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Les maîtres ne sont pas à choisir, mais à destituer !
État libéral dégénéré : « [...] il n'y a pas plus de raisons d'assimiler le libéralisme à tout ce que des libéraux, ou des hommes supposés tels, ont à quelque moment proclamé comme un évangile. Ils peuvent très bien s'être trompés, et dans la mesure où ce qu'ils considéraient comme du libéralisme a eu des conséquences antilibérales, ils se sont certainement trompés. » L'argent sans foi ni loi 2, mis sur facebook
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Planète à vendre En 2009, 50 millions d'hectares de terres arables ont changé de main dans le monde et des dizaines de millions d'autres sont sur le point d'être cédés. Avec la croissance programmée de la population mondiale (9,2 milliards en 2050) et la raréfaction de certaines ressources naturelles, la demande pour les produits agricoles va augmenter en flèche. À partir de 2008, la flambée des prix alimentaires et les révoltes qu'elle a provoquées un peu partout dans les pays pauvres, conjuguée à la crise financière, ont accéléré le phénomène. Désormais, les gouvernements qui dépendent majoritairement des importations pour nourrir leur population, ceux qui craignent pour leur autosuffisance alimentaire, mais aussi les multinationales de l'agroalimentaire et les investisseurs internationaux (banques et fonds de pension) se ruent sur les terres cultivables partout où elles sont à vendre. Et la nécessité nourrit la spéculation. Ainsi, une nation comme l'Éthiopie, qui recourt à l'aide internationale pour nourrir sa population, n'hésite pas à brader ses terres.
(France, 2010, 90mn)
ARTE F
Date de première diffusion : Aujourd'hui, 20h51
Date(s) de rediffusion : Mercredi, 27 mars 2013, 10h05
Thèmes : Documentaire, Société , terres arables, Tiers Monde, riche, pauvre, agriculture, alimentation, agroalimentaire, investissement
Propagandia : comment manipuler la population : Un document édifiant où l'on apprend que la propagande politique au XXe siècle n'est pas née dans les régimes totalitaires, mais au c½ur même de la démocratie libérale américaine. Texte présenté par Normand Baillargeon, philosophe, professeur à l'université du Québec à Montréal, et auteur d'un Petit cours d'autodéfense intellectuelle paru chez Lux en 2007
Aux enfants de la bombe
Société par Christine Bonnet , Jean-Marie Desbordes En 1960, Bernard Ista était ingénieur et entrait au Commissariat à l'Energie Atomique (CEA). De 1960 à 1995, il a filmé tous les essais nucléaires et écrit au quotidien la chronique de ces 35 années, avant de mourir des suites d'un cancer en 1998. Son témoignage retrace l'aventure de la bombe atomique française et rend hommage aux 150 000 militaires et civils qui en furent les acteurs. Près de 30% d'entre eux souffrent aujourd'hui de pathologies graves.
Aux enfants de la bombe - youtube : Documentaire de Jean-Pierre Desbordes et Christine Bonnet diffusé le 25 mars 2013 à 22h50 sur Arte
Il fut de toutes les scènes d'essais nucléaires français. Sans savoir que l'état-major considérait que 7 % des hommes engagés dans les expérimentations pourraient être irradiés, et qu'il en ferait partie. Ingénieur au Commissariat à l'énergie atomique (CEA) depuis 1955, Bernard Ista est aussi cinéaste amateur. Ignorant les interdictions, il filme à tout-va, engrangeant, du Sahara à la Polynésie, les bobines de Super-8.
Adossé aux extraits de ses films, le documentaire est le carnet de route effarant de l'épopée nucléaire française, le témoignage implacable d'un monstrueux mensonge d'Etat. Tandis que les gradés assistent aux tirs claquemurés dans des abris en béton, bidasses et civils vaquent sans protection. Persuadés, comme on le leur a assuré, que les radiations sont négligeables et inoffensives. Déclassifié depuis, un rapport du ministère de la Défense donne la mesure du cynisme : les hommes sont volontairement exposés, « pour étudier les effets physiologiques et psychologiques afin d'obtenir les éléments nécessaires à la préparation du combattant moderne ». Qu'importe alors les sites irradiés, la contamination de l'eau et des aliments, les pathologies graves, les malformations génétiques à venir. Rien n'entamera le silence des politiques et de la hiérarchie militaire.
Tissage maîtrisé d'images empruntées aux films de Bernard Ista, aux archives d'actualités, aux spots de propagande du CEA, et de témoignages, le film joue de l'effet de contraste. Aux saynètes ensoleillées gorgées de vitalité et d'insouciance du jeune atomiste répondent les conséquences dramatiques du mensonge d'Etat. En dépit de la loi votée en 2010, les victimes sont toujours aussi mal reconnues... et indemnisées. — Marie Cailletet
Diffusé dans le cadre d'une « Nuit de l'Océanie ». Avec aussi, à 20h45, le film australien Le Chemin de la liberté, de Phillip Noyce, et, à 23h10, le documentaire australien Canning Paradise (lire ci-contre).
Marie Caillete
les installation secrete de la bombe A partie 1/3 , partie 2/3, partie 3/3
Quand la médecine abuse de son pouvoir
Un documentaire français réalisé par Claire Feinstein en 2012. Interventions chirurgicales, médicaments, radios, prises de sang, scanners : un sondage effectué en 2012 tendrait à prouver que près de 30% des prescriptions médicales n'auraient pas de réelle justification. Comment expliquer ces dérives dont la facture s'élève à plus de 20 milliards d'euros ? Plusieurs facteurs entrent en cause. La raison financière est la première invoquée. Plus les cliniques ou les hôpitaux effectuent d'actes, plus ils sont rémunérés, d'où une tendance à l'inflation. Les médecins, de leur côté, avancent un autre argument, celui de la peur de passer à côté d'une pathologie. Les patients se montrent de plus en plus procéduriers et, pour ne pas être accusés d'erreur médicale, de nombreux praticiens reconnaissent prescrire plus d'examens que nécessaire.
Elle n'en revient toujours pas. En 2009, suite à une perte de poids et à une supposée « grosseur » du col de l'utérus, Céline subit une hystérectomie. Un acte chirurgical lourd, qui n'améliore pas ses symptômes, et dont certains gynécologues n'hésitent pas, ensuite, à remettre en cause le bien-fondé. Pourquoi Céline est-elle passée sur le billard ? Partant de ce cas pas si atypique, le documentaire très complet de Claire Feinstein interroge docteurs, patients, journalistes, laboratoires... pour comprendre une mauvaise habitude française : aujourd'hui, 30 % des prescriptions médicales seraient totalement injustifiées.
Outre la pression des malades (qui exigent toujours plus de médicaments) et la crainte des médecins de passer à côté d'une pathologie (et donc d'être poursuivi), l'édifiante enquête souligne les effets pervers de la tarification à l'activité des hôpitaux, généralisée sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy. Pour assurer leur budget, les établissements publics sont aujourd'hui poussés à multiplier les actes médicaux, notamment les mieux rémunérés, comme les opérations. Céline a probablement trouvé son explication, aussi effroyable soit-elle. — Lucas Armati Quand la médecine abuse de son pouvoir - youtube : http : Documentaire de Claire Feinstein (France, 2013).
Diffusé dans le magazine Enquête de santé le 26 mars 2013 à 20h40 sur France 5
Source Tous malades pour les labos Un documentaire mardi sur Arte montre que l'industrie pharmaceutique, faute d'inventer de nouveaux médicaments, invente... des maladies.
Maladies à vendre est un documentaire édifiant à regarder absolument demain mardi à 21 h 40 sur Arte pour devenir des "acteurs de santé" responsables, informés des manipulations possibles. Du cholestérol trop élevé à la dysfonction érectile en passant par la dépression et le trouble bipolaire, ce document démontre les stratégies mises en oeuvre, avec la complicité plus ou moins passive des experts médicaux et des autorités de santé, pour nous transformer en consommateurs de médicaments. Mikkel Borch-Jacobsen (philosophe et historien de la psychiatrie, professeur à l'université de Washington) et Anne Georget y interrogent de nombreux experts.
"La promotion de maladie, appelée condition branding par les spécialistes, est en passe de changer la médecine moderne en une vaste entreprise de marketing où la science est mise au service de l'industrie, et non plus des patients", dénoncent-ils. Exemple avec le Prozac, ce traitement de la dépression. Alors qu'on arrive en bout de brevet, il faut lui trouver une nouvelle indication. Une idée fuse : le syndrome dysphorique prémenstruel ! Un mot grec pour décrire un phénomène connu depuis toujours chez les femmes : un peu de tension, d'irritation, voire d'angoisse avant les règles.
"Diaboliquement malin" (professeur Philippe Even)
Le professeur Philippe Even, ancien doyen de la faculté Necker et coauteur avec le professeur Bernard Debré d'un récent rapport sur les médicaments, raconte : "Cent articles sont publiés sur le sujet pendant un an dans trente journaux. Des visiteurs médicaux vont distribuer des extraits pour apprendre aux médecins ce syndrome qu'ils ne connaissaient pas. Puis apparaît la solution : la nouvelle molécule... C'est la même que le Prozac, exactement, sauf la couleur. Qu'on va vendre quatre fois plus cher. C'est bien normal, puisqu'on ne se traite que pendant cinq jours par mois. Il faut rentrer dans ses frais. Voilà ! C'est renversant et diaboliquement malin."
Autre exemple, développé par le docteur Bruno Toussaint, le directeur de la rédaction de la revue Prescrire. Il concerne cette fois non plus la création d'une nouvelle maladie, mais l'élargissement du marché des médicaments destinés à traiter l'hypertension artérielle. Car plus on abaisse le seuil choisi pour parler de maladie, plus le nombre de "clients" augmente. En pratique, si 1 000 adultes qui ont une hypertension (une tension supérieure à 16/9) prennent bien leur traitement, 10 à 20 auront évité un accident cardio-vasculaire au bout de 4 à 5 ans. "Pour ces personnes-là, c'est très bien", affirme Bruno Toussaint. "Mais, la grande majorité des personnes auront pris le médicament, sans bénéfice pour leur santé. Bénéfice pour la firme, oui. Et si on baisse encore le seuil de l'hypertension, on va traiter encore plus de gens qui auront encore moins de bénéfices. Par contre, on va augmenter le nombre de gens exposés aux effets indésirables des médicaments."
Statines pour tous
Même chose pour le taux de cholestérol. Que celui-ci augmente avec l'âge est normal. "En poussant les choses à l'extrême, l'industrie pharmaceutique a réussi à nous convaincre que le taux de cholestérol des gens de 25 ans doit être la norme pour tous", regrette le docteur David Healy, historien de la psychopharmacologie et professeur à l'université de Cardiff. "Mais, en prenant ce taux pour référence, on constate que 95 % des Français et des Allemands, par exemple, sont techniquement malades. Du point de vue de l'industrie, c'est merveilleux, c'est un marché phénoménal." D'ailleurs, les experts dénoncent la "mafia du cholestérol", qui conduit les médecins à prescrire des traitements (statines) à des personnes qui devraient juste bouger plus et manger moins...
Voir aussi : Contagion : l'impossible combat
19:13 Publié dans santé, maladie, hygiene , tous malades, les labos, le capitalisme, nuire, la santé
Lucas Armati
Psychiatrie - La vérité sur ses abus : : Cette présentation fascinante, en préparation depuis deux ans, met à nu les ravages des psychiatres au sein même de la société. Des images graphiques provenant d'archives et de films actuels dépeignent les psychiatres en action, et avec des interviews révélateurs d'experts médicaux et des témoignages de victimes et de leur famille, cela en fait le documentaire des plus exhaustifs et des plus cinglants jamais produits en matière d'abus psychiatriques.
Psychiatrie: Le Martketing de la Folie :
, Le marketing de la folie - Sommes-nous tous fous ? :
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