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Tokyo, cataclysmes et renaissances

 


A lire aussi
Corée du Nord, la dictature de la bombe
 
On aime beaucoup : 
Grace aux images d'archives de la NHK, Olivier Julien décrypte Tokyo et plonge dans la mémoire intime de 1987 à nos jours. Un magnifique livre d'histoire qui rend soudain la capital nippone familière et émouvante
 

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Tokyo, cataclysmes et renaissances - YouTube


Tokyo, qu est aujourd'hui la plus grande agglomération au monde, n'était au milieu du XIXe siècle qu'une ville modeste nommée Edo, dans un Japon encore féodal. En 1868, l'empereur Meiji entreprend de la moderniser. Un siècle et demi plus tard, cette mégapole futuriste en perpétuelle évolution semble toujours tournée vers l'avenir. Un art du renouvellement en partie hérité de son histoire, car détruite à deux reprises, la ville a su à chaque fois renaître de ses cendres. Le 1er septembre 1923, le séisme du Kanto provoque un incendie qui fait 105 000 morts et détruit la quasi-totalité des quartiers historiques. Le 10 mars 1945, les Américains larguent sur la ville un déluge de bombes, tuant plus de 100 000 personnes et réduisant le centre à néant. L'incroyable résilience des habitants va à nouveau donner des ailes à la reconstruction. Un documentaire adapté de celui de Shinki Iwata.




Raconter Tokyo en couleurs. C'est une vaste plongée dans la mémoire intime nippone qu'a initiée il y a cinq ans la chaîne de télévision NHK en ouvrant son phénoménal stock d'archives au réalisateur Shinji Iwata. Un trésor inédit — dont les plus anciennes images remontent à 1897 ! — minutieusement colorisé et assemblé pour dessiner une fresque historique balayant le xxe siècle au pays des cerisiers en fleur.
 
Un document exceptionnel dont Arte a coproduit une version française, enrichie et adaptée par le réalisateur Olivier Julien pour que le contexte japonais soit intelligible à nos yeux d'Occidentaux. On parcourt cette épopée comme un magnifique livre d'histoire couleur sépia aux visuels saisissants, mêlant événements tragiques (le grand tremblement de terre de 1923 qui ravagea la moitié de la ville et tua plus de cent mille personnes), heures sombres (la collaboration avec le régime nazi et les représailles américaines qui laisseront la capitale exsangue en 1945), mais aussi scènes de rue et instantanés de la vie quotidienne...
 
C'est une capitale en perpétuelle métamorphose et à l'incroyable capacité de résilience que l'on voit naître et renaître dans ces archives, issues de films d'actualité, de documents amateurs, de films de propagande nazie ou tournés par l'armée américaine. Tokyo, passée en moins d'un siècle de l'ère féodale à l'hyper high-tech et au rang de plus grande agglomération du monde, y fait figure d'inépuisable phénix de béton tendu vers la modernité. Ville lointaine rendue étonnamment familière par ces images émouvantes.
 
 
Histoire
 
Tokyo, cataclysmes et renaissances
 Genre : Histoire
Origine : franco-japonais
Realisateur : Olivier Julien
 
Le Japon, archi novateur. Le centre Pompidou-Metz met l'archipel à l'honneur dans une saison qui regroupe plusieurs expos, notamment «Japan-ness», une présentation somptueuse et richement documentée sur la réinvention de l'architecture depuis 1945.
 

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Une architecture en perpétuel mouvement - YouTube
 
  
Mercredi 30 Janvier 2011 Durée : 1h30 
Genre : DocumentaireDate de sortie : 2011 | Durée : 1h30 
Réalisé par : Kenichi Watanabe 
La face cachée de Hiroshima 

De Hiroshima et Nagasaki (1 2 et 3 Débat) 

C'est à Hiroshima, le 6 août 1945, qu'a commencé l'âge atomique. A 2h45, le pilote Paul Tibbets fait décoller un bombardier B-29 baptisé «Enola Gay», en hommage à sa mère. A 8h15, une bombe atomique d'une puissance de 15 kilotonnes, surnommée «Little Boy», est larguée. La ville d'Hiroshima est instantanément rasée et 75 000 personnes meurent sur le coup. Retour sur les faits qui ont entouré les premières explosions de l'histoire de l'humanité à travers le parcours des scientifiques qui ont conçu, dans le plus grand secret, la bombe nucléaire, un pacte avec les militaires et les industriels qui va mener le monde au feu atomique. 

Sous un angle inédit, ce documentaire revient sur les faits qui ont entouré les premières explosions atomiques de l'histoire de l'humanité. L'alliance inédite des militaires, politiques, scientifiques et médecins qui ont fabriqué, dans le plus grand secret, LA bombe. La catastrophe de Fukushima marquera-t-elle un coup d'arrêt pour le nucléaire et sa course à la conquête du monde ? C'est au Japon qu'elle avait commencé 66 ans plus tôt. Le peuple japonais est le seul à avoir été par deux fois victime de l'atome. Le 6 août 1945, la premiere bombe atomique de l'histoire détruit une ville de 100.000 habitants en quelques secondes. Jusqu'à ce jour, Hiroshima et Nagasaki sont les deux seules villes où des armes nucléaires ont été dirigées contre des êtres humains. Le nom d'Hiroshima est devenu le symbole de l'entrée de l'humanité dans l'ère nucléaire. L'histoire officielle, écrite aprés-guerre par les architectes de la bombe, se résume au " mal nécessaire " : il fallait utiliser cette arme nouvelle et terrifiante pour terminer la guerre. Mais derrière la version des manuels scolaires et des films de propagande se cache une toute autre histoire. " La face cachée de Hiroshima " revient sous un angle inédit sur les faits qui ont entouré les premières explosions atomiques de l'histoire de l'humanité. Depuis les coulisses du Projet Manhattan jusqu'aux recherches secrètes menées au Japon des décennies durant, le film dévoile l'histoire fascinante des scientifiques qui ont conçu et expérimenté la bombe nucléaire. Dans le plus grand secret, en concluant un pacte avec les militaires et les industriels, une relation triangulaire va mener le monde au feu atomique. Hiroshima et Nagasaki marquent le véritable coup d'envoi de l'industrie nucléaire civile, et de son essor prodigieux dans l'après-guerre.
 
 

De Hiroshima à Nagasaki (2)


 
A lire aussi
1 décembre 2017
Akira


Tags : Tokyo, cataclysmes et renaissances, Histoire, documentaire, Japon, Akira, «Japan-ness», De Hiroshima et Nagasaki, arme nucléaire, Corée du Nord, la dictature de la bombe
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#Posté le dimanche 03 décembre 2017 07:57

Modifié le samedi 08 septembre 2018 15:15

Qui est d'Adolphe Thiers?


 
 
 
 
 
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Qui est d'Adolphe Thiers?
 
Thiers était le digne représentant du domant , vrai salopart qui avait bien compris comment controler les peuples pour éviter qu'ils se rebelles
 
citation de Les maîtres ne sont pas à choisir, mais à destituer ! 
 : " Jadis, le roi était sacré, doté de pouvoirs magiques et oint d'une huile miraculeuse. Entrant dans les bonnes villes de France, honoré de bustes et de médailles, il régnait "sur ordre de Dieu". Mais Dieu est mort entre-temps, et une Révolution plus loin, il fallait trouver un moyen pour que l'Etat absolu que les rois avaient créé survive. Ce moyen, ce fut la souveraineté du peuple, vous savez : celui qu'on réduit en bouillie pendant les guerres, celui que l'on hypnotise au moyen de la télévision, celui à qui l'on vole le fruit de son travail en lui disant qu'il est moins intelligent que le patron qui le dirige !"
 
Important de voir ce bon doc sur Le fascisme en France - Henri Guillemin :  

 
"Martin breche avait parlé de la bête du fascisme et du nazisme, on l'avait cru morte. Divers signe assez grave qui se passent en Italie, Grèce, prouvent que l'araignée noir, sont toujours présent.
 
Il me parait important aujourd'hui de remonter a 1875. Le 8 février 1871 , une élection avait lieu pour remplacer le régime qui était tomber suite à la chute de napoléon en 1873 ( chambre royaliste). Ils décident que ce sera la république qui sera le régime français.
 
Cela vient d'Adolphe Thiers, quelqu'un que je n'aime pas mais qui a. Il avait tenue cette déduction
 
Moi M. Thiers, j'ai été longtemps royaliste au point que j'ai été ministre sous Louis Philippe et que j'avais le sentiment depuis de nombreuses années que c'était le système monarchiste qui préservait le mieux l'essentiel et pour quelqu'un comme M. Thiers, l'essentiel est un système qui préserve aux mieux les structures économiques, c.a.d que les riches ne sont pas menacés et que l'on continue et que l'on continue a gagner de l'argent sur le dos des pauvres
 
Le résonnement qu'il avait présenté était le suivant :
 
Dans un régime monarchiste, au moins en apparence, qui aurait pu : c'est la volonté d'un seul homme qui gouverne ( il s'appelle le Roi) et il a devant lui des sujets
Il suffit que ses sujets déclarent : " nous ne sommes plus des sujets, nous sommes des citoyens pour que la volonté de ce personnage : Le Roi soit combattue et même détruite"
Preuve que :
- Regarder ce qui s'est passé en 1781, encore d'avantage en 1792.
- Regarder ce qui s'est passé en 1848 et voyais ce qui s'est passé en
 
Les partis maintenant disait M. Thiers, après le 4 septembre ou brusquement la république est reparue.
J'ai été comme vous effrayer par la colère du peuple, qu'il puisse s'exprimer car comme vous la démocratie me paraissait très dangereuse. Et ( c'est M. Thiers qui parle, j'ai fait le résonnement suivant :
 
"
 
 
La Commune, Paris 1871 (1/2)( 1/2 - YouTube  Nous sommes en mars 1871, tandis qu'un journaliste de la Télévision Versaillaise diffuse une information lénifiante, tronquée, se crée une Télévision Communale, émanation du peuple de Paris insurgé... Dans un espace théâtralisé, plus de 200 participants (intermittents du spectacle, chômeurs, sans-papiers, provinciaux, montreuillois, simples citoyens, ...) interprètent, devant une caméra fluide travaillant en plans séquences, les personnages de La Commune pour nous raconter leurs propres interrogations sur les réformes sociales et politiques (...)

Créée à Montreuil en 1999, La Commune est donc une création hors norme. Avec un budget très faible mais grâce à l'étonnante énergie relationnelle de près de 300 comédiens et techniciens convaincus par la pertinence du sujet et l'évidence du propos, Peter Watkins, après 16 mois de préparation intense, a pu reconstituer et restituer en 13 jours l'exceptionnelle et effroyable expérience de La Commune. En se situant au plus près des gens du peuple dans le Paris de 1871, La Commune de Peter Watkins nous réveille et nous rappelle que l'histoire est un matériau vivant en devenir, et qu'à tout moment nous pouvons en devenir les acteurs lucides, conscients et responsables

 

 
 
Peter Watkins filme la Commune - Le Monde diplomatique :
RENAISSANCE DU CINÉMA POLITIQUE

Auteur de quelques-uns des meilleurs films politiques des dernières décennies - en particulier La Bombe et Punishment Park -, le cinéaste britannique Peter Watkins vient d'achever, en France, le tournage de La Commune.
 
Fidèle à son style de narration, il nous propose une sorte de documentaire vivant, exaltant et tragique, sur ces journées de mars 1871 qui virent le petit peuple de Paris, pour la quatrième fois en moins d'un siècle, entreprendre une nouvelle - et radicale - révolution
 
Peter Watkins porte à l`écran la Commune de Paris - Vidéo ...
 
Peter Watkins, rebond pour la Commune (2001) - Vidéo Dailymotion :  Dans ce monologue qui nous est directement adressé, Peter Watkins nous parle de son travail sur son film "la Commune (Paris 1871)". Il nous invite notament a réfélchir sur la façon "monoforme" de faire du cinéma ou de la télévision, employant des procédés de narration formaté pour capter le spectateur le contraignant dans un rapport hiérarchique et de passivité face au message. Il adresse une sévère et louable critique aux médias de masse, au système éducatif qui l'encourage, à la façon dont ils propagent une mono culture dans un monde globalisé contribuant à détruire les liens qu'ont les citoyens avec leur propre histoire et notamment les jeunes.
Gardons nous du danger d'un média fascinant, discutons le, changer les formes de narrations en donnant la possibilité au spectateur de redevenir un sujet actant et réfléchissant le message.
Vilnius, Lituanie, 2001

 
 

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La commune de Paris 1871  1871, à Paris et dans d'autres villes, le peuple prend la parole pour défendre les idéaux de la République et revendique le droit de décider pour lui même. Ses aspirations démocratiques et libertaires seront réprimées dans le sang (entre 20 000 et 30 000 morts), ainsi que par la déportation en nouvelle calédonie de milliers d'hommes et de femmes de toutes conditions et de toutes origines. Louise michel, figure emblématique de la Commune, elle-même déportée, morte à Marseille en 1905, est le fil conducteur de ce film.

Quelles traces a laissé cet évènement dans nos sociétés ? Qu'en est-il aujourd'hui de la parole des peuples, du pouvoir des citoyens ?

Ce documentaire historique sur la Commune de Paris rappelle les origines du mouvement insurrectionnel, les principales dates et évènements de cet épisode important de l'histoire de la République Française
 
 
 

 
L'autre avant guerre - 1871-1914 (partie 13) - L'explosion de 1914  


 
14 avril 1834 - Massacre de la rue Transonain - ZEC plus ultra
Les racines historiques de la France
L'½uvre d'Adolphe Thiers
 
L'émeute des canuts, les ouvriers soyeux de Lyon, des 9 et 12 avril s'étend  à Paris dès le 13 avril.
-  "Balayer la vermine" -
" En lutte contre la Monarchie de Juillet (1830), les républicains de la Société secrète des Droits de l'Homme (François et Étienne Arago, Louis Blanc, Victor Sch½lcher, Alexandre Ledru-Rollin, Auguste Blanqui) entretiennent l'agitation.

Suite à l'interdiction des associations, une émeute républicaine éclate le 14 avril 1834 à Paris. Alors qu'elle se prépare à donner l'assaut à une barricade dans la rue Transnonain, l'armée essuie des tirs depuis les toits du numéro 12 et un officier est tué. Ordre est alors donné aux soldats de « balayer la vermine ». Les portes des appartements sont enfoncées et les habitants (hommes, femmes et enfants) massacrés au pied du lit à coup de baïonnette.
 
Un autre immeuble est détruit, avec ses habitants, à coups de canon. Cet événement inspira, Le massacre de la rue Transnonain, célèbre dessin d'Honoré Daumier. L'émeute est écrasée, puis les lois de septembre 1835 interdisent toute critique de la personne du roi, tout rassemblement public et imposent la censure préalable à toute chose imprimée, sous peine de bagne. (Grégoire Seither) "
Par Daumier
 
" Il n'est aucun de nous, quelle que soit sa nuance politique, qui ne conserve encore vive et profonde l'impression d'horreur dont il a été saisi à cette triste nouvelle. « Dans ..... »
Au récit de cette scène sanglante, l'âme s'ouvrait à deux sentiments différents : l'un de pitié pour les morts , l'autre tout d'égoïsme et de personnalité. On mesurait de la pensée l'espace qui vous séparait de ce théâtre lugubre ; et, en frissonnant, on remerciait Dieu d'être sorti du sommeil autrement que par la mort.

Déjà, il est vrai, on répandait par la ville qu'il n'y avait point eu de victimes ; qu'il ne s'était rencontré que de lâches assassins, tués les armes à main ; mais à ces insinuations le bon sens public répondait que, parmi les malheureux qui avaient cessé de vivre, il en était qui, par leur âge, par leur sexe par leur sympathie même pour l'ordre de choses actuel, avaient dû être frappés suppliants, inoffensifs. Pour ceux là, au moins, il fallait en convenir, une mort imméritée était venue les surprendre au milieu de leurs pacifiques projets, de leurs douces affections...  Ledru-Rollin "
 
Citation :
 
 
 "guesdistes , après l'écrasement sanglant de la Commune de 1871, des groupes sectaires "marxistes" (entre guillemet car s'ils se réclamaient de Marx, il n'avaient rien de commun avec lui, d'ailleurs Marx lui-même disait ne pas être marxiste, voir sa critique du programme de Gotha, tu dois connaître?) ont imposé leur dogmatisme basé sur le mépris du mouvement populaire et démocratique.
 
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Guesdisme
Le guesdisme est la doctrine politique dominante au sein du socialisme français jusqu'en 1914. ...


Jules GuesdeJules Bazile dit Jules Guesde, né à Paris le 11 novembre 1845 et mort à Saint-Mandé le 28 juillet
 
GUESDE ET GUESDISME : Le nom de Jules Guesde est indissolublement lié à un courant historique du socialisme français, le guesdisme, qui apparaît dans les années 1880 et qui a joué un rôle important dans la fondation de la Section française de l'Internationale ouvrière (S.F.I.O.) en 1905. «Le socialisme fait homme»: ainsi a-t-on souvent qualifié Jules Guesde. Nul doute qu'il ait exercé sur ses «fidèles» et même sur d'autres une extrême influence. Son meilleur portrait est celui qu'a brossé Claude Willard: «Dès l'abord extérieur, le personnage apparaît peu banal: grand, prodigieusement maigre, la peau du visage d'une blancheur maladive, des cheveux abondants et foncés, rejetés en arrière à la mode romantique; une barbe prophétique; sous un front immense et bombé, surmontés d'arcades sourcilières prononcées, des yeux de myope brillent d'un éclat vif derrière un binocle mal assujetti. Une démarche raide, avec un mouvement saccadé des bras et des jambes.» Presque toujours malade, souvent proche de la misère, il a de l'apôtre le désintéressement et l'optimisme abstrait, l'enthousiasme contagieux, le courage personnel, la véhémence. Mais, dès 1893, sa pensée s'éloigne du réel et se fige.
 
Images correspondant à guesdistes 
 
L'individu Guesde ne fut pas toujours «guesdiste», et le guesdisme lui-même, qui d'ailleurs survit à Guesde, a une histoire. Dans quelle mesure sa tradition est-elle encore vivante aujourd'hui? (...)
 

(...) Plus important encore est le problème de la place du guesdisme dans l'introduction du marxisme en France. «L'originalité du Parti ouvrier français, écrit Claude Willard, réside dans son idéologie marxiste.» D'autres soulignent que Guesde en particulier et les guesdistes en général réduisirent la pensée de Marx à quelques schémas politiques. Mais tous sont d'accord pour admettre que ni la philosophie ni l'économie politique ne furent renouvelées par l'apport guesdiste et que les ½uvres de Marx et d'Engels furent diffusées par eux essentiellement sous la forme de brefs résumés, de «catéchismes», à la rédaction desquels Gabriel Deville apporta d'ailleurs plus que Guesde. Les guesdistes ont été des pédagogues du marxisme plus que des intellectuels marxistes. Guesde est en partie responsable de la relative indifférence du mouvement ouvrier français pour la recherche théorique.

On peut enfin se demander dans quelle mesure le guesdisme survit aujourd'hui à l'intérieur du mouvement socialiste français. On en recueille encore les échos dans les controverses du Parti socialiste autour du maintien de la «doctrine» et dans la difficulté qu'éprouva la S.F.I.O. à admettre, pendant les guerres coloniales livrées par la IVeRépublique, la primauté des aspirations politiques sur ce qu'elle appelait le réalisme économique. 

 
Les guesdistes: controverse sur l'introduction du marxisme ... - JStor
 PDF] Le guesdisme contre la CGT - Monde-Nouveau

Une question : Alors que le système capitaliste néolibérale est bléssé, comment faire pour revenir aux idées de la Commune"
 
 
1ER MAI 1948, CHEMIN DE LA LIBERTÉ - Catalogue d'exploitation - Ciné Extraits : La Révolte des Gueux, Grèves d'occupation.

Note : Il convient de noter la distorsion entre le calendrier qui égrenne les 1er mai (1936, 1942 etc...) et les images qui ne portent qu'exceptionnellement sur le premier mai. Le premier mai devient un « esprit », « l'esprit premier mai », plus qu'une date. Le film situe en 1891 les évènements de Chicago qui ont lieu en 1886. Il y a là un véritable enjeu : depuis 1906, la C.G.T. a fait prévaloir l'idée d'une origine américaine et strictement syndicale du premier mai, n'accordant qu'une importance limitée au congrès de Paris en 1889. Ainsi ce film institue le congrès de Paris comme origine du premier mai et fait des évènements de Chicago, mis sur le même plan que ceux de Fourmies, une conséquence
 
La place de FERNAND PELLOUTIER et les Bourses du Travail Fernand Pelloutier et les bourses du travail (début ) ,
 
.1907 : Les guesdistes contre « l'anarcho-syndicalisme - Pelloutier.net :
 
Fernand Pelloutier - Lettre aux anarchistes - Fédération de la Libre ... : écrit 12 décembre 1899, Fernand Pelloutier
 
Le Drapeau Noir - Fernand Pelloutier A l'aube du mouvement ouvrier organisé Avant tout constructeur et éducateur dans l'esprit de ce que sera le syndicalisme révolutionnaire, Fernand Pelloutier fut plus qu'un libertaire en milieu ouvrier...
 
En cette année 1895 qui le vit devenir secrétaire général de la Fédération nationale des Bourses du Travail, Fernand Pelloutier définit ainsi sa position dans un article "L'Anarchisme et les syndicats ouvriers" que publièrent les Temps Nouveaux le 20 octobre.

"Je sais - écrit Pelloutier - nombre d'anarchistes qui, par un préjugé jadis fondé d'ailleurs, se tiennent à l'écart des syndicats et, le cas échéant, les combattent, parce que pendant un temps cette institution a été le véritable terrain de culture des aspirants députés
 
Extrait de: "Fernand Pelloutier et la Chevalerie du Travail française" de Maurice Dommanget
sources: Pelloutier.net
 
Pelloutier.net | Histoire des Bourses du travail :   ernand Pelloutier, grande figure du syndicalisme français au XIXe siècle, esprit rebelle, poète, anarchiste, mort en 1901 à l'âge de 33 ans, fut l'un des principaux artisans d'une expérience hors du commun, celle des Bourses du Travail. Ce portrait d'un individu singulier nous fait plonger dans un siècle finissant, où le monde du travail invente de nouvelles utopies, ce qui pourrait bien inspirer les débats citoyens d'aujourd'hui...


 
 

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La fiche complète du film :
http://www.voiretagir.org/spip.php?article52&var_recherche=fernand%20pelloutier













 

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La révolte des vignerons du Languedoc-Roussillon (1907) Troisième République part 1/2
 
La révolte des vignerons dans le Midi (1/2). 2000 ans d'histoire sur France Inter de Patrice Gélinet avec Remy Pech (historien). 01.06.2007

« A quoi servira la récolte, si on nous offre, chichement, un prix qui, vraiment, nous révolte ? A quoi sert le gouvernement ? »
(La Marseillaise des vignerons)

Il y a 100 ans, le 9 juin 1907 à Montpellier, ils étaient venus de partout, de Béziers, de Narbonne, de Carcassonne et même de Perpignan, pour protester contre l'effondrement des cours du vin. De mémoire de vigneron, on avait jamais vu ça. 800 000 hommes et femmes en colère contre l'indifférence du gouvernement parisien, contre les fraudeurs et les négociants responsables, disaient-ils, de leur misère et de ce qui allait devenir une des plus grandes révoltes de l'Histoire de la France, au XXe siècle
 
1/3 La Monarchie de Juillet (1830-1848) Monarchie de ... - YouTube
 

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> Mémoires sur les évènements de la rue Transnonain - Ledru-Rollin - Gallica - BNF
 
> Histoire par l'image
 
 , La Commune de Paris, 140 ans. de Pïérô » 17 Mar 2011
 
19 avril 1943 , 20 avril 2013

El Cabrero Fragments du documentaire "vivir la utopia", Manifestation d'y hier à aujourd'hui, révoution a aujourd'hui

Et pourtant, ils existent : Histoire du syndicalisme d'action directe, Histoire du syndicalisme d'action directe - 4sur5,  
 
Indignez vous - Le site citoyen des Indignés Constructifs 
 
Qui est d'Adolphe Thiers? - forum FA, Qui est d'Adolphe Thiers? Forum Alternative Libertaire de indigné révolté le Jeu 25 Avr 2013

 
Tags : 'Adolphe Thiers, Monarchie, Juillet 1830, 14 avril 1834, Massacre de la rue Transonain, fascisme, France, 1907), Troisième République, révolte, France Inter, Patrice Gélinet, 1830-1848, Histoire, XXe siècle, 1871, 1907, Les guesdistes, Ferdinant Pelloutier., syndicalisme, Bourses du travail, GUESDE, GUESDISME, la S.F.I.O, Marx, 'Engels, IVe République, La Révolte des Gueux, Grèves d'occupation, Peter Watkins, Monde diplomatique, Punishment Park, La Bombe, films, politiques, films politiques, CINÉMA POLITIQUE, cinéma
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#Posté le mercredi 24 avril 2013 18:02

Modifié le samedi 02 avril 2016 09:15

The Gatekeepers


 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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The Gatekeepers
Film documentaire réalisé en 2012 par Dror Moreh

Mardi 05/03/2013 à 20:50 sur Arte

 
Six anciens directeurs du service israélien de sécurité intérieure et de renseignement, le Shin Beth, dévoilent les dessous de la politique antiterroriste menée par leur pays depuis la guerre des Six Jours, en 1967. Ils tirent le bilan de leurs échecs, de leurs succès, et évoquent les actions violentes qu'ils ont dirigées - attentats ciblés, exécutions sommaires ou enlèvements. Le récit part de la retraite du Sinaï et de la guerre du Liban, retrace la montée de l'extrémisme juif, les deux intafadas et l'invasion récente de Gaza. Des archives inédites de l'armée et des documents privés appartenant à des soldats étoffent leur témoignage...
 
DP/30: The Gatekeepers, documentarian Dror Moreh - YouTube :  
 

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En décidant d'organiser intégralement The Gatekeepers autour de la parole de six anciens dirigeants du Shin Bet, l'agence de renseignements en charge de la sécurité intérieure d'Israël, Dror Moreh a eu une brillante idée, qui détermine la valeur de son documentaire, récit de trente années de lutte antiterroriste et de gestion infructueuse de la question palestinienne. De ces six hommes d'action, pragmatiques et sans états d'âme, qui s'étaient jusqu'alors astreints au devoir de réserve, personne ne pourrait dire qu'ils manquent de patriotisme, ni qu'ils aient jamais fait preuve de pacifisme, de gauchisme ou d'idéalisme. Les missions qu'ils décrivent, dans lesquelles la torture et les exécutions se taillent une part de choix, les distinguent des habituels prêcheurs de paix. « Dans la guerre contre le terrorisme, oublie la morale », conseille d'ailleurs l'un d'eux au documentariste.
 
Aussi les conclusions qu'ils tirent de la gestion calamiteuse du conflit par les différents gouvernements israéliens sonnent-elles avec une force d'autant plus convaincante. Il faut les entendre critiquer vertement les politiques dénuées de perspective menées depuis trente ans et prôner un recours massif à la diplomatie. « Israël ne peut pas se payer le luxe de ne pas parler avec ses ennemis », énonce Carmi Gillon, chef du Shin Bet de 1994 à 1996. « On ne fait pas la paix avec des méthodes militaires, mais en cultivant des relations de confiance », renchérit Avi Dichter, qui le dirigea entre 2000 et 2005. Fort de la parole de ces six retraités en colère, dont les points de vue convergent étonnamment, The Gatekeepers montre la voie de la paix en s'appuyant sur le constat d'échec d'une guerre à laquelle ils participèrent. — François Ekchajzer
 
The Gatekeepers Part 1 (2013) - Full HD (1080p ..  

 A VOIR ! "The Gatekeepers", documentaire choc sur le Service de Sécurité Israélien (Le Shin Bet)
 

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 Six anciens directeurs des services de renseignements israéliens témoignent dans The Gatekeepers, diffusé sur Arte le 5 mars. Le documentaire montre une politique israélienne nationaliste, sécuritaire et paranoïaque, ce que la presse locale n'a guère apprécié.
 
The Gatekeepers sort le 6 mars en DVD chez Arte Editions, 20 ¤.

François Ekchajzer
 
 NYFF Press Conference: The Gatekeepers - YouTube :  : Film Society Program Director and NYFF Selection Committee Chairman Richard Peña speaks with Dror Moreh about his film, "The Gatekeepers", a documentary about Shin Bet, Israel's Secret Service. The film was a Main Slate selection in this year's New York Film Festival.
 
 

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The gatekeepers - arte + 7

Chacun à leur tour, ils racontent, intensément, quelque trente ans de lutte antiterroriste en Israël et de gestion désastreuse de la question palestinienne. Un flot d'aveux précis, circonstanciés, d'une remarquable liberté et d'une sidérante acuité. Six anciens chefs du Shin Beth, l'équivalent israélien du FBI, expliquent comment, depuis la Guerre des six jours en 1967, dont la victoire vaut à l'État hébreu d'occuper Gaza et la Cisjordanie et de faire face à un million de Palestiniens, les responsables politiques n'ont jamais vraiment cherché à construire la paix. Une succession d'erreurs qu'inaugurent les mots d'arabe approximatif avec lequel de jeunes réservistes s'adressent aux populations des nouveaux territoires occupés, leur annonçant qu'ils viennent les "castrer", au lieu de les "recenser".

(France, Israel, 2012, 95mn)
ARTE F


Date de première diffusion : Mar., 5 mars 2013, 20h54

Date(s) de rediffusion : Samedi, 16 mars 2013, 12h20
 
Les liens personnels de Trump avec les colonies israéliennes en Cisjordanie/Palestine :
"Le Grand Israël se concrétise, Donald Trump nous aidera"
02 février 2017 08:30par Guy Keren
 
 
... Extrait de l'article :
Friedman, Trump, Kushner...
Son développement, la colonie le doit au gouvernement israélien mais également aux "Amis des institutions de Beit El", une association présidée par David Friedman, un avocat d'affaires new-yorkais que Donald Trump allait nommer ambassadeur des Etats-Unis en Israël au lendemain de son élection à la Maison-Blanche.
Car Friedman a récolté d'importantes sommes pour Beit El et au début des années 2000, il a également convaincu Trump, alors simple businessman, d'effectuer un don de 10.000 dollars.
 
Parmi les soutiens de la colonie figure aussi Jared Kushner (le gendre du Président) qui a donné 38.000 dollars. Ces contributions ont servi à créer et à développer des "yeshivot" (écoles talmudiques) dont les élèves, éduqués dans le culte du "Grand Israël", deviennent ensuite les fers de lance de la colonisation.
La connexion entre Beit El et Friedman, Kushner et Trump est un motif de fierté dans la colonie. "David Friedman est un ami fidèle", se vante Katz. "Il nous aide en tant que juif pieux et parce qu'il sait que nous avons raison sur le fond. Lui et de nombreux autres généreux donateurs permettent donc au projet de "Grand Israël" de se concrétiser sur le terrain." Et de poursuivre : "Il m'a dit et répété que Donald Trump nous aidera. Je le crois."
 
Cette proximité, et le fait que Benyamin Netanyahou a autorisé la reprise des constructions dans les territoires occupés confortent en tout cas les colons dans l'idée que la roue tourne en leur faveur. Et que le grand frère US va désormais favoriser leur enracinement en Cisjordanie contrairement à ce qu'il se passait du temps de Barack Obama.
"On va se développer, même si les Palestiniens, l'ONU et les gauchistes s'agitent", lâche Shoshana, une mère au foyer dont le mari travaille à Jérusalem. "Puisqu'il autorise de nouveau de construire massivement en Judée-Samarie (la Cisjordanie occupée, NDLR), le gouvernement doit également appliquer la loi israélienne à nos 'yishouvim'. Ce sera un pas important avant leur annexion pure et simple."
 
'Le Grand Israël se concrétise, Donald Trump nous aidera' LECHO.BE ,

La loi des plus forts - YouTube

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Thèmes : Géopolitique & Histoire , Israël, Shin Beth, Service de la sécurité intérieure, Gaza, Cisjordanie, terrorisme, espionnage, officiers, morale, Dror Moreh, Ami Ayalon, Avraham Shalom, Yaakov Péri


Espions aux cinéma et TV Créé le jeudi 15 septembre 2016,  la publication de Serge Grossvak. n


05/03/2013
The gatekeepers

 
19/07/2014
Au nom du Temple


REFLEXIONS SUR LA DEMOCRATIE, La théorie du complot est elle Has been?, Créer des problème, puis offrir des solutions , Edward Bernays, le père de la propagande
Tags : The Gatekeepers, Film, documentaire, 2012, Dror Moreh, Shin Beth, Israël, Service de la sécurité intérieure, Gaza, Cisjordanie, terrorisme, espionnage, officiers, morale, Ami Ayalon, Avraham Shalom, Yaakov Péri, Géopolitique, Histoire, Donald Trump, Au nom du Temple
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#Posté le mardi 05 mars 2013 14:20

Modifié le lundi 31 juillet 2017 14:54

1/6 Que veut dire l'autogestion ?


 
 
1/6 Que veut dire l'autogestion ?
 
Contenu original:avec la nouvelle année la formule du blog change. En plus de partager des news glanées su internet ainisi que des infos locales, nous avons décidé de donner plus de place à des contenus originaux, rédigés exclusivement pour notre blog...
 
Une série de texte sur le thème de l'autogestion : qu'est-ce qu'on entend par là ? Quelles expériences ? Quelle théorie ? Quelles sont les limites et les critiques à apporter au concept ? Dans ce premier article nous allons évoquer ce que veut dire ce concept et qui en a parlé...
Quelques repères sur l'autogestion
 
L'édition de 1980 du Petit Larousse donne la définition suivante : n.f. Gestion d'une entreprise, d'une collectivité par les travailleurs eux-mêmes.// Système de gestion collective en économie socialiste.
L'inconvénient d'une telle définition est qu'elle est quelque peu réductrice. Elle limite en effet l'autogestion d'une part au domaine économique, d'autre part aux individus qui assurent le fonctionnement d'une structure et à eux seuls.
 
Or, l'autogestion, lorsqu'elle concerne le domaine économique, n'est pas forcément cantonnée au domaine de la production ; il existe des coopératives dite « d'achat », de « consommation ». Le terme recouvre aussi l'auto-organisation des luttes sociales, spontanée ou par une base syndicale, et aussi le fonctionnement des squats.
 
Par ailleurs, l'autogestion n'est pas obligatoirement le fait uniquement de ceux qui assurent une production ou un service. Ainsi, les bénéficiaires, les usagers peuvent aussi être partie prenante dans les prises de décision concernant par exemple un service public. C'est en tout cas l'une des formes des multiples projets autogestionnaires élaborés depuis maintenant deux siècles.
Pour clôturer cette énumération, on n'oubliera pas de mentionner le municipalisme libertaire, l'autogestion étant tout de même sous-tendue par une vision de transformation politique.
Mais qu'est-ce qui fait courir les autogestionnaires ? Selon Michel Nestor[c=blue]1, « l'autogestion, telle que nous l'entendons, vise précisément la prise en charge par les classes populaires et ouvrières de leur devenir collectif à travers le contrôle démocratique des différents lieux de vie, de travail, d'étude, etc. Par prise en charge, nous entendons la possibilité pour chacun d'avoir le pouvoir nécessaire pour prendre part de façon directe aux décisions qui affectent sa vie quotidienne. A l'heure actuelle, notre existence est régie par un nombre incalculable de rapports de domination où interviennent une foule d'intermédiaires (élus ou non-élus) qui briment notre capacité de déterminer le sens de notre existence, de ce que nous créons et produisons. En continuant de tolérer la relation de gouvernant à gouverné (présupposé de la démocratie bourgeoise) ou celle de patron à employé (fondement du système capitaliste), nous abdiquons toute possibilité réelle de pouvoir auto-déterminer notre vie et de façonner le monde à notre image. »
 
 
 
Les principes
Le principe général est simple : toute structure appartient à ceux qui la font fonctionner : l'entreprise aux salariés (et aux usagers quand il est question d'un service public), le quartier aux habitants... Le but étant de lutter contre le fonctionnement centralisateur de l'Etat et de sortir du capitalisme, on vise à la suppression de toute hiérarchie et de l'accaparement individuel des moyens collectifs de production.
Les décisions pour le moyen et le long terme –statuts d'une association, orientations politiques d'une organisation, adaptation à un changement de situation- sont prises en assemblée générale –section syndicale, comité d'usine, comité de quartier, assemblée des habitants d'un squat,...-. Chaque individu a une voix, quels que soient ses responsabilités ou ses apports, par exemple dans une entreprise. L'élection de cadres est automatiquement liée à des mandats impératifs. Les personnes désignées par ce biais peuvent être révoquées si l'assemblée estime que le mandat n'a pas été tenu.
 
Dans l'absolu, chaque membre de la structure doit pouvoir se présenter à un poste de responsabilité, une véritable autogestion supposant une rotation périodique des tâches. Dans la pratique, la rotation s'avère possible pour les tâches d'organisation, mais elle est plus délicate à mettre en ½uvre lorsqu'il s'agit de postes impliquant des compétences techniques spécialisées. Inutile d'insister sur l'importance de la formation.
 
Dans une entreprise, les bénéfices sont répartis entre les salariés et un fond consacré au développement de cette entreprise. Plus question de rémunération d'actionnaires.
A ces principes généraux de fonctionnement sont venus s'ajouter au fil des expériences et des problèmes rencontrés la nécessité de combattre des phénomènes de racisme et de sexisme, et la volonté de promouvoir des procédures de production alternatives (organisation du travail, écologie).
 
Quelles façons de le mettre en ½uvre ?
 
On peut grosso modo retenir trois façons de concevoir l'autogestion :
La création de petites structures dans un environnement capitaliste hostile. Il y a eu par exemple de nombreuses créations d'entreprises autogestionnaires dans les années 1970 et 1980, dont seul environ un quart ont subsisté, et pas toujours sous leur forme d'origine. Perdure aussi encore aujourd'hui le réseau des SCOPs –controversé, il est vrai-.
L'autogestion des luttes (et l'appropriation plus ou moins généralisée des structures de production et de consommation) dans un contexte de mouvement social fort : on passe à un système de rupture, une situation révolutionnaire. Il s'agit alors d'une transformation macro-économique : une société entière prend ses affaires en main, pour s'acheminer vers un système socialiste. Tout se fait à l'échelle de la société. C'était le cas –momentanément- dans l'Ukraine makhnoviste, au début de la révolution russe, ou dans certaines régions espagnoles en 1936.
Enfin, des expériences autogestionnaires ont été menées sur impulsion étatiste, principalement en Yougoslavie, et dans une bien moindre mesure en Algérie, dans les années 1960. On parle alors d'autogestion « par le haut »...[c=blue]2 
Et pourtant, ils existent - Histoire du syndicalisme d'action directe

 
 

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 Re: Foire à l'autogestion, 22-23-24 juin 2012,
 
Autogestion syndicalisme et luttes sociales – Kostas Papathomopoulos

 
 

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 La CLA à la foire à l'autogestion

 
 

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Reportage : Les Garennes de l'Hexagone, 10 ans plus tard ...
from zero4 Plus1 year ago

Modèle d'autogestion, certaines personnes actifs dans les milieux socio-culturel français avaient monté le projet de la Caravane des Quartiers.
Le but était de valoriser les quartiers les plus défavorisés en organisant un Festival itinérant où chacun, issus de ces quartiers était plus que le bienvenu dans l'organisation.
Une incroyable solidarité naquit de ce projet...
Presque 10 ans plus tard, on retrouve au Festival Mix Up quelques actifs de l'ancienne Caravane des Quartiers....



 
Histoires de guerrillas au mexique - Vidéo Dailymotion : n http://www.dailymotion.com/video/x6ds0_histoires-de-guerrillas-au-mexique_travel

 

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 99 : http://www.dailymotion.com/video/xw6cvv_economie-autonomisante-activite-autogestion-nature-99_news
1 : http://www.dailymotion.com/video/xfpl2l_economie-autonomisante-activite-autogestion-nature-1_news
Marinaleda, une utopie vers la paix
"Pas de chômeurs, pas de promoteurs. Collectivisation des terres et des moyens de production. Et la démocratie, la vraie, la directe ! C'est tout ce dont nous parlons depuis fort longtemps. C'est ce dont parlent également les Indignés espagnols. Il y a un endroit où cela fonctionne depuis 1978. C'est le village de Marinaleda."
Un reportage avec Antoine Chao - www.la-bas.org
Tags : autogestion, anarchie, libertaire, reportage, Et pourtant :ils existent, Histoire, syndicalisme, d'action directe
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#Posté le jeudi 10 janvier 2013 18:11

Modifié le jeudi 10 janvier 2013 18:28

REPORTAGE • Mes cent jours dans le fief de la Camorra


 
Mafiosa 4 Générique par Pierre Gambini : http://www.youtube.com/watch?v=VbkE-TEGlh8 :
La musique du générique de la saison 4 de Mafiosa sur Canal+
Diffusion à partir du 19 mars 2012

 

 

 
 
scandale du libor : citoyen actif, Le scandale du Libor s'étend  ,Royaume-Uni : les banquiers coupables de délits : La justice  veut poursuivre les délits d'initiés pour "usurpation ". Ce n'est pas un type, mais le modèle capitalisme néolibérale qui en ai responsable, ENQUÊTE • Mafia et finance : la crise favorise les liaisons dangereuses,
 

La crise financière a donné l'occasion aux réseaux mafieux de s'infiltrer davantage dans l'écomomie mondiale, en investissant du liquide dans les banques européennes et américaines. C'est ce que démontre Roberto Saviano, l'auteur italien de Gomorra, dans une longue enquête qui suscite de nombreuses réactions.
 
Courrier international
 

 
 
Cosa Nostra - Autopsie d'une Mafia - [FR] :  : " Cosa nostra (« ce qui est à nous » ou « notre chose » en italien) est le nom de la mafia sicilienne (bien qu'une seconde organisation, la Stidda, soit implantée dans le sud de l'île). Elle est surnommée « La Piovra » pour ses réseaux tentaculaires. Les membres de la Cosa Nostra sont appelés « mafieux » en français et « mafioso » au singulier et « mafiosi » au pluriel en italien, le terme de « Mafia » désignant originellement la Cosa Nostra jusqu'à ce qu'on apprenne son véritable nom, lequel aurait commencé à être utilisé après la Seconde Guerre mondiale"
 
MAFIA Italienne / organisation parasite :  :
reportage sur la mafia italienne en action.
report on the Italian mafia in action.
informar sobre la mafia italiana en acción.
relazione sulla mafia italiana in azione


 

 
 
 
 Camorra France 5 - YouTube :  
 
 

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REPORTAGE • Mes cent jours dans le fief de la Camorra
Un journaliste italien s'est infiltré là où peu osent mettre les pieds : le repaire de la mafia napolitaine. Très vite il découvre combien il est difficile de séjourner dans le quartier de Scampia, l'un des endroits les plus pauvres d'Italie, sans être embrigadé dans le crime organisé. Récit et reportage photo Carlo Puca et Ada Masella
 
Voir le reportage photo de Carlo Puca & Ada Masella
Biographie
Carlo Puca, 42 ans Originaire de Naples, Carlo Puca, 42 ans, est reporter et chroniqueur politique à Panorama depuis 2006. Au début de sa carrière, cet autodidacte s'est fait connaître grâce à un reportage en caméra cachée sur un combat de chiens organisé par la Camorra. Il a participé en 2003 à la création d'Il Riformista (quotidien orienté à gauche qui a cessé de paraître), avant d'en devenir l'un des principaux journalistes politiques. En 2008, une de ses enquêtes sur les constructions illégales de Pompéi a fait grand bruit. Sur le site Internet de Panorama,son article sur Scampia a battu tous les records de visites : il a été lu par plus de 40 000 internautes. Puca rédige actuellement un livre sur ses cent jours d'immersion, qui paraîtra en Italie en janvier 2013.
 

La vérité n'existe pas. On peut seulement la chercher. Et, à Scampia, la seule méthode valable, c'est de vivre la vie des camorristes. Mon hôte et complice, dans le quartier des Vele [littéralement “les Voiles”, ces immenses barres HLM qui évoquent un grand bateau], a beau donner des gages de notre prétendue amitié pour que je puisse trouver ma place parmi les petites mains des clans mafieux, rien n'y fait : je dois passer un examen.

Le 7 janvier [2012], pour le premier oral, le jury se compose de deux membres : un blond et un brun, bien sapés, épilés et rasés de près, crânes tondus rehaussés d'une courte mèche, petites moustaches et bronzage aux UV. Le Brun me fouille sur les marches qui mènent aux sous-sols. Mon sac lui paraît réglo et ma carte d'identité, rigoureusement fausse, n'éveille pas ses soupçons. A Naples tout s'achète, même les papiers d'identité.

Je suis ensuite soumis à un interrogatoire pointu. Ma maîtrise de la langue locale, l'argot de Scampia, un mélange de napolitain et d'autres dialectes régionaux, me facilite les choses [l'auteur est originaire de Naples]. Le Blond ouvre le bal : “Qu'est-ce que tu veux ?” La tension monte d'un cran. “Ma femme m'a foutu à la porte, son père m'a viré de l'usine de chaussures, j'étais comptable au noir, et je me retrouve à la rue. J'ai juste besoin d'un lit, rien d'autre.” Silence. Le Blond enchaîne : “T'as des antécédents ?” (sous-entendu : un casier judiciaire). “Non, même pas en rêve” : une réponse stupide de flic, ça m'a échappé. “T'aimes bien conduire ? — J'adore ça.” Une porte claque au loin. Je tremble. Le Blond se radoucit, me tend une cigarette allumée. Je la prends et tire une bouffée, la première depuis quatre ans. “C'est bon, tu peux rester, mais faut pas nous faire chier, t'as compris ?” J'ai compris.


Pour accéder aux barres de Scampia, il faut bien étudier le code dicté par le système. Ce système criminel qui surveille chaque barre, chaque hall d'entrée, chaque habitant. Mon hôte joue les guides. Il a besoin d'argent et son hospitalité a un prix. Naturellement, pas question pour les motards de mettre un casque, accessoire réservé aux tueurs à gages pour masquer leur visage. Le port du casque est toléré – pour éviter les contraventions – uniquement sur les avenues principales du quartier, zones franches où défilent les voitures et les trafiquants de cigarettes, qui proposent “tous les sandwichs à 2,50 euros”. Des “sandwichs” qui ne sont rien d'autre que des paquets de cigarettes de contrebande. Pour les automobilistes, mieux vaut garder les mains bien en vue sur le volant.

Les porches des immeubles sont contrôlés en permanence. Du coup, le premier jour, j'ai droit à trois nouvelles fouilles, au rythme des roulements de huit heures des guetteurs, ces préposés à la sécurité du trafic de drogue. Au fil du temps, ma présence – on me surnomme le Divorcé – va cependant se faire plus banale et je pourrai circuler équipé d'appareils photo et de caméras cachés sans subir de fouilles. Car je m'efforce de respecter scrupuleusement le code, que mon hôte m'a résumé en ces termes : “Garde toujours les mains libres. Et la tête nue. Ne mets jamais de chapeau : on pourrait croire que tu veux dissimuler ton visage. Et fais toujours attention quand tu sors ton portable : quelqu'un pourrait croire que tu dégaines une arme à feu.”

A Scampia, beaucoup s'y connaissent en police scientifique. Ils ont acquis des notions de tests ADN, d'écoutes téléphoniques, de balistique. La série américaine Les Experts est de loin le programme le plus populaire ici. Un véritable cours d'initiation au métier d'assassin. Ceux qui ont tué le mafioso Rafaele Stanchi, alias “Lelluccio Bastone”, étaient peut-être des amateurs de la série.

Voici la version officielle. Dans la nuit du 7 au 8 janvier, Lelluccio roule à travers les rues de Secondigliano [commune voisine de Scampia où la Camorra est aussi très présente], accompagné de son chauffeur, Luigi. Ils sont enlevés et conduits à Melito, un gros bourg devenu l'arrière-cour de Scampia. C'est là qu'ils sont exécutés, à coups de pistolet, calibre 7,65 mm, puis brûlés dans une voiture volée.

Le soir, dans les Vele, devant un plat de pâtes et de pommes de terre, les langues se délient toutefois : “Lelluccio a été attaché, tabassé, torturé. Puis ils l'ont écorché avec un couteau de boucher tandis qu'ils attaquaient ses poignets au sécateur, pour lui arracher les mains. Et, alors que le sang giclait des moignons et qu'il s'écroulait terrassé par la douleur, l'heure de la délivrance est arrivée. Brûlé vif.” Une histoire d'horreur que l'on raconte, de l'admiration dans la voix, devant des enfants ni choqués ni amusés. Indifférents, c'est tout. Ils n'en perdent pas l'appétit. Moi, si.

Les Vele sont l'arche de Noé du XXIe siècle. Elles voguent sur des flots de boue. Les égouts partent à la dérive depuis des années et la pluie se mêle à la merde et aux ordures ; les seringues des héroïnomanes flottent en surface telles de frêles gondoles. Dans les parkings souterrains, l'épave échouée d'une voiture côtoie une salle de shoot et le cadavre d'un métis abattu par balle.

Hostiles à l'homme, les Vele sont par contre parfaitement adaptées à la faune animale. Les deux tiers des appartements sont abandonnés. La plupart sont devenus des ménageries fantômes, inaccessibles aux flics, où des bêtes exotiques (pythons, mainates, tortues, singes) côtoient des animaux d'élevage (lapins, poules( ....). Le “boss” des chiens, c'est le Gringalet. Mince, la cinquantaine, la barbe en friche. Je prends rendez-vous pour lui demander de me dresser un chien, “j'en voudrais un féroce”. Il m'explique qu'il prend 1 000 euros par bête, plus les bonus. Il soutient que le futur propriétaire doit s'efforcer de l'accompagner le plus souvent possible. “Un chien formé par son maître mord mieux qu'un chien dressé dans une école. Un flingue ne vaut rien comparé à un pitbull.” Le splendide bois de Capodimonte, à 5 kilomètres des Vele, est son endroit favori pour le dressage. Avant la séance, “j'y vais seul, j'attache un mannequin à un arbre et je lui passe un collier de viande au cou, m'apprend le Gringalet. Je reviens avec le chien et son maître, qui doit lui donner l'ordre d'attaquer. L'animal est instinctivement porté à sauter à la gorge et à la réduire en bouillie.” Après trois ou quatre sessions à ce régime, la bête sera parée pour “les hommes en chair et en os”. Sans collier de viande.

Jessica et Samantha ont 18 ans. Elles arborent des vêtements de marque – des vêtements de contrefaçon fabriqués par les Chinois et distribués par la Camorra. . Elle gagne 1 200 euros par mois : “Mais je suis payée à la semaine ; mon cousin qui deale gagne 2 000 euros plus les bonus.” Je découvre qu'à la différence des femmes de la mafia sicilienne, reléguées au rang de ménagères, celles de la Camorra font partie intégrante du système et peuvent postuler aux places laissées vacantes par leurs proches “malchanceux” – comprendre : abattus ou arrêtés. Samantha est quant à elle femme au foyer : “J'ai deux enfants à charge, plus mes beaux-parents et un compagnon au chômage. Heureusement que je peux compter sur le grand-père ! Il touche une pension d'invalidité.” Scampia ne compte aucun hospice, les allocations que perçoivent vieillards et handicapés permettent de remplir les assiettes.

Premier commandement du règlement des affiliés : “Dans la vie, il faut savoir traquer et fuir.” Pour tuer et éviter d'être tué. Ou, dans le meilleur des cas, arrêté. la route de Benevento. Nous roulons en tête. En cas de barrage, mon rôle est d'attirer l'attention des gendarmes d'une manière ou d'une autre avant de prendre la fuite, pour laisser le champ libre aux autres. Si nous sommes pris, voici la version officielle : “Je n'ai pas d'assurance, c'est pour ça que je me suis sauvé, les autres n'ont rien à voir là-dedans.”

Je suis donc en passe de commettre un délit, ou du moins d'y participer. A Scampia, un désespéré sans antécédents judiciaires peut toujours servir.

Dix minutes se passent et j'arrive à faire parler le Petit. “Si je voulais m'enrôler, à quoi je devrais m'attendre ?” lancé-je. Ses paroles sont précieuses. Elles révèlent les rouages du système : “Ceux qui entrent au service des clans intègrent une paranza [littéralement : un chalut]”, un terme qui désigne les groupes les plus exposés, ceux qui sont chargés de surveiller les points de vente. La grande nouveauté pour les revendeurs, toutefois, c'est que la vente de rue est devenue presque anachronique à l'heure d'eBay, de Groupon et des colis express. Les camorristes sont jeunes, ils vivent avec leur temps. La drogue est donc livrée à domicile. Les commandes passent directement par les réseaux sociaux. Ultime précaution : utiliser de fausses identités pour qu'il soit impossible de remonter jusqu'aux titulaires des comptes.

Les dealers de rue comme les chauffeurs de Punto sont des proies faciles pour la police. Ils finissent donc par servir d'“idiots utiles” sous le contrôle des guetteurs, cette avant-garde des boss. Se faire prendre par la police avec un paquet de drogue sur soi revient à s'endetter pour toujours. Parce qu'il faut bien le rembourser, ce fameux paquet. Et, les salaires étant relativement bas, le dealer devient l'esclave du boss concerné, le temps de “faire” l'argent nécessaire à son affranchissement. A moins qu'il n'exécute d'ici là un ordre particulier. Genre un meurtre.

A Benevento, on me dépose près de la cathédrale. Le Petit prend ma place au volant de la Lancia et j'entends le Blond grommeler depuis la fenêtre de la Punto : “Fais pas chier, va faire un tour, on se revoit dans deux heures.” Je me rue vers les premières toilettes. Puis je me rends dans un café Internet pour écrire (et décrire) les faits, les lieux et les personnages. J'envoie tout à une personne de confiance : on ne sait jamais. Le retour [à Scampia] sera semblable à l'aller, juste un peu plus silencieux : les Bruns sont à cran. A l'arrivée, on me remet 300 euros. Je descends à deux pâtés de maisons des Vele et je rentre chez moi à pied. D'autres courts voyages du même genre suivront, à Giugliano et sur le mont Faito. Dans une voiture chaque fois différente. Et nous reviendrons le coffre chargé.

Sept produits se partagent le marché de la drogue à Scampia : la cocaïne, l'héroïne, la cobret (en gros, de l'héroïne à fumer), le haschich, la marijuana, l'amnesia (de la marijuana chimiquement traitée) et les acides. Une grande partie de la drogue arrive du Maroc via l'Espagne. Les acides sont faits maison. “On a deux usines, une dans le Samnium et l'autre dans le sud du Latium, près de Fondi”, m'informe-t-on. La marijuana, trop encombrante, est difficile à importer. “La plante est cultivée directement en Campanie, le climat le permet. Certains champs d'herbe hallucinogène se trouvent sur le mont Faito, d'autres vers le littoral de Giugliano”, à l'ouest de Scampia.

Les barons du trafic de drogue font d'énormes bénéfices. Le Blond m'honore désormais de sa confiance, mais lui-même ignore les prix de départ : “Tout ce que je sais, c'est que le prix de gros de la cocaïne tourne autour de 43 000 euros le kilo, plus une centaine de grammes en prime.” La poudre est ensuite traitée chimiquement. Vu que le poids augmente de 30 % après traitement, “on arrive à environ 1 kilo et 330 grammes”. A Scampia, le gramme s'écoule à 70 euros. Un investissement initial de 43 000 euros rapporte donc 93 000 euros. Selon la légende, la Vela rouge [à Scampia il y avait à l'origine sept Vele, portant chacune le nom d'une couleur ; trois ont été détruites] renfermerait le plus grand entrepôt de drogue de Scampia. Elle cache plus probablement un arsenal de guerre : fusils automatiques, kalachnikovs et même grenades, prêts à faire des ravages. Au cours de mes derniers jours sur place, j'ai tenté par deux fois d'entrer dans la Vela rouge, mais pas moyen de passer malgré mes bonnes relations avec les guetteurs de service. J'ai fini par m'attacher à eux.
Seulement voilà : j'ai bien peur que tout soit fini entre nous. Je pourrais peut-être, en cherchant bien, retrouver quelques films de nos virées. Comme ça, juste pour le souvenir.
 
Camorra : Italy's Bloodiest Mafia - YouTube : Camorra : Italy's Bloodiest Mafia - Great documentary ( durée 59 min sur BBC)
 
 

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Histoire du gangsters Mickey Cohen :  :
Documentaire sur la vie du gangster Mickey Cohen

 
 

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Les Incorruptibles - un film, une histoire - Vidéo Dailymotion : : Pendant la prohibition, Al Capone et le crime organisé règnent sur Chicago.
Leurs méthodes d'intimidation et de corruption sont telles qu'ils ne sont jamais poursuivis, même pour des crimes notoires. Dix hommes appartenant au bureau de la prohibition entrent en guerre.
A leur tête, Eliot Ness. Honnêtes, droits et déterminés, ils sont surnommés les « Incorruptibles ».
Brian de Palma en fera les héros de son film éponyme mais, contrairement à la fiction, Eliot Ness n'est pas celui qui fera tomber Capone. C'est un dénommé Wilson, un agent du Trésor public.


 
 

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Liste de films  /  Gangsters, Mafia, et Prohibitions
Il etait une fois en amerique PART1 1/8,PART1 2/8, PART1 3/8, PART1 4/8, PART1 5/8, PART1 6/8, PART1 7/8, PART1 8/8, Fin de la premiere partie

PLAYLISTE PARTIE2
PART2 1/8 , PART 2 4/8, PART 2 5/8, PART 2 6/8, PART 2 7/8, PART 2 8/8
 
 

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Il Etait Une Fois Le Bronx [ Film Complet ] - YouTube :
 
 

 



Merry Christmas - altermonde, Reporters, le prix de la guerre - citoyenactif,  Reporters, le prix de la guerre - l'indigne, Merry christmass ( pour ceux qui peuvent) - Antalya, Reporters, le prix de la guerre - l'indigné révolté, Reporters, le prix de la guerre - Citizen Khane,
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Maniac Créé le jeudi 10 janvier 2013


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Le Parrain
Créé le mercredi 15 février 2017 
Tags : reportage, enquête, documentaire, MAFIA Italienne, organisation parasite, mafia, la Camorra, France 5, Italy's Bloodiest Mafia, Histoire, gangsters, Il etait une fois en amerique, films, Mafia et finance, la crise favorise les liaisons dangereuses
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#Posté le mardi 25 décembre 2012 05:53

Modifié le mercredi 15 février 2017 16:27

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