euros (le plafond à 4 mois).
 
Autres victimes de ce barème, poursuit Samuel Gaillard : les salariés âgés. Ces derniers pouvaient bénéficier d'un geste des prud'hommes, soucieux de garantir une réparation intégrale du préjudice subi, vu leur faible employabilité. Avec le barème, cela risque de passer à la trappe. Même chose pour ceux ayant des difficultés financières ou des charges de famille. «Un homme de 35 ans, célibataire, a de fortes probabilités de retrouver un emploi. Mais une femme séparée avec deux enfants à charge, elle, n'a aucune chance si le bassin est sinistré», souligne Gérard Behar, expert CGC au Conseil supérieur de la prud'homie, qui défend une «approche qui part de l'humain». «Autant de situations qui nécessitent que le juge apprécie au cas par cas l'étendue du préjudice», note le Syndicat des avocats de France (SAF).


Réduction à un an du délai de prescription
S'il est trop tôt pour percevoir les effets du barème devant les conseils, les avocats notent déjà une baisse des dossiers. «Pour certains, ça ne vaut plus le coup d'aller aux prud'hommes. D'autant qu'il faut payer les honoraires et qu'il y a toujours le risque de ne pas gagner», souligne l'avocat Abdel Kachit. Autre mesure qui ne devrait pas aider à remplir les chambres, souffrant déjà d'une baisse des affaires (- 18,7 % entre 2015 et 2016) : la réduction, à un an, du délai de prescription pour saisir les prud'hommes.
 
Pour contrer les effets du barème, les juristes ont toutefois prévu une parade : multiplier les demandes, notamment sur des faits de harcèlement et de discrimination, non concernés par le plafonnement. Mais «cela risque d'apparaître gros comme une maison qu'il s'agit de gratter en allant sur un autre terrain», note Kachit. Autre angle d'attaque : agir en justice en s'appuyant sur la jurisprudence du Comité européen des droits sociaux, qui a déjà permis de condamner une réforme similaire en Finlande.
 
Si nombre de juristes peine à croire que l'argument suffise à faire tomber le barème, il pourrait toutefois être repris dans les chambres prud'homales. Avec l'espoir, souligne l'un d'eux, de faire évoluer la pratique. Car «quand une situation choque, les juges ne peuvent pas rester les bras croisés».
 
Virés, indemnisés : ce qu'ils perdront avec la loi travail

VÉRONIQUE, RESPONSABLE D'UN MAGASIN DE MEUBLES Avant : 40 000 ¤ / Après : entre 2 000 et 8 000 ¤

Les faits. Véronique (prénom modifié) avait pourtant «réussi son pari», note son avocat Gilles Tesson. Celui d'augmenter les ventes du magasin en difficulté pour lequel elle avait été recrutée en tant que responsable en juin 2014. Mais l'arrivée, quelques mois plus tard, de nouveaux gérants à la tête de cet établissement vendéen spécialisé dans les meubles a changé la donne. «Elle se rend compte qu'[ils] veulent se passer d'elle», explique son avocat. «A compter de ce jour, les objectifs de vente ont été augmentés de 57% et des fonctions contractuelles lui ont été retirées», soulignent, de leur côté, les conseillers prud'homaux de la Roche-sur-Yon dans leur jugement de mai 2017. Elle est licenciée pour faute grave le 23 décembre 2015. Les faits reprochés ? Une ubuesque histoire de vol de canapé. Dans la lettre de licenciement, on l'accuse d'avoir donné à sa fille l'ancien sofa de clients, repris par la société au moment de la livraison du nouveau qu'ils venaient d'acquérir. Ce que Véronique ne nie pas, puisqu'elle explique avoir obtenu l'accord de sa direction. Mais cette dernière «conteste fermement». Sans convaincre les conseillers qui notent que «rien n'a été caché à la SARL» qui était «parfaitement au courant de l'accord qu'elle avait conclu». Ce qu'une ancienne vendeuse, témoin de la conversation téléphonique au cours de laquelle Véronique avait reçu le feu vert de son employeur, confirme dans une attestation. En l'absence de «preuve formelle» de la faute, le conseil a donc jugé le licenciement abusif. «Il est apparu devant les juges que le motif est inventé de toutes pièces», résume l'avocat. L'employeur a fait appel.
Indemnité reçue. 40 000 euros de dommages et intérêts, soit près de 10 mois de salaire (4 033 euros brut mensuels), pour une ancienneté d'un an. Une somme qui se justifie, selon les conseillers, par l'âge de la plaignante - 56 ans -, la perte de revenu, ou encore la «perte de chance d'employabilité». D'autant qu'elle avait quitté un poste pour intégrer l'entreprise. Autre facteur aggravant : la «déloyauté de la SARL» et l'«atteinte à sa réputation».

Indemnité avec barème. Entre 2 016 euros (0,5 mois de salaire) et 8 066 euros (2 mois de salaire), dans cette entreprise de moins de 11 salariés.

FABRICE, EMPLOYÉ D'UNE SOCIÉTÉ INFORMATIQUEAvant : 80 000 ¤ / Après : entre 11 700 et 50 600 ¤
Les faits. Aux juges prud'homaux de Boulogne-Billancourt, Fabrice (prénom modifié), engagé en CDI en 1998 par l'un des leaders français de services informatiques, a expliqué avoir «été l'objet de pressions de la part de son employeur pour obtenir son départ». Une situation qui aurait débuté, selon le chef de projet, en 2013, après de multiples missions réalisées pour l'entreprise auprès de grands groupes. Il se retrouve alors, début octobre 2013, en période «d'intercontrats», c'est-à-dire qu'il n'est plus affecté chez un client. Convoqué à un entretien préalable, fin octobre, il sera licencié dans la foulée. Sa faute, selon son employeur : des retards dans la rédaction de la réponse à un appel d'offres pour un client et un «comportement désinvolte lors d'une réunion». Une «insubordination» qui aurait été préjudiciable à l'image de l'entreprise. Une analyse disproportionnée pour le conseil de prud'hommes, saisi en 2014 par le salarié. Certes, l'informaticien «n'a pas rempli les attentes» de ses supérieurs et a «fait preuve d'un manque de professionnalisme», précise le jugement. Mais ces faits «ne justif[iaient] pas un licenciement», d'autant qu'ils n'avaient pas été précédés d'alertes suffisantes. De plus, Fabrice avait jusqu'alors donné satisfaction, son entretien de septembre 2013 pointant des «compétences indéniables et évidentes». Le licenciement est donc sans cause réelle et sérieuse. Il n'y a pas eu d'appel.

Indemnité reçue. 80 000 euros de dommages et intérêts, soit 20,5 mois de salaire (3 898 euros brut mensuels), pour une ancienneté de quinze ans. Une indemnité justifiée, selon Samuel Gaillard, l'avocat du salarié, par la taille de la société, mais aussi par «des circonstances bien particulières». Et d'expliquer : «C'est une problématique classique dans le secteur», marqué par une «course au jeunisme» et le «licenciement des salariés lorsqu'ils restent trop longtemps en intercontrats». Autre facteur : l'âge - 61 ans - du plaignant, «qui a été licencié à trois ans et demi du départ à la retraite».

Indemnité avec barème. Entre 11 694 euros (3 mois de salaire) et 50 674 euros (13 mois de salaire). «Mais peut-être que le conseil de prud'hommes aurait alors admis le caractère discriminatoire de ce licenciement», pointe l'avocat du salarié.

GUILLAUME, CHEF D'UN CENTRE DE RÉPARATION AUTOAvant : 10 000 ¤ / Après : entre 0 et 2 000 ¤
Les faits. Fin 2016, lorsqu'une société de réparation de pare-brise normande lui propose de l'engager en CDI pour devenir chef d'un de ces centres, Guillaume (prénom modifié) décide de quitter le poste qu'il occupait jusqu'alors, depuis dix-huit mois, dans une autre société sous un statut d'intérimaire. Mais dès le contrat signé, la situation se corse. En novembre 2016, quelques jours à peine après son arrivée, l'entreprise est placée en redressement judiciaire. Chaque mois, son salaire est payé en retard. Jusqu'au mois de février 2017, pour lequel il ne recevra jamais son dû. Il va alors saisir, le 14 mars 2017, les prud'hommes de la Roche-sur-Yon pour faire constater une rupture de contrat aux torts de l'employeur. Deux jours avant, l'établissement dans lequel il travaillait «a été vidé de tout son matériel», notent les conseillers qui, dans leur jugement, lui donnent raison sans sourciller. Soulignant la «désinvolture et les manquements de la SARL», ils décident donc de considérer la rupture comme un licenciement sans cause réelle et sérieuse, et condamnent l'AGS de Rouen, l'organisme patronal chargé de payer les créances salariales des entreprises en difficultés. Ce dernier a fait appel.

Indemnité reçue. 10 000 euros de dommages et intérêts, soit près de 5 mois de salaire (2 078 euros brut mensuels), pour une ancienneté de moins d'un an. Une décision qui tient compte de la «situation juridique et financière désastreuse» subie par le plaignant, père de trois enfants. Interdit bancaire, l'homme de 39 ans s'est retrouvé dans une «impasse», expliquent les conseillers :«Pôle emploi ne le prend pas en compte, n'ayant aucun document de fin de contrat. La CAF refuse de prévoir le RSA, car selon l'organisme, il devrait être pris en charge par Pôle emploi.» Un imbroglio administratif qui a de quoi plonger Guillaume dans «l'angoisse, le stress».

Indemnité avec le barème. Entre zéro et 2 078 euros (un mois de salaire). «Mais il aurait peut-être été possible, malgré ce barème, de demander une indemnisation liée à la mauvaise foi manifeste de l'employeur», précise Gilles Tesson, l'avocat du salarié.
Amandine Cailhol
 
Découvrez cette émission dédiée aux enjeux de la fonction de Directeur des Ressources Humaines. Proposée par le Groupe IGS et le CNED, cette heure de vidéo présente des témoignages, des reportages et des interventions sur plateau pour vous donner toutes les informations utiles sur les DRH. Les ressources humaines occupent une place stratégique dans l'évolution des structures et la performance présente et à venir des entreprises.
 

n
 
 
Licencier, c’est facile et c’est pas cher
n

Tags : manager de transition, un bien joli métier, chronique, daniel mermet, la bas.org, emplois, chomage, délocalisation
​ 3 | 11 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.238.125.76) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le samedi 03 mars 2018 06:11

Modifié le lundi 06 août 2018 13:55

C'est toujours la même merde

 
n 
 très bon !

C'est toujours la même merde, La drôle d'humeur de Pierre-Emmanuel Barré
 

Ajouter cette vidéo à mon blog


n


nla vidéo de France Inter."Les dossiers judiciaires de Balkany sont mieux logés que nos SDF." Dernière chronique de la saison pour Pierre-Emmanuel Barré dans La Bande Originale - France Inter.


 Cela va pas faire remonter dans mon estime des maires, députés qu'ils soient du LR ou autres comdamner pour harcellement sexuelle, viol, détournement, mépris du peuple et des plus pauvres.... Il faut toujours rappeler que le chef n'est pas si chef que ce qu'ils pensent ( ou veut)
Selon L'express Culture du viol de décriminalisation des violeurs, violences racistes et mépris de classe à Chevigny-Saint-Sauveur:

"C'est le maire tout de même ! Pour qui elle se prend ?" Comme s'il était inconvenant qu'une petite employée municipale saisisse la justice contre le patron de la commune. 

Une double peine. Maïssa* a été victime d'agressions sexuelles par son employeur, le maire LR de Chevigny-Saint-Sauveur, Michel Rotger, 66 ans. Si l'homme a été condamné par la justice début juin, c'est elle qui est bannie de la ville. En arrêt maladie depuis le 30 janvier 2014, date de la dernière agression sexuelle devant témoins, la veille de son dépôt de plainte, cette lingère d'une cantine communale a fini par accepter son "exfiltration" dans un hôpital psychiatrique de Dijon en janvier 2016. "J'étais enfermée chez moi comme dans une prison", confie-t-elle. En raison de la violente hostilité contre elle et les attaques racistes d'habitants prêts à défendre un prédateur sexuel et à bannir les femmes victimes.

APRÈS MACRON ET LE MAIRE, À QUI LE TOUR ?
Le pouvoir repose sur du vent : des images et des gardiens. Le désacraliser, c'est faire la moitié du chemin vers l'émancipation sociale.
 

Yannis Youlountas a ajouté 3 photos.

Rdv mardi 28 juin à 14h pour les Franciliens*. En théorie pure : de Nation à place d'Italie. Mais, en réalité, il y aura des surprises, beaucoup de surprises...
 
FLICS, PATRONS ET GOUVERNANTS, VOUS ALLEZ REGRETTEZ L'HUMILIATION DU 23 JUIN

La plupart des éditocrates prophétisent déjà la fin du mouvement, au prétexte du refus de la plupart d'entre nous (90% à Paris) de participer à la parodie de manif du 23 juin et, par là même, de ratifier l'invention de la manif-prison.
 
Ne croyez pas une seule seconde ce qu'ils vous racontent dans leurs pages nauséabondes et sur leurs plateaux télés volontairement coupés des réalités. Rien n'est terminé, même si certaines formes vont probablement changer, évoluer, se réinventer, se diversifier.
 
Cet été, c'est encore dans la rue que ça se passe : le jour, mais aussi la nuit, à Paris comme en province, dans les villes et ailleurs, contre la Loi Travaille et son monde.
 
Grèves, manifs, mais aussi et surtout, blocages, irruptions, intrusions, casserolades, porte-voix et big bazars en tous genres (même brefs, c'est déjà ça, surtout si vous le faites bien savoir, multipliez les vidéos et photos, comme pour les entartages), affichages sauvages et tags dans les lieux stratégiques, sur les symboles du pouvoir arrogant et dédaigneux devant nos quatre mois de luttes, dans les zones passantes, sur les routes les plus fréquentées, notamment sur les voies touristiques de l'été, à toutes sortes d'endroits, sans oublier les sabotages (ce mot pouvant signifier beaucoup de choses, à vous de voir, en tout petits groupes invisibles et imprévisibles).
 
Nous n'avons rien à craindre. La peur est le poison qui paralyse les assis, sous le masque mélancolique de la résignation. Et rester assis, c'est se mettre à genoux.
Y.Y.

 * https://www.facebook.com/events/604633299704454/
n
Tags : actualité, chronique
​ 2 | 0 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.238.125.76) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le samedi 25 juin 2016 09:40

LE BLOCAGE TOTAL DE LA GRÈCE VU DE L'INTÉRIEUR

 
n
 
"Je suis un amant fanatique de la liberté, la considérant comme l'unique milieu au sein duquel puissent se développer et grandir l'intelligence, la dignité et le bonheur des hommes ; non de cette liberté toute formelle, octroyée, mesurée et réglementée par l'État, mensonge éternel et qui en réalité ne représente jamais rien que le privilège de quelques-uns fondé sur l'esclavage de tout le monde." 
(Michel Bakounine)
 
Eradiquons la pauvreté, éradiquons les pauvres"
 

Ajouter cette vidéo à mon blog


nla publication de Citoyen du Monde.
des fils de patrons, de politiciens et de banquiers ont décidé de se rassembler un peu partout dans le pays pour faire des "nuits de bourges" afin de célébrer le travail, la finance et les élites. Un code vestimentaire strict est observé : le costard pour les hommes et le tailleur pour les femmes.
Avec le mouvement "Nuit de bourges", les organisateurs entendent montrer, d'après leurs propres mots, qu'il n'y a pas que de la "racaille en France". "Même si on ne nous voit pas souvent en rue car nous sommes occupés à gérer notre impressionnant patrimoine, nous tenons à prouver que nous sommes là et que notre voix compte aussi." nous confie Charles-Henri. Des apéros du Medef sont d'ores-et-déjà prévus ainsi que des visites dans les entreprises les plus compétitives de France. Tout un programme ! 
 
Le mouvement "Nuit de Bourge" est le premier et dernier porte-parole de la bourgeoisie à Nuit Debout. Ses revendications aux messages forts et avant-gardistes ont permis de convaincre une foule avide d'idées nouvelles et de pognon. 
 

Ajouter cette vidéo à mon blog



Tout un programme !Le mouvement "Nuit de bourges" s'étend à toute la France. | metroboulotinfo
La capitale anglaise compte 77 milliardaires contre 30 pour Paris. Découvrez quels pays arrivent en tête de ce classement des plus riches de ce monde...
 
Avec 77 milliardaires, Londres n'en a jamais compté autant et est la ville qui en compte le plus dans le monde, devant New York, San Francisco et Hong Kong, selon le palmarès annuel établi par le Sunday Times.


En continuelle augmentation
Il n'y a jamais eu autant de milliardaires au Royaume-Uni qui en comptait presque trois fois moins (43) en 2009, indique également ce supplément du Sunday Times qui se penche sur les 1 000 personnes les plus riches du Royaume-Uni. Leur richesse totale se monte à 355 milliards de livres (456 milliards d'euros) et est, elle aussi, en continuelle augmentation depuis 2009, date à laquelle elle ne pesait q'un peu plus de 100 milliards de livres. Au total, la richesse cumulée des 1 000 personnes les plus fortunées du pays pèse 576 milliards de livres contre 547 milliards l'année dernière, soit plus d'un quart du produit intérieur brut (PIB) de la Grande-Bretagne. 
 
Le magnat Lakshmi Mittal descendu à la 11e position
Pour espérer entrer dans le Top 1000 des plus riches du pays, dominé par les frères David et Simon Reuben (13,1 milliards de livres), il faut disposer d'au moins 103 millions de livres, contre 55 millions en 2009. Victime de la crise de l'industrie de l'acier, le magnat Lakshmi Mittal, qui était numéro 1 de cette liste en 2008, a dégringolé en 11e position avec 7,1 milliards de livres en poche, une perte de 2,1 milliards par rapport à 2015. Avec une fortune estimée à 340 millions de livres, la reine Elizabeth II se classe seulement 319e.
 
Paul McCartney reste lui en tête des musiciens les plus riches, sa fortune commune avec sa femme Nancy Shevell s'établissant à 760 millions de livres. Elton John (280 millions de livres) et Mick Jagger (235 millions) sont loin derrière. La chanteuse Adele a quant à elle été nommée la musicienne du Royaume-Uni la plus riche avec 85 millions de livres en hausse de 35 millions sur un an. Elle est aussi la plus riche des musiciens de moins de 30 ans.
 
on a tous des préjugés Fatals Picards Tout est dans le titre! J'assume tous les choix de vidéos pour le clip...

Et bis répétita, c'est reparti comme il y a deux ans Le Parlement grec a adopté dimanche les réformes de la fiscalité et des retraites réclamées par les créanciers internationaux, à la veille d'une réunion des ministres des finances de la zone euro.

Ces mesures nécessaires au déblocage d'une nouvelle tranche d'aide, dans le cadre du plan de sauvetage financier que le Premier ministre Alexis Tsipras a négocié l'été dernier avec ses partenaires européens, sont contestées par les syndicats, qui ont appelé à une grève générale de quarante-huit heures vendredi et samedi.
 
Ce soir à la place de ‪#‎syntagma‬ à Athènes le gouvernement de Tsipras à montre son vrai visage , de la répression pour faire passer des nouvelles mesures d'austérité .

La police à attaque directement contre le block d'‪#‎unitépopulaire‬ Deux cardes du secrétariat politique d' #UnitéPopulaire envoyés blessés à l' hôpital .

Sophie Papadogianni , blessée dans la tête par des gazes de lacrymogène tirés directement dans la tête et Vassilis Makridis blessé dans la tête par une " poing américain" des sbires provocateurs cagoulés du régime . La terreur du gouvernement des serviteurs des créanciers des mémorandums et de la troïka ne passera pas .
Ce soir après la dispersion violente du rassemblement en dehors du parlement grec "L'ordre des mémorandums règne à Athènes , Sbires stupides votre ordre est bâti sur le sable"

Avec Yannis Youlountas
nsur WordPress.

 



Alors que les machines s'arrêtent, la parole circule. LE BLOCAGE TOTAL DE LA GRÈCE VU DE L'INTÉRIEUR Les oiseaux chantent dans les pins du Péloponnèse. Les premiers grillons percent le silence des collines. Le long des routes presque désertes, la plupart des pompes à essence sont fermées. Même dans les villages, peu de véhicules circulent. Certains déclarent économiser, « au cas où ça durerait. [ 1479 more words. ]



 
Alors que les machines s'arrêtent, la parole circule.
LE BLOCAGE TOTAL DE LA GRÈCE VU DE L'INTÉRIEUR
 
Les oiseaux chantent dans les pins du Péloponnèse. Les premiers grillons percent le silence des collines. Le long des routes presque désertes, la plupart des pompes à essence sont fermées. Même dans les villages, peu de véhicules circulent. Certains déclarent économiser, « au cas où ça durerait. »
 
A la terrasse d'un kaféneion, les ouvriers en grève parlent, gestes à l'appui, au-dessus des cafés et des tsipouros. La télé est éteinte. Même la finale de la Coupe de Grèce 2016, entre AEK Athènes et Olympiakos le Pirée, prévue samedi soir, a été reportée, au motif que la police est entièrement mobilisée par ailleurs. En effet, les cars de MAT (CRS) sont omniprésents dans les villes. La colère monte, jour après jour, semaine après semaine.
 
Le constat est le même partout : « ça ne peut plus durer », « tous des traitres », « tous des vendus ». Au-delà des hommes, c'est tout le système politique et économique qui s'avère rejeté par beaucoup : « il faut en finir avec la démocratie anglaise » (c'est comme ça qu'on appelle la démocratie représentative en Grèce), « en finir avec l'euro », parfois même « avec l'Union européenne », et surtout « en finir avec le libéralisme » ou « avec le capitalisme ». Les idées font leur chemin. Les opinions se radicalisent. Les visages fatigués hésitent entre l'action et la résignation. Mais le temps de la grève est un temps fertile. On s'arrête, on réfléchit, on discute.
 
Le sujet qui revient le plus souvent, c'est la suspension du paiement de la dette, et même son annulation partielle ou totale : « Ça suffit de payer les intérêts d'une dette déjà remboursée en réalité. En plus, des états comme l'Allemagne ne nous ont jamais payé la leur (l'énorme dette de guerre du régime nazi qui a détourné la quasi-totalité des denrées alimentaires durant les années 1941-1944, volé tout l'or et, surtout, provoqué la mort de 850 000 Grecs sur 7 200 000 habitants à l'époque). Alors, qu'ils commencent par nous rembourser ce qu'ils nous doivent depuis 70 ans, au lieu de nous menacer comme si nous étions des enfants turbulents. »
 
L'amour propre se mêle à la raison dans presque toutes les conversations. Et, surtout, le besoin de dignité, de liberté, de justice : « ne plus vivre à genoux », « ne plus quémander une pitié qui ne viendra pas », « ne plus vivre comme des esclaves. »
 
La révolte ne gronde pas seulement dans les milieux révolutionnaires, anarchistes et antiautoritaires, très implantés en Grèce, dans les partis de gauche comme Unité Populaire ou Antarsya, dans les rangs serrés du KKE et de son syndicat controversé le PAME, toujours à part dans les manifs. Même les villageois non politisés expriment un ras-le-bol sans précédent et, parfois, une volonté affichée d'en découdre : « ça va mal finir. S'ils continuent, ils ne nous laisseront pas le choix : la potence. Oui, la potence ! Devant le parlement, place Syntagma, il faut mettre une potence et des jurys populaires pour en finir avec cette classe politique en putréfaction, au service des tyrans. » Un voisin n'est pas d'accord : « Non, l'exil, c'est mieux. C'est comme ça qu'on a toujours fait : il faut ostraciser ! ». Le ton monte. Le premier reprend : « si tu ne leur passes pas la corde au cou, ils reviendront et, surtout, d'autres n'auront pas peur de faire la même chose. Ces gens-là ont tué froidement, massivement, jeté des familles entières dans la rue, laissé des malades mourir sans soins, des enfants s'évanouir de faim, des papous (grands-pères) se suicider... Et surtout, ils ont bafoué leur engagement. Il faut les juger pour haute-trahison. Et la sanction, dans ce cas, c'est la potence. »
 
« Bah ! » ajoute un autre, « les syndicats nous ont vendu aussi (les grandes centrales principales : la GSEE pour le privé et l'ADEDY pour le public, qui d'habitude signent plutôt facilement les reculs sociaux et qui représentent 70% des Grecs syndiqués). Tout l'hiver, on leur a demandé des doubles journées de grève générale et même une semaine entière, mais on n'a jamais obtenu qu'un petit jour par-ci par-là. Cette fois, ils nous accordent enfin deux jours d'affilée, sous la pression, mais c'est parce que c'est terminé : l'été arrive. Ils se moquent de nous, eux aussi. »
 
Finalement, les deux jours de grèves générales prévus pour vendredi et samedi se sont rapidement transformés en immense pont. Après les vacances de la Pâque orthodoxe, les jours précédents, certains Grecs ont fait coup-double : exprimer leur protestation tout en prolongeant leur parenthèse traditionnelle.
 
En fait, il y a un troisième jour de grève, même s'il est informel puisqu'il n'est pas chômé : ce dimanche, consacré aux manifestations très nombreuses partout dans le pays. Et plus, si affinités, comme souvent après les votes au parlement : émeutes, actions ciblées, sabotages... Les émeutes, elles viennent de commencer à Athènes. Mes compagnons de lutte restés là-bas, dont certains sont ce soir aux abords du Syntagma, m'envoient ces images qui augurent d'une longue nuit (sans doute jusqu'à des barricades sur la rue Stournari, à l'ouest d'Exarcheia, et peut-être ailleurs) :

https://www.youtube.com/watch?v=Kgmh27PFTRc
Il y a même un quatrième jour qui concerne en particulier les touristes, les voyageurs et tout le secteur touristique : la grève totale pour quatre jours (voire plus) des personnels portuaires et navigants. Ce qui veut dire que, plus que l'arrêt des transports ferroviaires et d'une très grande partie du trafic aérien, c'est surtout la multitude des navires à quai qui fait l'événement. Des milliers de touristes et de voyageurs sont bloqués, depuis vendredi six heures du matin, dans les nombreux ports de la Grèce. Certains sont bloqués sur une île, d'autres au Pirée, à Patras ou à Igoumenitsa, au nord-ouest de la Grèce.
 
Moi-même, après un mois passé sur ma terre d'origine, je devais rentrer en Italie (de Patras à Ancona), puis en France, ce vendredi. Me voilà bloqué par mes propres camarades, et ce, au moins jusqu'à mercredi, comme n'importe quel voyageur. Pas un seul bateau ne bouge, tous les ferries sont amarrés et il est possible que la décision surprise intervenue jeudi soir soit prolongée pour un ou plusieurs jours de plus. Prendre l'avion pour rentrer ? Les vols sont peu nombreux et tous pris d'assaut. Et puis, cette fois, je suis avec Maud, Ulysse et Achille, et nous avons une voiture de matériel à ramener (nombreux documents, bidons d'huile d'olive solidaire achetés aux compagnons de lutte de Palaia Roumata en Crète, cartons de tee-shirts de soutien au centre d'hébergement autogéré pour réfugiés et migrants Notara26 à Exarcheia, etc.).
 
Restait la solution de faire le grand tour par les balkans. Des touristes, rencontrés ces jours-ci, y ont songé également, mais l'affaire est couteuse, longue et compliqué : 2600 km pour rejoindre Thessalonique, puis Sofia en Bulgarie (pour éviter Skopje et son armée aux frontières), puis Nis et Belgrade en Serbie, puis Zagreb en Croatie, puis Jubjiana en Slovénie, avant d'atteindre Trieste, à l'est de l'Italie et de traverser tout le nord de la botte jusqu'à l'hexagone. Seuls deux véhicules, à ma connaissance, ont osé tenter le périple. Des personnes pressées et, semble-t-il, vexées d'avoir été bloquées aussi longtemps, sans prévenir. Pfff ! La lutte, ça ne prévient pas toujours et c'est très bien ainsi.
 
D'autres voyageurs prennent leur mal en patience. Les hôteliers se plaignent des touristes non arrivés, bloqués en Italie, à Bari, Venise ou Ancona. Au sud de Patras, les rares épiceries ouvertes sont prises d'assaut par les anxieux. Il est vrai que les marchandises n'arrivent plus non plus, pour l'instant, de même que les carburants. Des Grecs me demandent : « comment c'était en mai 68 en France, pendant le blocage du pays ? » La référence revient dans beaucoup de bouches. « 68, noblesse du calendrier ! » chantait Ferré.
 
Ce soir, le vote va intervenir au parlement et va poursuivre la casse du système social grec (dont une nouvelle baisse des retraites et une énième hausse de la TVA, y compris sur des produits de première nécessité). Au-dehors, ça chauffe de plus en plus, au vu des sms, dans les rues du centre d'Athènes.
 
Ici, au sud de Patras, les visages sont sombres et tendus, dans le crépuscule rouge-sang. En Grèce, plus qu'ailleurs, tout peut arriver. Surtout en ce moment. Le pire comme le meilleur.

Ajouter cette vidéo à mon blog


https://www.youtube.com/watch?v=4bdAIsGtD7k
Yannis Youlountas


https://www.facebook.com/photo.php?fbid=1589345351376086&set=a.1386628864981070.1073741828.100009019095596&type=3&size=1373%2C935&player_origin=story_view" data-render-location="permalink" data-testid="theater_link" style="color: rgb(59, 89, 152); cursor: pointer; text-decoration: none; -webkit-box-shadow: rgba(0, 0, 0, 0.0470588) 0px 1px 1px; display: block; position: relative; width: 470px;">


A lire aussi
Comment la non-violence protège l'Etat
Epitaphe pour un monument aux morts de la guerre »
Trois ans après, on ne baisse pas les bras!
Des souvenirs
"Le meilleur des monde"
BLACK BLOCK RIOT
Révoltes urbaines, au-delà des préjugés!
contre le fascisme sous toutes ces formes
Lycéens, étudiants #Debout
 
APPEL À « NASSER » LA MANIFESTATION DE POLICIERS DU 18 MAI

 
 
théorie du ruissellement | ARTE Info
 
Tags : chronique, france inter, Yannis Youlountas
​ 2 | 2 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.238.125.76) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le lundi 09 mai 2016 04:31

Modifié le mardi 10 mai 2016 03:41

Capitalisme : Le triomphe de l'argent roi


 
 
 Capitalisme : Le triomphe de l'argent roi
 
 
Capitalisme : Le triomphe de l'argent roi
Dans les pays démocratiques et développés, l'argent est devenu la seule balise. Après avoir été méprisés ou honnis jusqu'à la fin des années 1970 – une Rolls était alors le sommet de la ringardise –, le « fric » et ses attributs clinquants se sont imposés en force depuis les années 1990. [c=invert]Une caste étroite a vu son patrimoine et ses revenus grimper à des sommets inédits, pendant que se développait simultanément une grande classe pauvre de chômeurs, d'immigrants, d'employés saisonniers ou temporaires. 


Ajouter cette vidéo à mon blog


 
Comme l'avait remarqué Adam Smith, [c=invert]au-delà d'un toit et d'une nourriture suffisante, l'argent n'a plus d'utilité en soi. L'accumulation monomaniaque d'argent n'a pas pour objet d'acheter produits ou services indispensables mais simplement de susciter l'admiration ou, mieux, l'envie. [c=invert]La richesse permet de paraître riche. L'argent, comme une épidémie, est sorti du cadre occidental pour contaminer les pays émergents et tous les anciens pays communistes, et spécialement la Russie et la Chine. En Russie, une clique de kleptocrates a confisqué l'économie jusqu'ici étatique, et, devenue instantanément milliardaire, a déversé son surplus autour d'elle, créant une tribu de minioligarques gonflés de roubles. En Chine, les dirigeants du PCC ont ouvert les vannes à une caste d'ex-cadres du parti reconvertis dans la finance ou l'industrie, rapidement enrichis, acheteurs frénétiques de produits tape-à-l'oeil.
 
[c=invert]Ces fortunes colossales et très visibles, accumulées par des financiers, des industriels ou des hommes politiques, ont redéfini le système de valeurs. La véritable hiérarchie est devenue celle de l'argent : autour de lui s'est réorganisée la structure sociale, quand le niveau d'éducation ou la profession étaient, autrefois, des critères de classement. Plus on « vaut », plus on vaut. Achetant pêle-mêle clubs de foot, chalets à Courchevel, maisons à Londres, yachts géants, chacun pour plusieurs dizaines de millions d'euros, glamourisés dans tous les journaux people, les milliardaires ont remplacé les « best et brightest » au sommet de la pyramide sociale : cette pyramide est désormais celle de l'argent.
 
[c=invert]Constatant qu'il était possible de devenir milliardaire non seulement en entreprenant avec audace et compétence, mais aussi par le biais du pouvoir d'État, des réseaux ou de la corruption pure, et qu'une fois acquises, les fortunes, petites ou grandes, lavaient les délits ou les crimes commis pour les obtenir, la classe moyenne et supérieure mondiale a intériorisé un rapport cynique à l'argent, devenu le critère dominant du succès – peu importe le moyen de l'obtenir. Une fois acquis, il blanchit les âmes les plus noires. La seule morale consiste à se remplir les poches.
 
Dans le monde entier, les salaires des dirigeants d'entreprise ont augmenté à une vitesse fulgurante, passant de quelques centaines de milliers de francs à des millions d'euros. [c=invert]Il y a trente ans, un PDG avait de quoi bien vivre. Aujourd'hui, il fait fortune. La feuille de paie du PDG de Peugeot, Calvet, à 2 millions de francs, choquait sous Giscard. Son successeur gagne dix fois plus. Michel Bon, PDG de France Télécom dans les années 1990, gagnait 120 000 euros par an. Aujourd'hui, les PDG des grandes entreprises françaises gagnent en moyenne 4 millions d'euros par an, soit 250 fois le Smic. [c=invert]Au États-Unis, les PDG gagnent en moyenne 400 fois plus que leurs employés de base : en un jour, ils reçoivent plus qu'eux en un an. Le salaire d'un PDG est lié à un statut et non à une performance. Le PDG de Goldman Sachs en déroute a gagné 60 millions de dollars en 2008. Aucun chiffre ne choque plus. Les dirigeants du Crédit mutuel de Bretagne se sont augmentés de plus de 50 % en 2011, contre une augmentation de moins de 2 % accordée à leurs employés. Après avoir été sauvé en 2008 par l'injection de 6 milliards d'euros de fonds publics, Dexia a consenti des bonus de plusieurs dizaines de millions d'euros à ses dirigeants en 2009 et 2010, avant de faire faillite en 2011.
 
[c=invert]Le culte de l'argent a contaminé les politiques. Les dictatures ont ouvert le bal : depuis 1980, s'enrichir rapidement tout en restant à n'importe quel prix au pouvoir est devenu le principal passe-temps des despotes. La fortune de Kadhafi était estimée à plus de 25 milliards de dollars, à égalité avec Bill Gates. Pas mal, pour un pays de 6 millions d'habitants. Au Gabon, la famille Bongo a détourné plus de 5 milliards d'euros des caisses de l'État et de son peuple, ce qui a permis à Ali Bongo de racheter un hôtel particulier à Paris pour 100 millions d'euros. Laurent Bagbo, en sept ans, aurait détourné 5 milliards d'euros, ce qui devrait lui assurer une retraite agréable quand il sortira de prison. Bachar el-Assad, sa famille et sa clique ont accumulé quelques milliards de dollars. Les gardiens de la révolution iranienne, autrefois troupes d'élite, aujourd'hui affairistes d'État, ont accumulé quelques milliards de dollars, tout comme les généraux algériens. [c=invert]Un dictateur, fût-ce d'un pays marginal, qui a accumulé moins de 1 milliard d'euros est aujourd'hui un loser. [c=invert]Même certaines démocraties ont été touchées : en Italie, Berlusconi a utilisé sa fortune, amassée grâce à la politique, pour accéder au pouvoir, et le pouvoir pour arrondir sa fortune.
 
[c=invert]L'entrée de l'Inde, du Brésil, de la Russie et surtout de la Chine dans l'hypercapitalisme a mondialisé le culte de l'argent. Dans tous les pays du monde, est apparue une nouvelle classe ultrariche, au mieux, d'entrepreneurs, au pire, de profiteurs capitalisant sur leurs connections politiques. En creusant massivement les inégalités, ce phénomène fracture les sociétés. Mais le pire a été le renversement universel des valeurs. Un pauvre est devenu un nul, un riche, un génie. Un financier enrichi sans créer de valeur regarde de haut un grand chercheur, fût-il prix Nobel, aux revenus modestes.
 
L'argent est devenu une fin en soi, puisque au-delà de ce qu'il permet d'acquérir, il est la clé du positionnement social. [c=invert]Il n'y a plus de héros. Il y a des riches. Armstrong n'est plus un sportif, mais une marque. Tapie s'est fait remettre indûment 300 millions d'euros par l'État français : joli coup ! Comme le remarquait finement l'ancêtre bronzé de la publicité, Jacques Séguéla, dans sa phrase désormais tristement célèbre : [c=invert]« Si, à cinquante ans, on n'a pas une Rolex, on a quand même raté sa vie. » Ou Lord Mandelson, ministre du gouvernement « travailliste » de Blair : « Je n'ai rien contre les gens qui sont ignoblement riches ! »
 
[c=invert]La religion de l'argent roi rend les dirigeants politiques et les chefs d'entreprise cyniques et égoïstes, et surtout indifférents aux drames sociaux, sanitaires ou économiques que ce culte induit. Les dirigeants d'entreprise se focalisent sur le profit maximum : c'est la mission que leur ont donnée leurs actionnaires, et leur propre « valeur » monétaire, en salaire et intéressement, en dépend. Les dommages collatéraux de cette quête éperdue de la marge bénéficiaire, comme le stress ou le licenciement des employés, les délocalisations massives et sauvages, l'appauvrissement des clients, les drames écologiques ou sanitaires, sont considérés comme secondaires. [c=invert]L'argent étouffe les autres valeurs.
 
[c=invert]Ces dirigeants ne sont pas méchants ou malsains : ils fonctionnent logiquement, dans le système de valeur dominant qui s'impose à eux comme l'air qu'ils respirent. Les dirigeants des grands groupes de distribution ont ainsi une responsabilité écrasante dans la création de friches agricoles ou industrielles. Pour gagner quelques centimes de marge, ils n'hésitent pas à remplacer les tomates goûteuses de maraîchers locaux par les tomates hors sol insipides d'usines agroalimentaires les font transporter par des norias de camions. Ils n'hésitent pas à abuser de leur position dominante pour faire baisser leur prix d'achat aux producteurs de fruits et légumes audessous du prix de revient. Ils n'hésitent pas, comme Walmart (Wal-Mart Stores), à déplacer massivement et rapide ment leurs achats de jouets, d'outils, de matériel électronique ou de textiles vers l'Asie.
 
[c=invert]Prisonniers de la loi d'airain du profit à court terme, ils commettent des déprédations massives, en toute bonne conscience. Le président polytechnicien d'un grand groupe de télécommunication n'a pas compris que pousser à la productivité à outrance conduirait ses employés au suicide. L'intègre président d'une grande banque ne peut comprendre que l'obsession pour le profit de sa filiale de crédit à la consommation pousse au[c=invert]surendettement et au drame personnel des millions de ménages pauvres. Le dirigeant d'un grand groupe pétrolier ne peut accepter la responsabilité d'une pollution majeure. Ils ne sont que les gardiens du camp, ils n'édictent ni ne font les règles qui emprisonnent.
 
[c=invert]La priorité absolue donnée à l'argent transforme des hommes honnêtes en kapos involontaires. Pour l'argent, des entreprises pharmaceutiques ont sorti, en s'appuyant sur des chercheurs ou des régulateurs complices, des produits sans valeur thérapeutique mais aux effets secondaires meurtriers. [c=invert]Des entreprises ont licencié des ouvriers à l'expérience et au talent unique pour augmenter d'un ou deux points leur marge, causant à la fois un désastre social et une impasse industrielle. Le surendettement massif des consommateurs et la délocalisation forcenée vers l'Asie résultent d'une volonté psychotique d'augmenter à tout prix les profits et les bonus à court terme. Le profit n'est plus la mesure du succès de l'entreprise, de sa contribution à la société. Il est devenu une fin en soi.
 
 
Extrait de "Les sept plaies du capitalisme" par Henri Bodinat, paru aux éditions Léo Scheer, 18 euros. (voir sur Amazon)


Capitalisme : Le triomphe de l'argent roi
 
 
Bernard Arnault au paradis belge
"Je vais vous dire qui est mon adversaire, mon véritable adversaire. Il n'a pas de nom, pas de visage, pas de parti. Il ne présentera jamais sa candidature. Il ne sera pas élu. Et pourtant, il gouverne"
 
"Mon adversaire, c'est le monde de la finance.En 20 ans, la finance a pris le contrôle de nos vies. En une fraction de secondes, il est désormais possible de déplacer des sommes astronomiques, de faire tomber les banques. Les G20 se sont succédé sans résultat tangibles. En Europe, seize réunions de la dernière chance n'ont jamais rien donné. Les banques, sauvées par les Etats mangent la main de ceux qui les ont nourri. Ainsi la finance s'est affranchie de toute règle, de toute morale, de tout contrôle".
 
Hollande, le Bourget 2012


 
La finance, mon adversaire n'a pas de visage et elle ne se présente pas aux élections". Pour le chercheur Geoffrey Geuens, cette phrase prononcée par François Hollande lors de son meeting du Bourget est emblématique du discours politique dominant qui oppose marché financier et Etat, deux entités sans chair et sans visage cf voir La Finance imaginaire
 
Capitalisme : Le triomphe de l'argent roi

 
Les Financiers au Coin du Bois (1/2) [HD] :  :
Entre le peuple et les marchés, François Hollande choisira les marchés."
S'il est élu Monsieur Hollande n'ira sans doute pas au Fouquet's, mais le Fouquet's viendra à lui. Pas pour rire mais pour lui donner sa feuille de route : le Pacte Budgétaire, c'est à dire "la rigueur", la flexibilité du marché du travail, le refinancement des retraites, le dégraissage dans la fonction publique, la "modération" des salaires etc.

 
 

 
 

Tout ça au nom de la Crise et de la dette publique. Certes, Monsieur Hollande a dit qu'il renégocierait ce traité. Certes, certes... mais quelques uns ont des doutes. Ils sont dans notre émission d'aujourd'hui qui commence avec un prédicateur du Marché, un vrai !

Reportage de François Ruffin.
Entretien avec Jean-Pierre Garnier, Serge Halimi et Jacques Sapir.


Les Financiers au Coin du Bois (2/2) [HD]  :

 

 
Deuxième partie de l'émission Là-bas si j'y suis :




Capitalisme en panne, par Bernard Cassen (Le Monde diplomatique
« LE capitalisme a vraiment gagné. Sur toute la ligne » . écrit Michel Albert dès la première ligne de son dernier ouvrage. Mais cette hégémonie, selon l'auteur, n'est que de façade, car elle cache un affrontement entre deux types de capitalisme, qui, de surcroît, recoupent des intérêts géopolitiques concurrents : d'un côté le « modèle néo-américain » (symbolisé par les États-Unis), de l'autre le « modèle rhénan » (Allemagne, Japon).
 
Le modèle néo-américain repose sur l'État minimum, l'exacerbation de l'individualisme, la maximisation du profit à court terme, l'importance du marché boursier et le gonflement de la bulle financière, le triomphe de l'argent-roi et le traitement de l'entreprise et de ses salariés comme une simple marchandise dépeçable au gré des OPA. Ses conséquences sont spectaculaires aux États-Unis : délitement du lien social, appauvrissement des pauvres et enrichissement des riches, délabrement des services publics, recul industriel, tiers-mondisation d'une fraction croissante du territoire...
 
Le modèle rhénan, qu'incarnent l'Allemagne, la Suisse, les pays scandinaves et le Japon, valorise la réussite collective, le consensus et, surtout, la perspective à long terme. Sa supériorité, si l'on en juge en particulier par les performances des « deux titans ». est manifeste, tant sur le plan économique que sur le plan social. Et, pourtant, nous dit Michel Albert, il semble perdre du terrain car moins « médiatisable », moins accordé à l'idéologie dominante de la compétitivité à tout crin, de l'individualisme et de l'hédonisme. Le modèle rhénan (...)


 
 , http://www.youtube.com/watch?v=609aNNWWB88


 

 
 

Voir aussi "Le plan de bataille des financiers" :
http://www.youtube.com/watch?v=3IixxUPBTW8 , >
Une large traduction de la note des analystes de Cheuvreux se trouve au lien suivant :
http://www.fakirpresse.info/Le-plan-de-bataille-des-marches.html h, http://www.fakirpresse.info/Le-plan-de-bataille-des-marches.html

Version originale en anglais
English version : http://www.slideshare.net/Lepointfr/chevreux-hollande2 >http://www.slideshare.net/Lepointfr/chevreux-hollande2


 nCapitalisme : Le triomphe de l'argent roi Créé le dimanche 06 janvier 2013 , >De la servitude moderne Par Enkolo dans Accueil le 8 Juin 2017
 
Nous ne vivons pas une "crise" mais un coup d'Etat antisocial, VOTEZ FN REND CON, Paulo Anarkao (intégrale) , Projection : ENTRÉE DU PERSONNEL , Florange, la flamme des derniers haut-fourneaux, Projection de « La Bataille des Marolles » , Ballade pour une reine , Théorie Du Complot - Les réseaux de l'extrême , Biens mal acquis profitent toujours, enquête sur un pillage d'Etats : Capitalism : A Love Story , Le basculement du monde , Manager de transition, un bien joli métier, Accroissement continu de la rentabilité par le progrès technique? , Toxic Somalia , Je vais vous faire peur II ... , Le plan de bataille des financiers, La dette ou la vie !,Le poison grec, Les "marchands de doute" nous trompent-ils délibérément ? , Les "marchands de doute" nous trompent-ils délibérément ? , Hollande et le patronat , La bataille du Lithium - videos.arte.tv , Lobby Planet , GAL : des tueurs d'Etat ? , La Machine à Expulser - Webdocumentaire
 
Capitalisme : Le triomphe de l'argent roi
Les bisphénols issus des microplastiques affectent le cerveau
L'effondrement de notre civilisation industrielle
Quand l'hôpital retient son souffle
Covid-19 : «Le virus est avec nous pour toujours», prévient une spécialiste de l'OMS
 
Antisocial
La sécurité, première des libertés ? Histoire d'une formule


Tags : Capitalisme, Le triomphe de l'argent roi, livre, Les Financiers au Coin du Bois, chronique, Daniel Mermet, La.bas.org, la bas si j'y suis, économie, politique, société, François Hollande, marchés financier, Michel Albert
​ 4 | 0 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.238.125.76) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le dimanche 06 janvier 2013 08:20

Modifié le mardi 17 novembre 2020 07:46

Une seule solution, la Révolution !


 
 
 
Une seule solution, la Révolution !
Le mardi 13 novembre 2012
 


 
 
Quand il ne suscite pas un sourire narquois, le vieux slogan n'a plus guère de sens, c'est une page d'histoire ancienne qui ne dit plus grand chose. Pourtant c'est de la Révolution de 1789 que proviennent la plupart de nos concepts politiques, de nos valeurs, de nos systèmes de gouvernement. Les différentes interprétations de la Révolution française ont nourris les affrontements politiques dans le monde entier. Mais depuis une trentaine d'années en France, certains historiens "révisionnistes" ont fait de la Révolution française le synonyme de terreur et d'inévitable dictature. Une interprétation conforme au triomphe du néolibéralisme et de la fin de l'histoire. Mais l'échec du système et les souffrances qui gagnent dans une grande partie du monde, invite a revenir à la source, c'est à dire à la rupture irréversible. On sent monter le désir d'une transformation radicale, mais comment y parvenir en évitant le chaos ?
La question se pose à nouveau, d'une manière forte. Voila des raisons qui ont poussé Eric Hazan à reprendre le combat et de nous faire redécouvrir toute la puissante incandescence de la Révolution française.
 
Entretien Daniel Mermet. France Inter 15 heures Ré/écoute sur la-bas.org

crédit photo : H. Assouline - La Fabrique

Ajouter cette vidéo à mon blog


C'est Pas Sorcier Quelle aventure ! La révolution française (Complet)

 
Une histoire de la Révolution française.
Eric Hazan (La Fabrique)
 

 
La Révolution française est un film historique français de Robert Enrico et Richard T. Heffron sorti en 1989. Le film existe aussi en version plus longue, montée pour la télévision. Réalisé avec un important budget pour accompagner les célébrations du bicentenaire de la Révolution française, le film fut un échec commercial[1].
 
Il se divise en deux parties :
 
« Les années lumière » (réalisé par Robert Enrico)« Les années terribles » (réalisé par Richard T. Heffron) 
« Les années lumière » regroupe les évènements de 1789 jusqu'à l'assaut des Tuileries, lorsque le roi Louis XVI fut enfermé avec sa famille au Temple, le 10 août 1792 ; « Les années terribles » regroupe les évènements du 10 août 1792 à la fin de la Terreur, avec l'exécution de Robespierre.
Le film se termine sur le dernier discours tenu par Danton :« Nous avons brisé la tyrannie des privilèges en abolissant ces pouvoirs auxquels n'avait droit aucun homme. Nous avons mis fin au monopole de la naissance et de la fortune dans tous ces grands offices de l'état, dans nos églises, dans nos armées, dans toutes les parties de ce grand corps magnifique de la France.
Nous avons déclaré que l'homme le plus humble de ce pays est l'égal des plus grands. Cette liberté que nous avons acquise pour nous-mêmes nous l'avons affectée aux esclaves et nous confions au monde la mission de bâtir l'avenir sur l'espoir que nous avons fait naître.
C'est plus qu'une victoire dans une bataille, plus que les épées et les canons et toutes les cavaleries de l'Europe et cette inspiration, ce souffle pour tous les hommes, partout en tout lieu, cet appétit, cette soif de liberté jamais personne ne pourra l'étouffer. »

 
 La Révolution Française partie1 Les années Lumiéres - YouTube : 
 


 
 




 
La révolution Francaise Les années lumiere :  
 
 

Ajouter cette vidéo à mon blog



 
La Revolution Francaise Les Annees Lumiere part1 https://www.youtube.com/watch?v=NEQ7Wpf-EtI

 

Ajouter cette vidéo à mon blog


 
La Révolution Française Les Années Terribles :  
(partie 1
Tags : chronique, Daniel Mermet, la bas.org, France inter, interview, Documentaire, révolution française, 1789, Robespierre
​ 2 | 2 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.238.125.76) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le dimanche 18 novembre 2012 08:46

Modifié le jeudi 07 janvier 2016 11:01

  • 1
  • 2
  • 3
  • 4
  • 5
  • 6
  • 7
  • Suivant

Skyrock.com
Découvrir
  • Skyrock

    • Publicité
    • Jobs
    • Contact
    • Sources
    • Poster sur mon blog
    • Développeurs
    • Signaler un abus
  • Infos

    • Ici T Libre
    • Sécurité
    • Conditions
    • Politique de confidentialité
    • Gestion de la publicité
    • Aide
    • En chiffres
  • Apps

    • Skyrock.com
    • Skyrock FM
    • Smax
  • Autres sites

    • Skyrock.fm
    • Tasanté
    • Zipalo
  • Blogs

    • L'équipe Skyrock
    • Music
    • Ciné
    • Sport
  • Versions

    • International (english)
    • France
    • Site mobile