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La colère contre le " Nouveau Sultan"


 
 
 
 n
 
Prenons des nouvelles du monde
 
La colère contre le " Nouveau Sultan"
 
Vous accordez bien au peuple "l'égalité des droits" mais vous gardez bien de lui concéder "l'égalité des moyens de les exercer"; car tous mes droits, si je n'ai pas moyen de les exercer, sont pure fiction, pur mensonge.

BAKOUNINE

 
 
Il y a .une différence immense entre la "liberté sociale", large, humaine, bienfaisante et réelle pour tout le monde que réclame le prolétariat, et la "liberté politique", nécessairement privilégiée, exclusive et restreinte que réclame aujourd'hui vainement le radicalisme bourgeois.

"Comment, restreinte et privilégiée !" s'écrient les vertueux républicains radicaux indignés. "Ne demandons-nous pas l'égalité des droits civils, juridiques et politiques pour tout le monde et une constitution populaire fondée sur le suffrage universel, avec un Assemblé nationale composée de représentants du peuple et dont 1es décisions seront même soumises au besoin à la votation directe du peuple ?".

Taisez-vous tartufes; car vous savez fort bien qu'avec tout cela vous resterez les maîtres et le peuple, l'esclave !

bakounine
 
 
Flores Magon

Être GOUVERNÉ, c'est être, à chaque opération, à chaque transaction, à chaque mouvement, noté, enregistré, recensé, tarifé, timbré, toisé, coté, cotisé, patenté, licencié, autorisé, apostillé, admonesté, empêché, réformé, redressé, corrigé...
puis, à la moindre résistance, au premier mot de plainte, réprimé, amendé, vilipendé, vexé, traqué, houspillé, assommé, désarmé, garrotté, emprisonné...
Voilà le gouvernement, voilà sa justice, voilà sa morale !
PJ Proudhon
La colère contre le " Nouveau Sultan"


Que tout soit à tous, en réalité comme en principe, et qu'enfin dans l'histoire il se produise une révolution qui songe aux besoins du peuple avant de lui faire la leçon sur ses devoirs.
kropotkine

La crise est une réalité économique et sociale de plus en plus visible en Europe. En outre, elle est devenue l'atmosphère de notre quotidien. La philosophe Myriam Revault d'Allonnes considère la crise comme un trait essentiel de l'expérience du temps dans un monde où les certitudes ont cessé d'exister. Ce sont les jeunes générations qui ressentent l'impact de la crise de façon la plus forte, car elles recherchent actuellement leur place dans la société.

En France et ailleurs, certains se sont résolus à agir de façon constructive contre les effets de la crise. Ils cherchent des solutions alternatives dans la vie professionnelle, s'engagent contre l'inoccupation et l'exclusion des jeunes gens et expérimentent de nouveaux modes d'expression artistique. D'autres ont choisi la voie de la protestation et manifestent dans la rue leur colère contre les responsables de la crise. Tous ces comportements sont soutenus par une même question : que peut-on faire pour sortir des logiques de cette crise ?

 
Les raisons de la colère, documentaire de Samuel LURET.
 
Les raisons de la colère 1_3 - Vidéo Dailymotion 

 
 

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DOCUMENTAIRE DE SAMUEL LURET, "LES RAISONS DE LA COLERE"
Le 13/03/2013

En Grèce, en France, au Danemark, au Brésil ou en Chine, la même obstination farouche s'installe dans le paysage global de notre modernité. Fureur de la jeunesse, manifestations politiques, colères sociales, colères des exclus, la dernière décennie a connu plus de désordres civils que les années 60. Étudiants et lycéens d'Athènes, altermondialistes et marginaux de Copenhague, ouvriers chinois des usines de Shenzen, à priori, rien ne semble les relier. Et, pourtant. Ils ont tous participé à des émeutes révélatrices de ce qui est à l'oeuvre dans le phénomène de la mondialisation. En passant par la Grèce, le Danemark et la Chine, Samuel LURET est allé à leur rencontre pour en comprendre les raisons. Leurs témoignages, entrecoupés de l'analyse de l'anthropologue Alain BERTHO et du philosophe Toni NEGRI, permettent de dégager un sens commun à toutes ces émeutes qui éclatent au sein de régimes politiques radicalement différents.

Documentaire - 2010 - France - v.o. fr. - 52 min.
 
Les Raisons De La Colère - Documentaire ARTE (2010) - YouTube 

 
 

 

Cet événement entre dans le programme Cité pour la paix : en savoir plus
 
n
 
Francfort en émoi
Fronde anticapitaliste à Francfort pour la deuxième journée consécutive, plusieurs milliers de personnes ont manifestés d'abord de la Banque centrale européenne (BCE) . Elle dénonce les mesures imposées en Europe.
 
Alors que Berlin est accusé par les pays en crise de leurs imposées l'austérité, ils font parti de ces allemand qui ne soutiennent pas la diète budgétaire en cours en Europe et ils veulent le faire savoir. Entre 7000 et 20 000 personnes ont manifestés aujourd'hui à Francfort devant le siège de la Banque centrale européenne. ils sont choisi ce premier juin, car c'est la date du 15 anniversaire de la BCE
 
Manifestation à Francfort : Al l'origine du mouvement, il y a le collectif anticapitaliste d'occupy, mais plus largement dans les rangs de la manifestation ont prouvé retrouver à la fois des organisations de la gauche traditionnelle allemande et des syndicats.
 
En marge de la manifestation, quelques affrontements ont opposés une poignée de protestataire aux "forces de l'ordre " 
 
La grande majorité du manifestant n'était pas venu pour défier la police. Ils ont défilé paisiblement. A Francfort, au siège de la banque centrale, ils entendaient dénoncés l'austérité imposée aux populations touchée par la " crise"
 
 
Contre les politiques d'austérité en Europe :
Uwe Dzewerz, manifestant :
" Il y a trop de jeunes sans emplois, c'est toute une génération dont l'avenir est gâché. C'est politique avenir sont déterminés par des puissants  : qu'ils s'agissent de la Troïka, de la banque centrale européenne ou des autres . A mon age, il est de mon devoir de m'exprimer et cela ne peut pas continuer comme cela"
 
Blockuppy est un collectif qui se réclame d'Occupy qui fédère des groupes politiques, des syndicats et le parti de gauche Die Linke . Un collectif qui dénonce aussi l'irresponsabilité des banquiers et les politiques de sauvetage des banques.
 
" Les citoyens souffrent et les banques ne sont pas sanctionnées pour ce qu'elles ont fait.
 
A Francfort, les protestataires ont revendiqués la mise en place d'un salaire minimum de 10 Europe et critiqué ouvertement la politique européenne d'immigration. Les dirigeants des 27 n'avaient pas leurs faveurs.

 
La colère contre le " Nouveau Sultan"
Au lendemain des affrontements en Turquie, les manifestants tiennent toujours la place Taxin à Istanbul retour sur ce mouvement de contestation qui prend de l'ampleur contre le raigne d'Ergodan
 
La contestation populaire
C'était au départ un mouvement pour empêcher la destruction d'un parc à Istanbul et s'est devenu la plus forte contestation populaire qu'est jamais connu le gouvernement d'Ergodan en poste depuis 2002. Après une nuit affectait au retrait des " force de l'ordre" , le mouvement a repris du poil de la bête aujourd'hui. Les manifestants sont de retour place Taxin et dans plusieurs villes du pays.On fait le point :
 
Turquie : poursuite de la contestation : Ce matin, le centre d'Istanbul ressemblait à un champs de bataille. Pas le temps de déblayer, plusieurs milliers de manifestants ont afflué place Taxin pour réclamer la démission du président islamo-conservateur. Une vague de protestation sans précédent qui a littéralement déferlé sur le pays. Hier, des manifestations ont eu lieu dans une 50 e de villes
 
Muammer Guler, ministre de l'intérieur :
" Il y a eu au total 935 arrestations dans plusieurs villes. Au cour des manifestation, 26 policiers et 53 citoyens ont été blessés".
 
Des chiffres que le gouvernement va devoir réviser. A Ankara ou les manifestations ont aussi repris, le syndicats des médecins évoquent plus de 400 civiles blessés rien que dans la capital. La police y a une nouvelle fois fait usage de gaz lacrymogènes et de canon à eaux contre des manifestants. Une brutalité vivement critiqué par la communauté internationale, mais le premier ministre Ergodan refuse de se laisser impressionner.
 
Recep Tayyip Erdogan, premier ministre turc
"Aujourd'hui des groupes marginaux qui possèdent des soutiens à l'étrangers ont contesté contre le gouvernement en utilisant des arguments erronés"
 
Erdogan a ajouté que pour 5000 contestataire, il pouvait faire descendre dans la rue un million de ses partisants. Il a aussi rappelé sa détermination a mener à bien son projet d'aménagement urbain à Istanbul. Celui là même qui a mis le feu au poudre et lancer la mobilisation a travers tout le pays.
 
Les raisons de la colère
L'inquiétude des turcs sur l'évolution du régime de Recep Tayyip Erdogan n'est pas né il y a deux jours place Taxin. Depuis des mois, voir des années, des voies s'élèvent pour dénoncer le penchant autoritaire du premier ministre. Le boom économique turc s'accompagne en effet d'une surveillance plus sévère des meurs et des médias
 
Turquie : les dérives autoritaire d'Erdogan :
Un air de déjà vu a Istanbul, du 1er mai dernier, la violence des forces de police avait déjà choqué les turcs. Une habitude qui a valu au premier ministre Ergodan le sobriquet de " Tayyip le chimique" . Une extrême fermeté et une tendance a vouloir réduire la rue et les médias aux silences, qui ne sont pas pour rien dans le ras le bol exprimé ces derniers jours.
 
Pourtant, le peuple turc avait plébiscité l'AKP islamo-conservateur lors des dernières législatives en mai 2011. Depuis il gouverne sans partage selon un correspondant d'ARTE journal.
 
Gunnar Kohne, correspondant d'ARTE journal :
" Le gouvernement d'Erdogan pense quand ayant obtenu 50% des voies, il a une légitimité d'imposé sa politique contre toutes les critiques, tout les experts et contre toutes les autres institutions démocratiques de Turquie. Erdogan adopte en cela un style à la Poutine"
 
On ne compte plus en effet  les procès ou les condamnations à l'encontre des journalistes ces dernières années, dans un pays très attaché à la laïcité, Ergodan est soupçonné de s'inspirer un peu trop de l'islam. Un célèbre virtuose turc a d'ailleurs écopé de 10 mois de prison avec sursis pour un tweet juger blasphématoire avant que le jugement ne soit suspendu. Il y a 10 jours, une loi interdisant la vente d'alcool a été votée par le parlement au grand dame des libéraux. Autant de motif de crispation pour la société turque.
 
 La colére contre le "Nouveau Sultan" (Arte JT 02/06/2013) - Video ... 


 

 
 Tant qu'il y aura sur cette terre un c½ur meurtri ou des yeux pleins de larmes, mes rêves et ma pensée survivront !""
R.F.Magon


Le pauvre, irrité par l'injustice dont il est objet, en colère devant le luxe insultant ;
... mal rétribué, méprisé par tous ceux qui ont plus de savoir que lui ou par ceux qui par l'argent se croient supérieurs à ceux qui n'ont rien;

...face à l'expectative d'une vieillesse triste et d'une mort d'animal, mis à la porte de l'écurie car inutilisa...ble, inquiet devant la probabilité de se trouver sans travail d'un jour à l'autre ;
...obligé de voir des ennemis parmi ceux de sa classe, parce qu'il ne sait pas lequel d'entre eux sera celui qui ira louer ses bras pour moins cher que lui ;

...Dans les mains de tous résident la tranquillité, le bien être, la liberté, la satisfaction de tous les désirs sains ; mais ne nous laissons pas guider par des dirigeants ; que chacun soit le maître de lui-même ; que tout s'arrange par le consentement mutuel des individualités libres.
Vie, Terre et Liberté !

La colère contre le " Nouveau Sultan"
 

Tags : Banque centrale européenne, BCE, manifestation, troika, crises, dettes, finance, précarisation, chomage, exclusion
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#Posté le dimanche 02 juin 2013 19:27

Modifié le jeudi 07 avril 2016 08:07

Le basculement du monde


 
 
 
 
 
 
Le basculement du monde
 
 
 
 
 
 
PAUVRETÉ  (51).
L'austérité, c'est quand la finance internationale contraint les élus à appauvrir le peuple pour enrichir les banques.  Romain Guilleaumes  (L'Amanite humanoïde)
 

La pauvreté est une compagne ardente et redoutable ; elle est la plus vieille noblesse du monde. Bien peu sont dignes d'elle.  André Suarès  (Péguy)


 

Le basculement du monde :
Pourquoi parler de "crise" ? Pourquoi parler de crise ?Posted on 22 avril 2012 by risc
 
Ce que nous voulons attaquer c'est le discours dominant qui explique que les causes de la crise actuelle sont à chercher dans le mauvais capitalisme financier. Nous pensons que la crise financière n'est qu'un symptôme d'une maladie plus profonde et qu'il s'agit en fait d'une crise du capitalisme lui-même. Ses conséquences seront certainement terribles mais ce sera peut-être aussi l'occasion de remettre en cause le capitalisme dans ses fondements mêmes.
 
 
De l'extrême droite à l'extrême gauche, on entend partout aujourd'hui un même discours: l'économie réelle serait saine, seule une finance ayant échappé à tout contrôle mettrait en danger l'économie mondiale.
 
 
Dans une version plus conspirationniste, la crise ne serait qu'un prétexte, une stratégie des capitalistes eux-mêmes qui seraient en réalité en parfaite santé. Car, en fait, ces gros menteurs ont un trésor bien caché qu'il faudrait trouver pour ensuite le redistribuer à tous les pauvres. C'est pourquoi de la gauche à la droite on propose de raboter les niches fiscales et de trouver l'argent caché pour le réinjecter dans les États. cf : pensée complotiste d'A. Soral, théorie du complot
 
une photo de L'Info Autrement.


 
 
Ce discours se décline de différentes manières selon qu'on désigne les traders comme seuls responsables ou qu'on dénonce la partialité des agences de notation, ce qui revient à accuser le thermomètre en cas de fièvre. Mais par-dessus tout, « c'est la faute à la finance et à l'endettement », ou comment confondre la maladie et le symptôme.
 
 
Or, il est impossible de séparer le bon capitalisme productif du mauvais capitalisme financier. Il n'existe pas d'un côté une économie qui produit des richesses et de l'autre une économie virtuelle, une finance parasitaire; il s'agit des deux faces d'une même réalité. Depuis le début de l'économie capitaliste, celle-ci ne peut fonctionner sans la finance, c'est-à-dire le crédit, les Bourses, la spéculation.
 
 
Le basculement du monde
 
Les dirigeants de tous bords se foutent de nous quand ils réclament un encadrement rigoureux de la spéculation, car c'est tout le système qui, dans sa phase actuelle, a besoin de la spéculation et du crédit. Les causes les plus profondes de la crise actuelle ne sont à rechercher ni du côté de la spéculation, ni du côté de l'endettement. Les achoppements financiers récents : crise des subprimes, crise de la dette, krachs boursiers à répétition, rôle des agences de notation, menace de faillite des États...tout cela est avant tout l'expression d'une crise du capitalisme lui-même.

Le basculement du monde : De nombreuses études estiment que l'économie européenne est entrée en déclin. Elles divergent pourtant lorsqu'elles pronostiquent l'état de notre planète vers 2050. Synthèse...
 
L'économie mondiale est en passe d'entrer dans une nouvelle ère. Ainsi, en septembre 2010, une étude du groupe d'assurance allemand Allianz dressait un constat étonnant : la classe moyenne mondiale (1) avait triplé en dix ans. Elle se chiffrait à 200 millions de personnes en 2000, contre 565 millions aujourd'hui. Et sur ce total, la moitié vit aujourd'hui dans des pays émergents : 130 millions en Chine, 40 millions au Brésil... 
La tectonique économique : Cette étude apporte avec bien d'autres l'indice d'un changement de cap mondial. Après deux siècles d'hégémonie occidentale, assisterait-on au déclin de l'Occident ? C'est en tout cas ce que laisse entendre un rapport intitulé Le Basculement de la richesse. Dirigé par Johannes Jütting, économiste à l'OCDE, ce document prolonge l'analyse du précédent. Si la classe moyenne mondiale a considérablement augmenté ces dernières années au bénéfice de ce que l'on appelait autrefois le tiers-monde, ce n'est rien à côté de ce qui y est projeté : « En 2050, prédit J. Jütting, 50 % de la consommation globale du monde sera le fait des Chinois et des Indiens contre 10 % actuellement. » Pour l'immédiat,
 
« Nous allons assister au retour de l'Asie »
Le grand basculement des pouvoirs économiques : les projections ...
Basculement de l'économie : citoyen actif
 
L'internationalisation du renminbi se poursuit à marche forcée





Traité budgétaire : comment il va nous mettre à l'heure allemande

Source : Capital
04/12/2012 à

Le basculement du monde




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Ses opposants ont raison de le clamer : avec ce nouveau pacte européen, nous n'aurons plus les mains libres pour élaborer notre budget. Mais ce n'est peut-être pas plus mal...

Elle a le sourire, Angela. Depuis quelques semaines, la chancelière allemande confie régulièrement à ses ministres : «Cette fois, on tient le bon bout.» Il est vrai qu'elle a de quoi se réjouir. La majorité des Etats de la zone euro ont, comme nous, adopté le pacte budgétaire européen, censé entrer en vigueur le 1er janvier prochain. Pour certains, il s'agit d'une excellente nouvelle. «L'Europe va être enfin dotée d'un mécanisme antidérapages sérieux», se réjouit ainsi l'économiste Charles Wyplosz. Pour d'autres, la règle d'or que ce texte impose n'est qu'un diktat germanique, qui nous condamnera à «l'austérité perpétuelle». Qui croire ? Ces pages devraient vous permettre d'y voir un peu plus clair, dans ce dossier bien plus complexe qu'il n'y paraît.
 
Le pacte va-t-il vraiment révolutionner notre procédure budgétaire ?
Oui. D'abord, bien sûr, parce qu'il va nous contraindre à respecter la fameuse règle d'or, qui limite à 0,5% le déficit structurel de nos finances publiques. Nous aurons, certes, quelques années pour atteindre ce seuil (on en est loin aujourd'hui). Mais ensuite, il faudra le tenir. «Nous ne pourrons plus concevoir notre budget comme nous l'entendrons», confirme Jean-Luc Proutat, de BNP Paribas.

Pour faire bonne mesure, le gouvernement devra à deux reprises au moins (en avril et en octobre) présenter son projet de loi de finances à Bruxelles. La Commission et le Conseil européen discuteront avec lui des mesures à prendre pour tenir les objectifs. Et, le cas échéant, des «mécanismes de correction automatique» à activer si, pour des raisons de mauvaise conjoncture, le budget se mettait à déraper en cours d'année. Ils ne lui présenteront, certes, que des suggestions. Mais si Bercy n'en tient pas compte et que notre pays sort des clous en fin d'exercice, la France risquera de lourdes sanctions (lire plus loin). «En somme, nous pourrons encore choisir quels impôts et dépenses modifier mais, pour le reste, on ne pourra plus rien décider sans l'aval de Bruxelles», résume Jean-Luc Proutat. «C'est vrai, concède Christophe Caresche, député PS rapporteur du projet de loi de ratification du traité. Mais c'est le prix à payer pour sauver l'euro.»
 
Nous condamnera-t-il à la rigueur perpétuelle ?
Non. Le traité offre en réalité bien plus de souplesse que ses détracteurs ne veulent le reconnaître. Il précise en effet que la règle d'or pourra être suspendue en cas de «circonstances exceptionnelles» et, notamment, de «grave récession économique». Comme celle que nous traversons aujourd'hui... En d'autres termes, les gouvernements pourront très bien faire dériver leurs déficits au-delà de 0,5% du PIB pour financer des mesures de soutien à la consommation, comme les primes à la casse. Ce n'est qu'une fois la croissance revenue qu'ils devront ­reprendre leurs efforts.
 
Ajoutons qu'à y regarder de près la règle d'or est bien mieux conçue que les principes de Maastricht. Elle s'affranchit en effet de la notion de déficit ­public classique pour lui préférer celle de déficit structurel. «C'est un concept bien plus pertinent pour la politique économique», observe Maurice Baslé, de l'université de Rennes. A la différence du premier, le déficit structurel ne prend pas en compte les variations de dépenses et recettes publiques engendrées par la conjoncture, comme la hausse des allo­cations chômage versées pendant les récessions. Ainsi, lorsque notre déficit public est monté à 7,1% du PIB en 2010, le déficit structurel, lui, s'établissait à seulement 5,2%.
 
Problème : personne n'est d'accord sur la façon de calculer ce dernier. Comment, au juste, réussir à isoler précisément la part du déficit liée à la conjoncture ? «C'est l'un des exercices les plus compliqués qui soient», reconnaît Mathieu Plane, de l'OFCE. Pour y parvenir tant bien que mal, les économistes mesurent l'écart entre la croissance réelle et la «croissance potentielle» (celle que le pays enregistrerait en dehors de toute crise, quand ses usines tournent à plein). Mais comme aucun institut de prévision n'utilise le même modèle mathématique, tous aboutissent à des estimations de déficit structurel très différentes. Pour la Commission, le nôtre s'établit aujourd'hui à 4,1% du PIB, la Cour des comptes le voit plutôt à 3,9%, tandis que Bercy jure qu'il ne dépasse pas 3,7%...
 
A ce petit jeu, le gouvernement choisit évidemment toujours les chiffres qui lui sont le plus favorables. «Il fait cela ­depuis des années et sera tenté de continuer», pronostique François Ecalle, spécialiste des finances publiques à Paris-I. Pas sûr cependant que les intraitables de Bruxelles acceptent de se ranger à ses estimations...
 

 
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  Le contrôle du Haut Conseil des finances publiques sera-t-il efficace ?
On peut l'espérer. Certes, Bercy, effrayé à l'idée que ce gendarme ne lui mette des bâtons dans les roues, a discrètement ½uvré pour en limiter les prérogatives. Les avis du Haut Conseil seront ainsi simplement consultatifs et il n'aura pas de pouvoir d'initiative, contrairement à son homologue suédois (lire l'encadré ci-contre). Il ne pourra vérifier les comptes qu'avant la validation de la loi de finances et une seule fois, à mi-parcours de son application.
 
En dépit de cette faiblesse congénitale, la nouvelle instance disposera tout de même de puissants moyens d'action. Elle pourra pointer du doigt les éventuelles astuces comptables de Bercy pour réduire artificiellement le déficit avant qu'elles ne soient actées. Jusqu'ici, la Cour des comptes ne les dénonçait qu'a posteriori. «L'impact médiatique sera bien plus fort, se réjouit un sage de l'institution. Cela devrait pousser les gouvernements à arrêter une fois pour toutes les bidouilles.»
 

Le Haut Conseil pourra également taper du poing sur la table lorsqu'il jugera les prévisions de croissance officielles trop optimistes. «Bercy sera obligé de plier pour ne pas se ridiculiser», souffle-t-on à la Cour. Aujourd'hui, la vigie aurait par exemple exigé que le ministre du Budget, Jérôme Cahuzac, construise sa loi de finances 2013 sur une hypothèse de croissance de 0,4% (retenue par la majorité des économistes) et non de 0,8%.
 
Naturellement, il faudra pour cela que ses membres n'aient pas peur du conflit avec l'exécutif. Son futur président sera ­celui de la Cour des comptes, Didier ­Migaud, dont le franc-parler fait l'unanimité. Il choisira quatre des membres au sein de son institution, quatre autres seront nommés par les députés et les sénateurs, les deux derniers étant le patron de l'Insee et celui du Conseil économique et social. «Si, dès leur entrée en fonction, les nouveaux gendarmes se montrent combatifs, leurs successeurs suivront le mouvement», analyse Charles Wyplosz. S'ils sont trop dociles, il sera dur de relever la barre après.
 
Sur quoi les Allemands ont-ils cédé en échange de la signature du traité ?
Ils ont d'abord accepté la création du Mécanisme européen de stabilité (MES). Ce «FMI du Vieux Continent», d'une ­capacité de prêts de 700 milliards d'euros, pourra accorder des ai­des financières aux pays en dif­ficulté, via des prêts et prises de participation dans les banques. Seuls les Etats qui ont signé le pacte pourront en profiter.
 
Nos voisins d'outre-Rhin ont ensuite donné leur feu vert à la BCE pour qu'elle rachète aux banques, sans condition ni limite, les obligations souveraines (de 1 à 3 ans) déjà émises par les Etats en difficulté. Dès son annonce, cette mesure a d'ailleurs fait chuter l'échange de produits spéculatifs (les CDS) sur les dettes espagnole et italienne. «Comme les pays membres ont enfin affirmé qu'ils ne laisseraient jamais tomber aucun des leurs, les hedge funds n'ont plus intérêt à parier sur l'explosion de l'euro», décrypte Jean-Christophe Caffet, de Natixis.
 


 
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contrôle du Haut Conseil des finances publiques sera-t-il efficace ?
 
Une pieuvre nommée Bercy extrait - YouTube : http://www.youtube.com/watch?v=4pK8ddkcAQ8


On peut l'espérer. Certes, Bercy, effrayé à l'idée que ce gendarme ne lui mette des bâtons dans les roues, a discrètement ½uvré pour en limiter les prérogatives. Les avis du Haut Conseil seront ainsi simplement consultatifs et il n'aura pas de pouvoir d'initiative, contrairement à son homologue suédois (lire l'encadré ci-contre). Il ne pourra vérifier les comptes qu'avant la validation de la loi de finances et une seule fois, à mi-parcours de son application.
 
pieuvre nommée Bercy - YouTube :
 
 

 
 
 

 
 
En dépit de cette faiblesse congénitale, la nouvelle instance disposera tout de même de puissants moyens d'action. Elle pourra pointer du doigt les éventuelles astuces comptables de Bercy pour réduire artificiellement le déficit avant qu'elles ne soient actées. Jusqu'ici, la Cour des comptes ne les dénonçait qu'a posteriori. «L'impact médiatique sera bien plus fort, se réjouit un sage de l'institution. Cela devrait pousser les gouvernements à arrêter une fois pour toutes les bidouilles.»
 
Le Haut Conseil pourra également taper du poing sur la table lorsqu'il jugera les prévisions de croissance officielles trop optimistes. «Bercy sera obligé de plier pour ne pas se ridiculiser», souffle-t-on à la Cour. Aujourd'hui, la vigie aurait par exemple exigé que le ministre du Budget, Jérôme Cahuzac, construise sa loi de finances 2013 sur une hypothèse de croissance de 0,4% (retenue par la majorité des économistes) et non de 0,8%.
 
Naturellement, il faudra pour cela que ses membres n'aient pas peur du conflit avec l'exécutif. Son futur président sera ­celui de la Cour des comptes, Didier ­Migaud, dont le franc-parler fait l'unanimité. Il choisira quatre des membres au sein de son institution, quatre autres seront nommés par les députés et les sénateurs, les deux derniers étant le patron de l'Insee et celui du Conseil économique et social. «Si, dès leur entrée en fonction, les nouveaux gendarmes se montrent combatifs, leurs successeurs suivront le mouvement», analyse Charles Wyplosz. S'ils sont trop dociles, il sera dur de relever la barre après.
 
Sur quoi les Allemands ont-ils cédé en échange de la signature du traité ?
Ils ont d'abord accepté la création du Mécanisme européen de stabilité (MES). Ce «FMI du Vieux Continent», d'une ­capacité de prêts de 700 milliards d'euros, pourra accorder des ai­des financières aux pays en dif­ficulté, via des prêts et prises de participation dans les banques. Seuls les Etats qui ont signé le pacte pourront en profiter.
 
Nos voisins d'outre-Rhin ont ensuite donné leur feu vert à la BCE pour qu'elle rachète aux banques, sans condition ni limite, les obligations souveraines (de 1 à 3 ans) déjà émises par les Etats en difficulté. Dès son annonce, cette mesure a d'ailleurs fait chuter l'échange de produits spéculatifs (les CDS) sur les dettes espagnole et italienne. «Comme les pays membres ont enfin affirmé qu'ils ne laisseraient jamais tomber aucun des leurs, les hedge funds n'ont plus intérêt à parier sur l'explosion de l'euro», décrypte Jean-Christophe Caffet, de Natixis.
 

 
 

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 G20 : la fracture entre politiques et manifestants à Hambourg résumée en une vidéo, 
Rage mécanique.
«Merci, chers politiciens, pour ce beau sommet du G20 !». Le tabloïd allemand Bildn'a pas manqué d'ironie en publiant dimanche sur Facebook un montage vidéo spécial G20 de Hambourg déjà vu plus de 2,6 millions de fois. Le résultat alterne plans des dirigeants les plus puissants du monde réunis vendredi dernier dans la salle Philharmonie de l'Elbe pour déguster du Beethoven, et scènes de manifestations musclées dans les rues. Toute la fracture idéologique entre grandes puissances et anticapitalistes résumée en un peu moins 4 minutes, le tout évoquant, musique oblige, le Orange Mécaniquede Kubrick.
A voir sur Facebook, G20 : à Hambourg, la police a été battue 

 
 
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Tags : économie, politique, cure budgétaire, plan sociaux, basculement de la richesse, l’ocde, mondialisation, capitalisme, chomage, précarisation, exclusion, Angela Merkel, Bruxelles, Jean-Luc Proutat, Christophe Caresche, Parti socialiste, loi de ratification du traité, les principes de Maastricht, Mathieu Plane, l’OFCE, Maurice Baslé, Jérôme Cahuzac, Didier ­Migaud, Charles Wyplosz, Mécanisme européen de stabilité, MES, Banque centrale, la BCE, spéculation, produits spéculatifs, les CDS, Bercy, Une pieuvre nommée Bercy, documentaire, le ministre du Budget, Fond Monétaire International, FMI, BNP Paribas
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#Posté le vendredi 14 décembre 2012 05:35

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