Skyrock.com
  • ACCUEIL
  • BLOGS
  • PROFILS
  • CHAT
  • Apps
  • Musique
  • Sources
  • Vidéos
  • Cadeaux
  • Connecte-toi
  • Crée ton blog

  • Blog
  • Profil

l'indigné

Photo de l-indigne

l-indigne

  • Envoyer un message
  • Offrir un cadeau
  • Suivre
  • Bloquer
  • Choisir cet habillage

Ses Honneurs (29)

  • Planète Rap
  • Mobile
  • Radio Libre
  • Écolo
  • Zlataneur
  • Anniv' 2 ans

» Suite

Son profil

Profil de l-indigne
l-indigne40 ans
Paris (75)
France

Partage

  • Tweet
  • Amis 0

Design by lequipe-skyrock Choisir cet habillage

Signaler un abus

Infos

  • Création : 15/08/2011 à 12:31
  • Mise à jour : 05/04/2022 à 16:00
  • 1 231 articles
  • 1 108 commentaires
  • 367 amis
  • 389 favoris
  • 3 101 kiffs

Tags

  • ARTE
  • arte
  • capitalisme
  • chronique
  • crise
  • Documentaire
  • documentaire
  • enquête
  • film
  • films
  • finance
  • Globalia
  • histoire
  • musique
  • néolibéralisme
  • obsession sécuritaire
  • politique
  • racisme
  • société
  • surveillance

» Suite

Ses archives (1 231)

  • SAUVAGES au c½ur des ZOOS HUMAINS
  • Les damnés de la Commune | ARTE
  • La fabrique de l'ignorance | ARTE
  • ON THE LINE, les expulsés de l'Amérique

» Suite

Ses fans (491)

  • tonydecastel
  • messagesauxfans
  • nanaisdu33
  • MelanieCroze45
  • dialoguesdoutretombe
  • pavolita12

» Suite

Sources (389)

  • JamesHetfield
  • HumanisteDemocrate
  • Johane839
  • Aurianelib
  • CLOWN-TRISTE
  • Katy733060
  • Stella-et-l-utopie
  • PetiteAlix
  • titou393
  • ErvaDoser

» Suite

Son morceau préféré

Berurier Noir - Salut à toi

Jouer Au fond, nous n'avons que peu de choses à dire. Berurier Noir - Salut à toi

Skyrock music Ajouter

Abonne-toi à mon blog ! (1 abonné)

RSS

Retour au blog de l-indigne

34 articles taggés crise

Rechercher tous les articles taggés crise

Dossier d'été: l'austérité

 

n
 
Dossier d'été: l'austérité

Dossier d'été: l'austérité http://t.co/rgm1NzkdS3 via @@ALMontpellier
 
C'et pas nous, c'est eux... Ne nous en prenons pas aux effets, attaquons toujours les causes !
Bakounine

 
 Samir Bouzid : « Cette crise planétaire est encore plus dévastatrice que la Grande Dépression des années 1930. Elle a de lourdes conséquences géopolitiques; le démembrement économique donne lieu à des guerres régionales, à la fracture des sociétés nationales et, dans certains cas, à l'anéantissement de pays. Elle constitue de loin la plus grave crise économique des temps modernes » 

 
Dossier d'été: l'austérité
 
Reste-t-il un peu de courage dans l'avion ? -
ZEC plus ultra
Zèbres En Cavale




S'ils restent, ils ne savent plus ou ils vont. Ils sont comme dans un avion en chute libre et ne savent pas quand est ce qu'il faut sauter. C'est tout le système des zones de libre échanges, de la Troika, de la lutte contre l'inflation, de la libre concurrence.... Tous ce qui a batti le système mondiale qui prend l'eau....

Les cycles économiques théorisés dans les manuels économiques classiques ont sans doute fait leur temps. La courbe sinusoïdale qui prévalait dans les années 70, 80 ou 90 pourrait bien définitivement appartenir au passé. A cette époque, le principal objectif des politiques monétaires menées par les banques centrales était d'assurer la stabilité des prix. On leur demandait de gérer le plus finement possible les retournements de conjoncture. Les politiques monétaire et budgétaire étaient décidées en fonction de ce cycle conjoncturel.

Aujourd'hui, les banques centrales ne sont plus indépendantes de leur gouvernement et utilisent leur politique monétaire et de taux, le montant de la masse monétaire et l'assouplissement quantitatif (QE) pour sauvegarder notre système financier mondial et pour écarter une récession et une déflation mondiale.
Écrit par : L'Indigné
 
Les prêts ne se dirigent plus vers les investissements productifs et d'avenir mais vers des investissements plus risqués, ce qui peut alimenter de nouvelles crises. Nous sommes parti dans une déflation qui risque de durer longtemps . cf voir le cas du japon
 
 
La crise de l'euro est l'histoire d'un malade que l'on prolonge indéfiniment en espérant qu'entretemps une solution sera retrouvée. Nous assistons donc au cycle sans fin des rémissions et des rechutes mais aucun traitement définitif n'est trouvé jusqu'à présent.
 
Dossier d'été: l'austérité
Une remontée des taux interbancaire sur le marché monétaire pourrait entrainé une faillite de tout les créanciers ayant emprunter des créances sur le marché monétaire., y compris les banques centrales.
 
L'AUSTERITE PRECIPITERA LA CRISE
 Les états avaient le choix entre Se serrer la ceinture ou creuser les déficits , ils ont choisi de se serrer la ceinture, ils auront à la fois à se serrer la ceinture et un creusement des déficits. Pour repprendre le parallèle avec la citation de churchill : «  ils avaient le choix entre la honte et la guerre. Ils ont choisi la honte, ils auront la honte et la guerre ».
 
Les déséquilibres dans l'économie mondiale ont pris une telle ampleur que les craintes quant à la stabilité de notre système financier sont entièrement justifiées.
 
Presque tous les pays souffrent d'un chômage historiquement élevé (troubles sociaux). Les flux de biens et de services dans le commerce international se sont fortement déséquilibrés. Alors que les Etats-Unis enregistrent un déficit chronique et extrêmement élevé de leur compte-courant, la Chine et les pays de l'OPEP enregistrent de forts excédents.
 
En conséquence, le système monétaire international affiche des déséquilibres jamais vus. La Chine a des réserves en devises de l'ordre de 3 400 milliards de dollars alors que les Etats-Unis sont le pays le plus endetté au monde. Le Japon s'est lancé dans une dévaluation compétitive (turbulences de devises). .
 
Pour lutter contre le ralentissement économique, les gouvernements des pays industrialisés ont poussé le creusement du déficit tellement loin que leurs dettes publiques ont atteint d'absurdes niveaux qui ont des effets contre-productifs sur la conjoncture. Le service de la dette pousse les pays vers la faillite.
 
Les seules issues semblent être l'inflation et/ou l'abandon de créance pure et simple, ce qui est une menace pour les marchés obligataires et pourrait entraîner de fortes moins-values (la capitalisation boursière du marché obligataire est de 98 000 milliards de dollars à comparer aux 60 000 milliards de PIB mondial). Tous secteurs confondus, les Etats-Unis financent une dette de 56 280 milliards via le marché du crédit alors que leur PIB est de 15 864 milliards de dollars. Leur plus grand créancier est leur propre banque centrale devant la Chine et le Japon.
 
La dette publique du Japon à hauteur de 240% du PIB est encore plus absurde (le marché obligataire en yen risque l'effondrement).
 
Les principales banques centrales du monde appliquent une politique de taux d'intérêt zéro et inondent les marchés financiers de liquidités comme jamais vu auparavant. La Fed et la Banque du Japon ensemble achètent mensuellement pour 159 milliards de dollars de titres.
 
Les bilans des banques centrales augmentent considérablement. Le montant des titres détenus par la Fed va passer de moins de 1 000 milliards de dollars en 2007 à 6 000 milliards en 2016. Au cours de la même période, le montant des titres détenus par la Banque du Japon sera passé de 20% du PIB à 60% et pour la BCE de 15% à 45%. Dans ces conditions, comment peut-on imaginer que les banques centrales pourront revenir à une structure "normale" des taux sans provoquer une crise extrêmement grave ?

 

 
Dossier d'été: l'austérité
 
 :  » Le commencement de la fin « Les politiques font du business, il est normal que les agences de notation fassent de la politique. Elles ont  aussi ce talent particulier de transformer des situations gérables en crises inextricables :  Irlande, Grèce, et Portugal en ont fait les frais. C'est au tour des États-Unis  de connaître la joies du cercle vicieux créé par les pronostics de l'opinion financière
 

1) dégradation → tension brutale sur les taux → renchérissement du coût de la dette → détérioration de la situation budgétaire et emballement de la dette → tension supplémentaire sur les taux, etc. ;
et
2) dégradation → austérité forcée → récession → détérioration de la situation budgétaire et emballement de la dette → austérité renforcée, etc. – ( Frédéric Lordon )
 
 > Le commencement de la fin – Frédéric lordon – La pompe à phynance


L'économie de la zone euro va se contracter davantage que prévu cette année, ce qui se traduira par une réduction ralentie des déficits publics, selon la Commission européenne. L'exécutif communautaire a revu en baisse ses prévisions économiques et table désormais sur une contraction de 0,4% du produit intérieur brut (PIB)

DEUX ANS DE PLUS POUR PARIS ET MADRID

Pour réduire l'impact baissier de la consolidation budgétaire sur l'activité économique, la réduction du déficit global de la zone euro devrait être un peu

Sur le conseil d'Antalaya, un article de Guillaume Duval : Politique budgétaire : errare humanum est, perseverare diabolicum...  paru dans Alternatives économiques. " Si le gouvernement avait visé un déficit public de 3,7 % du PIB en 2013 au lieu de 3 %, nous aurions probablement évité la récession et 300 000 chômeurs supplémentaires.> Lire la suite.
 
Le 27 juin dernier la Cour des Comptes dans son rapport sur la situation des finances publiques confirme une évidence : les mesures de restriction budgétaire prises en 2012 et en 2013  ont entraîné une limitation de l'activité et une hausse du chômage.
 
« . (...) la structure même de l'économie est transformée par la récession et le chômage : les chômeurs qui le sont restés pendant deux ou trois ans, ne sont plus vraiment aptes à l'emploi immédiatement, ils doivent être lourdement formés et accompagnés pour pouvoir revenir sur le marché du travail, et les entreprises qui ont fait faillite, les usines qui ont fermé ne sont plus capables de produire quoi que ce soit quand la reprise arrive... L'austérité prolongée fait en réalité baisser ce que les spécialistes appellent le « PIB potentiel » de l'économie, sa capacité théorique à produire des richesses. Ce qui implique que les faibles déficits « structurels » affichés officiellement ne sont en réalité qu'une fiction : ils ne peuvent plus être atteints car le potentiel productif que cela supposerait a été détruit par la récession prolongée. »
 
La question n'est même plus de savoir si l'austérité diminue l'activité mais à quel niveau elle le fait :

« le « multiplicateur » (...) est supérieur à 1, surtout lorsqu'on se trouve déjà en phase de ralentissement économique et que les principaux partenaires commerciaux du pays mènent eux aussi des politiques d'austérité. Autrement dit 1 point de PIB de restriction budgétaire entraîne probablement une perte de l'ordre de 1,5 point de PIB d'activité économique. »
 
C'est sans doute pour ces bonnes raison que le gouvernement Hollande-Ayraut a décidé de poursuivre dans la même voie et a présenté au Parlement ses grandes orientations pour le budget 2014, budget d'austérité qui sera "discuté" à la rentrée par le PS et ses alliés naturels et surnaturels.   




Dossier d'été: l'austérité

 
Dossier d'été: l'austérité http://t.co/rgm1NzkdS3 via @@ALMontpellier
Dossier d'été: l'austérité "socialiste". Les chomeurs 2/4
 
 
Le gouvernement Hollande a pu distraire la galerie pendant quelque temps en se faisant passer pour progressiste : ainsi il y eu une intervention au Mali au nom des droits de l'Homme (et de l'industrie nucléaire), puis le Mariage Pour Tous, dont les opposants entre cathos intégristes et nostalgiques du IIIe Reich, nous ont fait oublier pendant quelque temps le gouvernement socialiste.
 
Pourtant, c'est une erreur. Les « socialistes » sont arrivés au pouvoir avec une mission « restaurer la compétitivité ». Cela peut paraitre sympa au premier abord, mais ce n'est rien d'autre qu'écraser le prolétariat, les travailleurs en diminuant leurs droits, leurs salaires pour augmenter le taux de profit du patronat. Pendant que ceux qui peuvent encore se le permettre bronzent dans le Sud de la France, les socialistes, main dans la main avec des syndicats jaunes et le patronat préparent l'offensive contre nos droits.
C'est pour cela que nous faisons un dossier d'été qui présente les différentes « réformes » ou plutôt attaques en cours dont nous serons les victimes en septembre.
 
Voici un article qui récapitule les différentes pistes de réduction de nos droits, qui ne sont pourtant pas mirobolants...dans un contexte d'explosion du chomage
 
(Article issu de la presse bourgeoise)
 
L'Unedic a rendu public ce jeudi de nouvelles prévisions qui montrent que le pari du gouvernement d'une inflexion de la courbe du chômage à la fin de l'année est compromis et, surtout, que 2014 s'annonce sombre. Pour 2013, les nouvelles sont plutôt bonnes compte tenu du contexte. Alors que le consensus des
économistes ne table plus sur une quasi-stagnation mais sur un diminution de 0,2 % du PIB, le régime géré par les partenaires sociaux n'a pas dégradé ses prévisions de chômage sur 2013. Il anticipe désormais une hausse de 178.700 du nombre de demandeurs d'emploi n'ayant pas du tout travaillé dans le mois, soit 7.000 de moins qu'il y a cinq mois. Du côté de l'emploi salarié, les destructions concerneraient 35.600 postes, deux fois moins qu'en 2012.
 
Une inflexion au troisième trimestre
(...) .
 
Michel Sapin, cela « conforte l'analyse du gouvernement et son objectif d'inverser la courbe du chômage d'ici la fin 2013 et au-delà ». Pour le ministre du Travail,, l'Unedic fonde son calcul sur « une hypothèse de croissance inférieure à celle du gouvernement (+0,7% contre +1,2%) et ne prend pas en compte tous les effets des politiques et réformes ». Une « inversion durable de la courbe du chômage est donc à notre portée », affirme-t-il.
 
(.....)
 
Une dette portée à 24,1 milliards d'euros (...) .
 
La situation est pour l'instant sous contrôle car, comme l'avait expliqué son président, Jean-François Pilliard, son programme d'endettement pour cette année permet de faire face au besoin de financement prévu fin 2013, soit quelque 18 milliards d'euros. Mais ce n'est pas le cas pour l'an prochain. La renégociation des règles de l'assurance-chômage, dont la convention arrive à son terme en décembre prochain, doit démarrer à la rentrée. Elle va se dérouler avec en toile de fond d'une dégradation financière record, ce qui augure de discussions très tendues entre patronat et syndicats. Tout cela avec un changement de président à la tête du Medef .
 
Les exorbitants déficits budgétaires dans presque tous les pays industrialisés ne peuvent être financés que par l'impression monétaire et des achats d'obligations par les banques centrales (QE). Mais une telle politique comporte aussi un risque élevé pour tout le système financier (formation de bulles en cours) ainsi que des dangers latents d'inflation. ].

 Les Etats-Unis sont loin d'avoir réduits leur endettement et seule la création de nouvelles dettes assure un semblant de croissance à l'économie américaine
 
n
ÉTATS-UNIS • Detroit : après la faillite, les questions
La ville de Detroit s'est officiellement déclarée en faillite le 18 juillet. Le point d'orgue d'une longue descente aux enfers pour le berceau de l'industrie automobile.
Courrier international| Corentin Pennarguear19 juillet 2013 
 
 
Le siège de General Motors en arrière-plan, géant de l'automobile basé à Detroit.- Photo AFP.
“Inévitable.” Le mot revient dans presque tous les articles de la presse américaine à l'heure d'évoquer la faillite de Detroit et ses 18 milliards de dollars de dette [environ 14 milliards d'euros]. “Confrontés à des revenus fiscaux en chute constante, les dirigeants municipaux n'ont rien fait à part se chamailler, nier le problème... et dépenser”, se désole The Detroit News.

La ville de plus de 700 000 habitants ne s'est jamais remise de la crise financière de 2008 et du fort déclin de l'industrie automobile. “Comme la mort de quelqu'un atteint d'une maladie incurable, la banqueroute planait au-dessus de Detroit depuis deux ans”, constate Detroit Free Press. Mais la chute de la ville vient de plus loin. “Tous les habitants ne se sont pas enfuis dans la nuit, fait remarquer The Detroit News, leur nombre s'effondre constamment depuis les années 1950.” Autrefois quatrième ville des Etats-Unis, “Motor City” a perdu 63 % de sa population en soixante ans.

“Les 18 milliards de dette ne se sont pas non plus matérialisés d'un coup, continue le quotidien local. Ils ont été empilés par les maires et les conseillers municipaux, qui ont préféré hypothéquer le futur pour payer les factures d'aujourd'hui plutôt que de faire correspondre dépenses et recettes.”

Maintenant que sa banqueroute est annoncée, Detroit attend de savoir si elle pourra être placée sous la protection du chapitre 9 de la loi sur les faillites, ce qui lui permettrait de renégocier sa dette. Mais comme le souligne The Detroit News, “si personne ne peut prédire avec certitude où ce processus va mener [...] on peut dire avec quasi-certitude que cela va constituer une nouvelle épreuve pour les citoyens de Detroit qui ont déjà beaucoup souffert”. Ils vivent déjà dans une ville “où 90 % des affaires d'homicide ne sont pas résolues, où 80 000 bâtiments abandonnés pourrissent le paysage et où la moitié des lampadaires ne fonctionnent pas la nuit”.

Face à ses difficultés, Detroit avait été mise sous tutelle dès mars dernier et est à présent gérée par Kevyn Orr, "celui qui pourrait faire la différence", selon Detroit Free Press. Le journal attend beaucoup de ce juriste qui “a déjà mis en place un plan pour restructurer la dette et remettre de l'argent dans les services municipaux”. Son plan démontre que la ville ne peut rembourser l'intégralité de sa dette, mais traite tous les créditeurs “de manière égale”, d'après le quotidien. “Il n'y a plus d'argent et aucun moyen d'en avoir plus.”

Si Detroit est la plus grande ville des Etats-Unis à s'être déclarée en faillite, ce n'est pas la première, comme le souligne une carte interactive de Governing.com. Depuis janvier 2010, huit villes et des dizaines d'organismes assurant des services publics ont fait banqueroute aux Etats-Unis.

 
 . Depuis la crise de 2007, la Chine voit ses principaux clients s'enfoncer dans la crise et ralentir leurs exportations
 
Des chiffres qui s'expliquent non seulement par la faiblesse de la demande extérieure évoquée plus haut mais aussi par la hausse continue du coût du travail en Chine et la force du yuan ainsi que le contrôle accru des autorités chinoises sur les fausses factures
 

- Le crédit fait des bulles
- Chaudron social : La montée de la contestation sociale est nourrie par un taux de chômage. (....) .  

Ces deux (gros) points noirs risquent de déstabiliser non seulement la croissance mais surtout la société chinoise.

 A vrai dire, Pékin n'a plus le choix. S'étant lancées dans une politique tournée vers la consommation intérieure, les autorités chinoises ont semé le grain de la réduction des inégalités sociales et de son pendant, la perte de compétitivité de la production chinoise


Les prêts interbancaires, thermomètre de la santé d'une économie
Mais réflexion faite, ce fameux taux pourrait être bien plus intéressant qu'il n'y paraît au premier abord. Les prêts interbancaires sont la pierre angulaire d'une économie. Le fonctionnement quotidien, les crédits qu'elle accorde, d'une banque repose sur eux. Donc quand une banque hésite à prêter à une autre, un signal d'alarme retentit.

C'est ce qui s'est passé au plus fort de la crise de l'euro en Europe. . Le marché interbancaire avait été presque paralysé, menaçant le crédit aux particuliers et aux entreprises, et donc toute l'économie européenne. C'est ce que les économistes appellent un "credit crunch", un effondrement du crédit...


Or la menace d'un credit crunch chinois grandirait. Comment expliquer une telle flambée ?

Bulle de crédit à la chinoise
Par la croissance faramineuse qu'a connue le crédit ces dernières années, encouragée par le gouvernement central qui voulait soutenir l'économie et lutter contre les effets persistants de la crise mondiale. Le remède est connu – et a été administré par toutes les banques centrales dans le monde entier après 2008 – : en baissant le taux directeur, en encourageant le crédit, les banquiers centraux espèrent relancer l'investissement des entreprises et la consommation des particuliers.


Dans le cas chinois, une seconde raison est venue se grever à ses impératifs économiques : l'impératif social. Car la Chine doit faire face à un afflux massif des ruraux vers les centres urbains. D'ici à 2030, 300 millions de ruraux devraient s'installer dans les villes. Un exode qui est là encore encouragé par Pékin qui voit dans ces nouveaux urbains aussi bien une réserve de main-d'oeuvre que de consommateurs – deux composants de choix de la stratégie économique chinoise. (....) .. Et là encore, il y a un double effet sur l'économie. Car tous ces projets de construction et d'infrastructures vont permettre de soutenir l'économie, via la construction et les dépenses d'infrastructures.

[L'urbanisation croissante et le manque d'infrastructures orientent les nouveaux besoins de la Chine en matières premières. Première d'entre elles, le cuivre, utilisé non seulement dans la construction mais aussi dans les dépenses d'infrastructures (câbles, etc.). La demande chinoise devrait donc exploser dans les années qui viennent. Pour financer ces projets, Pékin a non seulement mis de l'argent sur la table (l'équivalent de 12% de son PIB) mais aussi encouragé le crédit local, accordé par des banques (locales) à des projets (locaux).

Le crédit, Golem de Pékin
. Le crédit doit être manipulé avec la même précaution : le créer, l'encourager, c'est très bien, encore faut-il ensuite pouvoir le contrôler et le maîtriser. C'est justement ce qui est en train de se passer dans l'empire du Milieu.

Le ratio crédit/PIB est ainsi passé de 75% en 2008 à plus de 200% aujourd'hui. Les gouvernements locaux, pour financer leurs projets de construction et de développement se sont lourdement endettés et alors que les recettes fiscales sont en recul, la situation devient périlleuse.
 
A cela il faut ajouter qu'une part non négligeable du crédit chinois (plus de 10%) échappe totalement à tout contrôle. En effet, la Chine –, le marché du crédit est contrôlé par l'Etat qui possède un monopole sur le système bancaire. S'est donc développé un système de prêt parallèle, non-autorisé. Il peut prendre la forme de prêts entre particuliers, de prêteurs sur gage ou d'établissements bancaires de l'ombre... et de grandes entreprises publiques qui profitent des faibles taux d'emprunt qui leur sont accordés par l'Etat pour ensuite accorder des prêts à de plus petites entreprises.
 
Leur point commun : un taux d'intérêt souvent usuraire... Ce crédit parallèle est d'autant plus dangereux qu'il échappe à toute tentative de contrôle de l'Etat ou des gouvernements locaux.
 
Où est passé l'argent ?
Conséquence à la fois de la manne financière étatique qui a inondé certains secteurs ainsi que du développement du shadow banking, l'affluence de crédit et de liquidités n'a pas forcément irrigué les secteurs les plus productifs de l'économie. Je vous le disais plus haut, certaines grandes entreprises d'Etat ont préféré prêter leur argent plutôt que d'investir dans leur appareil de production.
 
 
Surendettée à hauteur de 100 milliards de yuans (12 milliards d'euros), la ville d'Ordos doit en outre, comme le rappelle L'Agefi, faire face à une importante baisse de ses revenus (-18,5%), rendant sa situation intenable.
 
quels dangers fait courir cette menace de credit crunch sur l'économie chinoise et quelle est la réponse de Pékin. Car le gouvernement chinois se trouve confronté à un dilemme de poids : faut-il privilégier la croissance quitte à favoriser la croissance de la bulle du crédit ou bien contrôler l'endettement aux dépends de la croissance.
 
Cécile Chevré
Hier, nous avons vu comment s'est gonflée une bulle du crédit en Chine et comment celle-ci a progressivement échappé à tout contrôle. Reste maintenant à savoir quels dangers peuvent découler d'un dégonflement brutal de cette bulle et quels sont les moyens d'intervention de Pékin.
 
Commençons par les risques.
 
D'une banque chinoise à l'économie mondiale


Une économie fonctionne grâce aux prêts. Les entreprises empruntent pour investir, augmenter leur production et créer de la croissance. Les particuliers empruntent pour consommer, se loger, faire des études, etc. Le crédit n'est pas forcément mauvais pour une économie quand il permet à terme de créer de la valeur ajoutée et de la richesse. Reste à maîtriser la qualité des crédits accordés ainsi que leur quantité. . Trop de (mauvais) crédits, et c'est la bulle spéculative. Pas assez de crédits, et c'est une économie toute entière qui ralentit".
 
Certains observateurs font déjà le lien ente ralentissement économique chinois et le resserrement de l'offre de crédit. .
 
Les risques ? Un assèchement complet du marché du crédit et donc de la liquidité qui bloquerait la consommation et l'investissement. Et une faillite en série de banques qui voient déjà leur bilan sérieusement plombé par d'innombrables créances douteuses.
 
Des risques qui pourraient prendre une ampleur mondiale. Comme le rappelait Gustavo Horenstein de Dorval Finance dans une interview accordée au site Sicavonline.fr : "L'économie chinoise représente 12% de l'économie mondiale en dollar courant mais plus de 40% de sa croissance. Si la décélération de la croissance chinoise se transforme en récession, l'impact sera fort sur la croissance mondiale. Les plus touchés seront les principaux partenaires commerciaux asiatiques et les pays producteurs de matières premières. Concernant les marchés financiers, les entreprises très tournées vers cette zone ne seront plus le refuge qu'elles ont été face à la crise de la zone euro".
 
Reste à savoir ce que Pékin veut – et peut – faire face à ces risques.
 
Pékin face à ses banques
Vendredi dernier, les taux interbancaires redescendaient, vers les 8%, laissant soupçonner une intervention massive de la Banque centrale chinoise, la Banque populaire de Chine (PBoC). Celle-ci, selon certaines rumeurs persistantes, aurait injecté 40 milliards de yuans (4,88 milliards d'euros) dans certaines banques, résolvant les problèmes d'approvisionnement des liquidités.

 
Officiellement, cependant, la PBoC se refuse à intervenir de manière massive, estimant que le niveau de liquidités était suffisant. Après moult tergiversations, elle a tout de même consenti à annoncer hier qu'elle était prête à soutenir de manière temporaire les banques en manque de liquidités afin de ramener les taux interbancaires à des niveaux raisonnables. Une annonce qui a rassuré les marchés : e.
 
Pourquoi une telle prudence de la part de la PBoC ? Parce que Pékin – et sa banque centrale – sont conscients des risques que font peser le système bancaire et les investissements dits à fort effet de levier (une manière de dire que le rendement est élevé), comme l'immobilier, sur la stabilité financière et économique du pays.
 
Après avoir encouragé le crédit et les investissements spéculatifs après la crise de 2008, Pékin préférerait aujourd'hui que l'argent aille vers la consommation intérieure et l'investissement des entreprises mais aussi vers les investissements à long terme. Le gouvernement chinois est aujourd'hui prêt à limiter et encadrer le marché du crédit, et en accepte la conséquence principale, le ralentissement de la croissance du PIB.
  
Selon l'économiste Xu Gao, cité par Le Figaro : "si les taux d'intérêt restent à des niveaux si élevés, le seul scénario pour l'économie chinoise sera celui d'un atterrissage brutal. Il semble que les dirigeants chinois suivent délibérément une approche attentiste en laissant le ralentissement de la croissance se poursuivre sans intervenir".
 
Reste à savoir si la PBoC utilise la bonne méthode pour contrôler le marché du crédit. Comme le souligne Bank of America Merrill Lynch, cité par Reuters : "Nous pensons que le plus gros risque est que la PBoC ne gère pas correctement la situation. S'occuper des banques qui violent les règles devrait se faire en améliorant la réglementation prudentielle et non en organisant une crise du crédit interbancaire qui pourrait avoir des effets indésirables en cas de perte de la confiance entre banques".
 
Etincelle de krach en Chine ?

La Chine risque-t-elle un credit crunch capable de faire plonger la croissance mondiale ? Une telle hypothèse ne peut être totalement écartée mais contrairement à ce qui s'est passé en Europe lors de la crise de l'euro, le resserrement du crédit est la conséquence directe de la volonté de la Banque centrale chinoise. Banque centrale qui en outre a les moyens de ses ambitions et de sa politique grâce à ses énormes réserves de change et de métaux précieux.


 
Pour aller plus loin aujourd'hui : le pouvoir de la Banque populaire de Chine et comment profiter de la transition économique chinoise :

- Si le pouvoir des banquiers centraux occidentaux est plus que douteux, celui de la PBoC est indéniable, comme le souligne Philippe Béchade dans La Chronique Agora : "La seule qui semble encore en mesure de dicter sa loi aux marchés, c'est la banque centrale chinoise. Elle reste bien à l'abri des attaques des “hordes de sangliers” dans son périmètre monétaire parfaitement étanche. Elle a administré de façon magistrale une punition aux spéculateurs mardi matin. Avec le soudain assèchement du crédit, un grand nombre d'opérateurs ont dû réduire la voilure en catastrophe face à l'impossibilité de refinancer des positions lourdement perdantes via le shadow banking (des entreprises industrielles ou commerciales se transformant en prêteurs sur gage, ce qui rapporte beaucoup plus que d'exercer leur coeur de métier).
 
- La position de la PBoC devant l'emballement des taux interbancaires est un signe de plus de transition économique en cours dans l'empire du Milieu, vers une économie centrée sur la consommation intérieure et reposant sur l'explosion de la classe moyenne urbaine. Cette transition a des conséquences non seulement sur la société chinoise, mais aussi sur les modes de consommation et de vie des Chinois. Premier de ces bouleversements : l'alimentation, plus grasse, plus carnée, plus sucrée.



 
Politique monétaire
 
Vendredi 28 juin 2013 I
Qui dit hausse des taux, dit...
 

Pékin se lance dans le cyclisme acrobatique : faire passer l'économie d'un vélo carburant aux exportations extérieures à un vélo alimenté par la consommation intérieure. Il faut imaginer l'économie chinoise en équilibriste . Difficile voire impossible d'éviter les déraillements, les ralentissements et autres accidents de parcours.

  
]Menace de credit crunch en Chine

   
latribune.fr | 21/06/2013, 08:48 - 445 mots
Le marché interbancaire chinois a été pris de panique ce vendredi et a contraint la banque centrale à intervenir. Les marchés craignent des faillites bancaires : le risque de restriction du crédit est élevé.
Sur le même sujet

En Chine, la conjoncture économique se dégrade
 
Europe-Chine : la guerre de l'acier est déclarée
 
Chine: la production industrielle en hausse de 9,2%
 
Chine: nouveaux signes de contraction de la production manufacturière
 
Menace de credit crunch en Chine ( google)

Est-on au seuil d'une crise bancaire en Chine ? En tout cas, la panique s'est emparée ce vendredi du marché interbancaire chinois. Le taux de référence au jour-le-jour, équivalent de l'Eonia européen, a atteint un record , avant de reculer nettement sous la pression, prétendent les rumeurs, d'une intervention de la banque centrale. Selon Bloomberg, 50 milliards de yuan (environ 6,15 milliards d'euros) auraient été injectés dans le marché par la banque centrale.
 
« Assainir » le système bancaire
 
Ce mouvement de panique s'explique par la volonté des autorités monétaires et politiques de mettre fin à l'expansion très rapide du crédit de ces dernières années. Dans le viseur de Pékin se trouveraient les petites banques qui ont beaucoup prêté et qui ont également beaucoup spéculé. Leur endettement serait devenu intenable. . Une logique qui n'est pas sans rappeler aux marchés l'audace des autorités américaines en septembre 2008 dans l'affaire Lehman Brothers...
 
Confusion
(...) . En cas de hausse durable du taux interbancaire, les établissements devraient restreindre leur offre de crédit et le ralentissement de l'économie, déjà sensible depuis quelques mois, n'en serait qu'accéléré. C'est un risque que le gouvernement ne souhaite pas prendre. Pas plus, sans doute, qu'il est prêt à prendre le risque d'un Lehman chinois. Mais pour autant, comment maintenir un système bancaire aussi endetté sans risques ? Comment développer, comme souhaite le faire Pékin, une demande intérieure sur des bases aussi fragiles ?
 
Méfiance et risques sur la croissance mondiale
(....)  Le risque d'un crédit crunch chinois ne peut donc être pris à la légère. Or, s'il devenait réalité, la contraction du crédit en Chine et de la deuxième économie mondiale réduirait à néant les espoirs de reprise par les exportations en Europe. Or, c'est le seul levier dont disposent désormais les pays de la zone euro, notamment ceux qui ont été ravagés par la crise de la dette. Le nouvel acte de la crise mondiale commencée en 2007 se joue donc en Chine.
 
Par Mathieu Lebrun, analyste et rédacteur du service Agora Trading (pour les traders aguerris et actifs) 
 
◊ L'actualité de ces dernières semaines est incontestablement la remontée des rendements des taux longs constatés un peu partout sur les marchés. OAT français, Bund allemand, TNote américain, les mouvements ont été pour le moins spectaculaires. En cause évidemment, la fin de l'argent facile de la FED. Prenez le cas des bons du trésor US à 10 ans. Aux Etats-Unis, cette envolée constatée en un peu plus d'un mois constitue d'ailleurs tout simplement un record depuis 2001...
 

Dans ce contexte, il me semble intéressant de faire le point sur deux secteurs qui se trouvent en première ligne. Les seuls gagnants de ces plans de relance monétaire et de l'écart des taux sur le marché interbancaire  sont certaines banques comme le crédit Suisse, les traders, les insitutionnels et les professionnels des sales des marchés pourtant responsable de la crise qui a d'abord été bancaire, puis économique avant de se déplacer sur les états et les peuples.



Dossier d'été: l'austérité
 
Tout d'abord, les sociétés foncières. Ce genre d'acteurs – structurellement très endettés et très friands de recherche de financement sur le marché obligataire – affichent une rentabilité de leur business model d'autant plus élevée que les taux sont bas. Puisqu'en se finançant à taux bas (3% par exemple ou moins) et en offrant une croissance annuelle quasi linéaire (en moyenne 5%), l'écart y est de plus en plus favorable au fur et à mesure que les taux baissent. Mais gare quand les tensions se manifestent et que les taux remontent. C'est l'effet inverse. .
 
Le bénéfice de Credit suisse en hausse grâce au trading -     Source : Reuters
25/07/2013  


On distingue assez nettement une large phase de trading range horizontale (visible en pointillés) en place depuis l'été 2011. Gare à la sortie par le bas car elle risque d'être brutale.


une cassure à la baisse et l'inscription de nouveaux plus bas sur ce secteur risquent d'avoir comme catalyseur de nouvelles tensions sur l'obligataire au début de l'été. .

Souvenez-vous des déclarations de Greg Smith, ancien responsable des ventes de produits dérivés basé à Londres chez Goldman Sachs -- requin parmi les requins :


"Les intérêts du client continuent d'être mis de côté dans le fonctionnement de l'entreprise... Cela me rend tout simplement malade de voir à quel point les gens peuvent parler sans gêne de voler leurs clients. Sur les 12 derniers mois, j'ai vu cinq directeurs gestionnaires différents traiter leurs clients de 'marionnettes', parfois dans des e-mails en interne... Ces jours-ci, la question la plus fréquemment posée par les analystes juniors au sujet des produits dérivés, c'est "combien d'argent avons-nous gagné sur le dos du client ?"
 
 

Pour les institutionnels, les traders et les professionnels des salles de marché, vous n'êtes qu'un petit poisson dont la seule tâche est de rester à sa place dans cette chaine alimentaire !

Ils vous permettent quelquefois de faire de petites plus-values pour que vous restiez dans l'océan... mais quand vous ne leur êtes plus utile, ils n'hésitent pas à vous sacrifier au nom de leurs profits !

 Les données à observer

La première et, sans doute la plus importante, est la différence entre les deux catégories principales de traders :
 
les Commerciaux : ce sont les agents qui se servent des marchés options et futures pour ajuster et couvrir un stock réel ou une activité liée au sous-jacent physique. Par exemple, un agriculteur qui veut couvrir le prix de sa récolte de blé ;

Les Non commerciaux : ce sont les spéculateurs. Ceux qui essaient de faire des profits en échangeant les contrats, sans but de couverture et sans rapport au sous-jacent réel. Par exemple, vous, qui achetez des contrats sur le pétrole mais qui ne vous ferez jamais livrer les barils à la maison !!
 
D'autres termes méritent également d'être expliqués.
 
Long : Les positions acheteuses
Short : Les positions vendeuses
 
Et enfin une dernière notion à connaitre pour la suite :
 
Open interest : contrats qui n'ont pas de contrepartie identifiée au moment du rapport. Les contrats "ouverts" donc à la négociation. 

 La semaine prochaine, nous verrons comment s'organisent les différentes catégories de traders et surtout qui sont ceux qui font et défont les tendances. 
 
 
Conclusion : de nouvelles crises financières sont inévitables. Les sources potentielles sont nombreuses et elles peuvent se déclencher à n'importe quel moment. Aucun investisseur ne devrait se croire à l'abri. Les plus grands perdants seront les peuples, et peut ^^etre les épargnants et les Etats mais surement pas Goldman Sachs.



Sources :
Peur et servilité : les deux mamelles du gouvernement
 
Cf voir l'article sur le blog  Antalya
 
/, Citoyenactif Quand le remède devient poison...
 
Le commencement de la fin :
 
Reste-t-il un peu de courage dans l'avion ? :
 
A lire : Documentaire Génération-Précaire, « Modele » allemand
 
La France peut elle faire faillite? - l'indigné

 
Mardi 25 juin 2013
Chroniques émergentes : la Chine va-t-elle se faire dévorer par le Golem du crédit ?
 Cécile Chevré
Mercredi 26 juin 2013
Chroniques émergentes : la Chine va-t-elle faire "crunch" ?
 Cécile Chevré
 
Marketing vert : le grand maquillage
Créé le vendredi 04 mai 2012 23

Le 01 octobre 2016 à 14h11
Industrie agro-alimentaire : business contre santé


Bruxelles businessCréé le mardi 20 mai 2014 
Argent, sang et démocratie -Créé le dimanche 18 mai 2014 
La démocratie, c'est nous Créé le dimanche 11 mai 2014 
Mains brunes sur la ville Créé le mardi 06 mai 2014
Foire aux questions abstentionnistes Créé le vendredi 28 mars 2014 
L'Ukraine et'extrême droite ! Créé le samedi 08 mars 2014 
Johnny s'en va-t-en guerre Créé le mardi 25 février 2014 
Le complexe militaro-industrielCréé le dimanche 15 septembre 2013 
Les receleurs en politique Créé le dimanche 18 août 2013
Les élus locaux dans le piège nucléaire Créé le samedi 07 septembre 2013 
Dossier d'été: l'austéritéCréé le dimanche 28 juillet 2013 
L(in)sécurité : Un champ de batailleCréé le lundi 22 juillet 2013 
GaslandCréé le mercredi 10 juillet 2013 

Avons-nous vraiment besoin d'un Etat (pour s'autogérer)?Créé le mardi 10 septembre 2013 
REFLEXIONS SUR LA DEMOCRATIE Créé le samedi 07 septembre
Errico Malatesta Créé le mercredi 04 septembre 2013 
Pierre Bourdieu sur l'Etat Créé le mercredi 21 août 2013
une conférence de Bakounine Créé le samedi 24 août 2013 
extrait du programme et du manifeste des anarchistes mexicains 1911 Créé le vendredi 23 août 2013 
Des héros ordinaires mis aux piloris Créé le dimanche 18 août 2013 
À bas les chefs ! Créé le mercredi 07 août 2013
Tubo d'Ensaio : le curieux squat légal du Portugal Créé le dimanche 11 août 2013
Nés en 68Créé le vendredi 09 août 2013
Johnny Rotten : “En tant que roi du punk, je décrète cette loi : le punk n'a pas besoin de roi” Créé le samedi 03 août 2013 
De la liberté, de la révolte Créé le samedi 27 juillet 2013 
Génération Ferré Créé le lundi 15 juillet 2013
coluche, quand je serais grandCréé le vendredi 12 juillet 2013
Tags : Documentaire Génération-Précaire, « Modele » allemand, crise, dettes, dettes souveraines, capitalisme, la Troika, la FED, la BCE, austérité, chomage, récession, credit crunch, Chine, OAT français, Bund allemand, crise du crédit interbancaire, shadow banking, banque centrale chinoise, conjoncture économique se dégrade, Krach Obligataire, shadow banking n, la crise de l'euro, contraction du crédit en Chine, Goldman Sachs, Politique monétaire, Michel Sapin
​ 2 | 3 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.238.225.8) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le dimanche 28 juillet 2013 10:55

Modifié le lundi 03 octobre 2016 04:06

Austérité à tous les étages

 
n
 
Austérité à tous les étages
 
Hollande, les banques françaises et la dette grecque - ZEC plus Ultra

" S'il y a bien quelque chose que le socialiste français fera pour le continent, c'est légitimer un capitalisme européen instable de par nature et profondément injuste."

Jérôme E. Roos
militant et économiste politique
 
 
"Merveillance, Arnaquance et Foutage de Gueulisme" - Le meilleur d'une semaine d'humour 
 


 Il faut rester zen avec l'actualité. Surtout quand les pauvres vivent contre les yachts, que le gouvernement supprime l'ISF, que les Rolling Stones se font racheter par le PSG, que les royalistes commémorent Marie-Antoinette, ou encore que l'on nous vend, à l'image des idées des crèmes avec de l'air dedans. Avec Daniel Morin, Frédéric Fromet, Tanguy Pastureau, Charline Vanhoenacker, Alex Vizorek, Guillermo Guiz, Guillaume Meurice et Marina Rollman. Un best of signé comme un chèque en blanc par Gaudéric Grauby-Vermeil
 

Ajouter cette vidéo à mon blog



 
NB :Plan pour la Grèce : un gros sparadrap qui ne changera rien | Eco89. Devrait on dire maintenant pour tout les pays occidentaux.
 
Austérité à tous les étages
 
Par ailleurs, seule l'amélioration du paysage économique permettra aux Etats européens de faire décroître leur dette publique. Or, les gouvernements européens, par leurs décisions, prennent aujourd'hui le risque de casser brutalement la croissance. Ils s'engagent en effet (c'est le point 11 de la déclaration finale du sommet) à ramener tous leurs déficits à 3% dès 2013. Autrement dit, tous les pays, tant ceux qui sont en situation de crise financière que ceux qui ont la confiance des marchés, vont s'engager simultanément dans des programmes d'austérité. Désastre garanti
 
Les états avaient le choix entre Se serrer la ceinture ou creuser les déficits , ils ont choisi de se serrer la ceinture, ils auront à la fois à se serrer la ceinture et un creusement des déficits. Pour repprendre le parallèle avec la citation de churchill : " ils avaient le choix entre la honte et la guerre. Ils ont choisi la honte, ils auront la honte et la guerre".
n
 
1) dégradation → tension brutale sur les taux → renchérissement du coût de la dette → détérioration de la situation budgétaire et emballement de la dette → tension supplémentaire sur les taux, etc. ;
et
2) dégradation → austérité forcée → récession → détérioration de la situation budgétaire et emballement de la dette → austérité renforcée, etc. – ( Frédéric Lordon )
 
> Le commencement de la fin - Frédéric lordon - La pompe à phynance
 
C'est là tout le paradoxe : si vous diminuez les dépenses de l'Etat, l'économie souffre. Le budget des ménages est réduit. L'économie souffre encore davantage. L'Etat a moins de revenus. Il réduit davantage ses dépenses les dépenses sociales et privatisent... et la faillite arrive encore plus vite ! Le point de non retour est atteint
 
Un petit tour d'horizon des titres dans les journaux ces derniers jours ? 
Zone euro : la confiance se dégrade, Le Figaro
A Chypre, file devant des banques après des rumeurs de nouvelles ponctions,
Le MondeRegain d'inquiétudes sur Monte dei Paschi di Siena et le secteur bancaire italien, Les EchosLa Bundesbank enquête sur la Deutsche Bank, Le Monde 

Chypre, France, Italie... et même Allemagne : personne n'est épargné !
 
Pourtant ces indicateurs sont encourageants, mais ne suffisent pas à rassurer tous les investisseurs. Ainsi la crise chypriote pourrait être en mesure d'inverser cette dynamique, en cassant la confiance des investisseurs. Ce matin, ce sont les banques qui accusaient les plus fortes baisses. Une contagion aux Etats-Unis affecterait leurs banques, et pourrait souligner plus visiblement les problèmes internes des Etats-Unis. Rappelez-vous, depuis l'accord signé au Congrès en décembre 2012, et plus encore suite à l'absence d'accord début mars sur le budget américain, les dépenses publiques baissent. Si en plus la capacité de financement privé en Europe et aux Etats-Unis viennent à manquer, la reprise économique n'apparaîtra alors que comme un feu de paille


L'AUSTERITE PRECIPITERA LA CRISE - citoyenactif
 
 
Austérité à tous les étages
 
 
Evidemment, l'économie espagnole demeure plombée par un inquiétant taux de chômage (plus de 25% de la population active et près de 56% des jeunes de moins de 25 ans !), une dette et un niveau de déficit inquiétant et l'état de santé préoccupant de ses banques mais ces signes de vie économique laissent espérer une véritable reprise.
 
La raison de ce retard européen tient à deux choses :
- les problèmes de la zone euro sont plus flagrants que ceux des Etats-Unis ou du Japon. Ce qui ne veut pas dire qu'ils sont plus importants, loin de là.

- La BCE mène une politique moins flexible que celle conduite par la Fed ou la Banque du Japon, qui favorise plus les marchés obligataires que les marchés actions.
 
Jusqu'à présent, la BCE pratiquait de l'impression de manière plus ou moins détournée, par exemple en soutenant les banques européennes ou encore en rachetant des actifs pourris. Mais la pression augmente pour que Mario Draghi adopte une politique encore plus accommodante.  Ben Bernanke, pour justifier la poursuite du quantitative easing aux Etats-Unis a cité l'Europe en contre-exemple.
 
Et, comme le rapporte Le Monde, le président de la Fed de Saint Louis est allé encore plus loin : "La veille, en visite à l'Institut Goethe de Francfort, James Bullard, président de la Réserve fédérale de Saint Louis, avait exhorté les Européens à mettre eux aussi en place une politique d'injection massive de liquidités proche de celle menée par la Fed. Si l'Europe ne se donne pas les moyens d'une relance, avait-il estimé, elle court le risque d'une stagnation longue 'à la japonaise (...) : et quand vous êtes coincés dedans, il devient très difficile d'en sortir'.
 
Le banquier américain avait récusé l'idée que la structure juridique de la Banque centrale européenne l'empêche d'agir en ce sens. Si la BCE le voulait, elle pourrait acquérir des obligations émises par les 17 Etats-membres de l'eurogroupe au prorata de leur taille, a-t-il assuré". Jusqu'à présent, la BCE se livre à cette pratique de manière limitée et via les banques.
 
l'Allemagne subit le contrecoup de la récession européenne et voit ses perspectives économiques s'assombrirent... ce qui pourrait l'inciter à revoir sa position sur le rôle et les moyens d'action de la BCE.
 
 Royaume-Uni : toujours plus de flexibilité

Jacques Freyssinet, économiste
Alternatives Economiques n° 324 - mai 2013
 
 
Austérité à tous les étages


Sous la contrainte de l'Union européenne et du Fonds monétaire international (FMI), les pays d'Europe du Sud flexibilisent tour à tour leur marché du travail. Les rigidités accumulées y seraient un obstacle décisif à la création d'emplois. Dans ce contexte, il est instructif d'observer ce qui se passe à l'autre extrémité du spectre. Le gouvernement britannique se félicite du fait que tous les classements placent le Royaume-Uni en tête des pays européens quant à la flexibilité de son marché du travail. Toutefois, à ses yeux, il subsiste dans la réglementation des freins à l'embauche qui découragent les employeurs. Un programme de réforme est mis en oeuvre depuis le début de 2012. Nous nous limiterons aux principales mesures introduites ou en projet.
 
Depuis avril 2012, l'ancienneté dans l'emploi requise pour pouvoir contester en justice un licenciement injustifié a été portée d'un à deux ans. Une fois cette condition remplie, le salarié devra payer des droits, d'abord lors du dépôt de sa demande, puis à nouveau lors de l'ouverture du procès ; s'il perd son procès, ces droits ne lui seront pas remboursés. .....
 
Un projet phare était la création, pour les entreprises de moins de dix salariés, d'un licenciement indemnisé sans faute (compensated no-fault dismissal). Le salarié n'aurait disposé d'aucun droit de recours, sauf en cas de discrimination. Devant le tollé, le gouvernement a dû reculer. A défaut, il prévoit d'introduire, quelle que soit la taille de l'entreprise, des accords amiables pour une fin de contrat indemnisé ; le salarié ne pourrait ensuite les invoquer devant la justice.
 
Un autre projet phare devrait aboutir devant la Chambre des communes, bien qu'il vienne d'être repoussé par la Chambre des lords. Il porte création d'un nouveau statut de "salarié actionnaire" (employee shareholder). Les entreprises pourront attribuer à leurs salariés un certain montant d'actions en échange de la renonciation par ceux-ci à un ensemble de droits, pas de protection contre le licenciement abusif (sauf discrimination), pas d'indemnité de licenciement, pas de droits à la formation... Sont également dans les cartons un projet de conciliation obligatoire avant toute action en justice du salarié et un assouplissement de la réglementation des agences de placement privées et de travail temporaire.

La démarche adoptée par le gouvernement britannique constitue un avertissement utile pour les autres pays européens : s'aligner sur le plus flexible d'entre eux est une course toujours inachevée, puisqu'on peut sans cesse aller plus loin dans la flexibilisation.

Jacques Freyssinet, économiste
Alternatives Economiques n° 324 - mai 2013
 
Or pour comprendre bien des positions allemandes aujourd'hui, il nous faut comprendre d'où il vient.

" Modele Allemand" : Une Main d'½uvre pas chère suite a la réunification de l'Allemagne et La création du deutschemark se fera dans la douleur : cf voir Allemagne de 1945 à nos jours, Coût du travail : la France et l'Allemagne à égalité dans l'industrie ... - blog le Monde, Allemagne, Travailleurs, Allemands - et Emploi : Moins de travailleurs de l'Est que prévu en Allemagne - le figaro


Après la guerre de 39-45, l'Allemagne est détruite, ruinée, à genoux, humiliée et occupée. Mais elle a un homme extraordinaire à sa tête : Ludwig Erhard. Et sa première mesure, extrêmement courageuse, sera de créer une nouvelle monnaie, le deutschemark)
 
But de la politique des gouvernements allemands de Kolm a Angela Merkel
- Faute de consommateurs, misons sur l'entrepreneur...
- Une monnaie forte, une précarité assumé et généralisé avant
- L'entreprise allemande doit partager une maigre partie des fruits de sa réussite avec sa communauté, en l'occurrence ses salariés...
- Deux éléments de soutien à ce modèle ( rendre complice le salarié a sa propre domination et précarisation)
- Le modèle allemand affiche une santé insolente. Mais pour combien de temps ? Sa population vieillit et décroît. Les seniors épargnent plus qu'ils ne consomment. Ses partenaires européens endettés entrent en crise...

L'instauration de la cogestion, au travers de laquelle les salariés sont associés de près à la gouvernance des entreprises, en atteste. Dans les ETI et grandes entreprises, ils détiennent le tiers des sièges du conseil de surveillance
 
citation :"Le modèle allemand affiche une santé insolente. Mais pour combien de temps ?
Sa population vieillit et décroît. Les seniors épargnent plus qu'ils ne consomment. Ses partenaires européens endettés entrent en crise".

Le risque est surement entrain de se rapprocher de l'Allemagne et du gouvernement merkel
 
 
Modèle allemand & social libéralisme - ZEC Plus Ultra
En France, oser critiquer le fameux « modèle allemand » relève de l'hérésie voire de la xénophobie.  Pour  Pierre Rimbert, ce  modèle est :
" l'expression synthétique de la doctrine économique portée par les élites européennes qui associe austérité budgétaire (réduire le déficit de l'Etat et la dette), austérité monétaire (monnaie forte, lutte contre l'inflation) et austérité salariale.
 
Ce dernier volet, mis en ½uvre par le chancelier social-démocrate Gerhard Schröder dans les années 2000 et systématisé depuis par la droite allemande, repose lui-même sur deux principes. Premièrement, « activation » coercitive des chômeurs par le rabotage des prestations sociales et l'obligation d'accepter des emplois mal payés (les « mini-jobs »). Deuxièmement, création d'un marché du travail flexible et précaire destiné à accueillir ces nouveaux salariés des services dans un pays dépourvu de salaire minimum ; des accords syndicaux de branche troquent simultanément le maintien dans l'emploi des salariés de l'industrie contre la rigueur salariale et l'aménagement du temps de travail à la convenance de l'employeur. Ainsi cet appareil productif rendu « compétitif » par la baisse des « coûts du travail » et dopé par une fiscalité accommodante se tourne-t-il vers l'exportation et la conquête des marchés émergents. "
>  Le « modèle allemand » ou comment s'obstiner dans l'erreur par Pierre Rimbert, lundi 6 mai 2013
 
Rappel

Social-démocratie allemande :  être aux affaires

Gerhard Schröder a donc réussi sa politique méthodique de destruction du système allemand en  s'inspirant des choix de Tony Blair - autre social démocrate - et du "libéralisme social"  :
destruction du marché du travail, baisse des prestations sociales,mise en pièces du système des retraites.
Le 14 mars 2003, devant le Bundestag, le chancelier présentait son programme baptisé "Agenda 2010" et y allait du refrain bien connu : " Nous allons devoir couper dans les prestations de l'Etat, encourager la responsabilité individuelle et exiger plus d'efforts de chacun".
 
Seront mis en place au nom de l'esprit de sacrifice :
 
la fin de la gratuité des soins et des médicaments ...;la réduction des allocations chômage : ...";la facilitation des licenciements... la modération salariale - pour ne pas dire la perte du pouvoir d'achat.
L'Allemagne n'a pas de salaire minimum légal. Les diverses réformes du marché du travail adoptées sous Schröder (les lois "Hartz") facilitent le recours aux travailleurs intérimaires et encourage le développement massif de "mini-jobs" pour un salaire compris entre à  400 euros et 800 euros par mois.  Entre 2009 et 2010, plus de la moitié des créations d'emploi  ont concerné du travail intérimaire, et les trois-quarts des emploi du travail précaire.
_-_
> "Le Nouveau centre, digne héritier du social-libéralisme de Gerhard Schröder "
> Les lois Hartz : "".
> "En Allemagne, un salarié sur quatre est précaire" Par Rachel Knaebel - Bastamag
> "Les dessous de l'Allemagne " .
> Les réformes sociales en Allemagne :  
> " Comment Gerhard Schröder a restauré la compétitivité allemande " Slate.fr
 
Reconversion juteuse
Dès 2005, l'ex-chancelier Schröder a su mené de main de maître sa reconversion:*
 
Janvier 2006, il devient conseiller de Ringier, le plus grand groupe de presse suisse. Pour "explorer les marchés en Chine et en Europe de l'Est", son  salaire est estimé à 150 000 euros par an.Il conseille également la Banque Rothschild. " ....., " ( le Figaro) il est nommé à la présidence du conseil de surveillance du consortium germano-russe ( dont la société gazière russe Gazprom détient 51% ) Le consortium North European Gas Pipeline Company a été crée en vue de construire un gazoduc entre l'Allemagne et la Russie. Le projet avait reçu quelques semaines auparavant la signature de l'Allemagne...

Pour ce poste ses émoluments s'élevaient à 250 000 euros par an. La présidence du consortium étant confiée à " Matthias Warnig, un ancien de la Stasi avec lequel le président russe, Vladimir Poutine, avait travaillé lorsqu'il était stationné en Allemagne de l'Est pour le compte du KGB." En 2005, le gouvernement Schröder, qui ne gérait plus que les affaires courantes, se portait garant d'un prêt d'un milliard d'euros proposé par deux banques à Gazprom.En  2009,  Schröder intègre le conseil de direction du géant pétrolier russo-britannique le groupe TNK-BP pour 200 000 euros par an. Il y restera jusqu'en 2011.
 _-_
> "Schröder et Fischer, rois du pétrole " , Pascale Hugues - Le Point - 15-12-2011-   "L'ex-chancelier et son ministre se sont lancés dans de juteuses affaires."
>" Gazprom : la reconversion de M. Schröder scandalise la Pologne " Le Monde - 13.12.05
> "Schröder nommé à la direction du pétrolier russe TNK-BP" - Elisabeth Studer Le Blog Finance - 18-01-2009
> " La tapageuse reconversion de Gerhard Schröder " , Pierre Bocev  - Le Figaro - 15/10/2007

En savoir plus sur le blog ZEC plus Ultra : Politique  sarkozy, schröder, droite, gauche, ps, spd, ump, nouveau centre, affaires, mafia


.

 Et si l'Allemagne vacillait ?
La BCE va-t-elle elle aussi succomber aux sirènes de l'impression monétaire ? , la question peut légitimement se poser et ce d'autant plus que le principal adversaire à l'impression monétaire sur le Vieux Continent – l'Allemagne – subit à son tour les effets de la crise économique.

Au premier abord, l'Allemagne semble ne pas s'y mal s'en sortir que cela – surtout en comparaison de notre cher vieux pays. Alors que la zone euro est en récession, La croissance est donc morose outre-Rhin .

Et mêmes les bonnes nouvelles ne le sont pas tant que cela.... Plus inquiétant encore, les derniers chiffres des investissements des entreprises et surtout du commerce extérieur (au point mort) laissent anticiper une nouvelle dégradation de l'économie allemande dans les mois qui viennent... Les banques allemandes sont dans un sale pétrin... Les banques allemandes et françaises sont particulièrement concernées par ce phénomène. Elles détiennent des monceaux de dettes grecques, espagnoles, portugaises ou encore italiennes..." Écrit par : Citizen Khane | lundi, 20 mai 2013
 
Austérité à tous les étages
 
Témoignage 16/05/2013Soldes à Virgin : « Vous vous êtes comportés comme des pourritures »

 


Mis à jour le jeudi 16 mai 2013 à 17h16Ajout des deux premiers paragraphes. Ajout de la référence à Lyon Capitale dans le texte.

 







n
EADS : vers une hausse du dividende - - Le Figaro.fr avec Reuters
Le directeur financier d'EADS a laissé entendre que la maison mère d'Airbus pouvait s'engager dans une période de hausses du dividende dans les années à venir, au vu de la fin d'une période à la fois d'investissements élevés et de difficultés liées à certains programmes.

"Avant, EADS était plus prudent dans sa manière de rendre l'argent aux actionnaires et cela était justifié en raison notamment de certaines incertitudes, comme par exemple celles éprouvées par le (très gros porteur) A380", déclare Harald Wilhelm, cité par le journal allemand Börsen-Zeitung."Depuis le temps, le profil de risque du groupe s'est nettement amélioré. De ce fait, nous pouvons aller vers une politique de distribution du dividende plus favorable aux actionnaires."

L'Airbus A380, l'avion civil disposant des plus importantes capacités au monde, a connu plusieurs années de retard avant d'être lancé, occasionnant pour EADS de nombreux surcoûts.

Harald Wilhelm estime que la génération de trésorerie du géant européen de l'aéronautique, de la défense et de l'espace - le pot commun d'où sont tirées les sommes consacrées au dividende - devrait être positive après 2015 quand la période d'investissements élevés pour des avions tels que l'A380, l'A350 et l'A400M touchera à sa fin
 
Austérité à tous les étages


Les conquistadors espagnols une nouvelle fois à la conquête du monde
Le modèle exportateur espagnol sort ses griffes, et cela commence à porter ses fruits, comme le souligne Le Monde : "A force de tailler dans ses salaires, le pays a regagné en compétitivité ; il attire les usines étrangères, et les entreprises locales, agressives, remportent des parts de marché dans le commerce mondial". Cette année, les exportations ibériques devraient ainsi être en hausse de 4,43% et même de 6,84% en 2014 (source : Eurostat via Le Monde).
 
Le pays renoue ainsi avec un excédent commercial (de 635 millions d'euros) en mars dernier, et ce pour la première fois depuis... 1971. Un bon chiffre qui ne doit pas masquer la réalité : si les exportations sont bien en hausse de 2% en mars, c'est surtout le recul de la demande intérieure et donc des importations (-15%) qui explique ce passage dans le vert.
 
Cependant les entreprises espagnoles font de plus en plus le choix de l'international pour garder la tête hors de l'eau. Selon le gouvernement espagnol, les entreprises qui se tournent vers l'exportation à l'international sont en hausse de 8,8% au premier trimestre 2013 par rapport à la même période en 2012 – soit 59 000 entreprises supplémentaires qui font le choix du grand large.
 
Objectif de ces nouveaux conquistadors, des marchés plus dynamiques que ceux de la vieille Europe tels que les Etats-Unis, le Moyen-Orient ou le Maghreb. Les exportations espagnoles vers le Maroc ont par exemple bondi de 12,9% sur un an au premier trimestre 2013, et même de plus de 23% pour le seul mois de mars.
 
Une stratégie qui commence à porter ses fruits : "leur taux de profit [des entreprises espagnoles] est passé de 35,5% en 1999 à 41,4% en 2011 (dernier chiffre disponible)", selon M. Moëc, économiste chez Deutsche Bank, et cité par Le Monde.
 
Evidemment, l'économie espagnole demeure plombée par un inquiétant taux de chômage (plus de 25% de la population active et près de 56% des jeunes de moins de 25 ans !), une dette et un niveau de déficit inquiétant et l'état de santé préoccupant de ses banques mais ces signes de vie économique laissent espérer une véritable reprise.
 
Parmi les valeurs espagnoles qui méritent votre attention :
- Inditex , la maison mère de Zara, acteur majeur du textile et du vêtement
- Repsol , la major pétrolière espagnole qui a subi de plein fouet les conséquences de la crise de l'euro ainsi qu'une privatisation de ses exploitations en Argentine mais qui reste encore très présent en Amérique latine
- Viscofan, spécialiste de l'emballage, en particulier alimentaire.
 
Deux autres valeurs qui profitent de l'international...
... et ne seraient pas mécontentes de voir l'euro s'affaiblir un peu :
- L'Oréal : le géant des cosmétiques affine sa stratégie vers les nouveaux marchés, aussi bien en Amérique latine qu'en Asie. L'Oréal a ainsi ouvert en novembre dernier sa plus grande usine de production au monde en Indonésie, développe des produits spécifiquement conçus pour leurs client(e)s sud-américaines et asiatiques. Ses ventes en Chine sont en hausse de 20% (à comparer aux toujours très bon 8% de croissance aux Etats-Unis). En 2012, et pour la première fois de son histoire les ventes dans les pays émergents ont dépassé celles en Amérique du Nord ou en Europe. La valeur résiste bien à la crise – à cause de l'effet vernis à ongle – et verse un dividende en hausse de 15% cette année.
 
- BMW : le marché de l'automobile est loin, très loin, d'être le plus porteur ces dernières années mais le constructeur allemand a su tirer son épingle du jeu grâce à des ventes en hausse dans les pays asiatiques mais aussi – même si de manière plus modérée – aux Etats-Unis. La "qualité allemande" paie... et la réputation de BMW en matière de véhicules "propres" est un atout de taille. En effet, Pékin a déclenché une guerre à la pollution et devrait faire passer de nouvelles réglementations favorisant les véhicules moins polluants. Le savoir-faire de l'Allemand en la matière pourrait lui permettre de creuser l'écart avec la concurrence.
 
Il y a aussi plusieurs entreprises européennes qui ont adopté une stratégie internationale pour soutenir leur croissance :
- un laboratoire pharmaceutique, leader du secteur des traitements contre le diabète
- un spécialiste de la pulvérisation agricole et industrielle qui met progressivement le pied dans les marchés de l'Europe de l'Est, de l'Asie ou sur le continent américain
- et ORPEA, qui gère des maisons de retraites et s'attaque aujourd'hui au très prometteur marché du 3e âge chinois.


Si l'on résume, l'Europe s'apprête à vivre avec :

- des taux d'intérêts à court terme en hausse (la BCE vient de relever son taux directeur) ;
- des programmes de rigueur budgétaire, partout ;
- des efforts de compétitivité redoublés, qui pèseront sur les salaires.

Sur ce dernier point, le paragraphe 11 évoque explicitement la nécessité de généraliser de tels efforts. Ce qui conduit le d'Alfred_Nobel" Nobel d'économie Paul Krugman à s'étrangler sur son blog :

« Pendant que les Espagnols réduiront leurs coûts du travail par rapport aux Allemands, les Allemands réduiront leurs coûts du travail par rapport aux Espagnols. Le progrès est en marche ! »

Un petit sparadrap d'un côté, une forte dose d'austérité budgétaire et salariale de l'autre : ce n'est pas ainsi que l'Europe sera remise à flot
 
Des entreprise qui maontiennent ou augmentent leurs profits ou dividende par des restructurations, licenciments et/ ou délocalisations.  Une précarisation et stagnation ou baisse des salaires rendant de nouveaux compétitif les " boites" espagnols".


 
Face aux délitements des pays Européen : Une lettre des indignés grec., 10 principes de contrôle de la sociétéLes stratégies et techniques employées pour la manipulation de l'opinion publique et de la société,

la servitude moderne Créé le mardi 26 juin 2012, Emeutes de la Faim: comment nourir la planète?
Créé le dimanche 27 janvier 2013, A bas la dette, vive la banqueroute !Créé le lundi 27 mai 2013, Les chefs Créé le samedi 01 juin 2013, Austérité à tous les étagesCréé le vendredi 24 mai 2013



 
Loi du marché Par Enkolo dans Accueil le 18 Octobre 2017

La loi du marché -Aujourd'hui à 19:36 - La loi du marché
Tags : Austérité, capitalisme, néolibéralisme, crise, dette publique, taux de chomage, Réserve fédérale, Ben Bernanke, sarkozy, schröder, droite, gauche, ps, spd, ump, nouveau centre, affaires, mafia
​ 3 | 0 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.238.225.8) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le jeudi 23 mai 2013 18:09

Modifié le lundi 30 octobre 2017 15:24

Modèle allemand & social libéralisme

 
n
Modèle allemand & social libéralisme 
Hollande, les banques françaises et la dette grecque - ZEC plus Ultra
 
  " S'il y a bien quelque chose que le socialiste français fera pour le continent, c'est légitimer un capitalisme européen instable de par nature et profondément injuste."
 
 
 
Jérôme E. Roos
militant et économiste politique
 
La question de la sortie du capitalisme n'a jamais été plus actuelle. Elle se pose en des termes et avec une urgence d'une radicale nouveauté. Par son développement même, le capitalisme a atteint une limite tant interne qu'externe qu'il est incapable de dépasser et qui en fait un système qui survit par des subterfuges à la crise de ses catégories fondamentales : le travail, la valeur, le capital.
 
La crise du système se manifeste au niveau macro-économique aussi bien qu'au niveau micro-économique. Elle s'explique principalement par un bouleversement technoscientifique qui introduit une rupture dans le développement du capitalisme et ruine, par ses répercussions, la base de son pouvoir et sa capacité de se reproduire. J'essaierai d'analyser cette crise d'abord sous l'angle macro-économique [1], ensuite dans ses effets sur le fonctionnement et la gestion des entreprises [2].
 
Observez l'Europe pendant des siècles. Pas trente années sans guerres, famines ou épidémies... Aujourd'hui, avec la mondialisation, les réflexes ont changé ; tout le monde se rend compte que nous sommes sur "le même bateau" et que nous avons tout intérêt à la solidarité avec son voisin ! ( sauf les dirigeants politiques)  Cela ressemble au scénario de Globalia de Jean Christophe Ruffin. Au sortir de la seconde guerre mondiale, et la guerre froide : des dirigeants d'entreprises ont décidé de créer des marchés communs, ou certes un semblant de liberté parfaite ...Mais avec un prix très cher cf Basculement de l'économie ,  " Modèle Allemand" , un lien. CHÔMAGE : Alcatel-Lucent: "Nous ne nous attendions pas à une vague de licenciements aussi massive" | , « La main invisible »  - altermonde
 
Modèle allemand & social libéralisme
 
NB :Plan pour la Grèce : un gros sparadrap qui ne changera rien | Eco89. Devrait on dire maintenant pour tout les pays occidentaux.
 
Austérité à tous les étages
Par ailleurs, seule l'amélioration du paysage économique permettra aux Etats européens de faire décroître leur dette publique. Or, les gouvernements européens, par leurs décisions, prennent aujourd'hui le risque de casser brutalement la croissance. Ils s'engagent en effet (c'est le point 11 de la déclaration finale du sommet) à ramener tous leurs déficits à 3% dès 2013. Autrement dit, tous les pays, tant ceux qui sont en situation de crise financière que ceux qui ont la confiance des marchés, vont s'engager simultanément dans des programmes d'austérité. Désastre garanti.
 
Si l'on résume, l'Europe s'apprête à vivre avec :
des taux d'intérêts à court terme en hausse (la BCE vient de relever son taux directeur) ;
des programmes de rigueur budgétaire, partout ;
des efforts de compétitivité redoublés, qui pèseront sur les salaires.

Sur ce dernier point, le paragraphe 11 évoque explicitement la nécessité de généraliser de tels efforts. Ce qui conduit le Nobel d'économie Paul Krugman à s'étrangler sur son blog :

« Pendant que les Espagnols réduiront leurs coûts du travail par rapport aux Allemands, les Allemands réduiront leurs coûts du travail par rapport aux Espagnols. Le progrès est en marche ! »
Un petit sparadrap d'un côté, une forte dose d'austérité budgétaire et salariale de l'autre : ce n'est pas ainsi que l'Europe sera remise à flot
 
Mise en vente de la propriété publique - ZEC plus Ultra
 Les ouvertures de capitaux des entreprises publiques, réalisées par le gouvernement Jospin, se sont faites à l'époque avec l'aval des syndicats et de l'ensemble des partenaires composant alors la Gauche plurielle PCF-PS-MRG-Verts.
 
 
. "... les trois gouvernements de droite, entre 1986 et 1997, ont vendu la propriété publique pour 36 milliards d'euros. De son côté, le gouvernement Jospin a vendu pour 31 milliards d'euros... en cinq ans.
Le gouvernement  de " gauche plurielle " fut ainsi l'un des" plus zélés pour orchestrer le passage au privé de nos groupes nationaux." : Airbus, France Télécom, Thomson-CSF, Thomson Multimedia, Air France...

Pudiquement la "Commission de privatisation" des socialistes fut rebaptisée " Commission d'évaluation des participations et des transferts" pour ne pas effrayer le "peuple  de gauche". Et là  où  Alain Juppé, le prédécesseur de Jospin, avait accumulé  échec sur échec, le Parti Socialiste menait avec succès sa course aux " adaptations " dictées par le capitalisme sous couvert de ce fameux "pragmatisme" qui anesthésient les militants, les électeurs.
Et le gouvernement de gauche plurielle et anti-libéral ne s'est pas limité à des cessions totales :
 
 Changement d'époque... même tour de passe-passe
 
"d'un certain nombre d'entreprises publiques où le taux de participation de l'État est très important ".
.

Pour mieux faire avaler le retour des privatisations, Moscovici, naguère Strauss-kahnien, présente le projet sous le joli nom ''de gestion fine du capital de l'État ". On jure, la main sur le c½ur, que la vente d'actifs ne servira pas " à boucher les trous " du budget, mais à " financer l'investissement ", par exemple " 20 milliards nécessaires pour installer l'internet à haut débit sur tout le territoire ". On a tellement juré.


> Ayrault annonce la vente de participations de l'État au capital d'entreprises publiques - POI


 
 
 Face aux délitements des pays Européen : Une lettre des indignés grec., 10 principes de contrôle de la sociétéLes stratégies et techniques employées pour la manipulation de l'opinion publique et de la société
 
L'AUSTERITE PRECIPITERA LA CRISE - citoyenactif
 
Les états avaient le choix entre Se serrer la ceinture ou creuser les déficits , ils ont choisi de se serrer la ceinture, ils auront à la fois à se serrer la ceinture et un creusement des déficits. Pour repprendre le parallèle avec la citation de churchill : " ils avaient le choix entre la honte et la guerre. Ils ont choisi la honte, ils auront la honte et la guerre".



n
 
1) dégradation → tension brutale sur les taux → renchérissement du coût de la dette → détérioration de la situation budgétaire et emballement de la dette → tension supplémentaire sur les taux, etc. ;
et
2) dégradation → austérité forcée → récession → détérioration de la situation budgétaire et emballement de la dette → austérité renforcée, etc. – ( Frédéric Lordon )
 
> Le commencement de la fin - Frédéric lordon - La pompe à phynance
 
C'est là tout le paradoxe : si vous diminuez les dépenses de l'Etat, l'économie souffre. Le budget des ménages est réduit. L'économie souffre encore davantage. L'Etat a moins de revenus. Il réduit davantage ses dépenses les dépenses sociales et privatisent... et la faillite arrive encore plus vite ! Le point de non retour est atteint Economie, Politique : ayrault, moscovici, ps, hollande, privatisation
 
 
Un petit tour d'horizon des titres dans les journaux ces derniers jours ? 
Zone euro : la confiance se dégrade, Le Figaro
A Chypre, file devant des banques après des rumeurs de nouvelles ponctions,
Le MondeRegain d'inquiétudes sur Monte dei Paschi di Siena et le secteur bancaire italien,
 Les EchosLa Bundesbank enquête sur la Deutsche Bank, Le Monde 
... et même Allemagne : personne n'est épargné

 
Et si l'Allemagne quittait l'euro?
01 décembre 2010 | Par Mathieu Magnaudeix
source médiapart ( payant)
Malgré le plan de ce week-end pour aider l'Irlande, l'euro a continué de baisser lundi. Les dettes portugaise, espagnole, italienne et belge semblent sur la sellette. Angela Merkel ne veut pas sortir de l'euro. Mais elle peine à assumer le leadership qui lui revient en Europe et laisse prospérer à domicile le sentiment anti-monnaie unique
 
Modele Allemand" : Une Main d'½uvre pas chère suite a la réunification de l'Allemagne et La création du deutschemark se fera dans la douleur : cf voir Allemagne de 1945 à nos jours, Coût du travail : la France et l'Allemagne à égalité dans l'industrie ... - blog le Monde, Allemagne, Travailleurs, Allemands - et Emploi : Moins de travailleurs de l'Est que prévu en Allemagne - le figaro

Après la guerre de 39-45, l'Allemagne est détruite, ruinée, à genoux, humiliée et occupée. Mais elle a un homme extraordinaire à sa tête : Ludwig Erhard. Et sa première mesure, extrêmement courageuse, sera de créer une nouvelle monnaie, le deutschemark


 
 
Modèle allemand & social libéralisme
 
Modèle allemand & social libéralisme - ZEC plus ultra
En France, oser critiquer le fameux « modèle allemand » relève de l'hérésie voire de la xénophobie.  Pour  Pierre Rimbert, ce  modèle est :
 
" l'expression synthétique de la doctrine économique portée par les élites européennes qui associe austérité budgétaire (réduire le déficit de l'Etat et la dette), austérité monétaire (monnaie forte, lutte contre l'inflation) et austérité salariale.
 
Ce dernier volet, mis en ½uvre par le chancelier social-démocrate Gerhard Schröder dans les années 2000 et systématisé depuis par la droite allemande, repose lui-même sur deux principes. Premièrement, « activation » coercitive des chômeurs par le rabotage des prestations sociales et l'obligation d'accepter des emplois mal payés (les « mini-jobs »). Deuxièmement, création d'un marché du travail flexible et précaire destiné à accueillir ces nouveaux salariés des services dans un pays dépourvu de salaire minimum ; des accords syndicaux de branche troquent simultanément le maintien dans l'emploi des salariés de l'industrie contre la rigueur salariale et l'aménagement du temps de travail à la convenance de l'employeur. Ainsi cet appareil productif rendu « compétitif » par la baisse des « coûts du travail » et dopé par une fiscalité accommodante se tourne-t-il vers l'exportation et la conquête des marchés émergents. "
 
>  Le « modèle allemand » ou comment s'obstiner dans l'erreur par Pierre Rimbert, lundi 6 mai 2013
 
Rappel

Social-démocratie allemande :  être aux affaires

Gerhard Schröder a donc réussi sa politique méthodique de destruction du système allemand en  s'inspirant des choix de Tony Blair - autre social démocrate - et du "libéralisme social"  :
 
destruction du marché du travail, baisse des prestations sociales,mise en pièces du système des retraites.
Le 14 mars 2003, devant le Bundestag, le chancelier présentait son programme baptisé "Agenda 2010" et y allait du refrain bien connu : " Nous allons devoir couper dans les prestations de l'Etat, encourager la responsabilité individuelle et exiger plus d'efforts de chacun".
 
Seront mis en place au nom de l'esprit de sacrifice :
la fin de la gratuité des soins et des médicaments avec l' introduction d'une taxe financière de 10 euros lors d'une visite médicale particulièrement lourde pour les malades chroniques souvent à faibles revenus;la réduction des allocations chômage : coupe dans les prestations par la fusion de l'assitance chômage et de l'aide sociale; réduction de la durée de la perception de l'assurance chômage par les salariés " seniors ";la facilitation des licenciements dans les petites entreprises et l'obligation pour les chômeurs d'accepter la 2ème proposition d'emploi;la modération salariale - pour ne pas dire la perte du pouvoir d'achat.

 
L'Allemagne n'a pas de salaire minimum légal. Les diverses réformes du marché du travail adoptées sous Schröder (les lois "Hartz") facilitent le recours aux travailleurs intérimaires et encourage le développement massif de "mini-jobs" pour un salaire compris entre à  400 euros et 800 euros par mois.  Entre 2009 et 2010, plus de la moitié des créations d'emploi  ont concerné du travail intérimaire, et les trois-quarts des emploi du travail précaire.
_-_
> "Le Nouveau centre, digne héritier du social-libéralisme de Gerhard Schröder " Laureline Dupont - Marianne - 20 Novembre 2011
> Les lois Hartz : "Les réformes du marché du travail mises en place par Schröder s'inspirent largement de la Commission Hartz, qui a déposé son rapport en 2002. À ce jour, le gouvernement allemand a adopté quatre Lois sur la prestation de services modernes sur le marché du travail (Die Gesetze für moderne Dienstleistungen am Arbeitsmarkt, I und II), dites "Lois Hartz".
> "En Allemagne, un salarié sur quatre est précaire" Par Rachel Knaebel - Bastamag
> "Les dessous de l'Allemagne " Blog d'information politique et sociale sur l'Allemagne – injustices, inégalités, pauvreté, répression, le plan Hartz et ses conséquences, le paragraphe 129a, protection de la vie privée – liste non exhaustive.
> Les réformes sociales en Allemagne : l'agenda 2010 du gouvernement Schröder -  Brigitte Lestrade - Cerfa - 2004 
> " Comment Gerhard Schröder a restauré la compétitivité allemande " Slate.fr

Reconversion juteuse
Dès 2005, l'ex-chancelier Schröder a su mené de main de maître sa reconversion:
Janvier 2006, il devient conseiller pour les questions de politique internationale de Ringier, le plus grand groupe de presse suisse. Pour "explorer les marchés en Chine et en Europe de l'Est", son  salaire est estimé à 150 000 euros par an.Il conseille également la Banque Rothschild. " L'agence américaine Walker l'a sur ses listes d'orateurs prêts à traverser le globe pour donner du lustre à de grandes réunions d'affaires, à New Delhi à l'occasion d'un obscur «Conclave 2006» ou à Vienne pour les dix ans d'un fonds d'investissement qu'il aurait conspué il y a six mois encore. Les honoraires sont secrets, " ( le Figaro)il est nommé à la présidence du conseil de surveillance du consortium germano-russe ( dont la société gazière russe Gazprom détient 51% ) Le consortium North European Gas Pipeline Company a été crée en vue de construire un gazoduc entre l'Allemagne et la Russie. Le projet avait reçu quelques semaines auparavant la signature de l'Allemagne...

Pour ce poste ses émoluments s'élevaient à 250 000 euros par an. La présidence du consortium étant confiée à " Matthias Warnig, un ancien de la Stasi avec lequel le président russe, Vladimir Poutine, avait travaillé lorsqu'il était stationné en Allemagne de l'Est pour le compte du KGB." En 2005, le gouvernement Schröder, qui ne gérait plus que les affaires courantes, se portait garant d'un prêt d'un milliard d'euros proposé par deux banques à Gazprom.En  2009,  Schröder intègre le conseil de direction du géant pétrolier russo-britannique le groupe TNK-BP pour 200 000 euros par an. Il y restera jusqu'en 2011.
 _-_
> "Schröder et Fischer, rois du pétrole " , Pascale Hugues - Le Point - 15-12-2011-   "L'ex-chancelier et son ministre se sont lancés dans de juteuses affaires."
>" Gazprom : la reconversion de M. Schröder scandalise la Pologne " Le Monde - 13.12.05
> "Schröder nommé à la direction du pétrolier russe TNK-BP" - Elisabeth Studer Le Blog Finance - 18-01-2009
> " La tapageuse reconversion de Gerhard Schröder " , Pierre Bocev  - Le Figaro - 15/10/2007
 
Modèle allemand & social libéralisme - Forum FA
Modèle allemand & social libéralisme - Forum Alternative libertaire
 
  
« Spectacle à tous les étages ! | Page d'accueil | Les croûtes de Bush »  vendredi, 28 février 2014Farce tranquille du capitalisme patient - zebre plus ultra 
 
Merde in France
Posted on 22 avril 2012 by risc
 
Merde in France
Créé le mardi 18 février 2014 2
 Le Grand Bond en Arrière - Documentaire [HD] - YouTube
Comprendre le capitalisme japonais
Créé le mercredi 01 mai 2013 
Modèle allemand & social libéralisme
Créé le lundi 20 mai 2013 


Tags : Chypre, France, Italie, Allemagne c, capitalisme, néolibéralisme, crise, zone euro, françois Hollande, Angela Merkel, Economie, Politique, ayrault, moscovici, ps, hollande, privatisation
​ 2 | 1 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.238.225.8) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le lundi 20 mai 2013 07:21

Modifié le lundi 11 juillet 2016 12:56

Bruxelles, le vrai pouvoir


 
n
Bruxelles, le vrai pouvoir
Politique par Christophe Dubois 
Bruxelles, le vrai pouvoir
Les émissions du même genre
 Barack Obama, au coeur de la Maison Blanche par Karel William
La Chaîne parlementaire 01/05/2013 17:30 
Barack Obama, au coeur de la Maison Blanche par Karel William
La Chaîne parlementaire 01/05/2013 18:25 
A vos ordres, monsieur le président par Delais Bertrand
Planète+ 01/05/2013 20:45

 
Plongée dans les coulisses du Conseil européen, où les 27 Etats membres décident de l'avenir de 500 millions de citoyens. A peine élu président de la République, François Hollande promettait d'y imposer sa ligne politique et de réconcilier les Français avec Bruxelles. Un an plus tard, a-t-il tenu ses engagements ?



La critique TV de télérama du 27/04/2013
 
 En 2013, dans la panoplie du dirigeant politique, il y a un abonnement Thalys. Du contrôle des budgets nationaux à l'élaboration des nouvelles lois, Bruxelles est devenu le coeur du réacteur où les chefs d'Etat, sommet après sommet, tentent de faire valoir les intérêts nationaux, où les ministres s'en vont plaider leur cause face aux puissants commissaires. Face à la mécanique du compromis à vingt-sept, à la sacro-sainte règle d'or budgétaire, au libéralisme dominant, quelle est la marge de manoeuvre d'un François Hollande ? De quelle latitude dispose Arnaud Montebourg, croisé du « Made in France », pour protéger l'industrie hexagonale ? Autant de questions lancées par ce documentaire vivant et pédago, qui s'insinue à hauteur d'hommes dans les rouages de la mécanique institutionnelle bruxelloise.
 
Le « machin » souvent perçu comme une entité absconse et complexe est ici incarné par des visages (celui par exemple de Karel De Gucht, très libéral commissaire au commerce), animé par des moments de tensions. Le théâtre d'une dramaturgie huilée, celle des sommets des chefs d'Etat, que les auteurs décryptent avec mordant. Derrière les sourires du consensus destinés aux caméras, on perçoit les négociations bras de fer. Entre couloirs et coulisses, Deloire et Dubois éclairent aussi les rouages anonymes et puissants de Bruxelles, jeunes négociateurs dans l'ombre des ministres ou « gendarmes de la règle d'or » chargés de faire respecter le dogme des 3 % de déficit. — Virginie Félix
 
 
 Suivi d'un débat.
Virginie Félix
 
 Il ne vous aura pas échappé que politiques et responsables économiques sont en train de s'écharper sur les solutions à apporter à la récession-dépression-morosité que nous traversons, non seulement aux Etats-Unis mais aussi en Europe, au Japon ou en Chine
 

« Le Japon et les Etats-Unis ont fait le choix d'une même politique : l'impression monétaire pour favoriser la relance. Les objectifs du gouvernement d'Abe et du nouveau président de la Banque du Japon sont clairs, il faut créer de l'inflation. L'économie japonaise me fait parfois penser à la créature de Frankenstein. Elle est en état de mort clinique depuis 20 ans et, régulièrement, les savants fous du gouvernement s'acharnent sur son corps moribond en lui envoyant une forte décharge (monétaire), espérant créer l'étincelle de la croissance et de l'inflation »
 
Ils sont nombreux comme Yamashita à s'inquiéter du fait que "les nouvelles politiques économiques très énergiques du Premier ministre Shinzo Abe, conçues pour secouer l'économie et la sortir de près de deux décennies de déflation, pourraient provoquer un effondrement du yen

 
Résumé : En trente années de politiques néolibérales, le Japon est devenu l'un des pays les plus inégalitaires de l'OCDE. La publication du livre de Sébastien Lechevalier, "La grande transformation du capitalisme japonais" , arrive à point nommé pour éclairer une zone d'ombre de l'histoire récente du Japon mais aussi pour donner des clés de compréhension à la crise du capitalisme en cours depuis 2007
 
 
Comprendre le capitalisme japonais - Le Japon à l'envers Comprendre le capitalisme japonais di 01 mai 2013
 
Quand on parle du haut niveau atteint par la dette publique de certains pays, on tient compte de ces dettes hors bilan, la dette publique atteint, globalement, un niveau astronomique qui va devenir un lourd handicap pour les générations futures.
 
 
A titre de comparaison, la valeur nominale du PIB des Etats-Unis est de15 864 milliards de dollars et la dette du gouvernement de 16 432 milliards, soit 104% du PIB.
 
Les critères de stabilité de Maastricht prévoient un plafond de 60% pour les pays membres de la zone euro. . Les années de croissance économique n'ont pas servi à rembourser les dettes antérieures.et l'Europe est menacé de la stagnation, voire à la récession.
 
L'endettement a atteint un niveau qui le rend contre-productif dans presque toutes les régions du monde. Le service de la dette confisque une part toujours plus grande du revenu des ménages. Dans son bulletin mensuel de mars, la BCE démontre qu'un endettement public de plus de 90% du PIB rend impossible toute relance économique par le budget. Si les taux d'intérêt augmentent, de nombreux budgets publics et privés seraient, très vite, acculés à la faillite.
 
Dans la situation actuelle, nombre de membres de la zone euro ne peuvent même pas réduire leur nouvel endettement comme prévu et.

 
BRUXELLES, LE VRAI POUVOIR (documentaire)

Ajouter cette vidéo à mon blog


 
Barack Obama, au coeur de la Maison Blanche | Public Sénat VOD :

 
A vos ordres Mr. le Président 1_2 le tempsde la guerre froide - YouTube :  A vos ordres, monsieur le président 1l2 Le temps de la guerre froide
Les conditions mêmes de la naissance de la Ve République sont ambiguës. Un «coup d'Etat» met en 1958 un général à la retraite, héros militaire, à la tête de la France. Contrairement aux années de Gaulle, la présidence de Georges Pompidou, de 1969 à 1974, fut, pour la France comme pour l'armée, paisible. Elu en 1974, le président Giscard d'Estaing multipliera les interventions pour protéger la Françafrique : les opérations militaires seront nombreuses sous son septennat. En 1981, François Mitterrand reçoit un accueil glacial de l'armée, notamment à cause de la présence de quatre ministres communistes au gouvernement. Charles Hernu, ministre de la Défense de 1981 à 1985, va réconcilier les socialistes et les militaires
 
A vos ordres Mr. le Président 2_2 des temps incertains - YouTube : A vos ordres, monsieur le président 2l2 Des temps incertains
En août 1990, François Mitterrand arrête la politique française dans la crise du Golfe sans consulter Jean-Pierre Chevènement, son ministre de la Défense, qui finira par démissionner. Elu en 1995, Jacques Chirac décide en 1996 d'abandonner la conscription et de professionaliser l'armée. Le 14 février 2003, Dominique de Villepin exprime à la tribune de l'Onu l'opposition de la France à s'engager aux côtés des Américains dans la guerre du Golfe. En 2007, le président Nicolas Sarkozy annonce les nouveaux axes de l'armée française : défense et sécurité. Les militaires soulignent que la sécurité intérieure n'est pas leur vocation
 

 
 
Bruxelles, le vrai pouvoir
 
Bruxelles : lieux de pouvoir (partie 1) - YouTube :




 
 

Ajouter cette vidéo à mon blog


 
  Bruxelles : lieux de pouvoir (partie 2) - YouTube :

 
 
 
 

Ajouter cette vidéo à mon blog


 
Grande Bretagne : Un contrat Ultralibéral créé le mardi 03 juin 2014 , Looking for Europe Créé le samedi 24 mai 2014, Bruxelles business Créé le mardi 20 mai 2014 , Argent, sang et démocratie -Créé le dimanche 18 mai 2014, La démocratie, c'est nous le dimanche 11 mai 2014, Les nouveaux pauvres Créé le dimanche 11 mai 2014 20:04, Brésil, le stade et les favela : le jeudi 08 mai 2014, “Jeu d'influences”, un jeu en ligne pour comprendre le monde trouble des spin doctors le mardi 06 mai 2014, Capitalisme : Le triomphe de l'argent roiCréé le dimanche 16 février 2014 , Concert de soutien au Rémouleurle dimanche 08 décembre 2013, Where is My Mind le jeudi 19 septembre 2013 une conférence de BakounineCréé le samedi 24 août 2013 13:, Les chefs le samedi 01 juin 2013 00:, Comprendre le capitalisme japonais di 01 mai 2013, UN PENDU EN PLUS, UN CHOMEUR EN MOINS Créé le jeudi 09 mai 2013


Bruxelles, le vrai pouvoir
Créé le mardi 30 avril 2013 22:02




La finance imaginaire

Par Enkolo dans Accueil le 4 Juillet 2016



Tags : Bruxelles, le vrai pouvoir, lobbies, Arnaud Montebourg, François Hollande, documentaire, Barack Obama, la Maison Blanche, François Mitterrand, Charles Hernu, capitalisme, néolibéralisme, Nicolas Sarkozy, dette publique, crise
​ 2 | 0 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.238.225.8) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le mardi 30 avril 2013 16:02

Modifié le lundi 11 juillet 2016 08:22

Projection de « La Bataille des Marolles »


 
 
 
 
 
 
 
 
n
 

Ajouter cette vidéo à mon blog


 
((La bataille de la marolle.avi)))

 
La question de la sortie du capitalisme n'a jamais été plus actuelle. Elle se pose en des termes et avec une urgence d'une radicale nouveauté. Par son développement même, le capitalisme a atteint une limite tant interne qu'externe qu'il est incapable de dépasser et qui en fait un système qui survit par des subterfuges à la crise de ses catégories fondamentales : le travail, la valeur, le capital.
 
La crise du système se manifeste au niveau macro-économique aussi bien qu'au niveau micro-économique. Elle s'explique principalement par un bouleversement technoscientifique qui introduit une rupture dans le développement du capitalisme et ruine, par ses répercussions, la base de son pouvoir et sa capacité de se reproduire. J'essaierai d'analyser cette crise d'abord sous l'angle macro-économique [1], ensuite dans ses effets sur le fonctionnement et la gestion des entreprises [2].


 
 
La Bataille des Marolles »

 
Dans la ligné du  documentaire " Les raisons de la colère et les La tentation de l'émeute, un documentaire de Benoît Grimont En trois parties et la projection de « La Bataille des Marolles »
 
Phénomène nouveau, la contestation ? Allons donc demander aux émeutiers des ghettos de Los Angeles ou aux soixante-huitards... (...)  ». En 2009, plus de cinq cent quarante révoltes urbaines ont été recensées à travers le monde, dont un tiers pour l'EuropeMardi 16 avril à 19h : Projection de « La Bataille des Marolles » partie 1, partie 2, partie 3, partie 4, partie 5, partie 6
 
Mardi 16 avril à 19h : Projection de « La Bataille des Marolles »


(documentaire de Pierre Manuel et Jean-Jacques Péché, Belgique, 1969, noir et blanc, 60 mn) Ce documentaire réalisé pour la télévision donne à voir quelques aperçus d'une lutte contre la restructuration urbaine.
C'est la fin des années soixante. A Bruxelles, les habitants du quartier des Marolles apprennent un jour que leur quartier va être rasé afin d'y réaliser une extension du Palais de Justice. De là va naître une lutte s'opposant à cette dynamique

 
 
Mardi 16 avril à 19h : Projection de « La Bataille des Marolles »
(documentaire de Pierre Manuel et Jean-Jacques Péché, Belgique, 1969, noir
et blanc, 60 mn)
Ce documentaire réalisé pour la télévision donne à voir quelques aperçus
d'une lutte contre la restructuration urbaine.
C'est la fin des années soixante. A Bruxelles, les habitants du quartier
des Marolles apprennent un jour que leur quartier va être rasé afin d'y
réaliser une extension du Palais de Justice. De là va naître une lutte
s'opposant à cette dynamique.
 
 

Ajouter cette vidéo à mon blog


 
 
Les Raisons De La Colère - Documentaire ARTE (2010)Diffusé en novembre 2010, ce documentaire de Samuel Luret et Alain Bertho s'interroge sur la question des "émeutes". Bien que déjà existant depuis l'histoire de l'humanité, ce phénomène s'accroit rapidement depuis quelques années. En effet, la dernière décennie a par exemple connu plus de désordres civils que les années 1960. En 2009, c'est ainsi près de 584 émeutes répertoriées par l'anthropologue Alain Bertho dans le monde. Qu'ont en commun ces explosions de violence populaire? Comment les analyser?

C'est là tout le questionnement de ce film qui s'appuie sur plusieurs exemples : Copenhague en 2007 avec la lutte pour la sauvegarde de "La Maison des Jeunes", les émeutes de Grèce en décembre 2008 suite à la mort du jeune Alexis tué par la police et enfin les grèves de début 2010 au Suzhou et Shenzhen en Chine http://www.youtube.com/watch?v=hjy3Yf_HKXU
 
Mairie du 10ème: nouvelle manifestation contre le mal-logement
Après la mairie du 11ème arrondissement , la semaine dernière, c'est devant celle du 10ème que les mal-logés se sont rassemblés pendant plusieurs heures.  Le 10ème arrondissement compte presque 5000 demandeurs de logement social inscrits au fichier de la Ville. Le nombre de mal-logés y est en réalité bien plus important: nombre d'entre eux en effet ne renouvellement pas leur dossier, tant...
Cette note a été publiée le vendredi, 12 avril 2013
Pour lire la note entièrement, veuillez cliquer ici
 
Veuillez trouver ci-dessous les dernières publications du blog Collectif des Mal-Logés en Colère ! (http://mal-logesencolere.20minutes-blogs.fr/).
 
Comment lutter contre le mal-logement ? " avec D.   La crise du logement n'a jamais été aussi prégnante et le mal-logement, après avoir touché de plein fouet les classes populaires, atteint aujourd'hui les classes moyennes. Ce phénomène, largement aggravé par la crise économique actuelle, semble ne trouver aucune solution dans la politique actuelle du logement qui se focalise principalement sur l'accès à la propriété. La hausse des prix de l'immobilier et l'augmentation des loyers excluent chaque jours un peu plus la perspective pour de nombreux Français d'y accéder un jour, et pire encore, d'être simplement en mesure de payer leur loyer. Quels dispositifs l'Etat doit-il mettre en place pour enrayer le mal-logement ? Comment lutter contre les mécanismes du marché immobilier qui engrangent de telles exclusions ? Quelle politique progressiste pour quels objectifs concrets ?
 
 

Ajouter cette vidéo à mon blog


 
 
 
En Chine, aux Philippines ou au Soudan, les chiffres attestent que cette limite est atteinte. L'accumulation productive du capital productif ne cesse de régresser. Aux États-Unis, les cinq cents firmes de l'indice Standard & Poor's disposent de 631 milliards de réserves liquides ; la moitié des bénéfices des entreprises américaines provient d'opérations sur les marchés financiers. En France, l'investissement productif des entreprises du CAC 40 n'augmente pas même quand leurs bénéfices explosent.
 
La production n'étant plus capable de valoriser l'ensemble des capitaux accumulés, une partie croissante de ceux-ci conserve la forme de capital financier. Une industrie financière se constitue qui ne cesse d'affiner l'art de faire de l'argent en n'achetant et ne vendant rien d'autre que diverses formes d'argent. L'argent lui-même est la seule marchandise que l'industrie financière produit par des opérations de plus en plus hasardeuses et de moins en moins maîtrisables sur les marchés financiers. La masse de capital que l'industrie financière draine et gère dépasse de loin la masse de capital que valorise l'économie réelle (le total des actifs financiers représente 160 000 milliards de dollars, soit trois à quatre fois le PIB mondial). La « valeur » de ce capital est purement fictive : elle repose en grande partie sur l'endettement et le good will, c'est-à-dire sur des anticipations : la Bourse capitalise la croissance future, les profits futurs des entreprises, la hausse future des prix de l'immobilier, les gains que pourront dégager les restructurations, fusions, concentrations, etc. Les cours de Bourse se gonflent de capitaux et de leurs plus-values futures et les ménages se trouvent incités par les banques à acheter (entre autres) des actions et des certificats d'investissement immobilier, à accélérer ainsi la hausse des cours, à emprunter à leur banque des sommes croissantes à mesure qu'augmente leur capital fictif boursier.

 
Le site d'Alain Bertho recense un grand nombre d'émeutes dans le monde :
http://berthoalain.wordpress.com/ partie 1, , partie 2  , partie 3, partie 4  , partie 5 :, partie 6
 
 
Main Basse Sur La Ville - Une Infraction De Masse, Le Vol À L'étalage ( partie 1/6 : h) , partie 2/6 :  et 
 
 
 
 

 
 

Ajouter cette vidéo à mon blog


 
En fait, le marché immobilier semble avoir pas mal évolué depuis mon dernier achat il y a un peu plus d'un an. Nous étions alors en pleine bulle immobilière. Les appartements parisiens étaient vendus en quelques jours – voire même quelques heures – quel que soit leur état, le montant des travaux à y faire et même souvent leur emplacement.
 
 
Mais en ce début d'automne 2012, le marché n'est clairement plus aussi frénétique. L'attitude des acheteurs a complètement changé. Moins de pression sur les acheteurs. Plus de négociations de prix et des transactions qui au lieu de se faire en un mois en moyenne prennent maintenant entre trois et six mois.
 
Des prix en baisse ?

Si c'est essentiellement la bulle immobilière américaine qui a fait parler d'elle ces dernières années – crise des subprime oblige – l'Europe n'a pas non plus été épargnée par la spéculation et l'inflation des prix de la pierre. Pensez aux conséquences de la démesure immobilière en Espagne...
 
Qu'en est-il de la France ? “La décrue de l'immobilier en France paraît encore très modeste tandis que la hausse a été similaire à celle observée dans les autres pays. Les prix ont plus que doublé, avec des hausses trimestrielles qui ont dépassé 15% entre 2004 et 2006″, .
 
Comme l'explique Claire, il faut faire la distinction entre les grandes villes – et en particulier Paris – et le reste de la France : “Si le ralentissement [des prix] reste limité pour les grandes villes, les zones rurales sont elles frappées de plein fouet. Dans ces zones 'et dans les villes en difficulté économique, les prix ont perdu de 15 à 20% revenant au niveau de 2005 voir plus bas', note Roland Tripard”.
 
“Selon les notaires, si les grandes métropoles dynamiques pourraient encore légèrement baisser, Paris en revanche devrait encore connaître une année de hausse – certes plus modérée. Pour les autres marchés, les prix pourraient reculer de 5% à 10% et jusqu'à 15% pour les maisons”.
 
Pour les années à venir, : “Les signes précurseurs d'une baisse de l'immobilier sont là : baisse du nombre de ventes, baisse des recettes sur les droits de mutation. La stratégie dans un marché baissier immobilier est très simple : toujours vendre avant d'acheter. La baisse de l'immobilier est une excellente nouvelle, c'est de la bonne déflation qui va vous redonner du pouvoir d'achat. A un horizon de plusieurs mois, le m2 exprimé en or devrait continuer à baisser. Car la fuite en avant dans l'impression monétaire va se poursuivre, ce qui va doper l'or, mais la solvabilité du système financier et des ménages ne s'améliorera pas, ce qui va plomber l'immobilier”.
 
Et la location ?
Un programme qui s'est heurté à une première réalité : le prix des locations ! Les propriétaires se sont-ils empressés d'augmenter les loyers avant l'instauration de la loi sur le blocage des loyers voulue par le gouvernement ? Possible.
 
Mais là encore, les disparités entre les différentes régions françaises sont notables. “Dans près d'un quart de ces villes , les loyers augmentent toujours plus que l'inflation. Parmi les 20 plus grandes villes françaises, Toulon (+4,4%), Brest (...)”, note Le Figaro.
 
Dans tous les cas, Le Monde dresse un bilan plus que mitigé des premiers résultats de cette loi. Le principe : au moment du renouvellement ou de l'établissement d'un bail, le propriétaire d'un logement ne pourra pas augmenter le loyer au-delà de l'indice de référence des loyers (IRL).
 
Cet indice, comme le souligne Le Monde, “calculé chaque trimestre par l'Insee, correspond à la moyenne sur les deux premiers mois de l'indice des prix à la consommation hors tabac et loyers”. Or, “depuis un an, il n'a cessé de progresser passant de 1,60% au premier trimestre 2011 à 2,20% au deuxième trimestre 2012 (dernier indice publié en juillet)”.
 
Le site location-etudiant.fr a publié la semaine dernière un baromètre du prix des logements pour étudiants dans les principales villes universitaires françaises. Conclusion : les loyers sont en hausse par rapport à l'année dernière.
 
Une hausse des loyers qui est d'autant plus encouragée par la multiplication des locations meublées. Pour les propriétaires, les avantages sont multiples :
– un loyer plus élevé qu'une location vide (d'environ 10%) ;
– et surtout une plus grande souplesse dans la résiliation du bail ou l'expulsion du locataire en cas d'impayé.
 
ET EN CHINE ?

 
Par Damien Durand (*)
Petit flash-back “Japon 1990″ : alors que l'influence économique et financière nippone sur le monde occidental semblait, aux yeux du grand public, ne jamais connaître d'essoufflement, le brusque éclatement de sa bulle immobilière a soufflé le château de cartes.
 
China's Ghost Cities and Malls : 
 

Ajouter cette vidéo à mon blog


 
crise sociale Vingt ans après, l'archipel ne s'en est jamais complètement remis. Il a stagné économiquement, et un autre poids lourd asiatique, la Chine, a émergé. Comme le Japon en son temps, le modèle chinois provoque de l'admiration en Occident. Comme le Japon, son industrie est florissante et grignote les parts de marchés européennes. Comme le Japon, la Chine est le “favori” du grand public pour devenir le leader incontesté de demain.
 
Et comme le Japon, la Chine, qui fait les mêmes erreurs, pourrait tout perdre à cause de sa bulle immobilière. Sauf qu'en 2012, avec une intégration plus grande des économies mondiales, l'onde de choc pour les économies européennes pourrait faire passer la crise japonaise pour un pétard mouillé.
 
Projection de « La Bataille des Marolles »
 
La grenouille et le boeuf
La question n'est plus de savoir si la bulle va se dégonfler ou pas, mais jusqu'à quelle niveau elle va pouvoir subsister en l'état sans éclater avec fracas, tant le seuil d'alerte est dépassé depuis longtemps. Contrairement au Japon où la bulle s'est créée suite à la brusque correction du taux de change yen/dollar via les accords du Plaza, la bulle immobilière chinoise trouve son origine dans une autre crise que connaît la Chine et peu décrite par les médias généralistes : l'effondrement de la Bourse.
 
En effet, alors que le grand public français imagine que la Chine est un pays inspirant la confiance d'une croissance infinie, ce n'est pas l'avis des investisseurs chinois : après un premier effondrement entre 2005 et 2007, la Bourse chinoise a encore perdu 60% de sa valeur depuis 2008.
 
Devant une place de marché qui rime avec gouffre financier, les investisseurs locaux se sont rapidement tournés vers l'immobilier (et, dans une moindre mesure, vers les oeuvres d'art.)
 
Si la situation espagnole vous semblait déjà absurde avec ses quartiers résidentiels entièrement vides, la Chine risque bien de présenter pour vous un paysage de cauchemar. Alors qu'au plus fort de la fièvre immobilière, le secteur représentait en Espagne 12% de PIB, la Chine est passée, elle, à 15%. De 2002 à 2012, les mises en chantier ont été multipliées par 10.
 
Conséquences classiques et prévisibles : primo, la hausse exponentielle du coût de l'immobilier dans les villes chinoises (prix du m² multiplié par 2,5 en seulement cinq ans) ; secundo le nombre excessif de transaction immobilière purement spéculative – comprenez, où l'acquéreur n'habitera jamais le bien – qui varie selon les villes entre 20% et 40%.
 
La Chine compterait aujourd'hui environ 64 millions de logements vides. Image symbolique, timidement reprise par les médias, de cette dérive immobilière : la ville d'Ordos, en Mongolie intérieure, qui compte aujourd'hui 30 000 résidents, alors que le boom immobilier lui a donné une capacité d'accueil de... un million d'habitants ! Vous avez dit ville fantôme ? China's empty city of Ordos  
 
 
 

Ajouter cette vidéo à mon blog


 
Plus dure sera la chute (qui a déjà commencé...)

Face à cette surchauffe, Pékin s'est décidé à réagir, en tentant coûte que coûte de contrôler l'atterrissage pour éviter le crash. Restreignant le recours excessif au crédit, et lançant des grands programmes de logements sociaux, le gouvernement chinois veut à tout prix éviter un scénario “à la japonaise” où la bulle explose d'un coup plongeant le pays dans une crise inextricable.
 
Sur le papier, les autorités affichent des résultats encourageants depuis un an, avec un plafonnement du prix de l'immobilier, et une légère décote maîtrisée. Bref, tout va bien.
 
Mais comme souvent en Chine, les bonnes nouvelles viennent des informations officielles. Les chiffres officieux, eux, font craindre un cataclysme économique inévitable (1). Les programmes haut de gamme, très prisés dans les métropoles chinoises, auraient déjà perdu 20% de leur valeur. Les stocks qui ne trouvent pas preneur atteignent dans certaines régions deux ans de vente. Deux-tiers des promoteurs immobiliers seraient en situation de trésorerie négative, et les fermetures pures et simples d'agences immobilières se multiplient.
 
Les autorités essaient de maintenir au maximum le couvercle de la cocotte-minute, en priant instamment les agences immobilières de en pas répercuter trop rapidement les évolutions du marché dans leurs prix de vente, afin de ne pas créer un mouvement de panique. Certains incidents localisés de propriétaires ayant saccagé des agences pour protester contre l'effondrement de la valeur de leur bien immobilier (pour lequel ils s'étaient endettés sur vingt-cinq ans, et dont le crédit ponctionne jusqu'à 70% de leur revenu (2)) font craindre à l'Etat que l'immobilier puisse être le détonateur d'une crise sociale incontrôlable.
 
Quelles conséquences d'une explosion de cette bulle sur les économies européennes ? A très court terme, a priori, les économies occidentales et leurs systèmes financiers seraient peu impactées, les actifs immobiliers étant très majoritairement possédés par des Chinois.
 
Le pays reste cependant le premier utilisateur mondial de matériel de construction. Les grosses sociétés exportatrices (l'américain Caterpillar, le japonais Komatsu...) du secteur pourraient être les premières victimes circonscrites de la chute. Mais la crise financière et la crise sociale qui pourraient résulter de l'explosion immobilière auraient, elles, des conséquences dramatiques.
 
La Chine est le deuxième PIB mondial, avec une économie très ouverte sur le monde (avec un rapport commerce extérieur/PIB autour de 60%.) Quand elle prend froid, le reste du monde éternue. Quid si elle tombe gravement malade ? Les exportations françaises en Chine qui représentent aujourd'hui 13,5 milliards d'euros sont un des moteurs les plus dynamiques (+22% en un an) d'un commerce extérieur moribond.
 
Les principaux secteurs exportateurs en Chine (luxe, vins et spiritueux, agro-alimentaires) risquent d'être durablement éclaboussés par l'éclatement de la bulle. Les entreprises largement ouvertes sur l'empire du Milieu escaladent une montagne d'or, avec une corde qui s'étiole de plus en plus. A quand la rupture ?
Immobilier en Chine : au bord du précipice
22 novembre 2012 | La Rédaction de la Quotidienne d'Agora | Catégorie: La quotidienne

 
Immobilier en Chine : au bord du précipice
22 novembre 2012 | La Rédaction de la Quotidienne d'Agora | Catégorie: La quotidienne


LES RAISONS DE LA COLÈRE (de Samuel Luret et Damien Vercarmer):

"Des pierres volent ; des grenades lacrymogènes fusent ; des silhouettes juvéniles et encapuchonnées défient l'uniforme, parfois au péril de leur vie. Sur tous les continents, la jeunesse est aujourd'hui en première ligne pour porter la contestation et faire entendre sa voix.
 
 

 
Forum FA, Forum Alternative libertaire


Le rémouleur
: Ouverture du local les lundi et mercredi de
16h30 à 19h30 et le samedi de 14h à 18h.
Entrée libre et gratuite !
106 rue Victor Hugo 93170 Bagnolet
 (M° Robespierre ou M° Gallieni)


http://infokiosques.net/le_remouleur
leremouleur@riseup.net

S'inscrire à la lettre d'info du local :
https://lists.riseup.net/www/subscribe/leremouleur



^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^
Le Rémouleur - 106, rue Victor Hugo 93170 Bagnolet
http://infokiosques.net/le_remouleur

S'inscrire à la lettre d'info du local "Le Rémouleur" :
https://lists.riseup.net/www/subscribe/leremouleur
 
A lire aussi
Nous ne vivons pas une "crise" mais un coup d'Etat antisocial, VOTEZ FN REND CON, Paulo Anarkao (intégrale) , Projection : ENTRÉE DU PERSONNEL , Florange, la flamme des derniers haut-fourneaux, Projection de « La Bataille des Marolles »
Tags : Projection, « La Bataille des Marolles », Pierre Manuel, Jean-Jacques Péché, documentaire, crise sociale, crise, dette, capitalisme, néolibéralisme, spéculation, émeutes, manifestations, bulle immobilière, bulle, logement
​ 2 | 0 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.238.225.8) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le lundi 15 avril 2013 17:45

Modifié le samedi 02 avril 2016 09:22

  • Précédent
  • 1
  • 2
  • 3
  • 4
  • 5
  • 6
  • 7
  • Suivant

Skyrock.com
Découvrir
  • Skyrock

    • Publicité
    • Jobs
    • Contact
    • Sources
    • Poster sur mon blog
    • Développeurs
    • Signaler un abus
  • Infos

    • Ici T Libre
    • Sécurité
    • Conditions
    • Politique de confidentialité
    • Gestion de la publicité
    • Aide
    • En chiffres
  • Apps

    • Skyrock.com
    • Skyrock FM
    • Smax
  • Autres sites

    • Skyrock.fm
    • Tasanté
    • Zipalo
  • Blogs

    • L'équipe Skyrock
    • Music
    • Ciné
    • Sport
  • Versions

    • International (english)
    • France
    • Site mobile