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3 articles taggés Le Grand Bond en arrière

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Une décennie perdue


 
 
Une décennie perdue
Deux fois par an, en automne et au printemps, les instituts de recherches économiques publient leurs prévisions sur le développement de l'économie mondiale. Cet automne, il est frappant de constater que tous les instituts, à travers le monde, ont revu à la baisse leurs prévisions de croissance économique et que toutes les projections sont devenues remarquablement prudentes. Au printemps dernier, les analystes économiques étaient beaucoup plus optimistes. Etat : un paradis fiscal pour les riches? , spécualtion sur les matières premières , privatisation de la sécurité , TV lobotomie , Aveugles face à la crise , L'exercice de l'Etat et la noir finance
 
En début d'année, la Banque mondiale soulignait un redressement significatif de la production industrielle mondiale. Mais aujourd'hui, on constate un ralentissement pratiquement dans toutes les régions. L'institut prévoit un taux de croissance dans le monde de 2,5% en 2012, de 3% en 2013 et de 3,3% en 2014. Au regard de la croissance de la population mondiale (actuellement environ 7 milliards d'individus), c'est au moins 3% de croissance qui sont nécessaire pour seulement maintenir l'équilibre.
 
Vidéo à voir - http://youtu.be/RZKQUaVM4rA Quoi ?! L'Union Européenne, Nobel de la Paix - sociale, économique et démocratique. Vraiment ?
  
 
La Grèce plongée en récession pour une erreur de calcul du FMI | Humanite
 
Le ministre des Finances grec, un libéral de droite, a fait un triste calcul. Il a démontré que la troïka s'était trompée amplement sur le résultat des plans d'économie. Malgré les savants calculs et les « modèles mathématiques » du FMI, il faut se rendre à l'évidence : 1 euro de rigueur, c'est 1 euro de moins dans l'économie.
 
Le pari du FMI et de la troïka c'était d'affirmer que certes, les plans de rigueur drastiques vont contracter l'économie mais pas autant que cela va permettre d'économiser. Ils avaient inventé pour chiffrer cela "le coefficient multiplicateur" des mesures de rigueur sur le recul de croissance, qu'ils avaient estimé à 0,5. Autrement dit, quand la Grèce adoptait un plan de rigueur de 50 milliards d'euros, comme celui de 2010, il y aurait 25 milliards d'économies réalisées, et 25 milliards de récession. Sauf que depuis 2009, ce fameux coefficient multiplicateur est égal à 1. Le FMI vient lui même de reconnaitre ses erreurs dans un rétro-pédalage récent
 
Une décennie perdue
 
Le FMI devra rendre des comptes !
Grèce : vers une sixième année de misère
Nikos Fotopoulos « Nous ne voulons pas vivre comme des mendiants »
La Grèce au régime spartiate
 
Accueil> Economie> Une décennie perdue
« Aveugles face à la crise
 
 Une décennie perdue
 
Ce que nous voulons attaquer c'est le discours dominant qui explique que les causes de la crise actuelle sont à chercher dans le mauvais capitalisme financier. Nous pensons que la crise financière n'est qu'un symptôme d'une maladie plus profonde et qu'il s'agit en fait d'une crise du capitalisme lui-même. Ses conséquences seront certainement terribles mais ce sera peut-être aussi l'occasion de remettre en cause le capitalisme dans ses fondements mêmes.
 
  Or, il est impossible de séparer le bon capitalisme productif du mauvais capitalisme financier. Il n'existe pas d'un côté une économie qui produit des richesses et de l'autre une économie virtuelle, une finance parasitaire; il s'agit des deux faces d'une même réalité. Depuis le début de l'économie capitaliste, celle-ci ne peut fonctionner sans la finance, c'est-à-dire le crédit, les Bourses, la spéculation.
 
  Les dirigeants de tous bords se foutent de nous quand ils réclament un encadrement rigoureux de la spéculation, car c'est tout le système qui, dans sa phase actuelle, a besoin de la spéculation et du crédit. EADS : pertes et profits – citizenkhane, spécualtion sur les matières premières - l'indigné révolté, la grande distribution en crise? - citoyenactif, Choc de compétitivité : est-ce bien le moment? - l'indigné, spécualtion sur les matières premières - l'indigné révolté, Le risque systémique – Antalya, La  » crise » permanente - saltabank, World Compagny et la fin de la crise - alterfinance
 
 
 
A voir en autre :
Le Grand Bond en arrière  Dérèglementation , Révolution conservatrice....

Serge Halimi – Le Grand Bond en Arrière [HD] – YouTube : Serge Halimi cite Gary Becker qui estime que les hommes d'affaires ont parfois intérêt à la victoire des partis de gauche, qui sauront avoir plus facilement la confiance des syndicats, et faire passer des réformes sans heurts sociaux[31], d'autant mieux que les partis socialistes acceptent d'abandonner le socialisme[
  
Laurence Parisot au Figaro : «Certains patrons sont en état de quasi-panique»
Le Figaro Publié le 14/10/2012
Laurence Parisot, présidente du Medef, estime au Figaroque des décisions en faveur de la compétitivité doivent être prises d'urgence.
 
« Nous savons tous que la situation économique est gravissime. Moi-même, je disais avant l'élection que la situation était préoccupante. Mais aujourd'hui, nous sommes passés d'un avis de tempête à un avis d'ouragan. Certains patrons sont en état de quasi-panique« ,
 
indique-t-elle dans son diagnostic sur l'économie française.Elle assure par ailleur qu'aujourd'hui, « un vent de fronde se lève de partout, aussi bien des TPE que du CAC 40. Cela va bien au-delà d'une jacquerie fiscale. Si la coupe est pleine, c'est qu'aucun relais ne valorise l'entrepreneur en France. Tout au contraire, il se heurte en permanence à un a priori systématique contre lui. » Lire cet entretien. : INTERVIEW – La présidente du Medef estime que des décisions en faveur de la compétitivité doivent être prises d'urgence.
 
LIRE AUSSI:
» Les patrons n'ont plus confiance dans le gouvernement
» Révolte fiscale: les patrons toujours mobilisés
» «Que le gouvernement nous fasse confiance» 
 
 Medef : pour une baisse des dépenses publiques  Jugeant «essentiel pour la crédibilité de la France sur les marchés» d'atteindre l'objectif affiché par le gouvernement d'un déficit public réduit à 3 %u produit intérieur brut fin 2013, Laurence Parisot a estimé que l'une des manières d'atteindre cet objectif était de présenter un budget qui «réduise deux fois plus la dépense publique qu'il n'augmente les impôts: c'est le choix de la plupart des pays confrontés à des difficultés budgétaires» en citant l'exemple de la Suède et de l'Allemagne. «Nous allons bientôt être considérés comme l'homme malade de l'Europe si nous ne faisons pas des progrès substantiels en matière de flexibilité sur le marché du travail et en matière de réduction des dépenses publiques», a-t-elle déclaré

 
 
Une décennie perdue


 



 
 
Les malheurs de la Grèce

7 000 policiers en civils, des centaines d'agents en infiltration, des tireurs d'élite postés sur les toits, le quartier du Parlement entièrement bouclé, des hommes-grenouilles et des hélicoptères patrouillant dans le ciel...
Une scène de guerre urbaine ? La description du dispositif chargé de la protection du président américain lors d'une visite à Bagdad ?

Les peuples apprécieront !
Au moment où les peuples européens sont de plus en plus sous un régime d'austérité autoritaire, instituée par l'Europe des élites une caste au service de pouvoir financier mondial.
C'est affligeant. Debout les damnés de la terre ...


Non... tout simplement les mesures prises pour protéger Angela Merkel lors de sa visite à Athènes aujourd'hui. Objectif de la visite : renouer avec le gouvernement grec et reprendre des relations "amicales".


C'est dire la tension qui règne en Grèce ces derniers jours alors qu'une nouvelle tranche de l'aide promise par la troïka est censée être versée sous peu.
Si les ennuis de l'Espagne et de l'Italie ont détourné l'attention des médias de la Grèce, celle-ci se trouve dans une situation inextinguible.

L'effet Cantillon appliqué aux banquiers du XXIe siècle
La Grèce au pied du mur

Pour obtenir l'argent de la troïka (UE, FMI, BCE), la Grèce s'est engagée sur des mesures de rigueur en 2013 et 2014. Le gouvernement a ainsi présenté un budget pour 2013 prévoyant 7,8 milliards d'euros de réduction de dépenses et d'économies. De nouvelles restrictions qui ont soulevé l'opposition non seulement de nombreux partis politiques (comme le parti d'extrême-gauche Syrisa) mais aussi de la rue : nouvelles manifestations et grèves ont accueilli ces mesures.
 
Une décennie perdue
 
La BCE : «Baissez les salaires pour préserver l'euro» : La banque centrale européenne (BCE) revient dans une étude publiée ce 8 octobre sur les enjeux structurels de la zone euro. Ses travaux, cette année, sont consacrés exclusivement au marché du travail et l'hétérogénéité des réponses européennes pendant la crise. Ces divergences, selon la BCE, pose une menace sur la convergence des économies de la zone euro.
 
Ses recommandations : « L'ajustement des salaires aux conditions du marché du travail doit être une priorité sur les marchés du travail de la zone euro. Cela facilitera la nécessaire réallocation sectorielle, soutiendra la création d'emplois durables et la réduction du chômage. Des réformes importantes et approfondies du marché du travail sont donc nécessaires pour accroître la flexibilité de l'emploi et des salaires dans la zone euro afin de réduire le risque d'une montée persistante d'un chômage structurel et d'une baisse de la croissance potentielle. Cette stratégie de réforme est aussi l'élément clé pour une reprise économie solide dans la zone euro, qui contribuerait aussi à corriger et à prévenir les déséquilibres macro-économiques et la consolidation fiscale. Une plus grande flexibilité des marchés du travail dans la zone euro réduirait également les coûts d'ajustement associés aux chocs économiques et renforcerait l'efficacité de la politique monétaire. » 
 
En trois ans de crise, les salaires en Grèce ont baissé de plus de 25 %, le chômage touche désormais 21 % de la population active et 54 % des jeunes...
Lire le rapport de la BCE ici

 

La Grèce s'est aussi engagée dans un vaste programme de privatisations qui était censé lui rapporter 50 milliards d'euros. Seulement, pour le moment, il n'a rapporté qu'1,5 milliard.
 
La troïka s'impatiente donc, ne voyant pas les réformes prévues mises en oeuvre. Elle a fixé comme butoir pour l'application de nouvelles mesures le 18 octobre, date du prochain sommet européen.
 
La Grèce a donc jusqu'à cette date pour" faire preuve de sa bonne volonté". En jeu : le versement d'une tranche de 31,5 milliards d'euros sur les 130 milliards qui ont été promis en tout au pays. Une aide qui est d'autant plus vitale pour la Grèce que, comme l'a déclaré le Premier ministre grec Antonis Samaras, les caisses "sont vides", ou du moins le seront d'ici à fin novembre. Le pays a donc désespérément besoin de cet argent.

La Grèce résistera-t-elle à ce traitement de choc ?
La Grèce peut-elle vraiment aller plus loin dans la réduction de ses dépenses ? Les dernières prévisions du PIB laissent peu de doutes : la rigueur détruit la croissance. Le navire grec sombre, et ce bien plus que la troïka peut le renflouer.
 
La dette publique s'aggrave, passant de 169,5% en 2012 à 179,3% du PIB en 2013. Le chômage quant à lui explose littéralement. Il devrait atteindre 24,7% l'année prochaine, contre 23,5% cette année. Mais c'est surtout quand on compare les chiffres actuels avec la situation avant 2010 (un peu plus de 12% de chômage) que l'ampleur de la dégradation du marché du travail saute aux yeux.
 
Une décennie perdue - anarkia
 
Une décennie perdue
 
 
 
Est-ce que ce sera la même chose pour l'économie mondiale ? L'analyste en chef du FMI, Olivier Blanchard avertit que la sortie de la crise financière mondiale (si on pose son point de départ en 2008) pourrait s'étaler sur une décennie et qu'il pourrait ne pas y avoir de véritable reprise avant 2018... une décennie perdue.
 
Les causes en sont les problèmes dans la zone euro, le surendettement au Japon et aux Etats-Unis, le ralentissement en Chine. La croissance par la dépense (« déficit spending ») dans de nombreux pays industrialisés a tellement gonflé la dette publique que, malgré des taux d'intérêts extrêmement faibles, les politiques budgétaire et fiscale sont devenues impuissantes. Cette situation va probablement perdurer dans la mesure où seulement quelques pays ont entrepris, suffisamment tôt, la réduction de leur dette publique.

 
L'année prochaine, le pays devrait connaître sa sixième année consécutive de récession et les derniers chiffres ne sont guère encourageants. Au second trimestre 2012, la récession atteignait 6,2%. Dans ces conditions, comment envisager que la Grèce puisse satisfaire aux demandes actuelles de la troïka ?
 
Et ce d'autant plus que le reste de la zone euro est à son tour menacé par la récession et que le FMI vient de publier des chiffres inquiétants sur la croissance mondiale. Et comme le soulignent Les Echos, pour la première fois, le FMI n'a pas chaussé ses habituelles lunettes roses : "Une nouveauté toutefois. Le ton est plutôt pessimiste. 'La probabilité d'une croissance globale tombant sous les 2% en 2013 -- ce qui signifierait une récession des pays industrialisés et un sérieux ralentissement des marchés émergents et en développement -- a progressé aux environs de 17% contre 4% en avril 2012 (...)', écrivent les économistes. Quelles seraient les causes d'un tel effondrement relatif. Le FMI en recense deux principales : la zone euro, à court terme ; les Etats-Unis, à moyen terme".
 
"'La crise de la zone euro reste la menace la plus évidente pour les perspectives globales', souligne le rapport du Fonds. Tout en saluant les décisions qui ont été prises par les gouvernements de la zone euro et par la Banque Centrale Européenne, en particulier son programme d'achat de titre d'Etat, le FMI appelle à aller de l'avant. Non seulement il faut mettre en oeuvre les décisions qui ont été prises, notamment permettre au Mécanisme Européen de Stabilité (MES) d'intervenir dans le secteur bancaire et sur le marché des titres d'Etats souverains, mais le Fonds appelle à la mise sur pied effective de l'Union bancaire et d'une meilleure intégration budgétaire".
 
Dans ce contexte difficile, le cas de la pauvre Grèce semble scellé.
 
Que va-t-il se passer ?


Deux solutions sont envisagées à court terme par les élites :


1. Une restructuration (encore une !) de la dette grecque, solution soutenue par le FMI. Cette nouvelle restructuration, après celle concernant essentiellement les créditeurs privés, porterait sur les dettes détenues par les autres Etats de la zone euro.
2. Certains membres de la zone euro préféreraient quant à eux donner plus de temps à la Grèce pour mettre en place les réformes indispensables à l'équilibrage progressif de son budget et à la réduction de son endettement.

 
Quelle que soit la situation choisie, elle ne résoudra pas profondément la crise grecque. Seule véritable solution – du moins celle qui semble à la fois la plus probable et la moins douloureuse pour le pays – le défaut total sur les dettes assorti d'une sortie temporaire de la zone euro.
A suivre donc...



 
 
La crise actuelle pourrait bien sûr être résolue par des moyens déjà utilisés historiquement par ce système dans des contextes comparables: guerre(s), destruction massive des moyens de production et de la force de travail. Elle pourrait aussi durer longtemps dans un processus continu d'appauvrissement pour la plupart d'entre nous, secoué par des explosions sans issue, voire des conflits de tous contre tous (concurrence entre groupes, racisme...).
 
Mais on peut aussi penser que, pendant une crise grave prolongée, les automatismes sociaux, les habitudes, s'affaiblissent et disparaissent. Beaucoup de personnes pourraient remettre en question ce qu'elles considéraient auparavant comme naturel, inévitable. Et c'est bien pour cela que les crises sont potentiellement des moments de remise en cause du capitalisme

Une décennie perdue

Alors pourquoi cette analyse, qui est à peu près la seule à se trouver confirmée aujourd'hui par la crise récente, suscite-t-elle si peu d'attention? Pourquoi est-il si difficile d'admettre aujourd'hui que notre système est à bout de souffle? Avant tout parce que personne ne peut vraiment imaginer la fin du capitalisme. L'idée même suscite une peur panique. Tout le monde pense qu'il a trop peu d'argent, mais chacun se sent menacé. Or, c'est bien l'argent mais aussi la marchandise, le travail, la propriété et l'État, qu'il faut attaquer.
 
La disparition de cette société représente un tel bouleversement qu'on ne l'envisage pas nécessairement avec légèreté. Mais nous ne sommes pas condamnés à tenter de sauver l'économie qui chancelle et nous écrase. Nous pouvons contribuer à sa disparition. Pas pour le néant, mais pour un monde sans État et sans classes, un monde pour toutes et tous, sans exploitation ni domination.
_________________________
[1] Les antilibéraux rêvent de retourner à un Etat qui les protègerait du capitalisme alors même que la fonction de l'État est d'assurer son bon fonctionnement. Dans ces conditions leur politique aboutit simplement à des formes nouvelles de patriotisme économique, des mesures plus ou moins protectionnistes pour essayer d'empêcher les délocalisations, voire carrément au nationalisme.
 
une baisse tendancielle du taux de profit : alterfinance[c=black], La baisse tendancielle du taux de profit - l'indigné - Skyrock.com[c=black], Qu'est ce que c'est... La Baisse tendancielle du Taux de profit ?
Tags : Union européenne, les indépendances ont le vent en poupe, Catalans, Ecossais, Flamands, Foire du Livre de Francfort, La Grèce, FMI, les plans de rigueur, Nikos Fotopoulos, la troïka, UE, BCE, La dette publique ?, la zone euro, Le Grand Bond en arrière, spécualtion, les matières premières, Flamme bourgeoise, cendre prolétarienne, Medef
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#Posté le lundi 15 octobre 2012 18:19

Modifié le lundi 08 août 2016 11:41

Aveugles face à la crise


 
 
Aveugles face à la crise - forum FA: Aveugles face à la crise - anarkia
Les Guignoles de l'info – World Compagny et la fin de la crise

 
Aveugles face à la crise
La logique libéral : socialisation des profits et nationalisation des pertes ( sur citizenkhane, mon blog :
Pékin Bulle immobilière et chute tendanciel du taux de profit ?- l'indigné : DOC] Baisse du taux de profit et croissance chinoise : Très intéressant le graphique,
 
Aveugles face à la crise
 
quand il s'agit des pertes, c'est sensiblement la meme chose (vu qu'au bout du compe, c'est le contribuable qui morfle au travers des impots ou de ses economies).
nationalitation = etat
socialisation = citoyens

C'est par contre pour les profits que cela change : nationalisation des profits, l'etat s'enrichit (il n'y a en general pas de repercution sur les citoyens), socialisation des profits, les citoyens s'enrichissent (et l'etat ne touche rien). chose jamais vue, d'ailleurs.

 la photo de Anonymous Francophone.  
 
Aveugles face à la crise
 
Modèle Japonais généralisé  :  La croissance ne se décrète pas, elle se construit Elle se construit ( dans la logique du système)  par l'attrait des investisseurs, des réformes sur la compétitivité ou encore la réduction des déficits. Eux préfèrent parler investissement publics, euro-bonds. Bref, endettement ». Elle est tout simplement plus possible dans un monde fini alors que la doctrine néolibérale a besoin d'une croissance infinie Lorsqu'une telle chose se produit, elle peut durer très longtemps.


Olivier Delamarche - 09 Mars 2012 - BFM Business 09 03 2012 :  
Tous ruinés dans dix ans par Jacques Attali :  
 

 
  Loi du 3 janvier 1973">Economie  : D'où vient la dette de la France ?  Loi du 3 janvier 1973 : Economie : D'où vient la dette de la France ? Loi du 3 janvier 1973
 
La dette publique expliquée en quelques minutes : http://www.youtube.com/watch?v=WeQBdKiUsW0&feature=related : Apprenez en quelques minutes ce qu'est la création monétaire par le crédit, le système des réserves fractionnaires, et l'article 123 du traité de Lisbonne... sans lesquels il est impossible de comprendre l'origine des dettes publiques et privées qui ravagent l'ensemble des pays développés.
 
A voir en autre :
 
Aveugles face à la crise

Le Grand Bond en arrière est un livre du journaliste Serge Halimi publié en 2004 (réédité en 2006) aux éditions Fayard et à paraître dans une édition poche revue et actualisée par l'auteur aux éditions Agone en octobre 2012. Le titre est un clin d'½il au Grand Bond en avant de Mao Tse-Toung.

Ce livre de 620 pages retrace l'histoire de la montée des idées « néolibérales » dans le monde d'un point de vue antilibéral. En restituant l'histoire politique et l'histoire des idées du XXe siècle, Serge Halimi explique comment le monde serait passé d'une économie où le rôle de l'État était essentiel (les politiques keynésiennes), à une économie de marché libérale.
 


Serge Halimi explique l'essor des idées des penseurs libéraux à travers le XXe siècle comme Friedrich Hayek ou Milton Friedman, et comment leurs idées ont pu recevoir un écho dans le monde politique conservateur américain (Ronald Reagan), puis anglais avec Margaret Thatcher, à travers des cercles de personnalités soigneusement sélectionnées[1] puis le financement d'institutions diffusant leurs idées (les think tank conservateurs[2]) par des grands dirigeants d'entreprises[3], et à travers la concentration des médias détenus par des capitaux d'entreprises privées[4].

 
Friedrich Hayek, né Friedrich August von Hayek (8 mai 1899, Vienne – 23 mars 1992, Fribourg) est un philosophe et économiste de l'http://fr.wikipedia.org/wiki/École_autrichienne_d'économie">École autrichienne, promoteur du libéralisme, opposé au socialisme et à l'étatisme.



Dérèglementation
Révolution conservatrice

 
Aveugles face à la crise


Serge Halimi - Le Grand Bond en Arrière [HD] - YouTube :
Entretien avec Serge Halimi, journaliste au mensuel le Monde diplomatique, autour de son livre "Le grand bond en arrière" (Editions Fayard).
Comment est-on passé à un nouveau capitalisme orienté par les seuls verdicts de la finance ?
Emission France Inter "Là-bas si j'y suis" de Daniel Mermet, première diffusion le vendredi 2 juillet 2004.
"Le prix du reniement" - passant-ordinaire"Flamme bourgeoise, cendre prolétarienne" : Serge Halimi writes for le Monde diplomatique (http://www.mondediplo.com)
He is the author of "Le Grand Bond en Arrière: Comment l'odre libérale s'est imposé au monde".
"The Great Leap Backward: How the liberal order was imposed on the world"
"The price of surrender" -guardian.co.uk
 


Serge Halimi cite Gary Becker qui estime que les hommes d'affaires ont parfois intérêt à la victoire des partis de gauche, qui sauront avoir plus facilement la confiance des syndicats, et faire passer des réformes sans heurts sociaux[31], d'autant mieux que les partis socialistes acceptent d'abandonner le socialisme[
 
Source 10 mai 1981 - 15 mai 2011 , triste anniversaire, 10 mai 1981, triste anniversaire(source monde diplomatique)voir aussi Les patrons orphelins de DSK – blog Saltabank , : Il y a deux manières d'aborder une revendication sociale. La première consiste à additionner les difficultés pour justifier qu'on y renonce. La seconde à considérer qu'il s'agit d'une exigence de justice et que, si l'on fait le compte des obstacles, c'est avec la volonté de les surmonter », écrivait François Mitterrand en 1980 (1). Sept ans plus tard, pourtant, au terme du premier mandat du président socialiste, M. Lionel Jospin sonnait le glas du volontarisme politique qui avait marqué les premiers mois du gouvernement de gauche — nationalisation des banques et des grands groupes industriels, retraite à 60 ans, cinquième semaine de congés payés, augmentation des minima sociaux. Il annonçait en effet : « La période des grandes réformes ne se renouvellera pas (2).  »
 
« En définitive, la question n'est pas tant de savoir, trente ans après, si les socialistes ont « échoué » ou s'ils ont « réussi ». Ils ont échoué sur le front de l'emploi et sur celui de l'égalité sociale ( voir post ) . Ils ont réussi sur ceux de l'inflation et des taux de profit. Le problème, c'est qu'on attendait d'eux qu'ils livrent la première bataille, pas qu'ils remportent la seconde ». de Serge  Halimi  Une vidéo explicative sur les similitude  "Le PS a embrassé très tôt la doxa néolibérale"
 
 
L'oligarchie des incapables - Sophie Coignard et Romain Gub - Les Matins de France Culture - france culture durée44 min : 
 


 

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cf : DSK : Flamme bourgeoise,... : " Dans DSK : Flamme bourgeoise, cendre prolétarienne, par Serge Halimi (Le Monde diplomatique)"Où l'on s'aperçoit que DSK n'en a cure du prolétariat car c'est bien cela qu'il écrit dans son dernier essai : "Flammes et Cendres". Il y développe une idéologie de socialisme pour bourges, cherchant tout au plus une aristocratie ouvrière pour nous la jouer à la "Patrons, travailleurs, même combat"."
 
A voir aussi : Très bon article de Serge Halimi, surtout après le désarroi de la gauche ( PS) après le scandale de DSK. , ),Serge Halimi sur "Le grand bond en arrière (plusconcient.net) Année: 2004 Durée, Oui alors écouter Les Matins - Frédéric Lordon 

[PDF] Le néo-libéralisme, stade suprême - Hussonet - Free ( google), :  
LE NÉOLIBÉRALISME, STADE SUPRÊME ? ( piece jointe) Une des raison peut être plus fondammentale à l'impossibilité d'une auto-régilation du capitalisme : la chute des gains de productivité : Le capitalisme néolibéral a ceci de très particulier qu'il a réussi à rétablir le taux de profit en dépit d'un relatif épuisement des gains de productivité. Il n'a donc plus grand-chose à redistribuer et n'a donc d'autre recours qu'une élévation continue du taux d'exploitation. Du coup, il est entrain de perdre tout légitimité parce qu'il refuse de satisfaire une partie croissante des besoins sociaux, parce ceci ne sont pas porteurs de gains de productivité compensatoires. Aujourd'hui, le capitalisme ne profite qu'à une fraction de la population. Pour le reste ( les 99% des occupants de wall-Street), il n'offre plus qu'une perspective de regression sociale sans fin. Voila pourquoi il n'y a d'alternative que radicale, mettant en cause les fondements même du capitalisme. 
 La France peut elle faire faillite?
 


citation :
 
On n'assiste pas à une crise économique, mais à la révélation d'un mensonge qui date de Smith, Ricardo et Marx. Ce mensonge était : "il y a une réalité économique", c'est la réalité du monde. On sait désormais qu'il ne suffit pas de " s'emparer de l'économie ", qu'on ne peut pas s'emparer de quelque chose qui n'existe pas comme une "réalité économique". L'économie est la pensée bourgeoise du monde. Il ne s'agit pas de ré-insuffler du politique pour "maîtriser" la "déréglementation" de la finance ... La bourgeoisie qui lutte pour produire ce mensonge produit effectivement une chose : la misère, des conditions fondamentalement inhumaines. L'économie est un détail, un moment de la pensée bourgeoise, et elle veut faire croire que l'économie a une "base réelle", qu'elle est autre chose qu'une classe de faits. La conscience de classe consiste en ces termes : la notoriété publique de la misère, de la situation du prolétaire, ne se distingue jamais de l'idée de sa suppression. Le faux va être démasqué. Le spectacle était ce cache misère. Dans le spectacle, les hommes sont privés de l'esprit, du devenir effectif du monde. La marchandise, les choses, pensent pour nous. Mais ce secret est en train d'être connu de tous : c'est le monde historique est menaçant vis à vis de la bourgeoisie qui mène à la révélation du secret.

On nous parle de "crise" : mais rien de tel n'existe. La condition première de toute critique est la critique de l'économie, point : sa négation. "Forces productives", "conditions économiques", "superstructure" et "infrastructure" n'existent que dans les têtes bourgeoises, dans la pensée bourgeoise qui dans le monde existe, mais n'est pas "le monde" : elle se fait passer pour lui. Rien n'existe dans le monde qui soit une "réalité économique", sauf dans la pensée bourgeoise, qui elle, est effectivement dans le monde. Son problème, c'est qu'elle ment effectivement : elle ne peut pas se réaliser. Rien n'est plus idéale que la matière bureaucratique. Rien n'est plus matériel que les idées. La critique en acte de l'économie est la critique en acte de la pensée bourgeoise. Et partout on entend que "l'économie est une imposture", une "pseudo-sciences". En nous faisant croire que l'économie a une réalité qu'il s'agit de maîtriser, la bourgeoisie nie la réalité du monde : un monde historique où l'esprit vient aux hommes. L'esprit ? La dialectique ! L'intelligence dans la guerre sociale.

Si on dit merde à la théorie de la main invisible, de l'homo oeconomicus et du marché qui s'auto-régulerait, c'est pour nier toute existence d'une "réalité économique". Mais il ne s'agit pas de "nier" simplement : il faut critiquer le point de vue de la bourgeoisie, qui nous dira donc que la politique doit reprendre le pas sur l'économie ... Merde à la détermination en dernière instance et au reflet bolchévique (superstructure) qui fait de la pensée quelque chose de "vulgaire". Marx conclue à la nature économique de la religion, car il ne comprend rien à ce que Hegel disait en 1807 sur l'immanence de la religion dans le monde : il le dit contre le rationalisme bourgeois qui souhaite séparer le "monde" et la "religion" (le monde du spectacle). C'est ça le spectacle, que je sache : la religion matérialisée, ou plutôt le commerce comme la matérialisation du dieu théiste. Le spectacle est la pratique et la théorie religieuse de ce Dieu. Le grand malheur de la bourgeoisie, c'est de recourir au spectacle ! Personne n'est AUJOURD'HUI aveugle face à la crise. Personne, sauf les guignols du spectacle, malheureux organisateurs de l'apparence qui ne devient plus suffisante pour maintenir le secret : personnes à qui l'on prête un peu trop d'importance sur ce sujet ... Il est peut être temps de partir de ce que les gens "disent" et se "représentent" alors que le spectacle dont nous parlait Debord est sans doute en train d'être révélé en tant que tel ... Et les gens disent qu'ils ne croient plus à l'égémonie de l'économie, comme ils n'ont plus confiance à l'apparent interventionnisme que voudrait nous faire avaler le gouvernement
.
 
 Nous ne vivons pas « une crise », mais un coup d'état antisocial - citoyenactif :  magie des élections américaines fait diminuer le chômage

A lire dessus : La Socialisation Des Pertes Bancaires Et Leur Nationalisation Dissertations et mémoires .
 
La Grande Crise De 200830 Glorieuses : plus de 3 Milliards de Dollars daide américaine de 1974 à 1954. - Un système bancaire en partie nationalisé
Crise Des "Subprimes" : investissements hasardeuses des banques pour qui la privatisation des profits et la socialisation des pertes est une chose normale.
 Crise 1929 : selon lui, à 1933 : « Nouvelle réglementation bancaire, injection budgétaire, nationalisations () », énumère-t-il sur son blog,
Nouvelle Économie : va devoir intervenir à travers le « capitalisme monopoliste dEtat » pour socialiser les pertes : il va aider les capitalistes en dévalorisant son propre capital
 Crise De La Dette : banques puisque ces produits dérivés deviennent risqués et douteux. Les pertes bancaires augmentent et créent un manque de liquidités
Systéme Banc Aire : Sur la base des fonds propres 48, on trouve, à fin 2002, sept groupes bancaires français parmi les cent premiers groupes mondiaux : le Crédit agricole se situe...
Docx : centraliser. L'État algérien a opté pour la nationalisation du secteur minier et bancaire (1966), la nationalisation du secteur de distribution des produits...
Lutte d'hiers, aujourd'hui et de demain
 
Quand l'hôpital retient son souffle
«C'est dur d'avoir 20 ans en 2020» : l'oubli révélateur de la maladie de nos sociétés
Covid-19 : «Le virus est avec nous pour toujours», prévient une spécialiste de l'OMS
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#Posté le dimanche 14 octobre 2012 11:18

Modifié le mercredi 11 novembre 2020 13:09

Peugeot pourrait faire faillite d'ici 2015"


 
Peugeot pourrait faire faillite d'ici 2015"
 
 
Globalia de Jean Christophe...« Pour résoudre définitivement la question sociale, il(s) propose(nt) de partager l'humanité en deux parts inégales. Un dixième obtiendra la liberté absolue et une autorité illimitée sur les neuf autres dixièmes qui devront perdre leur personnalité et devenir en quelque sorte un troupeau Dostoievski ( Les possédés p 401)
 
Peugeot pourrait faire faillite d'ici 2015"
 

Après PSA, c'est ta boite qui te jettera à la rue ! !  ( mis sur facebook )
La fermeture de PSA nous pend au nez
 
Dans le cadre du site d'Aulnay-Sous-Bois, l'usine une fois fermée génèrera un «  manque a gagner » qui touchera durement l'économie locale et pas seulement les entreprises de sous-traitantes de l'usine, mais les commerces, les services, etc....
 
Tout cela pour les sales gueules des capitalistes (propriétaires d'usines, d'entreprises, de terrains, de logements, etc.), qui pour maintenir leur profits, sont prêtes aujourd'hui a jeter qui gens d'hier se sont crevés au travail pour eux. Pour la survie du système qu'ils savent qu'ils ne sauveront pas, comme le prouve l'arrêt des subventions sur les usines métallurgiques, la sidérurgie et mine d'extraction de fer (grève de plus de plus de 8000 mineurs de plus de 40 mines de charbon dans le nord de l'Espagne, suite à la réduction de 64% des subventions, d'arcelor Mittal à annoncé, au cours d'un comité centrale d'entreprise, la fermeture définitive des deux hauts Fourneaux de Florange, etc....).
 
 
Peugeot pourrait faire faillite d'ici 2015"

 Les salariés de PSA Aulnay s'adresse a vous ((tout les articles dessus)

Communiqué :

« Comme vous le savez, PSA a l'attention de supprimer 8000 emplois en France et de fermer les usines d'Aulnay sous bois, en sceine- saint Denis.


8000 emplois, c'est 10% des effectifs de PSA France

Quand à l'usine d'Aulnay, c'est 3000 salariés, c'est la plus grosse usine de production de Seine Saint Denis. En comptant les sous-traitants, la fermeture de cette usine entrainera la disparition de 10.OOO emplois. On imagine sans mal les conséquences dramatiques que cela aurait sur un département déjà durement touché par le chomage.

Les dirigeants de PSA prétendent qu'ils n'ont pas le choix que c'est l'avenir de tout un groupe qui est en jeu. Rien que cela ! Le PDG invoque une baisse des ventes qui metteraient la situation du groupe en péril

Mais la vérité est outre autre :

PSA a doublé sa production en 20 ans

PSA a battu des records avec 3 .6 millions de voitures vendues. Et presque un record égalée ce record en 2011

PSA a versée 2. 8 millions d'euro d'actions dont 78 millions rien que pour la famille peugeot. PSA s'est même permis le luxe de racheter 199 millions d'euros d'actions pour les détruire afin de renchérir le capital des gros actionnaires

PSA dispose de 10 millions de fond propre.

Les dirigeants de PSA nous font le coup du malade imaginaire. Or ce plan n'est que la conséquence d'une erreur stratégique come on le dit souvent dans la presse, mais bien le choix stratégique de PSA de maintenir, voir d'augmenter ses profits, au détriment de ces salariés et de leur famille. En réalité, PSA a largement les moyens de maintenir tous les emplois, tous les salaires et toutes les usines.

D'ailleurs la preuve que ce plan n'a rien a voir avec l'état actuel du marché de l'automobile, c'est qu'il était préparé depuis fort longtemps. Des le mois de juin 2011, la CGT a revelé un document interne, datant d'aout 2O10 prévoyant la fermeture d'Aulnay !

PSA n'est d'ailleurs pas la seule à agir ainsi. D'autres plans sont annoncés à AIR France, a Sanofi, A carrefour. Et combien d'autre plans de licenciements sont en cours de préparation dans le secret des conseil d'administration des grandes sociétés ?

Non aux licenciements ! Non aux fermetures d'usines ! »


 
 
Coût du travail : les exagérations du patron de PSA :Ce qu'il a dit :
"Nous avons le coût du travail le plus cher en Europe et nous produisons 44 % de notre production en France, donc il faut baisser les charges qui pèsent sur le travail de manière massive."
 
Philippe Varin, président du directoire de PSA Peugeot-Citroën, vendredi :  

 
 

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Pourquoi c'est plutôt faux ? 
La France se classe certes dans le peloton de tête en matière de coût horaire du travail, mais elle reste moins chère que d'autres pays. Dans l'industrie automobile, le coût horaire est plus élevé en Allemagne qu'en France, selon l'Insee. ( ...)
 
1/ Le coût horaire moyen du travail en France n'est pas le plus élevé d'Europe
2/ Dans l'industrie non plus, il n'est pas le plus élevé
2/ Dans l'automobile non plus, on ne peut pas dire que le coût du travail français est "le plus élevé d'Europe"
3/ L'Allemagne est l'exception en Europe, et la comparaison est donc biaisée
 
Comme le rappelait Le Monde, d'autres économistes pourtant proches du patronat, notamment issus de l'Institut de l'entreprise, font le même constat : "Il convient de souligner les limites de la comparaison avec l'Allemagne (...) c'est l'Allemagne, et non la France, qui fait figure d'exception en Europe, puisque l'évolution du coût unitaire du travail est restée en France en ligne avec la moyenne européenne."




 
Source : Capital.fr
04/10/2012 à 09:26 / Mis à jour le 04/10/2012 à 10:14

 
Gérant actions chez Convictions AM, Joffrey Ouafqa est prudent sur le secteur automobile à court terme, compte tenu d'un flux de nouvelles négatives. Pour autant, il estime que le trou d'air attendu devrait générer de belles opportunités, notamment parmi les valeurs allemandes, qui constituent selon lui un meilleur pari que les actions françaises du secteur. Il est prudent sur Peugeot, estimant qu'à ce niveau de cours, de nombreux intervenants tablent sur une faillite à terme du constructeur, qui brûle chaque mois environ 200 millions d'euros de trésorerie.
 
Capital.fr : Quelles sont les perspectives du marché automobile ?
 
Joffrey Ouafqa : En 2011, la Chine est devenue le premier marché mondial, avec 14 millions de véhicules vendus, et une croissance de 11% est attendue pour cette année. Les constructeurs européens, comme Volkswagen ou Daimler-Benz, y ont toutefois noté un ralentissement des ventes en septembre. Ils ont aussi indiqué qu'ils devaient consentir des rabais, sous la pression d'une forte concurrence, ce qui affectera leurs marges dans le pays. Le marché brésilien connaît un rythme de développement élevé avec 5% de croissance attendue en 2012..
 
 
 
Capital.fr : Le marché américain paraît assez résilient...
 
Joffrey Ouafqa : Le marché américain a une taille comparable au marché chinois. Outre-Atlantique, les ventes restent en deçà de leur niveau d'avant crise, mais la demande reste portée par le besoin de renouveler un parc vieillissant, âgé de 11 ans en moyenne, et les arbitrages des ménages en faveur de véhicules plus petits et économes en carburant. En revanche, le marché européen est plus fébrile. Il devrait se contracter de 8% cette année, emporté par une demande atone et l'absence de primes à la casse. Les marchés italien, français et espagnol sont particulièrement moroses.
 
 
 
Capital.fr : Après la descente aux enfers de Peugeot, le titre a-t-il atteint selon vous un niveau plancher ?
 
Joffrey Ouafqa : PSA brûle près de 200 millions d'euros de trésorerie par mois. A 6 milliards d'euros à fin décembre 2011, la trésorerie devrait à ce rythme s'être évaporée d'ici 2015. La société doit donc à tout prix se restructurer, sous peine de faire faillite, un scénario sur lequel tablent de nombreux intervenants, vu le niveau des cours. On ne pourrait alors pas exclure une nationalisation. Peugeot n'utilise ses usines qu'à 76%, alors que l'agence de notation Moody's estime à 85-90% le niveau d'utilisation viable. Fermer des sites de production est donc la seule option pour PSA.
 
 
 
Capital.fr : Ne pourrait-on pas envisager un adossement à un concurrent ?
 
Joffrey Ouafqa : Peugeot vend essentiellement de petits véhicules à faibles marges, et n'est pas une proie très attractive, pour un prédateur potentiel. D'autant qu'une transaction impliquerait que la famille Peugeot accepte de céder ses parts et de tirer un trait sur l'indépendance du constructeur. Le groupe pourrait toutefois intéresser un acteur chinois cherchant à acquérir de l'expérience dans la production d'automobiles.
 
 
 
Capital.fr : Renault pourrait-il racheter Peugeot ?
 
Joffrey Ouafqa : Un tel scénario est peu probable, car la nouvelle entité détiendra 60% du marché national, ce qui poserait des problèmes de concurrence... Par ailleurs, PSA est essentiellement européen, et peine à vendre hors du vieux continent, alors que Renault, via ses filiales Nissan et Avtovaz (marque russe Lada, NDLR), a déjà une envergure mondiale et marque des points dans les marchés à croissance rapide, comme le Brésil, qui est son deuxième marché. Les deux constructeurs hexagonaux sont en outre positionnés sur les mêmes types de produits. Enfin, un rapprochement se traduirait inévitablement par des fermetures de sites, ce que pourrait contester le gouvernement...
 
 
 
Capital.fr : Faut-il préférer l'action Renault à Peugeot ?
 
Joffrey Ouafqa : Les deux constructeurs affichent en Bourse de faibles niveaux de valorisation, comparés aux moyennes historiques. Renault ne se paie par exemple que 5 fois les bénéfices attendus pour 2013... En revanche, l'action Peugeot ne pourra remonter durablement que si le groupe parvient à ne plus brûler de trésorerie. Le dossier est clairement plus risqué et spéculatif que Renault.
 
 
 
Capital.fr : Le PDG de Renault Carlos Ghosn a récemment indiqué que le constructeur pourrait disparaître sous sa forme actuelle. Quels scénarios peut-on envisager ?
 
Joffrey Ouafqa : Carlos Ghosn a l'habitude de tirer la sonnette d'alarme sur le secteur automobile français, d'appeler les autorités à restaurer la compétitivité des acteurs hexagonaux, notamment via une diminution du coût horaire des salariés des usines. Ses propos constituent une mise en garde, sous-entendant que Renault pourrait complètement délocaliser la production hors de France, notamment au Maghreb ou en Europe de l'Est. Enfin, je ne pense pas qu'un rapprochement capitalistique entre Renault et un autre grand acteur soit nécessaire, le groupe disposant déjà d'un partenaire de poids avec le japonais Nissan.
 
 
 
Capital.fr : Quels facteurs expliquent la surperformance des titres des constructeurs allemands sur leurs concurrents hexagonaux, au cours des dernières années ?
 
Joffrey Ouafqa : En période de crise, les constructeurs allemands résistent et gagnent des parts de marché sur les constructeurs français. Outre la qualité des véhicules d'outre-Rhin, ces derniers sont particulièrement bien adaptés à la demande. Les constructeurs proposent un vaste éventail de véhicules haut de gamme aux chinois en quête de statut social. Enfin, les constructeurs germaniques disposent d'une longueur d'avance pour l'organisation de la production. En particulier, la mise en commun de nombreuses pièces entre différents véhicules, pas forcément de mêmes niveaux de gamme, génère d'importantes économies d'échelle, permettant ainsi aux groupes allemands de dégager de plus fortes marges que leurs concurrents français.
 
 
 
Capital.fr : Peut-on espérer un rattrapage progressif des valeurs automobiles françaises, ou est-il préférable de miser sur d'autres constructeurs ?
 
Joffrey Ouafqa : A brève échéance, le secteur automobile dans son ensemble risque de se retrouver sous pression. Les constructeurs allemands ont noté en septembre une progression de leurs stocks en Chine, du fait de l'impact des incertitudes économiques et politiques dans ce pays. Une fois le flux de mauvaises nouvelles tari, il y aura des opportunités sur les valeurs automobiles allemandes, qui constituent à mon sens un meilleur pari que leurs homologues françaises. En effet, même si Peugeot et Renault affichent de plus bas niveaux de valorisation, ils sont justifiés, car nos constructeurs sont moins bien positionnés, ont des difficultés d'adaptation à leur environnement, produisent des véhicules de moins bonne qualité, sont moins bien organisés, et ils ont des difficultés à augmenter leurs prix...
 
 
 
Capital.fr : Dans l'immédiat, quelles valeurs recommandez-vous ?
 
Joffrey Ouafqa : A plus court terme, je privilégie des équipementiers, comme Michelin, relativement peu dépendant des cycles de vente de l'automobile.
 
 
 
Propos recueillis par Nicolas Gallant

conclusion :
 
Le Grand Bond en arrière - Wikipédia :
Le Grand Bond en arrière est un livre du journaliste Serge Halimi publié en 2004 (réédité en 2006) aux éditions http://fr.wikipedia.org/wiki/Fayard_(maison_d'édition)">Fayard et à paraître dans une édition poche revue et actualisée par l'auteur aux éditions Agone en octobre 2012. Le titre est un clin d'½il au Grand Bond en avant de Mao Tse-Toung.
 
Ce livre de 620 pages retrace l'histoire de la montée des idées « néolibérales » dans le monde d'un point de vue antilibéral. En restituant l'histoire politique et l'histoire des idées du XXe siècle, Serge Halimi explique comment le monde serait passé d'une économie où le rôle de l'État était essentiel (les politiques keynésiennes), à une économie de marché libérale.
 
Serge Halimi explique l'essor des idées des penseurs libéraux à travers le XXe siècle comme Friedrich Hayek ou Milton Friedman, et comment leurs idées ont pu recevoir un écho dans le monde politique conservateur américain (Ronald Reagan), puis anglais avec Margaret Thatcher, à travers des cercles de personnalités soigneusement sélectionnées[1] puis le financement d'institutions diffusant leurs idées (les think tank conservateurs[2]) par des grands dirigeants d'entreprises[3], et à travers la concentration des médias détenus par des capitaux d'entreprises privées[4].
 
Un compte rendu de lecture, par Jean-Marie HarribeyUne interview radiophonique de Serge Halimi, par Pascale Fourier, dans l'émission « Des sous et des hommes », sur Aligre FMUn entretien dans la presse régionale à propos du Grand Bond en arrière, 16 décembre 2004Un entretien radiophonique de Serge Halimi par Daniel Mermet dans l'émission Radio France "Là-bas si j'y suis", première diffusion le 2 juillet 2004. 

 
 
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Serge Halimi - Les Nouveaux Chiens de Garde [HD] :  
 

 Serge Halimi - «L'ère des Restaurations» [HD] :

 
Tags : PSA, peugeot, François Hollande, profit, licenciment, Le Grand Bond en arrièr, Le Grand Bond en arrière, Serge Halimi
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