« Il n'y a pas d'alternative » disait Margarette Tchatcher dans les années 1980. Pas d'alternative politique aux politiques néolibérales de la déréglementation des marchés et de la finance « A l'été 2012, quel que soit l'élu, c'est le FMI qui sera aux pouvoir en France prédisait Jacques Attali, en mai dernier dans les échos. La semaine dernière, Loic Blondiaux, professeur des science politique, réagissait dans le journal sans voix » publié chaque jour sur télérama.fr :
Extrait :
« La démocratie, grande oubliée de cette campagne. » A quoi bon voter, en effet, si tout ce décide au dessus de nos têtes, entre les « experts » du FMI ou d'ailleurs ? Que reste il de la démocratie quand les recours des « gouvernements de techniciens », en Grèce Papandremos ex de la banque européenne, en Italie, avec Mario Monti, ancien de Goldman Sachs, nous est présenté comme l'ultime planche de salut ? Que reste il de la démocratie quand le fonctionnement actuel de l'Union Européenne centré sur les relations intergouvernementales, tient a ce point à l'écart le parlement et l'ensemble des citoyens ? La crise que nous vivons n'est pas seulement économique, elle ne se réduit pas à la résolution de problème technique. Elle est une crise de civilisation : il s'agit de savoir dans quelle société nous voulons vivre demain, quelle finalité nous voulons mettre en avant. Débat éminemment politique qui appel a un sursaut démocratique, une réflexion sur nos institutions nationales et européennes. « Les seules élections suffit elle a garantir qu'un gouvernement est démocratique ? demande Loic Blondiaux. Comment faire place aux compétences et aux imaginations citoyennes dans l'intervalle entre les élections !? Comment s'assurer que les décisions politiques feront l'Object d'une délibération large et approfondie, seule à même de les rendre réellement légitimes ? Un peu partout dans le monde, sous des appellations diverses, démocratie « réelle », « délibérative », « participative », la réflexion va bon train sur ces questions peu ou pas présentes dans le débat électoral, si ce n'est du coté d'Europe Ecologie ou du Front de Gauche. Il y a pourtant urgence quand on voit le taux d'abstention dans certaine banlieues. La crise est aussi celle de la démocratie. Incident à l'Assemblée : le tabou levé par Serge Letchimy, (Tensions autour de la ligne éditoriale au, Présidentielles J-73 : Les médias se gargarisent de l'hypothèse de l'absence de Le Pen parmi les can
. Pour illustrer cela : Un exemple Une loi liberticide : Le fichage organisée
« Le fichier des gens honnêtes » L'expression est de François Pillet, le sénateur UMP rapporteur de la proposition de loi sur la protection des identités. Elle n'est pas exagérée : au terme d'une navette parlementaire houleuse, L'Assemblée Nationale se prépare a voter –sauf surprise – la création d'une gigantesque base de données, renfermant les informations personnelles de45 a 60 millions de français. L'occasion du fichage généralisé ? La nouvelle carte d'identité biométrique ardemment voulue par Claude Guéant pour lutter...contre l'usurpation d'identité !
Des le mois de juillet, certains acteurs de la société civile ont commencé à s'inquiéter de la création de telle fichier, potentiellement liberticide. Les débats se sont notamment cristallisés autour de l'utilisation que pouvait en faire la police, entre simple vérification d'identité en cas de litige et la recherche pro-active sur n'importe qu'elle individu ( avec ses données biométriques, administratives, ses empreintes digitales, etc...) Cette dernière option, souhaitée par les députés ( qui ont eu le dernier mot) menace les libertés publiques.
La dernière fois que la Frances'est dotée d'un tel dispositif, c'était le fichier Tulard, en 1940 sous Vichy.
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