25 février 1972 : mort de Pierre Overney

Ce jour-là, Pierre Overney fut tué par Jean-Antoine Tramoni, ancien adjudant-chef de Massu et vigile privé de l'entreprise Renault. Il justifiera son geste, lors de son procès, en invoquant la notion de « guerre ». Il sera lui-même tué le 23 mars 1977 par les Noyaux armés pour l'autonomie populaire - composés entre autres d'anciens militants de la GP - qui adresseront le communiqué suivant à l'Agence France Presse :
« Les Noyaux armés pour l'autonomie populaire (NAPAP) revendiquent l'exécution d'Antoine Tramoni qui a été tué à 19 heures de cinq balles de calibre 11,43. Il y a cinq ans, Tramoni, flic privé de Renault, assassinait l'ouvrier révolutionnaire Pierre Overney. Tramoni est resté le symbole de la terreur patronale impunie. Alors que les organisations dites révolutionnaires ont été incapables de tenir le serment de venger Pierrot... nous montrons aujourd'hui que naissent de nouvelles forces révolutionnaires décidées à accorder leurs actes à leurs paroles et à ne rien laisser impuni. »
De ces combats et de ces impasses, il reste la mort d'un militant ouvrier.
" Auteur de " L'arme à gauche Secrets d'État". Comment les services secrets français ont infiltré la Gauche prolétarienne des Benny Levy et Jean-Paul Sartre, Olivier Rolin, Serge July et André Glucksmann après les événements de Mai 68. Un document inédit sur la vie de deux agents de la DST pris dans les soubresauts de la révolte. Meurtre de CRS, faux attentats avant les élections, manipulation de l'extrême gauche, renaissance de l'antisémitisme, les coulisses sombres de la Ve République. " ( Flammarion)
Aller voir aussi :
Source "A propos dela Syrie"
" Qui peut croire que la démocratie est le souci de Nicolas Sarkozy, lui qui recevait Bachar Al-Assad à Paris en juillet 2008 et lui rendait visite en septembre, soutenait les dictateurs tunisien et égyptien et ne disait mot du massacre de Gaza lors de l'invasion israélienne de décembre 2008 ?
Une petite anecdote significative : en ce temps-là, les journalistes du Figaro avaient reçu pour instruction de leur direction de ne plus évoquer dans leurs articles les prisonniers politiques en Syrie. " (Alain Gresh)
" Qui peut croire que la démocratie est le souci de Nicolas Sarkozy, lui qui recevait Bachar Al-Assad à Paris en juillet 2008 et lui rendait visite en septembre, soutenait les dictateurs tunisien et égyptien et ne disait mot du massacre de Gaza lors de l'invasion israélienne de décembre 2008 ?
Une petite anecdote significative : en ce temps-là, les journalistes du Figaro avaient reçu pour instruction de leur direction de ne plus évoquer dans leurs articles les prisonniers politiques en Syrie. " (Alain Gresh)
Bachar Al-Assad reçu quatre fois par l'Elysée sous Sarkozy : le 12 juillet 2008, le 3 septembre 2008, le 13 novembre 2009 et le 9 décembre 2010.
"
"
"Le soulèvement en Syrie, qui va bientôt entrer dans sa seconde année, pose des questions dramatiques auxquelles il n'existe pas de réponses simplistes — à moins de jouer la politique du pire. Il faut rappeler ce que le renversement de Saddam Hussein par les Etats-Unis a coûté, coûte et continuera de coûter aux Irakiens dans les prochaines décennies."
> "A propos de la Syrie" - Alain Gresh 23 février 2012 - Nouvelles d'Orient - Les blogs du DiploLes causes de la révolte
Militarisation
La voie de la négociation
Partage