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Evasion fiscale - le hold-up du siècle | ARTE Future :
De la Suisse aux îles Caïmans en passant par Jersey, un tour du monde très pédagogique des paradis fiscaux où sont dissimulés des milliards de dollars, détournés de la richesse publique. La question reste posée : est-il possible de lutter contre ces fraudes ?
Evasion fiscale

Xavier Harel, journaliste et auteur de "La grande évasion, le scandale des paradis fiscaux", nous emmène aux îles Caïmans, dans le Delaware aux États-Unis, à Jersey, en Suisse ou encore au Royaume-Uni pour nous faire découvrir l'industrie de l'évasion fiscale.
Documentaire : mardi 10 septembre à 20h50 (90 mn)
Evasion fiscale, le hold-up du siècle - Extrait - YouTube : http://www.youtube.com/watch?v=y4-wD_RpOlc
De l'argent, il y en a / France Inter :
Avant tout, il faut réduire "la dette". Les moyens ? Règle d'or, rigueur budgétaire, plan de stabilité... C'est-à-dire réduction des budgets santé, éducation, retraite, c'est-à-dire "assouplissement" du code du travail, c'est-à-dire menace sur la sécurité sociale...
Pourtant, chaque année, à cause des paradis fiscaux, l'Etat perd 30 milliards d'euros, deux fois le déficit d e la sécurité sociale...
Selon Antoine Peillon, l'évasion fiscale est responsable des 600 milliards qui manquent à la France. Ces scandales sont connus tout comme les noms des "évadés" fiscaux, la plus célèbre étant Bettencourt.
Mais si les enquêtes n'aboutissent pas, c'est que l'Etat protège les fraudeurs.
Pourquoi ? Comment ?
Entretiens de Daniel Mermet.
Programmation musicale :
- MC DUVAL : "Rentier"
- Odieu : "Gloire à ma banque"
- Marty : "L'impôt sur les feignants"
De l'argent il y en a (II) - www.la-bas.org :
600 milliards manquent à la France. C'est ce qu'affirme Antoine Peillon dans son enquête sur l'évasion fiscale. 10% du patrimoine des Français est ainsi caché dans des paradis fiscaux. "Les paradis fiscaux c'est fini ! " Nicolas Sarkozy l'a dit et répété. Mais notre Pinochio ne fait plus rire, il va sortir de scène sous les sifflets. Les paradis fiscaux sont toujours là et l'évasion fiscale continue. Selon le Comité catholique de lutte contre la faim, c'est plus de 20 milliards qui échappent annuellement au budget de l'Etat. Le gouvernement américain est parti en guerre contre les fraudeurs. En France, toutes les informations sont réunies sur cette délinquance en col blanc "en bande organisée". Mais pourquoi une telle omerta judiciaire ? Face aux plans de rigueurs et aux mesures d'austerité, la question mérite d'être posée.
Pourtant, chaque année, à cause des paradis fiscaux, l'Etat perd 30 milliards d'euros, deux fois le déficit de la sécurité sociale.
Entretien Daniel Mermet.
Cahuzac, c'est toujours les petits qui trinquent !
Le mercredi 3 avril 2013
Programmation musicale :
Zaragraf : "Les francs ch"
Thomas Pontier : "La complainte du banquier"
Le dessous des cartes : Les paradis fiscaux - YouTube : http://www.youtube.com/watch?v=-3l_1_X6wBI :
Une manne de 25.000 milliards cachés dans les paradis fiscaux : Un montant équivalent au PIB combiné des États-Unis et du Japon. Les États sont ainsi privés de 280 milliards de dollars de revenus fiscaux.
Des fortunes échappent encore aujourd'hui à l'impôt. En dépit de la guerre menée par certains États contre les paradis fiscaux, entre 21.000 et 32.000 milliards de dollars, soit 17.000 à 25.500 milliards d'euros, continueraient à être dissimulés dans ces zones défiscalisées, selon une étude publiée par le groupe de pression Tax Justice Network
Et au total, ce serait près de 280 milliards de dollars (225 milliards d'euros) de revenus fiscaux en moins pour les États. Les montants pourraient être encore supérieurs en tenant compte des actifs non financiers comme les biens immobiliers, les yachts, jets, ½uvres d'art ou bijoux. L'étude a exclu ces avoirs et s'est basée sur des chiffres de la Banque mondiale, du Fonds monétaire international, des Nations unies et des Banques centrales.
Complicité des banques privées
Les conséquences de ces évasions fiscales sont lourdes. Elles sont à l'origine de «distorsions au niveau des flux d'investissement et commerciaux et créent les conditions d'un environnement criminologique susceptible de monter les plus riches et les plus pauvres les uns contre les autres». Par ailleurs, selon James Henry, les banques privées sont complices. «Les richesses des plus riches sont protégées par une horde de conseillers professionnels très bien payés». Ils tirent parti de «l'économie mondiale de plus en plus ouverte et fluide», explique-t-il.
Des conclusions qui permettent à l'économiste d'affirmer que «les revenus fiscaux perdus sont suffisamment importants pour introduire des changements majeurs dans les finances de nombreux pays». Mais, lueur d'espoir, le spécialiste confie à la BBC que «cette étude est aussi une bonne nouvelle puisque le monde dispose ainsi d'une importante réserve qui pourrait un jour résoudre certains de nos problèmes». En France, l'évasion fiscale coûterait entre 40 milliards et 50 milliards d'euros par an au budget de l'Etat, selon les récentes déclarations d'Eric Bocquet, rapporteur de la Commission parlementaire sur les paradis fiscaux, à Libération .
Les milliards d'euros des paradis fiscaux - Alternative libertaire : 30 000 milliards de $ cachés dans les paradis fiscaux
(Agence Ecofin) - Henry James, ancien économiste en chef du bureau de consultance McKinsey, a révélé que les personnes physiques les plus fortunées cachent entre 21000 et 32000 milliards de dollars d'actifs liquides dans les paradis fiscaux. Et ce montant vertigineux ne tient pas compte des actifs non financiers tels que l'immobilier, les pierres et métaux précieux, les collections d'art, les voitures, les yachts et autres biens de luxe.
Selon cet expert qui collabore aujourd'hui avec l'association britannique Tax Justice Network, le manque à gagner fiscal pour les communautés nationales dépasse les 280 milliards de $.
Pour James Henry, les paradis fiscaux ont ainsi provoqué «un énorme trou noir dans l'économie mondiale».
« Les revenus fiscaux ainsi perdus sont immenses. Ils sont suffisamment importants pour introduire des changements majeurs dans les finances de nombreux pays » a-t-il déclaré à la BBC.
Si le volume de ces fortune privées inciviques peut choquer, James Henry y voit tout de même une raison d'espérer : «Cette étude est aussi une bonne nouvelle. Le monde dispose ainsi d'une importante réserve qui pourrait un jour résoudre certains de nos problèmes.»
L'étude se fonde entre autres sur des données de la Banque des règlements internationaux (BRI), du Fonds monétaire international (FMI), de la Banque mondiale et de plusieurs banques nationales.
Cash investigation : Les Paradis Fiscaux S01E03 - YouTube :
La méthode Mittal
Combien d'heures, de jours, d'années, de vies entières sacrifiées, combien de morts offertes au travail, à l'économie, à leur paix ? Quelle est cette vie qui exige de nous que nous ...
la sacrifions pour des intérêts qui ne sont pas les nôtres ? Pour bouffer, se loger, pour le confort ? Mais quel intérêt de pouvoir bouffer ou se loger si c'est pour avoir une vie de merde ? Comme le disait Jünger, tout confort se paie et la condition d'animal domestique entraîne celle de bête de boucherie..
Alors ce soir je rêve, je rêve que nous cassons tout, que nos branches enveloppent ce monde et l'écrasent, noyant dans sa sève tous les porcs qui nous rongent les articulations à petit feu. Car aucune des graines de liberté que nous voulons semer dans la terre ne pourra germer, si ce n'est sur les ruines de ce monde pourri qui nous a souillés des racines à la canopée.
Mais l'épaisseur d'une muraille compte bien moins que la volonté de la franchir. Alors je rêve qu'un jour l'humanité relève la tête et se soulève, à la manière des plantes grimpantes, sinon elle ne vaut rien
Reportage - L'évasion fiscale ! :
La City, la finance en eaux troubles : LA FINANCE EN EAUX TROUBLES - l'indigné - Skyrock.com
L'exercice de l'Etat et la noir finance - l'indigné
L'opinion selon laquelle il y a besoin d'y avoir un Etat est trop souvent considérée comme une évidence.
L'objectif principal du livre de Sartwell Against the State ( Irreverent and incisive critique of liberal theories of the state. ) est de détruire les arguments en faveur d'un Etat, arguments qui sont ceux par exemple de Hobbes, Rousseau et Hegel. En fait, lorsqu'on lit le livre de Sartwell, on comprend très bien à quel point les théories classiques en faveur de l'Etat sont mauvaises.
"Très mauvaises", insiste Sartwell. "C'est choquant, vraiment. Pendant trois ou quatre ans, j'ai donné des cours de philosophie politique, c'est à ce moment que ce livre est né. Chaque fois que je lisais Rousseau, Locke ou Hobbes, je me disais 'C'est tellement mauvais. Personne ne se rend-il compte à quel point c'est mauvais ?' Selon moi, ce qui ne va pas, c'est que ces personnages -- Locke ou Hobbes ou Hume -- ont tellement de certitudes quant à leur position [selon laquelle il doit y avoir un Etat] qu'ils n'ont qu'à montrer cette direction pour que les gens les suivent. Une des fonctions de l'anarchisme, selon moi, est de les interpeller. Certains ont essayé. Robert Nozick a du moins essayé d'articuler une alternative. Des gens ont essayé d'amener l'anarchisme en tant que courant conventionnel mais il a toujours été marginalisé parce que les gens trouvent que c'est de la pure folie".
Sartwell pense être le plus fort argument en faveur de l'anarchisme : un argument moral contre la force et la violence ou une défense plus utilitaire basée sur les résultats.
"Je pense que l'argument moral est le plus fort", 'a-t-il répondu. "C'est le centre de mon engagement, de toute façon. Le problème avec les arguments utilitaires est : sur quels critères faites-vous votre appréciation dans la réalité ? Regardez ce qui se passe en ce moment. Comment savez-vous vraiment quels seront les effets dans un siècle des actions actuelles du gouvernement américain ? On ne peut pas réellement le savoir. J'aime bien retourner ces arguments utilitaires sur l'Etat. Il faut commencer par évoquer les catastrophes provoquées par les Etats : holocaustes, génocides, guerres mondiales".
Dans son livre, Sartwell cite l'oeuvre de Matthew White sur les exterminations de masse du 20ème siècle. Il s'agit d'un réquisitoire ensanglanté contre les Etats. On ne risque guère de se tromper en affirmant qu'il est difficile d'imaginer de tels massacres à grande échelle avoir lieu dans un monde sans Etat.
"Ce n'est pas totalement inimaginable", avance Sartwell, "mais il faut avoir un groupe de personnes très organisées pour en arriver aux armes nucléaires ou à la solution finale. Cela devra être quelque chose qui, dans les faits, sera un Etat d'une manière ou d'une autre. En fait, les seuls groupes constitués qui ont tué à une si large échelle sont les Etats".
Individualisme et moralité
Je suis d'accord : les arguments moraux sont plus forts. Je mentionne l'un de mes anarchistes préférés, Lysander Spooner (1808-1887), dont Sartwell fait référence dans son livre. Spooner est anarchiste à l'ancienne. Il se base sur les droits naturels, en utilisant le langage et les concepts utilisés par les Pères fondateurs et les philosophes des Lumières, selon lesquels l'homme dispose de certains droits inaliénables.
Il soutient, en se fondant sur un principe de justice naturelle, que les individus ont des droits que seuls des contrats librement consentis peuvent limiter ; l'État n'étant pas fondé sur de tels contrats, il n'est pas légitime.
Spooner défend, dans Vices are not Crimes (en français Les Vices ne sont pas des crimes) une liberté totale des m½urs, chaque individu étant libre d'effectuer les choix les plus adaptés afin de vivre comme il l'entend, et d'accéder au bonheur de la manière qu'il souhaite. La distinction que Spooner introduit entre les vices et les crimes est la suivante :
« Les vices sont ces actes par lesquels un homme blesse sa personne ou sa propriété. Les crimes sont ces actes par lesquels un homme blesse la personne ou la propriété d'autrui » (en anglais : «Vices are those acts by which a man harms himself or his property. Crimes are those acts by which one man harms the person or property of another.»)« Tous les grands gouvernements du monde - ceux d'aujourd'hui et ceux d'hier - n'ont été que des bandes de voleurs, associés afin de piller, de conquérir et de réduire leurs frères humains en esclavage. Et leurs lois, comme ils les appellent, ne représentent que les ententes qu'ils ont jugé nécessaire de conclure afin de maintenir leur organisation et d'agir de concert pour dépouiller les autres et les réduire en esclavage, et pour assurer à chacun sa part convenue du butin. Toutes ces lois n'imposent pas plus d'obligations que n'en créent les ententes que les brigands, les bandits et les pirates jugent utile de conclure entre eux. »
« Un homme n'en est pas moins un esclave parce qu'on lui permet de choisir un nouveau maître une fois tous les tant d'années. » (en anglais : « A man is none the less a slave because he is allowed to choose a new master once in a term of years. ») La constitution n'a nulle autorité (titre original : No Treason, No. VI., The Constitution of no authority), 1870."Spooner est étonnant à ce sujet", approuve Sartwell. "Vous lui donnez un concept minimal de droits naturels et tout le reste s'ensuit. C'est quasiment euclidien. En tant que professeur de philosophie, je m'inquiète à propos de ses bases conceptuelles. Je ne peux formuler de philosophie qui rende les droits naturels évidents".
Dans son livre, Sartwell met en avant un argument moral en faveur de l'anarchisme. Un des exemples qu'il utilise est frappant. Il écrit qu'il sait qu'il ne veut pas être torturé ; il suppose donc que les autres ne veulent pas être torturés non plus.
"Nul besoin d'avoir un concept des droits naturels pour affirmer cela", souligne Sartwell. "Mais les droits naturels sont une façon incontestable de formuler pourquoi cela devrait en être ainsi".
Cela nous amène à l'un des auteurs préférés de Sartwell, Josiah Warren (1798-1874), un personnage remarquable dans la tradition anti-autoritaire. On cite souvent Josiah comme étant le premier anarchiste américain.
Sartwell a publié un excellent livre de ses écrits, les agrémentant d'une longue introduction fort utile ainsi que de diverses notes. Je recommande fortement ce livre, intitulé The Practical Anarchist: Writings of Josiah Warren ["L'anarchisme en pratique : les écrits de Josiah Warren", NDLR]. A l'issue d'un travail passionné,
Warren construit lui aussi son individualisme sur des bases morales.
"Il la fonde sur la réalité de l'individualité humaine et sur la réalité des différences humaines", explique Sartwell.
No Treason: The Constitution of No Authority | by Lysander Spooner ... :
Documents
:(en) Site dédié à Lysander Spooner, contenant la plupart de ses ½uvres disponible en ligne.(en) Citations de Lysander Spooner sur le site Liberty-Tree.ca
(en) Our Nestor Taken From Us, texte de Benjamin Tucker à la mort de Lysander Spooner (via The Wayback Machine).(en) Bibliographie complète de Lysander Spooner via The Wayback Machine
(« La constitution n'a nulle autorité », tiré de Outrage à chef d'État
Allende : c'est une idée qu'on assassine
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