Skyrock.com
  • ACCUEIL
  • BLOGS
  • PROFILS
  • CHAT
  • Apps
  • Musique
  • Sources
  • Vidéos
  • Cadeaux
  • Connecte-toi
  • Crée ton blog

  • Blog
  • Profil

l'indigné

Photo de l-indigne

l-indigne

  • Envoyer un message
  • Offrir un cadeau
  • Suivre
  • Bloquer
  • Choisir cet habillage

Ses Honneurs (29)

  • Planète Rap
  • Mobile
  • Radio Libre
  • Écolo
  • Zlataneur
  • Anniv' 2 ans

» Suite

Son profil

Profil de l-indigne
l-indigne40 ans
Paris (75)
France

Partage

  • Tweet
  • Amis 0

Design by lequipe-skyrock Choisir cet habillage

Signaler un abus

Infos

  • Création : 15/08/2011 à 12:31
  • Mise à jour : 05/04/2022 à 16:00
  • 1 231 articles
  • 1 108 commentaires
  • 367 amis
  • 389 favoris
  • 3 101 kiffs

Tags

  • ARTE
  • arte
  • capitalisme
  • chronique
  • crise
  • Documentaire
  • documentaire
  • enquête
  • film
  • films
  • finance
  • Globalia
  • histoire
  • musique
  • néolibéralisme
  • obsession sécuritaire
  • politique
  • racisme
  • société
  • surveillance

» Suite

Ses archives (1 231)

  • SAUVAGES au c½ur des ZOOS HUMAINS
  • Les damnés de la Commune | ARTE
  • La fabrique de l'ignorance | ARTE
  • ON THE LINE, les expulsés de l'Amérique

» Suite

Ses fans (491)

  • caanna
  • H2Omichel
  • MelanieCroze45
  • dialoguesdoutretombe
  • Julianaattie20

» Suite

Sources (389)

  • ombrezion-228
  • Aurianelib
  • Carolyne-Kosbu
  • HumanisteDemocrate
  • titou393
  • Johane839
  • JamesHetfield
  • Solide-Psychose
  • CLOWN-TRISTE

» Suite

Son morceau préféré

Berurier Noir - Salut à toi

Jouer Au fond, nous n'avons que peu de choses à dire. Berurier Noir - Salut à toi

Skyrock music Ajouter

Abonne-toi à mon blog ! (1 abonné)

RSS

Retour au blog de l-indigne

1 article taggé Antéchrist et jambon beurre: voyage au coeur de la machine

Rechercher tous les articles taggés Antéchrist et jambon beurre: voyage au coeur de la machine

Identitaires: la plongée inédite d'un chercheur infiltré


 
 
 
 
 n
Identitaires: la plongée inédite d’un chercheur infiltré
 

Larmurerie
Vigilance – Information – Action / "Tant qu'il y aura des couilles en or il y aura des lames en acier"
 


Des néonazis "fanatiques" agressent un groupe de jeunes à Arras
Dans la nuit de samedi à dimanche, une violente rixe a éclatée place des Héros à Arras. Cinq personnes ont été blessées. Trois hommes âgés de 25 ans originaires du Cambrésis et de Saint-Quentin (Aisne) ont été arrêtés. Le caractère raciste de cette agression ne fait aucun doute.Par Mélodie Viallet, France Bleu Nord et France BleuMercredi 15 février 2017 à 15:57 Des néonazis "fanatiques" agressent un groupe de jeunes à Arras


Discrète visite du FNJ à la manif pour Clément
9 juin 2014 11  Imprimer ce billet
 
Kelly B., le 7 juin 2014, en marge de la manifestation antifasciste en hommage à Clément.
Samedi 7 juin, à la manif en hommage à notre camarade Clément, nous avons eu la surprise d'apercevoir Kelly B., une des « égéries » du nouveau Front National de la Jeunesse (FNJ), la structure jeune du parti de Marine Le Pen. De manière fort téméraire, puisque bien loin de ses quartiers habituels, elle osa s'aventurer en cette terre lointaine et hostile qu'est le XXe, populaire et antifa. Accompagnée par un de ses amis du Front[1], elle n'a guère eu l'occasion de se faire le grand frisson en s'approchant des grands méchants antifas, puisque rapidement repérée, elle préféra tourner les talons pour se réfugier au plus vite derrière les gendarmes mobiles ! Si l'on s'intéresse à elle, c'est que cette Kelly est une parfaite illustration du nouveau visage « jeune » que tente de se donner le FN et de l'hypocrisie qui l'accompagne, car quand on gratte le vernis bleu marine, ça vire vite au brun...

 
Pour que leurs mémoires vivent dans nos luttes...
Créé le dimanche 08 juin 2014

Les chrétiens accusent souvent l'Islam d'être une religion violente et contre l'égalité Homme/Femme. Ce que je ne démentirai pas, car c'est également mon avis.

Ces chrétiens sont, tout comme les musulmans qui parlent de leur religion comme étant une religion "peace and love" et qui respecte la femme autant que l'homme, assez ignorants de leurs Livres et donc de leur religion.
 
Le Front national mise sur les jeunes - YouTube : 
 

Ajouter cette vidéo à mon blog


Identitaires: la plongée inédite d'un chercheur infiltré
larmurerie / Il y a 6 jours 17 juin 2014
Médiapart, Marine Turchi, 12.06.2014
Le chercheur Samuel Bouron a pu accéder pendant un an aux formations des Jeunesses identitaires. Derrière la stratégie médiatique de ce mouvement, il met à jour son opération de conquête « par le bas », qui consiste à se « mélanger à la masse » et s'intégrer dans les institutions républicaines qu'ils dénoncent. Un travail dont le Front national récolte en partie les fruits.
 
Porte-parole de la colère des « sans-grades ». C'est ainsi que le Front national et plus généralement l'extrême droite aiment à se présenter. Depuis plusieurs années, ce leitmotiv est repris par médias et sondeurs. Se réclamant de cette légitimité « par en bas », les réactionnaires d'aujourd'hui opèrent un important travail de normalisation qui mélange références de droite et de gauche et s'appuie sur différentes fractions du champ du pouvoir: la haute fonction publique, les fondations culturelles d'utilité publique, la philosophie ou la sociologie académique, le monde des lettres...
 
Bien au-delà des seuls succès électoraux du FN, la revue Agone explore, dans son numéro 54 à paraître le 13 juin, cette nébuleuse qui constitue le terreau du rôle social que commence à jouer l'extrême droite: reprise des codes de la sociabilité mondaine, diffusion dans les vernissages, les salons académiques, l'édition et la littérature;  développement de réseaux parmi les élites à travers le Club de l'Horloge et le GRECE; formation des Identitaires pour conquérir « par le bas » les institutions républicaines.
 
À rebours de l'hypothèse du « brouillage idéologique », relayée par nombre de médias, qui soutient que l'extrême droite, et notamment Marine Le Pen, auraient opéré une épuration de leurs membres les plus radicaux pour rendre leur parti « respectable », le chercheur Samuel Bouron démontre dans ce numéro que si l'extrême droite se professionnalise dans le champ médiatico-politique, elle n'a pas rompu pour autant avec le radicalisme politique.
 
Ce doctorant en sociologie à l'université de Picardie Jules-Verne, membre du centre de recherches CURAPP, a cherché à comprendre comment les militants parvenaient à résoudre cette contradiction. Il a infiltré pendant un an la formation militante des Identitaires, en devenant membre du Projet Apache, la section parisienne des Jeunesses identitaires (lire notre boîte noire). L'objectif: accéder aux « coulisses » de l'organisation, non pas pour « faire un catalogue de déclarations racistes » et « mener une dénonciation morale », mais pour « appréhender la façon dont se structure le mouvement ».
 
Philippe Vardon, l'un des fondateurs du Bloc identitaire, et leader de Nissa Rebela, leur antenne niçoise. © dr
 
Samuel Bouron a exploré la stratégie « métapolitique » des Identitaires qui consiste à se « mélanger à la masse », à s'intégrer dans différentes institutions républicaines qu'ils dénoncent pourtant, « non pas pour s'y convertir, mais pour tenter de reconquérir “par le bas” un territoire qu'ils auraient perdu ». Il décrypte les piliers de cette stratégie: un modèle organisationnel inspiré de l'appareil communiste, une professionnalisation médiatique pour apparaître « apolitique », une visibilité limitée aux militants qui ont suivi une formation spécifique, dans des lieux autogérés.
 
Ainsi, les manifestations de la « radicalité » sont devenues plus discrètes en public, comme en témoigne la mise au placard de la panoplie bonehead – en particulier le crâne rasé. Parallèlement, les Identitaires s'inspirent aussi des références de gauche (SOS Racisme, Greenpeace, Act Up, le mouvement décroissant, le mouvement squat19, le groupe Noir Désir, le mouvement antifasciste radical, etc), estimant que le succès politique de la gauche s'explique par son hégémonie dans le secteur culturel.
 
Ils ambitionnent ainsi d'investir des domaines restés relativement vierges: un Wikileaks identitaire, une application Novopress 20 pour tablettes et smartphones, la création de France Pétitions, un site de sondages, l'ouverture d'un nouveau réseau social en ligne, d'un site de rencontre ethnique ou encore d'un site de soutien scolaire.
 
Les Identitaires innovent surtout dans la communication, où ils comptent plusieurs professionnels, et excellent dans l'art du « buzz » médiatique (en témoignent leurs actuelles « tournées anti-racaille » dans le métro, leur occupation de la terrasse du siège du PS en 2013, leur « apéro saucisson-pinard » en 2010). Tous les cadres sont formés aux techniques de communication: rédaction d'un communiqué de presse, élaboration d'un site Internet, réalisation d'un modèle graphique pour la création d'une bannière ou d'un pochoir, prise de parole en public. « L'enjeu est de ne jamais faire amateur. (...) Les actions symboliques sont pensées comme des produits de communication à destination des journalistes », explique Samuel Bouron.
Cette stratégie a montré son efficacité dans les médias, mais pas encore dans les urnes: c'est le Front national qui semble récolter les fruits de leur travail. Si Marine Le Pen a refusé toute alliance avec les Identitaires, elle peut s'offrir les services de leurs meilleurs éléments, tout en les tenant à distance des postes politiques les plus gratifiants. Ainsi, Arnaud Menu-Naudin, le rédacteur en chef de Novopress – site dont est à l'origine le Bloc identitaire–, a été recruté en 2014 comme assistant du groupe frontiste au Conseil général de Lorraine. De même, lors du mouvement anti « mariage pour tous », les Identitaires ont pu apporter leur savoir-faire en matière de communication et participer à la structuration du mouvement. À cette occasion, certains ont noué des relations avec Marion Maréchal-Le Pen.
 

© Revue Agone
Mediapart publie dans les pages suivantes deux extraits de l'article de Samuel Bouron, « Un militantisme à deux faces. Stratégie de communication et politique de formation des Jeunesses identitaires ».
 
 
 
 
 
« Les beaux quartiers de l'extrême droite », numéro coordonné par les doctorants en sociologie Samuel Bouron et Maïa Drouard. Parution le 13 juin. 208 pages. 20 euros.
Les caractéristiques des institutions totalitaires
 
Les Jeunesses identitaires comptent dans la plupart des grandes villes plus de militants que les autres groupes d'extrême droite, tels que le Front national de la jeunesse. Selon Samuel Bouron, la clé de l'engagement dans cette organisation se trouve dans l'existence de lieux militants autogérés, véritable entre-soi hors de portée des journalistes ou opposants politiques, qui contraignent eux en public à « se tenir ».(Les coupes sont signalées par des crochets, les notes de bas de page figurent sous l'onglet "Prolonger").

Dans les coulisses du théâtre identitaire : l'expérience communautaire
 
[...] L'entrée chez les Identitaires suit un processus standardisé. Le premier contact s'établit en général par mail, excepté lorsque le nouveau militant est introduit par un membre de l'organisation. Un militant est alors désigné parmi les cadres du groupe pour jouer le rôle de « parrain », qui doit vérifier que les motivations du candidat à s'engager sont à la fois plausibles, cohérentes et conformes à la ligne politique des Identitaires. Un discours ouvertement néo-nazi serait par exemple un motif de rejet. Or, si je suis finalement entré dans le groupe, il m'a fallu du temps, lors de la rencontre avec mon « parrain », pour emporter véritablement son adhésion. Malgré mes efforts pour me renseigner sur ce groupe militant, ma façon de me présenter fut certainement, au départ, trop « institutionnelle » et dépendante de l'image que les Jeunesses identitaires renvoient vers l'extérieur.
 
Ce récit de mon entrée dans le groupe militant montre la difficulté d'appréhender un discours politique lorsqu'il n'est pas rattaché au système symbolique dans lequel il s'inscrit et dont il tire son sens. La participation au contexte d'énonciation donne alors à voir les principes de vision et de division communs au groupe.
 
L'étape de formation suivante consiste à participer pendant une semaine à un camp identitaire qui regroupe l'ensemble des sections locales. Cette formation a été mise en place en 2003 par Guillaume Luyt et Philippe Vardon, qui en ont été les premiers dirigeants. Leur projet s'élabore en rupture avec l'amateurisme des mouvements nationalistes, pour qui il suffirait d'attendre un sursaut révolutionnaire pour mener l'insurrection et prendre le pouvoir, ce qui rappelle l'argumentaire de Dominique Venner, cinquante ans plus tôt, dans Pour une critique positive. Selon Guillaume Luyt, « une crise de cette envergure, ça ne se prépare pas qu'au fond d'une cave, d'une arrière-salle de bistro ou d'un sous-bois. Le soulèvement spontané et victorieux d'individus isolés, ça n'existe pas. Car avant l'insurrection, il doit y avoir non seulement “la réforme morale, intellectuelle et spirituelle de quelques-uns”, selon le mot de Maurras, mais aussi la constitution d'une communauté combattante, aguerrie, soudée et identifiée par la masse. C'est précisément à la constitution de cette communauté de combat qu'ont travaillé, une semaine durant, les participants au premier camp d'été des Jeunesses identitaires [27]. » [...]
 
Les camps des Identitaires portent les caractéristiques de ce qu'Erving Goffman appelle les institutions totalitaires, c'est-à-dire « un lieu de résidence et de travail où un grand nombre d'individus, placés dans la même situation, coupés du monde extérieur pour une période relativement longue, mènent ensemble une vie recluse dont les modalités sont explicitement et minutieusement réglées [30] ». Nous, les participants, suivons des activités programmées par la hiérarchie militante, comportant chaque journée un footing de quinze minutes suivi d'étirements, des conférences, une séance de boxe, un atelier pratique (réalisation de matériel militant comme, par exemple, la fabrication de pochoirs), et des veillées nocturnes consistant à chanter autour du feu, ceci exclusivement dans un domaine dont nous ne sortons pas et dans un confort rudimentaire. La discipline est militaire, comprenant un uniforme composé d'un short beige et d'un t-shirt bleu estampillé Identitaires que nous portons tout au long de la semaine, et des mises en rang pour débuter les activités collectives. Tout est fait pour que chaque militant se remette totalement à l'institution et qu'il n'existe plus en dehors des limites qu'elle a tracées.
 
[...]
 
Le camp identitaire apparaît ainsi comme un espace de repolitisation et de recombinaison des dispositions sociales, où se rejoue en permanence l'opposition entre le monde militant et le monde extérieur. Les nouveaux militants subissent par exemple dans les premiers jours un bizutage : de faux ennemis simulent une attaque du camp, de façon à les mettre en situation de stress.
 
Contrairement à ce que l'on pense souvent à propos des « institutions totales », on ne devient pas identitaire en subissant un « bourrage de crâne ». 
 
[...]
 
 
L'une des règles du film consiste ainsi à se battre dès sa première apparition au Fight Club. Chez les Identitaires, chaque militant participant à son premier camp est invité à se battre en fin de semaine contre un des siens, pendant environ une minute, dans une mise en scène qui rappelle à certains égards le film. Les deux combattants sont placés au centre d'un ring fictif, les autres militants se répartissant tout autour et encourageant chacun d'entre eux. Le degré de violence est moins important que dans le film et des protections évitent les risques de blessure, mais ceux qui participent à ce rite ont le sentiment de faire partie d'une communauté extraordinaire – de ne pas seulement vivre leur rêve d'héroïsme à travers le personnage d'un film, mais bien de l'incarner eux-mêmes. » [...]
 
 


 
Un instrument de contrôle « par le haut » des militants
La division du travail militant et ses limites
 
À première vue, cette stratégie de création de lieux autogérés, clos sur eux-mêmes, semble contredire le projet « métapolitique » de pénétrer les mondes culturel et politique établis. Mais le retrait du monde opéré par les Identitaires est tout relatif. Les Maisons de l'identité sont presque toujours situées au c½ur des grandes villes ; et les sections militantes les plus importantes en nombre, mais également en influence au sein des Jeunesses identitaires, se trouvent dans l'espace urbain, c'est-à-dire à proximité des lieux de pouvoir, aussi bien économiques que culturels. Autrement dit, dans leur stratégie de prise de pouvoir, les Identitaires créent des bases de repli au c½ur du système qu'ils souhaitent détruire.
 
De fait, en dépit de son discours régionaliste, la mouvance identitaire se développe assez peu dans les zones rurales, de même que les pratiques traditionnellement présentes dans ces territoires, comme la chasse et la pêche, sont presque inexistantes. Nous n'y avons pas rencontré non plus d'agriculteurs. En outre, les Identitaires ne font pas partie de la jeunesse la moins diplômée ou la plus démunie économiquement. La grande majorité de ses membres étudient à l'université ou y ont obtenu un diplôme. Ils sont familiers d'une culture scientifique et ne se tiennent pas à l'écart du monde de l'industrie culturelle (cinéma, sport, musique, etc.). Le rejet des attributs du mouvement skinhead peut se justifier politiquement par l'idéologie des cadres, mais il renvoie également à un certain mépris (de classe) envers ces derniers – surnommés les « gogols88 [37] ».
 
Le code vestimentaire adopté prétend à l'inverse faire preuve d'une certaine « tenue », davantage héritière de la présentation de soi qu'adoptent les étudiants en droit du Groupe union défense (GUD) ou des hooligans contemporains que des bandes nationalistes habituellement associées à des « voyous ». Leur style « casual [38] » se rapproche d'un certain dandysme associant un style sportswear, paraissant jeune et décontracté – par exemple, chaussures de sport vintage comme les Adidas Stan Smith – avec un vestiaire plus traditionnel et plus proche de celui des catégories supérieures, recherchant un effet plus « habillé ». Individuellement, les Identitaires sont difficilement repérables par un ½il non averti et peuvent tout à fait être hors de soupçon d'un engagement à l'extrême droite, dans leur milieu professionnel notamment. Certains s'amusent de voir leurs collègues, qui ne connaissent pas leurs opinions politiques, déplorer devant eux les idéologies ayant trait à l'extrême droite.
 

 
islamophobe Complément d'enquête :  
 
 
À l'image du choix de la tenue vestimentaire, le style de vie des Identitaires ne consiste pas à seulement rejeter le monde culturel dont ils font partie. Pour ne pas être tenus à l'écart du jeu politique et médiatique, ils en acceptent les règles, les maîtrisent, mais dans le but de les réinterpréter à leur profit. À cet égard, les Maisons de l'identité constituent des espaces dans lesquels ils « peuvent apprivoiser et s'approprier les systèmes de valeurs du nouveau monde dans lequel ils vivent désormais [39] ». Par ce travail de réinterprétation, la doctrine politique des Identitaires n'apparaît presque jamais sous sa forme explicite, elle se donne toujours à voir en contexte, appliquée à des événements du quotidien.
 
Pour les dirigeants du mouvement, le camp et les Maisons de l'identité sont indéniablement un instrument de contrôle « par le haut » des militants. Nous avons surtout insisté sur le processus de socialisation des nouveaux venus par les différents rituels qui les constituent progressivement comme membres à part entière du groupe, mais ces mêmes rituels servent aussi à sélectionner et à hiérarchiser les militants entre eux. La fin du camp marque ainsi un certain nombre de distinctions qui viennent récompenser l'engagement de quelques-uns pendant l'année qui s'est écoulée. Les dirigeants consacrent la meilleure section et le meilleur militant. Certains sont nommés pour rejoindre le « clan », qui correspond à la strate supérieure du mouvement.
 
En fait, une séparation s'établit entre, d'un côté, ceux qui dirigent les sections locales, qui reçoivent les informations de la part des plus hauts gradés chez les Identitaires et qui prennent les décisions localement ; et d'un autre côté, ceux qui se limitent à n'être que des « bras militants ». [...]
Cette hiérarchie ne s'impose pas de façon mécanique, dans le sens où elle imposerait directement à la « base » ses desiderata. Elle contrôle surtout les ramifications locales en gardant un droit de regard sur l'occupation des postes qui ont un accès à l'espace public et aux médias.
 
Par ce système, les militants les moins présentables restent dans l'obscurité du mouvement et, inversement, ceux qui prennent de l'importance parviennent souvent à s'illustrer dans un domaine particulier : sports de combat, musique, communication, etc. ; bref, ceux qui ont des ressources à faire valoir dans les champs médiatique et politique.

S'ils essaient de donner une image contestataire du mouvement, on s'aperçoit que les Identitaires sont en réalité ajustés à la structure sociale du champ politique, séparant eux-mêmes ceux qui ont des ressources professionnalisables de ceux qui n'en ont pas. Ce mode de contrôle instaure toutefois une relative souplesse, qui offre a priori la possibilité de tirer le meilleur des ressources des cadres militants et autorise une certaine division du travail au sein du réseau. Les Lyonnais sont plutôt reconnus pour la qualité de leur communication, les Parisiens plutôt pour leur esthétique d'avant-garde et leurs productions musicales, les Alsaciens et les Niçois, pour la mise en avant de leurs particularismes régionaux.
 
Beaucoup de militants qui gravitent autour de plusieurs groupes d'extrême droite ne sont que de passage dans les Maisons de l'identité.[...]. De ce fait, comme la structure militante ne tient pas en un seul bloc, son édifice tombe plus difficilement et, au pire, seule la section locale se trouve ébranlée lors d'une accusation judiciaire.
 
Pour autant, ce type d'organisation présente aussi des limites. Le schéma classique de la carrière politique des Identitaires consisterait à « faire ses armes » au sein des sections jeunes, puis à s'inscrire après avoir atteint l'âge de 30 ans au Bloc identitaire, pour mener un combat plus directement politique. En réalité, les passages de l'un à l'autre sont relativement rares. À l'exception des dirigeants, beaucoup ne prendront pas leur carte dans un parti et une grande partie des militants se désintéresseront même des activités qui les font sortir de l'entre-soi et rencontrer un public à convaincre. [...]
 
[...]
 
L'efficacité politique de la stratégie des Identitaires s'avère ainsi, pour le moment, très limitée. La volonté de s'implanter localement pour se présenter aux élections cantonales et prendre la main sur les territoires qui leur sont les plus favorables n'a pas fonctionné d'un point de vue électoral. Par exemple, l'ambition de Nissa Rebela de devenir la troisième force politique niçoise a été un échec, et les candidats des Identitaires font rarement des scores à deux chiffres quand ils se présentent sous cette étiquette. De manière générale, les Identitaires n'ont pas véritablement enregistré d'autres succès que quelques agitations médiatiques et quand il s'agit d'affaire politique, c'est surtout le Front national qui semble récolter les fruits de leur travail. Celui qui voudrait faire une carrière en politique entrevoit en effet peu de perspectives au Bloc identitaire, alors que dans le même temps, la création du Rassemblement bleu Marine autorise l'intégration de ceux que le parti considère comme les meilleurs éléments des Identitaires. [...]
 
Identitaires: la plongée inédite d'un chercheur infiltré | Larmurerie
 
Reportage - Qui a peur de l'Islam ? - YouTube :
 

Ajouter cette vidéo à mon blog


 Ces chrétiens sont, tout comme les musulmans qui parlent de leur religion comme étant une religion "peace and love" et qui respecte la femme autant que l'homme, assez ignorants de leurs Livres et donc de leur religion.


En effet, nombreux versets de la Bible sont des versets violents et qui aspirent à la haine. Voici une liste des versets violents de l'Ancien Testament :
"Alors l'assemblée envoya contre eux douze mille soldats, en leur donnant cette ordre : Allez, et frappez du tranchant de l'épée les habitants de Jabès en Galaad, avec les femmes et les enfants." (Juges 21 :10)

"Eh bien, maintenant, tuez tous les garçons et tuez toutes les femmes qui ont connu un homme dans l'étreinte conjugale. Mais toutes les fillettes qui n'ont pas connu l'étreinte conjugale, gardez-les en vie pour vous." (Nombres 31 : 17-18)

"Mais dans les villes de ces peuples dont l'Éternel, ton Dieu, te donne le pays pour héritage, tu ne laisseras la vie à rien de ce qui respire. Car tu dévoueras ces peuples par interdit, les Héthiens, les Amoréens, les Cananéens, les Phéréziens, les Héviens, et les Jébusiens, comme l'Éternel, ton Dieu, te l'a ordonné, afin qu'ils ne vous apprennent pas à imiter toutes les abominations qu'ils font pour leurs dieux, et que vous ne péchiez point contre l'Éternel, votre Dieu." (Deutéronome 20 :16-18)

"Et ils tuèrent entièrement, par le tranchant de l'épée, tout ce qui était dans la ville, et homme et femme, et enfant et vieillard, les b½ufs, les moutons et les ânes. Et Josué dit aux deux hommes qui avaient exploré le pays : Entrez dans la maison de la prostituée, et faites-en sortir la femme et tous ceux qui sont à elle, comme vous le lui avez juré." (Josué 6 :21)

"En ce jour-là, Josué s'empara de Maqqéda et la passa, ainsi que son roi, au tranchant de l'épée ; il les voua à l'interdit, eux et toutes les personnes qui s'y trouvaient ; il ne laissa pas un survivant et il traita le roi de Maqqéda comme il avait traité le roi de Jéricho. Josué, et tout Israël avec lui, passa de Maqqéda à Livna et il engagea le combat avec Livna." (Josué 10:28-29)

"Et même le seigneur ton Dieu leur enverra le frelon jusqu'à la disparition de ceux qui resteraient et se cacheraient devant toi. Ne tremble pas devant eux, car il est au milieu de toi, le seigneur ton Dieu, un Dieu grand et terrible. Le seigneur ton Dieu chassera ces nations devant toi peu à peu : tu ne pourras pas les achever aussitôt, car autrement les animaux sauvages deviendraient trop nombreux contre toi. Pourtant le seigneur ton Dieu te livrera ces nations et jettera sur elles une grande panique jusqu'à ce qu'elles soient exterminées. Il livrera leurs rois entre tes mains, tu feras disparaître leur nom de sous le ciel ; aucun ne tiendra devant toi, jusqu'à ce que tu les aies exterminés. Les idoles de leurs dieux, vous les brûlerez. Tu ne te laisseras pas prendre au piège par l'envie de garder pour toi leur revêtement d'argent et d'or, car c'est une abomination pour le seigneur ton Dieu." (Deutéronome 7 :20-25)

"Si un homme frappe du bâton son esclave, homme ou femme, et que l'esclave meure sous sa main, le maître sera puni. Mais s'il survit un jour ou deux, le maître ne sera point puni; car c'est son argent." (Exode 21:20-21)

"Élisée monta de là à Béthel; et comme il cheminait à la montée, des petits garçons sortirent de la ville, et se moquèrent de lui. Ils lui disaient: 'Monte, chauve! monte, chauve!' Il se retourna pour les regarder, et il les maudit au nom de l'Éternel. Alors deux ours sortirent de la forêt, et déchirèrent quarante-deux de ces enfants." (2 Rois 2 :23-24)

"Si un homme couche avec une bête, il sera puni de mort ; et vous tuerez la bête." (Lévitique 20:15)

"On ne mettra pas la main sur lui, mais on le lapidera, ou on le percera de flèches: animal ou homme, il ne vivra point. Quand la trompette sonnera, ils s'avanceront près de la montagne." (Exode 19 :13)

"L'Eternel dit à Moïse : Cet homme sera puni de mort, toute l'assemblée le lapidera hors du camp." (Nombre 15 :35)
 

Annonce de la mort des premiers-nés.(Ex, XI, 1-10)
Après a part voir la bible de façon imagé, dire que le monde a été créer en sept jours, que la femme ayant pervertis l'homme en l'influençant a manger la pomme, que les animaux doivent
Les dix plaies d'Egypte (Marina Crozier) - Sources chrétiennes
L'ancien testament : résumé de ce qu'il raconte • atoi2voir
La violence dans la Bible - Athéisme, l'homme debout - Free
 


la publication de Inès Ayache
La phrase : Comment les soldats feront-ils pour reconnaître les hérétiques des bons Chrétiens? " Tuez les tous! Dieu reconnaîtra les siens" lors du massacre des cathares lors du siège de Béziers par les milices chrétiennes résume bien l'histoire des...Voir plus
with Pakistan.

 
A la rencontre des militants du Front National sur TV28. - YouTube : 
 
"Marine Le Pen, l'héritière" ou la désinformation par Caroline Fourest : 
Le Front National a 30 ans :


Islam, Antéchrist et jambon beurre: voyage au coeur de la machine :
 
 contre le fascisme sous toutes ces formes Créé le mercredi 27 avril 2016 , PROTOCOLE « DEVENIR FASCISTE, AVEC LA CONFUSION, C'EST POSSIBLE ! » Créé le mercredi 05 août 2015, Qu'est ce qu'être antifasciste?Par Enkolo dans Accueil le 22 Juin 2017, Identitaires: la plongée inédite d'un chercheur infiltré Créé le lundi 23 juin 2014 


 
 
Tags : Bloc identitaire, Islam, Antéchrist et jambon beurre: voyage au coeur de la machine, racisme, identitaire, l’extrême droite, Jeunesses identitaires, les Jeunesses Nationalistes
​ 2 | 0 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.235.140.84) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le dimanche 22 juin 2014 18:16

Modifié le samedi 31 octobre 2020 07:19

Skyrock.com
Découvrir
  • Skyrock

    • Publicité
    • Jobs
    • Contact
    • Sources
    • Poster sur mon blog
    • Développeurs
    • Signaler un abus
  • Infos

    • Ici T Libre
    • Sécurité
    • Conditions
    • Politique de confidentialité
    • Gestion de la publicité
    • Aide
    • En chiffres
  • Apps

    • Skyrock.com
    • Skyrock FM
    • Smax
  • Autres sites

    • Skyrock.fm
    • Tasanté
    • Zipalo
  • Blogs

    • L'équipe Skyrock
    • Music
    • Ciné
    • Sport
  • Versions

    • International (english)
    • France
    • Site mobile