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Ni gauche ni droite

 
 
 
Ni gauche ni droite
Le lundi 29 avril 2013
Ni gauche ni droite
 
 
 
 
"C'est le retour des années 30 !" Pas un débat, pas un dîner sans entendre le leitmotiv du "retour aux années 30".


 
Le fascisme sera-t-il à nouveau la solution à la crise du capitalisme ? A l'heure où la gauche non libérale ne répond plus au désarroi des classes populaires, le Front National se déguise en parti anticapitaliste.


 
Le grand historien Zeev Sternhell rappelle que dans Nazi, il y a "national" et "socialisme". Il r...appelle que la gauche et la pensée libertaire ont pu servir de base au fascisme français dont il est un des meilleurs historiens.


 
Entretien Daniel Mermet France Inter, 15h
 
Illustration : © Affiche de H. Petit - 1934
 
 
Ni gauche ni droite
 
Deux grandes tendances avec des sous tendances. Une montée ou résurgence des idées d'extreme droite en meme temps que sa banalisation, le retour en force ( plus visible des groupes identitaires, néonazis, nationalistes : en greèce, Hongrie, Pologne, Danemark...) Une tendance à l'antisémitisme et à la chasse au " "rome" dans les pays de l'est et en  Hongrie et a une islamophobie en occident ( France, Angleterre, ...)
) associé, comme en 1929 ( un parallèle avec) créer des passerelles pour ces mouvements d'extreme droite a s'associé à la droite anti communiste, nationaliste et populiste ou à le prendre comme Harder en Autriche.

 
La banalisation des idées de l'extreme droite et une droitisation des des
 
 Ni gauche ni droite
 
 
n
 
L'extrême droite européenne
fr.myeurop.info
 
En Hongrie, aux Pays-Bas, en Allemagne, en Italie, en Belgique, en Grèce, en Autriche, comme en Norvège et ailleurs, Myeurop a publié depuis plus d'un an de multiples articles de ses correspondants sur le développement des droites extrêmes en Europe, des néo-nazis aux populistes qui avancent masqués en se proclamant pour le mariage gays, tout en menant croisade contre "l'invasion musulmane".

 
[c=black]Antisémites ordinaire en Hongrie : En Hongrie, les actes antisémites se multiplient. Le congrès juif mondiale se réuni à Budapest attend du premier ministre populiste Victor Orban des mesures concrètent cf voir Hongrie : relents d'antisémistisme - videos.arte.tv - Arte+7 

 
 
 
Direction la Hongrie maintenant. pour la 14 assemblée juif mondiale. Cette fédération qui a pour objectif d'etre le bras diplomatique du peuple juif en a gros sur le coeur. Au cour des derniers mois, des incidents antisémites se sont multipliés en Hongrie Victor Orban, le  premier ministre populiste a certe proné la tolérance zero contre l'antisémitisme , mais il est loin d'avoir convaincu.
 
Hongrie, des listes de juifs : Voici ELTE, Université . Ces derniers l'ELTE a été le cadre d'incidents antisémites et racistes des représentant étudiant proche du Jobbick, parti d'extreme droite ont établis des listes des nouveaux étudiants juifs ou de la minorité tzigane. Et il y a un mois, des professeurs dont le célebre philosophe Agnes ont retrouvé leur porte de bureaux placardés d'autocolants qui disaient " Sale juif, l'université est a nous, pas a vous" . L'université. la progession des incident antisémites prospere dans un climat social dont le parti au pouvoir :, le FIDL ne se démarque pas clairement de l'idéologie des extremistes de droites du Jobbick et de leur discours nationaliste. Une ambivalence calculé selon Agnes Heller , philosophe :
 
" Le Fidest est un parti populiste et les partis populistes emplois souvent le meme langage que l'extreme droite. Meme s'ils ne sont pas d'accord avec ceux là, ils doivent convaicre les électeurs de voter pour eux. Les 100 000 membres de la communauté juive hongroise attendait impatiemment le discours du premier ministre au congrès juifs mondiale qui s'achève aujourd'hui. Mais la déception est grande, les propos d'Orban sont très vague et ils n'évoquent pas plus les incidents antisémites qu'ils ne prend ses distances avec le Jobbick
 
Viktor Orban, premier ministre Hongrois :
 
" L'histoire nous a appris, en Hongrie, qu'il faut savoir reconnaitre l'antisémitisme latent. la Hongrie la vécu et s'est très clairement comment l'antisémitisme est destructeur pour la population juive et pour toute l'Europe.
 
Pourtant, ne serais que la vieille, le parti Jobbick, offrait son potentiel destructeur devant le parlement hongrois. Le parti d'extreme droite constitu la troisième force politique du pays avec 7% des sièges. Ces diactribes xénophobes dénoncent l'abandon de la Hongrie et aux investisseurs juifs qui utilisent le low cost. Et les nationalistes hongrois n'hésitent pas a afficher clairement la couleur. Le chef du Jobbick déclarait l'année dernière qu'il fallait établir des listes de tout les juifs de Hongrie afin de pouvoir les chasser en cas de besoin.

 
D'Oslo à Milan, la montée de la nouvelle droite radicale
25.07.2011
 
L'extrême droite européenne
fr.myeurop.info
 
En Hongrie, aux Pays-Bas, en Allemagne, en Italie, en Belgique, en Grèce, en Autriche, comme en Norvège et ailleurs, Myeurop a publié depuis plus d'un an de multiples articles de ses correspondants sur le développement des droites extrêmes en Europe, des néo-nazis aux populistes qui avancent masqués en se proclamant pour le mariage gays, tout en menant croisade contre "l'invasion musulmane".
D'Oslo à Milan, la montée de la nouvelle droite radicale
25.07.2011
 
Dossier
Les Européens face à l'Islam
Anders Behring Breivik, l'auteur du double attentat d'Oslo, a été membre du Parti du Progrès (FrP) de 1999 à 2006. Ce parti appartient à la nouvelle droite radicale européenne: décomplexée, rompant avec les symboles, les rites et le langage de l'extrême-droite traditionnelle, elle attire de plus en plus de jeunes. Ces partis sont-ils pour autant moins dangereux? Tour d'Europe des nouveaux populismes.

Anders Behring Breivik a bien été un membre de notre parti,
Islamophobie quasi-pathologique
 
 
En France, nous assistons outre la banalisation des idées de l'extreme droite par la droite et une partie de la gauche néolibérale, à  des groupes non affilié au parti dominant mais chassant sur ces terres ( Etienne Chouard, Alain Soral et son groupe Egalité et réconciliation, Dieudonné ( plus pitre que dangereux), Jacques Cheminades et son groupe solidarité et progrés)
 
La droite et le FN incarnent une France néoconservatrice et radicalement nationale. L'hypothèse Copé, si elle se réalisait, ouvrirait la voie à une droitisation du parti de Sarkozy, un peu comme si le parti républicain américain cédait au Tea party. Avec Fillon, l'UMP sera accroché comme une bernique au rocher du capitalisme financier et productiviste. Tous ont en commun le refus du dépassement de l'Etat Nation et de la cosmopolitisation de la société française.
 
 
Une parabole islamophobe...
 
Jean-François Copé a fait très fort. Au nom du ramadan, on volerait aux petits enfants, à la sortie de l'école, leur pain au chocolat. On leur arrache leur viatique comme si on leur arrachait leur identité. 
Une chose est sûre, la crise accroît les tendances aux replis identitaires et le secrétaire général de l'UMP participe de ce processus d'ethnicisation de la société française. Il n'est pas très loin de l'avocat Gilbert Collard, député du FN, qui déclarait qu'avec l'islam « on est dans un nationalisme religieux ». Les musulmans ne pourraient donc pas être Français et détermineraient une autre nationalité.
 
 C'est cette tendance à l'ethnicisation que Copé cautionne par sa parabole islamophobe au prétexte d'une campagne électorale interne ; il précipite les plus droitiers des UMP dans les bras du FN de Marine Le Pen.

Ces propos s'inscrivent dans un contexte spécifique, dans un moment où les médias reflètent des conflits sociétaux majeurs, où le mal-vivre des cités s'incarne dans un communautariste mal compris, où tout se mélange dans une soupe à l'odeur nauséabonde : Roms, salafistes, qataris...
Sans programme et sans leader, l'opposition risque de s'en remettre à de vieille et dangereuses recettes parmi lesquelles celle du « bouc émissaire ». La « fillionisation » ou la « copéisation » de l'UMP ne sera pas qu'anecdotique
 
Le rève du piège des chaises musicales ( l'alternance en imagiant que demain sera moins pire qu'aujourd'hui) grace à un chef qui les écoutera et améliuorera leur quotidien :
 
Ni gauche ni droite
 
Dès lors, la gauche et les démocrates ont à charge de bâtir une coalition écologique sociale et démocratique autour de François Hollande pour ouvrir une nouvelle voie, offrir une nouvelle et concrète espérance. L'Europe et l'écologie, telle est notre place dans ce vaste mouvement de transformation de la société. Europe Ecologie-Les Verts doit permettre à notre société d'assumer son cosmopolitisme. ¼uvrer à mettre la société en mouvement aujourd'hui pour en faire notre chance de demain.
 
La gauche traditionnelle au pouvoir ( suprème chef de l'état) ou au pouvoir régional ( dans les mairie) ont montré par le jeux de l'alternance ( des chaises musicale entre droite et gauche) une meme politique de course au pouvoir, de diabolisation des "jeunes des banlieue",  des plans de rigueurs, d'austérités, des politique favorisant certains amis ou patron...et surtout l'affaire Cahuzac... que la gauche n'était pas plus épargnée par les conflits d'intérets, les critique aux mieux de complaisance avec le patronat ( voir les amis patrons d'Hollande) et une adhésion au doctrine néolibérale dictée par la Troika, le FMI, la Banque centrale Européenne ( BCE)
 
Mise en vente de la propriété publique - ZEC plus Ultra
 Les ouvertures de capitaux des entreprises publiques, réalisées par le gouvernement Jospin, se sont faites à l'époque avec l'aval des syndicats et de l'ensemble des partenaires composant alors la Gauche plurielle PCF-PS-MRG-Verts.
 
 Sous l'impulsion de Strauss-Kahn, alors ministre de l'Économie, des Finances et de l'Industrie, le gouvernement Jospin privatisa davantage que les gouvernements de droite présidés par Balladur et Juppé. "... les trois gouvernements de droite, entre 1986 et 1997, ont vendu la propriété publique pour 36 milliards d'euros. De son côté, le gouvernement Jospin a vendu pour 31 milliards d'euros... en cinq ans.
Le gouvernement  de " gauche plurielle " fut ainsi l'un des" plus zélés pour orchestrer le passage au privé de nos groupes nationaux." : Airbus, France Télécom, Thomson-CSF, Thomson Multimedia, Air France...

Pudiquement la "Commission de privatisation" des socialistes fut rebaptisée " Commission d'évaluation des participations et des transferts" pour ne pas effrayer le "peuple  de gauche". Et là  où  Alain Juppé, le prédécesseur de Jospin, avait accumulé  échec sur échec, le Parti Socialiste menait avec succès sa course aux " adaptations " dictées par le capitalisme sous couvert de ce fameux "pragmatisme" qui anesthésient les militants, les électeurs. " ...." . Strauss-Kahn La Flamme et la Cendre, 2002, p 219
 
Et le gouvernement de gauche plurielle et anti-libéral ne s'est pas limité à des cessions totales : " .... (M-A Vanneaux)
 Changement d'époque... même tour de passe-passe

 
Aujourd'hui Ayrault annonce que le gouvernement envisage de réduire la participation de l'État dans le capital "d'un certain nombre d'entreprises publiques où le taux de participation de l'État est très important ". Dans le même temps les salariés de Pétroplus, Arcelor-Mittal, des chantiers navals de Saint Nazaire, etc. demandent en vain la " nationalisation" pour sauver leurs emplois. Le peuple ne comprend rien.

Pour mieux faire avaler le retour des privatisations, Moscovici, naguère Strauss-kahnien, présente le projet sous le joli nom ''de gestion fine du capital de l'État ". On jure, la main sur le c½ur, que la vente d'actifs ne servira pas " à boucher les trous " du budget, mais à " financer l'investissement ", par exemple " 20 milliards nécessaires pour installer l'internet à haut débit sur tout le territoire ". On a tellement juré.


> Ayrault annonce la vente de participations de l'État au capital d'entreprises publiques - POI



Très bon article de Serge Halimi, surtout après le désarroi de la gauche ( PS PS10 mai 1981, triste anniversaire ( source monde diplomatique)
 
 Il y a deux manières d'aborder une revendication sociale. La première consiste à additionner les difficultés pour justifier qu'on y renonce. La seconde à considérer qu'il s'agit d'une exigence de justice et que, si l'on fait le compte des obstacles, c'est avec la volonté de les surmonter », écrivait François Mitterrand en 1980 (1). Sept ans plus tard, pourtant, au terme du premier mandat du président socialiste, M. Lionel Jospin sonnait le glas du volontarisme politique qui avait marqué les premiers mois du gouvernement de gauche — nationalisation des banques et des grands groupes industriels, retraite à 60 ans, cinquième semaine de congés payés, augmentation des minima sociaux. Il annonçait en effet : « La période des grandes réformes ne se renouvellera pas (2).  »
 
« En définitive, la question n'est pas tant de savoir, trente ans après, si les socialistes ont « échoué » ou s'ils ont « réussi ». Ils ont échoué sur le front de l'emploi et sur celui de l'égalité sociale ( voir post ) . Ils ont réussi sur ceux de l'inflation et des taux de profit. Le problème, c'est qu'on attendait d'eux qu'ils livrent la première bataille, pas qu'ils remportent la seconde ». de Serge  Halimi  Une vidéo explicative sur les similitude  "Le PS a embrassé très tôt la doxa néolibérale"

L'extreme droite a donc toute les chances de nous menacer si demain nous ne nous réveillons pas.






 
 

Tags : Ni gauche ni droite, Entretien, Daniel Mermet, la.bas.org, racisme, xénophobie, néo nazis, antifascisme, aube dorée, documentaire, Alain Soral, Jacques Cheminade, Dieudonnée, François Hollande, la Troika, le FMI, la Banque centrale Européenne, BCE, conflits d'intérets, doctrine néolibérale, L'extrême droite européenne, Hongrie, Pays-Bas, Allemagne, Italie, en Belgique, Grèce, Autriche, Viktor Orban, relents d'antisémistisme
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#Posté le vendredi 10 mai 2013 05:45

Modifié le vendredi 10 mai 2013 07:17

une conférence de Bakounine


 
 
  n
 
les bourgeois, qui vous donnent par dérision tous les droits politiques, toutes les apparences de la liberté, pour en conserver la réalité exclusivement pour eux-mêmes. "
Michel Bakounine

https://www.facebook.com/notes/flores-magon/une-conférence-de-bakounine/459708857420037
 
Les maîtres ne sont pas à choisir, mais à destituer !
 État libéral dégénéré : « [...] il n'y a pas plus de raisons d'assimiler le libéralisme à tout ce que des libéraux, ou des hommes supposés tels, ont à quelque moment proclamé comme un évangile. Ils peuvent très bien s'être trompés, et dans la mesure où ce qu'ils considéraient comme du libéralisme a eu des conséquences antilibérales, ils se sont certainement trompés. » L'argent sans foi ni loi 2, mis sur facebook

 

Avec l'histoire de Jérome Cahuzac : Cahuzac : 600 000 ou 15 millions :   Un journaliste de la télévision suisse RTS parle de 15 millions d'euros déposés par Jérôme Cahuzac et non des 600 000 dont parle l'ex-ministre .  cf affaire Jérome Cahuzac
 
 


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De même l'État n'est autre chose que la garantie de toutes les exploitations au profit d'un petit nombre d'heureux privilégiés et au détriment des masses populaires. Il se sert de la force collective et du travail de tout le monde pour assurer le bonheur,la prospérité et les privilèges de quelques uns, au détriment du droit humain de tout le monde. C'est un établissement où la minorité joue le rôle de marteau et la majorité forme l'enclume
bakounine

 
 
une conférence de Bakounine


Et pourtant le programme de cette Révolution, au premier abord, paraît immense. Ne s'est-elle point accomplie au nom de la Liberté, de l'Égalité et de la Fraternité du genre humain, trois mots qui semblent embrasser tout ce que dans le présent et l'avenir l'humanité peut seulement vouloir et réaliser ? Comment se fait-il donc qu'une Révolution qui s'était annoncée d'une manière si large ait abouti misérablement à l'émancipation exclusive, restreinte et privilégiée d'une seule classe au détriment de ces millions de travailleurs qui se voient aujourd'hui écrasés par la prospérité insolente et inique de cette classe ?
 
Ah ! c'est que cette Révolution n'a été qu'une révolution politique. Elle avait audacieusement renversé toutes les barrières, toutes les tyrannies politiques mais elle avait laissé intactes — elle avait même proclamé sacrées et inviolables — les bases économiques de la société, qui ont été la source éternelle, le fondement principal de toutes les iniquités politiques et sociales, de toutes les absurdités religieuses passées et présentes. Elle avait proclamé la liberté de chacun et de tous, ou plutôt elle avait proclamé le droit d'être libre pour chacun et pour tous.
 
BAKOUNINE CHAPITRE  Part 1-1, Part 2-1 ,
 
 

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Mais elle n'avait donné réellement les moyens de réaliser cette liberté et d'en jouir qu'aux propriétaires, aux capitalistes, aux riches.
 
"La pauvreté, c'est l'esclavage" !


Voilà les terribles paroles que de sa voix sympathique, partant de l'expérience et du c½ur, notre ami Clément (5), nous a répétées plusieurs fois depuis les quelques jours que j'ai le bonheur de passer au milieu de vous, chers compagnons et amis.
 
Oui, la pauvreté c'est l'esclavage, c'est la nécessité de vendre son travail, et avec son travail sa personne, au capitaliste qui vous donne le moyen de ne pas mourir de faim. Il faut avoir vraiment l'esprit intéressé au mensonge de Messieurs les bourgeois pour oser parler de liberté politique des masses ouvrières ! Belle liberté que celle qui les assujettit aux caprices du capital et les enchaîne à la volonté du capitaliste par la faim ! Chers amis, je n'ai assurément pas besoin de vous prouver, à vous qui avez appris à connaître par une longue et dure expérience les misères du travail, que tant que le capital restera d'un côté et le travail de l'autre, le travail sera l'esclave du capital et les travailleurs les sujets de Messieurs les bourgeois, qui vous donnent par dérision tous les droits politiques, toutes les apparences de la liberté, pour en conserver la réalité exclusivement pour eux-mêmes.
 
Le droit à la liberté, sans les moyens de la réaliser, n'est qu'un fantôme. Et nous aimons trop la liberté n'est-ce pas ? pour nous contenter de son fantôme. Nous en voulons la réalité. Mais (qu'est-ce) qui constitue le fond réel et la condition positive de la liberté ? C'est le développement intégral et la pleine jouissance de toutes les facultés corporelles, intellectuelles et morales pour chacun. C'est par conséquent tous les moyens matériels nécessaires à l'existence humaine de chacun ; c'est ensuite l'éducation et l'instruction. Un homme qui meurt d'inanition, qui se trouve écrasé par la misère, qui se meurt chaque jour de froid et de faim, et qui, voyant souffrir tous ceux qu'il aime, ne peut venir à leur aide, n'est pas un homme libre, c'est un esclave. Un homme condamné à rester toute la vie un être brutal, faute d'éducation humaine, un homme privé d'instruction, un ignorant, est nécessairement un esclave ; et s'il exerce des droits politiques, vous pouvez être sûrs que, d'une manière ou d'une autre, il les exercera toujours contre lui-même, au profit de ses exploiteurs, de ses maîtres.
 
 

 
La condition négative de la liberté est celle-ci : aucun homme ne doit obéissance à un autre ; il n'est libre qu'à la condition que tous ses actes soient déterminés, non par la volonté d'autres hommes, mais par sa volonté et par ses convictions propres. Mais un homme que la faim oblige à vendre son travail, et avec son travail, sa personne, au plus bas prix possible au capitaliste qui daigne l'exploiter ; un homme que sa propre brutalité et son ignorance livrent à la merci de ses savants exploiteurs, sera nécessairement et toujours esclave.
 
Ce n'est pas tout. La liberté des individus n'est point un fait individuel, c'est un fait, un produit collectif. aucun homme ne saurait être libre en dehors et sans le concours de toute l'humaine société. Les individualistes, ou les faux-frères socialistes que nous avons combattus dans tous les congrès de travailleurs, ont prétendu, avec les moralistes et les économistes bourgeois, que l'homme pouvait être libre, qu'il pouvait être homme, en dehors de la société, disant que la société avait été fondée par un contrat libre d'hommes antérieurement libres.
 
Cette théorie, proclamée par J.-J. Rousseau, l'écrivain le plus malfaisant du siècle passé, le sophiste qui a inspiré à tous les révolutionnaires bourgeois, cette théorie dénote une ignorance complète tant de la nature que de l'histoire. Ce n'est pas dans le passé, ni même dans le présent, que nous devons chercher la liberté des masses, c'est dans l'avenir, — dans un prochain avenir : c'est dans cette journée de demain que nous devons créer nous-mêmes, par la puissance de notre pensée, de notre volonté, mais aussi par celle de nos bras. Derrière nous, il n'y a jamais eu de libre contrat, il n'y a eu que brutalité, stupidité, iniquité et violence, — et aujourd'hui encore, vous ne le savez que trop bien, ce soi-disant libre contrat s'appelle le pacte de la faim, l'esclavage de la faim pour les masses et l'exploitation de la faim pour les minorités qui nous dévorent et nous oppriment.
 
La théorie du libre contrat est également fausse au point de vue de la nature. L'homme ne crée pas volontairement la société : il y naît involontairement. Il est par excellence un animal social. Il ne peut devenir un homme, c'est-à-dire un animal pensant, aimant et voulant, qu'en société. Imaginez-vous l'homme doué par la nature des facultés les plus géniales, jeté dès son bas âge en dehors de toute société humaine, dans un désert. S'il ne périt pas misérablement, ce qui le plus probable, il ne sera rien qu'une brute, un singe, privé de parole et de pensée, — car la pensée est inséparable de la parole ; aucun ne peut penser sans paroles. Alors même que, parfaitement isolé, vous vous trouvez seul avec vous-même, pour penser vous devez faire usage de mots ; vous pouvez bien avoir des imaginations représentatives des choses, mais aussitôt que vous voulez penser une chose, vous devez sous servir de mots, car les mots seuls déterminent la pensée, et donnent aux représentations fugitives, aux instincts, le caractère de la pensée. La pensée n'est point avant la parole, ni la parole avant la pensée ; ces deux formes d'un même acte du cerveau humain naissent ensemble. Donc, point de pensée sans parole. Mais qu'est-ce que la parole ? C'est la communication, c'est la conversation d'un individu humain avec beaucoup d'autres individus. L'homme animal ne se transforme en être humain, c'est-à-dire pensant, que par cette conversation, que dans cette conversation. Son individualité, en tant qu'humaine, sa liberté, est donc le produit de la collectivité.
 
L'homme ne s'émancipe de la pression tyrannique qu'exerce sur chacun la nature extérieure que par le travail collectif ; car le travail individuel, impuissant et stérile, ne saurait jamais vaincre la nature. Le travail productif, celui qui a créé toutes les richesses et toute notre civilisation, a été toujours  un travail social, collectif ; seulement jusqu'à présent il a été iniquement exploité par des individus au détriment des masses ouvrières. De même l'éducation et l'instruction qui développent l'homme, cette éducation et cette instruction dont M(essieu)rs les bourgeois sont si fiers, et qu'ils versent avec tant de parcimonie sur les masses populaires, sont également les produits de la société tout entière. Le travail et, je dirai même plus, la pensée instinctive du peuple les créent, mais ils ne les ont créés jusqu'ici qu'au profit des individus bourgeois. C'est donc encore ne exploitation d'un travail collectif par des individus qui n'y ont aucun droit.
 
Tout ce qui est humain dans l'homme, et plus que toute autre chose la liberté, est le produit d'un travail social, collectif. Être libre dans l'isolement absolu est une absurdité inventée par les théologiens et les métaphysiciens, qui ont remplacé la société des hommes par celle de leur fantôme, de Dieu. Chacun, disent-ils, se sent libre en présence de Dieu, c'est-à-dire du vide absolu, du néant ; c'est donc la liberté du néant, ou bien le néant de la liberté, l'esclavage. Dieu, la fiction de Dieu, a été historiquement la source morale, ou plutôt immorale, de tous les asservissements.
 
Quant à nous, qui ne boulons ni fantômes, ni néant, mais la réalité humaine vivante, nous reconnaissons que l'homme ne peut se sentir et se savoir libre — et par conséquent, ne peut réaliser sa liberté — qu'au milieu des hommes. Pour être libre, j'ai besoin de me voir entouré, et reconnu comme tel, par des hommes libres. Je ne suis libre que lorsque ma personnalité, se réfléchissant, comme dans autant de miroirs, dans la conscience également libre de tous les hommes qui m'entourent, me revient renforcée par la reconnaissance de tout le monde. La liberté de tous, loin d'être une limite de la mienne, comme le prétendent les individualistes, en est au contraire la confirmation, la réalisation, et l'extension infinie. Vouloir la liberté et la dignité humaine de tous les hommes, voir et sentir ma liberté confirmée, sanctionnée, infiniment étendue par l'assentiment de tout le monde, voilà le bonheur, le paradis humain sur la terre.
 
Mais cette liberté n'est possible que dans l'égalité. S'il y a un être humain plus libre que moi, je deviens forcément son esclave ; si je le suis plus que lui, il sera le mien. Donc, l'égalité est une condition absolument nécessaire de la liberté.
 
Les bourgeois révolutionnaires de 1793 ont très bien compris cette nécessité logique. Aussi le mot Egalitéfigure-t-il comme le second terme dans leur formule révolutionnaire : Liberté, Égalité, Fraternité.Mais quelle égalité ? L'égalité devant la loi, l'égalité des droits politiques, l'égalité des citoyens dans l'État. Remarquez bien ce terme, l'égalité des citoyens, non celle des hommes ; parce que l'État ne reconnaît point les hommes, il ne connaît que les citoyens. Pour lui, l'homme n'existe qu'en tant qu'il exerce — ou que, par une pure fiction, il est censé exercer — les droits politiques. L'homme qui est écrasé par le travail forcé, par la misère, par la faim, l'homme qui est socialement opprimé, économiquement exploité, écrasé, et qui souffre, n'existe point pour l'État, qui ignore ses souffrances et son esclavage économique et social, sa servitude réelle qui se cache sous les apparences d'une liberté politique mensongère. C'est donc l'égalité politique, non l'égalité sociale.
 
Mes chers amis, vous savez tous par expérience combien cette prétendue égalité politique non fondée sur l'égalité économique et sociale est trompeuse.
Dans un État largement démocratique, par exemple, tous les hommes arrivés à l'âge de majorité, et qui ne se trouvent pas sous le coup d'une condamnation criminelle, ont le droit, et même, ajoute-t-on, le devoir, d'exercer tous les droits politiques et d'exercer toutes les fonctions auxquelles les peut appeler la confiance de leurs concitoyens. Le dernier homme du peuple, le plus pauvre, le plus ignorant, peut et doit exercer tous ces droits et (remplir) toutes ces fonctions. peut-on s'imaginer une égalité plus large que celle-là ? Oui, il le doit, il le peut légalement ; mais en réalité, cela lui est impossible. Ce pouvoir n'est que facultatif pour les hommes qui font partie des masses populaires, mais il ne devient, il ne pourra jamais devenir réel pour eux à moins d'une transformation radicale des bases économiques de la société, — disons le mot, à moins d'une révolution sociale. Ces prétendus droits politiques exercés par le peuple ne sont donc qu'une vaine fiction.
Nous sommes là de toutes les fictions, tant religieuses que politiques. Le peuple est las de se nourrir de fantômes et de fables. Cette nourriture n'engraisse pas. Aujourd'hui il demande la réalité. Voyons donc ce qu'il y a de réel pour lui dans l'exercice des droits politiques.
 
Pour remplir consciencieusement les fonctions, et surtout les plus hautes fonctions, de l'État, il faut posséder déjà un haut degré d'instruction. Le peuple manque absolument de cette instruction. Est-ce sa faute ? Non, c'est la faute des institutions. Le grand devoir de tous les États vraiment démocratiques, c'est de répandre à pleines mains l'instruction dans le peuple. Y a-t-il un seul État qui l'ait fait ? Ne parlons pas des États monarchiques, qui ont un intérêt évident à répandre non l'instruction, mais le poison du catéchisme chrétien dans les masses. Parlons des États républicains et démocratiques comme les Etats-Unis de l'Amérique et la Suisse. Certainement, il faut reconnaître que ces deux États ont fait plus que tous les autres pour l'instruction populaire. Mais sont-ils parvenus (au but), malgré toute leur bonne volonté ? a-t-il été possible pour eux de donner indistinctement à tous les enfants qui naissent dans leur sein une instruction égale ? Non, c'est impossible. Pour les enfants des bourgeois, l'instruction supérieure, pour ceux du peuple seulement l'instruction primaire, et, dans de rares occasions, quelque peu d'instruction secondaire. Pourquoi cette différence ? Par cette simple raison que les hommes du peuple, les travailleurs des campagnes et des villes, n'ont pas le moyen d'entretenir, c'est-à-dire de nourrir, de vêtir, de loger leurs enfants, pendant toute la durée de leurs études. Pour se donner une instruction scientifique, il faut étudier jusqu'à l'âge de vingt et un ans, et quelquefois jusqu'à vingt-cinq ans. Je vous demande quels sont les ouvriers qui sont en état d'entretenir si longtemps leurs enfants ? Ce sacrifice est au-dessus de leurs forces, parce qu'ils n'ont ni capitaux, ni propriété, et parce qu'ils vivent au jour le jour de leur salaire qui suffit à peine à l'entretien d'une nombreuse famille.
 
Et encore faut-il dire, chers compagnons, que vous, travailleurs des Montagnes, ouvriers dans un métier que la production capitaliste, c'est-à-dire l'exploitation des gros capitaux, n'est point encore parvenue à absorber, vous êtes comparativement fort heureux. Travaillant par petits groupes dans vos ateliers, et souvent même travaillant chez vous à la maison, vous gagnez beaucoup plus qu'on ne gagne dans les grands établissements industriels qui emploient des centaines d'ouvriers ; votre travail est intelligent, artistique, il n'abrutit pas comme celui qui se fait par les machines. Votre habileté, votre intelligence comptent pour quelque chose. Et de plus vous avez beaucoup de loisir et de liberté relative ; c'est pourquoi vous êtes plus instruits, plus libres et plus heureux que les autres.
 
Dans les immenses fabriques établies, dirigées et exploitées par les grands capitaux, et dans lesquelles ce sont les machines, non les hommes, qui jouent le rôle principal, les ouvriers deviennent nécessairement de misérables esclaves, tellement misérables que, le plus souvent, ils sont forcés de condamner leurs pauvres petits enfants, à peine âgés de six ans, à travailler douze, quatorze, seize heures par jour pour quelques misérables petits sous (6). Et ils le font non par cupidité, mais par nécessité. Sans cela ils ne seraient point capables d'entretenir leurs familles.
 
Voilà l'instruction qu'ils peuvent leur donner. Je ne crois pas devoir perdre plus de paroles pour vous prouver, chers compagnons, à vous qui le savez si bien par expérience et qui en êtes déjà si profondément convaincus, que tant que le peuple travaillera non pour lui-même, mais pour enrichir les détenteurs de la propriété et du capital,l'instruction qu'il pourra donner à ses enfants sera toujours infiniment inférieure à celle des enfants de la classe bourgeoise.
 
Et voilà donc une grosse et funeste inégalité sociale que vous trouverez nécessairement à la base même de l'organisation des États : une masse forcément ignorante, et une minorité privilégiée qui, si elle n'est point toujours très intelligente, est au moins comparativement fort instruite. La conclusion est facile à tirer. La minorité instruite gouvernera éternellement les masses ignorantes.
 
Il ne s'agit pas seulement de l'inégalité naturelle des individus ; c'est une inégalité à laquelle nous sommes forcés de nous résigner. L'un a une organisation plus heureuse que l'autre, l'un naît avec une faculté naturelle d'intelligence et de volonté plus grande que l'autre. Mais je m'empresse d'ajouter : ces différences ne sont pas du tout aussi grandes qu'on veut bien le dire. Même au point de vue naturel, les hommes sont à peu près égaux, les qualités et les défauts se compensent à peu près dans chacun. Il n'y a que deux exceptions à cette loi d'égalité naturelle : ce sont les hommes de génie et les idiots. Mais les exceptions ne sont pas la règle, et, en général, on peut dire que tous les individus humains se valent, et que, s'il existe des différences énormes entre les individus dans la société actuelle, elles prennent leur source dans l'inégalité monstrueuse de l'éducation et de l'instruction, et non dans la nature.
 
L'enfant doué des plus grandes facultés, mais né dans une famille pauvre, dans une famille de travailleurs vivant au jour le jour de leur rude travail quotidien, se voit condamné à l'ignorance, qui, au lieu de les développer, tue toutes ses facultés naturelles : il sera le travailleur, le man½uvre, l'entreteneur et le nourrisseur forcé de bourgeois qui, naturellement, sont beaucoup plus bêtes que lui. L'enfant du bourgeois, au contraire, l'enfant du riche, quelque bête qu'il soit naturellement, recevra l'éducation et l'instruction nécessaires pour développer au possible ses pauvres facultés : il sera un exploiteur du travail, le maître, le patron, le législateur, le gouverneur, — un Monsieur. Tout bête qu'il soit, il fera des lois pour le peuple, contre le peuple, et il gouvernera les masses populaires.
 
Dans un État démocratique, dira-t-on, le peuple ne choisira que les bons. — Mais comment reconnaîtra-t-il les bons ? il n'a ni l'instruction nécessaire pour juger le bon et le mauvais, ni le loisir nécessaire pour apprendre à connaître les hommes qui se proposent à son élection. Ces hommes vivent d'ailleurs dans une société différente de la sienne : (ils) ne viennent tirer leur chapeau devant Sa Majesté le peuple souverain qu'au moment des élections, et, une fois élus, ils lui tournent le dos. D'ailleurs, appartenant à la classe privilégiée, à la classe exploitante, quelque excellents qu'ils soient comme membres de leurs familles et de leur société, ils seront toujours mauvais pour le peuple, parce que tout naturellement ils voudront toujours conserver ces privilèges qui constituent la base même de leur existence sociale, et qui condamnent le peuple à un esclavage éternel.
 
Mais pourquoi le peuple n'enverrait-il pas dans les assemblées législatives et dans le gouvernement des hommes à lui, des hommes du peuple ? — D'abord, parce que les hommes du peuple, devant vivre du travail de leurs bras, n'ont pas le temps de se vouer exclusivement à la politique ; et, ne pouvant pas le faire, étant pour la plupart du temps ignorants des questions politiques et économiques qui se traitent dans ces hautes régions, ils seront presque toujours les dupes des avocats et des politiciens bourgeois. Et, ensuite, parce qu'il suffira la plupart du temps à ces hommes du peuple d'entrer dans le gouvernement pour devenir des bourgeois à leur tour, quelquefois même plus détestables et plus dédaigneux du peuple dont ils sont sortis que les bourgeois de naissance eux-mêmes.
 
Vous voyez bien que l'égalité politique, même dans les États les plus démocratiques, est un mensonge. Il en est de même de l'égalité juridique, de l'égalité devant la loi. La loi est faite par les bourgeois, pour les bourgeois, et elle est exercée par les bourgeois contre le peuple. L'État et la loi qui l'exprime n'existent que pour éterniser l'esclavage du peuple au profit des bourgeois.
 
D'ailleurs, vous le savez, quand vous vous trouvez lésés dans vos intérêts, dans votre honneur, dans vos droits, et que vous voulez faire un procès, pour le faire vous devez d'abord prouver que vous êtes en état d'en payer les frais, c'est-à-dire que vous devez déposer une somme de... Et si vous n'êtes pas en état de la déposer, vous ne pouvez pas faire de procès. Mais le peuple, la majorité des travailleurs ont-ils des sommes à déposer au tribunal ? La plupart du temps, non. donc le riche pourra vous attaquer, vous insulter impunément, — car il n'y a point de justice pour le peuple.
 
Tant qu'il n'y aura point d'égalité économique et sociale, tant qu'une minorité quelconque pourra devenir riche, propriétaire, capitaliste, non par le propre travail de chacun, mais par l'héritage, l'égalité politique sera un mensonge. Savez-vous quelle est la vraie définition de la propriété héréditaire ? C'est la faculté héréditaire d'exploiter le travail collectif du peuple et d'asservir les masses.
 
Voilà ce que les plus grands héros de la Révolution de 1793, ni Danton, ni Robespierre, ni Saint-Just, n'avaient point compris. ils voulaient que la liberté et l'égalité politiques, non économiques et sociales. Et c'est pourquoi la liberté et l'égalité fondées par eux ont constitué et assis sur des bases nouvelles la domination des bourgeois sur le peuple.
 
Ils ont cru masquer cette contradiction en mettant comme troisième terme à leur formule révolutionnaire la Fraternité.Ce fut encore un mensonge ! Je vous demande si la fraternité est possible entre les exploiteurs et les exploités, entre les oppresseurs et les opprimés ? Comment ! je vous ferai suer et souffrir pendant tout un jour, et le soir, quand j'aurais recueilli le fruit de vos souffrances et de votre sueur, en ne vous en laissant qu'une toute petite partie afin que vous puissiez vivre, c'est-à-dire de nouveau suer et souffrir à mon profit encore demain, — le soir, je vous dirai : Embrassons-nous, nous sommes des frères !
Telle est la fraternité de la Révolution bourgeoise.
Mes chers amis, nous voulons aussi, nous la noble Lib
erté, la salutaire Égalité et la sainte Fraternité. Mais nous voulons que ces belles, ces grandes choses, cessent d'être des fictions, des mensonges, deviennent une vérité et constituent la réalité !
 
Tel est le sens et le but de ce que nous appelons la Révolution sociale.
Elle peut se résumer en peu de mots : Elle veut et nous voulons que tout homme qui naît sur cette terre puisse devenir un homme dans le sens le plus complet de ce mot ; qu'il n'ait pas seulement le droit, mais tous les moyens nécessaires pour développer toutes ses facultés, et être libre, heureux, dans l'égalité et par la fraternité ! Voilà ce que nous voulons tous, et tous nous sommes prêts à mourir pour atteindre ce but.
Je vous demande, amis, une troisième et dernière séance pour vous exposer complètement ma pensée.
 
KROPOTKINE LA MORALE ANARCHISTE :  

 

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Une histoire du communisme / Partie 1 sur 8 , partie 2 sur 8 , Partie 3 sur 8 , Partie 4 sur 8, Partie 5 sur 8, Partie 6 sur 8, Partie 7 sur 8, Partie 8 sur 8 ,
 


 
 

 
 Karl Marx expliqué par Daniel Bensaid Part  1/2 ,
 

 
2/ 2 , Entretien avec Daniel Bensaid autour de son livre "Marx, mode d'emploi"
 

 
 
 
ANARCHISME OU COMMUNISME ? -partie 1 sur 4, -partie 2 sur  4 , -partie 3 sur 4, -
partie 4 sur 4 , Anarchisme ou communisme ? Marx et Bakounineà propos du 
conférence débat du 112/1985

 
 

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autrement Documentaire sur les espaces autogérés   
 
 

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Tags : conférence, Bakounine, ANARCHISME, COMMUNISME, Entretien, Daniel Bensaid, Marx, mode d’emploi, Karl Marx, Capital, la.bas.org, Daniel Mermet, KROPOTKINE, LA MORALE ANARCHISTE
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#Posté le dimanche 07 avril 2013 13:06

Modifié le dimanche 24 juillet 2016 10:27

Dallas" : une nouvelle version moderne


 
 
 
Si l'argent ne fait pas le bonheur, rendez-le !

 Dallas" : une nouvelle version moderne
 
 
"Nous ne sommes pas des gens à aimer perdre du temps sur la route. J'habite ici depuis 81 ans et depuis l'arrivée de la gauche en 81, on prétend que j'habite la Belgique et récemment dans les journaux, on a prétendu que j'habitais la Suisse. Y en a marre ! Je ne mérite pas qu'on dise que j'habite l'étranger. J'habite ici à Croix (dans le Nord-Pas-de-Calais) et ce n'est pas une croix, c'est au contraire très agréable..."
 
Remonté Gérard Mulliez. Depuis la polémique sur le possible exil fiscal de son collègue Bernard Arnault en Belgique, les "super-riches" sont super en colère.
 
La faute à cette "super taxe" à 75% promise par le président Hollande et inscrite au budget 2013. Pour être honnête, les "super-riches" ne sont pas super inquiets. Au final, cette contribution devrait ne concerner que 2000 à 3000 d'entre eux. Pour un gain de quelques dizaines de millions d'euros.

Vraiment pas de quoi s'étrangler... D'autant que cette "super taxe" vient d'être amputée de sa mesure phare. Désormais, elle ne visera que les revenus d'activité et non plus ceux du capital.


Une bonne nouvelle pour cette famille notamment propriétaire des magasins Auchan et dont le paternel Louis Mulliez a fondé en 1995 l'Association familiale Mulliez. Son objectif est de maintenir son patrimoine intact et d'en répartir environ 80 % de façon égalitaire entre ses onze héritiers.

Un gentil capitalisme à la papa qui brasse une fortune de près de 25 milliards d'euros...
Programmation musicale :
  "Lorsque l'on est ouvrière", Sylvie Vartan
  "L'argent ne fait pas le bonheur", les Parisiennes
  "Sport et couture", Amestoy trio
A lire :
  La richesse des Mulliez : l'exploitation du travail dans un groupe familial, de Benoît Boussemart, éd. Estaimpuis (novembre 2008)
  Ce blog tenu par Bernard Gobin, journaliste indépendant http://www.leblogmulliez.com/


 
Dallas" bientôt sur TF1 : une nouvelle version
Dallas 2012 : la série de retour ! - YouTube :  





 
C'est une grande famille, mais surtout une étonnante pépinière d'entrepreneurs. Coup de projecteur sur les rites, et les discrètes rivalités, au sein du clan.
Très nombreux, très puissants, mais vraiment pas bavards, les cousins Mulliez. «Pour beaucoup d'entre eux, communiquer revient à perdre son temps et à manifester un ego déplacé», confie une proche de la famille. Le clan ch'timi a pourtant de quoi fanfaronner. A la tête d'un empire de 60 milliards d'euros de chiffre d'affaires, il compte plus d'enseignes que le Nord de baraques à frites : Décathlon, Leroy Merlin, Kiabi, Boulanger, Saint-Maclou et, surtout, Auchan, qui fête cette année ses 50 ans. La famille, à son grand dam, n'a donc pas fini de faire parler d'elle.
 
Leur scolarité stricte Quelle que soit la génération, les institutions privées – où l'on apprend la rigueur et les valeurs chrétiennes – sont un passage quasi obligé pour les petits Mulliez. C'est à l'école Notre-Dame des Victoires de Roubaix que Gérard, fondateur d'Auchan, et Gonzague, de Saint-Maclou, ont fait leurs classes. «Les cours y étaient dispensés par des abbés, l'étude du soir, comme la messe dominicale, étaient obligatoires, se souvient un camarade. Autant dire que même les plus dissipés restaient dans le rang.» Les plus jeunes arpentent aujourd'hui les couloirs de l'Institution libre de Marcq-en‑Bar½ul, «93% de bacheliers avec mention», précise son -directeur, Yves Quiniou. Ce collège chic compte, sur 16 hectares, des terrains de foot et de rugby, des pistes d'athlétisme, et dispense toutes les options possibles, chinois en tête.
 
Leur drôle de démocratie Comme à la présidentielle, chez les Mulliez, on vote en mai. Tous les quatre ans, les 600 associés de l'Association familiale Mulliez (AFM) se réunissent pour élire les sept cousins chargés de gérer les intérêts du groupe. Un système électoral bien huilé. (....) . C'est antidémocratique.» C'est pourtant la tradition depuis l'origine du système dans les années 1950.
 
Dallas -Return to Southfork opening :  


 
 
Leur vie en tribu Difficile pour un Mulliez d'échapper aux liens du sang. «L'association nous envoie des notes d'actualité ou des invitations tous les deux jours, confie un membre. Tout est bon pour maintenir la cohésion du groupe.» Pour les ados, des stages d'équitation ou des initiations aux métiers de la mode. Pour les plus grands, formations (juridique, financière ou managériale) et conférences de haut vol (animées par Martin Bouy-gues ( est le fils cadet de Francis Bouygues et le PDG du groupe Bouygues depuis 1989) , Michel Albert ( wikipedia) ...) à la Cité des échanges de Marcq-en-Bar½ul. Comme si cela ne suffisait pas, les cousins vivent souvent dans les mêmes coins (entre Croix et Roubaix notamment) et partagent les mêmes lieux de vacances : Ramatuelle (Var), Hardelot (Pas-de--Calais) ou Saint-Sauveur (Hautes-Alpes).
 
« Culture et développement durable » : extrait vidéo d'un discours prononcé par Michel Albert lors d'une conférence sur les ressources culturelles du développement durable (Shanghai, avril 2008).
 
Leurs accrochages feutrés Ça ne s'est pas ébruité, mais la succession de Gérard, 80 ans, à la tête d'Auchan en 2006 ne s'est pas faite sans heurts. Le patriarche voulait confier son entreprise à son fils Arnaud. La fratrie lui a préféré le neveu Vianney, un HEC brillant, après des mois de discussions. Autres sujets de friction, Patrick a récemment écarté Jean-Marie Deberdt du conseil de surveillance de Kiabi et Gonzague trépigne face aux résultats de Saint-Maclou. «Le fondateur d'une entreprise devrait avoir un droit de veto s'il considère qu'elle est mal conduite», plaide-t-il, conscient de jeter un pavé dans la mare familiale. Au sein du conseil de gérance de l'AFM, la transition semble plus facile. Les dernières élections ont fait émerger de nouvelles têtes, comme Edgard Bonté (gendre de Patrick), 37 ans, président de Kiabi, ou encore Romain, 37 ans, créateur du caviste La Vignery. «Pour la première fois, les barons n'ont pas réussi à imposer tous leurs poulains», confie Bertrand Gobin, auteur du blog Mulliez et du livre à paraître «Qui est vraiment Gérard Mulliez». Biographie non autorisée, cela va sans dire.
 
Leurs trucs pour réduire leurs impôts Marco Van Hees, fonctionnaire au ministère des Finances belge, s'en amuse. «A Néchin, la rue de la Reine--Astrid compte tellement de Mulliez exilés que les riverains l'ont rebaptisée à leur nom.» Pour alléger leurs impôts (et protéger le contrôle familial), d'autres choisissent plutôt la Suisse ou le Luxembourg. L'alternative est de garder un semblant de fonction opérationnelle, comme Gérard. «Après avoir lâché les rênes d'Auchan, il s'est créé une fonction de président du comité stratégique, raconte l'économiste Benoît Boussemart ( son blog ). De cette manière, tous ses titres sont considérés comme son outil de travail, donc non soumis à l'ISF.» Les membres de la famille ont, il est vrai, beaucoup à protéger. Dans son dernier ouvrage, «Le Groupe Mulliez», le chercheur estime (sur la base des seuls titres qu'ils détiennent dans les sociétés, hors AFM) à 2,4 milliards d'euros la fortune professionnelle de Gérard, à 1,3 milliard celle des cousins Leclercq et à 590 millions celle des Derville.
 
Leur côté grippe-sou Surtout ne pas étaler sa richesse, et la dépenser avec modération : c'est la règle d'or des Mulliez. «Gérard a par exemple toujours refusé d'embaucher une cuisinière, et pourtant sa femme n'est pas un cordon-bleu », s'amuse un proche. Au restaurant, on se contente de peu : à Paris, Vianney s'attable au Silk and Spice, un thaï de la rue Mandar, et Arnaud à La Bocca, un italien sans prétention. Quant aux loisirs, rien de fou non plus. Randonnée pédestre pour Gérard, vélo pour Michel Leclercq, golf pour Vianney... Franky, le créateur de Kiloutou, fait bien quelques virées en hélico. Reste le seul jet-setteur de la famille, Thomas Leclercq, organisateur de soirées estivales dans sa maison de Ramatuelle. «On peut y croiser Ivana Trump près de la piscine, une flûte de “Dom Pé” à la main», résume, un brin blasé, un invité régulier
 
Bring Back Dallas - Justin Lee Collins - Full Episode (Reunion) :


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 Liens externes
Article du journal Le Point - 17 janvier 2007 [archive]↑ « Le dossier UMTS est une calamité européenne » - Interview publiée dans Le Figaro daté du 29 septembre 2001 [archive]
CV OfficielLe conflit Bouygues/Bolloré sur L'Expansion(en) Martin Bouygues (17 août 2006)(en) Creative construction, The Economist, 2006-11-30. Explique comment les frères Bouygues, Martin et Olivier, sont parvenus à prendre le contrôle du groupe Bouygues dont le père ne possédait plus que 5 % en 1993 à sa mort.
 
Rompre avec le capitalisme plutôt que de lui résister - anarkia,
 
Ne payons pas leur dette, sortons du capitalisme !, Fronts anticapitalistes - Rompre avec le capitalisme plutôt que de lui résister, Dallas" : une nouvelle version moderne - l'indigné révolté
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#Posté le mardi 25 septembre 2012 10:22

Modifié le samedi 02 avril 2016 11:31

La vie est à nous : 1936, le Front populaire?

 
 
La vie est à nous : 1936, le Front populaire?  La vie est à nous : 1936, le Front populaire (II) , La vie est à nous ! (2) / France Inter
Le vendredi 18 mai 2012
 
La vie est à nous : 1936, le Front populaire?
 
 
 La vie est à nous : 1936, le Front populaire?
Le retour de la Gauche donne envie d'aller revoir les époques où elle fut au pouvoir.

En mai 1936, la victoire électorale du Front Populaire fut suivie d'une explosion sociale sans précédent qui débordait syndicats et partis. On connaît le résultat : congés payés, quarante heures, la dignité reconquise, un souffle neuf.

Les lendemains ne chantèrent pas autant que l'espéraient ceux qui, pour la première fois, voyaient la mer. N'empêche, le peuple en lutte prit conscience de son pouvoir de changer la vie. Et depuis, malgré toute sa puissance, le Parti de la Presse et de l'Argent ne lui en a pas fait perdre le goût.

Témoignages, archives, entretien avec l'historienne Danielle Tartakowsky.


Programmation musicale :
Programmation musicale :
  Jean Lorris" : "Aux hommes de l'an 2000"
  Jean Gabin : "Quand on s'promène au bord de l'eau" (Extrait du film de Renoir "La vie est à nous" (1936))
 

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  Montehus : "Le décor va changer"

 

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  Chantegrelet et Doubis : "La victoire du Front populaire"
Les chansons de Gaston Montéhus
Chansons et discographie


  Ray Ventura : "La grève de l'orchestre"

 
 
 

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  Marianne Oswald : "La grâce matinée"

RASSEMBLEMENT AU PLATEAU DES GLIERES :

Les 26 et 27 mai prochain aura lieu le grand rassemblement annuel sur le plateau des Glières organisé par l'association "Citoyens Résitants d'Hier et d'Aujourd'hui". Avec notamment : Eric Toussaint, Xavier Mathieu, François Ruffin, Gilles Perret, Gérard Filoche, Michel Thievent, Bernard Friot etc. Dans ce cadre-là, nous nous retrouverons le samedi soir 26 mai à Thorens Glières pour notre deuxième Repère des Repaires.
Tous les renseignements sont sur www.citoyens-resistants.fr .

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#Posté le vendredi 18 mai 2012 15:14

Modifié le vendredi 18 mai 2012 15:28

Hommage à Lise London

 
Hommage à Lise London
Le mardi 3 avril 2012




Hommage à Lise London
 
 
 
 
La résistante française Lise London est décédée samedi dernier à Paris. En 1996, dans le train Alabacéte-Barcelone, elle racontait à Daniel Mermet son engagement dans les Brigades Internationales. Nouvelle version de ce reportage.
 
La veuve d'Artur London, dont le procès stalinien a été rendu célèbre par son livre et le film "L'Aveu", est morte à l'âge de 96 ans
 
The Confession(L'Aveu) by Costa-Gavras: Laughing Scene
 

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The Confession (L'Aveu) by Costa Gavras
 

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 Lise London : Entretien
 

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Lise London -les Brigades Internationales 1936

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Land and Freedom.avi

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#Posté le mardi 03 avril 2012 12:34

Modifié le mardi 03 avril 2012 12:50

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