Skyrock.com
  • ACCUEIL
  • BLOGS
  • PROFILS
  • CHAT
  • Apps
  • Musique
  • Sources
  • Vidéos
  • Cadeaux
  • Connecte-toi
  • Crée ton blog

  • Blog
  • Profil

l'indigné

Photo de l-indigne

l-indigne

  • Envoyer un message
  • Offrir un cadeau
  • Suivre
  • Bloquer
  • Choisir cet habillage

Ses Honneurs (29)

  • Planète Rap
  • Mobile
  • Radio Libre
  • Écolo
  • Zlataneur
  • Anniv' 2 ans

» Suite

Son profil

Profil de l-indigne
l-indigne40 ans
Paris (75)
France

Partage

  • Tweet
  • Amis 0

Design by lequipe-skyrock Choisir cet habillage

Signaler un abus

Infos

  • Création : 15/08/2011 à 12:31
  • Mise à jour : 05/04/2022 à 16:00
  • 1 231 articles
  • 1 110 commentaires
  • 367 amis
  • 388 favoris
  • 3 101 kiffs

Tags

  • ARTE
  • arte
  • capitalisme
  • chronique
  • crise
  • Documentaire
  • documentaire
  • enquête
  • film
  • films
  • finance
  • Globalia
  • histoire
  • musique
  • néolibéralisme
  • obsession sécuritaire
  • politique
  • racisme
  • société
  • surveillance

» Suite

Ses archives (1 231)

  • SAUVAGES au c½ur des ZOOS HUMAINS
  • Les damnés de la Commune | ARTE
  • La fabrique de l'ignorance | ARTE
  • ON THE LINE, les expulsés de l'Amérique

» Suite

Ses fans (491)

  • dialoguesdoutretombe
  • nanaisdu33
  • Julianaattie20
  • H2Omichel
  • Agatha63
  • AMAWEBFLIX
  • tonydecastel

» Suite

Sources (388)

  • ombrezion-228
  • talontfetiche
  • JamesHetfield
  • ErvaDoser
  • sk8teur8585
  • Johane839
  • PetiteAlix
  • titou393

» Suite

Son morceau préféré

Berurier Noir - Salut à toi

Jouer Au fond, nous n'avons que peu de choses à dire. Berurier Noir - Salut à toi

Skyrock music Ajouter

Abonne-toi à mon blog ! (1 abonné)

RSS

Retour au blog de l-indigne

5 articles taggés récession

Rechercher tous les articles taggés récession

Dossier d'été: l'austérité

 

n
 
Dossier d'été: l'austérité

Dossier d'été: l'austérité http://t.co/rgm1NzkdS3 via @@ALMontpellier
 
C'et pas nous, c'est eux... Ne nous en prenons pas aux effets, attaquons toujours les causes !
Bakounine

 
 Samir Bouzid : « Cette crise planétaire est encore plus dévastatrice que la Grande Dépression des années 1930. Elle a de lourdes conséquences géopolitiques; le démembrement économique donne lieu à des guerres régionales, à la fracture des sociétés nationales et, dans certains cas, à l'anéantissement de pays. Elle constitue de loin la plus grave crise économique des temps modernes » 

 
Dossier d'été: l'austérité
 
Reste-t-il un peu de courage dans l'avion ? -
ZEC plus ultra
Zèbres En Cavale




S'ils restent, ils ne savent plus ou ils vont. Ils sont comme dans un avion en chute libre et ne savent pas quand est ce qu'il faut sauter. C'est tout le système des zones de libre échanges, de la Troika, de la lutte contre l'inflation, de la libre concurrence.... Tous ce qui a batti le système mondiale qui prend l'eau....

Les cycles économiques théorisés dans les manuels économiques classiques ont sans doute fait leur temps. La courbe sinusoïdale qui prévalait dans les années 70, 80 ou 90 pourrait bien définitivement appartenir au passé. A cette époque, le principal objectif des politiques monétaires menées par les banques centrales était d'assurer la stabilité des prix. On leur demandait de gérer le plus finement possible les retournements de conjoncture. Les politiques monétaire et budgétaire étaient décidées en fonction de ce cycle conjoncturel.

Aujourd'hui, les banques centrales ne sont plus indépendantes de leur gouvernement et utilisent leur politique monétaire et de taux, le montant de la masse monétaire et l'assouplissement quantitatif (QE) pour sauvegarder notre système financier mondial et pour écarter une récession et une déflation mondiale.
Écrit par : L'Indigné
 
Les prêts ne se dirigent plus vers les investissements productifs et d'avenir mais vers des investissements plus risqués, ce qui peut alimenter de nouvelles crises. Nous sommes parti dans une déflation qui risque de durer longtemps . cf voir le cas du japon
 
 
La crise de l'euro est l'histoire d'un malade que l'on prolonge indéfiniment en espérant qu'entretemps une solution sera retrouvée. Nous assistons donc au cycle sans fin des rémissions et des rechutes mais aucun traitement définitif n'est trouvé jusqu'à présent.
 
Dossier d'été: l'austérité
Une remontée des taux interbancaire sur le marché monétaire pourrait entrainé une faillite de tout les créanciers ayant emprunter des créances sur le marché monétaire., y compris les banques centrales.
 
L'AUSTERITE PRECIPITERA LA CRISE
 Les états avaient le choix entre Se serrer la ceinture ou creuser les déficits , ils ont choisi de se serrer la ceinture, ils auront à la fois à se serrer la ceinture et un creusement des déficits. Pour repprendre le parallèle avec la citation de churchill : «  ils avaient le choix entre la honte et la guerre. Ils ont choisi la honte, ils auront la honte et la guerre ».
 
Les déséquilibres dans l'économie mondiale ont pris une telle ampleur que les craintes quant à la stabilité de notre système financier sont entièrement justifiées.
 
Presque tous les pays souffrent d'un chômage historiquement élevé (troubles sociaux). Les flux de biens et de services dans le commerce international se sont fortement déséquilibrés. Alors que les Etats-Unis enregistrent un déficit chronique et extrêmement élevé de leur compte-courant, la Chine et les pays de l'OPEP enregistrent de forts excédents.
 
En conséquence, le système monétaire international affiche des déséquilibres jamais vus. La Chine a des réserves en devises de l'ordre de 3 400 milliards de dollars alors que les Etats-Unis sont le pays le plus endetté au monde. Le Japon s'est lancé dans une dévaluation compétitive (turbulences de devises). .
 
Pour lutter contre le ralentissement économique, les gouvernements des pays industrialisés ont poussé le creusement du déficit tellement loin que leurs dettes publiques ont atteint d'absurdes niveaux qui ont des effets contre-productifs sur la conjoncture. Le service de la dette pousse les pays vers la faillite.
 
Les seules issues semblent être l'inflation et/ou l'abandon de créance pure et simple, ce qui est une menace pour les marchés obligataires et pourrait entraîner de fortes moins-values (la capitalisation boursière du marché obligataire est de 98 000 milliards de dollars à comparer aux 60 000 milliards de PIB mondial). Tous secteurs confondus, les Etats-Unis financent une dette de 56 280 milliards via le marché du crédit alors que leur PIB est de 15 864 milliards de dollars. Leur plus grand créancier est leur propre banque centrale devant la Chine et le Japon.
 
La dette publique du Japon à hauteur de 240% du PIB est encore plus absurde (le marché obligataire en yen risque l'effondrement).
 
Les principales banques centrales du monde appliquent une politique de taux d'intérêt zéro et inondent les marchés financiers de liquidités comme jamais vu auparavant. La Fed et la Banque du Japon ensemble achètent mensuellement pour 159 milliards de dollars de titres.
 
Les bilans des banques centrales augmentent considérablement. Le montant des titres détenus par la Fed va passer de moins de 1 000 milliards de dollars en 2007 à 6 000 milliards en 2016. Au cours de la même période, le montant des titres détenus par la Banque du Japon sera passé de 20% du PIB à 60% et pour la BCE de 15% à 45%. Dans ces conditions, comment peut-on imaginer que les banques centrales pourront revenir à une structure "normale" des taux sans provoquer une crise extrêmement grave ?

 

 
Dossier d'été: l'austérité
 
 :  » Le commencement de la fin « Les politiques font du business, il est normal que les agences de notation fassent de la politique. Elles ont  aussi ce talent particulier de transformer des situations gérables en crises inextricables :  Irlande, Grèce, et Portugal en ont fait les frais. C'est au tour des États-Unis  de connaître la joies du cercle vicieux créé par les pronostics de l'opinion financière
 

1) dégradation → tension brutale sur les taux → renchérissement du coût de la dette → détérioration de la situation budgétaire et emballement de la dette → tension supplémentaire sur les taux, etc. ;
et
2) dégradation → austérité forcée → récession → détérioration de la situation budgétaire et emballement de la dette → austérité renforcée, etc. – ( Frédéric Lordon )
 
 > Le commencement de la fin – Frédéric lordon – La pompe à phynance


L'économie de la zone euro va se contracter davantage que prévu cette année, ce qui se traduira par une réduction ralentie des déficits publics, selon la Commission européenne. L'exécutif communautaire a revu en baisse ses prévisions économiques et table désormais sur une contraction de 0,4% du produit intérieur brut (PIB)

DEUX ANS DE PLUS POUR PARIS ET MADRID

Pour réduire l'impact baissier de la consolidation budgétaire sur l'activité économique, la réduction du déficit global de la zone euro devrait être un peu

Sur le conseil d'Antalaya, un article de Guillaume Duval : Politique budgétaire : errare humanum est, perseverare diabolicum...  paru dans Alternatives économiques. " Si le gouvernement avait visé un déficit public de 3,7 % du PIB en 2013 au lieu de 3 %, nous aurions probablement évité la récession et 300 000 chômeurs supplémentaires.> Lire la suite.
 
Le 27 juin dernier la Cour des Comptes dans son rapport sur la situation des finances publiques confirme une évidence : les mesures de restriction budgétaire prises en 2012 et en 2013  ont entraîné une limitation de l'activité et une hausse du chômage.
 
« . (...) la structure même de l'économie est transformée par la récession et le chômage : les chômeurs qui le sont restés pendant deux ou trois ans, ne sont plus vraiment aptes à l'emploi immédiatement, ils doivent être lourdement formés et accompagnés pour pouvoir revenir sur le marché du travail, et les entreprises qui ont fait faillite, les usines qui ont fermé ne sont plus capables de produire quoi que ce soit quand la reprise arrive... L'austérité prolongée fait en réalité baisser ce que les spécialistes appellent le « PIB potentiel » de l'économie, sa capacité théorique à produire des richesses. Ce qui implique que les faibles déficits « structurels » affichés officiellement ne sont en réalité qu'une fiction : ils ne peuvent plus être atteints car le potentiel productif que cela supposerait a été détruit par la récession prolongée. »
 
La question n'est même plus de savoir si l'austérité diminue l'activité mais à quel niveau elle le fait :

« le « multiplicateur » (...) est supérieur à 1, surtout lorsqu'on se trouve déjà en phase de ralentissement économique et que les principaux partenaires commerciaux du pays mènent eux aussi des politiques d'austérité. Autrement dit 1 point de PIB de restriction budgétaire entraîne probablement une perte de l'ordre de 1,5 point de PIB d'activité économique. »
 
C'est sans doute pour ces bonnes raison que le gouvernement Hollande-Ayraut a décidé de poursuivre dans la même voie et a présenté au Parlement ses grandes orientations pour le budget 2014, budget d'austérité qui sera "discuté" à la rentrée par le PS et ses alliés naturels et surnaturels.   




Dossier d'été: l'austérité

 
Dossier d'été: l'austérité http://t.co/rgm1NzkdS3 via @@ALMontpellier
Dossier d'été: l'austérité "socialiste". Les chomeurs 2/4
 
 
Le gouvernement Hollande a pu distraire la galerie pendant quelque temps en se faisant passer pour progressiste : ainsi il y eu une intervention au Mali au nom des droits de l'Homme (et de l'industrie nucléaire), puis le Mariage Pour Tous, dont les opposants entre cathos intégristes et nostalgiques du IIIe Reich, nous ont fait oublier pendant quelque temps le gouvernement socialiste.
 
Pourtant, c'est une erreur. Les « socialistes » sont arrivés au pouvoir avec une mission « restaurer la compétitivité ». Cela peut paraitre sympa au premier abord, mais ce n'est rien d'autre qu'écraser le prolétariat, les travailleurs en diminuant leurs droits, leurs salaires pour augmenter le taux de profit du patronat. Pendant que ceux qui peuvent encore se le permettre bronzent dans le Sud de la France, les socialistes, main dans la main avec des syndicats jaunes et le patronat préparent l'offensive contre nos droits.
C'est pour cela que nous faisons un dossier d'été qui présente les différentes « réformes » ou plutôt attaques en cours dont nous serons les victimes en septembre.
 
Voici un article qui récapitule les différentes pistes de réduction de nos droits, qui ne sont pourtant pas mirobolants...dans un contexte d'explosion du chomage
 
(Article issu de la presse bourgeoise)
 
L'Unedic a rendu public ce jeudi de nouvelles prévisions qui montrent que le pari du gouvernement d'une inflexion de la courbe du chômage à la fin de l'année est compromis et, surtout, que 2014 s'annonce sombre. Pour 2013, les nouvelles sont plutôt bonnes compte tenu du contexte. Alors que le consensus des
économistes ne table plus sur une quasi-stagnation mais sur un diminution de 0,2 % du PIB, le régime géré par les partenaires sociaux n'a pas dégradé ses prévisions de chômage sur 2013. Il anticipe désormais une hausse de 178.700 du nombre de demandeurs d'emploi n'ayant pas du tout travaillé dans le mois, soit 7.000 de moins qu'il y a cinq mois. Du côté de l'emploi salarié, les destructions concerneraient 35.600 postes, deux fois moins qu'en 2012.
 
Une inflexion au troisième trimestre
(...) .
 
Michel Sapin, cela « conforte l'analyse du gouvernement et son objectif d'inverser la courbe du chômage d'ici la fin 2013 et au-delà ». Pour le ministre du Travail,, l'Unedic fonde son calcul sur « une hypothèse de croissance inférieure à celle du gouvernement (+0,7% contre +1,2%) et ne prend pas en compte tous les effets des politiques et réformes ». Une « inversion durable de la courbe du chômage est donc à notre portée », affirme-t-il.
 
(.....)
 
Une dette portée à 24,1 milliards d'euros (...) .
 
La situation est pour l'instant sous contrôle car, comme l'avait expliqué son président, Jean-François Pilliard, son programme d'endettement pour cette année permet de faire face au besoin de financement prévu fin 2013, soit quelque 18 milliards d'euros. Mais ce n'est pas le cas pour l'an prochain. La renégociation des règles de l'assurance-chômage, dont la convention arrive à son terme en décembre prochain, doit démarrer à la rentrée. Elle va se dérouler avec en toile de fond d'une dégradation financière record, ce qui augure de discussions très tendues entre patronat et syndicats. Tout cela avec un changement de président à la tête du Medef .
 
Les exorbitants déficits budgétaires dans presque tous les pays industrialisés ne peuvent être financés que par l'impression monétaire et des achats d'obligations par les banques centrales (QE). Mais une telle politique comporte aussi un risque élevé pour tout le système financier (formation de bulles en cours) ainsi que des dangers latents d'inflation. ].

 Les Etats-Unis sont loin d'avoir réduits leur endettement et seule la création de nouvelles dettes assure un semblant de croissance à l'économie américaine
 
n
ÉTATS-UNIS • Detroit : après la faillite, les questions
La ville de Detroit s'est officiellement déclarée en faillite le 18 juillet. Le point d'orgue d'une longue descente aux enfers pour le berceau de l'industrie automobile.
Courrier international| Corentin Pennarguear19 juillet 2013 
 
 
Le siège de General Motors en arrière-plan, géant de l'automobile basé à Detroit.- Photo AFP.
“Inévitable.” Le mot revient dans presque tous les articles de la presse américaine à l'heure d'évoquer la faillite de Detroit et ses 18 milliards de dollars de dette [environ 14 milliards d'euros]. “Confrontés à des revenus fiscaux en chute constante, les dirigeants municipaux n'ont rien fait à part se chamailler, nier le problème... et dépenser”, se désole The Detroit News.

La ville de plus de 700 000 habitants ne s'est jamais remise de la crise financière de 2008 et du fort déclin de l'industrie automobile. “Comme la mort de quelqu'un atteint d'une maladie incurable, la banqueroute planait au-dessus de Detroit depuis deux ans”, constate Detroit Free Press. Mais la chute de la ville vient de plus loin. “Tous les habitants ne se sont pas enfuis dans la nuit, fait remarquer The Detroit News, leur nombre s'effondre constamment depuis les années 1950.” Autrefois quatrième ville des Etats-Unis, “Motor City” a perdu 63 % de sa population en soixante ans.

“Les 18 milliards de dette ne se sont pas non plus matérialisés d'un coup, continue le quotidien local. Ils ont été empilés par les maires et les conseillers municipaux, qui ont préféré hypothéquer le futur pour payer les factures d'aujourd'hui plutôt que de faire correspondre dépenses et recettes.”

Maintenant que sa banqueroute est annoncée, Detroit attend de savoir si elle pourra être placée sous la protection du chapitre 9 de la loi sur les faillites, ce qui lui permettrait de renégocier sa dette. Mais comme le souligne The Detroit News, “si personne ne peut prédire avec certitude où ce processus va mener [...] on peut dire avec quasi-certitude que cela va constituer une nouvelle épreuve pour les citoyens de Detroit qui ont déjà beaucoup souffert”. Ils vivent déjà dans une ville “où 90 % des affaires d'homicide ne sont pas résolues, où 80 000 bâtiments abandonnés pourrissent le paysage et où la moitié des lampadaires ne fonctionnent pas la nuit”.

Face à ses difficultés, Detroit avait été mise sous tutelle dès mars dernier et est à présent gérée par Kevyn Orr, "celui qui pourrait faire la différence", selon Detroit Free Press. Le journal attend beaucoup de ce juriste qui “a déjà mis en place un plan pour restructurer la dette et remettre de l'argent dans les services municipaux”. Son plan démontre que la ville ne peut rembourser l'intégralité de sa dette, mais traite tous les créditeurs “de manière égale”, d'après le quotidien. “Il n'y a plus d'argent et aucun moyen d'en avoir plus.”

Si Detroit est la plus grande ville des Etats-Unis à s'être déclarée en faillite, ce n'est pas la première, comme le souligne une carte interactive de Governing.com. Depuis janvier 2010, huit villes et des dizaines d'organismes assurant des services publics ont fait banqueroute aux Etats-Unis.

 
 . Depuis la crise de 2007, la Chine voit ses principaux clients s'enfoncer dans la crise et ralentir leurs exportations
 
Des chiffres qui s'expliquent non seulement par la faiblesse de la demande extérieure évoquée plus haut mais aussi par la hausse continue du coût du travail en Chine et la force du yuan ainsi que le contrôle accru des autorités chinoises sur les fausses factures
 

- Le crédit fait des bulles
- Chaudron social : La montée de la contestation sociale est nourrie par un taux de chômage. (....) .  

Ces deux (gros) points noirs risquent de déstabiliser non seulement la croissance mais surtout la société chinoise.

 A vrai dire, Pékin n'a plus le choix. S'étant lancées dans une politique tournée vers la consommation intérieure, les autorités chinoises ont semé le grain de la réduction des inégalités sociales et de son pendant, la perte de compétitivité de la production chinoise


Les prêts interbancaires, thermomètre de la santé d'une économie
Mais réflexion faite, ce fameux taux pourrait être bien plus intéressant qu'il n'y paraît au premier abord. Les prêts interbancaires sont la pierre angulaire d'une économie. Le fonctionnement quotidien, les crédits qu'elle accorde, d'une banque repose sur eux. Donc quand une banque hésite à prêter à une autre, un signal d'alarme retentit.

C'est ce qui s'est passé au plus fort de la crise de l'euro en Europe. . Le marché interbancaire avait été presque paralysé, menaçant le crédit aux particuliers et aux entreprises, et donc toute l'économie européenne. C'est ce que les économistes appellent un "credit crunch", un effondrement du crédit...


Or la menace d'un credit crunch chinois grandirait. Comment expliquer une telle flambée ?

Bulle de crédit à la chinoise
Par la croissance faramineuse qu'a connue le crédit ces dernières années, encouragée par le gouvernement central qui voulait soutenir l'économie et lutter contre les effets persistants de la crise mondiale. Le remède est connu – et a été administré par toutes les banques centrales dans le monde entier après 2008 – : en baissant le taux directeur, en encourageant le crédit, les banquiers centraux espèrent relancer l'investissement des entreprises et la consommation des particuliers.


Dans le cas chinois, une seconde raison est venue se grever à ses impératifs économiques : l'impératif social. Car la Chine doit faire face à un afflux massif des ruraux vers les centres urbains. D'ici à 2030, 300 millions de ruraux devraient s'installer dans les villes. Un exode qui est là encore encouragé par Pékin qui voit dans ces nouveaux urbains aussi bien une réserve de main-d'oeuvre que de consommateurs – deux composants de choix de la stratégie économique chinoise. (....) .. Et là encore, il y a un double effet sur l'économie. Car tous ces projets de construction et d'infrastructures vont permettre de soutenir l'économie, via la construction et les dépenses d'infrastructures.

[L'urbanisation croissante et le manque d'infrastructures orientent les nouveaux besoins de la Chine en matières premières. Première d'entre elles, le cuivre, utilisé non seulement dans la construction mais aussi dans les dépenses d'infrastructures (câbles, etc.). La demande chinoise devrait donc exploser dans les années qui viennent. Pour financer ces projets, Pékin a non seulement mis de l'argent sur la table (l'équivalent de 12% de son PIB) mais aussi encouragé le crédit local, accordé par des banques (locales) à des projets (locaux).

Le crédit, Golem de Pékin
. Le crédit doit être manipulé avec la même précaution : le créer, l'encourager, c'est très bien, encore faut-il ensuite pouvoir le contrôler et le maîtriser. C'est justement ce qui est en train de se passer dans l'empire du Milieu.

Le ratio crédit/PIB est ainsi passé de 75% en 2008 à plus de 200% aujourd'hui. Les gouvernements locaux, pour financer leurs projets de construction et de développement se sont lourdement endettés et alors que les recettes fiscales sont en recul, la situation devient périlleuse.
 
A cela il faut ajouter qu'une part non négligeable du crédit chinois (plus de 10%) échappe totalement à tout contrôle. En effet, la Chine –, le marché du crédit est contrôlé par l'Etat qui possède un monopole sur le système bancaire. S'est donc développé un système de prêt parallèle, non-autorisé. Il peut prendre la forme de prêts entre particuliers, de prêteurs sur gage ou d'établissements bancaires de l'ombre... et de grandes entreprises publiques qui profitent des faibles taux d'emprunt qui leur sont accordés par l'Etat pour ensuite accorder des prêts à de plus petites entreprises.
 
Leur point commun : un taux d'intérêt souvent usuraire... Ce crédit parallèle est d'autant plus dangereux qu'il échappe à toute tentative de contrôle de l'Etat ou des gouvernements locaux.
 
Où est passé l'argent ?
Conséquence à la fois de la manne financière étatique qui a inondé certains secteurs ainsi que du développement du shadow banking, l'affluence de crédit et de liquidités n'a pas forcément irrigué les secteurs les plus productifs de l'économie. Je vous le disais plus haut, certaines grandes entreprises d'Etat ont préféré prêter leur argent plutôt que d'investir dans leur appareil de production.
 
 
Surendettée à hauteur de 100 milliards de yuans (12 milliards d'euros), la ville d'Ordos doit en outre, comme le rappelle L'Agefi, faire face à une importante baisse de ses revenus (-18,5%), rendant sa situation intenable.
 
quels dangers fait courir cette menace de credit crunch sur l'économie chinoise et quelle est la réponse de Pékin. Car le gouvernement chinois se trouve confronté à un dilemme de poids : faut-il privilégier la croissance quitte à favoriser la croissance de la bulle du crédit ou bien contrôler l'endettement aux dépends de la croissance.
 
Cécile Chevré
Hier, nous avons vu comment s'est gonflée une bulle du crédit en Chine et comment celle-ci a progressivement échappé à tout contrôle. Reste maintenant à savoir quels dangers peuvent découler d'un dégonflement brutal de cette bulle et quels sont les moyens d'intervention de Pékin.
 
Commençons par les risques.
 
D'une banque chinoise à l'économie mondiale


Une économie fonctionne grâce aux prêts. Les entreprises empruntent pour investir, augmenter leur production et créer de la croissance. Les particuliers empruntent pour consommer, se loger, faire des études, etc. Le crédit n'est pas forcément mauvais pour une économie quand il permet à terme de créer de la valeur ajoutée et de la richesse. Reste à maîtriser la qualité des crédits accordés ainsi que leur quantité. . Trop de (mauvais) crédits, et c'est la bulle spéculative. Pas assez de crédits, et c'est une économie toute entière qui ralentit".
 
Certains observateurs font déjà le lien ente ralentissement économique chinois et le resserrement de l'offre de crédit. .
 
Les risques ? Un assèchement complet du marché du crédit et donc de la liquidité qui bloquerait la consommation et l'investissement. Et une faillite en série de banques qui voient déjà leur bilan sérieusement plombé par d'innombrables créances douteuses.
 
Des risques qui pourraient prendre une ampleur mondiale. Comme le rappelait Gustavo Horenstein de Dorval Finance dans une interview accordée au site Sicavonline.fr : "L'économie chinoise représente 12% de l'économie mondiale en dollar courant mais plus de 40% de sa croissance. Si la décélération de la croissance chinoise se transforme en récession, l'impact sera fort sur la croissance mondiale. Les plus touchés seront les principaux partenaires commerciaux asiatiques et les pays producteurs de matières premières. Concernant les marchés financiers, les entreprises très tournées vers cette zone ne seront plus le refuge qu'elles ont été face à la crise de la zone euro".
 
Reste à savoir ce que Pékin veut – et peut – faire face à ces risques.
 
Pékin face à ses banques
Vendredi dernier, les taux interbancaires redescendaient, vers les 8%, laissant soupçonner une intervention massive de la Banque centrale chinoise, la Banque populaire de Chine (PBoC). Celle-ci, selon certaines rumeurs persistantes, aurait injecté 40 milliards de yuans (4,88 milliards d'euros) dans certaines banques, résolvant les problèmes d'approvisionnement des liquidités.

 
Officiellement, cependant, la PBoC se refuse à intervenir de manière massive, estimant que le niveau de liquidités était suffisant. Après moult tergiversations, elle a tout de même consenti à annoncer hier qu'elle était prête à soutenir de manière temporaire les banques en manque de liquidités afin de ramener les taux interbancaires à des niveaux raisonnables. Une annonce qui a rassuré les marchés : e.
 
Pourquoi une telle prudence de la part de la PBoC ? Parce que Pékin – et sa banque centrale – sont conscients des risques que font peser le système bancaire et les investissements dits à fort effet de levier (une manière de dire que le rendement est élevé), comme l'immobilier, sur la stabilité financière et économique du pays.
 
Après avoir encouragé le crédit et les investissements spéculatifs après la crise de 2008, Pékin préférerait aujourd'hui que l'argent aille vers la consommation intérieure et l'investissement des entreprises mais aussi vers les investissements à long terme. Le gouvernement chinois est aujourd'hui prêt à limiter et encadrer le marché du crédit, et en accepte la conséquence principale, le ralentissement de la croissance du PIB.
  
Selon l'économiste Xu Gao, cité par Le Figaro : "si les taux d'intérêt restent à des niveaux si élevés, le seul scénario pour l'économie chinoise sera celui d'un atterrissage brutal. Il semble que les dirigeants chinois suivent délibérément une approche attentiste en laissant le ralentissement de la croissance se poursuivre sans intervenir".
 
Reste à savoir si la PBoC utilise la bonne méthode pour contrôler le marché du crédit. Comme le souligne Bank of America Merrill Lynch, cité par Reuters : "Nous pensons que le plus gros risque est que la PBoC ne gère pas correctement la situation. S'occuper des banques qui violent les règles devrait se faire en améliorant la réglementation prudentielle et non en organisant une crise du crédit interbancaire qui pourrait avoir des effets indésirables en cas de perte de la confiance entre banques".
 
Etincelle de krach en Chine ?

La Chine risque-t-elle un credit crunch capable de faire plonger la croissance mondiale ? Une telle hypothèse ne peut être totalement écartée mais contrairement à ce qui s'est passé en Europe lors de la crise de l'euro, le resserrement du crédit est la conséquence directe de la volonté de la Banque centrale chinoise. Banque centrale qui en outre a les moyens de ses ambitions et de sa politique grâce à ses énormes réserves de change et de métaux précieux.


 
Pour aller plus loin aujourd'hui : le pouvoir de la Banque populaire de Chine et comment profiter de la transition économique chinoise :

- Si le pouvoir des banquiers centraux occidentaux est plus que douteux, celui de la PBoC est indéniable, comme le souligne Philippe Béchade dans La Chronique Agora : "La seule qui semble encore en mesure de dicter sa loi aux marchés, c'est la banque centrale chinoise. Elle reste bien à l'abri des attaques des “hordes de sangliers” dans son périmètre monétaire parfaitement étanche. Elle a administré de façon magistrale une punition aux spéculateurs mardi matin. Avec le soudain assèchement du crédit, un grand nombre d'opérateurs ont dû réduire la voilure en catastrophe face à l'impossibilité de refinancer des positions lourdement perdantes via le shadow banking (des entreprises industrielles ou commerciales se transformant en prêteurs sur gage, ce qui rapporte beaucoup plus que d'exercer leur coeur de métier).
 
- La position de la PBoC devant l'emballement des taux interbancaires est un signe de plus de transition économique en cours dans l'empire du Milieu, vers une économie centrée sur la consommation intérieure et reposant sur l'explosion de la classe moyenne urbaine. Cette transition a des conséquences non seulement sur la société chinoise, mais aussi sur les modes de consommation et de vie des Chinois. Premier de ces bouleversements : l'alimentation, plus grasse, plus carnée, plus sucrée.



 
Politique monétaire
 
Vendredi 28 juin 2013 I
Qui dit hausse des taux, dit...
 

Pékin se lance dans le cyclisme acrobatique : faire passer l'économie d'un vélo carburant aux exportations extérieures à un vélo alimenté par la consommation intérieure. Il faut imaginer l'économie chinoise en équilibriste . Difficile voire impossible d'éviter les déraillements, les ralentissements et autres accidents de parcours.

  
]Menace de credit crunch en Chine

   
latribune.fr | 21/06/2013, 08:48 - 445 mots
Le marché interbancaire chinois a été pris de panique ce vendredi et a contraint la banque centrale à intervenir. Les marchés craignent des faillites bancaires : le risque de restriction du crédit est élevé.
Sur le même sujet

En Chine, la conjoncture économique se dégrade
 
Europe-Chine : la guerre de l'acier est déclarée
 
Chine: la production industrielle en hausse de 9,2%
 
Chine: nouveaux signes de contraction de la production manufacturière
 
Menace de credit crunch en Chine ( google)

Est-on au seuil d'une crise bancaire en Chine ? En tout cas, la panique s'est emparée ce vendredi du marché interbancaire chinois. Le taux de référence au jour-le-jour, équivalent de l'Eonia européen, a atteint un record , avant de reculer nettement sous la pression, prétendent les rumeurs, d'une intervention de la banque centrale. Selon Bloomberg, 50 milliards de yuan (environ 6,15 milliards d'euros) auraient été injectés dans le marché par la banque centrale.
 
« Assainir » le système bancaire
 
Ce mouvement de panique s'explique par la volonté des autorités monétaires et politiques de mettre fin à l'expansion très rapide du crédit de ces dernières années. Dans le viseur de Pékin se trouveraient les petites banques qui ont beaucoup prêté et qui ont également beaucoup spéculé. Leur endettement serait devenu intenable. . Une logique qui n'est pas sans rappeler aux marchés l'audace des autorités américaines en septembre 2008 dans l'affaire Lehman Brothers...
 
Confusion
(...) . En cas de hausse durable du taux interbancaire, les établissements devraient restreindre leur offre de crédit et le ralentissement de l'économie, déjà sensible depuis quelques mois, n'en serait qu'accéléré. C'est un risque que le gouvernement ne souhaite pas prendre. Pas plus, sans doute, qu'il est prêt à prendre le risque d'un Lehman chinois. Mais pour autant, comment maintenir un système bancaire aussi endetté sans risques ? Comment développer, comme souhaite le faire Pékin, une demande intérieure sur des bases aussi fragiles ?
 
Méfiance et risques sur la croissance mondiale
(....)  Le risque d'un crédit crunch chinois ne peut donc être pris à la légère. Or, s'il devenait réalité, la contraction du crédit en Chine et de la deuxième économie mondiale réduirait à néant les espoirs de reprise par les exportations en Europe. Or, c'est le seul levier dont disposent désormais les pays de la zone euro, notamment ceux qui ont été ravagés par la crise de la dette. Le nouvel acte de la crise mondiale commencée en 2007 se joue donc en Chine.
 
Par Mathieu Lebrun, analyste et rédacteur du service Agora Trading (pour les traders aguerris et actifs) 
 
◊ L'actualité de ces dernières semaines est incontestablement la remontée des rendements des taux longs constatés un peu partout sur les marchés. OAT français, Bund allemand, TNote américain, les mouvements ont été pour le moins spectaculaires. En cause évidemment, la fin de l'argent facile de la FED. Prenez le cas des bons du trésor US à 10 ans. Aux Etats-Unis, cette envolée constatée en un peu plus d'un mois constitue d'ailleurs tout simplement un record depuis 2001...
 

Dans ce contexte, il me semble intéressant de faire le point sur deux secteurs qui se trouvent en première ligne. Les seuls gagnants de ces plans de relance monétaire et de l'écart des taux sur le marché interbancaire  sont certaines banques comme le crédit Suisse, les traders, les insitutionnels et les professionnels des sales des marchés pourtant responsable de la crise qui a d'abord été bancaire, puis économique avant de se déplacer sur les états et les peuples.



Dossier d'été: l'austérité
 
Tout d'abord, les sociétés foncières. Ce genre d'acteurs – structurellement très endettés et très friands de recherche de financement sur le marché obligataire – affichent une rentabilité de leur business model d'autant plus élevée que les taux sont bas. Puisqu'en se finançant à taux bas (3% par exemple ou moins) et en offrant une croissance annuelle quasi linéaire (en moyenne 5%), l'écart y est de plus en plus favorable au fur et à mesure que les taux baissent. Mais gare quand les tensions se manifestent et que les taux remontent. C'est l'effet inverse. .
 
Le bénéfice de Credit suisse en hausse grâce au trading -     Source : Reuters
25/07/2013  


On distingue assez nettement une large phase de trading range horizontale (visible en pointillés) en place depuis l'été 2011. Gare à la sortie par le bas car elle risque d'être brutale.


une cassure à la baisse et l'inscription de nouveaux plus bas sur ce secteur risquent d'avoir comme catalyseur de nouvelles tensions sur l'obligataire au début de l'été. .

Souvenez-vous des déclarations de Greg Smith, ancien responsable des ventes de produits dérivés basé à Londres chez Goldman Sachs -- requin parmi les requins :


"Les intérêts du client continuent d'être mis de côté dans le fonctionnement de l'entreprise... Cela me rend tout simplement malade de voir à quel point les gens peuvent parler sans gêne de voler leurs clients. Sur les 12 derniers mois, j'ai vu cinq directeurs gestionnaires différents traiter leurs clients de 'marionnettes', parfois dans des e-mails en interne... Ces jours-ci, la question la plus fréquemment posée par les analystes juniors au sujet des produits dérivés, c'est "combien d'argent avons-nous gagné sur le dos du client ?"
 
 

Pour les institutionnels, les traders et les professionnels des salles de marché, vous n'êtes qu'un petit poisson dont la seule tâche est de rester à sa place dans cette chaine alimentaire !

Ils vous permettent quelquefois de faire de petites plus-values pour que vous restiez dans l'océan... mais quand vous ne leur êtes plus utile, ils n'hésitent pas à vous sacrifier au nom de leurs profits !

 Les données à observer

La première et, sans doute la plus importante, est la différence entre les deux catégories principales de traders :
 
les Commerciaux : ce sont les agents qui se servent des marchés options et futures pour ajuster et couvrir un stock réel ou une activité liée au sous-jacent physique. Par exemple, un agriculteur qui veut couvrir le prix de sa récolte de blé ;

Les Non commerciaux : ce sont les spéculateurs. Ceux qui essaient de faire des profits en échangeant les contrats, sans but de couverture et sans rapport au sous-jacent réel. Par exemple, vous, qui achetez des contrats sur le pétrole mais qui ne vous ferez jamais livrer les barils à la maison !!
 
D'autres termes méritent également d'être expliqués.
 
Long : Les positions acheteuses
Short : Les positions vendeuses
 
Et enfin une dernière notion à connaitre pour la suite :
 
Open interest : contrats qui n'ont pas de contrepartie identifiée au moment du rapport. Les contrats "ouverts" donc à la négociation. 

 La semaine prochaine, nous verrons comment s'organisent les différentes catégories de traders et surtout qui sont ceux qui font et défont les tendances. 
 
 
Conclusion : de nouvelles crises financières sont inévitables. Les sources potentielles sont nombreuses et elles peuvent se déclencher à n'importe quel moment. Aucun investisseur ne devrait se croire à l'abri. Les plus grands perdants seront les peuples, et peut ^^etre les épargnants et les Etats mais surement pas Goldman Sachs.



Sources :
Peur et servilité : les deux mamelles du gouvernement
 
Cf voir l'article sur le blog  Antalya
 
/, Citoyenactif Quand le remède devient poison...
 
Le commencement de la fin :
 
Reste-t-il un peu de courage dans l'avion ? :
 
A lire : Documentaire Génération-Précaire, « Modele » allemand
 
La France peut elle faire faillite? - l'indigné

 
Mardi 25 juin 2013
Chroniques émergentes : la Chine va-t-elle se faire dévorer par le Golem du crédit ?
 Cécile Chevré
Mercredi 26 juin 2013
Chroniques émergentes : la Chine va-t-elle faire "crunch" ?
 Cécile Chevré
 
Marketing vert : le grand maquillage
Créé le vendredi 04 mai 2012 23

Le 01 octobre 2016 à 14h11
Industrie agro-alimentaire : business contre santé


Bruxelles businessCréé le mardi 20 mai 2014 
Argent, sang et démocratie -Créé le dimanche 18 mai 2014 
La démocratie, c'est nous Créé le dimanche 11 mai 2014 
Mains brunes sur la ville Créé le mardi 06 mai 2014
Foire aux questions abstentionnistes Créé le vendredi 28 mars 2014 
L'Ukraine et'extrême droite ! Créé le samedi 08 mars 2014 
Johnny s'en va-t-en guerre Créé le mardi 25 février 2014 
Le complexe militaro-industrielCréé le dimanche 15 septembre 2013 
Les receleurs en politique Créé le dimanche 18 août 2013
Les élus locaux dans le piège nucléaire Créé le samedi 07 septembre 2013 
Dossier d'été: l'austéritéCréé le dimanche 28 juillet 2013 
L(in)sécurité : Un champ de batailleCréé le lundi 22 juillet 2013 
GaslandCréé le mercredi 10 juillet 2013 

Avons-nous vraiment besoin d'un Etat (pour s'autogérer)?Créé le mardi 10 septembre 2013 
REFLEXIONS SUR LA DEMOCRATIE Créé le samedi 07 septembre
Errico Malatesta Créé le mercredi 04 septembre 2013 
Pierre Bourdieu sur l'Etat Créé le mercredi 21 août 2013
une conférence de Bakounine Créé le samedi 24 août 2013 
extrait du programme et du manifeste des anarchistes mexicains 1911 Créé le vendredi 23 août 2013 
Des héros ordinaires mis aux piloris Créé le dimanche 18 août 2013 
À bas les chefs ! Créé le mercredi 07 août 2013
Tubo d'Ensaio : le curieux squat légal du Portugal Créé le dimanche 11 août 2013
Nés en 68Créé le vendredi 09 août 2013
Johnny Rotten : “En tant que roi du punk, je décrète cette loi : le punk n'a pas besoin de roi” Créé le samedi 03 août 2013 
De la liberté, de la révolte Créé le samedi 27 juillet 2013 
Génération Ferré Créé le lundi 15 juillet 2013
coluche, quand je serais grandCréé le vendredi 12 juillet 2013
Tags : Documentaire Génération-Précaire, « Modele » allemand, crise, dettes, dettes souveraines, capitalisme, la Troika, la FED, la BCE, austérité, chomage, récession, credit crunch, Chine, OAT français, Bund allemand, crise du crédit interbancaire, shadow banking, banque centrale chinoise, conjoncture économique se dégrade, Krach Obligataire, shadow banking n, la crise de l'euro, contraction du crédit en Chine, Goldman Sachs, Politique monétaire, Michel Sapin
​ 2 | 3 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (44.212.99.248) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le dimanche 28 juillet 2013 10:55

Modifié le lundi 03 octobre 2016 04:06

A bas la dette, vive la banqueroute !


 
 
 
 
 
 
 
n
 
 
Accueil - 2012-13 - émissions de Mai   
A bas la dette, vive la banqueroute !
Le mardi 21 mai 2013
source : La. bas.org
 

 



A bas la dette, vive la banqueroute !
 
 
Crise, chômage, récession, c'est à cause de la dette. Nous sommes d'accord, il faut réduire la dette et pour cela il faut faire des économies, réduire les dépenses publiques, limiter les salaires, privatiser, bref, il faut de la solidarité dans l'austérité.
 
Voila la chanson reprise du matin au soir par nos experts, nos économistes et nos brillants journalistes. Mais il y a une petite voix dissidente qui tâche de se faire entendre, pas aux heures de grande écoute bien sûr, une voix qui dit non, la dette ne provient pas des dépenses publiques, la dette provient des énormes cadeaux fiscaux faits aux riches et aux grandes entreprises depuis des années, la dette provient des banques privées en faillite que l'Etat a renflouées, changeant une dette privée en dette publique, la dette provient de l'évasion fiscale et des paradis fiscaux où se retrouvent riches particuliers, grandes banques, entreprises du CAC 40 qui ne paient guère plus de 8% d'impôts. Voila d'où vient la dette.
 
Alors faut-il la rembourser ? C'est la question que se pose ATTAC dans leur livre « LEUR DETTE, NOTRE DEMOCRATIE », et aussi François RUFFIN qui hurle « VIVE LA BANQUEROUTE ! », le premier livre des éditions Fakir.
 
Entretien Daniel Mermet avec Thomas Coutrot, Yohan Dubigeon et François Ruffin
 
France Inter 15 heures.
 
Illustration : Le G8 discute sur la dette, portée par les peuples.
 
. l. L'endettement de l'Etat : Partis du modèle du capitalisme . Comme il n'existe pas de capitalisme sans crédit, pas de crédit sans banque centrale, pas de banque centrale sans Etat et sans endettement de l'Etat, celui-ci est le l'axe autour duquel s'organise tout le système. cf voir l'article cfLien entre capitalisme et l'endettement - Antalya
Les crises sont potentiellement des moments de remise en cause du capitalisme
Ce que nous voulons attaquer c'est le discours dominant qui explique que les causes de la crise actuelle sont à chercher dans le mauvais capitalisme financier. Nous pensons que la crise financière n'est qu'un symptôme d'une maladie plus profonde et qu'il s'agit en fait d'une crise du capitalisme lui-même. Ses conséquences seront certainement terribles mais ce sera peut-être aussi l'occasion de remettre en cause le capitalisme dans ses fondements mêmes.
 
 
Tout cela a changé depuis la crise des années 1970 et la restructuration du capitalisme qu'elle a provoquée. Les délocalisations d'industries et de services ont alors permis de baisser le coût du travail au niveau
 
Pour y parvenir en situation de crise, il faut diminuer encore plus le coût global du travail (augmentation de la productivité, création de zones franches, réduction de taxes et de charges sociales...) et, pour cela, rendre le travail de plus en plus flexible et précaire (horaires et durée des contrats au gré du patronat, travail par intérim ou en sous-traitance, externalisation forcée de travailleurs obligés de se mettre à leur compte...). Modèle allemand & social libéralisme : En France, oser critiquer le fameux « modèle allemand » relève de l'hérésie voire de la xénophobie
 
En conséquence, les gouvernements successifs ont pour mission de réformer le contrat de travail et de diminuer les dépenses liées à la reproduction de la force de travail (santé, enseignement, retraite et aides diverses).
 
« Avec plus d'État pour encadrer la finance, nous pourrons construire une économie plus sociale et plus prospère.» Mais le discours antilibéral se heurte à une évidence[1] : l'État n'est pas ce qui s'oppose à la sphère de l'économie, il est dans un rapport de totale interdépendance avec l'économie. La raison en est simple: il doit se servir de l'argent pour financer ses projets. Lorsque l'économie commence à ralentir, elle limite et étouffe son action. Avec la diminution de ses moyens financiers, l'Etat se réduit à la gestion toujours plus répressive de la pauvreté.
 
A bas la dette, vive la banqueroute !
 
Les dirigeants de tous bords se foutent de nous quand ils réclament un encadrement rigoureux de la spéculation, car c'est tout le système qui, dans sa phase actuelle, a besoin de la spéculation et du crédit
 
Affaire Tapie: Christine Lagarde placée sous statut de témoin assisté
99 contributionsCréé le 24/05/2013
source 20 minutes
Christine Lagarde à Paris le 24 mai 2013. Thibault Camus/AP/SIPA



 ENQUETE - La directrice du FMI échappe à une mise en examen...
 
L'ancienne ministre de l'Economie Christine Lagarde a été placée sous le statut de témoin assisté dans l'enquête sur le règlement du litige avec Bernard Tapie après la vente d'Adidas, a-t-elle annoncé vendredi. Elle échappe par conséquent à la mise en examen, le statut de témoin assisté étant intermédiaire entre celui de témoin et de mis en examen. (  Fonds monétaire international (FMI) à l'issue de deux jours d'audition par la Cour de justice de la République (CJR).
 
«Mes explications ont permis d'apporter une réponse aux doutes qui avaient été soulevés concernant les décisions que j'avais prises à l'époque», a dit Christine Lagarde, qui a annoncé qu'elle rentrait à Washington «pour rendre compte» au conseil d'administration du FMI
 
> "Schröder et Fischer, rois du pétrole " , Pascale Hugues - Le Point - 15-12-2011-   "L'ex-chancelier et son ministre se sont lancés dans de juteuses affaires."
 
>" Gazprom : la reconversion de M. Schröder scandalise la Pologne " Le Monde - 13.12.05
> "Schröder nommé à la direction du pétrolier russe TNK-BP" - Elisabeth Studer Le Blog Finance - 18-01-2009
> " La tapageuse reconversion de Gerhard Schröder " , Pierre Bocev  - Le Figaro - 15/10/2007
La Norvège, et les garde fous néolibérale : citoyen actif :  Conjoncture : Norvège : la bulle immobilière gonfle avec le prix du pétrole : " Des fonds qui spéculent sur le pétrole - Le Journal du Net : "
17 mai 2013 5 17 /05 /mai /2013
 
Aujourd'hui, PETITE HISTOIRE DE LA PRECARITE.
Le suicide comme phénomène social ou comme proposition politique ?
 
A bas la dette, vive la banqueroute !
 
 
« Dans une troisième partie intitulée " Du suicide comme phénomène social en général ", Durkheim conclue que le suicide révèle l'état moral d'une société. Si un certain nombre de suicides paraît acceptable, un taux trop élevé est inquiétant »
«             Les candidats à la Présidentiellene mesurent pas la désespérance des Français" : Suppression de congés payés et de RTT, baisses de salaires : L'UMP jette le masque ! Grande-Bretagne : le nombre de chômeurs à son plus haut niveau depuis 17 ans. C'est la crise pour tout le monde, puisque même le FMI dit devoir avoir besoin de plus de 1500 milliards d'euros pour soutenir un système moribon.
 
Aujourd'hui, PETITE HISTOIRE DE LA PRECARITE. - source citoyenactif
La précarité  n'est pas le fruit du hasard. Elle est instaurée par des lois depuis trente ans :
1972 - l'intérim est légalisé,
1979 - de même pour les CDD,
1982 - la gauche valide,
jusqu'au CNE de 2005, et au CPE.
Nouvelle version d'un reportage de François Ruffin
En écoute ici, en réécoute ici : (La précarité a une histoire - www.la-bas.org - Là-bas si j'y suis) voir l'émission du Mercredi 18 Janvier ›, ">D'une crise à l'autre, le chômage 1880-1940 .  
 
Ou la santé :
Le capitalisme nuit gravement à la santé - Source Citoyenactif
Un aperçu du système des soins français par Christian Faucomez, 20 mai 2O11.
 
 « Aujourd'hui les travailleurs, les précaires, les privés d'emploi, les retraités sont en droit de se poser la question : « Sera-t'il possible de se soigner ? ». Dore et déjà, une partie importante de la population ne peut plus assurer les soins dentaires dont elle a besoin. Les maladies professionnelles sont en pleine expansion, ainsi que les troubles liées aux stress et au harcèlement au travail.
 
Depuis le début du quinquennat, le gouvernement Sarkozy a pris des mesures gravissimes pour tout les travailleurs et particulièrement pour les couches les plus pauvres de la population. Ces mesures ont pour but de faire payer aux exploités le déficit de la sécurité sociale, crée par les politique du gouvernement aux services du patronat, et d'engraisser les cliniques et assurances privées. »
Ces mesures prennent les formes qui se rejoignent :
 
a) « Attaque sur les structures et les conditions de travail des secteurs sanitaire, médico-social et social : Tentative de fermeture de services hospitaliers ( y compris de service prestigieux comme le service de Chirurgie cardiaque du CHU Henri Mondor à Créteil qui ne doit sa survie qu'a la mobilisation de la population et du personnel). Fermeture d'hôpitaux de proximité.
La reprise par le secteur privé des activités rentables passe par le démantèlement du secteur public. Dans le même temps, le gouvernement veut imposer aux hôpitaux publics les méthodes du privé afin de les « rentabiliser » :
 
-          Salaire «  au mérite » des personnels
-          Remise en cause des conventions collectives et des statuts
-          Diminution des effectifs
-          Financement à l'acte (T2A) des établissements hospitaliers.
 
Pour atteindre ces objectifs, le gouvernement s'est doté d'un outil remarquable : la loi HSPT (Hôpital, Patient, Santé, Territoire) adoptée en 2009. Elle contient toutes les dispositions susceptibles détruire le système de santé et le médico-légal public en passant un maximum d'activités rentables vers le secteur privé. Cette mission est confié a l'ARS (Agence Régionales de Santé, 2010) qui ont tout pouvoir sur les établissements et dépendent directement du ministère de la santé.
 
Attaques directes contres les patients :
-          Démembrements de nombreux médicaments efficaces ou diminutions du taux de remboursement
-          Augmentation du forfait hospitalier
-          Mise en place de Franchise médicales (impôt sur la maladie – 1er janvier 2008) : non remboursement de O, 50¤ / boite de médicament et acte paramédicale, 2¤® / transport médical
-          Par voie de conséquence : augmentation considérable du cout des mutuelles complémentaires
Mais les attaques contre le système public de santé ne date pas de Sarkozy. Depuis 44 ans, elles sont les conséquences – faits des gouvernements de droite comme de « gauche » :
-          1967 : Ordonnance de De Gaulle :
-          1983 :  le forfait Hospitalier
-          1995-1996 : Réforme Juppé  qui accrédite les hôpitaux tant publics que privés. Enveloppe régionale Globale pour financer les hôpitaux publics et privés
-          Réforme hôpital 2007 (élaborée en 2003-2004-2005)/  'introduire la notion de rentabilité dans leur fonctionnement. Instauration de la Tarification à l'activité (recette tirées des tarifs nationaux de pathologie) »





 
Sur les perspectives révolutionnaires en France
A l'heure de la crise, d'attaques massives sur nos conditions de vie, de mouvements sociaux de réactionnaire puants, de massacres écologiques, quelle sont nos perspectives de révolution?
Les récents sondages affirment qu'une grosse majorité de la population française pense qu'une explosion sociale va se produire cette année. C'est particulièrement vrai dans la classe ouvrière, alors que les professions libérales et le patronat y croient naturellement moins. A Feu de Prairie nous ne sommes pas très sondages mais vous pourrez trouver les chiffres assez facilement: l'intérêt étant plutôt d'étudier la tendance générale qui se dégage.
 
Penser qu'un mouvement d'ampleur va avoir lieu, c'est aussi le vouloir. Et puisque les médias et "l'opinion public" s'auto-alimentent dans notre dictature du soft power, il faut comprendre d'où viennent les idées subversives qui traversent des consciences bourgeoises jusque là plutôt tournées vers la solution électorale.
 
Marx puis Gramsci, ainsi que d'autres penseurs, ont expliqué comment les idées dominantes dans une société sont produites et diffusées par la classe sociale qui est au poste de commande. La question de l'hégémonie culturelle est très important pour comprendre comment historiquement des parties de la population dont les intérêts divergeaient du pouvoir en place l'ont soutenu. L'Église a servi de relais à la défense de l'Ancien Régime dans la paysannerie pendant la Révolution française, par exemple. Actuellement nous sommes à l'aire des monopoles, de l'impérialisme. Les états qui en ont les moyens étendent leur marché en s'affrontant (souvent indirectement pour éviter des conflits généralisés fragilisant leur stabilité: les deux guerres mondiales ont été bien assimilées) et en asservissant d'autres pays, dont les peuples sont maintenus dans la misère. Au niveau idéologique, hors de la voie révolutionnaire, il y a deux grandes tendances dans les pays européens: la social-démocratie et la réaction, incluant le fascisme.
 
[1] Les antilibéraux rêvent de retourner à un Etat qui les protègerait du capitalisme alors même que la fonction de l'État est d'assurer son bon fonctionnement. Dans ces conditions leur politique aboutit simplement à des formes nouvelles de patriotisme économique, des mesures plus ou moins protectionnistes pour essayer d'empêcher les délocalisations, voire carrément au nationalisme.
 
La social-démocratie est représentée en France par "l'aile gauche" du PS, certaines organisations d'extrême gauche, la majeure partie du mouvement syndical et bien sûr le Front de gauche qui théorise cette politique. Leur projet est keynésien, il voudrait relancer "l'état social" contre l'austérité. En fait dans la situation de crise généralisée que l'on traverse, ces politiques ne peuvent être appliquées, les "Trente Glorieuses" sont passées depuis longtemps. C'est donc une impasse terrible, qui se cherche des modèles (Die Linke, Chavez, la Norvège, Jaurès, peu importe) et patine dans une dénonciation très limitée de la "finance" et des "banques" comme c½ur du capitalisme, menant dangereusement à la réaction.
 
Car de l'autre côté il y a un mouvement réactionnaire fort et très organisé qui est apparu au grand jour avec les "manifs pour tous". La droite historique, la grande et la moyenne bourgeoisie, sont dans la rue aux côtés de néofascistes, d'identitaires, de nationalistes-révolutionnaires divers... L'alliance et la légitimation des éléments radicaux se fait "par la base", leur permettant d'avoir une aura plus importante que leur force réelle (quelques centaines de militants dans toute la France, hors FN). Le fascisme apparait petit à petit comme une option valable pour la bourgeoisie voulant défendre son pouvoir, avec de fortes capacités répressives, un discours mobilisateur et très peu de concessions sociales à faire (facile de dénoncer les "banquiers apatrides", les patrons français eux peuvent se la couler douce!).
 
Boutin la médicastre : En réaction, Christine Boutin, la déïcole cléricale papolâtre, la consulteur de la Sacrée congrégation Pontificale pour la famille, la présidente du parti clérical, Christine Boutin a tweeté : " Pour ressembler aux hommes ? Rire ! Si ce n'était triste à pleurer." Lire aussi l'article : " Longue vie à Angelina, mort aux brevets sur ses gènes! " de Jacques Dufresne sur le site de l'encyclopédie Homo vivens
 
Environ 200 personnes ont lancé des barrières et des bouteilles en direction des forces de l'ordre à l'issue du défilé contre le mariage pour tous. Manuel Valls condamne ces violences causées «par l'extrême droite». Poursuites de journalistes, menaces de ministres, interruptions de débats, incitation à la haine, agressions de couples homosexuels, etc. Ces dernières semaines, les groupuscules d'extrême droite se sont illustrés par des actes d'une rare violence :

le GUD qui diffuse des logos illustrant le passage à tabac d'homosexuels 
les Jeunesses Nationalistes qui envahissent un débat d'Erwann Binet, rapporteur de la loi sur le mariage pour tous, à Saint Etienne et qui, sur leur site, font la promotion d'organisations pétainistes 
le Bloc identitaire qui poursuit la journaliste Caroline Fourest pendant une journée entière de Paris à Nantes à coup de saluts nazis 


Ces groupuscules sont aujourd'hui un danger pour la République, c'est pourquoi nous appelons à leur dissolution. Signez la pétition pour obtenir la dissolution des Jeunesses Nationalistes, du GUD et du Bloc Identitaire

 Il y a donc une mobilisation massive de ces classes sur des mots d'ordre ultra-réactionnaires, avec comme horizon la création d'un front large pour la prise du pouvoir (visible dans les slogans comme dans l'organisation des manifs).
 
 Et d'un autre côté, il y a toutes les forces décrépies de la social-démocratie historique rêvant d'un "troisième tour social" ou d'une "sixième république" (et pourquoi pas la 38° aussi?). Celui ci aura certainement lieu au vu des accords sur le travail, l'éducation ou les retraites passant en ce moment à l'assemblée pour restructurer lourdement l'état français. Mais puisque la social-démocratie n'a absolument rien à proposer, il ne faut rien attendre d'une organisation "par le haut" de mouvements sociaux.
 
C'est ainsi qu'un sondage amalgame les deux tendances contestataires, et leurs revendications bien différentes, donnant l'impression d'une contestation générale du système en place (ce qui est vrai) qui mènerait à un mouvement unifié de protestation (ce qui est délirant). Certains en rêvent... D'autres se préparent à la lutte contre la réaction et à l'effondrement de la social-démocratie. La seule voie viable face à ces deux tendances est ailleurs, c'est l'organisation à la base pour la révolution.
Repris sur Feu de prairie.
 
Conclusion : Les crises sont potentiellement des moments de remise en cause du capitalisme.
 
. Or, c'est bien l'argent mais aussi la marchandise, le travail, la propriété et l'État, qu'il faut attaquer UN PENDU EN PLUS, UN CHOMEUR EN MOINS
 
 
 
Programmation musicale :
 

  La parisienne libérée : "La bouée qui fait couler" :  

Ajouter cette vidéo à mon blog



 
 
  La Rouille : "Monsieur" (album : "Casse Dalle")

 
  Joeystarr : "Je paie pas" :
 
Chez Monsieur Rouille, ménagerie mécanique.


 la servitude moderne Créé le mardi 26 juin 2012, Emeutes de la Faim: comment nourir la planète?
Créé le dimanche 27 janvier 2013, A bas la dette, vive la banqueroute !Créé le lundi 27 mai 2013, Les chefs Créé le samedi 01 juin 2013


 
 
 

 
Tags : A bas la dette, vive la banqueroute !, Crise, chômage, récession
​ 3 | 2 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (44.212.99.248) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le lundi 27 mai 2013 06:24

Modifié le mercredi 12 octobre 2016 10:50

Guerre des "monnaies "


 
 
Guerre des monnaies - Wikipédia :
En affaires internationales, la guerre des monnaies, la guerre des devises, la guerre des changes ou la dévaluation compétitive[1] est une situation où des pays appliquent différentes mesures pour abaisser le taux de change de leur monnaie nationale dans le but de favoriser leurs industries domestiques, et par la même occasion, leurs exportations.
 
Dans l'histoire occidentale, la dévaluation compétitive est plutôt rare. En effet, il n'existait pas jusqu'au XXe siècle de marchés monétaires où échanger les monnaies. Une telle dévaluation est survenue dans les années 1930 suite au krach de 1929. En 2010, une telle dévaluation aurait cours[2].
 
La guerre des monnaies des années 1930 est vue, au début du XXIe siècle, comme une situation qui a amené son lot de problèmes économiques, tous les pays concernés ayant subi une diminution importante du commerce international. La guerre des monnaies de 2010 est engagée pour des raisons différentes et les mécanismes en jeu sont aussi différents. Les économistes ont des opinions divergentes à propos de son impact sur l'économie mondiale.
 
Quantitative easing
Le Quantitative easing (QE) est une pratique réalisée par une banque centrale lorsqu'elle tente de réduire l'incidence d'une récession, réelle ou perçue, en émettant un excédent de monnaie
 
La « guerre des monnaies » expliquée aux nuls | Rue89 Eco :
US-Sino Currency Rap Battle :  

 

Ajouter cette vidéo à mon blog


 
Le G20 est de ce point de vue le digne héritier de ses ancêtres, G7 et G8 : il est le théâtre de réunions creuses et sans grande efficacité, qui n'ont d'autre utilité que de permettre aux grands de cette planète de se rencontrer et de papoter. Derrière les beaux sourires, chacun se fiche de ce qui arrive à l'économie des pays de ses collègues.
 
Quel pays s'estime victime de la "guerre des monnaies" ? : LE MONDE ECONOMIE | <:TIME
 
Le ministre des finances brésilien, Guido Mantega, a dénoncé les nouvelles mesures de politique monétaire, dites d'"assouplissement quantitatif", prises mi-septembre par la Réserve fédérale américaine, puis par la Banque du Japon, pour relancer leurs économies nationales, mais dont la conséquence est de faire baisser le cours de leurs devises.
Associées à ces injections de liquidités, les différences de taux d'intérêt provoquent, en effet, un afflux de capitaux spéculatifs vers le Brésil, qui poussent le real à la hausse.
M. Mantega avait le premier utilisé le terme de "guerre des monnaies" en 2010, face aux mesures américaines de ce type prises en 2009. Une inquiétude renforcée par la crise de l'euro
 
Le cas argentin :
 
Le blues du peso argentin


Si vous vous trouviez devant le bureau de change qui fait face à mon lieu de travail à Buenos Aires hier en début d'après-midi, vous auriez pu capter les bribes d'une conversation de ce genre. Elle se tenait entre deux turistas permanentes qui s'étaient aventurés hors des sentiers battus, à la recherche d'un taux de change plus favorable pour leurs dollars américains.

Le taux de change officiel en Argentine est de 4,94 pesos par dollar. Mais personne ne croit une seule seconde à cette affabulation, ni les vendeurs, ni les acheteurs. Les dollars sont très recherchés ici, dans la troisième économie d'Amérique latine, du fait du recours, abusif et pathologique, à la planche à billets par le gouvernement.

Le gouverneur de la Banque centrale de la République argentine (BCRA), Mercedes Marcó del Pont, est une inflationista dans tous les sens du terme. Autrement dit, c'est une voleuse... Elle perpétue un crime contre les gens les plus pauvres de son pays, ceux qui sont sans défense, dont le salaire de misère est le moins capable d'absorber la stupidité de sa politique monétaire.

Naturellement, cela réduit la valeur de la monnaie du pays en augmentant généreusement son approvisionnement.


Comme ses camarades faussaires plus au nord, "la patronne de la Fed argentine" maintient un programme constant de "création" de pesos tout en embobinant la population avec le type de justifications absurdes que seul un haut responsable avec une carrière politico-universitaire peut espérer mener.
Dans un rejet stupéfiant des principales causes qui sous-tendent la tragique histoire monétaire de son pays, Madame Marcó del Pont a déclaré à la presse l'année dernière : "il est totalement faux de dire qu'imprimer plus de monnaie génère de l'inflation. La hausse des prix est due à d'autres phénomènes tels le comportement dans les approvisionnements et les exportations".

Nous l'avions remarqué à l'époque, la première partie de phrase, "des phénomènes tels le comportement dans les approvisionnements", est vraie... en particulier les approvisionnements de billets fraîchement sortis des presses de Madame Marcó del Pont.

Comment cela fonctionne-t-il ?
Les quelques privilégiés qui naviguent dans les hauteurs, ceux qui ont des relations haut placées et à qui on accorde la primauté d'accès aux billets nouvellement imprimés, gagnent gros en les dépensant en premier, en les injectant dans le système avant qu'ils ne se déprécient.


Ceux qui se retrouvent au bout de la liste... les gens ordinaires, les travailleurs qui tentent de joindre les deux bouts... ce sont eux qui pâtissent financièrement de la politique gouvernementale de "diminution de l'inflation". Ce sont eux les pauvres types qui vivent d'une paye à l'autre, pour qui 10% d'inflation signifie un dixième de nourriture en moins... un dixième de toit en moins... un dixième de tout en moins.

Naturellement, l'inflation ne grimpe pas à un rythme de 10% par an, comme le clame sournoisement le gouvernement. . Selon les estimations établies par des sociétés de conseil privées, comme celle contre laquelle le gouvernement a porté des accusations criminelles l'année dernière, les chiffres se situeraient plutôt entre 25% et 30%. Même ces chiffres semblent bas. Pour ceux qui possèdent des économies, leur valeur chute rapidement.

Sans surprise, par conséquent, les porteños locaux paient une forte prime pour échapper aux pesos mis à mal par le gouvernement, ce qui augmente le change des monnaies étrangères -- et du dollar américain en particulier -- jour après jour. Ici, les journaux ont observé que l'écart -- la brecha -- entre le taux de change officiel dollar-peso et le taux de change officieux avait atteint il y a quelques jours un record de 42,7% (de 4,94 pesos pour un dollar officiellement, à plus de sept pesos par dollar officieusement).

C'est véritablement l'histoire de deux marchés parallèles bien que nécessairement interconnectés. L'un déborde de mensonges et de statistiques gouvernementales (mais nous nous répétons) ; l'autre est peuplé d'individus en fuite, réagissant par désespoir à des injustices qui leur sont imposées par des leaders kleptomanes. Il y a un jeu pour les pillards et un jeu pour ceux qui tentent de fuir. Ou plutôt, il s'agit de deux aspects du même jeu... les faces opposées d'une même pièce de monnaie, de plus en plus dévalorisée.
 
La « guerre des monnaies » renforcée en 2013 - Le Figaro : Le recours aux planches à billets dans les pays développés heurte les intérêts des émergents.
Après une légère accalmie, la «guerre des changes» entre pays développés et émergents risque de repartir de plus belle en 2013, sous l'effet de la crise et des politiques de soutien des banques centrales.
 
Le Brésil menace de relancer la "guerre des devises" - Capital.fr : : Le Brésil a menacé vendredi d'adopter de nouvelles mesures contre les mouvements de capitaux étrangers à visées spéculatives, un tir de semonce dans une "guerre des devises" dont il rend responsable le recours massif à la planche à billets par les grandes banques centrales
 
Il me semble très important de regarder ce document .

Amitiés

The Collectivist Conspiracy

This is a PrisonPlanet.TV's exclusive interview with G.Edward Griffin released in the beginning of last year (2011). I think the interview is very pertinent to the Japanese people as well, because the situation is so similar that you could almost always state the identical thing for Japan by merely changing some name to the Japanese one in any given case. But the Japanese politics is, I think, murkier than the US's. Sometimes it's not clear which institution or name that plays a certain role in politics. The interview is quite long so I made a table of contents as follows:



 
 
 

Ajouter cette vidéo à mon blog


 


0:00:19 Introduction
0:01:12 The Collectivist Ideology
0:03:13 The Truth Behind the Left-Right Paradigm
0:08:28 The Tea Party Movement
0:13:46 The Things That Both Republican and Democrat Agree With
0:17:15 Ron Paul's Popularity
0:20:29 The Real Value of Voting
0:23:49 Professional Politicians
0:26:24 Tactics Used by Right Wingers and Left Wingers
0:30:52 Very Wealthy Families and Political Strategies
0:32:56 A Strategy Behind Achieving Securities
0:34:30 Tax Exempt Foundations
0:37:29 The American Government Is No Longer the One It Used to Be
0:43:07 When Did America become Dictatorship?
0:43:49 Hillary Clinton's Video Clip
0:45:43 Are the Elitists Worry About People Becoming Aware?
0:47:35 The Drift Toward the World Government
0:54:49 A Simple Ideal for the Freedom Movement
0:59:51 Phony Wresting Match
1:01:48 Glenn Beck
1:02:47 FOX News Network
1:05:06 The Politics of Hatred
1:07:57 The Monopoly Capitalist's Conspiracies
1:13:22 Bank Bailouts
1:17:37 Is the Tea Party Movement Valuable?
1:19:05 The Film, "What in the World Are They Spraying?"





[PDF]  guerre des monnaies.A.pdf - Cours Seko

source : Le blues du peso argentin | La Chronique Agora,  le système monétaire international, les accords de Bretton Woods ,  masse monétaire,
Tags : la "guerre des monnaies", Quantitative easing, QE, économie, finance, capitalisme, néolibéralisme, marchés monétaires, récession, taux de change, ministre des finances, Guido Mantega, peso argentin, crise, crise de l'euro, la "guerre des devises, devises
​ 2 | 0 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (44.212.99.248) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le vendredi 18 janvier 2013 10:29

Modifié le samedi 19 janvier 2013 06:51

Serge Halimi - Le Grand Bond en Arrière [HD]



 


 
Flores Magon
C'est la destruction complète de la société actuelle et sa réorganisation sur de tout autres bases sociales qui amèneront à la disparition définitive de la peste nationaliste 
Pour moi, tout courant d'idée qui admet la dictature — franche ou estompée, «droite» ou «gauche» — est au fond, objectivement et essentiellement, fasciste.
Pour moi, le fascisme est surtout l'idée de mener les masses par une «minorité», par un parti politique, par un dictateur. Le fascisme, au point de vue psychologique et idéologique, est l'idée de la dictature.
VOLINE

 


 
Serge Halimi - Le Grand Bond en Arrière [HD] : Entretien avec Serge Halimi, journaliste au mensuel le Monde diplomatique, autour de son livre "Le grand bond en arrière" (Editions Fayard).
Comment est-on passé à un nouveau capitalisme orienté par les seuls verdicts de la finance ?
Emission France Inter "Là-bas si j'y suis" de Daniel Mermet, première diffusion le vendredi 2 juillet 2004.
"Le prix du reniement" :
"Flamme bourgeoise, cendre prolétarienne" :
 

Ajouter cette vidéo à mon blog



Serge Halimi writes for le Monde diplomatique (www.mondediplo.com)
He is the author of "Le Grand Bond en Arrière: Comment l'odre libérale s'est imposé au monde".
"The Great Leap Backward: How the liberal order was imposed on the world"
"The price of surrender" : http://www.guardian.co.uk/world/2002/apr/24/france.comment?INTCMP=SRCH 
 


 
Elle est élastique, la démocratie, elle apparaît quand ça arrange les dirigeants et se rétracte quand ils en ont moins besoin.
Nigrida, Mikhaïl W. Ramseier
 
Aux mains de l'individu, la force s'appelle crime. Aux mains de l'Etat, la force s'appelle droit.
Max Stirner, L'unique et sa propriété.

 
doc PDF intéressant a lire : ]  Mario Monti au Figaro : 
 «  Mon gouvernement peut tomber demain, nous ne sommes pas ici pour survivre, mais pour accomplir un un bon travail » propos recueilli par Richard Heuzé du 05/01/2012

 
Grèce s'enfonce dans la récession et la pauvreté - Un article de MEDIAPART : par Amélie POINSSOT
par Jacques Ricau, samedi 8 septembre 2012, 19:31 ·
 
Le pouvoir d'achat des Grecs est en chute libre. C'est ce qui ressort d'un rapport publié, jeudi 6 septembre, par l'Institut du Travail, le centre de recherche des syndicats grecs. À la fin de l'année, le niveau de vie de la population devrait être inférieur de moitié à celui de 2008 ! C'est la conséquence directe des mesures d'austérité qui ont frappé les revenus, dans le public comme dans le privé, mais aussi de la hausse de la fiscalité, directe et indirecte (20 % en moyenne).
 
« Cela révèle une profonde injustice, explique Savvas Robolis, directeur scientifique de l'Institut, qui a coordonné ce rapport. Car si l'on additionne les coupes salariales et les réductions des pensions de retraite déjà entérinées et à venir, on arrive à la somme de 16,2 milliards d'euros d'économies budgétaires. C'est à peu de choses près le montant du manque à gagner lié à la fraude fiscale dans le pays. Autrement dit, l'État fait payer par les salariés et les retraités son incapacité à prélever l'impôt... »
 
L'Institut du Travail publie tous les ans, depuis une quinzaine d'années, un rapport sur l'état de l'économie du pays. Mais cette fois-ci, il a surtout cherché à évaluer l'impact des programmes d'austérité mis en ½uvre depuis 2010 à travers une étude approfondie de tous les secteurs : emploi, PIB, balance commerciale, investissements... Le constat est sévère : tous les indicateurs sont au rouge, le pays s'enfonçant chaque jour davantage dans la récession. Or le PIB est en baisse en Grèce depuis cinq ans déjà : en cumul, il a chuté de 22 % depuis 2008. Et si la politique menée actuellement ne change pas, au total, le pays connaîtra huit années de récession d'affilée, d'après les auteurs du rapport qui n'envisagent une timide reprise qu'à partir de 2016.
 
 
« Alors que les mauvais résultats du premier mémorandum n'ont pas été évalués et que ses concepteurs n'ont toujours pas reconnu leur échec à atteindre les objectifs qu'ils s'étaient fixés, ils continuent de considérer l'application du deuxième mémorandum comme nécessaire », peut-on lire dans le rapport de plus de 400 pages rédigé par l'Institut. « L'argument de base de la Troïka ne tient pas, estime Robolis. L'un des objectifs des réformes, avec la baisse du coût du travail entreprise depuis deux ans et demi, était d'améliorer la compétitivité du pays. Force est de constater que c'est un échec. » La Grèce est passée du 90e au 96e rang en terme de compétitivité sur un classement du Forum économique mondial regroupant 144 pays.
 
« L'économie du pays est entrée dans un cercle vicieux », diagnostique le rapport, où pouvoir d'achat en baisse entraîne consommation en berne, et donc ralentissement de l'activité, baisse des recettes fiscales, creusement du déficit et en retour, nouvelles mesures d'austérité, nouvelles baisses de pouvoir d'achat...« L'économie grecque est en train de dévier des moyennes de l'Union européenne et la progression qu'elle avait réalisée dans les années 1995-2007 est caduque. » Le salaire horaire grec est désormais le plus bas de la zone euro.
 
Manifestation ce samedi à Thessalonique
 
Comme venant confirmer ce tableau inquiétant dressé par l'Institut du Travail, les derniers chiffres du chômage sont tombés hier à Athènes : le taux de chômage est passé à 24,4 % en juin, d'après l'Autorité des statistiques grecques (ELSTAT). C'est un niveau jamais égalé dans le pays : le nombre de chercheurs d'emploi était de moitié inférieur avant la crise. On est bien au-dessus des prévisions qu'avait calculéesla Commissioneuropéenne (19,7 % pour 2012)...
 
« On est désormais proche des niveaux atteints aux États-Unis pendant la Grande Dépression qui a suivi la crise de 1929,rappelle Savvas Robolis. On va dépasser le niveau acceptable pour une société. » Les prévisions du l'Institut chiffrent le taux de chômage à 28-29 % pour 2013...
 
Ce rapport sans concession intervient alors que le gouvernement s'apprête à prendre à nouveau de sévères mesures : un paquet de 11,88 milliards d'euros d'économies budgétaires est sur la table, attendant l'examen dela Troïkadont les représentants arrivent à Athènes ce vendredi soir. Sans compter cette proposition dela Troïkad'instaurer une semaine de six jours de travail.
 

 
Les principaux plans et réformes depuis le début de la crise
 
-  Janvier 2010 : premier plan de sortie de crise, validé en amont par Bruxelles. Mesures qui touchent essentiellement le service public : gel des embauches, remplacement d'un départ à la retraite sur cinq, coupes dans les primes des fonctionnaires.
 
- Mars 2010 : réduction des 13e et 14e mois dans le secteur public, hausse dela TVAde deux points (de 19 à 21 %), gel des retraites.
 
- Mai 2010 : « Mémorandum » : prêts fixés par Bruxelles et le FMI de 110 milliards d'euros contre une série de nouvelles mesures. Nouvelle réduction des 13e et 14e mois dans la fonction publique, suppression des 13e et 14e mensualités dans les pensions de retraite, gel des salaires du secteur public, nouvelle augmentation dela TVA (de 21 à 23 %).
 
- Juillet 2010 : Réforme du système des retraites : réduction de 7 % en moyenne des pensions dʼici à 2030, recul de lʼâge légal de départ à la retraite à 65 ans dès 2013, suppression des plans de départs volontaires, et harmonisation de la durée de cotisation des femmes sur celle des hommes.
 
- Décembre 2010 : Baisse des salaires dans les entreprises publiques et réforme qui introduit les réductions de salaires dans le secteur privé, jusque-là épargné : désormais, les accords dʼentreprise prévalent sur les conventions collectives.
 
- Juin 2011 : « Messoprothesmo » (Programme à moyen terme) : nouveau programme de réformes qui a pour objectif d'économiser 28,4 milliards d'euros dans les dépenses publiques. Parmi les mesures : remplacement dʼun départ à la retraite sur 10, réduction de 10 % du nombre de contractuels, fusion de certains organismes publics, abaissement du seuil dʼimposition de 12 000 à 8 000 euros par an et création dʼune taxe « de solidarité » de 5 % sur les revenus supérieurs à 12 000 euros par an. Le « Messoprothesmo » comprend également un programme de privatisations dʼentreprises publiques, annoncé quelques mois plus tôt parla Troïka, qui doit rapporter 50 milliards dʼeuros dans les caisses de l'État dʼici à 2015.
 
- Septembre 2011 : Augmentation dela TVAdans les restauration de 13 à 23 %. Nouvel impôt sur la propriété immobilière, prélevé via les factures d'électricité.
 
- Octobre 2011 : Série de nouvelles mesures dont, pour le secteur public, la mise au chômage technique de 30 000 fonctionnaires dʼici à la fin de lʼannée (inactivité pendant un an contre 60 % du salaire) et la création dʼune grille de salaires unique source de nouvelles baisses de revenus, et, pour le secteur privé, le gel des conventions collectives pendant au moins deux ans. Abaissement du seuil dʼimposition à 5 000 euros par an.
 
-  Février 2012 : « Mémorandum II » : deuxième prêt international àla Grèce (148 milliards d'euros + reliquats du prêt précédent) en échange dʼun nouveau programme dʼaustérité. Parmi les mesures : baisse de 22 % du salaire minimum (de 740 à 580 euros brut par mois), et de 32 % pour les salariés de moins de 25 ans, arrêt de la hausse des salaires basée sur lʼancienneté, nouvelle mise au chômage technique dans le courant de lʼannée de 15 000 fonctionnaires, baisse de 15 % dans les pensions de retraite complémentaire. Le programme de privatisations, qui nʼa pas démarré comme prévu en 2011, est revu à la baisse : lʼÉtat nʼen attend plus que 19 milliards dʼeuros dʼici à 2015.
 


Les Nouveaux Maitres Du Monde
 
La Canaille - Allons enfants : La Canaille "Allons enfants", La Canaille "Allons enfants"
"Je suis le silence des pantoufles, avant le bruit des bottes." Ca me colle des frissons...


Ajouter cette vidéo à mon blog

Qui se cache derrière le film injuriant l'Islam ? ( Watch The Full Film : The Life of Muhammad - Holy Peace [BBC Two],Quand on écoute les Identitaires et Riposte laïque, on a envie d'être "islamisé" !, 
19/04/2014
"Le grand bond en arrière", 
12/11/2016
Le grand basculement réactionnaire


Analyse. Cécité face au déclassement des middle classes, entre-soi culturel et médiatique, abandon de « l'Amérique du milieu » ou de la « France périphérique », fracture entre gagnants et perdants de la mondialisation: la droitisation du monde est en cours et la gauche est larguée.La droitisation du monde est en cours. Et la gauche est sonnée, larguée, désarçonnée. En plein mea-culpa, plongée dans un exercice de contrition et parfois même d'autoflagellation. Cécité face au déclassement des middle classes, entre-soi culturel et médiatique, abandon de « l'Amérique du milieu » ou de la « France périphérique », fracture entre bobos et prolos, entre gagnants et perdants de la mondialisation : beaucoup de choses ont été dites sur les raisons d'une sidération, les causes d'une débâcle historique.La gauche multiculturaliste, notamment active sur les campus américains, est particulièrement visée. Elle qui a souvent préféré l'identité à l'égalité, le souci des minorités à celui des ouvriers. Elle qui n'a pas compris que le conservatisme est en mouvement. Qu'il avait muté. Qu'il a fait valser les oppositions entre l'ordre et la liberté. Elle qui n'a pas assez réalisé que le conservatisme pouvait entraîner une partie de la jeunesse, à la manière de La Manif pour tous en France. Que les soulèvements ne sont pas tous libertaires, mais également autoritaires. Et qu'un Mai-68 à l'envers se propageait à l'échelle planétaire.
 
La droitisation du monde est en cours. Et la gauche est sonnée, larguée, désarçonnée. En plein mea-culpa, plongée dans un exercice de contrition et parfois même d'autoflagellation. Cécité face au déclassement des middle classes, entre-soi culturel et médiatique, abandon de « l'Amérique du milieu » ou de la « France périphérique », fracture entre bobos et prolos, entre gagnants et perdants de la mondialisation : beaucoup de choses ont été dites sur les raisons d'une sidération, les causes d'une débâcle historique.
 
La gauche multiculturaliste, notamment active sur les campus américains, est particulièrement visée. Elle qui a souvent préféré l'identité à l'égalité, le souci des minorités à celui des ouvriers. Elle qui n'a pas compris que le conservatisme est en mouvement. Qu'il avait muté. Qu'il a fait valser les oppositions entre l'ordre et la liberté. Elle qui n'a pas assez réalisé que le conservatisme pouvait entraîner une partie de la jeunesse, à la manière de La Manif pour tous en France. Que les soulèvements ne sont pas tous libertaires, mais également autoritaires. Et qu'un Mai-68 à l'envers se propageait à l'échelle planétaire.
 
Les propos du philosophe américain Matthew B. Crawford tenus dans la revue Esprit sont particulièrement éclairants à ce sujet (« Les Etats désunisd'Amérique », n° 428, octobre 2016). Professeur à l'université de Virginie mais également réparateur de motos – comme quoi tout est décidément possible aux Etats-Unis, notamment être un intellectuel et rester au contact des classes populaires –
 
The Female Face of Populism - Full Length Documentary (English
A documentary Produced and Directed by Hanna Ladoul, Matthieu Cabanes and Marco La Via with the support of the CNC (Centre national du cinéma et de l'image animée)
Airing on La Chaine Parlementaire and TV5 MONDE. 

Ajouter cette vidéo à mon blog



 Lire : Les Européens se divisent sur la prise en charge des demandeurs d'asile

Les fractures européennes : La montée des nationalismes et de l'euroscepticisme en Europe conduisent à un continent morcelé et fracturé.
Avec Christian Makarian, directeur délégué de la rédaction de l'Express.
(ré)écouter cette émissiondisponible jusqu'au 21/01/2019 04h06

s'abonner au podcast via iTunes s'abonner au podcast via RSS


Deux documentaires en ligne avec la fiction de ce film : A droite toute

Ajouter cette vidéo à mon blog


 
"Il ne faut jamais faire confiance a un site d'information, il faut toujours remonter à la source" , "ce qu'il faut ce n'est pas faire confiance a tel ou tel média, mais être bien équipé pour faire la route( comprendre et chercher l'origine des infos)" Ep07 La desinformation - (pourquoi autant de trucs faux sur Internet)
Menacer aussi clairement et directement une association humanitaire, reconnue d'utilité publique, fallait oser Les réseaux de l'extrême - Les enragés de l'identité
 
Les nouvelles montre une montée des partis extrémistes de droite se jouant de l'incurie des politique européenne et nationale. Si Hofer gagne cette élection, ce sera une grave alerte donnée aux partis traditionnellement au pouvoir. la situation en Autriche est la même qu'en France: deux partis qui se partagent le pouvoir depuis des décennies et sont totalement essoufflés, pas d'idées neuves, des guéguerres internes permanentes, toujours les mêmes visages, bref condamnés. Le rôle du Président n'est peut-être que protocolaire mais il joue aussi le rôle de gardien de la moralité politique et représente le pays à l'étranger"
Marian Kotleba, un « Führer » slovaque en sa région Président de la Banska Bystrica depuis 2013, le leader néonazi s'en prend aux Roms et aux artistes


2L'extrême droite en tête au premier tour de l'élection présidentielle en Autriche

 
La Lettonie aux urnes, un oeil sur l'Ukraine :  A voir Ukraine: les masques de la révolution / 2016 : Un reportage de Canal+ sur le Maïdan ukrainien vilipendé par les médias et menacé de déprogrammation — RT en ... : Spécial Investigation - Facebook, Le 06 février 2016 à 19h17 : Ukraine: les masques de la révolution
Un immense concert néonazi choque la Suisse
 
 
 n L'Allemagne doit-elle avoir peur de son extrême droite?
 Rassemblements de hooligans, manifestations de Pegida contre «l'islamisation de l'Occident», 
voline



MÉRIDIEN D'EUROPE  du lundi au vendredi à 5h06
Les fractures européennes


FASCISM INC MULTILINGUAL OFFICIAL
Les Enragés de l'identité est un documentaire français réalisé par Caroline Fourest sur l'extrême droite identitaire. Le film, produit par la société Et la Suite, a été diffusé le 19 février 2013 en première partie de soirée sur France 5. D'une durée de 52 minutes, Les Enragés de l'identité est le troisième volet d'une série documentaire appelée h>Les Réseaux de l'extrême.
Réalisation : Caroline Fourest


‪#‎NeuroneMusculaire‬ ‪#‎FafEtMuscu‬
 « A grands renforts de sentences du genre « tous les noirs ont des petits mollets et un caractère joyeux parce qu'ils vivent dans un pays chaud » et « les maghrébins sont agressifs parce qu'ils viennent d'une zone dans laquelle la procréation est un problème » il finit par justifier la domination économique de l'Europe, peuplée de gens pessimistes mais bienveillants rendus prévoyants et ingénieurs grâce à un environnement climatique exceptionnel. »
 
Un élément de langage bien rôdé
" Un argumentaire bien rôdé opposant la "civilisation" à la "barbarie" par ailleurs employé dans d'autres affaires. (...) Et avec la présence de gens du voyage, la mort d'un gendarme et son extrême violence, le drame de Roye rassemble donc toutes les caractéristiques permettant à Marine Le Pen de ressortir cet instrument de récupération politique. " "Ensauvagement", le terme à la mode au FN pour commenter les faits-divers POLITIQUE - Après la fusillade à Roye dans la Somme qui a fait quatre morts dont un gendarme et trois blessés graves, les tentatives de récupération... HUFFINGTONPOST.FR


« Walter Benjamin disait du fascisme qu'il prospère sur les décombres des révolutions perdues. » propos de  Mila Khalfa a propos de« Si la rébellion contre l'austérité persiste, ils joueront la carte du fascisme » Le réalisateur a signé les documentaires « Debtocracy », « Catastroïka » et « Fascism Inc. ». Il est aussi... BASTAMAG.NET 
 
""A Calais, trop de personnes risquent leur vie et leur intégrité pour être protégées. Ériger des murs ne mènera nulle part, sauf à davantage de souffrances."" cf ""A Calais, trop de personnes risquent leur vie et leur intégrité pour être protégées. Ériger des murs ne mènera nulle part, sauf à davantage de souffrances."" Calais : et si on respectait enfin les droits de ces personnes ? 


 Le grand remplacement est une théorie de type conspirationniste selon laquelle il existerait un processus de substitution de population sur le territoire français métropolitain, dans lequel le peuplement européen serait remplacé par une population non européenne, en premier lieu originaire d'Afrique noire et du Maghreb, ce changement de population impliquant un changement de civilisation, le tout avec la complicité des élites et des médias. individus qui s'en réclament un évident racisme (allant jusqu'au suprémacisme blanc), de l'intégrisme religieux (ou le paganisme selon les individus, ce qui n'est pas sans créer quelques tensions entre eux), un goût plus ou moins prononcé pour la monarchie, une certaine dose de mysticisme et de complotisme, et l'idéologie d'extrême droite la plus rance... allant jusqu'à épouser certaines des thèses nazies. Ce qui les réunit, et crée des pontages tant avec les vrais nazis qu'avec le FN, c'est leur détestation commune des musulmans, des gauchistes et des antifascistes. Le terme de remigration fait référence à la « théorie » (sic) de Renaud Camus, essayiste dérangé mentalement, celle de grand remplacement, décrite ainsi par la fiche wiki dédiée :  L'idéologie du "choc des civilisations" est à la veille d'être dissimulée sous un discours plus habile


La peste brune relève la tète dans cette Grèce en crise terminale. Y a–t-il quelqu'un pour l'arrêter ?


Malheureusement, les lendemains des élections du 17 juin trouvent la gauche grecque aussi désemparée devant la menace néonazie qu'elle était avant le 6 mai.  La preuve ? Le succès de l'Aube Dorée est présenté comme une exception, comme un simple « point noir » d'une situation générale d'ailleurs très brillante. C'est ainsi que pratiquement toutes les composantes de la gauche grecque (y incluse SYRIZA) décrivent la situation comme un simple assemblage de bons et de mauvais résultats, feignant d'ignorer qu'aussi bien les « bons» que les « mauvais » points (c'est-à-dire l'apparition et le développement foudroyant des néonazis) font partie de la même situation globale, qu'ils sont interdépendants et qu'ils ont un même dénominateur commun, la crise historique de la société grecque, qui les conditionne tous !


 Sans aucune hésitation, nous l'affirmons catégoriquement et tout de suite : les néonazis grecs non seulement s'établissent pour longtemps au c½ur du paysage politique grec, mais constituent désormais, avec SYRIZA, la deuxième force organisée et en pleine expansion là où va se jouer le sort du pays : dans les grands centres urbains et parmi la population la plus active et dynamique...C'est plus de 1 sur 5 patrons et entrepreneurs grecs qui vote déjà ( !) pour les émules de Hitler, ceux qui font publiquement l'apologie de Auschwitz et égorgent dans le Metro d'Athènes des immigrés sans défense ! 


On est ici devant une réalité effrayante et... très prometteuse pour la suite du drame grec. En effet, un tel appui patronal aux néonazis grecs signifie a) que l'argent coule déjà a flots dans leurs caisses, et b) qu'une partie appréciable de la bourgeoisie grecque (+ 20%) joue déjà la carte du fascisme et de ses bandes armées pour contrecarrer le mouvement populaire et sa force montante qui est SYRIZA !  En somme, tout ça signifie qu'on est déjà très loin de certitudes naïves dont fait preuve la gauche grecque, qui persiste à sous-évaluer le danger fasciste quand elle se limite à l'exorciser avec des affirmations du genre « le fascisme est quelque chose totalement étranger aux Grecs » ou « maintenant, qu'ils (les néonazis) sont au parlement et les medias parlent d'eux, ils révèlent leur vraie nature et les gens vont comprendre et se détourner d'eux »...


la violence de l'Aube Dorée contre les immigrés et les militants de gauche, non seulement ne fait diminuer mais... augmente son influence et sa capacité d'attraction d'un coté parmi certaines couches sociales de déshérités et de l'autre dans la bourgeoisie et patronat grec.


on n'est encore qu'au tout début de cette histoire qui promet des lendemains cauchemardesques si la gauche grecque continue de voir en l'Aube Dorée un simple « anachronisme » passager condamné à disparaitre dès que les gens s'apercevront de sa nature passéiste et malsaine.  Non, les néonazis grecs sont beaucoup plus que ça, car ils constituent désormais un vrai mouvement radical populaire doté de ses groupes paramilitaires et qui en plus jouit de l'appui (politique, médiatique, financier,...) d'une fraction très importante de la bourgeoisie grecque.


La conclusion est volontairement alarmiste. La Gauche grecque devrait avoir fait son autocritique parce qu'elle a laissée le serpent néonazi sortir de son ½uf.  Elle ne l'a pas fait, et maintenant elle continue sur la même lancée suicidaire prétendant affronter le mal en l'exorcisant, comme s'il  s'agissait d'un simple ...esprit maléfique et non pas d'une très réelle force matérielle qui vise à la destruction du mouvement ouvrier par tous les moyens. Il y a seulement 3 mois, dire que l'Aube Dorée pourrait obtenir 7% des voix paraissait une énormité digne d'un scenario de politique fiction. Qui oserait aujourd'hui exclure que ce même « scenario de politique fiction » ne nous réserve d'autres surprises, encore plus grandes et surtout plus douloureuses ?
 
Vie et mort de Pavlos Fyssas - extrait de Je lutte donc je suis
 

Ajouter cette vidéo à mon blog


(1) Voir article et tableaux de Christoforos Vernardakis dans le quotidien Avgi du 24 juin 2012.
 

Frédéric Delavier, coach de la pensée raciste protéinée
QUARTIERSLIBRES.WORDPRESS.COM

Deux documentaires en ligne avec la fiction de ce film : A droite toute
 
La Grèce s'enfonce dans la récession et la pauvreté - Un article de MEDIAPART : par Amélie POINSSOT
 par Jacques Ricau, samedi 8 septembre 2012, 19:31 ·
 Grèce s'enfonce dans la récession et la pauvreté - Un article de MEDIAPART : par Amélie POINSSOT


 

Ajouter cette vidéo à mon blog


 
"Toute vérité passe par trois stades :
En premier lieu on la ridiculise;
en deuxième lieu on s'y oppose violemment;
enfin on l'accepte comme si elle allait de soi."

Schopenhauer
 
 
explication des raisons et du danger fasciste:

... 1° Raison économique
. Elle est assez nette et généralement bien comprise. En quelques mots la voici : Le capitalisme privé (dont la base économique est la libre concurrence des appétits pour le maximum de profits, et dont l'expression politique est la démocratie bourgeoise) est en pleine décomposition, en pleine faillite. Violemment attaqué par tous ses ennemis, de plus en plus nombreux, il s'écroule dans la boue, dans le crime, dans l'impuissance. Les guerres, la crise, les armées de chômeurs, la misère des masses, face à l'abondance des richesses matérielles et à la possibilité illimitée de les augmenter encore, démontrent cette impuissance du capitalisme privé à résoudre les problèmes économiques de l'époque. D'une façon de plus en plus générale, on est, aujourd'hui, conscient de son agonie, de sa mort imminente. Alors instinctivement ou sciemment, on pense à lui substituer un capitalisme nouveau modèle, dans l'espoir que ce dernier pourra «sauver le monde». On pense — une fois de plus dans l'histoire humaine — à la haute mission d'un État fort, tout-puissant, à base dictatoriale. On pense à un capitalisme d'État, dirigé par une dictature «au-dessus des intérêts privés». Telle est la nouvelle orientation du capitalisme qui alimente le mouvement fasciste économiquement.

2° Raison sociale. Elle est aussi très nette et, généralement, bien comprise. La faillite du capitalisme privé, avec toutes ses conséquences effroyables, crée une situation nettement révolutionnaire. Les masses, de plus en plus malheureuses, s'agitent. Les courants révolutionnaires gagnent du terrain. Les travailleurs organisés se préparent, de plus en plus activement, à combattre le système qui les écrase au profit de bandes de malfaiteurs. La classe ouvrière, librement et combativement organisée (politiquement, syndicalement, idéologiquement) devient de plus en plus gênante, de plus en plus menaçante pour les classes possédantes.

Ces dernières se rendent compte de leur situation précaire. Elles ont peur. Alors, instinctivement ou sciemment, elles cherchent le salut. Elles s'efforcent de maintenir, à tout prix, leur situation privilégiée, basée sur l'exploitation des masses laborieuses. Il importe surtout que ces dernières restent un troupeau exploité, salarié, tendu par les maîtres.

S'il est impossible de maintenir le mode d'exploitation actuel, il faudra changer le mode (ce qui n'est pas grave), pourvu que le fond reste. Les maîtres d'aujourd'hui pourront rester tels s'ils acceptent de devenir membres d'un vaste appareil dirigeant, économique, social et politique, essentiellement étatiste. Or, pour réaliser cette nouvelle structure sociale, il faut disposer, avant tout, d'un État omnipotent, mené par un homme fort, un homme à poigne, un dictateur, un Mussolini, un Hitler ! Telle est la nouvelle orientation du capitalisme qui alimente le fascisme socialement.

3° Raison psychologique (ou idéologique). La raison fondamentale des succès fascistes et de l'impuissance des forces émancipatrices est, à mon avis, l'idée néfaste de la dictature. Je dirai même plus. Il existe une idée répandue à un tel point qu'elle est devenue presque un axiome. Des millions et des millions d'hommes s'étonneraient, aujourd'hui encore, si on la mettait en doute. Mieux encore : bon nombre d'anarchistes et de syndicalistes ne la tiendraient pas, eux non plus, pour suspecte. Pour ma part, je la considère comme foncièrement fausse. Or, toute idée fausse acceptée comme juste est un grand danger pour la cause qu'elle touche. L'idée en question est celle-ci : Pour gagner dans la lutte et conquérir leur émancipation, les masses travailleuses doivent être guidées, conduites par une «élite», par une «minorité éclairée», par des hommes «conscients» et supérieurs au niveau de cette masse.

Qu'une pareille théorie, — qui, pour moi, n'est qu'une expression adoucie de l'idée de dictature car, en fait, elle enlève aux masses toute liberté d'action et d'initiative — , qu'une pareille théorie soit préconisée par des exploiteurs, rien d'étonnant. Pour être exploitées, les masses doivent être menées et soumises comme un troupeau. Mais qu'une telle idée soit ancrée dans l'esprit de ceux qui se prétendent émancipateurs et révolutionnaires, c'est un des phénomènes les plus étranges de l'histoire. Car — ceci me paraît évident, — pour ne plus être exploitées, les masses ne doivent plus être menées. Tout au contraire: les masses travailleuses arriveront à se débarrasser de toute exploitation seulement lorsqu'elles auront trouver le moyen de se débarrasser de toute tutelle, d'agir par elles-mêmes, de leur propre initiative, pour leurs propres intérêts, à l'aide et au sein de leurs propres et véritables organismes de classe.

...
Ainsi, je conçois le fascisme d'une façon vaste. Pour moi, tout courant d'idée qui admet la dictature — franche ou estompée, «droite» ou «gauche» — est au fond, objectivement et essentiellement, fasciste. Pour moi, le fascisme est surtout l'idée de mener les masses par une «minorité», par un parti politique, par un dictateur. Le fascisme, au point de vue psychologique et idéologique, est l'idée de la dictature. Tant que cette idée est émise, propagée, appliquée par les classes possédantes, on la comprend. Mais quand la même idée est saisie et mise en pratique par des idéologues de la classe laborieuse comme le moyen de son émancipation, on doit considérer ce fait comme une aberration funeste, comme une singerie aveugle et stupide, comme un égarement périlleux. Car étant essentiellement fasciste, cette idée, appliquée, mène fatalement à une organisation sociale foncièrement fasciste. 


 
La Canaille - Arrêtez ce Train

Ajouter cette vidéo à mon blog



La peste brune relève la tète dans cette Grèce en crise terminale. Y a–t-il quelqu'un pour l'arrêter ?29 juin 2012 par Yorgos Mitralias   
 (2) http://www.cadtm.org/Soixante-sept-ans-apres-la-fin-de
 
Le parti néo-nazi grec menace une journaliste de mort | EurActiv : "
 
A lire aussi
Nous ne vivons pas une "crise" mais un coup d'Etat antisocial, VOTEZ FN REND CON, Paulo Anarkao (intégrale) , Projection : ENTRÉE DU PERSONNEL , Florange, la flamme des derniers haut-fourneaux, Projection de « La Bataille des Marolles » , Ballade pour une reine , Théorie Du Complot - Les réseaux de l'extrême , Biens mal acquis profitent toujours, enquête sur un pillage d'Etats : Capitalism : A Love Story , Le basculement du monde , Manager de transition, un bien joli métier
 
globalia : citoyen actif
globalia - citizen khane


Ni oubli, ni pardon : La Mer à l'aube : Paris : les nervis de Civitas et du GUD attaquent des féministes , Propagande, haine, meurtre , Le populisme au féminin, les indépendistes ont le vent en poupe : , A l'extrême droite du père , Alerte antifasciste : Le Cercle des Volontaires , film tension religieuse attire les tension
Nous ne vivons
 
 Zone euro : la crise porte un coup à la natalité - Le Figaro :
INFOGRAPHIE - Le taux de fécondité a nettement baissé dans les pays les plus touchés par la crise. L'Institut de
n“La violence policière n'a rien d'accidentel” le mercredi 20 février 2013 
Capitalisme : Le triomphe de l'argent roi  le dimanche 06 janvier 2013 
Loi Travail : des étudiants s'expriment sur la « jeunesse » du mouvement - publié le 22...
  Fukushima, une population sacrifiée Société par David Zavaglia
LUNDI.AM


La finance imaginaire 
 n Nous, ouvriers , n La finance imaginaire  Par Enkolo dans Accueil le 6 Juillet 2016
"Nous, ouvriers"Créé le mercredi 06 juillet 2016
TV lobotomie le dimanche 14 octobre 2012 
Fight Club Créé le mercredi 06 juillet 2016
Après PSA, Doux au rapport ? le vendredi 14 septembre 2012 

Cf rappelons nous déjà ce que disait Michel Drac dans Dans la tête de l'extreme droite : citoyen actif , Capture d'écran pour signaler les dérives sur les réseaux sociauxCommunauté, La face identitaire de ToulousePosted by fafwatch under General [8] Comments


Francine Pietka a partagé la photo de Dubamix.
https://www.facebook.com/events/393457804106479/
SchemaED_2014 :Nous sommes la génération identitaire !, Génération Identitaire - Lyon - Organisation politique | Facebook, Projet Apache - Les jeunes Identitaires parisiens et franciliens, Nazisme, Génération Identitaire... le vrai visage de Sauvons Calais ...
 
“Il y a un risque potentiel de dérive terroriste au sein de l'extrême droite”
"Ce «risque» (ou plus précisément : opportunité) existera toujours, vu que nombreux sont celles et ceux qui sont persuadés que ce sera une nécessité (cf : M14) " :, à l'image d'une partie des indignés, souvant complaisant avec le confusionisme 
 
PROTOCOLE « DEVENIR FASCISTE, AVEC LA CONFUSION, C'EST POSSIBLE ! » - l'indigné révolté
 
Qui est Clément Cornette? - citoyenactif
Le Fn, une Arnaque Pour Mous Du Bulbe et post 


La MarineCréé le mardi 25 août 2015 12
Florian Philippot et l'immigration en Australie - Désintox - ARTE

Demande de fermeture définitive du local "La Taverne de Thor" de Laure HEBRARD


Le mouvement de Laurent Ozon et ses racailles menacent France Terre d'Asile
Publié le10 août 201510 août 2015Catégoriespolitique française
 
Blog de Caroline Forest : 
Caroline Fourest | Blog de Caroline Fourest : Editos ...

A voir : Les haineux - YouTube , La tentation islamophobe Complément d'enquête : Mains brunes sur la ville, Marine se fait couler un bain , Looking for Europe , Le fascisme rouge,
Islam, Antéchrist et jambon beurre: voyage au coeur de la machine :  les complotistes ( théorie...
PROTOCOLE « DEVENIR FASCISTE, AVEC LA CONFUSION, C'EST POSSIBLE ! » - l'indigné révolté
 
Qui est Clément Cornette? - citoyenactif
Le Fn, une Arnaque Pour Mous Du Bulbe et post 
Les Enragés de l'identité post 1
 
Le mouvement de Laurent Ozon et ses racailles menacent France Terre d'Asile
Publié le10 août 201510 août 2015Catégoriespolitique française
 
Blog de Caroline Forest : 

Caroline Fourest | Blog de Caroline Fourest : Editos ...
Manifestation des Jeunesses Nationalistes à Paris du 29 septembre 2012 : essai non transformé Publié le 2 octobre 2012 
par REFLEXes

EGAM - European Grassroots Antiracist Movement ... - Facebook 
EGAM - European Grassroots Antiracist Movement a partagé un lien.
Florian Philippot et l'immigration en Australie - Désintox - ARTE

A voir sur le sujet : actualité, gud, hooliganisme, jeunesses nationalistes, musique, nationalistes autonomes, renouveau français, racisme, alain soral, dieudonné, thierry messant, les néofascistes, abdellah boudami, mouvance sous fasciste, enquête, spécial investigation, la face cachée du nouveau front, action française, antisémitisme, axel loustau, bloc identitaire, françois duprat, frédéric chatillon, extrême droite jean-paul gautier, meyssan michel briganti, réseau voltaire, yahia gouasmi
Documentaire, Société, services secrets, NSU, extrême droite, Allemagne, Europe, extrême droite, néofascisme
documentaire, société, services secrets, nsu, extrême droite, allemagne, europe, néofascisme, enquête, xénophobie, propagande, haine, meurtre


 
LAHORDE.SAMIZDAT.NET
http://lahorde.samizdat.net/2016/04/07/video-la-horde-tv-1/


12/11/2016
Le grand basculement réactionnaire
Tags : Serge Halimi, Le Grand Bond en Arrière [HD], La Grèce, récession, la pauvreté, Le pouvoir d'achat, les mouvements xénophobes, La Canaille, Arrêtez ce Train, A droite toute, actualité, gud, hooliganisme, jeunesses nationalistes, musique, nationalistes autonomes, renouveau français, racisme, alain soral, dieudonné, thierry messant, les néofascistes, abdellah boudami, mouvance sous fasciste, enquête, spécial investigation, la face cachée du nouveau front, action française, antisémitisme, axel loustau, bloc identitaire, françois duprat, frédéric chatillon, extrême droite jean-paul gautier, meyssan michel briganti, réseau voltaire, yahia gouasmi Documentaire, Société, services secrets, NSU, extrême droite, Allemagne, Europe, néofascisme documentaire, société, nsu, allemagne, europe, néofascisme, xénophobie, propagande, haine, meurtre, The Female Face of Populism
​ 3 | 1 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (44.212.99.248) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le samedi 08 septembre 2012 18:13

Modifié le vendredi 02 décembre 2016 10:37

Sauve qui peut II !

 
 
Mon article va commencer par un article intitulé La Grèce bientôt privée d'électricité ? « Je décrirais plutôt la globalisation comme la liberté pour mon groupe d'investir où il veut pour le délai qu'il veut, de produire ce qu'il veut, de rechercher ses matières premières où il veut et de vendre ses produits où il veut, en s'embarrassant le moins possible des droits des travailleurs et des accords sociaux »." PDF]  Pierre Fortin, UQAM.pptm
Percy Barnevik
 
Sauve qui peut II !
 
-qu'il y aura des profits ( Google) :
Ce n'est pas une crise de liquidité, mais de confiance dans le système néolibérale. Du cash, il y en a dans les caisses du patronat. Qu'est ce que c'est... La Baisse tendancielle du Taux de profit ?  - tantquil.net « Richard a joué à Euromilllions, et il en a gagné 100. Ce qui permet d'évacuer la question de l'origine du capital, encore appelée accumulation primitive... L'objectif de Richard : le profit. Le capital investi par Richard la première année : 100 million d'euros Mais alors pourquoi absolument maintenir son taux de profit ? Après tout, c'est déjà pas mal, ce qu'il a engrangé ! Conclusion : pour maintenir son capital, il doit en permanence maintenir son taux de profit ; c'est la loi N°1 du capitalisme : la fuite en avant ».
Tant qu'il y aura des profits (Un exemple très flagrant Vincent Bastide, Directeur Général de Bastide Le confort Médical: "Nous allons profiter d'un environnement réglementaire plus stable  Pierre Fortin, UQAM.pptm
 
« La croissance ne se décrète pas, elle se construit Elle se construit ( dans la logique du système)  par l'attrait des investisseurs, des réformes sur la compétitivité ou encore la réduction des déficits. Eux préfèrent parler investissement publics, euro-bonds. Bref, endettement ». Elle est tout simplement plus possible dans un monde fini alors que la doctrine néolibérale a besoin d'une croissance infinie Lorsqu'une telle chose se produit, elle peut durer très longtemps.
 
Sauve qui peut II !
 
Crise économique et écologique généralisé : La « restructuration écologique » ne peut qu'aggraver la crise du système. Il est impossible d'éviter une catastrophe climatique sans rompre radicalement avec les méthodes et la logique économique qui y mènent depuis cent cinquante ans. Si on prolonge la tendance actuelle, le PIB mondial sera multiplié par un facteur trois ou quatre d'ici à l'an 2050. Or selon le rapport du Conseil sur le climat de l'ONU, les émissions de CO2 devront diminuer de 85 % jusqu'à cette date pour limiter le réchauffement climatique à2°C au maximum. Au-delà de2°C ( ...) Preuve numéro un : le Japon ! Le Japon a connu suite au Krach de la bulle immobilière et financière, une récession et déflation longue et douloureuse. puis la catastrophe nucléaire de Fukushima a fini de les achevés.,
Une grande partie des japonais connaissent une précarité... ... depuis une génération. Si ça peut arriver aux japonais... est-ce que ça pourrait arriver aux américaines — et occidentales dans leur ensemble ?Bien sûr, pourquoi pas ?
 
Les Etats-Unis sont déjà “devenus japonais” en ce qui concerne les taux d'intérêt zéro perpétuels. (....  ) gare à la bombe !
 
Sauve qui peut II !
 
▪ La ressemblance avec le modèle Japonais ?
Deux choses.
D'abord, la situation en Europe pourrait se résoudre de manière bien plus grave qu'on l'attend. La Zoneeuro frôle le désastre depuis si longtemps que la plupart des gens pensent qu'elle restera éternellement à la marge...(...) ». L'effondrement de l'Europe pourrait se produire rapidement lui aussi.
Selon les médias, tout le monde se prépare à ce que la Grèce dise auf wiedersehen à l'euro. Mais même une sortie “ordonnée” de la Grèce est estimée à 1 000 milliards de dollars. Et il n'y a pas assez d'argent dans toutes les banques de l'Euroland pour payer une sortie désordonnée.
C'est l'une des raisons pour lesquelles il y a l'Alerte au Krach.
 
▪ Deuxième cause majeure de krach
L'autre raison majeure est la suivante : toutes les grandes économies de la planète frôlent la récession.
Une récession mondiale soit au dernier trimestre de cette année, soit au début 2013. Si on lui pose la question des probabilités, Faber les met à “100%”.
 
Cent pour cent, ce n'est pas une probabilité,, selon de nombreuses citations. Cela ressemble à une certitude. Nous doutons qu'une chose puisse être aussi certaine, en économie. Mais disons que les chances d'une “récession mondiale synchronisée   ” ne sont que de 50%. Cela met encore une grande marge entre les prix des actions actuels... et un plancher causé par une récession. Nous ne voudrions pas nous tenir dans cette marge, de peur que les marchés ne s'effondrent sur nos têtes.
Chaque jour qui passe nous rapproche de du scénario catastrophe du mardi 22 mai ( cf Facebook).
Chaque jour qui passe confirme l'impuissance et l'absurdité des mensonges derrière lesquels se réfugient les dirigeants Européens depuis l'automne 2008.
 
Chaque jour qui passe confirme la stratégie de laisser-faire (chère a la doctrine capitaliste d'Adams Smith) — et advienne que pourra — de la BCE... Laquelle attend peut-être de se voir offrir carte blanche pour sauver le monde. « Chaque jour qui passe voit grossir les rangs de ceux qui pensent, avec d'imparables arguments, que la Bourse n'est plus qu'une sorte de casino virtuel. Un champ de bataille numérique où s'affrontent des armées de robots algorithmiques pour lesquels les actions ne sont pas des entreprises opérant dans un monde réel et où les employés ne créent pas de la valeur mais de simples profils mathématiques. Certains titres présentent des niveaux de volatilité intrinsèque et de vulnérabilité des carnets d'ordres qui rendent leurs cours parfaitement manipulables dans des circonstances de “flash krach” tel que celui observé — à la hausse — hier entre 12h59 et 13h01 ».
 
▪ La guerre des bots est déclarée : Les détails de cette guerre des “bots” échappent à tout contrôle. En effet, tout se joue sur des échelles de temps qui défient l'entendement humain : la milliseconde et même la nanoseconde pour les super-ordinateurs les plus puissants.
 
Les “bots” sont associés à des logiciels d'analyse lexicale qui scannent toutes les informations disponibles sur Internet, dans pratiquement toutes les langues. C'est pourquoi dès qu'une actualité est identifiée comme un market mover (une info décisive concernant le niveau des taux d'intérêt ou les devises par exemple), cela donne lieu à une unipolarisation immédiate des marchés.
 
C'est ainsi que s'enclenchent des “flash krach” (Flash Crash de 2010 , parfois nommé tout simplement Flash Crash, fait référence au krach arrivé le 6 mai 2010 aux Etats-Unis) qui peuvent déboucher sur ce nouveau record de 45 points de hausse (entre 3 030 et 3 075 points) sans aucune cotation sur le CAC au cours de l'intervalle 12h59/13h00. Les robots ont réagi en quelques millisecondes à la publication d'une dépêche évoquant un sauvetage collectif des banques européennes via le MES... sauf que les règlements européens interdisent de recourir à un tel procédé. « Un tel écart — pratiquement 1,5% de hausse sans transactions — démontre que la liquidité peut disparaître à la vitesse de la lumière d'un marché représentant des trilliards de capitalisation ».
 
 Tant qu'il y aura des profits... ▪ Le CAC 40 bat un nouveau record
Au delà de ces scores, plusieurs constatations s'imposent, qui sont plutot révélateurs Destruction créatrice' et inondation de liquidités, bulles et crises , privatisation des bénéfices et socialisation... A Wall Street, ce sont les gains de la veille qui ont également été avalés avec une chute de 1,28% du Dow Jones et de 1,43% pour le S&P.. ».
 
CAC 40 : le printemps des profits 
Je fais allusion bien sûr à la chute de l'euro sous les 1,2400 $ puis les 1,2350 hier soir Il s'agit de ce mouvement de cours qui a dominé les conversations dans les salles de marché àla City ou à New York et dont les implications sont les plus lourdes (à la fois pour les détenteurs de bons du Trésor ou d'un portefeuille d'actions) dans une optique de court ou de moyen terme..
 
Un cercle vicieux « Nous avions passé en revue pas mal d'aspects concrets de la toile de fond macro-économique ces derniers jours sans que ceux-ci semblent avoir d'impact sur l'orientation des marchés. Des stratèges nous expliquaient que plus les nouvelles étaient mauvaises, plus cela augmentait les chances de voir les banques centrales prendre une de ces initiatives dont les marchés raffolent : faire tourner la planche à billets ! » « . Si la Fed — déçue des mauvais chiffres immobiliers parus ces dernières 48 heures et du faible niveau des créations d'emplois en mai — s'apprêtait à injecter massivement de nouvelles liquidités, alors le dollar n'aurait jamais pris 6% au cours des quatre dernières semaines ».
 
▪ La flambée du dollar suggère que la Fed ne va pas actionner la planche à billets

Autrement dit, la flambée du billet vert suggère que la probabilité de voirla Fed orchestrer un QE3 d'ici la mi-juin est quasi nulle !
 
La chute symétrique de l'euro alimente en revanche les spéculations sur une baisse du loyer de l'argent en Europe (d'un quart de point à 0,75% par exemple) d'ici une semaine. Et quel impact pourrait avoir une telle mesure ?Aucun ! Néant ! La raison est évidente : cela ne sert plus à rien alors que le 10 ans allemand vient de tomber sous les 1,30% et le deux ans à... 0,00% (voire légèrement négatif). Cela ne fera pas reculer les taux longs italiens plus d'un quart d'heure : ils viennent de franchir le cap des 6% mercredi matin. Cela ne changera rien non plus pour les bonos (c'est leur véritable nom) espagnols : ces derniers s'envolent au-dessus des 6,55%.
 
Et surtout, une baisse de taux ne résoudrait en rien la principale difficulté du moment qui consiste à recapitaliser les banques ibériques à hauteur de 50 milliards d'euros. Prévoyez à peu près le même montant pour l'an prochain, quand les auditeurs indépendants — mandatés par Mariano Rajoy — auront affiné leurs estimations et publieront leur rapport.
 
Le Quotidien du Peuple en ligne (Magazine en ligne, organe du Parti communiste chinois) : Intéressant pour comprendre les luttes intérêts et les compromis économique et politique.
 
LA CITY - LA FINANCE EN EAUX TROUBLES.avi (51 minutes)
 


 
Le Quotidien du Peuple en ligne (Magazine en ligne, organe du Parti communiste chinois) : Intéressant pour comprendre les luttes intérêts et les compromis économique et politique
 
Sauve qui peut ! - Le mien, Sauve qui peut !, Est-ce la crise de la finance, de la dette ou du capitalisme ?  - Citoyenactif, mur Facebook), cycle économique ! – Citizen Khane, Sauve qui peut ! - l'indigné, Les mensonges du libéralisme - syti.net  ,    
Ces immigrés européens qui fuient la misère en partant vers l'Afrique - Altermonde
Tags : economie, Énergie libre: les injustices commises contre l'humanité, karl Marx, l'afrique, la baisse tendancielle du taux de profit, nouvel eldorado? tant qu'il y aura des profits, privatisation des bénéfices et socialisation des pertes, selon pékin, source l'afrique est une "mine d'or" pour les investissements, spéculation sur le bien commun, inflation, dettes souveraines, récession
​ 3 | 0 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (44.212.99.248) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le jeudi 31 mai 2012 11:11

Modifié le samedi 02 avril 2016 12:53

Skyrock.com
Découvrir
  • Skyrock

    • Publicité
    • Jobs
    • Contact
    • Sources
    • Poster sur mon blog
    • Développeurs
    • Signaler un abus
  • Infos

    • Ici T Libre
    • Sécurité
    • Conditions
    • Politique de confidentialité
    • Gestion de la publicité
    • Aide
    • En chiffres
  • Apps

    • Skyrock.com
    • Skyrock FM
    • Smax
  • Autres sites

    • Skyrock.fm
    • Tasanté
    • Zipalo
  • Blogs

    • L'équipe Skyrock
    • Music
    • Ciné
    • Sport
  • Versions

    • International (english)
    • France
    • Site mobile