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Projection de « La Bataille des Marolles »


 
 
 
 
 
 
 
 
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((La bataille de la marolle.avi)))

 
La question de la sortie du capitalisme n'a jamais été plus actuelle. Elle se pose en des termes et avec une urgence d'une radicale nouveauté. Par son développement même, le capitalisme a atteint une limite tant interne qu'externe qu'il est incapable de dépasser et qui en fait un système qui survit par des subterfuges à la crise de ses catégories fondamentales : le travail, la valeur, le capital.
 
La crise du système se manifeste au niveau macro-économique aussi bien qu'au niveau micro-économique. Elle s'explique principalement par un bouleversement technoscientifique qui introduit une rupture dans le développement du capitalisme et ruine, par ses répercussions, la base de son pouvoir et sa capacité de se reproduire. J'essaierai d'analyser cette crise d'abord sous l'angle macro-économique [1], ensuite dans ses effets sur le fonctionnement et la gestion des entreprises [2].


 
 
La Bataille des Marolles »

 
Dans la ligné du  documentaire " Les raisons de la colère et les La tentation de l'émeute, un documentaire de Benoît Grimont En trois parties et la projection de « La Bataille des Marolles »
 
Phénomène nouveau, la contestation ? Allons donc demander aux émeutiers des ghettos de Los Angeles ou aux soixante-huitards... (...)  ». En 2009, plus de cinq cent quarante révoltes urbaines ont été recensées à travers le monde, dont un tiers pour l'EuropeMardi 16 avril à 19h : Projection de « La Bataille des Marolles » partie 1, partie 2, partie 3, partie 4, partie 5, partie 6
 
Mardi 16 avril à 19h : Projection de « La Bataille des Marolles »


(documentaire de Pierre Manuel et Jean-Jacques Péché, Belgique, 1969, noir et blanc, 60 mn) Ce documentaire réalisé pour la télévision donne à voir quelques aperçus d'une lutte contre la restructuration urbaine.
C'est la fin des années soixante. A Bruxelles, les habitants du quartier des Marolles apprennent un jour que leur quartier va être rasé afin d'y réaliser une extension du Palais de Justice. De là va naître une lutte s'opposant à cette dynamique

 
 
Mardi 16 avril à 19h : Projection de « La Bataille des Marolles »
(documentaire de Pierre Manuel et Jean-Jacques Péché, Belgique, 1969, noir
et blanc, 60 mn)
Ce documentaire réalisé pour la télévision donne à voir quelques aperçus
d'une lutte contre la restructuration urbaine.
C'est la fin des années soixante. A Bruxelles, les habitants du quartier
des Marolles apprennent un jour que leur quartier va être rasé afin d'y
réaliser une extension du Palais de Justice. De là va naître une lutte
s'opposant à cette dynamique.
 
 

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Les Raisons De La Colère - Documentaire ARTE (2010)Diffusé en novembre 2010, ce documentaire de Samuel Luret et Alain Bertho s'interroge sur la question des "émeutes". Bien que déjà existant depuis l'histoire de l'humanité, ce phénomène s'accroit rapidement depuis quelques années. En effet, la dernière décennie a par exemple connu plus de désordres civils que les années 1960. En 2009, c'est ainsi près de 584 émeutes répertoriées par l'anthropologue Alain Bertho dans le monde. Qu'ont en commun ces explosions de violence populaire? Comment les analyser?

C'est là tout le questionnement de ce film qui s'appuie sur plusieurs exemples : Copenhague en 2007 avec la lutte pour la sauvegarde de "La Maison des Jeunes", les émeutes de Grèce en décembre 2008 suite à la mort du jeune Alexis tué par la police et enfin les grèves de début 2010 au Suzhou et Shenzhen en Chine http://www.youtube.com/watch?v=hjy3Yf_HKXU
 
Mairie du 10ème: nouvelle manifestation contre le mal-logement
Après la mairie du 11ème arrondissement , la semaine dernière, c'est devant celle du 10ème que les mal-logés se sont rassemblés pendant plusieurs heures.  Le 10ème arrondissement compte presque 5000 demandeurs de logement social inscrits au fichier de la Ville. Le nombre de mal-logés y est en réalité bien plus important: nombre d'entre eux en effet ne renouvellement pas leur dossier, tant...
Cette note a été publiée le vendredi, 12 avril 2013
Pour lire la note entièrement, veuillez cliquer ici
 
Veuillez trouver ci-dessous les dernières publications du blog Collectif des Mal-Logés en Colère ! (http://mal-logesencolere.20minutes-blogs.fr/).
 
Comment lutter contre le mal-logement ? " avec D.   La crise du logement n'a jamais été aussi prégnante et le mal-logement, après avoir touché de plein fouet les classes populaires, atteint aujourd'hui les classes moyennes. Ce phénomène, largement aggravé par la crise économique actuelle, semble ne trouver aucune solution dans la politique actuelle du logement qui se focalise principalement sur l'accès à la propriété. La hausse des prix de l'immobilier et l'augmentation des loyers excluent chaque jours un peu plus la perspective pour de nombreux Français d'y accéder un jour, et pire encore, d'être simplement en mesure de payer leur loyer. Quels dispositifs l'Etat doit-il mettre en place pour enrayer le mal-logement ? Comment lutter contre les mécanismes du marché immobilier qui engrangent de telles exclusions ? Quelle politique progressiste pour quels objectifs concrets ?
 
 

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En Chine, aux Philippines ou au Soudan, les chiffres attestent que cette limite est atteinte. L'accumulation productive du capital productif ne cesse de régresser. Aux États-Unis, les cinq cents firmes de l'indice Standard & Poor's disposent de 631 milliards de réserves liquides ; la moitié des bénéfices des entreprises américaines provient d'opérations sur les marchés financiers. En France, l'investissement productif des entreprises du CAC 40 n'augmente pas même quand leurs bénéfices explosent.
 
La production n'étant plus capable de valoriser l'ensemble des capitaux accumulés, une partie croissante de ceux-ci conserve la forme de capital financier. Une industrie financière se constitue qui ne cesse d'affiner l'art de faire de l'argent en n'achetant et ne vendant rien d'autre que diverses formes d'argent. L'argent lui-même est la seule marchandise que l'industrie financière produit par des opérations de plus en plus hasardeuses et de moins en moins maîtrisables sur les marchés financiers. La masse de capital que l'industrie financière draine et gère dépasse de loin la masse de capital que valorise l'économie réelle (le total des actifs financiers représente 160 000 milliards de dollars, soit trois à quatre fois le PIB mondial). La « valeur » de ce capital est purement fictive : elle repose en grande partie sur l'endettement et le good will, c'est-à-dire sur des anticipations : la Bourse capitalise la croissance future, les profits futurs des entreprises, la hausse future des prix de l'immobilier, les gains que pourront dégager les restructurations, fusions, concentrations, etc. Les cours de Bourse se gonflent de capitaux et de leurs plus-values futures et les ménages se trouvent incités par les banques à acheter (entre autres) des actions et des certificats d'investissement immobilier, à accélérer ainsi la hausse des cours, à emprunter à leur banque des sommes croissantes à mesure qu'augmente leur capital fictif boursier.

 
Le site d'Alain Bertho recense un grand nombre d'émeutes dans le monde :
http://berthoalain.wordpress.com/ partie 1, , partie 2  , partie 3, partie 4  , partie 5 :, partie 6
 
 
Main Basse Sur La Ville - Une Infraction De Masse, Le Vol À L'étalage ( partie 1/6 : h) , partie 2/6 :  et 
 
 
 
 

 
 

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En fait, le marché immobilier semble avoir pas mal évolué depuis mon dernier achat il y a un peu plus d'un an. Nous étions alors en pleine bulle immobilière. Les appartements parisiens étaient vendus en quelques jours – voire même quelques heures – quel que soit leur état, le montant des travaux à y faire et même souvent leur emplacement.
 
 
Mais en ce début d'automne 2012, le marché n'est clairement plus aussi frénétique. L'attitude des acheteurs a complètement changé. Moins de pression sur les acheteurs. Plus de négociations de prix et des transactions qui au lieu de se faire en un mois en moyenne prennent maintenant entre trois et six mois.
 
Des prix en baisse ?

Si c'est essentiellement la bulle immobilière américaine qui a fait parler d'elle ces dernières années – crise des subprime oblige – l'Europe n'a pas non plus été épargnée par la spéculation et l'inflation des prix de la pierre. Pensez aux conséquences de la démesure immobilière en Espagne...
 
Qu'en est-il de la France ? “La décrue de l'immobilier en France paraît encore très modeste tandis que la hausse a été similaire à celle observée dans les autres pays. Les prix ont plus que doublé, avec des hausses trimestrielles qui ont dépassé 15% entre 2004 et 2006″, .
 
Comme l'explique Claire, il faut faire la distinction entre les grandes villes – et en particulier Paris – et le reste de la France : “Si le ralentissement [des prix] reste limité pour les grandes villes, les zones rurales sont elles frappées de plein fouet. Dans ces zones 'et dans les villes en difficulté économique, les prix ont perdu de 15 à 20% revenant au niveau de 2005 voir plus bas', note Roland Tripard”.
 
“Selon les notaires, si les grandes métropoles dynamiques pourraient encore légèrement baisser, Paris en revanche devrait encore connaître une année de hausse – certes plus modérée. Pour les autres marchés, les prix pourraient reculer de 5% à 10% et jusqu'à 15% pour les maisons”.
 
Pour les années à venir, : “Les signes précurseurs d'une baisse de l'immobilier sont là : baisse du nombre de ventes, baisse des recettes sur les droits de mutation. La stratégie dans un marché baissier immobilier est très simple : toujours vendre avant d'acheter. La baisse de l'immobilier est une excellente nouvelle, c'est de la bonne déflation qui va vous redonner du pouvoir d'achat. A un horizon de plusieurs mois, le m2 exprimé en or devrait continuer à baisser. Car la fuite en avant dans l'impression monétaire va se poursuivre, ce qui va doper l'or, mais la solvabilité du système financier et des ménages ne s'améliorera pas, ce qui va plomber l'immobilier”.
 
Et la location ?
Un programme qui s'est heurté à une première réalité : le prix des locations ! Les propriétaires se sont-ils empressés d'augmenter les loyers avant l'instauration de la loi sur le blocage des loyers voulue par le gouvernement ? Possible.
 
Mais là encore, les disparités entre les différentes régions françaises sont notables. “Dans près d'un quart de ces villes , les loyers augmentent toujours plus que l'inflation. Parmi les 20 plus grandes villes françaises, Toulon (+4,4%), Brest (...)”, note Le Figaro.
 
Dans tous les cas, Le Monde dresse un bilan plus que mitigé des premiers résultats de cette loi. Le principe : au moment du renouvellement ou de l'établissement d'un bail, le propriétaire d'un logement ne pourra pas augmenter le loyer au-delà de l'indice de référence des loyers (IRL).
 
Cet indice, comme le souligne Le Monde, “calculé chaque trimestre par l'Insee, correspond à la moyenne sur les deux premiers mois de l'indice des prix à la consommation hors tabac et loyers”. Or, “depuis un an, il n'a cessé de progresser passant de 1,60% au premier trimestre 2011 à 2,20% au deuxième trimestre 2012 (dernier indice publié en juillet)”.
 
Le site location-etudiant.fr a publié la semaine dernière un baromètre du prix des logements pour étudiants dans les principales villes universitaires françaises. Conclusion : les loyers sont en hausse par rapport à l'année dernière.
 
Une hausse des loyers qui est d'autant plus encouragée par la multiplication des locations meublées. Pour les propriétaires, les avantages sont multiples :
– un loyer plus élevé qu'une location vide (d'environ 10%) ;
– et surtout une plus grande souplesse dans la résiliation du bail ou l'expulsion du locataire en cas d'impayé.
 
ET EN CHINE ?

 
Par Damien Durand (*)
Petit flash-back “Japon 1990″ : alors que l'influence économique et financière nippone sur le monde occidental semblait, aux yeux du grand public, ne jamais connaître d'essoufflement, le brusque éclatement de sa bulle immobilière a soufflé le château de cartes.
 
China's Ghost Cities and Malls : 
 

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crise sociale Vingt ans après, l'archipel ne s'en est jamais complètement remis. Il a stagné économiquement, et un autre poids lourd asiatique, la Chine, a émergé. Comme le Japon en son temps, le modèle chinois provoque de l'admiration en Occident. Comme le Japon, son industrie est florissante et grignote les parts de marchés européennes. Comme le Japon, la Chine est le “favori” du grand public pour devenir le leader incontesté de demain.
 
Et comme le Japon, la Chine, qui fait les mêmes erreurs, pourrait tout perdre à cause de sa bulle immobilière. Sauf qu'en 2012, avec une intégration plus grande des économies mondiales, l'onde de choc pour les économies européennes pourrait faire passer la crise japonaise pour un pétard mouillé.
 
Projection de « La Bataille des Marolles »
 
La grenouille et le boeuf
La question n'est plus de savoir si la bulle va se dégonfler ou pas, mais jusqu'à quelle niveau elle va pouvoir subsister en l'état sans éclater avec fracas, tant le seuil d'alerte est dépassé depuis longtemps. Contrairement au Japon où la bulle s'est créée suite à la brusque correction du taux de change yen/dollar via les accords du Plaza, la bulle immobilière chinoise trouve son origine dans une autre crise que connaît la Chine et peu décrite par les médias généralistes : l'effondrement de la Bourse.
 
En effet, alors que le grand public français imagine que la Chine est un pays inspirant la confiance d'une croissance infinie, ce n'est pas l'avis des investisseurs chinois : après un premier effondrement entre 2005 et 2007, la Bourse chinoise a encore perdu 60% de sa valeur depuis 2008.
 
Devant une place de marché qui rime avec gouffre financier, les investisseurs locaux se sont rapidement tournés vers l'immobilier (et, dans une moindre mesure, vers les oeuvres d'art.)
 
Si la situation espagnole vous semblait déjà absurde avec ses quartiers résidentiels entièrement vides, la Chine risque bien de présenter pour vous un paysage de cauchemar. Alors qu'au plus fort de la fièvre immobilière, le secteur représentait en Espagne 12% de PIB, la Chine est passée, elle, à 15%. De 2002 à 2012, les mises en chantier ont été multipliées par 10.
 
Conséquences classiques et prévisibles : primo, la hausse exponentielle du coût de l'immobilier dans les villes chinoises (prix du m² multiplié par 2,5 en seulement cinq ans) ; secundo le nombre excessif de transaction immobilière purement spéculative – comprenez, où l'acquéreur n'habitera jamais le bien – qui varie selon les villes entre 20% et 40%.
 
La Chine compterait aujourd'hui environ 64 millions de logements vides. Image symbolique, timidement reprise par les médias, de cette dérive immobilière : la ville d'Ordos, en Mongolie intérieure, qui compte aujourd'hui 30 000 résidents, alors que le boom immobilier lui a donné une capacité d'accueil de... un million d'habitants ! Vous avez dit ville fantôme ? China's empty city of Ordos  
 
 
 

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Plus dure sera la chute (qui a déjà commencé...)

Face à cette surchauffe, Pékin s'est décidé à réagir, en tentant coûte que coûte de contrôler l'atterrissage pour éviter le crash. Restreignant le recours excessif au crédit, et lançant des grands programmes de logements sociaux, le gouvernement chinois veut à tout prix éviter un scénario “à la japonaise” où la bulle explose d'un coup plongeant le pays dans une crise inextricable.
 
Sur le papier, les autorités affichent des résultats encourageants depuis un an, avec un plafonnement du prix de l'immobilier, et une légère décote maîtrisée. Bref, tout va bien.
 
Mais comme souvent en Chine, les bonnes nouvelles viennent des informations officielles. Les chiffres officieux, eux, font craindre un cataclysme économique inévitable (1). Les programmes haut de gamme, très prisés dans les métropoles chinoises, auraient déjà perdu 20% de leur valeur. Les stocks qui ne trouvent pas preneur atteignent dans certaines régions deux ans de vente. Deux-tiers des promoteurs immobiliers seraient en situation de trésorerie négative, et les fermetures pures et simples d'agences immobilières se multiplient.
 
Les autorités essaient de maintenir au maximum le couvercle de la cocotte-minute, en priant instamment les agences immobilières de en pas répercuter trop rapidement les évolutions du marché dans leurs prix de vente, afin de ne pas créer un mouvement de panique. Certains incidents localisés de propriétaires ayant saccagé des agences pour protester contre l'effondrement de la valeur de leur bien immobilier (pour lequel ils s'étaient endettés sur vingt-cinq ans, et dont le crédit ponctionne jusqu'à 70% de leur revenu (2)) font craindre à l'Etat que l'immobilier puisse être le détonateur d'une crise sociale incontrôlable.
 
Quelles conséquences d'une explosion de cette bulle sur les économies européennes ? A très court terme, a priori, les économies occidentales et leurs systèmes financiers seraient peu impactées, les actifs immobiliers étant très majoritairement possédés par des Chinois.
 
Le pays reste cependant le premier utilisateur mondial de matériel de construction. Les grosses sociétés exportatrices (l'américain Caterpillar, le japonais Komatsu...) du secteur pourraient être les premières victimes circonscrites de la chute. Mais la crise financière et la crise sociale qui pourraient résulter de l'explosion immobilière auraient, elles, des conséquences dramatiques.
 
La Chine est le deuxième PIB mondial, avec une économie très ouverte sur le monde (avec un rapport commerce extérieur/PIB autour de 60%.) Quand elle prend froid, le reste du monde éternue. Quid si elle tombe gravement malade ? Les exportations françaises en Chine qui représentent aujourd'hui 13,5 milliards d'euros sont un des moteurs les plus dynamiques (+22% en un an) d'un commerce extérieur moribond.
 
Les principaux secteurs exportateurs en Chine (luxe, vins et spiritueux, agro-alimentaires) risquent d'être durablement éclaboussés par l'éclatement de la bulle. Les entreprises largement ouvertes sur l'empire du Milieu escaladent une montagne d'or, avec une corde qui s'étiole de plus en plus. A quand la rupture ?
Immobilier en Chine : au bord du précipice
22 novembre 2012 | La Rédaction de la Quotidienne d'Agora | Catégorie: La quotidienne

 
Immobilier en Chine : au bord du précipice
22 novembre 2012 | La Rédaction de la Quotidienne d'Agora | Catégorie: La quotidienne


LES RAISONS DE LA COLÈRE (de Samuel Luret et Damien Vercarmer):

"Des pierres volent ; des grenades lacrymogènes fusent ; des silhouettes juvéniles et encapuchonnées défient l'uniforme, parfois au péril de leur vie. Sur tous les continents, la jeunesse est aujourd'hui en première ligne pour porter la contestation et faire entendre sa voix.
 
 

 
Forum FA, Forum Alternative libertaire


Le rémouleur
: Ouverture du local les lundi et mercredi de
16h30 à 19h30 et le samedi de 14h à 18h.
Entrée libre et gratuite !
106 rue Victor Hugo 93170 Bagnolet
 (M° Robespierre ou M° Gallieni)


http://infokiosques.net/le_remouleur
leremouleur@riseup.net

S'inscrire à la lettre d'info du local :
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A lire aussi
Nous ne vivons pas une "crise" mais un coup d'Etat antisocial, VOTEZ FN REND CON, Paulo Anarkao (intégrale) , Projection : ENTRÉE DU PERSONNEL , Florange, la flamme des derniers haut-fourneaux, Projection de « La Bataille des Marolles »
Tags : Projection, « La Bataille des Marolles », Pierre Manuel, Jean-Jacques Péché, documentaire, crise sociale, crise, dette, capitalisme, néolibéralisme, spéculation, émeutes, manifestations, bulle immobilière, bulle, logement
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#Posté le lundi 15 avril 2013 17:45

Modifié le samedi 02 avril 2016 09:22

Le basculement du monde


 
 
 
 
 
 
Le basculement du monde
 
 
 
 
 
 
PAUVRETÉ  (51).
L'austérité, c'est quand la finance internationale contraint les élus à appauvrir le peuple pour enrichir les banques.  Romain Guilleaumes  (L'Amanite humanoïde)
 

La pauvreté est une compagne ardente et redoutable ; elle est la plus vieille noblesse du monde. Bien peu sont dignes d'elle.  André Suarès  (Péguy)


 

Le basculement du monde :
Pourquoi parler de "crise" ? Pourquoi parler de crise ?Posted on 22 avril 2012 by risc
 
Ce que nous voulons attaquer c'est le discours dominant qui explique que les causes de la crise actuelle sont à chercher dans le mauvais capitalisme financier. Nous pensons que la crise financière n'est qu'un symptôme d'une maladie plus profonde et qu'il s'agit en fait d'une crise du capitalisme lui-même. Ses conséquences seront certainement terribles mais ce sera peut-être aussi l'occasion de remettre en cause le capitalisme dans ses fondements mêmes.
 
 
De l'extrême droite à l'extrême gauche, on entend partout aujourd'hui un même discours: l'économie réelle serait saine, seule une finance ayant échappé à tout contrôle mettrait en danger l'économie mondiale.
 
 
Dans une version plus conspirationniste, la crise ne serait qu'un prétexte, une stratégie des capitalistes eux-mêmes qui seraient en réalité en parfaite santé. Car, en fait, ces gros menteurs ont un trésor bien caché qu'il faudrait trouver pour ensuite le redistribuer à tous les pauvres. C'est pourquoi de la gauche à la droite on propose de raboter les niches fiscales et de trouver l'argent caché pour le réinjecter dans les États. cf : pensée complotiste d'A. Soral, théorie du complot
 
une photo de L'Info Autrement.


 
 
Ce discours se décline de différentes manières selon qu'on désigne les traders comme seuls responsables ou qu'on dénonce la partialité des agences de notation, ce qui revient à accuser le thermomètre en cas de fièvre. Mais par-dessus tout, « c'est la faute à la finance et à l'endettement », ou comment confondre la maladie et le symptôme.
 
 
Or, il est impossible de séparer le bon capitalisme productif du mauvais capitalisme financier. Il n'existe pas d'un côté une économie qui produit des richesses et de l'autre une économie virtuelle, une finance parasitaire; il s'agit des deux faces d'une même réalité. Depuis le début de l'économie capitaliste, celle-ci ne peut fonctionner sans la finance, c'est-à-dire le crédit, les Bourses, la spéculation.
 
 
Le basculement du monde
 
Les dirigeants de tous bords se foutent de nous quand ils réclament un encadrement rigoureux de la spéculation, car c'est tout le système qui, dans sa phase actuelle, a besoin de la spéculation et du crédit. Les causes les plus profondes de la crise actuelle ne sont à rechercher ni du côté de la spéculation, ni du côté de l'endettement. Les achoppements financiers récents : crise des subprimes, crise de la dette, krachs boursiers à répétition, rôle des agences de notation, menace de faillite des États...tout cela est avant tout l'expression d'une crise du capitalisme lui-même.

Le basculement du monde : De nombreuses études estiment que l'économie européenne est entrée en déclin. Elles divergent pourtant lorsqu'elles pronostiquent l'état de notre planète vers 2050. Synthèse...
 
L'économie mondiale est en passe d'entrer dans une nouvelle ère. Ainsi, en septembre 2010, une étude du groupe d'assurance allemand Allianz dressait un constat étonnant : la classe moyenne mondiale (1) avait triplé en dix ans. Elle se chiffrait à 200 millions de personnes en 2000, contre 565 millions aujourd'hui. Et sur ce total, la moitié vit aujourd'hui dans des pays émergents : 130 millions en Chine, 40 millions au Brésil... 
La tectonique économique : Cette étude apporte avec bien d'autres l'indice d'un changement de cap mondial. Après deux siècles d'hégémonie occidentale, assisterait-on au déclin de l'Occident ? C'est en tout cas ce que laisse entendre un rapport intitulé Le Basculement de la richesse. Dirigé par Johannes Jütting, économiste à l'OCDE, ce document prolonge l'analyse du précédent. Si la classe moyenne mondiale a considérablement augmenté ces dernières années au bénéfice de ce que l'on appelait autrefois le tiers-monde, ce n'est rien à côté de ce qui y est projeté : « En 2050, prédit J. Jütting, 50 % de la consommation globale du monde sera le fait des Chinois et des Indiens contre 10 % actuellement. » Pour l'immédiat,
 
« Nous allons assister au retour de l'Asie »
Le grand basculement des pouvoirs économiques : les projections ...
Basculement de l'économie : citoyen actif
 
L'internationalisation du renminbi se poursuit à marche forcée





Traité budgétaire : comment il va nous mettre à l'heure allemande

Source : Capital
04/12/2012 à

Le basculement du monde




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Ses opposants ont raison de le clamer : avec ce nouveau pacte européen, nous n'aurons plus les mains libres pour élaborer notre budget. Mais ce n'est peut-être pas plus mal...

Elle a le sourire, Angela. Depuis quelques semaines, la chancelière allemande confie régulièrement à ses ministres : «Cette fois, on tient le bon bout.» Il est vrai qu'elle a de quoi se réjouir. La majorité des Etats de la zone euro ont, comme nous, adopté le pacte budgétaire européen, censé entrer en vigueur le 1er janvier prochain. Pour certains, il s'agit d'une excellente nouvelle. «L'Europe va être enfin dotée d'un mécanisme antidérapages sérieux», se réjouit ainsi l'économiste Charles Wyplosz. Pour d'autres, la règle d'or que ce texte impose n'est qu'un diktat germanique, qui nous condamnera à «l'austérité perpétuelle». Qui croire ? Ces pages devraient vous permettre d'y voir un peu plus clair, dans ce dossier bien plus complexe qu'il n'y paraît.
 
Le pacte va-t-il vraiment révolutionner notre procédure budgétaire ?
Oui. D'abord, bien sûr, parce qu'il va nous contraindre à respecter la fameuse règle d'or, qui limite à 0,5% le déficit structurel de nos finances publiques. Nous aurons, certes, quelques années pour atteindre ce seuil (on en est loin aujourd'hui). Mais ensuite, il faudra le tenir. «Nous ne pourrons plus concevoir notre budget comme nous l'entendrons», confirme Jean-Luc Proutat, de BNP Paribas.

Pour faire bonne mesure, le gouvernement devra à deux reprises au moins (en avril et en octobre) présenter son projet de loi de finances à Bruxelles. La Commission et le Conseil européen discuteront avec lui des mesures à prendre pour tenir les objectifs. Et, le cas échéant, des «mécanismes de correction automatique» à activer si, pour des raisons de mauvaise conjoncture, le budget se mettait à déraper en cours d'année. Ils ne lui présenteront, certes, que des suggestions. Mais si Bercy n'en tient pas compte et que notre pays sort des clous en fin d'exercice, la France risquera de lourdes sanctions (lire plus loin). «En somme, nous pourrons encore choisir quels impôts et dépenses modifier mais, pour le reste, on ne pourra plus rien décider sans l'aval de Bruxelles», résume Jean-Luc Proutat. «C'est vrai, concède Christophe Caresche, député PS rapporteur du projet de loi de ratification du traité. Mais c'est le prix à payer pour sauver l'euro.»
 
Nous condamnera-t-il à la rigueur perpétuelle ?
Non. Le traité offre en réalité bien plus de souplesse que ses détracteurs ne veulent le reconnaître. Il précise en effet que la règle d'or pourra être suspendue en cas de «circonstances exceptionnelles» et, notamment, de «grave récession économique». Comme celle que nous traversons aujourd'hui... En d'autres termes, les gouvernements pourront très bien faire dériver leurs déficits au-delà de 0,5% du PIB pour financer des mesures de soutien à la consommation, comme les primes à la casse. Ce n'est qu'une fois la croissance revenue qu'ils devront ­reprendre leurs efforts.
 
Ajoutons qu'à y regarder de près la règle d'or est bien mieux conçue que les principes de Maastricht. Elle s'affranchit en effet de la notion de déficit ­public classique pour lui préférer celle de déficit structurel. «C'est un concept bien plus pertinent pour la politique économique», observe Maurice Baslé, de l'université de Rennes. A la différence du premier, le déficit structurel ne prend pas en compte les variations de dépenses et recettes publiques engendrées par la conjoncture, comme la hausse des allo­cations chômage versées pendant les récessions. Ainsi, lorsque notre déficit public est monté à 7,1% du PIB en 2010, le déficit structurel, lui, s'établissait à seulement 5,2%.
 
Problème : personne n'est d'accord sur la façon de calculer ce dernier. Comment, au juste, réussir à isoler précisément la part du déficit liée à la conjoncture ? «C'est l'un des exercices les plus compliqués qui soient», reconnaît Mathieu Plane, de l'OFCE. Pour y parvenir tant bien que mal, les économistes mesurent l'écart entre la croissance réelle et la «croissance potentielle» (celle que le pays enregistrerait en dehors de toute crise, quand ses usines tournent à plein). Mais comme aucun institut de prévision n'utilise le même modèle mathématique, tous aboutissent à des estimations de déficit structurel très différentes. Pour la Commission, le nôtre s'établit aujourd'hui à 4,1% du PIB, la Cour des comptes le voit plutôt à 3,9%, tandis que Bercy jure qu'il ne dépasse pas 3,7%...
 
A ce petit jeu, le gouvernement choisit évidemment toujours les chiffres qui lui sont le plus favorables. «Il fait cela ­depuis des années et sera tenté de continuer», pronostique François Ecalle, spécialiste des finances publiques à Paris-I. Pas sûr cependant que les intraitables de Bruxelles acceptent de se ranger à ses estimations...
 

 
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  Le contrôle du Haut Conseil des finances publiques sera-t-il efficace ?
On peut l'espérer. Certes, Bercy, effrayé à l'idée que ce gendarme ne lui mette des bâtons dans les roues, a discrètement ½uvré pour en limiter les prérogatives. Les avis du Haut Conseil seront ainsi simplement consultatifs et il n'aura pas de pouvoir d'initiative, contrairement à son homologue suédois (lire l'encadré ci-contre). Il ne pourra vérifier les comptes qu'avant la validation de la loi de finances et une seule fois, à mi-parcours de son application.
 
En dépit de cette faiblesse congénitale, la nouvelle instance disposera tout de même de puissants moyens d'action. Elle pourra pointer du doigt les éventuelles astuces comptables de Bercy pour réduire artificiellement le déficit avant qu'elles ne soient actées. Jusqu'ici, la Cour des comptes ne les dénonçait qu'a posteriori. «L'impact médiatique sera bien plus fort, se réjouit un sage de l'institution. Cela devrait pousser les gouvernements à arrêter une fois pour toutes les bidouilles.»
 

Le Haut Conseil pourra également taper du poing sur la table lorsqu'il jugera les prévisions de croissance officielles trop optimistes. «Bercy sera obligé de plier pour ne pas se ridiculiser», souffle-t-on à la Cour. Aujourd'hui, la vigie aurait par exemple exigé que le ministre du Budget, Jérôme Cahuzac, construise sa loi de finances 2013 sur une hypothèse de croissance de 0,4% (retenue par la majorité des économistes) et non de 0,8%.
 
Naturellement, il faudra pour cela que ses membres n'aient pas peur du conflit avec l'exécutif. Son futur président sera ­celui de la Cour des comptes, Didier ­Migaud, dont le franc-parler fait l'unanimité. Il choisira quatre des membres au sein de son institution, quatre autres seront nommés par les députés et les sénateurs, les deux derniers étant le patron de l'Insee et celui du Conseil économique et social. «Si, dès leur entrée en fonction, les nouveaux gendarmes se montrent combatifs, leurs successeurs suivront le mouvement», analyse Charles Wyplosz. S'ils sont trop dociles, il sera dur de relever la barre après.
 
Sur quoi les Allemands ont-ils cédé en échange de la signature du traité ?
Ils ont d'abord accepté la création du Mécanisme européen de stabilité (MES). Ce «FMI du Vieux Continent», d'une ­capacité de prêts de 700 milliards d'euros, pourra accorder des ai­des financières aux pays en dif­ficulté, via des prêts et prises de participation dans les banques. Seuls les Etats qui ont signé le pacte pourront en profiter.
 
Nos voisins d'outre-Rhin ont ensuite donné leur feu vert à la BCE pour qu'elle rachète aux banques, sans condition ni limite, les obligations souveraines (de 1 à 3 ans) déjà émises par les Etats en difficulté. Dès son annonce, cette mesure a d'ailleurs fait chuter l'échange de produits spéculatifs (les CDS) sur les dettes espagnole et italienne. «Comme les pays membres ont enfin affirmé qu'ils ne laisseraient jamais tomber aucun des leurs, les hedge funds n'ont plus intérêt à parier sur l'explosion de l'euro», décrypte Jean-Christophe Caffet, de Natixis.
 


 
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contrôle du Haut Conseil des finances publiques sera-t-il efficace ?
 
Une pieuvre nommée Bercy extrait - YouTube : http://www.youtube.com/watch?v=4pK8ddkcAQ8


On peut l'espérer. Certes, Bercy, effrayé à l'idée que ce gendarme ne lui mette des bâtons dans les roues, a discrètement ½uvré pour en limiter les prérogatives. Les avis du Haut Conseil seront ainsi simplement consultatifs et il n'aura pas de pouvoir d'initiative, contrairement à son homologue suédois (lire l'encadré ci-contre). Il ne pourra vérifier les comptes qu'avant la validation de la loi de finances et une seule fois, à mi-parcours de son application.
 
pieuvre nommée Bercy - YouTube :
 
 

 
 
 

 
 
En dépit de cette faiblesse congénitale, la nouvelle instance disposera tout de même de puissants moyens d'action. Elle pourra pointer du doigt les éventuelles astuces comptables de Bercy pour réduire artificiellement le déficit avant qu'elles ne soient actées. Jusqu'ici, la Cour des comptes ne les dénonçait qu'a posteriori. «L'impact médiatique sera bien plus fort, se réjouit un sage de l'institution. Cela devrait pousser les gouvernements à arrêter une fois pour toutes les bidouilles.»
 
Le Haut Conseil pourra également taper du poing sur la table lorsqu'il jugera les prévisions de croissance officielles trop optimistes. «Bercy sera obligé de plier pour ne pas se ridiculiser», souffle-t-on à la Cour. Aujourd'hui, la vigie aurait par exemple exigé que le ministre du Budget, Jérôme Cahuzac, construise sa loi de finances 2013 sur une hypothèse de croissance de 0,4% (retenue par la majorité des économistes) et non de 0,8%.
 
Naturellement, il faudra pour cela que ses membres n'aient pas peur du conflit avec l'exécutif. Son futur président sera ­celui de la Cour des comptes, Didier ­Migaud, dont le franc-parler fait l'unanimité. Il choisira quatre des membres au sein de son institution, quatre autres seront nommés par les députés et les sénateurs, les deux derniers étant le patron de l'Insee et celui du Conseil économique et social. «Si, dès leur entrée en fonction, les nouveaux gendarmes se montrent combatifs, leurs successeurs suivront le mouvement», analyse Charles Wyplosz. S'ils sont trop dociles, il sera dur de relever la barre après.
 
Sur quoi les Allemands ont-ils cédé en échange de la signature du traité ?
Ils ont d'abord accepté la création du Mécanisme européen de stabilité (MES). Ce «FMI du Vieux Continent», d'une ­capacité de prêts de 700 milliards d'euros, pourra accorder des ai­des financières aux pays en dif­ficulté, via des prêts et prises de participation dans les banques. Seuls les Etats qui ont signé le pacte pourront en profiter.
 
Nos voisins d'outre-Rhin ont ensuite donné leur feu vert à la BCE pour qu'elle rachète aux banques, sans condition ni limite, les obligations souveraines (de 1 à 3 ans) déjà émises par les Etats en difficulté. Dès son annonce, cette mesure a d'ailleurs fait chuter l'échange de produits spéculatifs (les CDS) sur les dettes espagnole et italienne. «Comme les pays membres ont enfin affirmé qu'ils ne laisseraient jamais tomber aucun des leurs, les hedge funds n'ont plus intérêt à parier sur l'explosion de l'euro», décrypte Jean-Christophe Caffet, de Natixis.
 

 
 

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Coluche président (secrets d'acualité) 1/3 - YouTube : 
 
 

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 G20 : la fracture entre politiques et manifestants à Hambourg résumée en une vidéo, 
Rage mécanique.
«Merci, chers politiciens, pour ce beau sommet du G20 !». Le tabloïd allemand Bildn'a pas manqué d'ironie en publiant dimanche sur Facebook un montage vidéo spécial G20 de Hambourg déjà vu plus de 2,6 millions de fois. Le résultat alterne plans des dirigeants les plus puissants du monde réunis vendredi dernier dans la salle Philharmonie de l'Elbe pour déguster du Beethoven, et scènes de manifestations musclées dans les rues. Toute la fracture idéologique entre grandes puissances et anticapitalistes résumée en un peu moins 4 minutes, le tout évoquant, musique oblige, le Orange Mécaniquede Kubrick.
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#Posté le vendredi 14 décembre 2012 05:35

Modifié le lundi 17 juillet 2017 03:58

Les temps changent.... Le système reste !!


 
Le secteur agricole, enjeux spéculatif sur fond de Global Warning
 
Les temps changent.... Le système reste !!
 
La révolution technologique contemporaine est un fait, de surcroît important. Je ne l'ai pas contestée; je l'ai même considérée comme le point de départ nécessaire de l'analyse de ce qui est « nouveau » dans l'évolution du capitalisme. LE NÉOLIBÉRALISME, STADE SUPRÊME ? : citoyen actif, Je reprends LE NÉOLIBÉRALISME, STADE SUPRÊME ?  et Pourquoi parler de crise ?
 
Les révolutions technologiques antérieures dans l'histoire du capitalisme (la première, celle de la machine à vapeur et des machines textiles fin du XVIIIe, débuts du XIXe siècle ; la seconde, celle du fer, du charbon et du chemin de fer, milieu du XIXe ; la troisième, celle de l'électricité, du pétrole, de l'automobile et de l'avion, début du XXe siècle) se traduisaient toutes à la fois par – bien entendu
 
 – une réduction de la quantité de travail total nécessaire à la production des valeurs d'usage considérées. La révolution technologique en cours inverse le sens du mouvement. Elle permet le progrès de la productivité du travail social par la mise en ½uvre de technologies qui se traduisent par la réduction de la proportion du travail indirect

 Les solutions abondent pour nourrir la planète : terres arables, irrigation, industrialisation des activités agricoles, augmentation de l'apport nutritionnel des aliments de base.

Sur le fond de tout ceci, deux estimations sont fondamentales : on prévoit une hausse de 30% de la population mondiale d'ici 2050, ce qui nécessiterait une augmentation de 70% de la production alimentaire. Même si ces chiffres s'avèrent n'être finalement qu'une approximation, ils fournissent une base solide pour élaborer des plans, au sens investissements.

Même s'il s'agit là de long terme, en ce moment même, des événements ont lieu qui rendent les opportunités d'investissement dans le domaine agricole plus urgentes. A ce sujet, d'Assiniboia Capital à Regina, dans le Saskatchewan, gère le plus grand fonds agricole du Canada. On comprend alors aisément que Brad a d' excellente source pour analyser et spéculer sur  les marchés agricoles. .

Ainsi une lettre d'information intitulée Global AgInvesting Quarterly. Le sujet principal de cette lettre porte sur la sécheresse et comment elle impactera les récoltes cette année. Les Etats-Unis viennent de vivre leur pire sécheresse depuis 50 ans.
 
Citant le US Drought Monitor, GAI Quarterly a remarqué qu'à la fin du mois d'août :
- 53% des Etats-Unis se trouvaient en état de sécheresse plus ou moins importante.
- 65% des exploitations agricoles américaines se trouvaient dans les zones touchées par la sécheresse.
- 70% des récoltes et des animaux d'élevage se trouvaient dans des zones en état de sécheresse plus ou moins importante.

Du fait de ces conditions de sécheresse avancée, l'USDA a récemment réduit ses prévisions de récoltes pour le maïs et le soja de 25% et 18% respectivement.
 
Dans le reste du monde aussi...
Les Etats-Unis ne sont pas les seuls à être touchés par la sécheresse. La Russie, l'Inde et l'Union européenne sont également confrontées à ce phénomène météorologique. Selon GAI, la sécheresse en Russie réduira cette année la récolte de blé de 25%, tandis que la sécheresse qui frappe l'Europe du sud réduira les récoltes de maïs et de soja en Serbie et en Bosnie d'au moins la moitié. En Inde, la sécheresse qui a caractérisé la saison de la mousson cette année a entraîné une réduction de 6% des récoltes par rapport à l'année dernière.

Sur la base de ces cas à la fois isolés et empiriques, GAI Quarterly avance l'hypothèse que nous connaîtrons une aggravation des épisodes de sécheresse dans la Corn Belt américaine -- dans la continuité d'une tendance court terme.

Entre temps, la canicule, fléau numéro un de l'agriculture américaine, a été une aubaine pour l'agriculture canadienne. Le temps chaud sur les Prairies canadiennes a augmenté les superficies de terres cultivables. Brad nous apprend que des plantations de maïs et de soja ont réussi pour la première fois au Saskatchewan. Le Brésil est une autre région qui a échappé à la sécheresse et a enregistré une récolte record de maïs et de soja.

 
La sécheresse signifie un plus grand recours à l'irrigation. Lindsay Corp ( Lindsay Corporate, traduire cette page). est un bon investissement dans ce domaine. .

Lindsay Corporation is featured on Forbes.com as financial investors look to industrials. Lindsay Corporation est présenté sur Forbes.com comme investisseurs financiers se tournent vers les industriels. StoryVideo :
 
Les Temps Changent - YouTube :
 
 

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 voir aussi : Comprendre la crise et son système... pour mieux en sortir !,
Les temps changent.... Le système reste !! -, Comprendre la crise et son système... pour mieux en sortir ! -, Eléction Américaine et Goldman Sachs , ARTE Reportage  l'indigné révolté
 
14h11 16 août 2016
Les temps changent suite
Un virus qui déchire l'Europe | ARTE
Inondations : 
Quand l'hôpital retient son souffle
«C'est dur d'avoir 20 ans en 2020» : l'oubli révélateur de la maladie de nos sociétés
Covid-19 : «Le virus est avec nous pour toujours», prévient une spécialiste de l'OMS
Ma Petite Entreprise
Comprendre la crise et son système... pour mieux en sortir !


Tags : Risque climatique, bouleversement climatique, spéculation, crise, capitalisme, agriculture, catastrophe
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#Posté le mercredi 07 novembre 2012 14:34

Modifié le mercredi 11 novembre 2020 13:15

Conspirationnisme : la paille et la poutre - Les blogs du Diplo


 
 
Conspirationnisme : la paille et la poutre - Les blogs du Diplo
Ce que nous voulons attaquer c'est le discours dominant qui explique que les causes de la crise actuelle sont à chercher dans le mauvais capitalisme financier. Nous pensons que la crise financière n'est qu'un symptôme d'une maladie plus profonde et qu'il s'agit en fait d'une crise du capitalisme lui-même. Ses conséquences seront certainement terribles mais ce sera peut-être aussi l'occasion de remettre en cause le capitalisme dans ses fondements mêmes.
 
De l'extrême droite à l'extrême gauche, on entend partout aujourd'hui un même discours: l'économie réelle serait saine, seule une finance ayant échappé à tout contrôle mettrait en danger l'économie mondiale.
 
Dans une version plus conspirationniste, la crise ne serait qu'un prétexte, une stratégie des capitalistes eux-mêmes qui seraient en réalité en parfaite santé. Car, en fait, ces gros menteurs ont un trésor bien caché qu'il faudrait trouver pour ensuite le redistribuer à tous les pauvres. C'est pourquoi de la gauche à la droite on propose de raboter les niches fiscales et de trouver l'argent caché pour le réinjecter dans les États.
 
Ce discours se décline de différentes manières selon qu'on désigne les traders comme seuls responsables ou qu'on dénonce la partialité des agences de notation, ce qui revient à accuser le thermomètre en cas de fièvre. Mais par-dessus tout, « c'est la faute à la finance et à l'endettement », ou comment confondre la maladie et le symptôme.
 
Or, il est impossible de séparer le bon capitalisme productif du mauvais capitalisme financier. Il n'existe pas d'un côté une économie qui produit des richesses et de l'autre une économie virtuelle, une finance parasitaire; il s'agit des deux faces d'une même réalité. Depuis le début de l'économie capitaliste, celle-ci ne peut fonctionner sans la finance, c'est-à-dire le crédit, les Bourses, la spéculation   
 
je me suis suffisamment renseigné sur le mouvement zeigeist, cotoyer pour me faire une opinion. Oui, c'est le fils du temps et non fils du vent. Ton rentre dedans pour imposer tes idées, surtout que tu viens polluer mon mur FB, commence a m'agasser. Tu prends les gens pour des incultes et ils suffit de mettre des pavés, des tonnes d'exemples sans liens pour croire que l'on va tous rentrer dans ton petit jeu. Je connais le mouvement Colibris et la fable du petit Colibris., j'ai étudier l'économie et surtout je m'y intéresse. J'ai lu de nombreux livres , discuter, donc merde avec ton ton condescendant,
 
Les différentes sources concernant le mouvement zeigeist comme sectaire :
 Ils sont très clairement mystique, manipulateur
Il est facile de taper que sur les institutions bancaires ( la face émergé des indigné), et d'écouter tout les cassandres.
Les militants de Jacques Cheminades ont fait de la récupérations politiques.
Le capitalisme, puis le néolibéralisme ne se résume pas a cinq date, ni a quatre personnes
 
Conspirationnisme : la paille et la poutre - Les blogs du Diplo
 
Le film sur Internet Zeitgeist : il roule pour l'extrême-droite et sans doute aussi pour une secte en constitution : / La pyramide avec l'oeil au milieu, symbole du mouvement zeigeist,  est le sigle du film où l'on voit le mot "illuminati" qui renvoie à une théorie fascisante affirmant l'existence, imaginaire bien sûr, d'un groupe d'individus dirigeant en secret le monde, les "illuminati
 
Comment la secte Zeitgeist via le site Activeast essaye d'infiltrer les mouvements sociaux de l'est : Crée par: Des anarchistes.

Une de leur reprsentante en France de Zeitgeist  n'est  autre qu'une certaine  Géraldine Feuillen par ailleurs initiatrice aux coté d'un jeune publicitaire  aux dents longues reçus en grande pompe sur l'émission de France 3 « ce soir ou jamais «  nommé Yann Sarfati , de l'initiative du « bankrun 2010 » une opération pseudo subversive  vous  incitant a vider vos comptes en banque qui fut un échec cuisant, Or cette Géraldine Feuillen  est une fervente admiratrice de Jean Marie le Pen , de l'activiste et pseudo « pamphlétaire » d'extrême droite Français  Alain Soral leader du groupuscule fasciste « Egalité et réconciliation » et de Dieudonné  qui est également membre du parti antisémite  français « le parti anti sioniste »  il n'avait pas fallu longtemps a beaucoup d'internautes pour s'apercevoir que la page de liens du site officiel du « bankrun 2010 » était un véritable portail de  tout ce que le net français d'extrême droite peut contenir de pire.(....)
 
J'ai eu affaire à Géraldine Feuillen  et a Yann Serfati dans le mouvement des indignés et sur Facebook, j'en ai vu jusque dans les manifs de Bruxelle ( rassemblement mondial des indignés du 15 octobre). Lors d'un débat sur la dette organisait par différents économistes ( dont Frederic Lordon) et sociologues, un militant du mouvement zeigeist qui a essayer de récuperer la frustration s'est fait rembrouer
 
                     
La pompe à phynance - Les blogs du Diplo : - de Frédéric Lordon ( cf  source : Conspirationnisme : la paille et la poutre - Les blogs du Diplo )
Mis sur facebook :
 
Le peuple est bête et méchant, le peuple est obtus. Au mieux il pense mal, le plus souvent il délire. Son délire le plus caractéristique a un nom : conspirationnisme. Le conspirationnisme est une malédiction. Pardon : c'est une bénédiction. C'est la bénédiction des élites qui ne manquent pas une occasion de renvoyer le peuple à son enfer intellectuel, à son irrémédiable minorité. Que le peuple soit mineur, c'est très bien ainsi. Surtout qu'il veille à continuer d'en produire les signes, l'élite ne s'en sent que mieux fondée à penser et gouverner à sa place.
Pour une pensée non complotiste des complots (quand ils existent) :
 
Conspirationnisme : la paille et la poutre - Les blogs du Diplo
 
Photo : Les Illuminati - syti.net : cf : voir : théorie du complot, conspirationisme, théorie, complot
 

 Il faudrait sans doute commencer par dire des complots eux-mêmes qu'ils requièrent d'éviter deux écueils symétriques, aussi faux l'un que l'autre :
 
1) en voir partout ;
 
2) n'en voir nulle part. Quand les cinq grandes firmes de Wall Street en 2004 obtiennent à force de pressions une réunion longtemps tenue secrète à la Securities and Exchange Commission (SEC),.
 
Sans doute ne livre-t-il pas à lui seul l'intégralité de l'analyse qu'appelle la crise financière, et c'est peut-être là l'une des faiblesses notoires du conspirationnisme, même quand il pointe des faits avérés : son monoïdéisme, la chose unique qui va tout expliquer, l'idée exclusive qui rend compte intégralement, la réunion cachée qui a décidé de tout. Exemple type de monoïdéisme conspirationniste : Bilderberg (ou la Trilatérale). Bilderberg existe ! La Trilatérale aussi. .... Pour défaire le monoïdéisme de la vision complotiste, il suffit de l'inviter à se prêter à une expérience de pensée contrefactuelle : imaginons un monde sans Bilderberg ni Trilatérale, ce monde hypothétique aurait-il évité la mondialisation néolibérale ? La réponse est évidemment non. Il s'en déduit par contraposition que ces conclaves occultes n'étaient pas les agents sine qua non du néolibéralisme, peut-être même pas les plus importants. Et pourtant ceci n'est pas une raison pour oublier de parler de Bilderberg et de la Trilatérale, qui disent incontestablement quelque chose du monde où nous vivons.
 
Il suffirait donc parfois d'un soupçon de charité intellectuelle pour retenir ce qu'il peut y avoir de fondé dans certaines thèses immédiatement disqualifiées sous l'étiquette désormais infamante de « conspirationnistes », écarter leurs égarements explicatifs, et conserver, quitte à les réagencer autrement, des faits d'actions concertées bien réels mais dont la doctrine néolibérale s'efforce d'opérer la dénégation – il est vrai qu'il entre constitutivement dans la vision du monde des dominants de dénier génériquement les faits de domination (salariés et employeurs, par exemple, sont des « co-contractants libres et égaux sur un marché du travail »...), ....– mais faire ce genre de distinction est sans doute trop demander, et on voit d'ici venir les commentaires épais qui feront de ce propos une défense apologétique du complotisme et des complotistes...
 
On pourrait arguer que l'analyse sociologique ou politologique de ces actions concertées, précisément, se déploie hors des schèmes intellectuels caractéristiques du conspirationnisme : monoïdéisme, exclusivisme, attraction sans partage pour l'occulte, ignorance corrélative pour tous les effets impersonnels de structure, etc. [2].
 
Le conspirationnisme comme symptôme politique de la dépossession
Tout ceci cependant est dire à la fois trop et trop peu quand, du conspirationnisme, il est possible de prendre une vue latérale qui vient quelque peu brouiller l'image de ses habituelles dénonciations, et puis, plus encore, celle de ses frénétiques dénonciateurs. Sans doute trouve-t-on de tout à propos du conspirationnisme : des tableaux sarcastiques de ses plus notoires délires (le fait est qu'il n'en manque pas...), des revues de ses thèmes fétiches, jusqu'à de savantes (pitoyables) analyses de la « personnalité complotiste » et de ses psychopathologies. Mais d'analyse politique, point ! (...) .
 
Dépossession : tel est peut-être le mot qui livre la meilleure entrée politique dans le fait social – et non pas psychique – du conspirationnisme. Car au lieu de voir en lui un délire sans cause, ou plutôt sans autre cause que l'essence arriérée de la plèbe, .... etc. Décidément l'événement politique le plus important des deux dernières décennies, le référendum sur le traité constitutionnel européen de 2005 a montré ce que peut, pourtant dans un extraordinaire climat d'adversité, un corps politique auquel on donne le temps de la réflexion et du débat : s'emparer des matières les plus complexes et se les approprier pour produire un suffrage éclairé.
 
Hors de ces conditions exceptionnelles, tous les moyens ou presque de faire sens des forces historiques qui l'assaillent et surtout d'avoir part aux délibérations qui décident de son destin lui sont refusés. Or, remarque Spinoza, le quant-à-soi ne saurait connaître aucune suspension : « nul ne peutcéder sa faculté de juger » (Traité politique), ..... Cela, nul ne le dit mieux que Spinoza : « Il n'est pas étonnant que la plèbe n'ait ni vérité ni jugement, puisque les affaires de l'Etat sont traitées à son insu, et qu'elle ne se forge un avis qu'à partir du peu qu'il est impossible de lui dissimuler. La suspension du jugement est en effet une vertu rare. Donc pouvoir tout traiter en cachette des citoyens, et vouloir qu'à partir de là ils ne portent pas de jugement, c'est le comble de la stupidité. Si la plèbe en effet pouvait se tempérer, suspendre son jugement sur ce qu'elle connaît mal, et juger correctement à partir du peu d'éléments dont elle dispose, elle serait plus digne de gouverner que d'être gouvernée » (Traité politique, VII, 27).
 
L'apprentissage de la majorité (à propos de la « loi de 1973 »)
 
Mais plus encore que de la dépossession, le conspirationnisme, dont les élites font le signe d'une irrémédiable minorité, pourrait être le signe paradoxal que le peuple, en fait, accède à la majorité puisqu'il en a soupé.
 
Le débat sur la « loi de 1973 », interdisant supposément le financement monétaire des déficits publics devrait typiquement être regardé comme l'une des étapes de cet apprentissage, avec son processus caractéristique d'essais et d'erreurs. Bien sûr la « loi de 1973 », objet dans certaines régions de l'Internet d'une activité effervescente, a connu (....) ...
 
Au milieu de toutes ces scories, un principe de charité politique pourrait cependant voir :
1) ce petit miracle des non-experts se saisissant d'une question à l'évidence technique mais que ses enjeux politiques destinent au débat le moins restreint possible : la monnaie, les banques ;
 
2) le surgissement, peut-être désordonné mais finalement salutaire, d'interrogations sur la légitimité des taux d'intérêt, le financement des déficits publics, les figures possibles de la souveraineté monétaire, la place adéquate des émetteurs de monnaie dans une société démocratique ;
 
 3) une intense activité polémique, au meilleur sens du terme, avec production kilométrique de textes, lancement de sites ou de blogs, controverses documentées en tous sens, etc. Tout ceci, oui, au milieu d'ignorances élémentaires, de quelques dérapages notoires et de fausses routes manifestes – certains parmi les plus acharnés à dénoncer la loi de 1973 commencent à s'apercevoir qu'ils ont poursuivi un fantôme de lièvre
 
 [4] ... Mais pourtant comme un exercice collectif de pensée qui vaut en soi bien mieux que toutes ses imperfections, et dans lequel, tout sarcasme suspendu, il faudrait voir un moment de ce processus d'apprentissage typique de l'entrée dans la majorité. Sans surprise, des trébuchements de l'apprentissage les élites installées tirent parti pour refuser l'apprentissage même. On les comprend : il y va précisément de la dépossession des dépossédeurs.
 
À conspirationniste, conspirationniste et demi !
 
Mais les appeler « élites », n'est-ce pas beaucoup leur accorder ? Et que valent les élites en questions à l'aune même des critères qu'elles appliquent aux autres ? (....) .
 
De ce point de vue c'est peut-être l'affaire DSK qui aura le plus spectaculairement déchiré le voile. Car jamais on n'aura vu théories du complot fleurir aussi allègrement dans les plus hautes sphères du commentariat. ...., quand il s'agit de DSK, évoque d'abord l'hypothèse d'une « manipulation » [6] ; François Loncle, député PS qui assure pour sa part « qu'il n'y a pas de complot » [7] mais « un coup monté » [8], c'est très différent. « La thèse du complot se répand sur le web » titre un des articles de Libération [9] – « sur le web », .....
 
D'un certain conspirationnisme européiste
Les illustrations les plus spectaculaires cependant ne sont pas forcément les meilleures, et si elle a fait la démonstration édifiante de ce que valent les régulations de la classe oligarchique – à savoir rien – en situation de grande tension – par exemple quand il s'agit de sauver de l'opprobre son meilleur espoir –, l'affaire DSK demeure trop exceptionnelle pour être parfaitement significative. Autrement parlantes les pulsions conspirationnistes qui émaillent à répétition le discours de la crise européenne, à plus forte raison quand elles se donnent libre cours dans l'un des journaux les plus rigoureusement donneur de leçon anti-conspirationniste, Libération, et sous la plume de son journaliste le plus attaché à traîner dans la boue – y compris pour conspirationnisme – toute position de gauche critique del'Europe telle qu'elle est, Jean Quatremer, auteur par exemple d'un magnifique « Quand l'euroscepticisme mène au conspirationnisme » [10].
 
Mais voilà : depuis que son objet chéri est en crise et attaqué de toutes parts, Jean Quatremer n'en finit pas de voir des complots partout. « Presse anglo-saxonne », « marchés financiers américains », « agences de notation », « hedge funds » : la monnaie unique européenne, pourtant plus franche que l'or, est la cible de pernicieuses entreprises de déstabilisation délibérée, orchestrées qui plus est par la plus maléfique des entités : « la finance anglo-saxonne ». Pour qui douterait qu'un esprit fondamentalement sain, puisque européen, ait pu ainsi être infecté par la maladie du complot, florilège de titres : « Les agences de notation complices des spéculateurs ? » (21 septembre 2011), « Les marchés financiers américains attaquent l'euro » (6 février 2010), « Comment le Financial Times alimente la crise » (30 mai 2010), « Moody's veut la peau du triple-A français » (21 novembre 2011), « Les banques allemandes contre la zone euro » (31 juillet 2011), « Le jeu trouble de Reuters dans la crise de la zone euro » (29 juillet 2012).
 
Si le mal organisé est partout, il n'en a pas moins son superlatif en les agences de notation : elles sont les « complices des spéculateurs » [19]. « Allons plus loin : qui a déclenché la panique sur la dette française ? Moody's justement (...). Donc Jean Quatremer a d'abord très fort envie de crier au complot – si fort que ça s'entend à longueur de billets –, puis, instruit par ses précepteurs de toujours, se convainc, mais difficilement, qu'il ne sert à rien d'y céder – moyennant quoi ses nerfs ne sont qu'à demi-soulagés, raison pour laquelle il y revient sans cesse.
 
Hedge Funds, médias, presse anglo-saxonne, agences de presse, marchés financiers américains, agences de notation, partout des malfaisants ligués contre l'objet chéri. De cette sorte de crumble intellectuel, les agences de notation sont peut-être l'ingrédient le plus caractéristique, boucs émissaires périphériques de toute une structure qui s'exprime par elles [23] – mais qu'évidemment on ne mettra jamais en question. Car les agences de notation, comme dans une moindre mesure la presse financière, sont les agents les plus représentatifs de la finance déréglementée comme pouvoir de l'opinion – (....) . Il faudrait donc expliquer à Jean Quatremer que la finance libéralisée, si constamment encouragée par la construction européenne, c'est cela même !, que dans cet ensemble, il entre constitutivement, et non accidentellement, rumeurs, erreurs, errances, absurdités, idées fausses, informations biaisées –...
Mais dans la vision du monde de Jean Quatremer, la finance est bonne... jusqu'à ce qu'elle s'en prenne à son talisman. ..... Car enfin qui a fait le choix de remettre entièrement les politiques économiques entre les mains de ce pouvoir déréglé qu'est la finance libéralisée ? Qui a décidé d'instituer les marchés obligataires comme puissance disciplinaire en charge de la normalisation des politiques publiques ? Qui a voulu constitutionnaliser la liberté de circulation des capitaux qui offre à ce régime son infrastructure ?
 
Non pas les agents du mal mais la force des structures
 
En fait c'est là la chose que Jean Quatremer a visiblement du mal à comprendre – déficience par quoi d'ailleurs il verse immanquablement dans le conspirationnisme, qu'il dénonçait chez les autres à l'époque où « tout allait bien » (pour lui) –, les crises s'expliquent moins par la malignité des agents que par l'arrivée aux limites des structures. Il est vrai qu'ayant toujours postulé la perfection de son objet, donc l'impossibilité de sa crise, il n'a pas d'autre hypothèse sous la main pour en penser la décomposition : celle-ci ne peut donc être que le fait des méchants (et des irresponsables : Grecs, Portugais, Espagnols...).
 
Mais il y a des aggiornamentos trop déchirants pour être consentis aisément, et des investissements psychiques trop lourds pour être rayés d'un trait de plume, aussi faut-il attendre l'infirmation définitive par le réel pour que se produise le premier mouvement de révision – et encore... On en connaît qui persistent à croire que la défaite de 40 est la faute du Front Populaire... Entre temps tous les moyens sont bons, y compris ceux de la stigmatisation complotiste, pour ravauder comme on peut le tissu de la croyance menacée de partir en lambeaux. Si l'euroscepticisme du peuple mène au conspirationnisme, il semble que l'eurocrétinisme des élites y conduise tout aussi sûrement...
 
Notes
 
[1] Le coefficient de leviérisation désigne le multiple de dette, par rapport à ses fonds propres, qu'une banque peut contracter pour financer ses positions sur les marchés.
[2] Lire, dans l'édition de septembre du Monde diplomatique, en kiosques le mercredi 29 août, Richard Hofstadter, « Le style paranoïaque en politique ».
[3] Puisqu'avant de devenir Premier ministre, Georges Pompidou a été banquier d'affaire chez Rothschild. On remarquera tout de même que, banquier, il cesse de l'être en 1958 quand il devient directeur de cabinet de De Gaulle et que ladite loi date de 1973...
[4] Voir à ce sujet les contributions à la journée « Création monétaire » des Economistes Atterrés du 24 mars 2012, en particulier le texte d'Alain Beitone, « Idées fausses et faux débat à propos de la monnaie. Réflexion à partir de la “loi de 1973” ».
[5] 15 mai 2011.
[6] Cité in Libération, « DSK, la thèse du complot se répand sur le web », 15 mai 2011.
[7] France Info, 2 juillet 2011.
[8] LCI, 3 juillet 2011.
[9] Libération, 15 mai 2011.
[10] Libération, blog Coulisses de Bruxelles, 24 septembre 2008. Sauf indication contraire, tous les titres qui suivent correspondent à des billets de ce blog.
[11] « Les marchés financiers américains attaquent l'euro », 6 février 2010.
[12] Id.
[13] « Emmanuel Todd, Audiard d'or 2011 », 1er janvier 2012.
[14] « Comment le Financial Times alimente la crise », 30 mai 2010.
[15] « Le jeu trouble de Reuters dans la crise de la zone euro », 29 juillet 2012.
[16] « Comment les médias accroissent la panique des marchés », 26 novembre 2010.
[17] « Comment le Financial Times... », op. cit.
[18] « Les banques allemandes contre la zone euro », 31 juillet 2011.
[19] « Les agences de notation complices des spéculateurs ? », 21 septembre 2011.
[20] « Moody's veut la peau du triple A français », 21 novembre 2011.
[21] « Les agences... », op. cit.
[22] Id.
[23] Pour quelques développements sur cette question : « Extension du domaine de la régression », Le Monde Diplomatique, avril 2011 ; « Les gouvernement sont soumis au règne de l'opinion financière] », Marianne, 13 août 2011.
[24] « Les banques allemandes contre la zone euro », 31 juillet 2011.
[25] « C'est Hotel California : une fois entré dans l'euro, on ne peut plus en repartir », 3 octobre 2011
 
A voir  ( thématique sur ):  documentaires, géopolitiques,  : les indignÉs,  débats , , mouvements des indignés pour une démocratie réelle, démocratie directe , mobilisations,  surveillance, société privé, privatisation de la sécurité, alain bauer, le consortium de la peur, la bande à bauer, l'idéologie sécuritaire , reportage, arte, mer, plastique , agrocarburants, énergies renouvelable , finance, economie, société scandales financiers, goldman sachs, la city, la finance en eau trouble, scandale du libor, documentaires, hedges fund , produits dérivés, :, crise de la dette, dette, spéculations , délocalisation, entreprise, emplois
 
 
Concernant la crise permanente :le cercle vicieux, wall street, hedge fund, mario monti, mario draghi, goldman sachs, finance, économie,  l'histoire, monétaire, la faillite,  la grèce, dégradation, agence de notation ,  algorithme financier
 
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#Posté le vendredi 26 octobre 2012 13:47

Modifié le mardi 17 novembre 2020 07:37

les malfrats de l'immobilier


 
">France 2 | Envoyé special | Espagne : la faillite ?  :
L'Europe au chevet des banques espagnoles pour sauver le pays en banqueroute après des années de miracle économique. Un espagnol sur quatre est au chômage. Voyage dans un pays qui s'enfonce dans la crise.
 

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A Saint-Denis, les malfrats de l'immobilier : Trouver de l'eau fut, pendant plus de quatre ans, la corvée quotidienne des locataires du 39, rue Gabriel-Péri. Le 9 septembre, un incendie les a délogés. A la mairie, le drame - qui a fait trois morts et laisse des dizaines de familles à la rue - ne surprit malheureusement personne
 
UN DES PROPRIÉTAIRES, EX-PROF DE DROIT À DAUPHINE
Les "marchands de sommeil" font fortune dans ces faubourgs des portes de Paris. Des propriétaires sans scrupule profitent de la crise du logement pour louer des deux-pièces à l'électricité défaillante et à l'isolation rudimentaire. Dans ces costumes de malfrats de l'immobilier, on imagine les héros des films de Jacques Audiard. Mais rue Gabriel-Péri, une dizaine d'appartements sont détenus par deux frères, les Labbouz, dont l'un a enseigné le droit des sociétés à Dauphine. Rachel Berger, une vieille dame du 18e arrondissement, fille de tailleurs, détient un quart de la copropriété dont elle avait confié la gestion au cabinet Nathan, des frères Labbouz. Lorsque l'agence a fermé, le fils de Mme Berger, "Monsieur Gilbert", s'est chargé de récupérer les loyers. En liquide, de préférence
 
Les propriétaires n'étaient pas très regardants sur les baux et les quittances. Les locataires n'y trouvaient rien à redire. Ailleurs, on ne leur donnait pas de logement


L'EAU COUPÉE DEPUIS 2008
DES DOUCHES À L'EAU MINÉRALE
"LA TRAGÉDIE A FAIT BOUGER LES CHOSES"
 
"La tragédie a fait bouger les choses. Mais cela ne se terminera pas en happy end", affirme Aurélie, qui attend les suites de l'enquête judiciaire. Trois personnes ont perdu la vie. Des dizaines d'autres ne trouvent plus le sommeil. Quant à Florian et Aurélie, s'ils veulent être indemnisés, ils vont devoir se lancer dans une longue bataille judiciaire. Les propriétaires n'avaient pas répondu au dernier appel de fonds, l'immeuble n'était plus assuré depuis un an
 
Lire : Le budget pour lutter contre l'habitat indigne renforcé
Lire aussi :  Les 'bonnes affaires' immobilières des frères Labbouz
 
Sur l'expulsion du 38 rue des bois
Conspirationnisme : la paille et la poutre - Les blogs du Diplo


 les malfrats de l'immobilier - Citoyenactif
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#Posté le vendredi 26 octobre 2012 13:22

Modifié le vendredi 26 octobre 2012 14:00

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