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George Orwell : 1984


 
 George Orwell : 1984
 
 que ce soit, le foot ou les défilés militaires... une seule réponse!! J'm'en fous d'la France
 
  Comparaison entre le nazisme et le communisme - Wikipédia : 
 
Des comparaisons entre le nazisme et le communisme ont été effectuées par plusieurs historiens, philosophes politiques et intellectuels, du fait des similitudes techniques de la logistique totalitaire entre nazisme et stalinisme (quadrillage policier de la société, hiérarchie étatique étouffant l'expression de la base populaire, propagande omniprésente embrigadant la population, système répressif hypertrophié allant jusqu'aux massacres de masse dans ses actions, réseau de camps de détention). Certains, comme l'allemand Ernst Nolte, y voient deux systèmes qui s'articulent en action-réaction[L1 1].  (....)  
.
 
cf voir 1919-1939 : la drôle de paix - l'indigné, video : Hitler/Staline La Diagonale De La Haine (1) - Vidéo Dailymotion
 
▪ "Le but de la novlangue", écrit George Orwell dans son roman 1984, "était non seulement de fournir un mode d'expression aux idées générales et aux habitudes mentales des dévots de l'Angsoc [le nom qu'a donné Orwell au régime en place dans 1984, NDLR.], mais de rendre impossible tout autre mode de pensée" ( Mecanopolis » La guerre civile à l'horizon de l'Europe, A regarder absolument !!! Maurice Papon, itinéraire d'un homme d'ordre : jeudi 14 avril 2011 à 22h50 sur France 2).
 

 
George Orwell's 1984 (Full Original) BBC Television's live production of George Orwell's "1984"

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1984 by George Orwell FULL Audiobook

Le chroniqueur William Pfaff,, a utilisé la citation d'Orwell pour décrire comment le gouvernement des Etats-Unis en est venu à soutenir inextricablement la base de Guantanamo, qu'il compare aux goulags de la Russie stalinienne -- à peine pire dans le sens où les condamnations au goulag, au moins, avaient une date de fin.

Alors que fermer la base semble être devenu politiquement impossible, "on pourrait encore dire certaines choses utiles sur cette situation", écrit Pfaff avec un espoir qui s'amenuise. C'est "de toute évidence un phénomène à caractère totalitaire, imitant, en toute connaissance de cause, la destruction du cadre judiciaire dans le système nazi par des moyens d'emprisonnement arbitraires dans des camps de concentration et par des méthodes généralisées dans la pratique de la Gestapo et des SS ; et dans la Russie stalinienne par sa police secrète et ses camps de travaux forcés".
 
Les classiques de la science-fiction ont-ils vu juste ? Dans « 1984 », écrit en 1949, le Britannique George Orwell inventait Big Brother, un tyran qui voyait tout, savait tout. En 2016, la surveillance de masse est devenue réalité, et le Royaume-Uni son écrin.
 
 
REPORTAGE CHOC 2015 Le MONDE SOUS SURVEILLANCE / I REPORTAGE CHOC 2015 Le MONDE SOUS SURVEILLANCE H24 Un oeil sur Chacun d'entre nousExiste-t-il encore un espace dans nos vies citoyennes qui échappe à la surveillance ?
Le citoyen du XXIe siècle est au centre de tous les regards, qu'il y consente ou non. Une enquête au long cours recense enjeux et scandales de la surveillance globale et ouvre le débat sur les menaces qui pèsent sur nos libertés individuelles
 
L'empilement des lois antiterroristes - Le Monde diplomatique : Depuis 1986, le Parlement français n'a cessé de renforcer l'arsenal judiciaire contre le « terrorisme ». Plusieurs mesures rognant les libertés publiques et annoncées comme provisoires ont été par la suite entérinées définitivement.


 
"Guantanamo a été un facteur dans ce qu'il n'est pas déraisonnable d'appeler la totalitarisation de la culture politique américaine", affirme Pfaff dans son article. "Cela a été rendu possible du fait de la prohibition effective (ou diabolisation) de certaines positions politiques -- ou du plaidoyer en faveur d'autres positions politiques -- jugées 'anti-patriotiques' et par conséquent inacceptables dans le discours politique de la nation -- y compris, dans certains cas, dans les discours et débats au Congrès". cf GO ON, WATCH ME !
 
Big Brother est partout – c'est dans sa nature. Dans 1984, de George Orwell, publié en 1949, l'invisible leader du Parti voit et sait presque tout. Le romancier britannique y décrit la vie en ­Océania, gigantesque pays qui couvre, entre autres, le Royaume-Uni et l'Amérique, dans lequel la police de la pensée, qui contrôle des caméras de surveillance omniprésentes, est en quête permanente de toutes les déviances et protège le règne du parti unique. A Londres, Winston Smith, pourtant membre du Parti, en fera les frais, et paiera cher son histoire d'amour interdite avec Julia.
 
Dans l'immédiat après-guerre, Orwell est surtout connu pour La Ferme des animaux (1945), satire grinçante du totalitarisme. Américains et Anglo-Saxons voient dans 1984 moins une prédiction qu'une critique de l'URSS. Lors de la publication de ce nouveau roman, le magazine Time fait le lien entre les deux ½uvres : « Orwell a parodié le système communiste sous la forme d'une satire de cour de ferme, mais dans 1984, il n'y a aucun sourire, aucune plaisanterie. » Le New York ­Times y voit, lui, « le roman le plus contemporain de l'année », « une ½uvre d'horreur pure, dont l'horreur est incroyablement immédiate ».
« C'est un mécanisme bien connu  : quand on sait qu'on est surveillé, on se censure. » Renate Samson, directrice de l'ONG britannique Big Brother Watch


Plus de soixante-cinq ans après la publication de ce roman phare de la science-fiction, vingt-cinq ans après la chute du mur de Berlin, Big Brother reste,...

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/pixels/article/2016/07/20/retour-vers-le-futur-2-6-1984-la-societe-ecran_4972351_4408996.html#Z2ffcKzd6TZe5W07.99
 
 Berlin 1936 | ARTE : Berlin 1936 Dans les coulisses des Jeux olympiques - YouTube Au-delà des temps forts des JO de Berlin de 1936, une fresque historique, superbement incarnée, sur leur préparation et leur mise en scène par les nazis.
 

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La Ferme des animaux

Source :   Wikipedia
Date de publication : 17 août 1945
Auteur : George Orwell
Tome suivant : 1984

  Une télé-réalité avec des enfants vue par des enfants
 
Running Man (titre original : The Running Man) est un roman d'anticipation deStephen King publié en 1982 sous le pseudonyme de Richard Bachman. Ce romandystopiqueprésente des États-Unis à l'économie ruinée et parcourus par une violence omniprésente. Dans cette société en pleine décadence, un jeu télévisé, dans lequel les participants sont traqués à travers tout le pays, fait fureur, et un candidat décide de s'y présenter pour sauver sa fille malade. Le roman a fait l'objet d'une adaptation au cinéma, adaptation qui n'est que très vaguement basée sur le livre. Wikipédia
 
Il l'avait dit, il l'a fait. En un an, Vincent Bolloré sera parvenu à supprimer les deux tiers des programmes en clair et à virer l'info et “Le zapping”. Une nouvelle chaîne est en train de voir le jour : le canal d'une multinationale du divertissement.

« Quand le vieux monde se meurt et que le nouveau monde tarde à apparaître, il y a un clair-obscur d'où surgissent les monstres. » Arnaud de Puyfontaine, patron de Vivendi, aime à ­citer Antonio Gramsci dans le texte. A Canal+, un monde s'est écroulé au début de l'été 2015, quand Vincent Bolloré a pris le contrôle de la chaîne cryptée. Le clair-obscur a duré un an. Les têtes ont valsé, la chaîne s'est aseptisée, les stars maison se sont éclipsées ou ont été virées, l'audience du clair s'est dissoute. Le 27 juin, le nouveau monde est apparu au siège de Vivendi. Vincent Bol­loré et Jamel Debbouze étaient bras dessus, bras dessous, Cyril (Hanouna) et Cyrille (Eldin) faisaient la claque, Jean-Marc Morandini exultait, Alex Lutz et Bruno Sanches assuraient la continuité, Mouloud Achour se bidonnait. Si Le zapping n'avait pas été supprimé des grilles, son créateur, Patrick Menais, nous aurait fait de cette nouvelle société du spectacle made in Vivendi un impitoyable moment de télévision. Mais Le zapping est mort et Canal+ entame sa nouvelle vie, enchaînée à une major internationale du divertissement.
 

Enquête
Canal+, de moins en moins clair
Olivier Milot Marie-Hélène Soenen Publié le 04/07/2016
 
Une télé-réalité avec des enfants vue par des enfants
 
Ce roman d'anticipation dystopique a un thème similaire à celui d'une nouvelle de 1958 de Robert Sheckley, Le Prix du danger. Constituant l'une des rares« escapades majeures de King dans la stricte science-fiction », le roman est structuré par des chapitres partant de 100 et égrenant de façon « inexorable » un compte à rebours qui sert de fil conducteur. Cette structure rappelle celle d'un jeu télévisé où « le but à atteindre est choisi afin de créer un maximum de suspense, alors que l'horloge se rapproche des ultimes secondes ». La compression de l'action pousse les lecteurs « vers l'avant, les attire, les aspire sans un temps mort ». Le roman présente des points communs avec les autres écrits sous le pseudonyme de Bachman : dans Rage, Charlie Dekker se révolte contre l'oppression parentale et scolaire alors qu'ici Ben Richards « se dresse contre la pression des médias » ; il passe son temps à courir là où Ray Garraty marche dans Marche ou crève mais le contexte et le résultat sont semblables ; enfin il a perdu sa famille, d'abord psychologiquement et ensuite physiquement, comme Barton Dawes dans Chantier3.

Certains aspects évoquent 1984 de George Orwell :Le libertel, une télévision que chaque foyer doit posséder, diffuse des jeux en continu (Moulin de la fortune, Grande Traque, etc.). Le libertel, contrairement à ce que son nom semble indiquer est un outil d'aliénation utilisé par « Le réseau » (État autoritaire du livre) pour endoctriner les gens, les détourner de leurs vrais problèmes (dictature, pollution) et leur désigner des boucs émissaires. Le libertel fait évidemment penser au télécran dans 1984 de George Orwell. Le choix même du mot de libertel prouve l'influence d'Orwell. En effet, dans 1984, les mots perdent leur sens (novlangue), cela amène à des contresens acceptés par tous. Le mot libertel désignant un outil d'asservissement rejoint cette volonté totalitaire.La « Grande Traque » désigne des boucs émissaires remarquables aux citoyens de cet état totalitaire et les candidats sont autant haïs qu'Emmanuel Goldstein dans 1984.Dans le roman d'Orwell, l'Angsoc utilise le Novlangue comme outil de domination, dans Running Man, le « Réseau » utilise les jeux télévisés.L'avion que prend Richards dans la dernière partie du roman porte le numéro C1984.Dazzler, des X-Men, dit dans le volume 5 d'Ultimate X-Men à propos d'un show télévisé dans lequel des mutants étaient traqués et exécutés : « Ça pue le remake de Running Man. Si j'étais Stephen King, je ferais un procès. »
 
Je viens de lire sur le Blog citoyenactif  un très bon livre " Running Man " de Stephen King qui reprends la citation : 

Fight Club - l'indigné révolté

ENQUÊTE
Retour vers le futur 2|6. « 1984 », la société écran



 A lire/ voir aussi :
La vie des autres ,
POUVOIR OUVRIER A PORTO MARGHERA ,
« Cameroun, autopsie d'une indépendance » ,
Biens mal acquis profitent toujours, enquête sur un pillage d'Etats : ,
D'un 11-Septembre à l'autre ,
Aux origines du Tiers-Monde : les famines coloniales, génocide oublié, Mike Davis ,
Penser : c'est désobeir ,
1/6 Que veut dire l'autogestion ? ,
Au coueur du système ,
Chômeurs tricheurs, c'est reparti pour un tour ! ,
le big bang du marché du travail ,
Capitalisme : Le triomphe de l'argent roi ,
1688 - Israël, la guerre et la philosophe ,
Depardieu citoyen russe
Socialisation des pertes et privatisation des profits,
Serres : "Ce n'est pas une crise, c'est un changement de monde"


George Orwell dans son roman1984,
Par Enkolo dans Accueil le 26 Janvier 2017 
 
A lire "2084" - La fin du monde", Globalia. JC Ruffin, George Orwell. De la guerre..., 
22/01/2017
Le criminel, c'est l'électeur

Le 26 janvier 2017 à 11h22 La fabrique de la désinformation



 
 
Tags : George Orwell, 1984, roman, livre, Depardieu, russe, citoyen, russie, histoire, documentaire, documentary, le nazisme, le communisme, Hannah Arendt, goulags, Russie stalinienne, Fiction, Satire, Littérature, Animal Farm, télé-réalité, REPORTAGE CHOC 2015, Le MONDE SOUS SURVEILLANCE, La fabrique de la désinformation, Donald Trump
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#Posté le lundi 21 janvier 2013 12:05

Modifié le jeudi 26 janvier 2017 14:11

Des moyens de prévenir les crimes "

 
Source Des moyens de prévenir les crimes "
" Si les passions ou la nécessité de faire la guerre ont appris à répandre le sang humain, les lois, dont l'objet est d'adoucir les m½urs, ne devraient pas au moins multiplier cette barbarie ".
" Pour qu'une peine ne soit pas une violence d'un seul ou plusieurs, contre un citoyen, elle doit être publique, prompte, nécessaire, la moindre qu'il soit possible dans les circonstances données, proportionnée aux délits, dictée par les lois ".
Cesare Bonesana (1738-1794),
marquis de Beccaria


 Des délits et des peines

Chapitre  XLI
" Des moyens de prévenir les crimes "
 
« Il vaut mieux prévenir les crimes que d'avoir à les punir ; et tout législateur sage doit chercher plutôt à empêcher le mal qu'à le réparer, puisqu'une bonne législation n'est que l'art de procurer aux hommes le plus grand bien-être possible, et de les garantir de toutes les peines qu'on peut leur ôter, d'après le calcul des biens et des maux de cette vie.

Mais les moyens que l'on a employés jusqu'à présent sont pour la plupart insuffisants ou contraires au but que l'on se propose. Il n'est pas possible de soumettre l'activité tumultueuse d'une masse de citoyens à un ordre géométrique, qui ne présente ni irrégularité ni confusion. Quoique les lois de la nature soient toujours simples et toujours constantes, elles n'empêchent pas que les planètes ne se détournent quelquefois de leurs mouvements accoutumés. Comment donc les lois humaines pourraient-elles, au milieu du choc des passions et des sentiments opposés de la douleur et du plaisir, empêcher qu'il n'y ait quelque trouble et quelque dérangement dans la société? C'est pourtant la chimère des hommes bornés, lorsqu'ils ont quelque pouvoir.

Si l'on défend aux citoyens une multitude d'actions indifférentes, comme ces actions n'ont rien de nuisible, on ne prévient pas les crimes; au contraire, on en fait naître de nouveaux, parce qu'on change arbitrairement les idées ordinaires de vice et de vertu, que l'on proclame cependant éternelles et immuables.
D'ailleurs, à quoi l'homme serait-il réduit, s'il fallait lui interdire tout ce qui peut être pour lui une occasion de mal faire?  Il faudrait commencer par lui ôter l'usage de ses sens.
Pour un motif qui pousse les hommes à commettre un crime, il y en a mille qui les portent à ces actions indifférentes, qui ne sont des délits que devant les mauvaises lois. Or, plus on étendra la sphère des crimes, plus on en fera commettre, parce qu'on verra toujours les délits se multiplier à mesure que les motifs de délits spécifiés par les lois seront plus nombreux, surtout si la plupart de ces lois ne sont que des privilèges, c'est-à-dire un tribut imposé à la masse de la nation, en faveur d'un petit nombre de seigneurs.

Voulez-vous prévenir les crimes ? Que les lois soient simples, qu'elles soient claires ; sachez les faire aimer; que la nation entière soit prête à s'armer pour les défendre, et que le petit nombre dont nous avons parlé ne soit pas sans cesse occupé à les détruire.


Que ces lois ne favorisent aucune classe particulière; qu'elles protègent également chaque membre de la société; que le citoyen les craigne et ne tremble que devant elles. La crainte qu'inspirent les lois est salutaire ; la crainte que les hommes inspirent est une source funeste de crimes.
»
 
Des moyens de prévenir les crimes "

L'ouvrage publié à Livourne en 1764 sous le titre Dei delitti e delle pene (Des délits et des peines) constitue l'acte fondateur de la justice pénale moderne. Cesare Bonesana , professeur de droit, magistrat et  haut fonctionnaire, y recense les critiques adressées à la justice criminelle et, pour chacune d'entre-elles, propose un principe correcteur :
" La justice est cruelle, sinon barbare (peines corporelles et infâmantes, peine de mort surtout, torture, etc.), Beccaria propose la DOUCEUR DES PEINES ; la justice frappe fort, donc, mais peu, elle se veut exemplaire, dissuasive, et épargne les puissants, Beccaria propose la SÛRETE DES PEINES ..."  ( Christian Carlier )

En France, sous le règne de Louis XVI, Des délits et des peines se traduisit en partie dans la législation royale ou la jurisprudence : en 1780, la question préalable infligée au condamné avant exécution fut supprimée ; en 1788 une déclaration royale annonçait un élargissement du droit de grâce, une réduction des condamnations à mort et la suppression de la question préparatoire.
Les rédacteurs de la Déclaration des droits de l'homme & du citoyen s'en inspirèrent également dans certains de ses articles :
" La loi n'a le droit de défendre que les actions nuisibles à la société. " (art. 5) ;
" Nul ne peut être arrêté, accusé ni détenu que dans les cas déterminés par la loi, et selon les formes qu'elle a prescrites ." (art. 7) ;
" La loi ne doit établir que des peines strictement et évidemment nécessaires, et nul ne peut être puni qu'en vertu d'une loi établie & promulguée antérieurement au délit, et légalement appliquée. " (art. 8) ;
" Tout homme étant présumé innocent jusqu'à ce qu'il soit déclaré coupable, s'il est jugé indispensable de l'arrêter, toute rigueur qui ne sera pas nécessaire pour s'assurer de sa personne doit être sévèrement réprimée par la loi. " (art. 9)
Toutefois, dans le Code pénal français :
" la peine de mort fut maintenue, de même que le bagne (travaux forcés), la prison devenant avec l'amende une panacée, mais qui ne s'appliquait qu'aux infractions petites et moyennes, sous la forme réduite bientôt à l'emprisonnement correctionnel et la réclusion criminelle. Le plus important était que l'enfermement, peine extraordinaire, devenait une peine ordinaire prononcée par les juridictions ordinaires." ( Christian Carlier )
_-_-_

> Traîté des délits et des peines - Troisième édition française - 1776 - Gallica-BnF 

> Traité des délits et des peines - Editions du Boucher - Notice biographique et  PDF ( traduction de Morellet )

> Voltaire  (1694 - 1778) -  " Commentaire sur le Livre des délits et des peines par un avocat de province  "- Athena
> Christian Carlier Histoire de l'administration pénitentiaire française de l'Ancien Régime à nos jours Paru dans Criminocorpus, revue hypermédia, Varia

Tags : - Lectures, / Droits de l'Homme, / Liberté civile et politique, Histoire, Littérature, Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Envoyer cette note | Tags : prison, justice, délit, peine, cesare bonesana, beccaria, dei delitti e delle pene, des délits et des peines, 1764, 1780, éditions du boucher
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#Posté le vendredi 24 février 2012 04:35

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