Skyrock.com
  • ACCUEIL
  • BLOGS
  • PROFILS
  • CHAT
  • Apps
  • Musique
  • Sources
  • Vidéos
  • Cadeaux
  • Connecte-toi
  • Crée ton blog

  • Blog
  • Profil

l'indigné

Photo de l-indigne

l-indigne

  • Envoyer un message
  • Offrir un cadeau
  • Suivre
  • Bloquer
  • Choisir cet habillage

Ses Honneurs (29)

  • Planète Rap
  • Mobile
  • Radio Libre
  • Écolo
  • Zlataneur
  • Anniv' 2 ans

» Suite

Son profil

Profil de l-indigne
l-indigne41 ans
Paris (75)
France

Partage

  • Tweet
  • Amis 0

Design by lequipe-skyrock Choisir cet habillage

Signaler un abus

Infos

  • Création : 15/08/2011 à 12:31
  • Mise à jour : 05/04/2022 à 16:00
  • 1 231 articles
  • 1 110 commentaires
  • 366 amis
  • 386 favoris
  • 3 101 kiffs

Tags

  • ARTE
  • arte
  • capitalisme
  • chronique
  • crise
  • Documentaire
  • documentaire
  • enquête
  • film
  • films
  • finance
  • Globalia
  • histoire
  • musique
  • néolibéralisme
  • obsession sécuritaire
  • politique
  • racisme
  • société
  • surveillance

» Suite

Ses archives (1 231)

  • SAUVAGES au c½ur des ZOOS HUMAINS
  • Les damnés de la Commune | ARTE
  • La fabrique de l'ignorance | ARTE
  • ON THE LINE, les expulsés de l'Amérique

» Suite

Ses fans (492)

  • m4rs3ille-13
  • pavolita12
  • Julianaattie20
  • dialoguesdoutretombe
  • nanaisdu33
  • tonydecastel
  • Agatha63
  • MelanieCroze45

» Suite

Sources (386)

  • Solide-Psychose
  • Aurianelib
  • HumanisteDemocrate
  • Johane839
  • PetiteAlix
  • ombrezion-228
  • CLOWN-TRISTE

» Suite

Son morceau préféré

Berurier Noir - Salut à toi

Jouer Au fond, nous n'avons que peu de choses à dire. Berurier Noir - Salut à toi

Skyrock music Ajouter

Abonne-toi à mon blog ! (1 abonné)

RSS

Retour au blog de l-indigne

11 articles taggés dettes

Rechercher tous les articles taggés dettes

Nous ne vivons pas une "crise" mais un coup d'Etat antisocial

 
 
n
 
Nous ne vivons pas une "crise" mais un coup d'Etat antisocial
 

Cela me fait penser à La stratégie du dégradé

Pour faire accepter une mesure inacceptable, il suffit de l'appliquer progressivement, en "dégradé", sur une durée de 10 ans. C'est de cette façon que des conditions socio-économiques radicalement nouvelles ont été imposées durant les années 1980 à 1990. Chômage massif, précarité, flexibilité, délocalisations, salaires n'assurant plus un revenu décent, autant de changements qui auraient provoqué une révolution si ils avaient été appliqués brutalement. . Donc après 3 de négociation, 3 plans de redressement budgétaire, les grecs pourront apprécier le fait de se serrer la ceinture, d'être un peu plus précaire alors que cela ne réglera rien. Certains sites économistes mettent en avant que des investisseurs, créanciers anticipent que la dette ne sera jamais rembourser. Je donne donc rendez vous dans 6 mois et le prochain plan de rigueur , mais entre temps les grecs seront un peu plus précaire
 
Aux origines politiques de la débâcle financière
La crise de 2008 a commencé il y a quarante ans
Utilisée sans relâche pour décrire l'aggravation de la situation économique et financière depuis 2008, la notion de crise sous-entend le dérèglement intempestif d'un système pérenne. Il suffirait alors de corriger les excès pour que les affaires reprennent. Et si le capitalisme démocratique mis en place dans les pays occidentaux après la seconde guerre mondiale comportait un déséquilibre indépassable ? - Le Monde Diplomatique 
 
A voir de façon plus globale et sur 30 ans / 
Serge Halimi - Le Grand Bond en Arrière [HD] afin de comprendre les causes de désarois de la part des mouvements de gauches face aux rejets du Référendum face


Nous ne vivons pas une "crise" mais un coup d'Etat antisocial
 


Grèce : un accord enfin trouvé
La Grèce et ses créanciers sont parvenus à trouver un accord ce matin, à l'issue d'un sommet marathon de 17 heures à Bruxelles. Un troisième plan d'aide européen de 80 milliards à la Grèce a été conclu en échange de mesures encore plus sévères que celles rejetées lors du référendum grec du 5 juillet.  
Grèce : un accord trouvé à Bruxelles en contrepartie de réformes drastiques 2
Après une nuit de tractations, un accord a été obtenu pour négocier un troisième plan d'aide en contrepartie de concessions drastiques, acceptées par Athènes.


 
L'essentiel
 
Après une nuit de tractations, les dix-neuf dirigeants de la zone euro se sont mis d'accord pour négocier un troisième programme d'aide à la Grèce .En contrepartie de ce soutien financier, la Grèce doit s'engager à mener des "réformes sérieuses", a annoncé le président du Conseil européen, Donald Tusk.Cet accord permet à la Grèce de rester dans la zone euro : "c'était l'objectif", selon François Hollande.Suivez l'évolution de la situation en direct


C'est Donald Tusk, président du Conseil européen, qui a annoncé la fin des pourparlers peu avant 9 heures :
« Le sommet de la zone euro a trouvé un accord à l'unanimité. Nous sommes tous prêts pour un programme d'aide pour la Grèce via le Mécanisme européen de stabilité (MES), avec des réformes sérieuses et un soutien financier. »


Finalement, l'accord inclut :
Une liste de mesures drastiques, dont au moins quatre doivent être approuvées d'ici au mercredi 15 juillet par le Parlement :

une réforme de la TVA ;une réforme fiscale ;des mesures pour améliorer la « durabilité » du système des retraites en vue d'une plus vaste réforme de ce dernier ;
la garantie de l'indépendance de l'Elstat, l'organisme des statistiques grec 
;le respect plein et entier des dispositions de différents traités européens,
en particulier en mettant en place des mesures des coupes quasi automatiques dans les dépenses en cas d'excès budgétaire.


De plus, avant le 22 juillet, les Grecs devront :
adopter un code de procédure civile dont l'ambition sera d'accélérer le système de justice civile en vue d'en réduire les coûts ;transposer dans leur législation une directive européenne sur le renflouement des banques (appelée « BRRD »)
 
.Enfin, à terme, Athènes devra renforcer ses propositions de réformes, présentées juste avant le week-end de négociations, pour mieux prendre en compte la « forte dégradation de son économie ».
 
Cela implique :
une réforme des retraites ;une réforme du marché intérieur suivant les recommandations de l'OCDE (incluant par exemple une législation sur l'ouverture des commerces le dimanche, sur les périodes de soldes,
les pharmacies, les boulangeries, etc.) ;la privatisation du réseau de transports électrique ;
une réforme du marché du travail ;
un renforcement du secteur financier.
 
La Grèce devra revoir certaines mesures adoptées par le gouvernement d'Alexis Tsipras qui sont contraires aux engagements des précédents gouvernements grecs. Le texte ne précise pas lesquelles.

La dureté de ces exigences européennes heurtait jusqu'aux fonctionnaires européens qui participaient aux négociations. Un « catalogue des horreurs », estimait pour sa part le magazine allemand Der Spiegel.
 
Un fonds pour gérer les actifs grecs
En plus de cela, l'accord de lundi envisage « un programme de privatisation plus développé », adossé à la création d'un fonds chargé de privatiser les actifs grecs pour générer 50 milliards d'euros.


 
Je reprends le commentaire de Yannis Youlountas : Petit souvenir du "sauvetage" des banques (un billion veut dire un milliard et un trillon mille milliards).
"MAIS LES BANQUES, C'EST LES BANQUES. COMMENT VOUS DIRE ? LES MOTS ME MANQUENT."



Voir les sommes abyssales octroyer par le nouveaux plans de rigueurs imposer par la Troika


Voici ce qu'il se passerait si la France quittait l'euro comme le voudraient ces irresponsables du FN...
" Certains préconisent de sortir de la monnaie européenne. Cette question fait l'objet de nombreux débats entre experts, assez techniques et idéologiques, qui laissent les téléspectateurs, les Français en général, un peu sur le carreau. Moi, ce qui m'intéressait, c'était de savoir non pas ce que prédisent les économistes, mais ce que feraient réellement le retraité, la jeune travailleuse célibataire, le patron d'une entreprise du CAC 40, l'artisan, le banquier... dans une telle situation. "
... le docu-fiction diffusé par France 5 en février sera rediffusé cet été...
 

Ajouter cette vidéo à mon blog




 
le scandale de Chypre Débat avec Lordon https://www.youtube.com/watch?v=FJRq463hzm4


 
Si cela peut amener les grecs a comprendre que les alternatives sont l'autogestions et les front populaires partout, je dirais que ce weekend, tout n'a pas été négatif.


Parmi les nombreuses assemblées populaires ouvertes, ce soir à 19h30 :
"QUAND ON DIT NON, ÇA VEUT DIRE NON ! 
FRONTS POPULAIRES* PARTOUT !"
* ou littéralement "Fronts sociaux partout."
 
 




ALLER GRÉVE GENERLE
 

Ajouter cette vidéo à mon blog


 
Il y a des gens qui descendent dans la rue à l'instant https://www.youtube.com/watch?v=Q1hP_MKI8YY&feature=youtu.be
 

Ajouter cette vidéo à mon blog


 
UN SOUTIEN QUI NOUS ARRIVE À L'INSTANT DE BELGIQUE (en direct des rails).
Merci compagnons, je transmets !
Pour ceux qui ne cachent pas leur identité, vous pouvez poster vos initiatives simultanément sur les pages grecques du OXI, etc. Ça leur fera très plaisir !
Et tout ce qui est graffiti, en particulier, est très apprécié à Athènes. La preuve : www.youtube.com/watch?v=Fg2k7eD1EMs
 
A lire 
: Vers un État d'Exception Permanent , Le business de la peur / intégrale , They live , 
Etat d'urgence - coup d'état - permanent , 
Articles de l-indigne taggés "globalia" - l'indigné Révolté- Skyrock.com, Black Block - (full documentary, METAL URBAIN 50-50 (Peel session 1978), Sex Pistols Anarchy in the UK , Melissmell Aux Armes

LIRE AUSSI:
» Migrants : la Grèce peine à mettre en ½uvre l'accord UE-Turquie
L(in)sécurité : Un champ de bataille ( 2) - L'indigné révolté 
Accueil - Enkolo

globalia : citoyen actif
globalia - citizen khane


A lire 2« Oui le taux de pauvreté en Afrique recule, mais le nombre de pauvres augmente », 
Nous ne vivons pas une "crise" mais un coup d'Etat antisocial


08/06/2017
Le paradoxe de notre époque
 Le paradoxe de notre époque


A lire aussi : The Doors, Feast of Friends , Punk un jour, punk toujours , Rebel Anthology , Projection du film "Wassup Rockers , Documentaire- RADIO CANUT : Vivre libre ou mourir, L'émission de punk Konstroy, Punk - Ceci n'est pas une fiction., " Sur les docks" : punk's not dead, Metallica - Some Kind Of Monster, Tellement Gay ! Homosexualité & pop culture, A la mémoire de Yann, guitariste des Sales Majestés, London Grammar a découvrir, FESTIVAL DES VIEILLES CHARRUES 2011, GLASTONBURY FESTIVAL , Génération Ferré , Skinhead Attitude - Reportage sur la mouvance , René binamé-la révolte, Skinhead Attitude - Reportage sur la mouvance , Skinhead Attitude, Manifestation / concert « Le 20ème prend la rue !, Découvrez le programme de Paléo 2014!, Qu'est qu'être punk, Call me Iggy, Lemmy, Johnny Cash At Folsom Prison, Pink Floyd - Echoes / Live at Pompeii ( full )
 
East Punk Memories , EAST PUNK MEMORIES - l'indigné Révolté,  Black Block - (full documentary, Sex Pistols Anarchy in the UK, INSIDE - PROPHECY 2.0, 
 
Nous ne vivons pas une "crise" mais un coup d'Etat antisocial
 
INSIDE - PROPHECY 2.0 Créé le mardi 14 juillet 2015
Tags : d’Alexis Tsipras, Grèce, dettes, capitalisme, Le paradoxe de notre époque
​ 5 | 0 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.238.134.157) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le lundi 13 juillet 2015 14:52

Modifié le samedi 17 juin 2017 14:11

France 2017 Chronique d'une Faillite Annoncée

 
n
 
Un scénario fictif ?
 
La dette publique a bondi de plus de 50 milliards d'euros au premier trimestre
La dette publique de la France a augmenté de 51,6 milliards d'euros au premier trimestre pour atteindre 2.089,4 milliards fin mars, soit 97,5% du PIB, selon les statistiques publiées mardi par l'Insee. Le ratio de dette sur PIB a ainsi augmenté de 1,9 point par rapport à la fin 2014 (95,6%), soit la plus forte hausse enregistrée depuis le premier trimestre 2012, et se situe nettement au-dessus de l'objectif de 96,3% fixé pour cette année dans la dernière trajectoire des finances publiques.

La seule dette de l'Etat a augmenté de 37,1 milliards d'euros sur le premier trimestre pour s'élever à 1.647,3 milliards, précise l'Insee dans un communiqué. Outre la dette de l'Etat, . La dette nette des administrations publiques s'élevait à 1.868,0 milliards d'euros fin mars, soit 87,1% du PIB contre 86,8% à la fin 2014 (1.610,2 milliards), en progression de 17,6 milliards sur trois mois, ajoute l'Insee.

Cette moindre hausse par rapport à celle de la dette brute "traduit principalement la très forte hausse de la trésorerie de l'État (+31,9 milliards) et des administrations de sécurité sociale (+5,0 milliards)", explique l'institut.

Le gouvernement prévoyait dans la dernière trajectoire des finances publiques publiée en avril que la dette publique atteindrait 96,3% du PIB fin 2015 et culminerait à 97,0% en 2016 avant de revenir à 96,9% en 2017. Le ratio de 2014, annoncé alors à 95,0%, a été depuis corrigé à 95,6% (2.037,8 milliards).
 
"La vraie crise est devant nous"?
 
Intéressant, allez voir ce documentaire (Arte) La dette, une spirale infernale 
 
La nature de la crise
Comment interpréter cet « aveuglement au désastre »], cette obstination ou ce cynisme, c'est selon ? On a affaire à une crise du capitalisme qui est, d'une part, une crise de suraccumulation classique (parfaitement analysée par Marx au XIXe siècle) faite de surproduction et de baisse du taux de profit et, d'autre part, une impasse productiviste car la barrière des ressources naturelles rend impossible une accumulation infinie. C'est-à-dire une crise inédite qui, par son ampleur et sa multidimensionnalité, met au grand jour la difficulté de faire produire toujours davantage de valeur au travail, que l'on ne peut exploiter au-delà d'une certaine limite, et à la condition qu'il y ait une base matérielle suffisante. Face à cette crise, le néolibéralisme – cette idéologie et cette pratique de gestion de la société au bénéfice exclusif de la haute bourgeoisie mondiale – est en train de d'évoluer. Dans les milieux alternatifs, notamment l'altermondialisme, on a trop souvent commis une double erreur : viser le libéralisme au lieu du capitalisme et confondre les différentes facettes du néolibéralisme.


solidarité totale
et vive la lutte!
 
 On lui retire son RSA, il saccage les locaux de la CAF à la barre à mine :  
Les faits se sont déroulés, jeudi 18 juin, à Châteauroux" (36)
 

 
La part de nouveaux recrutés qui doivent leur job à Pôle emploi semble baisser. En décembre 2009, cela concernait 18,5% des gens. A comparer avec les 12,6% de juin 2014. 
13% des gens retrouvent du boulot grâce à Pôle emploi, flippant ?

 
http://webtv.ert.gr/ert1-live/

 

Ajouter cette vidéo à mon blog


 
France 2017 Chronique d'une Faillite Annoncée
 
"JE LUTTE DONC JE SUIS"


NB :Plan pour la Grèce : un gros sparadrap qui ne changera rien | Eco89. Devrait on dire maintenant pour tout les pays occidentaux. Face aux délitements des pays Européen : Une lettre des indignés grec., 10 principes de contrôle de la sociétéLes stratégies et techniques employées pour la manipulation de l'opinion publique et de la société,
 
Tags : France 2017, Chronique d'une Faillite Annoncée, dettes, crise, capitalisme
​ 2 | 0 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.238.134.157) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le mercredi 01 juillet 2015 11:03

Modifié le mercredi 01 juillet 2015 12:00

"JE LUTTE DONC JE SUIS"

 
n
 
"PEUX T'ON RIRE DE LA CRISE FINANCIERE AVEC TOUT LE MONDE ?
BONNE QUESTION !


" Passé un certain degré de généralisation, la dérision devrait plutôt être prise pour un symptôme inquiétant, celui d'un stade de détérioration démocratique où, toutes les protestations étant vouées à rester ignorées, tous les médiateurs ayant cessé de médiatiser, tous les "représentants" ayant trahi la représentation, il ne reste plus à la masse des gouvernés que le parti d'en rire, parti despéré, à qui la dérision, seule chose qui lui reste, est l'arme du tout dernier recours - avant peut-être de se retourner brutalement et d'en venir aux pavés". Frédéric Lordon (Surréalisation de la crise)". Marie Pierre Bruyat, Chomeurs Rebelles
 
Un monument de théatre, de rire ouvert a tous !!
On peut rire de la crise financière mais pas avec n'importe qui !!! Voir dans Message à caractère informatif - abri anti-nucléaire , , Peut-on rire de la crise financière avec tout le monde ? - Bienvenue sur le blog d'Isabelle VOLAT, Serge Halimi : Les nouveaux..., Jean-Michel Basquiat

 
Cependant, une fois élu, le gouvernement s'est retrouvé a devoir appliquer « la réal politique », c'est-à-dire équilibriste entre satisfaire les électeurs en essayant de tenir ces promesses électorales et les institutions européenne et financière pour éviter le chantage à la banqueroute exigé par ces créanciers
 
La Troïka s'est réuni dans un climat d'urgence est a mi clos. La perspective de la sortie de l'euro de la Grèce ou un défaut de paiement n'a jamais été aussi concrète. Un référendum le 5 juillet en Grèce, alors que les conditions exigés par les créanciers pour l'obtention des 5 milliards ont coup de théâtre été refusé .... En cause le référendum exigé par le gouvernement grec
 
Mais Athènes s'obstine a laisser la parole au grecs
 
Yannis Varoufakis, ministre des finances : " Depuis que nous avons été élu, nous avons toujours dit que nous voulions un terrain d'entente entre l'accord déjà existant et les priorités de notre gouvernement
 
Intéressant, allez voir ce documentaire  alors que Alexis Tsipras a décidé de lancer un référendum sur la dette Les limites des espoirs du peuple Grec dans le choix de changer le système par des élections sous le signe de la démocratie participative. Le peuple avait élu Siriza (l'équivalent de notre front de Gauche) afin de les faire sortir de la précarisation galopante a laquelle les avait mis les coupes budgétaires imposées par la Troïka, le FMI et les grandes instituions européenne. Jacques Ricau, Karinne Popin's, Karinne Lindignée, Indigné De France, Indignez-vous Montpellier
 
Pourtant les voix n'ont pas manqué pour réclamer, dès 2010, une solution tenable et claire. La Troïka a choisi la solution de l'enfer perpétuel en maintenant l'endettement du pays mais, en outre, en l'accroissant. Nous voici aujourd'hui au bout de ce processus de fuite en avant...


La Grèce paie le prix fort, avec un endettement qui dépasse les 175% du PIB contre, il n'est pas inutile de le rappeler, 113% en 2009, un chômage dépassant les 27% (et plus de 50% chez les jeunes) et un des taux de pauvreté (26% !!!) les plus forts de l'UE (16% en moyenne). Voilà le bilan économique et social de l'aide de la Troïka.

 

 
(Arte) La dette, une spirale infernale

Ajouter cette vidéo à mon blog


 
Il est minuit, c'est officiel : Athènes ne peut pas rembourser au FMI les 1,5 milliard de dollars que l'institution internationale lui avait prêtés. La Grèce est donc officiellement considéré en défaut de paiement même si selon sa charte fondatrice, le FMI a les moyens légaux de reporter, « à la demande d'un Etat-membre » et sans vote de « reporter » la date d'un remboursement dans la limite de 3 à 5 ans, qui correspond à la durée de vie de ses prêts.
 
La Grèce demande au FMI un report du paiement de 1,5 milliard d'euros attendu à minuit. Suivez notre direct
 
 
Les ministres des Finances de la zone euro se réunissent demain matin à 11h30 (heure de Paris) pour examiner les dernières propositions des dirigeants grecs. Mais le rendez-vous majeur de la semaine c'est dimanche avec la tenue d'un référendum. Les Grecs seront appelés à voter pour ou contre les propositions de réformes des créanciers de la Grèce.


http://info.arte.tv/fr/grece
 
 
Les échos viennent de publier La dette publique de la France a augmenté de 51,6 milliards d'euros au premier trimestre, selon l'Insee. Elle atteint désormais 2.089,4 milliards à fin mars.
Mauvaise nouvelle sur le front de la dette publique. Selon les chiffres publiés ce mardi matin par l'Insee ,
En 2014 elle avait atteint 2037,8 milliards d'euros soit 95,6 % du PIB.


 
Extrait de Yannis Youlountas (en grec : Γιάννης Γιουλούντας, né le 21 septembre1970 à Martigues) est un philosophe, poète, écrivain et réalisateur franco-grec contemporain. Formateur et intervenant auprès de publics frappés d'exclusion sociale (classes relais, détenus, migrants, sdf, handicapés), créateur de dispositifs d'éducation à l'image et de philosophie pour les enfants, il est également chroniqueur dans Siné Mensuel, Le Monde libertaire et Les Zindigné(e) Il  est l'auteurs de deux long métrage .Ne vivons plus comme des esclaves (89 min), 2013.Je lutte donc je suis (en préparation) relate les événements et les sentiments des Grecs. .
 
Référendum du dimanche 5 juillet :
LÉGER AVANTAGE POUR LE NON EN GRÈCE
Suite aux débats parlementaires d'hier à Athènes, les positions des principaux partis politiques sont à peu près claires.
 
La grande surprise vient surtout de la posture du second parti communiste grec, le KKE, c'est-à-dire celui des deux qui n'a pas intégré les unions successives jusqu'à SYRIZA et qui pèse aujourd'hui entre 5 et 6% des voix. En effet, alors qu'il a toujours été contre l'euro, il a décidé d'appeler à l'abstention pour le 5 juillet. Cependant, on peut encore espérer que sa base le bouscule un peu dans son mot d'ordre d'ici dimanche, ou encore qu'une partie de ses sympathisants aillent voter NON sans se trop soucier de la tactique de l'appareil politique, plutôt motivé par ses différents avec SYRIZA que par l'opportunité historique d'ouvrir un processus sans précédent en Europe.
 
Une abstention qui sera en partie compensée par l'intérêt de pas mal de militants et sympathisants libertaires pour ce vote non électif. Justement parce qu'il s'agit uniquement d'un référendum et qu'il est décisif, une proportion substantielle des abstentionnistes convaincus, notamment anarchistes, antiautoritaires et autogestionnaires, très influents en Grèce, vont apparemment se déplacer pour voter NON, au vu des premiers retours dont je dispose.
 
Dans le champ électoral, voici les principales forces politiques en présence (avec, entre parenthèses, le score aux élections du 25 janvier dernier) et leur position au vu de ce que j'ai pu lire ou entendre hier :
- SYRIZA (36%) : NON
- Droite/Nouvelle démocratie (28%) : OUI
- Néo-nazis/Aube dorée (6%) : NON
- Centristes/To potami (6%) : OUI
- Parti Socialiste/PASOK (5%) : OUI
- Parti Communiste non allié/KKE (5%) : ABSTENTION (la grosse surprise)
- Grecs indépendants souverainistes/ANEL (4%) : NON
- Mouvement social-démocrate (2,5%) : OUI
- Socialistes révolutionnaires/ANTARSYA (1%) : NON
Total champ électoral (à la louche) :
NON : 47%
OUI : 41,5%
 
Plus quelques libertaires et abstentionnistes convaincus (à vue de nez) qui vont voter NON.
Mais relativisons cependant : tout cela n'est qu'une série d'additions sur un écran. Car il s'agit d'un référendum sur une question aux conséquences cruciales. Pour l'essentiel, ce qui va être déterminant en réalité, c'est :
- le débat durant la semaine, un peu partout et d'ores-et-déjà intense ;
- le bras-de-fer médiatique, entre des médias complètement antagonistes ;
- la sensation de liberté et d'autodétermination (comparaisons avec une colonie ou un protectorat s'émancipant) ;
- le bank run lundi, le défaut mardi et les attaques qui vont suivre ;
- les contre-attaques techniques, diplomatiques et, parfois, ironiques ;
- les peurs, les rumeurs, les paniques ;
- la propagande internationale pro OUI qui va jouer sur l'isolement et la récession ;
- la solidarité internationale pro NON qui va souligner que tout ça n'est qu'un pas-de-côté, qu'il est crucial et que l'intérêt est commun.
Bref, si de votre côté, vous arrivez à rendre visible et/ou audible votre soutien, à pousser vous aussi avec nous, le point de basculement sera probablement atteint, malgré le rouleau-compresseur du camp des bourreaux.
 



 
MÉDIATIQUES ET AUX IDÉES REÇUES DURANT CETTE SEMAINE.
Deux liens à faire tourner, partager, publier, diffuser, si vous voulez nous aider à contre-informer.
1) MON ANALYSE (EN 28 MINUTES) SUR LES DESSOUS DU BATTAGE MÉDIATIQUE SUR LA GRÈCE.
- Situation réelle et enjeux.
- Pourquoi les négociations vont aboutir.
- Pourquoi la dette finira par être annulée.
- Pourquoi le Grexit pourrait intervenir en octobre.


https://www.youtube.com/watch?v=s-3peOXiY98


2) UN EXTRAIT DE "JE LUTTE DONC JE SUIS" QUI MONTRE CLAIREMENT (EN 3 PETITES MINUTES), GRÂCE À ÉRIC TOUSSAINT, LA PROFONDE INJUSTICE DE NOTRE SITUATION FINANCIÈRE ET SOCIALE.
 

Ajouter cette vidéo à mon blog


https://www.youtube.com/watch?v=WEHHU65xzKk
 
Tant de mensonges sont diffusés ces jours-ci par les médias dominants : c'est insupportable. On a beau savoir comment sont fabriqués l'opinion conformiste et les préjugés aveugles, ça reste un crève-c½ur pour celles et ceux qui connaissent le dessous des cartes, la situation réelle en Grèce, la précarité sociale et le risque d'une catastrophe humanitaire.
Merci à tou-te-s de nous aider à contre-informer.
Y.Y.
 

Ajouter cette vidéo à mon blog


 
BA longue du nouveau film JE LUTTE DONC JE SUIS de Yannis Youlountas
 
LA PRESSION POPULAIRE QUI MONTE EN GRÈCE S'EST FAIT SENTIR À BRUXELLES : LA TRAHISON DE TSIPRAS, ANNONCÉE HIER PAR TOUS LES MÉDIAS DOMINANTS, N'A PAS EU LIEU !
 
Un vent de protestation, de rumeurs et de lutte commence à souffler partout en Grèce. Les appels à la mobilisation, dont celui de Stathis Kouvelakis (qui l'a fait depuis Londres, en plein mois de juin : petit clin d'½il à l'ami), ont été entendus. Les initiatives spontanées n'ont pas manqué également. Les discussions dans les réseaux politiques ont duré toute la nuit et continuent à l'heure qu'il est. Tout le monde, ou presque, s'en mêle : c'est notre affaire à tou-te-s. Les téléphones chauffent. Les mails fument. Les forums Internet prennent feu. Les manifestations se multiplient. Les actions symboliques aussi. La pression ne cesse plus de monter à Athènes et ailleurs.
 
Alexis Tsipras était visiblement très fatigué et tendu à son arrivé, aujourd'hui vers midi à Bruxelles. On sait pourquoi.
 
Les négociations se sont brutalement durcies, d'après les premiers retours qui nous parviennent. Il est à noter que des arguments laissés de côté, hier, ont été utilisés aujourd'hui, provoquant le blocage total de la situation.
 
Cette réunion préliminaire mais cruciale, avec Junker et Lagarde, qui devait préparer l'Eurogroupe de ce soir avec des propositions communes, s'est terminée sans la trahison annoncée depuis hier par tous les médias dominants. Les charognards de nos aléas, si prompts à distiller la résignation et la soumission, qui se frottaient déjà les mains et avaient mis au frais le champagne, devront encore patienter. L'accord calamiteux qui devait faciliter la réunion de l'Eurogroupe a donc été repoussé. Juncker et Lagarde ont fait grise mine et ont discuté longuement hors micros pendant la pause. Par la suite, l'Eurogroupe s'est réuni et n'a duré qu'une heure. Une heure seulement ! Rien a valider pour l'instant : la situation est belle et bien bloquée, même si les discussions avec les créanciers continuent mollement ce soir.
 
Pour l'instant, Tsipras n'a pas lâché, contrairement à ce que les vautours annonçaient, mais la révolte continue de gronder au sud-est de l'Europe devant les pièges grossiers qui nous sont tendus et les prochaines épreuves, à commencer par la prochaine réunion de l'Eurogroupe qui aura lieu demain, cette fois à 13 heures.
 
Désolé les Pujadas, Barbier, Apathie et autres pantins, mais il faudra encore attendre pour sonner le glas du vent de révolte et d'espoir qui souffle en Grèce. Nous sommes debout et nous ne nous laisserons pas faire. Tsipras le sait. Ses interlocuteurs aussi.
 
CE SOIR, POUR L'INSTANT, C'EST NOUS QUI BUVONS LE RAKI !
A la santé de toutes celles et ceux que nous remercions fraternellement de lutter avec nous !
Y.Y.
PJ : pour fêter ce sursis, ce soir, voici un souvenir en musique, pour ne jamais baisser les bras :
 
LA CHANSON QUI ME TROTTAIT DANS LA TÊTE
DURANT LE TOURNAGE DE 
NE VIVONS PLUS COMME DES ESCLAVES
ET ME RAPPELAIT LA FORCE DE L'HISTOIRE EN MARCHE.

 
Quand j'étais enfant, mon grand père crétois, dont je porte le nom et le prénom, me jouait souvent de la lyre et me parlait de NIKOS XILOURIS, un célèbre chanteur et joueur de lyre, né quelques années après lui dans le village voisin, près de Réthymnon. Il me faisait notamment écouter une magnifique chanson à jamais gravée dans ma mémoire et qui m'arrache parfois des larmes, mais des larmes de joie, d'amour et de désir de lutter. Une chanson qui parlait d'esclaves (δούλοι, douli) de l'humain maltraité comme un âne, et de marche persévérante et passionnée vers l'émancipation et l'utopie. Une chanson qui disait que la vie n'a pas de sens si on ne lutte pas, avec d'autres, pour la transformer.
 
Cette chanson, c'était "La ballade de monsieur Mentiou" d'après un poème de Kostas Varnalis.
Nikos Xilouris chantait avec tout son c½ur, en serrant le poing, l'immense désir de révolte et d'émancipation des esclaves. En écoutant bien vous reconnaîtrez la répétition du mot "DOULI" (esclaves) qui vous rappellera l'expression NA MIN ZISOUMÉ SAN DOULI (ne vivons plus comme des esclaves). En plus, sur le disque qui me reste de cette époque, le visage de Nikos Xilouris me rappelle étrangement celui mon grand-père, comme s'il s'agissait d'un testament, d'un épitaphe, d'une recommandation à ne jamais oublier.
 
Άιντε θύμα άιντε ψώνιο / Bouge toi, victime, nigaud !
άιντε σύμβολο αιώνιο / Bouge toi, symbole éternel !
αν ξυπνήσεις μονομιάς / Si tu t'éveilles une fois pour toutes,
θα 'ρθει ανάποδα ο ντουνιάς / Le vent tournera enfin !

 
C'est pourquoi, plus efficace que tous les cafés du monde, cette chanson me trottait dans la tête, durant le tournage de NE VIVONS PLUS COMME DES ESCLAVES en 2013, et me rappelait la force de l'histoire en marche : 40 ans exactement après l'insurrection populaire de l'Ecole Polytechnique à Exarcheia, contre la dictature des Colonels en novembre 1973 (les images qui illustrent la chanson, mêlées de portraits de Nikos). L'écho de cette chanson me tenait éveillé 20 heures par jour, faisait palpiter mon c½ur et toutes mes veines et me portait littéralement aux côtés de mes compagnons et camarades de lutte. Je ne sentais plus mes jambes, même au soir de journées interminables.
 
Un souvenir en musique qui nous invite à ne pas, à ne JAMAIS baisser les bras. Car l'Histoire n'est pas écrite d'avance. C'est notre histoire et il nous revient de l'écrire ensemble.
Y.Y.
 

 
Νίκος Ξυλούρης - Η μπαλάντα του κυρ-Μέντιου (Βάρναλης) / Nikos Xylouris : https://www.youtube.com/watch?v=Kltfc1ZS2l0
 
 

Ajouter cette vidéo à mon blog



En argentine, pays qui a connue cette situation désastreuse depuis maintenant 10 ans, le pays s'est organiser. Une amie et camarade est partie 8 mois sur place pour palper le pouds de la population et voir comment elle s'organisait : Le documentaire "Desde Abajo" va à la rencontre en Argentine de
militant-e-s de collectifs de piqueteros de la FOB (Fédération d'organisations de base). Education populaire, organisation en coopérative, radios communautaires, autant de pratiques auto-organisées dans les quartiers. Ce sera l'occasion de parler de quelques expériences de collectifs de piqueteros aujourd'hui dans la banlieue de Buenos Aires.
 
Rendez-vous le 1er vendredi de chaque mois, de 16h30 à 19h30.
Nous sommes des centaines de milliers, rien qu'en Ile-de-France, à dépendre des institutions sociales, pour nos revenus, pour le logement, bref pour vivre. Et nous sommes des centaines de milliers à être considérés par la CAF, Pôle-Emploi, ou la Sécu, comme des fraudeurs en puissance, des mauvais pauvres à rééduquer, et à ce titre, contraints de nous soumettre à des contrôles, des humiliations, à l'arbitraire, pour conserver nos maigres allocations. Au chômage comme dans l'emploi, la culpabilisation, la peur de se faire radier ou virer tend à neutraliser par avance toute forme de défense collective. C'est pour s'opposer à cette politique que les CAFards, collectif de chômeuses et précaires [,]http://cafard93.wordpress.com/], proposent un rendez-vous ouvert à tous une fois par mois pour échanger nos expériences, débrouiller ensemble des dossiers litigieux, s'organiser pour partager les moyens de se défendre sur les lieux de gestion de la précarité. Pour affirmer
d'autres valeurs que celles du travail et du mérite, d'autres désirs que ceux que cette société voudrait nous faire intérioriser. Là où ils voudraient nous enfermer dans la peur et l'isolement, il nous faut inventer de nouvelles formes de lutte et de solidarité !


 
Chaque 3e mercredi du mois.
Quand on participe à des luttes ou à des mouvements sociaux (sans-papiers, mal logés, chômeurs, travailleurs...) on est souvent confronté à la répression. Face à elle, on ne se retrouve pas tous dans
la même situation. La justice fonctionne comme le reste de la société :
dans un rapport de classe. La caisse d'autodéfense juridique collective est un outil pour élaborer ensemble un discours public permettant de continuer à défendre les raisons de la lutte, se réapproprier les
stratégies de défense et ne pas les laisser exclusivement aux spécialistes du droit, mutualiser les moyens de défense (contacts avocats, argent pour les premières dépenses), partager nos expériences et débattre sur la justice, le droit et la manière de réagir face à la répression.
Contact : cadecol@riseup.net

Chaque 4e mercredi du mois.
Des projets de transformation du Bas-Montreuil et du quartier des Coutures à Bagnolet sont en cours. Des centaines de personnes seront obligées de quitter leur logement. Le collectif "Prenons la ville" propose un moment de rencontres, d'échanges et d'organisation le 4e mercredi de chaque mois. Cette réunion permettra de faire ensemble le point sur l'avancée du projet et des problèmes qu'il entraîne ; de lutter contre la hausse du coût de la vie, des loyers, contre le départ forcé des quartiers où nous habitons...
Contact : degage-onamenage@riseup.net
n


Ajouter cette vidéo à mon blog




Débat NE VIVONS PLUS COMME DES ESCLAVES avec Yannis Youlountas et Thomas Coutrot : 
En attendant les initiatives du jour en Grèce et le résultat de l'Eurogroupe à Bruxelles, je vous propose un petit temps de réflexion et de débat...

POUR COMPRENDRE EN PROFONDEUR CE QUI SE PASSE EN GRÈCE DEPUIS DES ANNÉES, ET EN PARTICULIER CETTE PRESSION QUI MONTE À NOUVEAU CES JOURS-CI.

Voici un débat filmé par Éric Jousse au festival d'Attac "Images mouvementées", le 24 novembre 2013 à Paris, avec Thomas Coutrot, co-président d'ATTAC et économiste atterré, et moi-même, qui...
Afficher la suite
 
 

Lien :

 Le site d'Alternative Libertaire
Retrouvez le dossier sur la crise financière "La vraie crise est devant nous"
Alternative Libertaire : tous les mercredis dans les maisons de la presse, et en Ile de France, dans les Relay des gares SNCF

 

Programmation musicale :

 Jacques Higelin : Crocodile

 

Agenda :

 Procès-spectacle
du 06 novembre au 07 décembre
Ce ne sont pourtant pas les procès contre des militants associatifs, politiques ou syndicaux ou des citoyens indociles qui manquent. Mais ces poursuites ne sont pas coordonnées, pas optimisées... et finissent par encombrer les tribunaux.


La Compagnie Jolie Môme soucieuse de désengorger la justice prend le problème à bras le corps et vous offre durant 1 mois, 4 jours par semaine : LE PROCES DU MILITANTISME !
 Le site de la Compagnie Jolie Môme


infos pratiques : Théatre de la Belle Etoile
jeudi, vendredi et samedi à 20h30, dimanche à 16h
résa : 01 49 98 39 20

 

Livre :

 Frédéric Lordon : Jusqu'à quand ? Pour en finir avec les crises financières
éditeur : Raisons d'agir (2008)

 

Mondialisation libérale

Jusqu'à quand ? Pour en finir avec les crises financières

Le vendredi 7 novembre 2008

A lire aussi : 
TURQUIE : CHRONIQUE D'UNE RÉVOLTE
« Informer n'est pas un délit »
Socialisme : l'utopie, c'est concret
La Grève des Electeurs -
 

Ajouter cette vidéo à mon blog




Appel international de la CNT pour un 1er Mai 2009 de lutte de classe
 
Le Rémouleur
106, rue Victor Hugo
93170 Bagnolet
(M° Robespierre ou M° Gallieni)

https://infokiosques.net/le_remouleur
Mail : leremouleur@riseup.net
S'inscrire à la lettre d'info du local :
https://lists.riseup.net/www/subscribe/leremouleur/

Horaires des permanences (avec accès à l'infokiosque, à la bibliothèque
et aux archives):
le mercredi de 16h30 à 19h30
et le samedi de 14h à 18h.

Entrée libre et gratuite.


 Dossier - Dernière chance avant la guerre, 5 scénarios catastrophe..., web-reportage "Nigeria : la...Le risque d'oligopole/ Oligarchies a été dénoncé dans le courrier international ÉCONOMIE • Ces 147 sociétés qui dominent le monde Pas d'austérité pour les militaires,  Conférence "La stratégie du... 
 
Des lobbies au coeur de la républiqueCréé le dimanche 25 mai 2014

"Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent" Victor Hugo
Créé le dimanche 07 juillet 2013 
Quand l'hôpital retient son souffle 
Par Enkolo dans Accueil le 11 Novembre 2020 


Quand l'hôpital retient son souffle
«C'est dur d'avoir 20 ans en 2020» : l'oubli révélateur de la maladie de nos sociétés

16:25 - Les Gafam préemptent également notre capacité à rêver - LIBERATION.FR 
09:20 - Notre monde, c'est l'ailleurs - LIBERATION.FR



Diffusion intégrale du rapport sur les rassemblements de personnes.
Un Air de Révolution
A l'extrême droite du père
Tous égaux !
Ma soirée avec Boris Vian !

Peugeot pourrait faire faillite d'ici 2015"
Manifestation des Jeunesses Nationalistes à Paris du 29 septembre 2012 : essai non transformé
Les temps changent.... Le système reste !!
Clément Méric agressé par l'extrême-droite
L'AUSTERITE PRECIPITERA LA CRISE
 
Pour que leurs mémoires vivent dans nos luttes...


Divisé pour meiux régner
Ils ont tué l'un des nôtres. Lettre à Clément Méric.
CGT : la couleur de l'argent
Tags : Yannis Youlountas, Grece, dettes, révolte, la troika, Documentaire, La dette, une spirale infernale, Le Rémouleur
​ 4 | 2 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.238.134.157) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le dimanche 28 juin 2015 08:54

Modifié le mercredi 11 novembre 2020 13:23

Dossier d'été: l'austérité

 

n
 
Dossier d'été: l'austérité

Dossier d'été: l'austérité http://t.co/rgm1NzkdS3 via @@ALMontpellier
 
C'et pas nous, c'est eux... Ne nous en prenons pas aux effets, attaquons toujours les causes !
Bakounine

 
 Samir Bouzid : « Cette crise planétaire est encore plus dévastatrice que la Grande Dépression des années 1930. Elle a de lourdes conséquences géopolitiques; le démembrement économique donne lieu à des guerres régionales, à la fracture des sociétés nationales et, dans certains cas, à l'anéantissement de pays. Elle constitue de loin la plus grave crise économique des temps modernes » 

 
Dossier d'été: l'austérité
 
Reste-t-il un peu de courage dans l'avion ? -
ZEC plus ultra
Zèbres En Cavale




S'ils restent, ils ne savent plus ou ils vont. Ils sont comme dans un avion en chute libre et ne savent pas quand est ce qu'il faut sauter. C'est tout le système des zones de libre échanges, de la Troika, de la lutte contre l'inflation, de la libre concurrence.... Tous ce qui a batti le système mondiale qui prend l'eau....

Les cycles économiques théorisés dans les manuels économiques classiques ont sans doute fait leur temps. La courbe sinusoïdale qui prévalait dans les années 70, 80 ou 90 pourrait bien définitivement appartenir au passé. A cette époque, le principal objectif des politiques monétaires menées par les banques centrales était d'assurer la stabilité des prix. On leur demandait de gérer le plus finement possible les retournements de conjoncture. Les politiques monétaire et budgétaire étaient décidées en fonction de ce cycle conjoncturel.

Aujourd'hui, les banques centrales ne sont plus indépendantes de leur gouvernement et utilisent leur politique monétaire et de taux, le montant de la masse monétaire et l'assouplissement quantitatif (QE) pour sauvegarder notre système financier mondial et pour écarter une récession et une déflation mondiale.
Écrit par : L'Indigné
 
Les prêts ne se dirigent plus vers les investissements productifs et d'avenir mais vers des investissements plus risqués, ce qui peut alimenter de nouvelles crises. Nous sommes parti dans une déflation qui risque de durer longtemps . cf voir le cas du japon
 
 
La crise de l'euro est l'histoire d'un malade que l'on prolonge indéfiniment en espérant qu'entretemps une solution sera retrouvée. Nous assistons donc au cycle sans fin des rémissions et des rechutes mais aucun traitement définitif n'est trouvé jusqu'à présent.
 
Dossier d'été: l'austérité
Une remontée des taux interbancaire sur le marché monétaire pourrait entrainé une faillite de tout les créanciers ayant emprunter des créances sur le marché monétaire., y compris les banques centrales.
 
L'AUSTERITE PRECIPITERA LA CRISE
 Les états avaient le choix entre Se serrer la ceinture ou creuser les déficits , ils ont choisi de se serrer la ceinture, ils auront à la fois à se serrer la ceinture et un creusement des déficits. Pour repprendre le parallèle avec la citation de churchill : «  ils avaient le choix entre la honte et la guerre. Ils ont choisi la honte, ils auront la honte et la guerre ».
 
Les déséquilibres dans l'économie mondiale ont pris une telle ampleur que les craintes quant à la stabilité de notre système financier sont entièrement justifiées.
 
Presque tous les pays souffrent d'un chômage historiquement élevé (troubles sociaux). Les flux de biens et de services dans le commerce international se sont fortement déséquilibrés. Alors que les Etats-Unis enregistrent un déficit chronique et extrêmement élevé de leur compte-courant, la Chine et les pays de l'OPEP enregistrent de forts excédents.
 
En conséquence, le système monétaire international affiche des déséquilibres jamais vus. La Chine a des réserves en devises de l'ordre de 3 400 milliards de dollars alors que les Etats-Unis sont le pays le plus endetté au monde. Le Japon s'est lancé dans une dévaluation compétitive (turbulences de devises). .
 
Pour lutter contre le ralentissement économique, les gouvernements des pays industrialisés ont poussé le creusement du déficit tellement loin que leurs dettes publiques ont atteint d'absurdes niveaux qui ont des effets contre-productifs sur la conjoncture. Le service de la dette pousse les pays vers la faillite.
 
Les seules issues semblent être l'inflation et/ou l'abandon de créance pure et simple, ce qui est une menace pour les marchés obligataires et pourrait entraîner de fortes moins-values (la capitalisation boursière du marché obligataire est de 98 000 milliards de dollars à comparer aux 60 000 milliards de PIB mondial). Tous secteurs confondus, les Etats-Unis financent une dette de 56 280 milliards via le marché du crédit alors que leur PIB est de 15 864 milliards de dollars. Leur plus grand créancier est leur propre banque centrale devant la Chine et le Japon.
 
La dette publique du Japon à hauteur de 240% du PIB est encore plus absurde (le marché obligataire en yen risque l'effondrement).
 
Les principales banques centrales du monde appliquent une politique de taux d'intérêt zéro et inondent les marchés financiers de liquidités comme jamais vu auparavant. La Fed et la Banque du Japon ensemble achètent mensuellement pour 159 milliards de dollars de titres.
 
Les bilans des banques centrales augmentent considérablement. Le montant des titres détenus par la Fed va passer de moins de 1 000 milliards de dollars en 2007 à 6 000 milliards en 2016. Au cours de la même période, le montant des titres détenus par la Banque du Japon sera passé de 20% du PIB à 60% et pour la BCE de 15% à 45%. Dans ces conditions, comment peut-on imaginer que les banques centrales pourront revenir à une structure "normale" des taux sans provoquer une crise extrêmement grave ?

 

 
Dossier d'été: l'austérité
 
 :  » Le commencement de la fin « Les politiques font du business, il est normal que les agences de notation fassent de la politique. Elles ont  aussi ce talent particulier de transformer des situations gérables en crises inextricables :  Irlande, Grèce, et Portugal en ont fait les frais. C'est au tour des États-Unis  de connaître la joies du cercle vicieux créé par les pronostics de l'opinion financière
 

1) dégradation → tension brutale sur les taux → renchérissement du coût de la dette → détérioration de la situation budgétaire et emballement de la dette → tension supplémentaire sur les taux, etc. ;
et
2) dégradation → austérité forcée → récession → détérioration de la situation budgétaire et emballement de la dette → austérité renforcée, etc. – ( Frédéric Lordon )
 
 > Le commencement de la fin – Frédéric lordon – La pompe à phynance


L'économie de la zone euro va se contracter davantage que prévu cette année, ce qui se traduira par une réduction ralentie des déficits publics, selon la Commission européenne. L'exécutif communautaire a revu en baisse ses prévisions économiques et table désormais sur une contraction de 0,4% du produit intérieur brut (PIB)

DEUX ANS DE PLUS POUR PARIS ET MADRID

Pour réduire l'impact baissier de la consolidation budgétaire sur l'activité économique, la réduction du déficit global de la zone euro devrait être un peu

Sur le conseil d'Antalaya, un article de Guillaume Duval : Politique budgétaire : errare humanum est, perseverare diabolicum...  paru dans Alternatives économiques. " Si le gouvernement avait visé un déficit public de 3,7 % du PIB en 2013 au lieu de 3 %, nous aurions probablement évité la récession et 300 000 chômeurs supplémentaires.> Lire la suite.
 
Le 27 juin dernier la Cour des Comptes dans son rapport sur la situation des finances publiques confirme une évidence : les mesures de restriction budgétaire prises en 2012 et en 2013  ont entraîné une limitation de l'activité et une hausse du chômage.
 
« . (...) la structure même de l'économie est transformée par la récession et le chômage : les chômeurs qui le sont restés pendant deux ou trois ans, ne sont plus vraiment aptes à l'emploi immédiatement, ils doivent être lourdement formés et accompagnés pour pouvoir revenir sur le marché du travail, et les entreprises qui ont fait faillite, les usines qui ont fermé ne sont plus capables de produire quoi que ce soit quand la reprise arrive... L'austérité prolongée fait en réalité baisser ce que les spécialistes appellent le « PIB potentiel » de l'économie, sa capacité théorique à produire des richesses. Ce qui implique que les faibles déficits « structurels » affichés officiellement ne sont en réalité qu'une fiction : ils ne peuvent plus être atteints car le potentiel productif que cela supposerait a été détruit par la récession prolongée. »
 
La question n'est même plus de savoir si l'austérité diminue l'activité mais à quel niveau elle le fait :

« le « multiplicateur » (...) est supérieur à 1, surtout lorsqu'on se trouve déjà en phase de ralentissement économique et que les principaux partenaires commerciaux du pays mènent eux aussi des politiques d'austérité. Autrement dit 1 point de PIB de restriction budgétaire entraîne probablement une perte de l'ordre de 1,5 point de PIB d'activité économique. »
 
C'est sans doute pour ces bonnes raison que le gouvernement Hollande-Ayraut a décidé de poursuivre dans la même voie et a présenté au Parlement ses grandes orientations pour le budget 2014, budget d'austérité qui sera "discuté" à la rentrée par le PS et ses alliés naturels et surnaturels.   




Dossier d'été: l'austérité

 
Dossier d'été: l'austérité http://t.co/rgm1NzkdS3 via @@ALMontpellier
Dossier d'été: l'austérité "socialiste". Les chomeurs 2/4
 
 
Le gouvernement Hollande a pu distraire la galerie pendant quelque temps en se faisant passer pour progressiste : ainsi il y eu une intervention au Mali au nom des droits de l'Homme (et de l'industrie nucléaire), puis le Mariage Pour Tous, dont les opposants entre cathos intégristes et nostalgiques du IIIe Reich, nous ont fait oublier pendant quelque temps le gouvernement socialiste.
 
Pourtant, c'est une erreur. Les « socialistes » sont arrivés au pouvoir avec une mission « restaurer la compétitivité ». Cela peut paraitre sympa au premier abord, mais ce n'est rien d'autre qu'écraser le prolétariat, les travailleurs en diminuant leurs droits, leurs salaires pour augmenter le taux de profit du patronat. Pendant que ceux qui peuvent encore se le permettre bronzent dans le Sud de la France, les socialistes, main dans la main avec des syndicats jaunes et le patronat préparent l'offensive contre nos droits.
C'est pour cela que nous faisons un dossier d'été qui présente les différentes « réformes » ou plutôt attaques en cours dont nous serons les victimes en septembre.
 
Voici un article qui récapitule les différentes pistes de réduction de nos droits, qui ne sont pourtant pas mirobolants...dans un contexte d'explosion du chomage
 
(Article issu de la presse bourgeoise)
 
L'Unedic a rendu public ce jeudi de nouvelles prévisions qui montrent que le pari du gouvernement d'une inflexion de la courbe du chômage à la fin de l'année est compromis et, surtout, que 2014 s'annonce sombre. Pour 2013, les nouvelles sont plutôt bonnes compte tenu du contexte. Alors que le consensus des
économistes ne table plus sur une quasi-stagnation mais sur un diminution de 0,2 % du PIB, le régime géré par les partenaires sociaux n'a pas dégradé ses prévisions de chômage sur 2013. Il anticipe désormais une hausse de 178.700 du nombre de demandeurs d'emploi n'ayant pas du tout travaillé dans le mois, soit 7.000 de moins qu'il y a cinq mois. Du côté de l'emploi salarié, les destructions concerneraient 35.600 postes, deux fois moins qu'en 2012.
 
Une inflexion au troisième trimestre
(...) .
 
Michel Sapin, cela « conforte l'analyse du gouvernement et son objectif d'inverser la courbe du chômage d'ici la fin 2013 et au-delà ». Pour le ministre du Travail,, l'Unedic fonde son calcul sur « une hypothèse de croissance inférieure à celle du gouvernement (+0,7% contre +1,2%) et ne prend pas en compte tous les effets des politiques et réformes ». Une « inversion durable de la courbe du chômage est donc à notre portée », affirme-t-il.
 
(.....)
 
Une dette portée à 24,1 milliards d'euros (...) .
 
La situation est pour l'instant sous contrôle car, comme l'avait expliqué son président, Jean-François Pilliard, son programme d'endettement pour cette année permet de faire face au besoin de financement prévu fin 2013, soit quelque 18 milliards d'euros. Mais ce n'est pas le cas pour l'an prochain. La renégociation des règles de l'assurance-chômage, dont la convention arrive à son terme en décembre prochain, doit démarrer à la rentrée. Elle va se dérouler avec en toile de fond d'une dégradation financière record, ce qui augure de discussions très tendues entre patronat et syndicats. Tout cela avec un changement de président à la tête du Medef .
 
Les exorbitants déficits budgétaires dans presque tous les pays industrialisés ne peuvent être financés que par l'impression monétaire et des achats d'obligations par les banques centrales (QE). Mais une telle politique comporte aussi un risque élevé pour tout le système financier (formation de bulles en cours) ainsi que des dangers latents d'inflation. ].

 Les Etats-Unis sont loin d'avoir réduits leur endettement et seule la création de nouvelles dettes assure un semblant de croissance à l'économie américaine
 
n
ÉTATS-UNIS • Detroit : après la faillite, les questions
La ville de Detroit s'est officiellement déclarée en faillite le 18 juillet. Le point d'orgue d'une longue descente aux enfers pour le berceau de l'industrie automobile.
Courrier international| Corentin Pennarguear19 juillet 2013 
 
 
Le siège de General Motors en arrière-plan, géant de l'automobile basé à Detroit.- Photo AFP.
“Inévitable.” Le mot revient dans presque tous les articles de la presse américaine à l'heure d'évoquer la faillite de Detroit et ses 18 milliards de dollars de dette [environ 14 milliards d'euros]. “Confrontés à des revenus fiscaux en chute constante, les dirigeants municipaux n'ont rien fait à part se chamailler, nier le problème... et dépenser”, se désole The Detroit News.

La ville de plus de 700 000 habitants ne s'est jamais remise de la crise financière de 2008 et du fort déclin de l'industrie automobile. “Comme la mort de quelqu'un atteint d'une maladie incurable, la banqueroute planait au-dessus de Detroit depuis deux ans”, constate Detroit Free Press. Mais la chute de la ville vient de plus loin. “Tous les habitants ne se sont pas enfuis dans la nuit, fait remarquer The Detroit News, leur nombre s'effondre constamment depuis les années 1950.” Autrefois quatrième ville des Etats-Unis, “Motor City” a perdu 63 % de sa population en soixante ans.

“Les 18 milliards de dette ne se sont pas non plus matérialisés d'un coup, continue le quotidien local. Ils ont été empilés par les maires et les conseillers municipaux, qui ont préféré hypothéquer le futur pour payer les factures d'aujourd'hui plutôt que de faire correspondre dépenses et recettes.”

Maintenant que sa banqueroute est annoncée, Detroit attend de savoir si elle pourra être placée sous la protection du chapitre 9 de la loi sur les faillites, ce qui lui permettrait de renégocier sa dette. Mais comme le souligne The Detroit News, “si personne ne peut prédire avec certitude où ce processus va mener [...] on peut dire avec quasi-certitude que cela va constituer une nouvelle épreuve pour les citoyens de Detroit qui ont déjà beaucoup souffert”. Ils vivent déjà dans une ville “où 90 % des affaires d'homicide ne sont pas résolues, où 80 000 bâtiments abandonnés pourrissent le paysage et où la moitié des lampadaires ne fonctionnent pas la nuit”.

Face à ses difficultés, Detroit avait été mise sous tutelle dès mars dernier et est à présent gérée par Kevyn Orr, "celui qui pourrait faire la différence", selon Detroit Free Press. Le journal attend beaucoup de ce juriste qui “a déjà mis en place un plan pour restructurer la dette et remettre de l'argent dans les services municipaux”. Son plan démontre que la ville ne peut rembourser l'intégralité de sa dette, mais traite tous les créditeurs “de manière égale”, d'après le quotidien. “Il n'y a plus d'argent et aucun moyen d'en avoir plus.”

Si Detroit est la plus grande ville des Etats-Unis à s'être déclarée en faillite, ce n'est pas la première, comme le souligne une carte interactive de Governing.com. Depuis janvier 2010, huit villes et des dizaines d'organismes assurant des services publics ont fait banqueroute aux Etats-Unis.

 
 . Depuis la crise de 2007, la Chine voit ses principaux clients s'enfoncer dans la crise et ralentir leurs exportations
 
Des chiffres qui s'expliquent non seulement par la faiblesse de la demande extérieure évoquée plus haut mais aussi par la hausse continue du coût du travail en Chine et la force du yuan ainsi que le contrôle accru des autorités chinoises sur les fausses factures
 

- Le crédit fait des bulles
- Chaudron social : La montée de la contestation sociale est nourrie par un taux de chômage. (....) .  

Ces deux (gros) points noirs risquent de déstabiliser non seulement la croissance mais surtout la société chinoise.

 A vrai dire, Pékin n'a plus le choix. S'étant lancées dans une politique tournée vers la consommation intérieure, les autorités chinoises ont semé le grain de la réduction des inégalités sociales et de son pendant, la perte de compétitivité de la production chinoise


Les prêts interbancaires, thermomètre de la santé d'une économie
Mais réflexion faite, ce fameux taux pourrait être bien plus intéressant qu'il n'y paraît au premier abord. Les prêts interbancaires sont la pierre angulaire d'une économie. Le fonctionnement quotidien, les crédits qu'elle accorde, d'une banque repose sur eux. Donc quand une banque hésite à prêter à une autre, un signal d'alarme retentit.

C'est ce qui s'est passé au plus fort de la crise de l'euro en Europe. . Le marché interbancaire avait été presque paralysé, menaçant le crédit aux particuliers et aux entreprises, et donc toute l'économie européenne. C'est ce que les économistes appellent un "credit crunch", un effondrement du crédit...


Or la menace d'un credit crunch chinois grandirait. Comment expliquer une telle flambée ?

Bulle de crédit à la chinoise
Par la croissance faramineuse qu'a connue le crédit ces dernières années, encouragée par le gouvernement central qui voulait soutenir l'économie et lutter contre les effets persistants de la crise mondiale. Le remède est connu – et a été administré par toutes les banques centrales dans le monde entier après 2008 – : en baissant le taux directeur, en encourageant le crédit, les banquiers centraux espèrent relancer l'investissement des entreprises et la consommation des particuliers.


Dans le cas chinois, une seconde raison est venue se grever à ses impératifs économiques : l'impératif social. Car la Chine doit faire face à un afflux massif des ruraux vers les centres urbains. D'ici à 2030, 300 millions de ruraux devraient s'installer dans les villes. Un exode qui est là encore encouragé par Pékin qui voit dans ces nouveaux urbains aussi bien une réserve de main-d'oeuvre que de consommateurs – deux composants de choix de la stratégie économique chinoise. (....) .. Et là encore, il y a un double effet sur l'économie. Car tous ces projets de construction et d'infrastructures vont permettre de soutenir l'économie, via la construction et les dépenses d'infrastructures.

[L'urbanisation croissante et le manque d'infrastructures orientent les nouveaux besoins de la Chine en matières premières. Première d'entre elles, le cuivre, utilisé non seulement dans la construction mais aussi dans les dépenses d'infrastructures (câbles, etc.). La demande chinoise devrait donc exploser dans les années qui viennent. Pour financer ces projets, Pékin a non seulement mis de l'argent sur la table (l'équivalent de 12% de son PIB) mais aussi encouragé le crédit local, accordé par des banques (locales) à des projets (locaux).

Le crédit, Golem de Pékin
. Le crédit doit être manipulé avec la même précaution : le créer, l'encourager, c'est très bien, encore faut-il ensuite pouvoir le contrôler et le maîtriser. C'est justement ce qui est en train de se passer dans l'empire du Milieu.

Le ratio crédit/PIB est ainsi passé de 75% en 2008 à plus de 200% aujourd'hui. Les gouvernements locaux, pour financer leurs projets de construction et de développement se sont lourdement endettés et alors que les recettes fiscales sont en recul, la situation devient périlleuse.
 
A cela il faut ajouter qu'une part non négligeable du crédit chinois (plus de 10%) échappe totalement à tout contrôle. En effet, la Chine –, le marché du crédit est contrôlé par l'Etat qui possède un monopole sur le système bancaire. S'est donc développé un système de prêt parallèle, non-autorisé. Il peut prendre la forme de prêts entre particuliers, de prêteurs sur gage ou d'établissements bancaires de l'ombre... et de grandes entreprises publiques qui profitent des faibles taux d'emprunt qui leur sont accordés par l'Etat pour ensuite accorder des prêts à de plus petites entreprises.
 
Leur point commun : un taux d'intérêt souvent usuraire... Ce crédit parallèle est d'autant plus dangereux qu'il échappe à toute tentative de contrôle de l'Etat ou des gouvernements locaux.
 
Où est passé l'argent ?
Conséquence à la fois de la manne financière étatique qui a inondé certains secteurs ainsi que du développement du shadow banking, l'affluence de crédit et de liquidités n'a pas forcément irrigué les secteurs les plus productifs de l'économie. Je vous le disais plus haut, certaines grandes entreprises d'Etat ont préféré prêter leur argent plutôt que d'investir dans leur appareil de production.
 
 
Surendettée à hauteur de 100 milliards de yuans (12 milliards d'euros), la ville d'Ordos doit en outre, comme le rappelle L'Agefi, faire face à une importante baisse de ses revenus (-18,5%), rendant sa situation intenable.
 
quels dangers fait courir cette menace de credit crunch sur l'économie chinoise et quelle est la réponse de Pékin. Car le gouvernement chinois se trouve confronté à un dilemme de poids : faut-il privilégier la croissance quitte à favoriser la croissance de la bulle du crédit ou bien contrôler l'endettement aux dépends de la croissance.
 
Cécile Chevré
Hier, nous avons vu comment s'est gonflée une bulle du crédit en Chine et comment celle-ci a progressivement échappé à tout contrôle. Reste maintenant à savoir quels dangers peuvent découler d'un dégonflement brutal de cette bulle et quels sont les moyens d'intervention de Pékin.
 
Commençons par les risques.
 
D'une banque chinoise à l'économie mondiale


Une économie fonctionne grâce aux prêts. Les entreprises empruntent pour investir, augmenter leur production et créer de la croissance. Les particuliers empruntent pour consommer, se loger, faire des études, etc. Le crédit n'est pas forcément mauvais pour une économie quand il permet à terme de créer de la valeur ajoutée et de la richesse. Reste à maîtriser la qualité des crédits accordés ainsi que leur quantité. . Trop de (mauvais) crédits, et c'est la bulle spéculative. Pas assez de crédits, et c'est une économie toute entière qui ralentit".
 
Certains observateurs font déjà le lien ente ralentissement économique chinois et le resserrement de l'offre de crédit. .
 
Les risques ? Un assèchement complet du marché du crédit et donc de la liquidité qui bloquerait la consommation et l'investissement. Et une faillite en série de banques qui voient déjà leur bilan sérieusement plombé par d'innombrables créances douteuses.
 
Des risques qui pourraient prendre une ampleur mondiale. Comme le rappelait Gustavo Horenstein de Dorval Finance dans une interview accordée au site Sicavonline.fr : "L'économie chinoise représente 12% de l'économie mondiale en dollar courant mais plus de 40% de sa croissance. Si la décélération de la croissance chinoise se transforme en récession, l'impact sera fort sur la croissance mondiale. Les plus touchés seront les principaux partenaires commerciaux asiatiques et les pays producteurs de matières premières. Concernant les marchés financiers, les entreprises très tournées vers cette zone ne seront plus le refuge qu'elles ont été face à la crise de la zone euro".
 
Reste à savoir ce que Pékin veut – et peut – faire face à ces risques.
 
Pékin face à ses banques
Vendredi dernier, les taux interbancaires redescendaient, vers les 8%, laissant soupçonner une intervention massive de la Banque centrale chinoise, la Banque populaire de Chine (PBoC). Celle-ci, selon certaines rumeurs persistantes, aurait injecté 40 milliards de yuans (4,88 milliards d'euros) dans certaines banques, résolvant les problèmes d'approvisionnement des liquidités.

 
Officiellement, cependant, la PBoC se refuse à intervenir de manière massive, estimant que le niveau de liquidités était suffisant. Après moult tergiversations, elle a tout de même consenti à annoncer hier qu'elle était prête à soutenir de manière temporaire les banques en manque de liquidités afin de ramener les taux interbancaires à des niveaux raisonnables. Une annonce qui a rassuré les marchés : e.
 
Pourquoi une telle prudence de la part de la PBoC ? Parce que Pékin – et sa banque centrale – sont conscients des risques que font peser le système bancaire et les investissements dits à fort effet de levier (une manière de dire que le rendement est élevé), comme l'immobilier, sur la stabilité financière et économique du pays.
 
Après avoir encouragé le crédit et les investissements spéculatifs après la crise de 2008, Pékin préférerait aujourd'hui que l'argent aille vers la consommation intérieure et l'investissement des entreprises mais aussi vers les investissements à long terme. Le gouvernement chinois est aujourd'hui prêt à limiter et encadrer le marché du crédit, et en accepte la conséquence principale, le ralentissement de la croissance du PIB.
  
Selon l'économiste Xu Gao, cité par Le Figaro : "si les taux d'intérêt restent à des niveaux si élevés, le seul scénario pour l'économie chinoise sera celui d'un atterrissage brutal. Il semble que les dirigeants chinois suivent délibérément une approche attentiste en laissant le ralentissement de la croissance se poursuivre sans intervenir".
 
Reste à savoir si la PBoC utilise la bonne méthode pour contrôler le marché du crédit. Comme le souligne Bank of America Merrill Lynch, cité par Reuters : "Nous pensons que le plus gros risque est que la PBoC ne gère pas correctement la situation. S'occuper des banques qui violent les règles devrait se faire en améliorant la réglementation prudentielle et non en organisant une crise du crédit interbancaire qui pourrait avoir des effets indésirables en cas de perte de la confiance entre banques".
 
Etincelle de krach en Chine ?

La Chine risque-t-elle un credit crunch capable de faire plonger la croissance mondiale ? Une telle hypothèse ne peut être totalement écartée mais contrairement à ce qui s'est passé en Europe lors de la crise de l'euro, le resserrement du crédit est la conséquence directe de la volonté de la Banque centrale chinoise. Banque centrale qui en outre a les moyens de ses ambitions et de sa politique grâce à ses énormes réserves de change et de métaux précieux.


 
Pour aller plus loin aujourd'hui : le pouvoir de la Banque populaire de Chine et comment profiter de la transition économique chinoise :

- Si le pouvoir des banquiers centraux occidentaux est plus que douteux, celui de la PBoC est indéniable, comme le souligne Philippe Béchade dans La Chronique Agora : "La seule qui semble encore en mesure de dicter sa loi aux marchés, c'est la banque centrale chinoise. Elle reste bien à l'abri des attaques des “hordes de sangliers” dans son périmètre monétaire parfaitement étanche. Elle a administré de façon magistrale une punition aux spéculateurs mardi matin. Avec le soudain assèchement du crédit, un grand nombre d'opérateurs ont dû réduire la voilure en catastrophe face à l'impossibilité de refinancer des positions lourdement perdantes via le shadow banking (des entreprises industrielles ou commerciales se transformant en prêteurs sur gage, ce qui rapporte beaucoup plus que d'exercer leur coeur de métier).
 
- La position de la PBoC devant l'emballement des taux interbancaires est un signe de plus de transition économique en cours dans l'empire du Milieu, vers une économie centrée sur la consommation intérieure et reposant sur l'explosion de la classe moyenne urbaine. Cette transition a des conséquences non seulement sur la société chinoise, mais aussi sur les modes de consommation et de vie des Chinois. Premier de ces bouleversements : l'alimentation, plus grasse, plus carnée, plus sucrée.



 
Politique monétaire
 
Vendredi 28 juin 2013 I
Qui dit hausse des taux, dit...
 

Pékin se lance dans le cyclisme acrobatique : faire passer l'économie d'un vélo carburant aux exportations extérieures à un vélo alimenté par la consommation intérieure. Il faut imaginer l'économie chinoise en équilibriste . Difficile voire impossible d'éviter les déraillements, les ralentissements et autres accidents de parcours.

  
]Menace de credit crunch en Chine

   
latribune.fr | 21/06/2013, 08:48 - 445 mots
Le marché interbancaire chinois a été pris de panique ce vendredi et a contraint la banque centrale à intervenir. Les marchés craignent des faillites bancaires : le risque de restriction du crédit est élevé.
Sur le même sujet

En Chine, la conjoncture économique se dégrade
 
Europe-Chine : la guerre de l'acier est déclarée
 
Chine: la production industrielle en hausse de 9,2%
 
Chine: nouveaux signes de contraction de la production manufacturière
 
Menace de credit crunch en Chine ( google)

Est-on au seuil d'une crise bancaire en Chine ? En tout cas, la panique s'est emparée ce vendredi du marché interbancaire chinois. Le taux de référence au jour-le-jour, équivalent de l'Eonia européen, a atteint un record , avant de reculer nettement sous la pression, prétendent les rumeurs, d'une intervention de la banque centrale. Selon Bloomberg, 50 milliards de yuan (environ 6,15 milliards d'euros) auraient été injectés dans le marché par la banque centrale.
 
« Assainir » le système bancaire
 
Ce mouvement de panique s'explique par la volonté des autorités monétaires et politiques de mettre fin à l'expansion très rapide du crédit de ces dernières années. Dans le viseur de Pékin se trouveraient les petites banques qui ont beaucoup prêté et qui ont également beaucoup spéculé. Leur endettement serait devenu intenable. . Une logique qui n'est pas sans rappeler aux marchés l'audace des autorités américaines en septembre 2008 dans l'affaire Lehman Brothers...
 
Confusion
(...) . En cas de hausse durable du taux interbancaire, les établissements devraient restreindre leur offre de crédit et le ralentissement de l'économie, déjà sensible depuis quelques mois, n'en serait qu'accéléré. C'est un risque que le gouvernement ne souhaite pas prendre. Pas plus, sans doute, qu'il est prêt à prendre le risque d'un Lehman chinois. Mais pour autant, comment maintenir un système bancaire aussi endetté sans risques ? Comment développer, comme souhaite le faire Pékin, une demande intérieure sur des bases aussi fragiles ?
 
Méfiance et risques sur la croissance mondiale
(....)  Le risque d'un crédit crunch chinois ne peut donc être pris à la légère. Or, s'il devenait réalité, la contraction du crédit en Chine et de la deuxième économie mondiale réduirait à néant les espoirs de reprise par les exportations en Europe. Or, c'est le seul levier dont disposent désormais les pays de la zone euro, notamment ceux qui ont été ravagés par la crise de la dette. Le nouvel acte de la crise mondiale commencée en 2007 se joue donc en Chine.
 
Par Mathieu Lebrun, analyste et rédacteur du service Agora Trading (pour les traders aguerris et actifs) 
 
◊ L'actualité de ces dernières semaines est incontestablement la remontée des rendements des taux longs constatés un peu partout sur les marchés. OAT français, Bund allemand, TNote américain, les mouvements ont été pour le moins spectaculaires. En cause évidemment, la fin de l'argent facile de la FED. Prenez le cas des bons du trésor US à 10 ans. Aux Etats-Unis, cette envolée constatée en un peu plus d'un mois constitue d'ailleurs tout simplement un record depuis 2001...
 

Dans ce contexte, il me semble intéressant de faire le point sur deux secteurs qui se trouvent en première ligne. Les seuls gagnants de ces plans de relance monétaire et de l'écart des taux sur le marché interbancaire  sont certaines banques comme le crédit Suisse, les traders, les insitutionnels et les professionnels des sales des marchés pourtant responsable de la crise qui a d'abord été bancaire, puis économique avant de se déplacer sur les états et les peuples.



Dossier d'été: l'austérité
 
Tout d'abord, les sociétés foncières. Ce genre d'acteurs – structurellement très endettés et très friands de recherche de financement sur le marché obligataire – affichent une rentabilité de leur business model d'autant plus élevée que les taux sont bas. Puisqu'en se finançant à taux bas (3% par exemple ou moins) et en offrant une croissance annuelle quasi linéaire (en moyenne 5%), l'écart y est de plus en plus favorable au fur et à mesure que les taux baissent. Mais gare quand les tensions se manifestent et que les taux remontent. C'est l'effet inverse. .
 
Le bénéfice de Credit suisse en hausse grâce au trading -     Source : Reuters
25/07/2013  


On distingue assez nettement une large phase de trading range horizontale (visible en pointillés) en place depuis l'été 2011. Gare à la sortie par le bas car elle risque d'être brutale.


une cassure à la baisse et l'inscription de nouveaux plus bas sur ce secteur risquent d'avoir comme catalyseur de nouvelles tensions sur l'obligataire au début de l'été. .

Souvenez-vous des déclarations de Greg Smith, ancien responsable des ventes de produits dérivés basé à Londres chez Goldman Sachs -- requin parmi les requins :


"Les intérêts du client continuent d'être mis de côté dans le fonctionnement de l'entreprise... Cela me rend tout simplement malade de voir à quel point les gens peuvent parler sans gêne de voler leurs clients. Sur les 12 derniers mois, j'ai vu cinq directeurs gestionnaires différents traiter leurs clients de 'marionnettes', parfois dans des e-mails en interne... Ces jours-ci, la question la plus fréquemment posée par les analystes juniors au sujet des produits dérivés, c'est "combien d'argent avons-nous gagné sur le dos du client ?"
 
 

Pour les institutionnels, les traders et les professionnels des salles de marché, vous n'êtes qu'un petit poisson dont la seule tâche est de rester à sa place dans cette chaine alimentaire !

Ils vous permettent quelquefois de faire de petites plus-values pour que vous restiez dans l'océan... mais quand vous ne leur êtes plus utile, ils n'hésitent pas à vous sacrifier au nom de leurs profits !

 Les données à observer

La première et, sans doute la plus importante, est la différence entre les deux catégories principales de traders :
 
les Commerciaux : ce sont les agents qui se servent des marchés options et futures pour ajuster et couvrir un stock réel ou une activité liée au sous-jacent physique. Par exemple, un agriculteur qui veut couvrir le prix de sa récolte de blé ;

Les Non commerciaux : ce sont les spéculateurs. Ceux qui essaient de faire des profits en échangeant les contrats, sans but de couverture et sans rapport au sous-jacent réel. Par exemple, vous, qui achetez des contrats sur le pétrole mais qui ne vous ferez jamais livrer les barils à la maison !!
 
D'autres termes méritent également d'être expliqués.
 
Long : Les positions acheteuses
Short : Les positions vendeuses
 
Et enfin une dernière notion à connaitre pour la suite :
 
Open interest : contrats qui n'ont pas de contrepartie identifiée au moment du rapport. Les contrats "ouverts" donc à la négociation. 

 La semaine prochaine, nous verrons comment s'organisent les différentes catégories de traders et surtout qui sont ceux qui font et défont les tendances. 
 
 
Conclusion : de nouvelles crises financières sont inévitables. Les sources potentielles sont nombreuses et elles peuvent se déclencher à n'importe quel moment. Aucun investisseur ne devrait se croire à l'abri. Les plus grands perdants seront les peuples, et peut ^^etre les épargnants et les Etats mais surement pas Goldman Sachs.



Sources :
Peur et servilité : les deux mamelles du gouvernement
 
Cf voir l'article sur le blog  Antalya
 
/, Citoyenactif Quand le remède devient poison...
 
Le commencement de la fin :
 
Reste-t-il un peu de courage dans l'avion ? :
 
A lire : Documentaire Génération-Précaire, « Modele » allemand
 
La France peut elle faire faillite? - l'indigné

 
Mardi 25 juin 2013
Chroniques émergentes : la Chine va-t-elle se faire dévorer par le Golem du crédit ?
 Cécile Chevré
Mercredi 26 juin 2013
Chroniques émergentes : la Chine va-t-elle faire "crunch" ?
 Cécile Chevré
 
Marketing vert : le grand maquillage
Créé le vendredi 04 mai 2012 23

Le 01 octobre 2016 à 14h11
Industrie agro-alimentaire : business contre santé


Bruxelles businessCréé le mardi 20 mai 2014 
Argent, sang et démocratie -Créé le dimanche 18 mai 2014 
La démocratie, c'est nous Créé le dimanche 11 mai 2014 
Mains brunes sur la ville Créé le mardi 06 mai 2014
Foire aux questions abstentionnistes Créé le vendredi 28 mars 2014 
L'Ukraine et'extrême droite ! Créé le samedi 08 mars 2014 
Johnny s'en va-t-en guerre Créé le mardi 25 février 2014 
Le complexe militaro-industrielCréé le dimanche 15 septembre 2013 
Les receleurs en politique Créé le dimanche 18 août 2013
Les élus locaux dans le piège nucléaire Créé le samedi 07 septembre 2013 
Dossier d'été: l'austéritéCréé le dimanche 28 juillet 2013 
L(in)sécurité : Un champ de batailleCréé le lundi 22 juillet 2013 
GaslandCréé le mercredi 10 juillet 2013 

Avons-nous vraiment besoin d'un Etat (pour s'autogérer)?Créé le mardi 10 septembre 2013 
REFLEXIONS SUR LA DEMOCRATIE Créé le samedi 07 septembre
Errico Malatesta Créé le mercredi 04 septembre 2013 
Pierre Bourdieu sur l'Etat Créé le mercredi 21 août 2013
une conférence de Bakounine Créé le samedi 24 août 2013 
extrait du programme et du manifeste des anarchistes mexicains 1911 Créé le vendredi 23 août 2013 
Des héros ordinaires mis aux piloris Créé le dimanche 18 août 2013 
À bas les chefs ! Créé le mercredi 07 août 2013
Tubo d'Ensaio : le curieux squat légal du Portugal Créé le dimanche 11 août 2013
Nés en 68Créé le vendredi 09 août 2013
Johnny Rotten : “En tant que roi du punk, je décrète cette loi : le punk n'a pas besoin de roi” Créé le samedi 03 août 2013 
De la liberté, de la révolte Créé le samedi 27 juillet 2013 
Génération Ferré Créé le lundi 15 juillet 2013
coluche, quand je serais grandCréé le vendredi 12 juillet 2013
Tags : Documentaire Génération-Précaire, « Modele » allemand, crise, dettes, dettes souveraines, capitalisme, la Troika, la FED, la BCE, austérité, chomage, récession, credit crunch, Chine, OAT français, Bund allemand, crise du crédit interbancaire, shadow banking, banque centrale chinoise, conjoncture économique se dégrade, Krach Obligataire, shadow banking n, la crise de l'euro, contraction du crédit en Chine, Goldman Sachs, Politique monétaire, Michel Sapin
​ 2 | 3 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.238.134.157) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le dimanche 28 juillet 2013 10:55

Modifié le lundi 03 octobre 2016 04:06

L'AUSTERITE PRECIPITERA LA CRISE

 
n
 

Flores Magon


J'ai le sentiment que les différences de classe sociale ne sont pas justifiées et qu'elles ne reposent en fin de compte que sur la violence.
EINSTEIN dans Comment je vois le monde (1934-1958)




 
Exploitation des travailleurs?
si les improductifs gagnent plus que les travailleurs,
les travailleurs sont exploités
car par leur travail, les travailleurs payent les charges qui financent les inactifs!
De plus, cette situation perverse décourage les travailleurs!
 
L'AUSTERITE PRECIPITERA LA CRISE



Contrairement à ce que prétendent bon nombre de "citoyens" en brandissant leur carte d'électeur, participer à ce rite païen, ce n'est pas prendre ses responsabilités, c'est les fuir,... c'est demander à quelqu'un d'autre de décider à sa place.

Voter ce n'est pas agir, c'est s'engager à ne pas agir, c'est admettre que ses propres actions soient interdites, décidées ou ordonnées par d'autres.

La construction d'une société nouvelle nécessite d'abattre jusqu'à la dernière pierre ce temple de l'exploitation qu'est la république. Mais cela nécessite avant toute chose que chaque individu refuse que d'autres parlent, décident, organisent et légifèrent à sa place.

 
 
L'AUSTERITE PRECIPITERA LA CRISE
 
 

Le système essaye de sauver coute que coute un système moribond : Guerre des devises, variations des taux de change, euro, dollar, yuan, yen...


Je le vois bien... Vous n'avez que faire de toute cette agitation sur le marché des changes. "Cela ne me concerne pas", vous dites-vous sereinement. Détrompez-vous ! Vous n'imaginez pas à quel point cela vous touche. Vous, votre compte bancaire, votre Livret A, votre argent.

 

Le pouvoir d'achat de votre argent est d'une volatilité extrême
Prenez l'euro/dollar par exemple. Quand l'euro/dollar grimpe, votre argent "prend de la valeur". Vous pouvez acheter plus de choses libellées en dollar avec un euro (des entreprises, des vacances, des biens, des services...).

 

Quand il baisse, au contraire, votre argent "perd de la valeur". Vous pouvez acheter moins de choses libellées en dollar avec un euro (oubliez vos vacances à l'étranger, elles vont vous coûter un bras...)
 
L'AUSTERITE PRECIPITERA LA CRISE

 
L'AUSTERITE PRECIPITERA LA CRISE - source blog citoyenactif
Les états avaient le choix entre Se serrer la ceinture ou creuser les déficits , ils ont choisi de se serrer la ceinture, ils auront à la fois à se serrer la ceinture et un creusement des déficits. Pour repprendre le parallèle avec la citation de churchill : " ils avaient le choix entre la honte et la guerre. Ils ont choisi la honte, ils auront la honte et la guerre".
n
 
1) dégradation → tension brutale sur les taux → renchérissement du coût de la dette → détérioration de la situation budgétaire et emballement de la dette → tension supplémentaire sur les taux, etc. ;
et
2) dégradation → austérité forcée → récession → détérioration de la situation budgétaire et emballement de la dette → austérité renforcée, etc. – ( Frédéric Lordon )
 

 
> Le commencement de la fin - Frédéric lordon - La pompe à phynance
 
C'est là tout le paradoxe : si vous diminuez les dépenses de l'Etat, l'économie souffre. Le budget des ménages est réduit. L'économie souffre encore davantage. L'Etat a moins de revenus. Il réduit davantage ses dépenses les dépenses sociales et privatisent... et la faillite arrive encore plus vite ! Le point de non retour est atteint.
 
n
Rennes : 57 squatteurs évacués
Home ACTUALITE Flash Actu
Un squat où logeaient 57 personnes dont 24 enfants a été évacué ce matin à Rennes. Les familles, demandeurs d'asile ou personnes sans papiers, originaires pour la plupart du Caucase, mais aussi d'Afrique, ont été dirigées vers la préfecture qui se chargeait de trouver des solutions de relogement.Les occupants du squat, frappés par une décision de justice récente, s'attendaient à être évacués de cet immeuble appartenant à la société Free, a indiqué à l'AFP Carole Bohanne de "Un toit c'est un droit". - source : http://schema.org/Person" itemscope itemprop="author">Le Figaro.fr avec AFPle 03/06/2013
agence Reuters
le 03/06/2013 à 10:07" data-ago="il y a 3 heures" jQuery1910050604548002328054="44">le 03/06/2013


La France est aujourd'hui dans une situation pire que la Grande-Bretagne des années 1970, quand Londres dut faire appel à l'aide du Fonds monétaire international, et François Hollande doit choisir s'il veut être Harold Wilson ou Tony Blair, a déclaré Henri de Castries, PDG de l'assureur Axa. Dans une interview au journal dominical britannique Sunday Telegraph, il a estimé que la France doit s'inspirer des leçons britanniques.
 
"Le Royaume-Uni n'était pas en grande forme au début des années 1970', dit-il, en estimant que François Hollande a le choix aujourd'hui de devenir Harold Wilson, le premier ministre travailliste qui a dirigé le pays à cette époque, ou Tony Blair, autre premier ministre travailliste adepte d'une politique de "troisième voie" plus libérale. "Jusqu'ici, il est resté ambigu. J'espère qu'il choisira Blair. Je ne lui demande pas d'être Margaret Thatcher", déclare Henri de Castries.



 



La dangereuse accoutumance aux crises
Eberhardt Unger
 
Dans l'expression "crise de l'euro" que l'on retrouve dans tous les médias, le mot "euro" ne désigne pas la devise. La monnaie commune n'est pas en crise si l'on en juge par sa remarquable stabilité depuis plusieurs semaines.
 
De même, quand ils font allusion aux "tensions franco-allemandes", les médias veulent seulement parler du désaccord qui existe entre les deux gouvernements sur la meilleure façon d'optimiser la politique économique pour sortir de la crise. Le gouvernement allemand est pour une stricte politique d'austérité afin de réduire le déficit public le plus vite possible et le gouvernement français pense qu'il est préférable d'étaler cette action dans le temps.
 
La BCE appelle à des stratégies ambitieuses en matière de réduction de la dette. Selon elle, ce point est crucial car il n'y a pas de solutions alternatives. La BCE met en garde les gouvernements sur le fait que le redressement des finances publiques ne peut pas être repoussé plus longtemps car le haut niveau actuel de la dette publique freine la croissance économique, ce qui prive les caisses de l'Etat de nouvelles recettes. C'est avec ce discours que la banque centrale s'oppose fermement à tous ceux qui veulent plus de temps pour réduire les déficits budgétaires.
 
Parmi les principaux membres de la zone euro, c'est l'Allemagne qui a le plus progressé dans cette direction. .
 
Les autres grands pays de la zone euro visent également un déficit nul, mais devront probablement repousser l'atteinte de cet objectif de 2 à 3 ans en raison d'un taux de chômage élevé. La France, l'Italie et l'Espagne doivent affronter des manifestations contre les mesures d'austérité. Les marchés financiers font ressortir ces différences entre les pays via les écarts de rendements des obligations souveraines.
 
La Commission européenne prévoit que le PIB annuel baissera cette année dans la zone euro. En 2014, c'est une % dans la zone euro. La consolidation structurelle devrait être plus lente cette année que l'an dernier. Le ratio dette/PIB est prévu à 89,8% dans l'UE et 95,5% dans la zone euro.
 
La plus grande source de danger pour les marchés financiers réside dans l'expansion de l'agitation sociale. Le plus souvent, les populations des pays en crise tiennent pour responsable de leurs malheurs leur propre gouvernement. De ce fait, les politiciens qui veulent se faire réélire sont plus enclins à creuser encore les déficits plutôt que de maintenir une politique d'austérité ferme et repousse ainsi le règlement du problème du surendettement sur les futures générations.
 
Conclusion : parler continuellement de crises comporte un grand danger : s'y habituer. Cela veut dire que les gens vont penser que, finalement, la situation n'est pas si grave puisqu'elle dure sans vraiment de conséquences. Cet état d'esprit ne pourra que freiner la mise en place des réformes et conduira inévitablement à la prochaine crise sur les marchés obligataires.
Dr. Eberhardt Unger est un économiste indépendant, fort de plus de 30 ans d'expérience des marchés et de l'économie. Vous pouvez retrouver ses analyses sur le site www.fairesearch.de.
 
Conclusion :
 
 
Le " Modèle capitaliste" a vécu. On nous sort que les BRIC peuvent prendre le relais d'une croissance des pays occidentaux malades. et que le système capitaliste vivant par cycle ( court ou l'ong), la croissance devrait revenir en Europe après de nombreuses "casses sociales inévitables" car les pays ont été trop dépensiés, trop mauvaise gestion ou que le manque de compétitivité nuit à la croissance du pays. C'est oublié que depuis 30 ans, " l'état providence" hérité du fordime, qui au passage n'a jamais été généreux pour les salariés a été déctricoté par les réformes ou mesures des gouvernements de droites et de gauches en Europe ( A partir de 1980 : Reagan au Etats Unis, Tchatcher en Angleterre et Mitterrand en France)
 
Le risque d'une montée de l'extreme droite dans toute l'Europe se précise accentué par la " crise du fonctionnement du capitalisme" et de ces commerciaux ( François Hollande, Angela Merkel...)
L'AUSTERITE PRECIPITERA LA CRISE  
un lien via Black Fab.Alors que le nombre de chômeurs/euses n'a jamais été aussi élevé et que la loi des patrons s'impose violemment aux travailleurs/euses. Alors que le camp réactionnaire et ses satellites fachos paradent fièrement dans la rue. Alors que les magouilles financières et politiques, du FN au PS, apparaissent au grand jour. Alors que le FN, en embuscade, brandit le drapeau du nationalisme et de la xénophobie... Il n'y a plus 36 solutions et l'heure n'est pas à rêver à un sursaut républicain : c'est toute la société et toute l'économie qu'il faut transformer.

Si Hollande se plie aux volontés des capitalistes, c'est parce que ce sont eux qui concentrent l'essentiel du pouvoir dans la société actuelle.

Le pouvoir de nous embaucher ou pas, de choisir notre salaire, notre temps de travail etc... La « démocratie » qu'ils nous accordent c'est uniquement les miettes de ce qu'ils veulent bien nous laisser gérer ! Communistes libertaires, nous pensons que la démocratie directe doit s'accompagner de la mise en commun des moyens de production.

C'est aux travailleur-se-s de décider de l'organisation du travail, aux citoyen-ne-s de décider de la finalité et de la répartition de ce qui est produit, d'évaluer les besoins de la société. La première étape démocratique c'est donc l'expropriation des patrons. Le reste n'est que vaine agitation.Afficher la suite

L'AUSTERITE PRECIPITERA LA CRISE

Pour moraliser la vie politique, il faut en finir avec le pouvoir patronal ! - source alternative libertaire Publié le 30 avril 2013 par Secrétariat Entreprises
 
 
 
Mais si la solution à la crise n'est pas dans la cure d'austérité qu'on veut nous imposer, elle n'est pas non plus dans la mobilisation nationale et le repli protectionniste : l'exploitation Made in France n'est pas plus douce et les salarié-es resteront les dindons de la farce. Alors comment faire ? En retournant le problème. Car l'enjeu ce n'est pas de sortir de la crise pour renouer avec la mythique « croissance ». L'enjeu, aujourd'hui, c'est d'en finir avec ce système qui, même réformé, même moralisé, n'en restera pas moins injuste, inégalitaire et violent. S'attaquer directement au capitalisme, ce n'est pas le délire de quelques rêveurs, c'est la seule chose raisonnable à faire si on veut reprendre notre destin en main et construire une société réellement solidaire et égalitaire.
 
Depuis un an, le patronat et la droite sont à l'offensive et Hollande ne fait même plus mine de s'y opposer. Ainsi, il ne s'est pas fait prier pour transposer dans la loi le fameux Accord national interprofessionnel signé par la CFDT et le MEDEF : les économistes libéraux et les patrons en rêvaient depuis 20 ans, le gouvernement PS l'a fait. Tout y est : restriction des recours face aux licenciements, légalisation du chantage à l'emploi, remise en cause du CDI... Et comme si ça ne suffisait pas, le gouvernement s'est même opposé à la mini-amnistie adoptée au Sénat pour les syndicalistes réprimés.
 
Face au patronat il nous faut donc compter sur nos seules forces. A nous de construire la riposte, par la mobilisation dans les quartiers, les entreprises et les lieux d'études, mais aussi en mettant en débat un projet de société alternatif au nationalisme et au libéralisme, de gauche comme de droite.
 
Démocratie directe partout !
 
Le système politique actuel est pourri de l'intérieur. Cahuzac n'est pas un cas isolé : du PS au FN, on trouve quantité d'exemples d'individus, sortant des mêmes écoles, multipliant les allers-retours entre le monde des affaires et les cabinets ministériels, refaisant au passage leurs carnets d'adresses. Comment croire que de tels personnages vont défendre autre chose que leurs intérêts personnels ou ceux de leurs semblables ?
 
Mais le « tous pourris » du FN est là pour masquer l'issue possible : une réorganisation complète de la vie démocratique. Face à cela, ce que propose le Front de Gauche c'est une « grande marche citoyenne pour la VIe République », comme si quelques modifications des règles du jeu institutionnel pouvaient suffire à changer en profondeur la société. Changer le personnel politique, en élisant des personnes « honnêtes », ou bien changer le système à la marge par des élections à la proportionnelle, sont de fausses solutions.
On ne peut pas se contenter d'un ravalement de façade : les élu-e-s doivent être comme des délégué-es, avec des mandats précis et limités, révocables à tout moment. Les décisions doivent être prises ou validées par les assemblées générales via une réelle démocratie directe dans les entreprises et les quartiers, puis dans les bassins d'activité et les villes. Et pareil aux échelons régionaux et nationaux.



Marketing vert : le grand maquillage
Créé le vendredi 04 mai 2012 23

Le 01 octobre 2016 à 14h11
Industrie agro-alimentaire : business contre santé


Bruxelles businessCréé le mardi 20 mai 2014 
Argent, sang et démocratie -Créé le dimanche 18 mai 2014 
La démocratie, c'est nous Créé le dimanche 11 mai 2014 
Mains brunes sur la ville Créé le mardi 06 mai 2014
Foire aux questions abstentionnistes Créé le vendredi 28 mars 2014 
L'Ukraine et'extrême droite ! Créé le samedi 08 mars 2014 
Johnny s'en va-t-en guerre Créé le mardi 25 février 2014 
Le complexe militaro-industrielCréé le dimanche 15 septembre 2013 
Les receleurs en politique Créé le dimanche 18 août 2013
Les élus locaux dans le piège nucléaire Créé le samedi 07 septembre 2013 
Dossier d'été: l'austéritéCréé le dimanche 28 juillet 2013 
L(in)sécurité : Un champ de batailleCréé le lundi 22 juillet 2013 
GaslandCréé le mercredi 10 juillet 2013 
Florange, les lendemains qui déchantent Créé le samedi 06 juillet 2013 
Ils ont voté Front NationalCréé le dimanche 09 juin 201
L'AUSTERITE PRECIPITERA LA CRISECréé le mercredi 05 juin 2013

Avons-nous vraiment besoin d'un Etat (pour s'autogérer)?Créé le mardi 10 septembre 2013 
REFLEXIONS SUR LA DEMOCRATIE Créé le samedi 07 septembre
Errico Malatesta Créé le mercredi 04 septembre 2013 
Pierre Bourdieu sur l'Etat Créé le mercredi 21 août 2013
une conférence de Bakounine Créé le samedi 24 août 2013 
extrait du programme et du manifeste des anarchistes mexicains 1911 Créé le vendredi 23 août 2013 
Des héros ordinaires mis aux piloris Créé le dimanche 18 août 2013 
À bas les chefs ! Créé le mercredi 07 août 2013
Tubo d'Ensaio : le curieux squat légal du Portugal Créé le dimanche 11 août 2013
Nés en 68Créé le vendredi 09 août 2013
Johnny Rotten : “En tant que roi du punk, je décrète cette loi : le punk n'a pas besoin de roi” Créé le samedi 03 août 2013 
De la liberté, de la révolte Créé le samedi 27 juillet 2013 
Génération Ferré Créé le lundi 15 juillet 2013
coluche, quand je serais grandCréé le vendredi 12 juillet 2013
"Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent" Victor HugoCréé le dimanche 07 juillet 2013 
la résistance anarchosyndicaliste dans l'allemagne Nazie Créé le mercredi 19 juin 2013 
Clément Méric agressé par l'extrême-droite Créé le vendredi 07 juin 2013


Quand l'hôpital retient son souffle
«C'est dur d'avoir 20 ans en 2020» : l'oubli révélateur de la maladie de nos sociétés
16:25 - Les Gafam préemptent également notre capacité à rêver - LIBERATION.FR 
09:20 - Notre monde, c'est l'ailleurs - LIBERATION.FR



Diffusion intégrale du rapport sur les rassemblements de personnes.
Un Air de Révolution
A l'extrême droite du père
Tous égaux !
Ma soirée avec Boris Vian !
Peugeot pourrait faire faillite d'ici 2015"
Manifestation des Jeunesses Nationalistes à Paris du 29 septembre 2012 : essai non transformé
Les temps changent.... Le système reste !!
Clément Méric agressé par l'extrême-droite

 
 
Tags : Guerre des devises, capitalisme, néolibéralisme, crises, dettes, dettes souveraines, Europe, BCE, Banque Centrale Européenne, FED
​ 3 | 0 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.238.134.157) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le mercredi 05 juin 2013 07:15

Modifié le mercredi 11 novembre 2020 13:19

  • 1
  • 2
  • 3
  • Suivant
Skyrock.com
Découvrir
  • Skyrock

    • Publicité
    • Jobs
    • Contact
    • Sources
    • Poster sur mon blog
    • Développeurs
    • Signaler un abus
  • Infos

    • Ici T Libre
    • Sécurité
    • Conditions
    • Politique de confidentialité
    • Gestion de la publicité
    • Aide
    • En chiffres
  • Apps

    • Skyrock.com
    • Skyrock FM
    • Smax
  • Autres sites

    • Skyrock.fm
    • Tasanté
    • Zipalo
  • Blogs

    • L'équipe Skyrock
    • Music
    • Ciné
    • Sport
  • Versions

    • International (english)
    • France
    • Site mobile