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3 articles taggés vivre avec la guerre

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Alep Syrie, vivre avec la guerre

n
 
"Quand létat t'enseigne a tuer, il se fait appeler patrie." Friedrich Dürrenmatt 
musique: Harold Berg


Marc Robine - Le Déserteur (Version non censurée)
 

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Le but premier de toutes occupations armées restera TOUJOURS la répression. La torture n'est qu'un corollaire de la pratique du renseignement."
 
L'antimilitarisme de Georges Brassens face au Général...
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 Bachar, moi ou le chaos
 

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   l'EI / Bachar el Assad n'était pas juste un problème syrien, ou un problème du Moyen-Orient, mais un problème mondial"
 
 Le Dessous des cartes Syrie les origines de la crise 1/2


Alors que la Syrie est en proie à une guerre sanglante qui dure depuis plus de cinq ans, ce documentaire dresse le portrait de l'homme fort de ce pays : Bachar el-Assad. Quel est le parcours de cet homme qui tient une part du destin mondial entre ses mains ? Daech, le djihadisme international, le chaos au Moyen-Orient, la crise des réfugiés : tous ces défis convergent pour partie vers Damas. Bachar est d'abord le produit d'un clan, les Assad. Cette famille rappelle d'autres dynasties terribles comme les Kadhafi ou les Hussein, Tout à leur volonté de survie politique et d'emprise sur leur pays. Bachar a un seul but : perpétuer son implacable pouvoir et celui de son clan sur la Syrie.
 
Document: Syrie, "La Guerre sale" de Bachar-El-Assad


 
es forces armées américaines et la CIA pourraient avoir commis des crimes de guerre en Afghanistan en torturant des détenus, particulièrement en 2003 et 2004, estime la procureure de la Cour pénale internationale (CPI). La magistrate doit décider «de façon imminente» si elle demande l'ouverture d'une enquête. 
Afghanistan : l'armée américaine aurait commis des crimes de guerre
>>International|V.F
 
Explication entre Poutine et Erdogan sur Assad
Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, s'est expliqué avec son homologue russe, Vladimir Poutine, sur les propos qu'il a tenus mardi à l'encontre de Bachar al Assad qu'il a dit vouloir renverser, rapporte aujourd'hui l'agence Ria, citant un conseiller du Kremlin.
Dans ce discours, Recep Tayyip Erdogan, expliquait que les forces turques étaient présentes sur le sol syrien pour "mettre fin au règne du cruel Assad". La Russie, alliée de la Syrie au côté duquel elle combat la rébellion, a fait part mercredi de sa surprise et a demandé que le président turc s'explique sur ses propos.
Aucun détail sur la teneur des explications livrées par Recep Tayyip Erdogan à Vladimir Poutine n'a été communiqué. Le Kremlin a annoncé mercredi soir que les deux hommes se sont entretenus au cours d'une conversation téléphonique lors de laquelle ils ont évoqué le conflit syrien et la situation à Alep.
 
6. La Chine, et non seule la Russie, au Conseil de sécurité  :
"c'est le discours « souverainiste » de Poutine, avec son soutien inconditionnel aux régimes contre les peuples, qui séduit à l'évidence la Chine. Une fois encore, la Syrie révèle une vision du monde tout autant qu'une politique."


 
 La Russie l'a perfectionné avec son Valet Assad pour occuper Alep

Alep Syrie , vivre avec la guerre documentaire - YouTube

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 "Today 150,000 people are threatened with extermination. We are calling for a halt to the bombing and guarantees of safe passage of all," Brita Haji Hassan said during a trip to Geneva.
 
La ville incarne la tragédie syrienne : des milliers de civils sont pris au piège dans ses quartiers insurgés, cibles de bombardements incessant et sans recours à l'aide humanitaire ; des milliers d'autres partent sur les routes, tentant de fuir les combats.


Avec l'aide de sa mère, Bana Al-Abed raconte depuis septembre son quotidien fait de peur, de bruits de bombardements et de destructions dans les quartiers est d'Alep.Bana Al-Abed, 7 ans, raconte depuis plus de deux mois son quotidien à Alep, fait de peur, de bruits de bombardements, de destructions, sur un compte Twitter tenu par sa mère, Fatemah. Les messages sont retranscrits dans un anglais simple et décrivent la difficulté et l'horreur de vivre dans des quartiers assiégés depuis près de quatre mois par l'armée, avec des photos, des petites vidéos, comme une enfant décrirait sa vie normale dans une autre ville.


Le compte Twitter de Bana Al-Abed a été largement médiatisé et, de ce fait, a gagné une audience importante. Elle donne à ceux qui ne sont pas susceptibles de « suivre » ce qu'est la guerre en Syrie une « fenêtre » pour se rendre compte de ce qu'est la vie dans une ville encerclée. Régulièrement, la fillette et sa famille, qui n'ont pas dit où elles habitaient précisément, croient voir leur dernière heure arriver à mesure que l'armée syrienne continue ses bombardements :


Parmi les plus de 350 personnes tuées en une semaine dans l'est d'Alep, près d'une centaine étaient des enfants, selon l'Unicef. Les enfants comme Bana Al-Abed« vivent un cauchemar », a souligné Justin Forsyth, directeur adjoint de l'organisation. Un docteur sur le terrain cité dans le communiqué de l'Unicef ajoute : « La souffrance et le choc que nous avons constatés chez les enfants sont les pires qu'on n'ait jamais vus. »
Les quartiers rebelles d'Alep pourraient être totalement détruits à la fin de l'année si l'armée syrienne, appuyée par son allié russe, poursuit sa vaste offensive, a averti jeudi 6 octobre l'envoyé spécial de l'ONU sur la Syrie, Staffan de Mistura.
« Dans deux mois, deux mois et demi au maximum, à ce rythme, la partie est d'Alep risque d'être totalement détruite, a-t-il dit lors d'une conférence de presse. Nous parlons de la vieille ville en particulier, et des milliers de civils syriens vont être tués. »
D'après ses estimations, en plus de ce millier de djihadistes ront Fateh Al-Cham (ex-Front Al-Nosra, branche syrienne d'Al-Qaida), 8 000 combattants insurgés « au maximum » assurent la défense d'Alep-Est.


L'armée syrienne et ses milices tiennent désormais près d'un tiers de la partie insurgée d'Alep. La chute de la ville marquerait un tournant dans le conflit.LE MONDE | 29.11.2016 « Si les bombardements se poursuivent avec la même intensité, et que le régime maintienne sa tactique de siège, la chute d'Alep va s'accélérer », juge Bassam Al-Ahmad, un militant des droits de l'homme exilé en Turquie, qui recense les exactions commises par les acteurs du conflit syrien. Ville symbole, ancienne capitale économique de la Syrie avant que son activité industrielle soit anéantie par les combats, Alep est aujourd'hui l'épicentre de la guerre.

L'enjeux d'ALEP est devenu l'enjeux stratégique, politique et  militaire de la / les guerres en Syrie. 
 
Syrie, dans l'enfer d'Alep Ligne de Front

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Syrie : à Alep, un carnage parmi les civils en fuite
Des familles tentant de quitter les quartiers est ont été bombardées par des tirs d'artillerie.



Ils avaient enfilé leur manteau d'hiver, en prévision des nuits qu'il faudrait peut-être passer dehors. Ils portaient à l'épaule ou tiraient derrière eux de gros bagages, remplis de tous les effets qu'ils n'avaient pu se résoudre à abandonner.
Terrorisés par deux semaines de bombardements, à court de nourriture après quatre mois de siège, ces habitants des quartiers est d'Alep, contrôlés par la rébellion anti-Assad, avaient choisi de passer de l'autre côté, dans les secteurs ouest, aux mains des forces loyalistes. Un trajet à haut risque, qu'ils s'étaient décidés à emprunter sous l'effet de la peur, de la faim et peut-être aussi de la propagande gouvernementale, appelant les gens à quitter les zones aux mains des « terroristes », le terme que Damas réserve à tous ses opposants.


Le bombardement a fait 45 morts et des dizaines de blessés, selon les casques blancs, la défense civile de la partie est d'Alep, qui impute ce carnage à l'artillerie gouvernementale. « Ces gens fuyaient la mort, s'indigne un secouriste sur la vidéo. Les déplacés passent par là pour rejoindre la partie ouest de la ville. C'est pour cela que l'endroit a été visé. »


Lire aussi :   Les quartiers assiégés d'Alep risquent de devenir un « gigantesque cimetière », selon l'ONU

Accélération de l'offensive
« Nous partions à cause de l'injustice, des frappes aériennes, des bombardements, du manque de nourriture, raconte un rescapé sur d'autres images. J'ai perdu ma femme. Ma fille de 11 ans a aussi été tuée. Et j'ai une autre petite à l'hôpital. » Quelques instants plus tard, l'homme est filmé en train d'envelopper ces deux cadavres dans des linceuls en plastique orange, fournis par les casques blancs.
 
 
Hécatombe
D'autres familles errent dans la rue, à la recherche d'un logement ou dans l'espoir d'une accalmie qui leur permettrait de passer à l'ouest. Et c'est là qu'ils sont fauchés par l'artillerie syrienne. Des tirs impossibles à anticiper, alors que, dans les cas de bombardements aériens, le vrombissement des appareils laisse quelques secondes pourtenter de se mettre à l'abri.

Guerre en Syrie : Alep, la chute finale ? (partie 1), (partie 2)

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Mardi 29 novembre, veille du massacre de Jub Al-Kubbah, une hécatombe similaire s'était produite à Bab Al-Nayrab, plus au sud. Un avion russe ou syrien avait pris pour cible un groupe d'habitants tentant d'échapper aux combats, faisant 28 morts parmi eux.
Faute d'essence pour les ambulances, les morts et les blessés sont désormais transportés sur des charrettes à bras. Mais, de plus en plus souvent, les secouristes n'ont même pas les moyens d'accéder aux sites des bombardements. Les cadavres pourrissent dans la rue, transformant Alep en une gigantesque fosse commune.
 
En Syrie, la Russie prépare déjà l'après-Alep Des unités spéciales tchétchènes, envoyées en Syrie, vont être chargées d'une mission de police militaire. LE MONDE | 09.12.2016 Des unités spéciales tchétchènes ont ainsi été envoyées en Syrie, pour accomplir une mission de « police militaire » et sécuriser la base aérienne russe située à Hmeimim, dans la province de Lattaquié.
Des dizaines de soldats suréquipés s'apprêtant à embarquer sur une piste aérienne sont apparus dans une vidéo rendue publique le 6 décembre et diffusée, jeudi, par un site Internet lié au ministère de la défense, et par des médias russes.
« Ramzan, qu'est-ce tu fais ? Rouslan, t'as décidé d'y aller ? », entend-on sur la bande. « Oui, j'ai décidé d'y aller », répond un militaire. « Qu'Allah vous protège », poursuit la voix.
Filmés par un téléphone portable, ces hommes, qui s'exprimaient en langue tchétchène, appartiennent aux bataillons « est » et « ouest » établis sur la base russe de Khankala, à l'est de Grozny, la capitale de la Tchétchénie, une république autonome de Russie à majorité musulmane. Tous arborent des bérets rouges et un nouvel insigne sur leur bras, « MP », pour police militaire.

 
Téhéran assure la survie militaire du régime de Damas en finançant et en armant des mercenaires Depuis la mi-novembre, des milices chiites étrangères, forces de choc indispensables au régime de Bachar Al-Assad, participent à la reconquête des quartiers rebelles d'Alep.

"Ces groupes accompagnent l'armée régulière syrienne, usée par plus de cinq ans de lutte, et opèrent de façon autonome, sous commandement général iranien. Téhéran, leur parrain, a maintenu les capacités du camp loyaliste en finançant et en armant ces mercenaires, tout en noyautant l'armée et les milices syriennes. 

En mars 2011, du côté du régime, le mot d'ordre est à la discrétion. Bachar al-Assad ne tient pas à rendre publics la nature et l'ampleur du soutien que lui apportent déjà ses alliés chiites afin de pouvoir dénoncer le « confessionnalisme » et le « sectarisme » de la partie adverse

Il aurait été surprenant que, recrutés sur une base confessionnelle pour défendre des personnages vénérés et des principes intimement liés à leur histoire religieuse,.

.Les Syriens sont également préoccupés de voir ces mêmes milices autorisées par le pouvoir en place à faire venir en Syrie un nombre sans cesse plus élevé de combattants, séduits par les soldes qui leur sont proposées comme par la possibilité de laisser libre cours à leur haine anti-arabe et anti-sunnite

Mais ce n'est ni au régime, ni à Bachar al-Assad, que ces mêmes Syriens réservent leurs critiques. Elles visent aussi les Etats-Unis et l'Union européenne, dont ils ne comprennent pas pourquoi ils ferment délibérément les yeux sur la présence massive, dans leur pays, de djihadistes


chiites, russes, tchétchènes aussi dangereux et menaçants pour leur avenir et celui de leur pays, que les sunnites radicaux de l'Etat islamique et du Front de Soutien."

 Les djihadistes chiites, l'autre menace pour l'avenir de la Syrie et des Syriens (3/3) 
 
Alep brûle
 

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Quelle est l'étendue des forces militaires iraniennes en Syrie ?
Selon le général rebelle de l'Armée syrienne libre, Mithkal Albtaish,
 
« C'est malheureusement le régime iranien qui gouverne la Syrie militairement (1) et, en cas de besoin, s'appuie sur le droit de veto de la Russie pour peser sur les décisions internationales. La résolution de la crise passe par la fin de l'intervention de Téhéran. »
 
Au total, le nombre des forces du régime iranien en Syrie est estimé à plus de 70 000 et les mercenaires du régime iranien sont plus nombreux que les forces d'Assad. selon de nombreuses sources . Soit 20 000 à 30 000 de plus que la propre armée Syrienne de Bachar Al-Assad. Autrement dit, militairement parlant, c'est bien l'Iran qui dirige les opérations visant à sécuriser le trône du président Syrien.
 
Dans le détail, les forces Iraniennes se décomposent comme suit :
-          Forces du corps des gardiens de la révolution ; 8 000 à 10 000 hommes ;
-          Armée régulière Iranienne ; 5 000 à 6 000 hommes ;
-          Mercenaires étrangers rangés sous les ordres des Pasdarans :
o   Irakiens de diverses factions (10 groupes différents recensés) ; environ 20 000 hommes ;
o   Afghans (Fatemiyoun) ; 15 000 à 20 000 hommes ;
o   Libanais (Hezbollah) ; 7 000 à 10 000 hommes ;
o   Pakistanais (Zeinabiyoun), Palestiniens, et autres ; 5 000 à 7 000 hommes...


Et toujours la population en otage...

Rohani a confirmé cette implication dans un récent discours : « Aujourd'hui, les gardiens de la révolution sont sollicités pour assumer la sureté des pays qui nous la demande, ils y sont présent avec beaucoup de courage et conviction pour défendre les lieus saints en Irak et en Syrie, comme pour défendre  les oppressés au Liban, en Palestine et en Afghanistan et dans les autres pays qui nous font la demande. »


Même si le conflit en Syrie est un sujet récurrent de la presse occidentale, cette dernière parle très peu de l'implication et de la responsabilité de Téhéran.
 
Quelle est la cible principale ?
La cible principale du régime iranien est la ville d'Alep, comme en témoignent les renseignements recueillis par le réseau de l'Organisation des Moudjahidine du peuple d'Iran (OMPI) à l'intérieur du régime des mollahs. Le plan d'offensive contre Alep a été conçu et exécuté par le CGR, et aucune force de l'armée syrienne n'a été présente dans la région. D'après l'OMPI, « Les bombardements aériens inhumains d'Alep au cours des deux dernières semaines par l'aviation syrienne et russe, qui ont fait des centaines de morts parmi la population civile, ont été réalisés dans le but de permettre aux forces du CGR et de leurs mercenaires d'avancer vers Alep. »

En outre, les forces de Gardiens de la révolution et des milices chiites supplétifs ne s'engagent pratiquement pas dans des zones occupées par Daech, mais s'attaquent aux autres groupes rebelles. 

 


Malgré les atteintes au CGR, en particulier la mort du général de brigade du CGR, Khamenei a ordonné au CGR de ne pas se retirer de la région et a doublé ses effectives en Syrie, puis lancé une offensive en mars 2016 causant de nombreuses pertes humaines, y compris des commandants du CGR et ses troupes, des soldats de l'armée régulières iranienne et des mercenaires étrangers en provenance de l'Irak, du Liban et de l'Afghanistan. 
 
 
Syrie : quel rôle joue l'Iran ? - Cafebabel, 
Syrie : le rôle de l'Iran 19 MAI 2016 PAR IRANI  BLOG : LE BLOG DE IRANI

La décision de L'Assemblée qualifie l'Etat islamique de "génocidaire" est hypocrite, car  la résolution ne faisant pas référence "aux centaines de milliers de victimes du régime syrien" ni aux bombardements de la ville d'Alep, en Syrie.
 


La Situation deviendrait alors incontrôlable car il n'y aurait une impasse diplomatique aux conflits. Nous verrions un recrutement accéléré des organisations terroristes comme Daesch ou le Front Al Nosra, première bénéficiaire de l'abandon des pays européen dans le conflit et de l'échec d'une transition diplomatique.
 
L'EI s'approche à nouveau de la ville syrienne de Palmyre Les djihadistes du groupe Etat islamique (EI) sont parvenus à la périphérie de la ville antique de Palmyre (centre de la Syrie), d'où ils avaient été chassé neuf mois plus tôt, et étaient engagés aujourd'hui dans des combats contre les troupes du régime. Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme, le groupe djihadiste se trouve à moins de quatre kilomètres de la ville antique.Le Monde.fr avec AFP et Reuters | 08.12.2016 Un commandant du groupe rebelle syrien Djaïch al Moudjahidine, basé dans la région rurale d'Alep, a indiqué que des troupes participant à l'offensive dans cette ville sur le point d'être totalement reprise par les forces gouvernementales avaient été redéployées vers Palmyre.  
La reprise de la cité antique dimanche, ainsi que la lenteur de la reconquête de Mossoul par les Irakiens, peut être considérée comme des victoires militaires pour les djihadistes, après de nombreuses défaites ces derniers mois, notamment en Libye.
Au-delà de Palmyre, l'EI agrandit sa zone d'influence dans la province de Homs, presque entièrement sous contrôle de l'armée syrienne. A 250 kilomètres de là, l'EI est solidement implanté dans la ville de Deir ez-Zor et ses alentours, où il assiège 80 000 habitants pris au piège depuis juillet 2014 dans une enclave contrôlée par Damas. Une zone d'où il peut acheminer des renforts, et où seraient arrivés ces derniers temps des militants en provenance d'autres régions où il perd du terrain.



Le Conseil de sécurité est paralysé par le veto russe. Certes Moscou est isolée et même Pékin ne suit plus. Mais elle reste maîtresse du jeu avec son soutien à un régime en passe de reconquérir une bonne partie de la Syrie dite utile. Ce sera une victoire de courte durée qui ne fera qu'alimenter encore un peu plus le djihadisme mais le Kremlin aura réussi à démontrer qu'il est à nouveau incontournable comme à l'époque de la guerre froide.
 
Marc Robine - Le Pieu

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Du temps où je n'étais qu'un gosse
Mon grand-père me disait souvent
Assis à l'ombre de son porche
En regardant passer le vent
Petit vois-tu ce pieu de bois
Auquel nous sommes tous enchaînés
Tant qu'il sera planté comme ça
Nous n'aurons pas la liberté

(refrain)
Mais si nous tirons tous, il tombera
Ca ne peut pas durer comme ça
Il faut qu'il tombe, tombe, tombe
Vois-tu comme il penche déjà
Si je tire fort il doit bouger
Et si tu tires à mes côtés
C'est sûr qu'il tombe, tombe, tombe
Et nous aurons la liberté

Petit ça fait déjà longtemps
Que je m'y écorche les mains
et je me dis de temps en temps
Que je me suis battu pour rien
Il est toujours si grand si lourd
La force vient à me manquer
Je me demande si un jour
Nous aurons bien la liberté

(refrain)
Mais si nous...

Puis mon grand-père s'en est allé
Un vent mauvais l'a emporté
Et je reste seul sous le porche
En regardant jouer d'autres gosses
Dansant autour du vieux pieu noir
Où tant de mains se sont usées
Je chante des chansons d'espoir
Qui parlent de la liberté
 
 

22/11/2016
Erdogan, l'ivresse du pouvoir”
01/12/2016
Syrie, dans l'enfer d'Alep
Lire aussi :   En Syrie, les Occidentaux impuissants, la Russie maîtresse du jeu
 
Documentaire - Le crépuscule des Assad (Syrie - Arte)
 
Syrie - Dans l'enfer de la répression :
 
Source "A propos dela Syrie"
 
Les causes de la révolte
Militarisation
La voie de la négociation 
Lettre de Syrie
Le 29 novembre 2016 à 09h54 La bataille stratégique d'ALEP

COMPTE RENDU
Syrie : à Alep, un carnage parmi les civils en fuite
Des familles tentant de quitter les quartiers est ont été bombardées par des tirs d'artillerie.
Benjamin Barthe (Beyrouth, correspondant)


COMPTE RENDU
Les quartiers assiégés d'Alep risquent de devenir un « gigantesque cimetière », selon l'ONU
Une réunion d'urgence du Conseil de sécurité s'est achevée sans résultat.


01/12/2016
Syrie, dans l'enfer d'Alep

nA lire aussi :  Bachar moi ou le chaos, Syrie : la révolution confisquée ?, 
Bachar moi ou le chaos Par Enkolo dans Accueil 
 
Syrie : derrière la ligne rouge de l'embargo Par Enkolo dans Accueil le 27 Novembre 2017 
Capitalisme : Le triomphe de l'argent roi - citoyen actif - 20minutes-blogs
21 novembre 2017 -Les guerres cachées contre Daech, NEWS / MIDDLE EAST Dozens of civilians killed in Syria air strikes , TRUMPISTAN. 26 NOVEMBRE 2017, citizenkhane – Titre du Site , guantanamo : citoyen actif , Hate in Trump's America : citoyen actif, La stratégie de la mouche ? - Enkolo, Donald Trump, le « candidat des djihadistes » ? - Enkolo, Etat d'urgence - Enkolo, 2016 cette belle inconnue - Enkolo, Saltabank, Is the war in Syria really almost over? citizenkhane
 
Trump sur pied de guerre -, Terrorisme, raison d'Etat, Alep Syrie, vivre avec la guerre
 Indigné révolté
Tags : actualité, Alep, Alep Syrie, vivre avec la guerre, Erdogan, l'ivresse du pouvoir”, crimes de guerre, Bachar al Assad, Vladimir Poutine, Recep Tayyip Erdogan, mercenaires étrangers, Guerre en Syrie, Syrie, dans l'enfer d'Alep, le rôle de l’Iran
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#Posté le jeudi 01 décembre 2016 04:46

Modifié le lundi 27 novembre 2017 12:01

L'ART DE LA GUERRE IMBÉCILE

 
 
n
 
 

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Boris Vian- Le déserteur
 
 
Monsieur le Président
Je vous fais une lettre
Que vous lirez peut-être
Si vous avez le temps
Je viens de recevoir
Mes papiers militaires
Pour partir à la guerre
Avant mercredi soir
Monsieur le Président
Je ne veux pas la faire
Je ne suis pas sur terre
Pour tuer des pauvres gens
C'est pas pour vous fâcher
Il faut que je vous dise
Ma décision est prise
Je m'en vais déserter

Depuis que je suis né
J'ai vu mourir mon père
J'ai vu partir mes frères
Et pleurer mes enfants
Ma mère a tant souffert
Elle est dedans sa tombe
Et se moque des bombes
Et se moque des vers
Quand j'étais prisonnier
On m'a volé ma femme
On m'a volé mon âme
Et tout mon cher passé
Demain de bon matin
Je fermerai ma porte
Au nez des années mortes
J'irai sur les chemins

Je mendierai ma vie
Sur les routes de France
De Bretagne en Provence
Et je dirai aux gens:
Refusez d'obéir
Refusez de la faire
N'allez pas à la guerre
Refusez de partir
S'il faut donner son sang
Allez donner le vôtre
Vous êtes bon apôtre
Monsieur le Président
Si vous me poursuivez
Prévenez vos gendarmes
Que je n'aurai pas d'armes
Et qu'ils pourront tirer
Marc Robine - Le Déserteur (Version non censurée)
 

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[FR] L'Art de la Guerre [Audiobook] , L'Art de la Guerre


 
L'ART DE LA GUERRE IMBÉCILE, Serge HALIMI ne fait que citer le jeune Barack Obama. Pierre CONESA explique les CINQ CONFLITS qui s'entremêlent dans ce Moyen Orient compliqué. Akram BELKAID s'interroge sur les solutions politiques concernant la Syrie. Bernard FRIOT revient sur l'histoire épique de notre Sécurité Sociale, aujourd'hui menacée.
 
 RADIO (40'24) - Dans le Monde Diplomatique de décembre



Dans le Diplo de décembre 2015Télécharger le MP3 - Écouter dans une nouvelle fenêtre -
Écouter l'émission
 



http://audiobank.tryphon.eu/casts/cp6daqza.mp3" data-index="0"> 
01. Serge HALIMI : L'art de la guerre imbécile http://audiobank.tryphon.eu/casts/2wqneuhc.mp3" data-index="1 "> 
02. Pierre CONESA : Cinq conflits entremêlés http://audiobank.tryphon.eu/casts/yj0poigo.mp3" data-index="2"> 
03. Akram BELKAID : En Syrie, une issue politique bien incertainehttp://audiobank.tryphon.eu/casts/khlv8bfx.mp3" data-index="3"> 
04. Bernard FRIOT : Une autre histoire de la Sécurité sociale
Autour de Daniel MERMET : 
 Serge HALIMI : « L'art de la guerre imbécile »
 Pierre CONESA : « Cinq conflits entremêlés »
 Akram BELKAID : « En Syrie, une issue politique bien incertaine »
 
Bernard FRIOT : « Une autre histoire de la Sécurité sociale », avec Christine JAKSE
Les différentes séquences de l'émission :
01. Serge HALIMI : « L'art de la guerre imbécile » (11'37)
(Dessin : Agim Sulaj)



01. Serge HALIMI : L'art de la guerre imbécileTélécharger le MP3 -Écouter dans une nouvelle fenêtre -Revendiquées par l'Organisation de l'État islamique (OEI), les tueries du 13 novembre dernier à Paris ont entraîné l'intensification de l'engagement occidental au Proche-Orient. Cette région du monde paraît ainsi condamnée aux interventions armées. Pourtant, si la destruction militaire de l'OEI en Syrie et en Irak constitue un objectif sur lequel semblent s'accorder des dizaines de pays étrangers, des États-Unis à la Russie, de l'Iran à la Turquie, tout le reste les sépare...
02. Pierre CONESA : « Cinq conflits entremêlés » (8'00)
 
 
02. Pierre CONESA : Cinq conflits entremêlésTélécharger le MP3 -Écouter dans une nouvelle fenêtre -L'engouement quasi unanime des responsables politiques pour la « guerre » traduit une grave méconnaissance de la réalité du terrain. Décidé durant l'été 2014, l'engagement militaire occidental ajoute une cinquième strate à une superposition de conflits qui embrasent l'aire arabo-islamique.

03. Akram BELKAID : En Syrie, une issue politique bien incertaineTélécharger le MP3 -Écouter dans une nouvelle fenêtre -Les pays occidentaux voudraient détruire l'Organisation de l'Etat islamique sans mener d'intervention terrestre, ce qui imposerait d'en passer par une réunification des principales factions armées syriennes et par la mise en place d'un processus politique de transition. Mais un tel scénario fait fi de nombreuses réalités.
 
19 mois d'un conflit sanglant et toujours pas la moindre issue de paix en Syrie. Vue la bataille impitoyable que se livrent les insurgés de l'Armée syrienne libre et les forces loyalistes depuis plus de deux mois, à Alep, cette situation ne semble pas en mesure d'évoluer dans l'immédiat
Quoi encore, la Syrie ?
24 heures à Alep, reportage exclusif en Syrie - YouTube : Syrie, dans l'enfer d'Alep (Ligne de Front) - YouTube :
 

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Alep Syrie , vivre avec la guerre documentaire - YouTube : 
 Documentaire - Le crépuscule des Assad (Syrie - Arte) 
Syrie - Dans l'enfer de la répression :


Editorial. ( le Monde)  Des sources crédibles font état de près de 500 000 morts. Le nombre de blessés dépasse les 2 millions. Sur les 22 millions de Syriens, pas moins de la moitié sont considérés comme des « personnes déplacées », à l'intérieur ou à l'étranger. Des villes de plus de 100 000 habitants ont été rasées dans les bombardements et provoqué la pire crise humanitaire depuis la Seconde guerre mondiale.. Le flot des malheureux qui fuient les combats autour de la deuxième agglomération du pays, Alep, ne tarit pas.
L'escalade de la violence en Syrie, particulièrement dans les quartiers rebelles d'Alep, montre qu'une solution politique à ce conflit "n'est plus une option viable", a indiqué ce mercredi un responsable de l'opposition au régime de Bachar al-Assad. Les rebelles sont en train d'"envisager toutes les options pour défendre le peuple syrien contre l'agression russe" en Syrie, a déclaré dans un communiquéMouwafaq Nyrabia, vice-président de la Coalition nationale syrienne (CNS), la principale formation de l'opposition syrienne en exil.
Les images sont cauchemardesques : celles de parents, nouveau-nés dans les bras, émergeant des décombres des dernières frappes aériennes. Les camps de réfugiés aux frontières débordent, en Jordanie comme en Turquie : la machine à fabriquer les djihadistes de demain tourne à plein.
 
VIDÉO - Ce membre des Casques blancs de la Défense civile syrienne affirme avoir creusé pendant plusieurs heures avant de retrouver la petite fille vivante après un bombardement sur Idlib, près d'Alep.
 
Documentaire sur la guerre à Alep en Syrie réalisé par ... - YouTube :  Syrie, dans l'enfer d'Alep (Ligne de Front) - YouTube :
 
Les Casques blancs | Bande-annonce principale | Netflix [HD]


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Hommes ordinaires devenus héros extraordinaires, ils cherchent sans relâche des survivants... sous une pluie de bombes.




04. Bernard FRIOT : « Une autre histoire de la Sécurité sociale » (10'20)
(Dessin : Soulcié)
 
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04. Bernard FRIOT : Une autre histoire de la Sécurité socialeTélécharger le MP3 -Écouter dans une nouvelle fenêtre -Depuis sa création en 1945, le régime général de la Sécurité sociale subit le feu des « réformateurs » de tout poil. Comment expliquer cet acharnement contre un système que l'on réduit souvent à une simple couverture des risques de la vie ? C'est qu'au-delà de l'assurance sociale, les pionniers de la « Sécu » forgeaient un outil d'émancipation du salariat géré par les travailleurs.
Programmation musicale :
 
 

 Jeff Dunham ft Achmed : "Jingle bombs"
N'oubliez pas que le répondeur attend vos messages au 01 85 08 37 37.
Entretiens : Daniel MERMET
Réalisation : Franck HADERER
Montage : Grégory SALOMONOVITCH
Préparation : Jonathan DUONG
(Vous pouvez podcaster cette émission en vous rendant dans la rubrique "Mon compte", en haut à droite de cette page)


 Drones Tueurs et Guerres Secrètes Documentaire Film Documentaire Français Complet 2013 

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C'est pas sorcier -Drôle de drones
 
Drones civils, le décollage
Après les drones militaires, une autre révolution est en marche : celle des drones civils. Les utilisations de ces avions sans pilotes commandés à distance sont nombreuses, jusqu'au projet de livraison à domicile de colis achetés sur Amazon (1). Et les Etats-Unis sont en pointe dans ce domaine.
 
 Reportage sur les Drones Civils - YouTube
 
La multiplication des usages suscite de nombreuses inquiétudes dont celles des atteintes à la vie privée. « Les drones sont capables d'intercepter des messages sur les réseaux Wifi, de suivre simultanément soixante-cinq personnes, ou d'identifier la marque d'un carton de lait à plus de dix-huit mille mètres d'altitude » prévient l'organisation de défense des droits sur Internet, Electronic Frontier Foundation (EFF). Elle indique que « les douanes américaines utilisent déjà des drones pour surveiller les frontières nord et sud du pays, mais leurs appareils, équipés de caméras infrarouge ou de radars, servent parfois à la police locale », les détournant de l'usage prévu initialement...

 
Les drones, un usage controversé 
 
Comparer les drones aux attentats-suicides (laissons les vrais kamikazes japonais dans leur contexte historique précis) est aussi légitime que n'importe quel autre sujet de réflexion. Néanmoins l'auteur ( Grégoire Chamayou ) oublie une différence fondamentale : le drone est conçu pour attaquer une cible précise, tandis que l'auteur d'attentat-suicide emporte avec son sacrifice la vie de dizaines de passants qui généralement n'ont rien à voir avec ses objectifs de martyre, sauf peut-être une nationalité qu'il considère comme ennemie. Si je ne peux pas frapper ce lâche méchant qui se cache derrière les moniteurs du système de guidage à distance du drone, alors je vais tuer tous ces gens-là, pour qu'on sache que nous avons de la force, nous aussi.

ood Kill ( - Bande-annonce ) est un thriller américain écrit et réalisé par Andrew Niccol, sorti en 2014. Watch Good Kill Online Watch Movies Online Free - YouTube

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> Le film est présenté en compétition officielle au festival international du film de Venise en 2014. Wikipédia Le major Thomas Egan est un ancien pilote de chasse aujourd'hui reconverti en pilote de drone de combat. Quand il ne combat pas lesTalibans depuis sa base à Las Vegas, il est chez lui où il se querelle avec sa femme Molly et ses enfants. Alors qu'il développe un trouble de stress post-traumatique, Thomas remet sa mission en question : ne crée-t-il pas plus de terroristes qu'il en extermine ?


Courrier des lecteurs
Drones et kamikazes
L'article de Grégoire Chamayou « Drone et kamikaze, jeu de miroirs » (avril) a inspiré ce commentaire à M. Luis C. Turiansky, de Prague.
 
Drones civils, le décollage - Le Monde diplomatique

Drones : Toute l'actualité sur Le Monde.fr.
 
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L'ART DE LA GUERRE IMBÉCILE
Le mercredi 9 décembre 2015
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A lire aussi : The Doors, Feast of Friends , Punk un jour, punk toujours , Rebel Anthology , Projection du film "Wassup Rockers , Documentaire- RADIO CANUT : Vivre libre ou mourir, L'émission de punk Konstroy, Punk - Ceci n'est pas une fiction., " Sur les docks" : punk's not dead, Metallica - Some Kind Of Monster, Tellement Gay ! Homosexualité & pop culture, A la mémoire de Yann, guitariste des Sales Majestés, London Grammar a découvrir, FESTIVAL DES VIEILLES CHARRUES 2011, GLASTONBURY FESTIVAL , Génération Ferré , Skinhead Attitude - Reportage sur la mouvance , René binamé-la révolte, Skinhead Attitude - Reportage sur la mouvance , Skinhead Attitude, Manifestation / concert « Le 20ème prend la rue !, Découvrez le programme de Paléo 2014!, Qu'est qu'être punk, Call me Iggy, Lemmy, Johnny Cash At Folsom Prison, Pink Floyd - Echoes / Live at Pompeii ( full )
 
East Punk Memories , EAST PUNK MEMORIES - l'indigné Révolté,  Black Block - (full documentary, Sex Pistols Anarchy in the UK, INSIDE - PROPHECY 2.0, L'émission de punk Konstroy, Acta Non Verba, ESKICIT - Au Coeur Et A La Tête, Bérurier Noir se reforme pour un titre suite aux attentats, Tagada Jones - Vivre libre ou mourir, rotskids - pas de voyous dans mon bar, Berurier noir - LES REBELLES , L'ART DE LA GUERRE IMBÉCILE
 
Nous ne vivons pas une "crise" mais un coup d'Etat antisocial, VOTEZ FN REND CON, Paulo Anarkao (intégrale)
 
globalia : citoyen actif
globalia - citizen khane


Vietnam
 
Le 28 septembre 2016 à 16h15
Alep, l'apocalypse

 
24/09/2016
Jour J . ALEP / Paris brûle encore
La Russie ,Selon Poutine Créé le samedi 18 août 2012 
24 heures à Alep,Créé le samedi 01 octobre 2016

Le Système Poutine, Créé le dimanche 25 septembre 2016 
02/10/2016
Drones Tueurs et Guerres Secrètes

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#Posté le jeudi 17 décembre 2015 18:03

Modifié le vendredi 13 octobre 2017 06:32

Quoi encore, la Syrie ?


 
 
 
 
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Quoi encore, la Syrie ?
 
 
Ban Ki-moon : "Pas de chance, c'est la semaine du Mali !"
 
Quoi encore, la Syrie ?


Depuis une semaine, l'attention de la communauté internationale est entièrement tournée vers le Mali et ses voisins du Sahel, où a débuté une guerre qui met en jeu les pays occidentaux – soit directement, c'est le cas de la France, soit à travers la nationalité des otages capturés par un groupe djihadiste sur le site gazier d'In Amenas, en Algérie.

Dès lors, la Syrie est passée au second plan de l'actualité. Pourtant, la guerre civile y fait toujours rage. Ces derniers jours ont été marqués par des tueries d'une grande ampleur. Le 15 janvier, 87 personnes sont mortes dans le bombardement de l'université d'Alep. Le même jour, 106 civils étaient tués près de Homs, dans une zone de vergers où un millier de déplacés s'étaient réfugiés pour échapper au pilonnage de la "capitale de la révolution" assiégée depuis plus de six mois.

Le 16 janvier, trois attentats suicides à la voiture piégée ont tué, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), 35 personnes à Idleb, principale ville du nord-ouest du pays. Le lendemain, 11 civils, dont 7 fillettes et 3 femmes, ont péri dans un raid aérien dans la région de Husseiniyé, au sud de Damas.

Et ce 18 janvier, on annonce la mort d'un journaliste français, Yves Debay, tué d'une balle dans la tête par un tireur embusqué à Alep.
 
Dessin de Haddad paru dans Al-Hayat
 
]L'inaction du président américain, qui avait affirmé en 2012 que l'utilisation d'armes chimiques en Syrie  constituerait une «ligne rouge» susceptible d'entraîner une «réaction internationale immédiate» avait été critiquée au printemps, lorsque plusieurs attaques de ce type avaient été signalées, puis confirmées par les capitales occidentales. 

La Syrie est sous le feu et la communauté internationale tergiverse sur la livraison d'armes aux rebelles. Des reporters affirment avoir été témoin de l'utilisation d'armes chimiques par Bachar Al Assad.

C'est la fameuse ligne rouge évoquée par les Etats Unis, celle qui pourrait justifier d'une intervention internationale et elles semblent clairement avoir été franchies '(Syrie : enquete sur les armes chimiques– Altermonde) . Deux reporters du monde affirment avoir assisté à des attaques d'armes chimiques près de Damas. Laurent Fabius a déclaré aujourd'hui que des présomptions de l'utilisation par le régime de Bachar Al Assad sont de plus en plus fortes. Mais l'Europe tergiverse, sa diplomatie ne parvient toujours pas a parler d'une seule voix sur une livraison d'armes aux rebelles Écrit par : Alterfinance | 28/05/2013



Quoi encore, la Syrie ?
 
A Damas, Assad rejette les propositions de négociations.
- "Négocier, mais pourquoi ?! Tout est sous contrôle".
Sur les panneaux : Bureaux du président ; examens oculaires ; on demande de l'aide.  
Ophtalmo et aveugle  - Dessin de Danziger
 
Un rapport parlementaire révèle l'exportation par le pays de 12,3 milliards de livres (14 milliards d'euros) d'armement à 25 nations figurant sur sa propre liste de régimes sensibles.
[c=black]Selon le comité de contrôle des exportations d'armes de la Chambre des communes, du fluorure de sodium, qui peut servir à la fabrication d'armes chimiques, a été exporté vers la Syrie ces deux dernières années. source : le Figaro du 18/07/2013



Libération : Le bilan se monterait à 1 300 morts près de Damas. La communauté internationale exhorte l'ONU, dont une équipe vient d'arriver dans la région, à enquêter au plus vite.
 
Deux fillettes inanimées dont le père soulève et secoue tour à tour les corps en pleurant et en hurlant devant la caméra. L'image de l'une des premières vidéos diffusées hier à l'aube par l'opposition syrienne accusant le régime d'une attaque chimique massive suscite d'abord l'incrédulité. Comment écarter la possibilité d'une mise en scène ou d'une provocation le jour même où les inspecteurs des Nations unies chargés d'enquêter sur l'usage des armes chimiques en Syrie finissent leur premier...
 



Quoi encore, la Syrie ?

Alors qu'un massacre a surement eu lieu hier avec un bombardement d'armes chimiques , intéressons nous aux protagonisme de cette guerre civile. D'un coté la Syrie, le hezbollah et l'iran représentant l'axe " chiite", de l'autre la rebellion sunnites avec Turquie, Qatar, Arabie saoudite...).
 
 

 
Les quartiers de la banlieue de Damas bombardés par l'armée, mercredi 21 et jeudi 22 août. | LeMonde.fr 
Dans un entretien au Monde.fr, le chercheur Olivier Lepick estime que, "au vu des symptômes et des tableaux cliniques présentés par les victimes" sur les photos diffusées par les opposants, "cela ressemble très fortement à une intoxication par un neurotoxique. Il y a notamment l'absence de blessures physiques, les contractions musculaires, les sécrétions pulmonaires par la bouche
 
Lire le récit des attaques mercredi sur Damas


Les forces du président syrien Bachar al Assad ont repris aujourd'hui le bombardement des faubourgs de Damas contrôlés par les rebelles, maintenant la pression sur les quartiers qui auraient été hier la cible d'une attaque chimique, rapportent des activistes. sur Djobar et Zamalka, deux des quartiers où, selon l'opposition syrienne, des gaz neurotoxiques auraient fait entre 500 et 1300 morts hier. Le quartier voisin de Kaboun, plus au nord, et le camp de réfugiés palestiniens de Yarmouk, au sud, sont également la cible des bombardements, ajoutent les activistes. source  Syrie: faubourgs de Damas bombardés Par "Lefigaro.fr avec Reuters  le 22/08/2013  

 Syrie - Le Monde diplomatique
 
 
Guerres par procuration en Syrie - Le Monde diplomatique : Une révolution otage des enjeux régionaux 
 
Appuyé par le Hezbollah libanais, le régime de M. Bachar Al-Assad a repris l'offensive dans l'ouest de la Syrie. Un rapprochement américano-russe laisse entrevoir la possibilité de réunir une conférence internationale à Genève. Mais, deux ans après le début du soulèvement, la révolution est détournée par des acteurs régionaux et internationaux aux objectifs contradictoires et souvent mal définis.
par Karim Emile Bitar, juin 2013
 
 
S'il est une constante dans l'histoire des pays du Levant, c'est la collision de l'aspiration des peuples à la liberté et à l'émancipation avec la realpolitik, qui conduit à leur sacrifice sur l'autel des intérêts géostratégiques de puissances étrangères. L'expédition d'Egypte de Napoléon Bonaparte, en 1798, marqua le point de départ d'une longue confrontation entre la France, le Royaume-Uni et l'Allemagne sur le territoire d'un Empire ottoman déclinant. Le principal traumatisme interviendra toutefois à la fin de la première guerre mondiale. Incités à se révolter contre les Turcs par Thomas Edward Lawrence, dit Lawrence d'Arabie. et surtout par une lettre du haut-commissaire britannique Henry McMahon au chérif Hussein de La Mecque leur promettant la création d'un royaume unifié, les Arabes assisteront, impuissants, à la trahison de ces engagements. Lesquels seront bafoués aussi bien par les accords Sykes-Picot (1916) partageant la région entre la France et le Royaume-Uni que par la déclaration Balfour (1917) annonçant la création d'un « foyer national juif » en Palestine.
 
Lawrence d'Arabie, la véritable histoire (du film) - L'Express
Sous mandat français, la Syrie fut d'abord morcelée en quatre Etats, avant d'accéder à l'indépendance après la seconde guerre mondiale. Son régime parlementaire ne dura pas : il fut mis à bas en 1949 par le colonel Housni Al-Zaïm. Le premier coup d'Etat militaire dans le monde arabe, préparé par l'ambassade américaine et par la Central Intelligence Agency (CIA).
 
Anti-impérialisme de façade
Ces quelques éléments historiques, parmi beaucoup d'autres, donnent à comprendre le nationalisme sourcilleux qui règne en Syrie, ainsi que la méfiance viscérale vis-à-vis des man½uvres étrangères. C'est pourquoi, confronté à une vaste révolte populaire, à l'origine spontanée et pacifique, dans la droite ligne des soulèvements tunisien et égyptien, le régime de M. Bachar Al-Assad n'a cessé, pour tenter de légitimer une répression d'une indicible brutalité, de faire appel à la fibre anti-impérialiste. Cette stratégie lui a permis de conserver le (...)
 
Syrie, champ de bataille médiatique - Le Monde diplomatique  par Antonin Amado et Marc de Miramon, septembre 2012
 
Comment rendre compte d'un soulèvement qui dure depuis dix-huit mois, alors que l'accès au terrain est périlleux ? Si la férocité du régime ne fait aucun doute, la manière dont certains médias relaient, sans les vérifier, les communiqués de tel ou tel groupe d'opposition et occultent le jeu de puissances comme l'Arabie saoudite, les Etats-Unis ou la Turquie relève plus de la propagande que de l'information
.
En Syrie, « les armes chimiques sont sous surveillance », informe Le Figaro (22 juillet 2012) ; ).
 
29 janvier 2012. L'intox est partie d'un compte Twitter (@Damascustweets) appartenant à « des militants proches de l'opposition (2) » : M. Al-Assad aurait fui la Syrie.   »
 
18 juillet 2012. Tandis qu'une nouvelle offensive des rebelles entraîne des affrontements d'une intensité inédite à Damas, une bombe explose au quartier général de la Sécurité nationale, tuant notamment le ministre de la défense ainsi qu'Assef Chaoukat, beau-frère de M. Al-Assad. 
 
Alep Syrie, vivre avec la guerre

 
 
 

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Tout compte fait indemne, M. Al-Assad acceptera de « partir » deux jours plus tard, « mais d'une façon civilisée ». C'est une dépêche de l'AFP qui l'annonce, le 20 juillet peu avant 9 heures. Confirmé une trentaine de minutes plus tard par le concurrent britannique Reuters, le « scoop » reprend en réalité un entretien accordé à Radio France Internationale (RFI) par l'ambassadeur de Russie en France. Qui n'annonçait en aucun cas le départ de M. Al-Assad, mais se contentait de rappeler l'engagement pris par la Syrie le 30 juin à Genève d'aller « vers un régime plus démocratique »...
 
La démocratie, voilà ce pour quoi se battent les Syriens depuis le soulèvement de mars 2011, réprimé avec une brutalité et une cruauté largement documentées (5). Mais le conflit se livre aussi sur le terrain médiatique ; une guerre que taisent la plupart des organes de presse occidentaux. Certes, la réalité du terrain est particulièrement difficile à percevoir. Le régime accorde ses visas au compte-gouttes. Ceux qui réussissent, au péril de leur vie, à rejoindre les insurgés empruntent tous ou presque les mêmes filières de l'ASL ; leurs récits épousent ensuite le storytelling développé par cette même ASL ainsi que par ses parrains turcs, saoudiens et qataris : un régime barbare écrase dans le sang des manifestations pacifiques, défendues par des militants prodémocratie riches en courage mais pauvres en armes, munitions, médicaments...
 
Révolution syrienne Documentaire "Syrie Interdite" France 2 Envoyé :
 
Debut :  
 
 
 
 
>http://www.youtube.com/watch?v=f_ljRk...

 
 http://www.youtube.com/watch?v=PieXV5cTUmc , Suite
 
Quant aux quelques journalistes ayant accepté l'invitation du régime (6) de M. Al-Assad, ils racontent sans surprise des histoires radicalement différentes : celles de cadavres de soldats atrocement mutilés qui s'entassent dans les morgues des hôpitaux, de minorités (chrétiennes, alaouite, etc.) terrorisées par des bandes armées ne menant pas une guerre de libération, mais une guérilla confessionnelle soutenue par les pétromonarchies du Golfe.
 
Embarrassante pour l'opposition armée, la présence en Syrie de groupes djihadistes, dont certains se réclament d'Al-Qaida, est désormais avérée. Une raison de plus, martèle Libération (6 août 2012), pour « aider politiquement et militairement » les insurgés, « ne serait-ce que pour ne pas laisser le champ libre et la victoire finale aux islamistes ».
 
 
Mais ces quelques témoignages n'entament pas la trame de la dramaturgie syrienne : pilonnage de Homs, massacre de Houla, mort des journalistes Marie Colvin, Rémi Ochlik et Gilles Jacquier — dont il semble maintenant qu'il ait été tué par des tirs provenant des positions rebelles. Une poignée d'acteurs dominent la narration du conflit. Parmi eux, les principales chaînes satellitaires du Proche-Orient, dont Al-Arabiya et Al-Jazira, propriété des deux poids lourds de la Ligue arabe, nouveau haut-parleur de la diplomatie du Golfe : l'Arabie saoudite et le Qatar. Ces monarchies absolues, qui ne s'appuient sur aucune légitimité démocratique tout en promouvant la « liberté » chez leurs voisins, mènent une « guerre froide régionale » à la Syrie, dernier régime arabe participant, selon elles, à l'« arc chiite » qui s'étendrait de Beyrouth à Bagdad, en faisant vaciller Bahreïn.

Ces chaînes bénéficient d'un a priori bienveillant quant à la fiabilité des informations qu'elles diffusent, si fantaisistes soient-elles. Ainsi l'essayiste Caroline Fourest écrit-elle dans Le Monde (25 février 2012) : « D'après Al-Arabiya, des opposants au régime iranien affirment que leur gouvernement a fourni un four crématoire à son allié syrien. Installé dans la zone industrielle d'Alep, il tournerait à plein régime... Pour brûler les cadavres des opposants ? »
 
La dictature de l'instantané
 
Pour le reste, les médias s'appuient sur l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), organisme qui fournit, par le biais des agences de presse AFP, Associated Press (AP) et Reuters, les bilans des affrontements et les récits de l'opposition armée. Son fondateur, M. Rami Abdel Rahmane, raconte avoir émigré en 2000 au Royaume-Uni, où il tient une boutique de vêtements. Depuis son appartement de Coventry, il affirme être le « seul membre de son organisation vivant en Angleterre. Mais j'ai deux cents correspondants bénévoles en Syrie, en Egypte, en Turquie et au Liban. Ce sont des militaires, des médecins, des militants de l'opposition ». Il revendique une complète neutralité : « Je ne suis financé par personne. J'ai créé l'OSDH en 2006 parce que je voulais faire quelque chose pour mon pays. » Comment, aidé d'un simple secrétaire, peut-il obtenir et vérifier quasiment en temps réel les chiffres (morts et blessés) des affrontements militaires aux quatre coins du pays ?
 
L'AFP a en tout cas décerné à l'OSDH le statut de source incontournable, comme le détaille Ezzedine Said : « La première utilisation de l'OSDH date de novembre 2006. Cette organisation s'est montrée fiable et crédible dans le passé, raison pour laquelle nous continuons à l'utiliser. » Le rédacteur en chef de l'antenne de Nicosie, à Chypre, où sont centralisées les dépêches sur le Proche-Orient, reconnaît néanmoins que « nos journalistes n'ont pratiquement aucun contact avec les correspondants de cette organisation sur le terrain. Ceux qui sont en poste à Damas ne peuvent pas travailler librement. Ils ne sont pas en mesure de donner une vision d'ensemble de la situation dans le pays. L'OSDH, qui ne s'engage jamais politiquement dans ses communiqués, n'est pas une source parfaite. Mais c'est celle qui donne les chiffres les moins fantaisistes sur le nombre de morts sur le terrain ». A l'AFP, certains ne cachent pas leur malaise : « Nous savons parfaitement que l'OSDH n'est pas fiable, déplore un grand reporter du service international. Mais nous continuons quand même à diffuser ses chiffres. Quand on interroge la direction, sa réponse est toujours la même : “Vous avez probablement raison, mais les autres agences font la même chose. Et notre secteur est très concurrentiel.” ».
 .
 

Syrie, l'entrée en guerre du Hezbollah - Les blogs du Diplo
 
Depuis le début de la révolte syrienne, des réseaux se sont constitués au Liban pour venir en aide aux révoltés qui, à l'origine, manifestaient pacifiquement. Tripoli, capitale du Nord, a servi de plaque tournante à ces filières. La militarisation de la révolte, encouragée par la violence sans limite du régime, a transformé la situation et favorisé la montée en puissance du rôle des groupes radicaux au Liban. Le cheikh salafiste de Saïda, par ses discours extrémistes et son appel au djihad, a envenimé la situation en dénonçant, comme les autres dirigeants du Golfe, la menace de « chiisation » du monde arabe.
 
De plus en plus de combattants libanais et arabes ont commencé à affluer en Syrie à travers des réseaux multiples : Frères musulmans (en nombre assez limité), groupes liés au 14-Mars de Saad Hariri, salafistes aux mille et une obédiences, jeunes non politisés, indignés par la brutalité du régime syrien. Ces réseaux sunnites ont disposé de l'appui de la Turquie et du Qatar d'abord, de l'Arabie saoudite ensuite.
 
Ces ingérences étrangères ont donné lieu à une mutation des groupes de l'opposition syrienne, dont certains se sont « adaptés » aux attentes de leurs financiers — publics, mais aussi souvent privés —, « se laissant pousser la barbe », pour reprendre une expression imagée, comme l'a montré le rapport de l'International Crisis Group d'octobre 2012, qui rend bien compte des ces dynamiques [1].
 
Pourtant, malgré les discours sur la menace islamiste globale, supposément alimentée par l'Arabie saoudite, le Qatar et la Turquie qui financeraient jusqu'à Al-Qaida, la situation sur le terrain est bien plus complexe. Si Doha et Ankara ne cachent pas leurs préférences pour les Frères musulmans, les Saoudiens aident différents groupes salafistes fortement divisés eux-mêmes — il faut rappeler que Riyad a été en guerre ouverte avec Al-Qaida sur son territoire, notamment à partir de 2003. Enfin, il existe une multitude de groupes oppositionnels que l'on ne peut réduire à leur parrainage étranger.
 
D'autre part, et comme on peut le voir dans les hésitations des différents acteurs internationaux (Etats-Unis, France, Israël), il n'existe pas de stratégie occidentale cohérente en Syrie (Le Monde diplomatiquedu mois de juin publiera d'ailleurs un article de Karim Emile Bitar sur le sujet : « Guerres par procuration en Syrie »).
 
En Syrie s'entremêlent différentes lignes de fracture :

L'affrontement entre le régime (qui a su rallier des soutiens notamment parmi les minorités) et une large opposition ;Les clivages entre les Etats-Unis et Israël, d'un côté, et les forces dites de la résistance de l'autre ;Les multiples différences inter-arabes, de la fracture entre les Frères musulmans et les pays du Golfe (à l'exception du Qatar), aux tensions entre Le Caire et Riyad ;Sans oublier enfin ce qui est le facteur nouveau et décisif au niveau régional depuis le début de 2011 : les aspirations des peuples à la dignité, la liberté, la justice sociale et à la fin des dictatures.C'est pourtant au nom d'un grand complot américano-golfo-israélo-islamiste que quelques forces nationalistes arabes, voire de gauche, ont décidé de soutenir le régime du président Assad.
 

 
Lire Nicolas Dot-Pouillard, « La crise syrienne déchire les gauches arabes », Le Monde diplomatique, août 2012 .
 
Ce n'est que récemment, et d'abord indirectement, que le Hezbollah a reconnu sa participation aux combats en Syrie (« Pourquoi le Hezbollah participe-t-il aux combats en Syrie ? ») et rappelé les missions limitées de ses hommes présents sur place : défense des lieux saints particulièrement révérés par les chiites ; protection d'usine d'armements ; aide aux villages chiites en Syrie.
 
L'intervention de combattants étrangers arabes permettait par ailleurs de justifier leur propre intervention.
Un discours de Hassan Nasrallah du 30 avril 2013 a confirmé cette orientation. Dans un résumé des principales idées
 
Désormais, pour le Hezbollah, la bataille met aux prises le camp de la résistance (composé de l'Iran, de la Syrie et de lui-même) et l'axe américano-israélo-islamiste, même s'il appelle régulièrement l'Occident à combattre avec lui le péril djihadiste et takfiriste.
 
Le Hezbollah peut aussi invoquer, à juste titre, l'ingérence de diverses forces libanaises dans l'aide militaire aux insurgés syriens. Et les bombardements israéliens sur la Syrie servent à alimenter le discours anti-impérialiste .
 
Mais, avec la participation directe et reconnue de combattants à la prise (ou à la tentative de prise) de la ville syrienne d'Al-Qousayr, le Hezbollah a franchi une étape de l'escalade. Ibrahim El-Amine, rédacteur en chef du journal Al-Akhbar, soutien de gauche du Hezbollah, l'explique dans son éditorial du 21 mai [3] :
 
« Ce que le Hezbollah fait en Syrie est une partie d'une lutte plus ample des forces de la résistance contre un front des forces réactionnaires et meurtrières, au c½ur desquelles se situe Israël. »
Le problème avec cette analyse, en partie exacte, est qu'elle ne tient compte ni du soulèvement du peuple syrien, ni des conséquences d'une telle intervention à la fois au Liban, en Syrie, mais plus généralement sur la région tout entière.
 
Dans un article publié dans The Daily Star le 22 mai (« A Hezbollah turning point in Qusair ? »), Rami Khoury note :
 
« Combattre à l'intérieur de la Syrie aux côtés du régime Assad va exacerber toutes les pressions et les contraintes que le Hezbollah subit déjà. Plus de Libanais le critiqueront pour avoir entraîné le Liban dans la guerre syrienne et exacerbé les affrontements intérieurs entre groupes pro et anti-Assad. Beaucoup de Libanais soutiennent que ce qui s'est passé à Al-Qousayr confirme ce que beaucoup pensent déjà, à savoir que le Hezbollah est une marionnette de l'Iran. Certains de ses propres partisans peuvent lui reprocher la mort de dizaines de jeunes hommes libanais, dans une bataille pour une petite ville de province en Syrie. De nombreux pays étrangers vont chercher de nouveaux moyens de pression, de sanction et d'isolement du Hezbollah, et ​​l'opinion publique dans le monde arabo-islamique va devenir plus critique et hostile, en présentant le Hezbollah comme une milice qui échappe à l'autorité de l'Etat, plus soucieuse des ordres iraniens que des populations arabo-libanaises. »
 
Plus grave est l'inscription de l'intervention du Hezbollah dans une vision régionale selon laquelle s'affronteraient chiites et sunnites, Arabes et Iraniens. Cette perception, largement diffusée par les médias du Golfe, trouve dans l'intervention du Hezbollah une confirmation. Ce clivage sunnite-chiite n'est pourtant ni aussi profond ni aussi historique qu'on le dit : en juillet 2006, quand le Hezbollah symbolisait la résistance face à l'agression israélienne, les portraits de Hassan Nasrallah se retrouvaient dans les rues du Caire comme de Jordanie, et personne ne le voyait alors comme « un dirigeant chiite ».
 
Conséquence immédiate de l'intervention du Hezbollah, l'inscription probable de son aile militaire sur la liste des organisations terroristes de l'Union européenne. Dans tous les cas, c'est désormais la position de la France, qui y était jusque-là hostile. C'est ce qu'a expliqué le porte-parole du Quai d'Orsay lors de son point presse du 23 mai :
 
Bien sûr, le porte-parole n'évoque pas les autres ingérences en Syrie, notamment celles des partisans du mouvement du 14-Mars, dirigé par Saad Hariri.
 
L'étrange destin des alaouites syriens - Le Monde diplomatique : par Sabrina Mervin, janvier 2013
Alors que les combats s'intensifient en Syrie et que l'Organisation du traité de l'Atlantique nord (OTAN) déploie des missiles Patriot en Turquie, le régime de M. Bachar Al-Assad tente de réprimer un soulèvement populaire qui dispose de soutiens étrangers. Il s'appuie sur une violence sans limites, mais aussi sur la crainte qu'inspire aux minorités, et en premier lieu aux alaouites, la montée d'un islamisme sunnite djihadiste et la terreur des représailles qu'implique leur appartenance au clan Assad.
 

Journalistes. Aujourd'hui, les observateurs s'interrogent : vont-ils se diviser ? Se désolidariser du régime ? Peu d'alaouites ont rejoint l'opposition au risque de se voir exclus de leur communauté, que soudent avant tout la terreur des représailles et la conviction que personne ne peut représenter une solution de rechange économiquement ou politiquement crédible au clan Assad. Une longue histoire de dissidence religieuse, de persécutions et de répression explique en partie les hésitations des alaouites, qui, il y a un siècle, étaient appelés « nosairis 
 
 
 
FRANCE 24 Reporters : SYRIE - DOCUMENTAIRE http://www.youtube.com/watch?v=55IVz0_FX6Y
 
 
 

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Syrie, le crépuscule des Assad - YouTube :
 
 

 
 
Syrie - dans l'enfer de la repression (1/4) - YouTube
 
 

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1) «  Syrie : la révolution s'arme et a besoin de l'OTAN  », La Règle du jeu, 30 septembre 2011.
(2) «  Bachar el-Assad s'est enfui... sur Twitter  », LePoint.fr, 30 janvier 2012.

(3) «  Bachar Al-Assad a-t-il tenté de fuir la Syrie vers Moscou  ?  », NouvelObs.com, 30 janvier 2012.

(4) «  Bataille de Damas : les jours d'Assad sont-ils comptés  ?  », «  Le débat  », France 24, 19 juillet 2012.

(5) «  Torture archipelago : Arbitrary arrests, torture and enforced disappearances in Syria's underground prisons since March 2011  » (PDF), Human Rights Watch, New York, 3 juillet 2012.

(6) Cf. par exemple les reportages de Patricia Allémonière, diffusés en juillet sur TF1.

(7) «  Abou Hajjar, combattant français en Syrie  », Le Figaro, Paris, 4-5 août 2012.

 
 
 
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Tags : Syrie, Le Monde diplomatique, Bachar Al-Assad, Karim Emile Bitar, faubourgs de Damas bombardés, la brigade Tahrir al Cham, massacre, Conseil national syrien, CNS, Turquie, Qatar, Arabie saoudite, attaque chimique, l'Armée syrienne libre, ASL, l’Observatoire syrien des droits de l’homme, OSDH, les Frères musulmans, Etats-Unis, France, Israël, le Hezbollah, Documentaire, "Syrie Interdite", France 2 Envoyé, Le conflit en Syrie, Alep Syrie, vivre avec la guerre
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#Posté le jeudi 22 août 2013 10:27

Modifié le samedi 09 avril 2016 16:42

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