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: "L'année où j'ai vécu 100% Made in France"

 
n 
 
: "L'année où j'ai vécu 100% Made in France"
"je n'arriverais jamais à comprendre comment certains arrive à aimer l'Etat français( idem pour les autres pays), franchement, en recevant une lettre avec le drapeau tricolore et Marianne en haut à gauche, je ne connais personne qui dit "tiens ma chère nation me donne de ces nouvelles comme c'est gentils qu'elle pense à moi" , mais plutôt "merde, ils vont encore me plumer ces enfoirés"


Spécial investigation, Hollande : Pacte Avec Le Medef (Reportage Canal+ 30.05.16)

donc ce matin, une petite lettre avec le symbole des voleurs en cravate me dit , qu'un de l...eur larbin est venu pour contrôler si je n'avais pas de TV comme je l'ai stipuler sur la déclaration d'impôt, et j'étais absent , ce qui leur parait louche!
donc j'aurais droit à une nouvelle visite surprise avec fouille des armoires etc. ce qui en soi, remarquez, est un peu con de prévenir. bref si en ouvrant le placard murale qui me sert de débarras tout lui"


"Selon que vous serez puissant ou misérable
Les jugements de cour vous feront blanc ou noir."
Jean de La Fontaine.





 
Le syndrome du larbin est un comportement pathologique visant à prendre systématiquement la défense des classes les plus favorisées au détriment de celles Le syndrome du larbin RESEAUINTERNATIONAL.NET|DE RÉSEAU INTERNATIONAL
 
Priorité nationale, pouvoir d'achat, sécurité : Marine Le Pen présente son programme

 
Vous pouvez suivre en ce moment sur Le Figaro.fr les meetings de Jean-Luc Mélenchon et de Marine Le Pen qui se tiennent à Lyon.
En cliquant ici, vous aurez accès au live du meeting de Mélenchon.
En cliquant ici, vous aurez accès au live du meeting de Le Pen.
 
DOCUMENT BFMTV - Depuis son lit d'hôpital, le jeune homme blessé par des policiers à Aulnay-sous-Bois a fait le récit de son interpellation
Il me regarde, j'étais de dos, mais j'étais en trois quart, donc je voyais ce qu'il faisait derrière moi. Il prend sa matraque et il me l'a enfoncée dans les fesses, volontairement. Dès qu'il m'a fait ça je suis tombé sur le ventre, j'avais plus de force. Là il me dit 'les mains dans le dos', j'ai dû mettre mes mains dans le dos, ils m'ont mis les menottes et là ils m'ont dit 'assieds-toi maintenant', je leur ai dit 'j'arrive pas à m'asseoir, je sens plus mes fesses', et ils m'ont mis des gaz lacrymogènes dans la tête, dans la bouche, un coup de matraque en pleine tête, et moi j'avais tellement mal aux fesses que cette douleur-là semblait éphémère (...) c'était vraiment trop dur pour moi. (...) Mon pantalon était baissé, j'avais vraiment mal", insiste Théo.
 
Aulnay-sous-Bois: Théo raconte son interpellation


Petit rappel : ce "syndicat" est réalité une officine d' extrême droite.Aulnay-sous-Bois : les policiers mis en examen sont "victimes d'un déferlement médiatique", selon le syndicat Alliance
 

«J'ai frappé ma candidature du sceau du peuple»

Marine Le Pen cite les Mémoires du Général de Gaulle pendant son discours. Elle pourfend les élites, vantant le peuple qui seul "peut conduire le pays à la lumière". "J'ai frappé ma candidature du sceau du peuple", a-t-elle assuré. "Vous avez compris, l'actualité récente en a apporté une démonstration éclatante, contre la droite du fric, la gauche du fric, je suis la candidate de la France du peuple",  
 
On croit mourir pour son pays, mais on meurt pour des industriels, des financiers et pour la gloire et la carrière de quelques politiciens . Le FN voudrait s'inspirer de la politique de Trump, cela promet. Le président américain a porté ses premiers coups.
 
Marine Le Pen déroule le volet «patriotisme» de son programme

 Marine Le Pen dénonce une «mondialisation affreuse»

Dès les premiers mots, Marine Le Pen donne le ton. La députée européenne a dressé un parallèle entre la mondialisation et le fondamentalisme islamiste. "Ils voulaient une mondialisation heureuse, ils ont eu une mondialisation affreuse", a dénoncé la candidate. 

"Ils en ont fait une idéologie, le mondialisme économique qui refuse toutes les régulations et dépossède la nation de ses éléments constitutifs, permettant à un autre mondialisme de naître et de croître, le fondamentalisme islamiste", souligne-t-elle. 

"Le mondialisme financier et affairiste se font la course échelle avec le mondialisme djihadiste qui s'implante sur notre territoire national", a-t-elle poursuivi. Marine Le Pen dénonce les "accommodements" et souligne le sentiment de dépossession des Français. 
 
"La finance, mon adversaire n'a pas de visage et elle ne se présente pas aux élections" Pour le chercheur Geoffrey GEUENS, cette phrase prononcée par François Hollande lors de son meeting du Bourget est emblématique du discours politique dominant qui oppose marché financier et Etat, deux entités sans chair et sans visage.
 
Passé de la banque publique à la finance privée, et de François Mitterrand à M. François Bayrou, Jean Peyrelevade expliquait en 2005 : « Le capitaliste n'est plus directement saisissable. (...) Rompre avec le capitalisme, c'est rompre avec qui ? Mettre fin à la dictature du marché, fluide, mondial et anonyme, c'est s'attaquer à quelles institutions ? »Et cet ancien directeur adjoint du cabinet du premier ministre Pierre Mauroy de conclure : « Marx est impuissant faute d'ennemi identifié. »
 : "L'année où j'ai vécu 100% Made in France"
Oui, la finance a un visage, oui l'Etat a un visage et c'est souvent le même !
Entretien de Daniel Mermet .
 
Figure imposée de la communication politique, la dénonciation des excès du capitalisme sauvage - aussi virulente qu'inoffensive - a duré le temps nécessaire à la recapitalisation des banques. Les responsables et intellectuels dominants des puissances occidentales l'avaient, pourtant, répété à qui voulait l'entendre : l'Etat allait reprendre la main sur la finance et contrôler les banquiers. Voilà pour les slogans de campagne. Sur le terrain, le capitalisme réel voit les plus grands noms de la politique internationale - qu'ils soient démocrates ou républicains, travaillistes ou conservateurs, socialistes ou libéraux - siéger dans les conseils d'administration de trusts et hedge funds assimilant l'économie à un portefeuille géant d'actifs. Quant aux spéculateurs d'hier, dénoncés il y a peu encore pour leur cupidité et leur irresponsabilité, ils ont déjà été réinstallés par les pouvoirs publics à la tête de commissions de sages prônant une meilleure gouvernance de la finance... Etude détaillée de l'oligarchie financière et analyse serrée du discours social, La finance imaginaire, véritable Who's Who, rompt avec l'image désincarnée des marchés financiers que relaie, jour après jour, les penseurs de la doxa, et qui est bien faite, consciemment ou non, pour laisser impensés les véritables bénéficiaires des mesures de crise et politiques d'austérité à venir.. ...Google Books
 

 
Spéculation, chantage à la dette
Les marchés financiers ont un visage
La Finance imaginaire - Là-bas si j'y suis
 
 
Trump ou la rue trahie
Editorial. Après s'être entouré d'anciens loups de Wall Street dès son élection, le président américain lance le détricotage de la régulation financière. On est loin des accents populistes de la campagne, où il prétendait dénoncer la trahison des élites.LE MONDE | 08.02.2017 



Editorial du « Monde ». Ce devait être la revanche de Main Street contre Wall Street, de l'homme de la rue contre les banquiers, la victoire de Donald Trump sur Hillary Clinton. Il n'en sera rien. Dès son élection, le président s'est entouré d'anciens loups de Wall Street passés par Goldman Sachs – Gary Cohn nommé directeur du conseil économique national de la Maison Blanche, et Steven Mnuchin, secrétaire au Trésor. Surtout, Donald Trump a signé, vendredi 3 février, deux décrets visant à revenirsur la loi Dodd-Frank, qui régule la finance depuis la terrible crise de 2008.


Lire aussi :   Un loup de Wall Street entre à la Maison Blanche
 
Pour faire son annonce, Trump s'est entouré non pas des cols bleus de la « ceinture de rouille » (Rust Belt) qu'il prétendait défendre et qui ont fait sa victoire, mais du Big Business qu'il a reçu à la Maison Blanche, en particulier Jamie Dimon, patron de la banque d'affaires JPMorgan Chase, et Stephen Schwarzman, patron du fonds d'investissement Blackstone. On est loin des accents populistes de la campagne, où Trump prétendait dénoncer la trahison des élites américaines.
 
Lire aussi :   Donald Trump lance le détricotage de la régulation financière


Groupes de pression de Wall Street
Le président s'est plaint de ce que ses amis du business ne pouvaient pas obtenir d'argent des banques à cause de la loi Dodd-Frank. L'argument est peu convaincant, rapporte le New York Times : les entreprises engrangent des profits, leur cours de Bourse s'envole, le montant des prêts accordés atteint des records, même s'il est vrai que les prêts aux PME n'ont pas retrouvé leur niveau d'avant la crise.
 
 Lire aussi :   Les profits des banques américaines dopés par l'élection de Donald Trump
 
L'OFFENSIVE DE TRUMP MONTRE, EN CREUX, COMBIEN LA FINANCE A ÉTÉ RÉGULÉE DEPUIS UNE DIZAINE D'ANNÉES
En réalité, Trump cède aux groupes de pression de Wall Street en s'attaquant à trois piliers de cette loi adoptée en 2010 sous Barack Obama, contre l'avis de l'opposition républicaine de l'époque. D'abord, la réglementation dite « Volcker », du nom de l'ancien président de la Réserve fédérale, qui interdit aux banques de spéculer pour leur propre compte. Ensuite, le Bureau de protection financière des consommateurs (CFPB), chargé de réguler les cartes de crédit et les prêts immobiliers, à l'origine de la terrible crise de 2008 : il est accusé de restreindre l'accès des particuliers au crédit. Enfin, Trump veut réécrire la loi fiduciaire, qui devait entrer en vigueur en avril : celle-ci forçait les professionnels de la finance à agir dans l'intérêt de leurs clients dans la gestion de leurs fonds de pension et ne pas les orientervers les placements à commissions élevées.
 
Wall Street rétorque que cette mesure va multiplier les contentieux et conduire les gestionnaires à investir dans des placements peu risqués et donc moins rémunérateurs. D'une manière générale, Wall Street se plaint des contraintes réglementaires et prudentielles coûteuses imposées après 2008.
 
Soutien sans faille du Parti républicain
L'offensive de Trump montre, en creux, combien la finance a été régulée depuis une dizaine d'années. Le détricotage prendra du temps, mais le président bénéficiera du soutien sans faille du Parti républicain. Ce dernier engage actuellement un autre combat : la réduction du taux d'imposition des entreprises, que Donald Trump veut fixer à 20 %, contre 38 % aujourd'hui. La majorité républicaine voit dans l'élection de Trump la chance historique de chambouler de fond en comble le code des impôts.
 
Wall Street peut s'enivrer de nouveau, mais pour combien de temps ? La folie financière a failli détruire trois fois le capitalisme américain et mondial en moins de dix ans : la bulle Internet de 2000, la crise immobilière dite « des subprimes » de 2007 et la faillite des banques en 2008. Ces gens-là n'ont pas de mémoire.





Depuis l'affaire Cahuzac, les sanctions ont été renforcées à l'encontre des élus fraudeurs. Or, Marine et Jean-Marie Le Pen ont sous-estimé leur patrimoine, selon l'autorité de contrôle.
 

La Vérité sur le Front National et Marine LEPEN!! Reportage complet
  
Axel Loustau, Damien Rieu, Frédéric Chatillon. Tous étaient présents à la «soirée des patriotes» du bar identitaire lyonnais La Traboule, en parallèle des Assises du FN.
C'est aux alentours de minuit que débarquent Frédéric Chatillon et Axel Loustau, tous deux membres de la garde rapprochée de Marine Le Pen mis en examen dans le cadre du financement de la campagne FN de 2012. Ils sont accompagnés de Nicolas Crochet, proche de Chatillon et mis en cause dans le scandale des Panama Papers via la société Riwal, fournisseuse de matériel électoral pour le FN. Ils serrent des mains, discutent, rigolent et boivent des coups. «Ah, ils sont venus!» lance une jeune militante, bière à la main. Ils sont rejoints un peu plus tard par Damien Rieu,ancien leader de GI et aujourd'hui membre de l'équipe de Marion Maréchal-Le Pen. Il sont ici chez eux, à en juger par les poignées de main qui s'enchaînent.
Depuis l'affaire Cahuzac, les sanctions ont été renforcées à l'encontre des élus fraudeurs. Or, Marine et Jean-Marie Le Pen ont sous-estimé leur patrimoine, selon l'autorité de contrôle.
: "L'année où j'ai vécu 100% Made in France"
Déclaration de patrimoine : Marine Le Pen risque 10 ans d'inéligibilité TEMPSREEL.NOUVELOBS.COM|PAR BAPTISTE LEGRAND


 Marine Le Pen rend hommage à Donald Trump

La candidate du Front national voit d'un bon oeil l'action pourtant controversée du président américain récemment élu. "Donald Trump respecte ses promesses, agit vite et fort dans l'intérêt de son peuple." Après une heure de discours, Marine Le Pen a scandé "nous n'avons pas fini d'être Français".  

Les banquiers de Wall Street se sont aussitôt réjouis

Le directeur du Conseil économique national à la Maison Blanche est l'ancien numéro 2 de Goldman Sachs et il a aussitôt déclaré: "Tout cela n'a rien à voir avec une volonté de leur faire plaisir "

Un des mensonges grossiers du jour...
 
Donald Trump a signé ses premiers décrets de dérégulation de l'économie 
LIBERATIONFR




La finance imaginaire du 26 mars 2012 - France Inter



Bande Annonce : "L'année où j'ai vécu 100% Made in France"

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Le journaliste Benjamin Carle a vécu l'expérience de ne consommer que des produits 100% «made in France» : une expérience difficile et coûteuse qu'il raconte dans un documentaire sur Canal+.


Il a tenté de vivre 100% «made in France» - YouTube



Benjamin Carle : "Le plus dur a été de trouver le 'made in France !'" - RTL - RTL

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 DVD " Made in France – L'année où j'ai vécu 100% français" - La vie sans frigo

Rosa Behar
♥ 
Ton Christ est juif 
Ta voiture est japonaise 
Ton couscous est algérien 
Ta démocratie est grecque 
Ton café est brésilien 
Ton chianti est italien
Et tu reproches à ton voisin d'être un étranger 
... 
Ta montre est suisse 
Ta chemise est indienne 
Ta radio est coréenne 
Tes vacances sont tunisiennes 
Tes chiffres sont arabes 
Ton écriture est latine
Et tu reproches à ton voisin d'être étranger

Tes figues sont turques 
Tes bananes viennent du Cameroun
Ton saumon vient de Norvège 
Ton Tchantchès vient de Liège 
Uilenspiegel vient de Damme
Du Zaïre vient ton tam-tam
Et tu reproches à ton voisin d'être un étranger

Tes citrons viennent du Maroc 
Tes litchis de Madagascar 
Tes piments du Sénégal 
Tes mangues viennent du Bangui 
Tes noix d'coco d'Côte d'Ivoire 
Tes ananas d'CAlifornie
Et tu reproches à ton voisin d'être un étranger

Ta vodka vient de Russie 
Ta bière de Rhénanie 
Tes oranges d'Australie 
Tes dattes de Tunisie 
Ton Gulf-Stream vient des Antilles 
Tes pommes de Poméranie
Et tu reproches à ton voisin d'être un étranger

Ton djembe vient de Douala 
Ton gingembre vient d'Ouganda 
Ton boubou vient d'Tombouctou 
Tes avocats du Nigéria 
Tes asperges viennent du Chili 
Ton ginseng vient d'chez Li Peng
Et tu reproches à ton voisin d'être un étranger
 
Ne nous attaquons pas aux conséquences, mais aux causes 
 
: "L'année où j'ai vécu 100% Made in France"
 
Tout le monde ne connaît pas la crise. Et notamment pas les dirigeants de grandes entreprises. Le cabinet AlphaValue a enquêté sur 460 entreprises européennes cotées, dont 93 françaises. Entre 2009 et 2010, la rémunération moyenne des dirigeants français a progressé de 21 %, atteignant plus de 2 millions d'euros en moyenne. Heureusement, les femmes sont là pour faire baisser le niveau, puisqu'elles gagnent 54 % de moins que leurs homologues masculins. Malheureusement (pour la moyenne), elles ne représentent que 5 % des membres des comités exécutifs.
 
Aujourd'hui, la France n'est pas touchée par la crise de la même façon que d'autres pays européens comme la Grèce, l'Italie, l'Espagne, l'Irlande, le Portugal, etc. Cela ne veut pas dire qu'elle ne le sera pas mais, pour l'instant, les mesures d'austérité n'ont pas divisé les salaires par deux et les coupes budgétaires n'empêchent pas l'Etat de maintenir encore une certaine protection sociale (sécurité sociale, allocations familiales et de chômage, revenu minimum, aide au logement..) de la population.
 
Plusieurs pistes peuvent être avancées pour comprendre pourquoi la crise ne nous touche pas encore de plein fouet.
 
Rappelons tout d'abord que la France fait partie des dix premières puissances économiques mondiales.Qu'elle a été un des pays fondateurs de l'Union Européenne et de la zone Euro et qu'elle a largement bénéficié du Marché Commun Européen. Qu'elle fut également un empire colonial dont l'héritage lui profite encore aujourd'hui. En gros, elle a une place privilégiée sur l'échiquier économique mondial.
La France a profité de la croissance générale entre 1945 et 1973. Ses entreprises ont prospéré durant « les trente glorieuses » grâce à un prolétariat à la productivité optimale, formé et maintenu en bonne santé par un Etat-providence fort, avec un niveau de vie en hausse régulière.
 
Ajoutons que, à l'issue de la seconde guerre mondiale, de grandes entreprises publiques furent constituées (comme l'Agence France Presse) et d'autres entreprises (comme Renault) nationalisées, le tout venant s'additionner aux nationalisations de 1936 pour constituer un pool d'entreprises publiques conséquent et profitable.
 
Ce qu'on appelle le compromis fordiste[1] : augmenter les salaires en échange d'une meilleure productivité et augmenter ainsi la consommation (ou l'art de donner plus pour reprendre encore plus) a très bien fonctionné en France où les conventions collectives sont négociées au niveau national conjointement par les instances patronales et syndicales. Dans ces négociations, les syndicats ont toujours joué leur rôle de partenaires du patronat en co-gérant la force de travail et en encadrant les luttes.
 
Enfin, l'Etat français a de nombreux atouts pour soutenir ces fonctionnements : centralisé depuis le XVIème siècle, il s'est doté d'une administration forte et répartie sur tout le territoire et d'une police efficace disposant d'un savoir-faire et d'un matériel de pointe. Et tout cela en restant encore aujourd'hui un Etat social, un Etat-providence.
 
Néanmoins la France n'est pas le village d'Astérix et elle n'a pas échappé à la crise générale du capital et aux processus de restructuration qu'elle entraîne depuis les années 70. Des entreprises sont délocalisées, d'autres réduisent leurs effectifs ou ferment leurs portes, 9,5% de la population active (déclarée) est au chômage en fin 2011, le coût de la vie augmente bien plus vite que les salaires et les aides et revenus indirects provenant des avantages sociaux que l'Etat-providence avait mis en place se rétrécissent progressivement, mettant à mal le compromis fordiste.
 
Des entreprises publiques sont privatisées et les services publics gérés de plus en plus en tant que centres de profit.
 
A voir Le Grand Bond en Arrière HD - YouTube


 
Du coup, depuis les années 80, les luttes deviennent de plus en plus défensives : on ne se bat plus guère pour une augmentation de salaire mais pour conserver son travail, son niveau de vie, obtenir de meilleures conditions de licenciement.
 
Parallèlement à ces luttes de négociation (avec le patronat et/ou l'Etat), se développent de plus en plus des révoltes urbaines comme les émeutes dites « de banlieue » de 2005 qui ont éclaté un peu partout dans le pays avec des affrontements quotidiens avec la police, des attaques de commerces, des saccages et incendies de bâtiments publics.
 
Ainsi, le prolétariat lutte à différents niveaux et ce peut être aussi bien avec des revendications très défensives que sans revendication du tout en s'affrontant directement à la police et aux infrastructures de l'Etat, en pillant et détruisant les marchandises qu'il peut si difficilement s'offrir d'ordinaire.
 
Les luttes défensives les plus emblématiques sont celles qui précédent des fermetures d'usine comme, en 2000, celle des travailleurs de Cellatex. Ceux-ci avaient menacé de faire sauter leur usine et de déverser des milliers de litres d'acide sulfurique dans la rivière voisine pour obtenir une compensation spéciale à leur licenciement de plus de 22 000 euros et des garanties particulières de reconversion.
 
Le moyen de pression utilisé, qui sera repris dans plusieurs autres entreprises en liquidation au cours de la décennie qui suit, peut sembler avant toutspectaculaire. Mais, outre le fait que ce type de moyen d'action est en rapportavec la violence des attaques des capitalistes, il s'inscrit aussi dans la lignée du syndicalisme de conflit et des pratiques d'action directe [2].
 
Les syndicats, s'ils savent eux-mêmes très bien jouer de ces pratiques pour soutenir leurs propres objectifs, ne parviennent pas toujours à maîtriser les séquestrations de dirigeants, les occupations violentes et les destructions diverses causées à la marchandise et à l'outil de travail par une base « déchaînée », pratiques qui se sont multipliées ces dernières années en même temps que les fermetures de sites de travail. D'où de nombreux conflits des syndicats avec leur base.
 
Le moteur du mode de production capitaliste, c'est l'accroissement constant des profits.
 
Pour y parvenir en situation de crise, il faut diminuer encore plus le coût global du travail (augmentation de la productivité, création de zones franches, réduction de taxes et de charges sociales...) et, pour cela, rendre le travail de plus en plus flexible et précaire (horaires et durée des contrats au gré du patronat, travail par intérim ou en sous-traitance, externalisation forcée de travailleurs obligés de se mettre à leur compte...).
 
En conséquence, les gouvernements successifs ont pour mission de réformer le contrat de travail et de diminuer les dépenses liées à la reproduction de la force de travail (santé, enseignement, retraite et aides diverses).
 
Sur le contrat de travail, l'une des réformes les plus marquantes porte sur les conditions du départ en retraite. C'est cette réforme, commencée en 1993, qui provoque le mouvement de lutte de l'automne 2010. Depuis la fin mars, les syndicats avaient déjà organisé 7 journées d'action et de manifestations contre cette réforme. En octobre démarre une série de manifestations et de grèves reconductibles (en vrac : SNCF, routiers, raffineries de pétrole, éboueurs et agents municipaux, cantines scolaires, crèches et autobus à Marseille, lycées et universités...) qui vont durer jusque vers la fin novembre.
 
La contestation de la réforme se solde par un échec total et son application suivra inexorablement son cours. Pour la première fois, alors que de précédents projets de réforme du contrat de travail (comme par exemple : le « Plan Juppé » en 1995 ou le Contrat Première Embauche en 2006), avaient été amendés ou annulés sous la pression des luttes, l'Etat français n'a fait aucune concession, montrant ainsi que toute revendication était irrecevable.
 
Raté dans ses objectifs « politiques » visés par les syndicats (lesquels ont tout de même bien réussi à épuiser les luttes avec 14 journées d'action et de manifestations en 8 mois !), ce mouvement a globalement mis en évidence la faiblesse du niveau des luttes en regard de la violence d'une attaque aiguisée par la crise et d'un rapport de force nettement en faveur du capital.
 
Cependant, ce mouvement a aussi vu se développer des pratiques de luttes au-delà du refus de la réforme du système des retraites, sur la base de l'achat global de la force de travail qui comprend tous les coûts nécessaires non seulement à payer les travailleurs mais aussi à ce qui leur permet de rester productifs, de survivre et de faire survivre leur foyer. Il a de ce fait impliqué le prolétariat au sens large, au-delà de la seule classe ouvrière et des catégories d'âge et d'activités directement concernées par cette réforme.
 
La difficulté croissante de l'activité de grève – et encore plus celle d'une grève avec occupation- ( en cause, notamment: la perte de revenu insupportable pour beaucoup dans le contexte présent, la peur fréquente de perdre son emploi et de mettre en danger son entreprise dont celui-ci dépend, les restrictions du droit de grève dans certains secteurs, les statuts atomisés des travailleurs au sein d'une même entreprise...) et l'impossibilité de faire grèvepour une fraction non négligeable du prolétariat (chômeurs, intérimaires, précaires, assistés sociaux, travailleurs au noir, sans papiers...) ont favorisé le développement :
 
– des pratiques de blocage hors des lieux de travail proprement dits : on «bloque» les raffineries et les incinérateurs à leurs entrées (sans hélas les arrêter totalement ce qui impliquerait ensuite une longue remise en route que les syndicats ont veillé à éviter ! !) ; des travailleurs municipaux d'autres secteurs d'activité se retrouvent pour bloquer un incinérateur dont le personnel n'est pas lui-même déclaré gréviste ; les « bloqueurs » appellent des groupes ou des individus extérieurs à venir les rejoindre etc.. ce qui, potentiellement, permet de dissocier ou d'associer librement grève et blocage et ouvre les lieux de travail et les collectifs de lutte à tous, sachant que les syndicats même « inviteurs » ont bien veillé au grain tout de même ![3].
 
– des « AG Interprofessionnelles », instances anti et/ou para-syndicales qui intègrent travailleurs syndiqués ou non, chômeurs, précaires, retraités, étudiants, titulaires des minima sociaux etc ...et tentent des coordinations directes globales et non plus sur la base d'une profession, d'un métier, d'un secteur, d'une entreprise. Malheureusement, ces AG ont souvent été investies par des groupes d'extrême gauche, leur donnant un sens organisationnel et avant-gardiste.
 
Viennent se rajouter aux deux phénomènes précédents :
 
– le fait que ce mouvement est entré en synergie avec une série de conflits antérieurs et/ou parallèles portant sur des revendications salariales et de conditions de travail notamment dans les raffineries de pétrole et différentes entreprises publiques ou para-publiques (les hôpitaux parisiens, le musée du Louvre, les archives nationales, les éboueurs, les travailleurs du port de Marseille...).
 
– la forte mobilisation des lycéens, pourtant pas encore intégrés au monde du travail mais réagissant en futurs exploités, au besoin avec violence (cf. les saccages au centre-ville de Lyon et au tribunal de commerce de Nanterre)
 
Dans ce contexte, on comprend bien pourquoi a surgi le slogan Bloquons l'économie. Même si ce slogan n'est pas plus « révolutionnaire » (il ne s'agit pas de « détruire l'économie ») qu'il ne s'est révélé efficace (le moins qu'on puisse dire c'est que l'économie française n'a été que très modérément « bloquée » !!!), il présente l'intérêt de sortir de la sphère des revendications partielles pour s'en prendre directement à l'économie.
 
Du côté du coût de la reproduction de la force de travail, les réformes portent sur la baisse des dépenses de santé et d'éducation et, plus généralement, la rentabilisation des services publics, la hausse des cotisations sociales et des taxes, des réductions et suppressions de minimas sociaux... Si la mise en place des réformes a été progressive depuis les années 80, elle s'accentue depuis la crise de 2008, rendant la survie de plus en plus difficile à la majorité de la population, et encore plus aux travailleurs précaires, « réservistes » de la force de travail, et aux travailleurs surnuméraires, ceux dont le capital n'a plus l'usage. Pour ces derniers, la seule chance à s'employer est le secteur de l'économie informelle, lequel appartient tout de même en réalité à l'économie globale.
 
Cette situation implique un contrôle social accru de l'Etat par un renforcement de la répression : fermeture des frontières, chasse aux sans-papiers, conditions tyranniques d'obtention ou de maintien des allocations de chômage et des minima sociaux, coupures de gaz et d'électricité et expulsions locatives en toutes saisons, enfermement des jeunes déviants... deviennent notre paysage quotidien et suscitent régulièrement des résistances et révoltes de prolétaires subissant l'accroissement de leurs difficultés financières et une répression de plus en plus omniprésente.
__________________________________
[1] Parce qu'il avait été soutenu par Henry Ford, patron des automobiles du même nom
[2] L'origine des pratiques d'action directe remonte au syndicalisme révolutionnaire de la fin du XIXème siècle, mis en forme par la « Charte d'Amiens » de 1906 assignant au syndicalisme un double objectif : la défense des revendications immédiates et quotidiennes et la lutte pour une transformation d'ensemble de la société en toute indépendance des partis politiques et de l'Etat. Cette charte reste aujourd'hui encore la référence d'une partie du mouvement syndical même si c'est souvent sous une forme bien édulcorée
[3] Un exemple : à la raffinerie de pétrole de Grandpuits, quand les syndicats ont vu arriver un nombre important de gens venus participer au blocage de la raffinerie, ils les ont envoyés manifester dans la villed'à côté !
 Crise, finance, France, internationale,lutte des classes, Merde in France, Paris, Revue, RISC

Made in France : le patriotisme économique est-il bankable ? - Tout Compte Fait #TCF

 
Comme convenu
 Entretien avec Serge Halimi autour de son livre "Le Grand Bond en arrière" et sur l'essor du libéralisme.  (La bas.org) Livre
De la servitude moderne - DOCUMENTAIRE COMPLET - HD - VF - 52min

RISC – Revue Internationale Sur la Crise
Le Grand Bond en Arrière HD - YouTube


 MADE IN FRANCE - film complet en francais
 Made in France est un film français réalisé par Nicolas Boukhrief. Ce film, tourné en 2014, est le sixième film du réalisateur, et a pour principaux interprètes Malik Zidi, Dimitri Storoge, François Civil, Nassim Si Ahmed et Ahmed Dramé. Wikipédia
 
01/02/2017
PenelopeGate
30/05/2016
Hollande : pacte avec le Medef
26/08/2014
Europe à vendre
06/01/2013
Capitalisme : Le triomphe de l'argent roi
 Capitalisme : Le triomphe de l'argent roi : Mis sur Facebook



26/03/2012
La Finance imaginaire
La Finance imaginaire, La Finance imaginaire , 
 






Tags : 100% «made in France», "L'année où j'ai vécu 100% Made in France", documentaire, Benjamin Carle, "Le Grand Bond en arrière", RISC, Revue Internationale Sur la Crise, Crise, finance, France, internationale, lutte des classes, Merde in France, Paris, Revue, le syndrome du larbin, PenelopeGate, La finance imaginaire, Le Grand Bond en Arrière, La Vérité sur le Front National et Marine LEPEN!, Là-bas si j'y suis, Hollande : Pacte Avec Le Medef, Capitalisme : Le triomphe de l'argent roi, Wall Street, lobbistes, lobbying financier, la loi Dodd-Frank.
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#Posté le lundi 06 février 2017 15:37

Modifié le samedi 07 novembre 2020 04:00

La démocratie, c'est nous


 n
 

 
 
DEMOCRACY Trailer English / documentary by David Bernet

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n Pendant deux ans, le député Jan Albrecht et la commissaire européenne Viviane Reding se sont débattus dans le monde kafkaïen du processus législatif européen. Leur objectif : faire adopter une loi sur la protection des données personnelles. Il leur a fallu surmonter de nombreuses difficultés, multiplier les négociations et maîtriser les arcanes du Parlement pour atteindre leur objectif. Société - Democracy
 
Le mythe du citoyen passif - Le Monde
[PDF]La citoyenneté active - Europa EU
 
 La démocratie, c'est nous
2012 - The Making of the poor: An overview of poverty in France, Germany and Spain, in particular those affecting primarily children.
Hoping to succeed recover sight to the "blind" system, at a time when so many people see "assisted" everywhere. New poor
(report Arte 2013)

 
2012 - La fabrique des pauvres : Tour d'horizon de la pauvreté en France, en Allemagne et en Espagne, notamment celle touchant en premier lieu les enfants.
En espérant réussir à faire recouvrer la vue aux "aveuglés" du système, à l'heure où tant de gens voient des "assistés" partout.
Les nouveaux pauvres
(reportage Arte 2013)

 
Austerity to all floors / Austérité à tous les étages
On this last point, subsection 11 (this is the point 11 of the final declaration of the summit) explicitly mentions the need to generalize such efforts. Leading Nobel economist Paul Krugman to strangle his blog:  Sur ce dernier point, le paragraphe 11( c'est le point 11 de la déclaration finale du sommet) évoque explicitement la nécessité de généraliser de tels efforts. Ce qui conduit le Nobel d'économie Paul Krugman à s'étrangler sur son blog :  
 
 "While the Spaniards reduce their labor costs compared to the Germans, the Germans cut their labor costs compared to the Spaniards. Progress is underway! "« Pendant que les Espagnols réduiront leurs coûts du travail par rapport aux Allemands, les Allemands réduiront leurs coûts du travail par rapport aux Espagnols. Le progrès est en marche ! »
 
  
 
A small plaster on one side, a strong fiscal and wage austerity another dose: this is not the way that Europe will be refloated Un petit sparadrap d'un côté, une forte dose d'austérité budgétaire et salariale de l'autre : ce n'est pas ainsi que l'Europe sera remise à flot  source Austérité à tous les étages : L'indigné, Le "modèle" allemand ( google , citoyenactif), Le gouvernement annonce un geste sur les cotisations retraites des fonctionnaires, Chômage en avril: «Pas d'amélioration», ni «d'aggravation significative», annonce François Rebsamen
 
The Spanish crisis in six minutes - YouTube La crise espagnole en six minutes - YouTube : The espagnistan: from the housing bubble to the crisis.
Very clear explanation of humor with the crisis in Spain. L'espagnistan: de la bulle de l'immobilier à la crise.
Explication très claire avec humour de la crise en Espagne.


 

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 Growing unemployment and poverty as barbarism may spread dramatically, perhaps interspersed with some phases of recovery. So what are these considerations disillusioned? What is hammering the crisis that began in 2008 may well deepen? Why rejoice while we may suffer the consequences and be the first to be affected? And even more so that capitalism has shown so far that he could overcome its crises. Even it was a system in a state of "permanent crisis" (Tokyo freeters)

Le chômage s'accroît et la misère comme la barbarie risquent de se répandre de manière dramatique, peut-être entrecoupées par quelques phases de relance. Alors à quoi servent ces considérations désabusées? A quoi sert de marteler que la crise qui a commencé en 2008 risque bien de s'approfondir? Pourquoi s'en réjouir alors que nous risquons d'en subir les conséquences et d'être les premiers touchés? Et ce d'autant plus que le capitalisme a montré jusqu'à présent qu'il pouvait surmonter ses crises. Voire même qu'il était un système en état de « crise permanente » (Tokyo Freeters )
.
In fact, there is no fundamental contradiction between saying that there has deepening crisis in recent years and that capitalism is somehow a permanent crisis: the crisis can be analyzed both as an ordinary operation mode of capitalism and as a potential challenge to its own existence. Capitalism is the game that includes the contradiction in his own rule, and therefore may tend to its abolition, but the reality is that it is the class struggle, it is for us to do. What being a punk
 
En fait, il n'y a pas de contradiction fondamentale entre le fait de dire qu'il y a bien approfondissement de la crise ces dernières années et que le capitalisme est d'une certaine façon une crise permanente: la crise peut être analysée à la fois comme un mode de fonctionnement ordinaire du capitalisme et comme une remise en cause potentielle de sa propre existence. Le capitalisme est ce jeu qui inclut sa contradiction dans sa propre règle, et qui donc pourrait tendre à son abolition, mais la réalité c'est que c'est à la lutte des classes, c'est à nous de le faire. Qu'est qu'être punk

 
La crise actuelle pourrait bien sûr être résolue par des moyens déjà utilisés historiquement par ce système dans des contextes comparables: guerre(s), destruction massive des moyens de production et de la force de travail. Elle pourrait aussi durer longtemps dans un processus continu d'appauvrissement pour la plupart d'entre nous, secoué par des explosionssans issue, voire des conflits de tous contre tous (concurrence entre groupes, racisme (Mains brunes sur la ville ) ...).
 
[c=purple]La démocratie, c'est nous
vendredi 09 mai à 8h55 (57 min)
Touchés de plein fouet par la crise économique et financière, les Européens sont de plus en plus nombreux à investir l'espace public pour s'insurger contre les mécanismes de l'économie mondialisée et défendre la démocratie.
 
ARTE garantit que le courriel fourni servira uniquement à l'envoi de cette recommandation.
 
Since 2011, the number of European activists demanding greater self-determination and participation in political decisions of the country is increasing. Some events, such as the Puerta del Sol in Madrid organized by the 15-M movement (PDF] 15 M movement in Spain - Read / Act), or the Occupy before the European Central Bank in Frankfurt, opened the way for new initiatives - the emergence of citizen political parties, television incurred or petitions on the Internet. They all pursue the same objective: to inform the public of the dangers of capitalism and establish a true participatory democracy
 
Depuis 2011, le nombre de militants européens réclamant davantage d'autodétermination et de participation aux décisions politiques de leur pays ne cesse d'augmenter. Certaines manifestations, comme celle de la place Puerta del sol à Madrid organisée par le mouvement 15-M ( PDF]  Le mouvement 15 M en Espagne - Savoir/Agir) , ou celle d'Occupy devant la Banque centrale européenne à Francfort, ont ouvert la voie à de nouvelles initiatives – émergence de partis politiques citoyens, émissions de télévision engagées ou encore pétitions sur Internet. Celles-ci poursuivent toutes un même objectif : informer l'opinion publique des dangers du capitalisme et établir une véritable démocratie participative.
 
Madrid to Reykjavik through Germany and Switzerland, this documentary decrypts the claims and the complex organization of European protest movements in which individuals outraged display a wealth of creativity to make voice to all citizens in the political sphere.
 
De Madrid à Reykjavik en passant par l'Allemagne et la Suisse, ce documentaire décrypte les revendications et l'organisation complexe des mouvements contestataires européens, au sein desquels des individus profondément indignés déploient des trésors de créativité pour rendre la parole à tous les citoyens dans la sphère politique.
 
 

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[c=purple]La démocratie c'est nous [c=purple]- YouTube :  Vous reprendrez bien un peu de démocratie participative, à l'initiative citoyenne, liquide et directe?
Petit reportage sur les différentes idées et courants pour vivre une nouvelle démocratie en Europe.
Bien sur, on y parle des pirates!
La démocratie c'est nous - YouTube[   
 
En Chine, une manifestation contre un incinérateur tourne à l'émeute Post de blog
Près de la ville de Hangzhou, dans l'est de la Chine, des milliers de manifestants se sont affrontés à la police, dans le district de Yuhang, pour protester contre la construction d'une usine d'incinération.
 
le collectif RISC dont les textes affirment le caractère structurel de la crise actuelle du capitalisme
 
A lire : Le juteux business de la sécurisation des frontières : La société de SURVEILLANCE , Contre la Loi Renseignement , “Citizenfour” : les coulisses du doc sur Edward Snowden, Xenophobie Bussiness : a quoi servent les controle migratoire?
 
A lire 
: Vers un État d'Exception Permanent , Le business de la peur / intégrale , They live , 
Etat d'urgence - coup d'état - permanent , 
Articles de l-indigne taggés "globalia" - l'indigné Révolté- Skyrock.com , L'empilement des lois antiterroristes , Un ½il sur vous, citoyens sous surveillance" ARTE
LIRE AUSSI:
» Migrants : la Grèce peine à mettre en ½uvre l'accord UE-Turquie
L(in)sécurité : Un champ de bataille ( 2) - L'indigné révolté 
 
L(in)sécurité : Un champ de bataille Par Enkolo dans Accueil le 28 Mars 2016 à 19:25
 
A lire aussi : 
 
Seulement un mauvais rêve ? - l'indigné Révolté 
Seulement un mauvais rêve ? - citizen khane
« Si on expulse les réfugiés, on n'aura plus de boulot » Les CRS appellent à voter contre le FN 
État d'urgence : l'État policier pour éluder tout bilan critique
On n'en a pas fini avec les inégalités 
Nous ne vivons pas une "crise" mais un coup d'Etat antisocial
La Route de la servitude
Ensemble avec la Grèce
Un ½il sur vous, citoyens sous surveillance" ARTE
Le capital au XXIe siècle
 Vol spécial
Grande Bretagne : Un contrat Ultralibéral  Créé le mardi 03 juin 2014
Des lobbies au coeur de la république Créé le dimanche 25 mai 2014 
Bruxelles businessCréé le mardi 20 mai 2014 
 
Accueil - Enkolo
 
globalia : citoyen actif
globalia - citizen khane


Bruxelles businessCréé le mardi 20 mai 2014 
Argent, sang et démocratie -Créé le dimanche 18 mai 2014 
La démocratie, c'est nous Créé le dimanche 11 mai 2014 
Mains brunes sur la ville Créé le mardi 06 mai 2014
Foire aux questions abstentionnistes Créé le vendredi 28 mars 2014 
L'Ukraine et'extrême droite ! Créé le samedi 08 mars 2014 
Johnny s'en va-t-en guerre Créé le mardi 25 février 2014 



A lire De la servitude moderne, Socialisme libertaire, Le paradoxe de notre époque, l'intelligence artificielle,"Le meilleur des monde" Créé le lundi 02 mai 2016 , " CENSURE ou AUTO-CENSURE de l'information " Créé le vendredi 03 juillet 2015 , la servitude moderne -, Un ½il sur vous, citoyens sous surveillance" ARTE Créé le vendredi 26 juin 2015 , Des armes pour le monde Arte Créé le vendredi 13 juin 2014, La démocratie, c'est nous Créé le dimanche 11 mai 2014

Quelques remarques : des idees ,des pratiques
Créé le dimanche 15 juin 2014
 
Louise Michel, "Emeutes en banlieue : la mécanique infernale ", Des lobbies au coeur de la république, Bruxelles business, Argent, sang et démocratie - , La démocratie, c'est nous
 

la démocratie : citoyen actif

La démocratie, c'est nous - l'indigné révolté - Skyrock.com


DEMOCRACY Par Enkolo dans Accueil le 1 Octobre 2017 



Tags : le collectif RISC, La démocratie c'est nous, Le mouvement 15 M, France, Allemagne, Espagne, reportage, Arte, 2013, hômage, crise économique et financière, crise permanente, capitalisme, néolibéralisme, nouveau capitalisme, Crise, finance, lutte des classes, Paris, Pourquoi parler de crise ?, RISC, économie, société, unemployment, poverty, permanent crisis, the 15-M movement, 15 M movement in Spain, Puerta del Sol, documentary, Société, Democracy, documentaire, LCP, La démocratie
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#Posté le dimanche 11 mai 2014 14:18

Modifié le vendredi 13 octobre 2017 11:07

L'Ukraine et'extrême droite !


 
 
 
 
" Ceux qui ne connaissent pas leur histoire s'expose a ce quelle recommence"  - Elie Wiesel
 
  Flores MagonLa liberté individuelle, non privilégiée mais humaine, les capacités réelles des individus ne pourront recevoir leur plein développement qu'en pleine égalité.
Bakounine

Mais l'instinct n'est pas une arme suffisante pour survivre contre les machinations réactionnaires des classes privilégiées. L'instinct abandonné à lui-même, et tant qu'il ne s'est pas encore transformé en conscience réfléchie, en une pensée clairement déterminée, se laisse facilement désorienter, fausser et tromper.
Mais il lui est impossible de s'élever à cette conscience de lui-même, sans l'aide de l'instruction. »
Michel Bakounine
 
La France du Front National Alternatives Economiques n° 332 - février 2014 
Le parti lepéniste se réfère désormais volontiers aux valeurs de solidarité ou de laïcité. Mais le coeur de son programme est inchangé : toujours le fantasme d'une France débarrassée de l'autre - sous les traits de la mondialisation, de l'Europe, de l'immigré... En fait de "grandeur", ce qu'il promet, c'est un pays cadenassé, isolé et appauvri. 
 
Histoire de l'extrême droite - 2000 : http://www.youtube.com/watch?v=_hLOTxf60p4 : Les historiens juifs nous parlent de l'extrême droite... Très objectif! Pour eux en résumé, tous les français sont racistes, ces donneurs de leçons qui refuseraient de marier leurs enfants, quelle horreur, avec un non juif.
Le racisme serait d'après ce documentaire, inscrit dans la culture française...Il parait qu'il faut respecter toutes les cultures, alors...
 
 
Les antilibéraux rêvent de retourner à un Etat qui les protègerait du capitalisme alors même que la fonction de l'État est d'assurer son bon fonctionnement. Dans ces conditions leur politique aboutit simplement à des formes nouvelles de patriotisme économique, des mesures plus ou moins protectionnistes pour essayer d'empêcher les délocalisations, voire carrément au nationalisme.
 
Hitler - La folie d'un Homme - documentaire M6 - 2004 :  
 
 

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Histoire de l'extrême droite - 2000 : : Les historiens juifs nous parlent de l'extrême droite... Très objectif! Pour eux en résumé, tous les français sont racistes, ces donneurs de leçons qui refuseraient de marier leurs enfants, quelle horreur, avec un non juif.
Le racisme serait d'après ce documentaire, inscrit dans la culture française...Il parait qu'il faut respecter toutes les cultures, alors...

 
la cagoule enquête sur une conspiration d'extrème droite.Du 6 février 1934 au putsch d'Alger du 21 avril. 1961.
Documentaire de William Karel.
Lire aussi : "Vies et morts de Jean Moulin" par Pierre Péant , éditions Fayard (Où il est question de l'activité des "Cagoulards " dans l'appareil répressifs du gouvernement de Vichy , dans la police Allemande , mais aussi parmi certains " Vichysto-Résistants " proches de l'organisation "Combat " )
 
 

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 Le Retour des Nazis en Europe " une Europe qui vire au brun "Police  

Entretien avec Gabriele Adinolfi à Casapound Orientations militantes. Dans le cadre de la fête nationale du mouvement Casapound Italia, l'écrivain et militant politique Gabriele Adinolfi a bien voulu s'entretenir avec nous sur des questions relatives au militantisme alternatif et aux voies possibles à emprunter pour résister à la marche forcée du mondialisme et à la destruction de nos nations et de l'Europe comme civilisation. Il nous livre ici, en deux entretiens de fond, ses vues et son expérience de théoricien et d'acteur engagé dans la politique italienne depuis les années 70. Figure éminente de la droite radicale italienne, cofondateur de l'organisation Terza Posizione fermé depuis, exilé politique en France pendant vingt ans, il est l'un des initiateurs du renouveau de cette droite radicale italienne qui montre quotidiennement l'exemple de voies nouvelles pour une résistance européenne en avant-garde sur les lignes de front contemporaines.

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Gabriele Adinolfi est l'auteur de "Pensées Corsaires, abécédaire de lutte et de victoire" et de "Nos belles années de plomb" en Français, ainsi que de "Nuovo Ordine Mondiale", "Quel domani che ci appartenne" et "Tortuga, l'isola che (non) c'è". Il est aussi l'auteur de deux documents politiques d'importance : "Le api e i fiori" et "Sorpasso neuronico". Il dirige le centre "Polaris", think-tank qui travaille dans les domaines de la géopolitique et des relations internationales surtout au niveau méditerranéen et eurasien.


 
CasaPound, sous la carapace du nouveau fascisme italien Visuel interactif
 
Au centre de Rome, les militants du mouvement CasaPound cherchent à réinventer l'extrême droite en s'appropriant des figures d'extrême gauche. Bienvenue chez des « fascistes du troisième millénaire ». Un webdocumentaire illustré. 
 
 Marine Le Pen, l'héritière : Complément d'enquête_la montée dramatique du FN : Diffusé sur France 2 le jeudi 16 mai 2013 à 22:15 - Durée : 59 min.

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L'illusionnisme économique du FN Sortie de l'euro, protectionnisme, dépenses à gogo..., le programme économique du Front national fait rimer repli avec prospérité et multiplie les contradictions. 
 
Discriminations à tous les étages  Le programme du Front national dessine une société où immigrés et étrangers seraient davantage discriminés, les libertés publiques rognées et les mères de famille renvoyées dans les foyers. 
 
Pourquoi ils votent FN  Le Front national a réussi à conquérir les classes populaires et les petites classes moyennes sans perdre les catégories qui lui étaient déjà acquises. Un succès qui doit beaucoup à la peur du déclassement social
 
. "Les extrêmes droites se nourrissent du sentiment de déclin" Le sentiment que l'Europe n'est plus le moteur de l'histoire et que le mythe du progrès continu touche à sa fin est un formidable terreau pour le vote identitaire et/ou antisystème. 
Alternatives Economiques n° 332 - février 2014  
Extrêmes droites mutantes en Europe
 
 
Extrême droite », justement, que recouvre cette expression fourre-tout ? Jean-Yves Camus, observateur desmues des extrêmes droites européennes, invite à se méfier des termes commodes, comme « populisme ».
 
d'aborder un autre de ses terrains d'enquête : l'Ukraine, et le mouvement social hétéroclite qui enflamme Kiev et la Crimée, où l'extrême droite joue un rôle.
 
« Extrême droite », justement, que recouvre cette expression fourre-tout ? Jean-Yves Camus, observateur desmues des extrêmes droites européennes, invite à se méfier des termes commodes, comme « populisme ».
 

Extrêmes droites mutantes en Europe

En Ukraine, les ultras du nationalisme

Les extrêmes droites gagnent du terrain en Europe, même si nombre d'entre elles cherchent à se parer d'habits neufs (lire « Extrêmes droites mutantes en Europe » et « Le Front national sur un plateau »). De toute évidence, de tels mouvements jouent un rôle en Ukraine. Svoboda ou, plus radical encore, Praviy Sektor espèrent profiter de la révolte populaire contre le système corrompu du président Viktor Ianoukovitch
 

 
 L'extrême droite en Ukraine
 
Des groupes néo-nazis ukrainiens sont regroupés dans la formation nationaliste d'extrême droite Pravy Sektor (Secteur de droite) qui est à l'intiative des violences lors des manifestations pro-UE "EuroMaïden". Pour Jean-Marie Chauvier, ceux qu'on appelle  par euphémisme les jeunes " volontaires de l'autodéfense" sont en fait de véritables commandos levés par l'extrême droite dans son bastion de Galicie.
 
On retrouve dans Pravy Sektor : Svoboda, Trizouba, l'UNA-Unso (Assemblée Nationale Ukrainienne – Autodéfense Nationale Ukrainienne), Trident ou encore Patriotes qui ont tous en commun d'être xénophobes, antisémites, homophobes et russophobes.
 
Svoboda, liberté ?!
 
En 2004, le Parti national-socialiste d'Ukraine, fondé en 1995, change de dénomination pour celle moins effrayante de Svoboda (Liberté). Depuis il continue de se réclamer de ses racines historiques et tout particulièrement de l'Organisation des nationalistes ukrainiens (OUN) dont la branche armée collabora activement avec les nazis et participa au génocide. Le président ukrainien sortant, Victor Iouchtchenko, avait d'ailleurs accordé à titre posthume le titre de "héros national de l'Ukraine " à Stepan Bandera le chef de cette organisation.
 
"Le 30 juin 1941, l'OUN-b proclame un État ukrainien, dont le gouvernement est dirigé par Iaroslav Stetsko. « Gloire à l'armée allemande et au Führer Adolf Hitler ! », dit une de ses proclamations . Berlin refuse ce nouvel Etat, Bandera et Stetsko sont internés. La politique de l'occupant contredit les rêves des indépendantistes ukrainiens, considérés par les nazis comme des Untermenschen (sous-hommes), à l'instar de tous les Slaves." (J.-M Chauvier)
 
Le parti Svoboda est principalement implanté dans l'ouest de l'ukraine où il a remporté 30 à 40 % des suffrages au élections du 28 octobre 2012. C'est la 5ème force politique du pays.
 
"Svoboda s'est également illustré en protestant contre l'organisation d'une gay pride à Kiev et s'est indigné qu'une artiste au teint mat représente l'Ukraine au concours de l'Eurovision. L'an passé [2011], le parti avait organisé une manifestation contre le pèlerinage dans la petite ville d'Ouman de Juifs hassidiques sur la tombe de Nahman de Bratslav, charismatique rabbin décédé en 1810. À plusieurs reprises, Oleh Tyahnybok, le chef de Svoboda, a qualifié le régime du président Ianoukovitch de «mafia judéo-moscovite». Plus récemment, un militant de Svoboda s'est offusqué que l'on fasse état des origines ukrainiennes de l'actrice américaine Mila Kunis, soulignant qu'elle était en réalité «juive». " (Figaro 2012)
 
Le 1 janvier 2014, à l'appel de Svoboda,  une manifestation de 25.000  manifestants à Kiev pour célébrer le chef de guerre fasciste Stepan Bandera dont on reconnait le portrait ici et là. L' emblème de ce parti est omniprésent : trois doigts de la main couleur or - version du trident ukrainien -  sur une bannière azur. On voit aussi le drapeau rouge et noir de l'OUN-b.
 
Comme chaque année, Svoboda commémorera le 28 avril la création en 1943 de la division Waffen SS "Galitchina" (Galicie) dont elle soutient la réhabilitation. Cette division SS était en partie composée de volontaires ukrainiens sous l'occupation nazie.
 
Tradition : le portrait de Stepan Bandera et un militant qui porte le symbole de la rune wolfsangel, celui de Svoboda quand il était le parti national-socialiste d'ukraine. C'est aussi le symbole de la 2° division SS Das Reich : ayant perpétrés en France les massacres de Tulle, de Combeauvert, ...
*
Quelques informations sur les élections d'octobre 2012 par  Annie Lacroix-Riz
Le élections qui ont eu lieu le 28 octobre 2012 étaient les élections parlementaires. 450 députés ont été élus en un seul tour, la moitié par scrutin uninominal majoritaire, l'autre moitié par scrutin proportionnel.
 
Un minimum de 5% des voix est nécessaire pour être représenté au Parlement ukrainien (Rada suprême). Cinq partis ont franchi ce seuil en 2012 :
 
Le Parti des Régions : 30%, 187 sièges. Formation de l'actuel président Viktor Ianoukovitch, réputé pro-russe en Occident. Sa base électorale se trouve essentiellement dans les régions de l'Est et du Sud, largement russophones.
 
Batkivchtchina : 25,54%, 105 sièges. Coalition de l'opposition dont la figure majeure est Ioulia Timochenko, égérie de la Révolution orange, actuellement en prison. Batkivchtchina a sa base électorale dans les régions de l'Ouest et du Nord de l'Ukraine, plus tournées vers l'Occident et berceau du nationalisme ukrainien.

UDAR : 13,96%, 39 sièges. Parti d'opposition de droite récemment créé par le boxeurVitali Klitchko.
Le Parti communiste : 13,18%, 32 sièges. Partidirigé par Piotr Simonenko, réputé de tradition soviétique, dont la remontée s'observe surtout dans les fiefs ouvriers traditionnels de l'Est, du Sud et de Crimée. Une analyse de son succès électoral a été faite sur le blog Solidarité Internationale du PCF.
Svoboda : 10,44%, 37 sièges. Cette formation d'extrême droite n'est autre que l'ancien Parti social-national réputé néonazi, antisémite et russophobe. Elle est dirigée par Oleh Tiahnibok, autre figure marquante de la Révolution orange.
 
Lorsqu'une guerre éclate, une milice est bien souvent remplacée par une autre, pire encore (peu importe de savoir comment ou pourquoi). Ceux qui ont l'argent comme seul mobile s'accommode aussi bien des premières que de celles qui leur succèdent... les autres ne trouvent leur salut que dans la fuite. Lorsqu'une guerre éclate, une milice est bien souvent remplacée par une autre, pire encore (peu importe de savoir comment ou pourquoi). Ceux qui ont l'argent comme seul mobile s'accommode aussi bien des premières que de celles qui leur succèdent... les autres ne trouvent leur salut que dans la fuite.
Point syrien Écrit par : Saltabank | mardi, 04 mars 2014
 
L'extrême Droite Dans L'histoire - Du Général Boulanger A Jean-Marie Le Pen :  
 

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Ukraine, Babi Yar un trou de mémoire
Le mercredi 5 mars 2014
 
On ne sait pas ce que sera notre passé"
Sous les évènements qui déchirent l'Ukraine, l'Histoire particulièrement tragique de ce pays avec ses millions de morts de faims, ses millions de morts de guerre, ses dizaines de milliers de Juifs exterminés, hante les mémoires et peut permettre de comprendre les passions douloureuses qui s'affrontent. En 1993, à Kiev, nous avions recueilli les témoignages de témoins et de rescapés du massacre de Babi Yar, ce ravin où, en l'espace de deux jours, les 29 et 30 septembre 1941, 34 000 Juifs furent tués par balle, par les nazis et leurs collaborateurs ukrainiens. Longtemps cette mémoire fut passée sous silence et ces témoins commençaient seulement à oser s'exprimer.

Reportage : Daniel Mermet (traduction : Zoé Varier)
 
Les antilibéraux rêvent de retourner à un Etat qui les protègerait du capitalisme alors même que la fonction de l'État est d'assurer son bon fonctionnement. Dans ces conditions leur politique aboutit simplement à des formes nouvelles de patriotisme économique, des mesures plus ou moins protectionnistes pour essayer d'empêcher les délocalisations, voire carrément au nationalisme.


Programmation musicale :

  "Baron Samedi Percussions et Chants d'Ukraine", par Diakouyou

  The Klezmer Conservatory Band

  "Partisans of Vilna : The Songs of World War II Jewish Resistance" (label : Flying Fish)
 
POPULISME, L'EUROPE EN DANGER - Arte 2014 :
Propagande, haine et meurtre. Documentaire sur l'extrème droite :
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 Extrêmes droites mutantes en Europe - L'Indigné Révolté, CasaPound, sous la carapace du nouveau fascisme italien - citoyenactif, CasaPound, sous la carapace du nouveau fascisme italien Visuel interactif

 A droite toute -  Les Aryens , Expulsions la honte , 
le documentaire "Apocalypse Verdun"

À lire :

  Des hommes ordinaires : le 101e bataillon de réserve de la police allemande et la Solution finale en Pologne, par Christopher R. Browning (1992, éditions Les Belles Lettres)

  Poussière d'âmes, un livre de Pierre-Yves Bulteau (2013, éditions Durand-Peyroles)

À noter :

Petite victoire pour les syndicalistes UGTT de l'usine LATelec de Fouchana, en Tunisie ! Grâce à leur lutte, six d'entre elles sont réintégrées dans l'entreprise. Vous pouvez retrouver des nouvelles des salariés de Latelec de Fouchana, en Tunisie, en visitant la page Facebook du Comité de Soutien aux Luttes du Peuple Tunisien.

Et (ré)écouter notre émission avec Sonia, Monia et Rim : Femmes de Tunisie contre patrons français !, une émission du 18 février 2014
 


Vos émissions préférées de ce thème
 
      "Vingt et trois étrangers et nos frères pourtant" : 70 ans, l'affiche rouge
L'idéologie dominante a réussi à imposer cette idée comme une évidence. Ce qui est bien c'est la moyenne, c'est le juste milieu. Mais peut-on rester neutre (...)
diffusée le 26 février 2014
 
      Plutôt Hitler que le Front populaire ! (intégrale)
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      Histoire de tondues
Sigfried et Mandoline : une histoire de tondues. Rediffusion du reportage de Claire Hauter sur les femmes tondues à la Libération
diffusée le 2 juin 2004
 

Extrêmes droites mutantes en Europe

L'Ukraine et'extrême droite !

CAPAB présent à la manifestation du samedi 12 avril

Foire aux questions abstentionnistes



Tags : L'Ukraine, 'extrême droite, Parti national-socialiste d’Ukraine, Daniel Mermet, Iaroslav Stetsko, extrêmes droites européennes, extrêmes droites, racisme, casapound, nouveau fascisme italien, fascisme mussolinien, « populisme »., Crise, finance, lutte des classes, Paris, Pourquoi parler de crise ?, RISC, Front national, mouvement CasaPound, Extrêmes droites mutantes en Europe, Le Front national sur un plateau, la droite radicale italienne, Michel Bakounine, Citizen Khane, citoyenactif
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#Posté le samedi 08 mars 2014 16:58

Modifié le mardi 16 août 2016 14:44

A bas la dette, vive la banqueroute !


 
 
 
 
 
 
 
n
 
 
Accueil - 2012-13 - émissions de Mai   
A bas la dette, vive la banqueroute !
Le mardi 21 mai 2013
source : La. bas.org
 

 



A bas la dette, vive la banqueroute !
 
 
Crise, chômage, récession, c'est à cause de la dette. Nous sommes d'accord, il faut réduire la dette et pour cela il faut faire des économies, réduire les dépenses publiques, limiter les salaires, privatiser, bref, il faut de la solidarité dans l'austérité.
 
Voila la chanson reprise du matin au soir par nos experts, nos économistes et nos brillants journalistes. Mais il y a une petite voix dissidente qui tâche de se faire entendre, pas aux heures de grande écoute bien sûr, une voix qui dit non, la dette ne provient pas des dépenses publiques, la dette provient des énormes cadeaux fiscaux faits aux riches et aux grandes entreprises depuis des années, la dette provient des banques privées en faillite que l'Etat a renflouées, changeant une dette privée en dette publique, la dette provient de l'évasion fiscale et des paradis fiscaux où se retrouvent riches particuliers, grandes banques, entreprises du CAC 40 qui ne paient guère plus de 8% d'impôts. Voila d'où vient la dette.
 
Alors faut-il la rembourser ? C'est la question que se pose ATTAC dans leur livre « LEUR DETTE, NOTRE DEMOCRATIE », et aussi François RUFFIN qui hurle « VIVE LA BANQUEROUTE ! », le premier livre des éditions Fakir.
 
Entretien Daniel Mermet avec Thomas Coutrot, Yohan Dubigeon et François Ruffin
 
France Inter 15 heures.
 
Illustration : Le G8 discute sur la dette, portée par les peuples.
 
. l. L'endettement de l'Etat : Partis du modèle du capitalisme . Comme il n'existe pas de capitalisme sans crédit, pas de crédit sans banque centrale, pas de banque centrale sans Etat et sans endettement de l'Etat, celui-ci est le l'axe autour duquel s'organise tout le système. cf voir l'article cfLien entre capitalisme et l'endettement - Antalya
Les crises sont potentiellement des moments de remise en cause du capitalisme
Ce que nous voulons attaquer c'est le discours dominant qui explique que les causes de la crise actuelle sont à chercher dans le mauvais capitalisme financier. Nous pensons que la crise financière n'est qu'un symptôme d'une maladie plus profonde et qu'il s'agit en fait d'une crise du capitalisme lui-même. Ses conséquences seront certainement terribles mais ce sera peut-être aussi l'occasion de remettre en cause le capitalisme dans ses fondements mêmes.
 
 
Tout cela a changé depuis la crise des années 1970 et la restructuration du capitalisme qu'elle a provoquée. Les délocalisations d'industries et de services ont alors permis de baisser le coût du travail au niveau
 
Pour y parvenir en situation de crise, il faut diminuer encore plus le coût global du travail (augmentation de la productivité, création de zones franches, réduction de taxes et de charges sociales...) et, pour cela, rendre le travail de plus en plus flexible et précaire (horaires et durée des contrats au gré du patronat, travail par intérim ou en sous-traitance, externalisation forcée de travailleurs obligés de se mettre à leur compte...). Modèle allemand & social libéralisme : En France, oser critiquer le fameux « modèle allemand » relève de l'hérésie voire de la xénophobie
 
En conséquence, les gouvernements successifs ont pour mission de réformer le contrat de travail et de diminuer les dépenses liées à la reproduction de la force de travail (santé, enseignement, retraite et aides diverses).
 
« Avec plus d'État pour encadrer la finance, nous pourrons construire une économie plus sociale et plus prospère.» Mais le discours antilibéral se heurte à une évidence[1] : l'État n'est pas ce qui s'oppose à la sphère de l'économie, il est dans un rapport de totale interdépendance avec l'économie. La raison en est simple: il doit se servir de l'argent pour financer ses projets. Lorsque l'économie commence à ralentir, elle limite et étouffe son action. Avec la diminution de ses moyens financiers, l'Etat se réduit à la gestion toujours plus répressive de la pauvreté.
 
A bas la dette, vive la banqueroute !
 
Les dirigeants de tous bords se foutent de nous quand ils réclament un encadrement rigoureux de la spéculation, car c'est tout le système qui, dans sa phase actuelle, a besoin de la spéculation et du crédit
 
Affaire Tapie: Christine Lagarde placée sous statut de témoin assisté
99 contributionsCréé le 24/05/2013
source 20 minutes
Christine Lagarde à Paris le 24 mai 2013. Thibault Camus/AP/SIPA



 ENQUETE - La directrice du FMI échappe à une mise en examen...
 
L'ancienne ministre de l'Economie Christine Lagarde a été placée sous le statut de témoin assisté dans l'enquête sur le règlement du litige avec Bernard Tapie après la vente d'Adidas, a-t-elle annoncé vendredi. Elle échappe par conséquent à la mise en examen, le statut de témoin assisté étant intermédiaire entre celui de témoin et de mis en examen. (  Fonds monétaire international (FMI) à l'issue de deux jours d'audition par la Cour de justice de la République (CJR).
 
«Mes explications ont permis d'apporter une réponse aux doutes qui avaient été soulevés concernant les décisions que j'avais prises à l'époque», a dit Christine Lagarde, qui a annoncé qu'elle rentrait à Washington «pour rendre compte» au conseil d'administration du FMI
 
> "Schröder et Fischer, rois du pétrole " , Pascale Hugues - Le Point - 15-12-2011-   "L'ex-chancelier et son ministre se sont lancés dans de juteuses affaires."
 
>" Gazprom : la reconversion de M. Schröder scandalise la Pologne " Le Monde - 13.12.05
> "Schröder nommé à la direction du pétrolier russe TNK-BP" - Elisabeth Studer Le Blog Finance - 18-01-2009
> " La tapageuse reconversion de Gerhard Schröder " , Pierre Bocev  - Le Figaro - 15/10/2007
La Norvège, et les garde fous néolibérale : citoyen actif :  Conjoncture : Norvège : la bulle immobilière gonfle avec le prix du pétrole : " Des fonds qui spéculent sur le pétrole - Le Journal du Net : "
17 mai 2013 5 17 /05 /mai /2013
 
Aujourd'hui, PETITE HISTOIRE DE LA PRECARITE.
Le suicide comme phénomène social ou comme proposition politique ?
 
A bas la dette, vive la banqueroute !
 
 
« Dans une troisième partie intitulée " Du suicide comme phénomène social en général ", Durkheim conclue que le suicide révèle l'état moral d'une société. Si un certain nombre de suicides paraît acceptable, un taux trop élevé est inquiétant »
«             Les candidats à la Présidentiellene mesurent pas la désespérance des Français" : Suppression de congés payés et de RTT, baisses de salaires : L'UMP jette le masque ! Grande-Bretagne : le nombre de chômeurs à son plus haut niveau depuis 17 ans. C'est la crise pour tout le monde, puisque même le FMI dit devoir avoir besoin de plus de 1500 milliards d'euros pour soutenir un système moribon.
 
Aujourd'hui, PETITE HISTOIRE DE LA PRECARITE. - source citoyenactif
La précarité  n'est pas le fruit du hasard. Elle est instaurée par des lois depuis trente ans :
1972 - l'intérim est légalisé,
1979 - de même pour les CDD,
1982 - la gauche valide,
jusqu'au CNE de 2005, et au CPE.
Nouvelle version d'un reportage de François Ruffin
En écoute ici, en réécoute ici : (La précarité a une histoire - www.la-bas.org - Là-bas si j'y suis) voir l'émission du Mercredi 18 Janvier ›, ">D'une crise à l'autre, le chômage 1880-1940 .  
 
Ou la santé :
Le capitalisme nuit gravement à la santé - Source Citoyenactif
Un aperçu du système des soins français par Christian Faucomez, 20 mai 2O11.
 
 « Aujourd'hui les travailleurs, les précaires, les privés d'emploi, les retraités sont en droit de se poser la question : « Sera-t'il possible de se soigner ? ». Dore et déjà, une partie importante de la population ne peut plus assurer les soins dentaires dont elle a besoin. Les maladies professionnelles sont en pleine expansion, ainsi que les troubles liées aux stress et au harcèlement au travail.
 
Depuis le début du quinquennat, le gouvernement Sarkozy a pris des mesures gravissimes pour tout les travailleurs et particulièrement pour les couches les plus pauvres de la population. Ces mesures ont pour but de faire payer aux exploités le déficit de la sécurité sociale, crée par les politique du gouvernement aux services du patronat, et d'engraisser les cliniques et assurances privées. »
Ces mesures prennent les formes qui se rejoignent :
 
a) « Attaque sur les structures et les conditions de travail des secteurs sanitaire, médico-social et social : Tentative de fermeture de services hospitaliers ( y compris de service prestigieux comme le service de Chirurgie cardiaque du CHU Henri Mondor à Créteil qui ne doit sa survie qu'a la mobilisation de la population et du personnel). Fermeture d'hôpitaux de proximité.
La reprise par le secteur privé des activités rentables passe par le démantèlement du secteur public. Dans le même temps, le gouvernement veut imposer aux hôpitaux publics les méthodes du privé afin de les « rentabiliser » :
 
-          Salaire «  au mérite » des personnels
-          Remise en cause des conventions collectives et des statuts
-          Diminution des effectifs
-          Financement à l'acte (T2A) des établissements hospitaliers.
 
Pour atteindre ces objectifs, le gouvernement s'est doté d'un outil remarquable : la loi HSPT (Hôpital, Patient, Santé, Territoire) adoptée en 2009. Elle contient toutes les dispositions susceptibles détruire le système de santé et le médico-légal public en passant un maximum d'activités rentables vers le secteur privé. Cette mission est confié a l'ARS (Agence Régionales de Santé, 2010) qui ont tout pouvoir sur les établissements et dépendent directement du ministère de la santé.
 
Attaques directes contres les patients :
-          Démembrements de nombreux médicaments efficaces ou diminutions du taux de remboursement
-          Augmentation du forfait hospitalier
-          Mise en place de Franchise médicales (impôt sur la maladie – 1er janvier 2008) : non remboursement de O, 50¤ / boite de médicament et acte paramédicale, 2¤® / transport médical
-          Par voie de conséquence : augmentation considérable du cout des mutuelles complémentaires
Mais les attaques contre le système public de santé ne date pas de Sarkozy. Depuis 44 ans, elles sont les conséquences – faits des gouvernements de droite comme de « gauche » :
-          1967 : Ordonnance de De Gaulle :
-          1983 :  le forfait Hospitalier
-          1995-1996 : Réforme Juppé  qui accrédite les hôpitaux tant publics que privés. Enveloppe régionale Globale pour financer les hôpitaux publics et privés
-          Réforme hôpital 2007 (élaborée en 2003-2004-2005)/  'introduire la notion de rentabilité dans leur fonctionnement. Instauration de la Tarification à l'activité (recette tirées des tarifs nationaux de pathologie) »





 
Sur les perspectives révolutionnaires en France
A l'heure de la crise, d'attaques massives sur nos conditions de vie, de mouvements sociaux de réactionnaire puants, de massacres écologiques, quelle sont nos perspectives de révolution?
Les récents sondages affirment qu'une grosse majorité de la population française pense qu'une explosion sociale va se produire cette année. C'est particulièrement vrai dans la classe ouvrière, alors que les professions libérales et le patronat y croient naturellement moins. A Feu de Prairie nous ne sommes pas très sondages mais vous pourrez trouver les chiffres assez facilement: l'intérêt étant plutôt d'étudier la tendance générale qui se dégage.
 
Penser qu'un mouvement d'ampleur va avoir lieu, c'est aussi le vouloir. Et puisque les médias et "l'opinion public" s'auto-alimentent dans notre dictature du soft power, il faut comprendre d'où viennent les idées subversives qui traversent des consciences bourgeoises jusque là plutôt tournées vers la solution électorale.
 
Marx puis Gramsci, ainsi que d'autres penseurs, ont expliqué comment les idées dominantes dans une société sont produites et diffusées par la classe sociale qui est au poste de commande. La question de l'hégémonie culturelle est très important pour comprendre comment historiquement des parties de la population dont les intérêts divergeaient du pouvoir en place l'ont soutenu. L'Église a servi de relais à la défense de l'Ancien Régime dans la paysannerie pendant la Révolution française, par exemple. Actuellement nous sommes à l'aire des monopoles, de l'impérialisme. Les états qui en ont les moyens étendent leur marché en s'affrontant (souvent indirectement pour éviter des conflits généralisés fragilisant leur stabilité: les deux guerres mondiales ont été bien assimilées) et en asservissant d'autres pays, dont les peuples sont maintenus dans la misère. Au niveau idéologique, hors de la voie révolutionnaire, il y a deux grandes tendances dans les pays européens: la social-démocratie et la réaction, incluant le fascisme.
 
[1] Les antilibéraux rêvent de retourner à un Etat qui les protègerait du capitalisme alors même que la fonction de l'État est d'assurer son bon fonctionnement. Dans ces conditions leur politique aboutit simplement à des formes nouvelles de patriotisme économique, des mesures plus ou moins protectionnistes pour essayer d'empêcher les délocalisations, voire carrément au nationalisme.
 
La social-démocratie est représentée en France par "l'aile gauche" du PS, certaines organisations d'extrême gauche, la majeure partie du mouvement syndical et bien sûr le Front de gauche qui théorise cette politique. Leur projet est keynésien, il voudrait relancer "l'état social" contre l'austérité. En fait dans la situation de crise généralisée que l'on traverse, ces politiques ne peuvent être appliquées, les "Trente Glorieuses" sont passées depuis longtemps. C'est donc une impasse terrible, qui se cherche des modèles (Die Linke, Chavez, la Norvège, Jaurès, peu importe) et patine dans une dénonciation très limitée de la "finance" et des "banques" comme c½ur du capitalisme, menant dangereusement à la réaction.
 
Car de l'autre côté il y a un mouvement réactionnaire fort et très organisé qui est apparu au grand jour avec les "manifs pour tous". La droite historique, la grande et la moyenne bourgeoisie, sont dans la rue aux côtés de néofascistes, d'identitaires, de nationalistes-révolutionnaires divers... L'alliance et la légitimation des éléments radicaux se fait "par la base", leur permettant d'avoir une aura plus importante que leur force réelle (quelques centaines de militants dans toute la France, hors FN). Le fascisme apparait petit à petit comme une option valable pour la bourgeoisie voulant défendre son pouvoir, avec de fortes capacités répressives, un discours mobilisateur et très peu de concessions sociales à faire (facile de dénoncer les "banquiers apatrides", les patrons français eux peuvent se la couler douce!).
 
Boutin la médicastre : En réaction, Christine Boutin, la déïcole cléricale papolâtre, la consulteur de la Sacrée congrégation Pontificale pour la famille, la présidente du parti clérical, Christine Boutin a tweeté : " Pour ressembler aux hommes ? Rire ! Si ce n'était triste à pleurer." Lire aussi l'article : " Longue vie à Angelina, mort aux brevets sur ses gènes! " de Jacques Dufresne sur le site de l'encyclopédie Homo vivens
 
Environ 200 personnes ont lancé des barrières et des bouteilles en direction des forces de l'ordre à l'issue du défilé contre le mariage pour tous. Manuel Valls condamne ces violences causées «par l'extrême droite». Poursuites de journalistes, menaces de ministres, interruptions de débats, incitation à la haine, agressions de couples homosexuels, etc. Ces dernières semaines, les groupuscules d'extrême droite se sont illustrés par des actes d'une rare violence :

le GUD qui diffuse des logos illustrant le passage à tabac d'homosexuels 
les Jeunesses Nationalistes qui envahissent un débat d'Erwann Binet, rapporteur de la loi sur le mariage pour tous, à Saint Etienne et qui, sur leur site, font la promotion d'organisations pétainistes 
le Bloc identitaire qui poursuit la journaliste Caroline Fourest pendant une journée entière de Paris à Nantes à coup de saluts nazis 


Ces groupuscules sont aujourd'hui un danger pour la République, c'est pourquoi nous appelons à leur dissolution. Signez la pétition pour obtenir la dissolution des Jeunesses Nationalistes, du GUD et du Bloc Identitaire

 Il y a donc une mobilisation massive de ces classes sur des mots d'ordre ultra-réactionnaires, avec comme horizon la création d'un front large pour la prise du pouvoir (visible dans les slogans comme dans l'organisation des manifs).
 
 Et d'un autre côté, il y a toutes les forces décrépies de la social-démocratie historique rêvant d'un "troisième tour social" ou d'une "sixième république" (et pourquoi pas la 38° aussi?). Celui ci aura certainement lieu au vu des accords sur le travail, l'éducation ou les retraites passant en ce moment à l'assemblée pour restructurer lourdement l'état français. Mais puisque la social-démocratie n'a absolument rien à proposer, il ne faut rien attendre d'une organisation "par le haut" de mouvements sociaux.
 
C'est ainsi qu'un sondage amalgame les deux tendances contestataires, et leurs revendications bien différentes, donnant l'impression d'une contestation générale du système en place (ce qui est vrai) qui mènerait à un mouvement unifié de protestation (ce qui est délirant). Certains en rêvent... D'autres se préparent à la lutte contre la réaction et à l'effondrement de la social-démocratie. La seule voie viable face à ces deux tendances est ailleurs, c'est l'organisation à la base pour la révolution.
Repris sur Feu de prairie.
 
Conclusion : Les crises sont potentiellement des moments de remise en cause du capitalisme.
 
. Or, c'est bien l'argent mais aussi la marchandise, le travail, la propriété et l'État, qu'il faut attaquer UN PENDU EN PLUS, UN CHOMEUR EN MOINS
 
 
 
Programmation musicale :
 

  La parisienne libérée : "La bouée qui fait couler" :  

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  La Rouille : "Monsieur" (album : "Casse Dalle")

 
  Joeystarr : "Je paie pas" :
 
Chez Monsieur Rouille, ménagerie mécanique.


 la servitude moderne Créé le mardi 26 juin 2012, Emeutes de la Faim: comment nourir la planète?
Créé le dimanche 27 janvier 2013, A bas la dette, vive la banqueroute !Créé le lundi 27 mai 2013, Les chefs Créé le samedi 01 juin 2013


 
 
 

 
Tags : A bas la dette, vive la banqueroute !, Crise, chômage, récession
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#Posté le lundi 27 mai 2013 06:24

Modifié le mercredi 12 octobre 2016 10:50

Est-ce la crise de la finance, de la dette ou du capitalisme ?

 
Bonjour à toutes et à tous!
 


J'ai assisté comme tout les ans ( sauf l'année dernière au FRAP). Il a été question Dimanche 27 mai : Est-ce la crise de la finance, de la dette ou du capitalisme ?, Stendhal Station, 50 rue Stendhal, Paris 20ème. M° Gambetta.
10h : Promenade pédagogique dans les hauts lieux de la finance (antenne du FMI, agences de notation). Rendez-vous M° Iéna.
14h : Débat sur la financiarisation du capitalisme, ses prises d'otages et les moyens d'y résister avec Ivan du Roy (Orange stressé) sous réserve, Thomas Coutrot des Économistes atterrés (sous réserve), le CADTM et le collectif 19e contre la dette.
16h30 : pièce de théatre "Du gravier dans l'engrenage".
17h30 : Rencontre avec le collectif RISCdont les textes affirment le caractère structurel de la crise actuelle du capitalisme. 19h30 : concert des Bécasses + bouffe prix libre.
 
« Sur les 8 dernières séances, il y en a eu 6 pendant lesquelles le CAC 40 est descendu sous les 3000 points, mais jamais il n'a clôturé sous les 3000. Toujours il s'est redressé. C'est ce qu'on appelle un test de support, et on peut vraiment dire que le support se montre cette fois solide, bien plus qu'en 2011. Le marché ne veut plus baisser, mais pour autant il ne se remet pas à progresser, plombé par le parcours calamiteux des valeurs bancaires.Le Crédit Agricole ne vaut plus que 7.4 milliards d'euros! Sur un plan strictement fondamental, il est vrai que la décote est énorme, mais l'incertitude reste tellement importante que l'on ne peut raisonnablement y revenir. Une fois de plus, les bancaires ont eu tendance à entrainer le reste du marché, comme en 2011, mais on notera tout de même que le mouvement d'entraînement est moindre : regarder un titre comme Alcatel qui a repris 13% la semaine dernière et qui, malgré sa déconfiture d'avril, gagne tout de même près de 10% depuis le 1er janvier, étant la 9ème performance du CAC 40. J'avais recommandé à mes abonnés une position SRD à 1.22¤ fin avril sur Alcatel. La première position SRD de 2012, qui pour l'instant, est largement gagnante
.

Sur Alcatel, comme sur beaucoup d'autres sociétés françaises exportatrices et qui facturent en dollars, l'effet de change actuel va être profitable. L'Euro s'est enfin mis à dévisser au cours des dernières semaines, ce qui est plus que normal, plus que logique, et qui devrait, en toute logique fondamentale, se poursuivre compte-tenu du différentiel de croissance entre l'Europe et les Etats-Unis Or, il est impossible de séparer le bon capitalisme productif du mauvais capitalisme financier. Il n'existe pas d'un côté une économie qui produit des richesses et de l'autre une économie virtuelle, une finance parasitaire; il s'agit des deux faces d'une même réalité. Depuis le début de l'économie capitaliste, celle-ci ne peut fonctionner sans la finance, c'est-à-dire le crédit, les Bourses, la spéculation! J'en suis persuadé.


Nous sommes d'ailleurs en pleine saison des dividendes. ...

Sur ce, je vous souhaite une très bonne semaine
 
Je vous transmets le texte, cela peut servir de groupe de réflexion
 
Pourquoi parler de crise ?
Posted on 22 avril 2012 by risc
Est-ce la crise de la finance, de la dette ou du capitalisme ?
Ce que nous voulons attaquer c'est le discours dominant qui explique que les causes de la crise actuelle sont à chercher dans le mauvais capitalisme financier. Nous pensons que la crise financière n'est qu'un symptôme d'une maladie plus profonde et qu'il s'agit en fait d'une crise du capitalisme lui-même. Ses conséquences seront certainement terribles mais ce sera peut-être aussi l'occasion de remettre en cause le capitalisme dans ses fondements mêmes.
 
De l'extrême droite à l'extrême gauche, on entend partout aujourd'hui un même discours: l'économie réelle serait saine, seule une finance ayant échappé à tout contrôle mettrait en danger l'économie mondiale.
Dans une version plus conspirationniste, la crise ne serait qu'un prétexte, une stratégie des capitalistes eux-mêmes qui seraient en réalité en parfaite santé. Car, en fait, ces gros menteurs ont un trésor bien caché qu'il faudrait trouver pour ensuite le redistribuer à tous les pauvres. C'est pourquoi de la gauche à la droite on propose de raboter les niches fiscales et de trouver l'argent caché pour le réinjecter dans les États.
 
Ce discours se décline de différentes manières selon qu'on désigne les traders comme seuls responsables ou qu'on dénonce la partialité des agences de notation, ce qui revient à accuser le thermomètre en cas de fièvre. Mais par-dessus tout, « c'est la faute à la finance et à l'endettement », ou comment confondre la maladie et le symptôme.
 
Or, il est impossible de séparer le bon capitalisme productif du mauvais capitalisme financier. Il n'existe pas d'un côté une économie qui produit des richesses et de l'autre une économie virtuelle, une finance parasitaire; il s'agit des deux faces d'une même réalité. Depuis le début de l'économie capitaliste, celle-ci ne peut fonctionner sans la finance, c'est-à-dire le crédit, les Bourses, la spéculation.
Les dirigeants de tous bords se foutent de nous quand ils réclament un encadrement rigoureux de la spéculation, car c'est tout le système qui, dans sa phase actuelle, a besoin de la spéculation et du crédit.
 
Les causes les plus profondes de la crise actuelle ne sont à rechercher ni du côté de la spéculation, ni du côté de l'endettement. Les achoppements financiers récents : crise des subprimes, crise de la dette, krachs boursiers à répétition, rôle des agences de notation, menace de faillite des États...tout cela est avant tout l'expression d'une crise du capitalisme lui-même.
 
Est-ce la crise de la finance, de la dette ou du capitalisme ?
 
 
En effet, le capitalisme est confronté à une contradiction récurrente: d'un côté, il lui faut diminuer (ou en tout cas limiter) les salaires pour baisser les coûts de production et maintenir les profits. D'un autre, il faut que les consommateurs aient suffisamment de revenu pour acheter les marchandises produites.
 
Au lendemain dela Secondeguerre mondiale, dans les pays d'Europe occidentale, d'Amérique du Nord et au Japon, l'expansion rapide de l'économie permettait de contenir et repousser les effets négatifs de cette contradiction. On augmentait les salaires, mais on augmentait plus encore la production. On rendait marchands de nombreux secteurs qui ne l'étaient pas auparavant, comme aujourd'hui on est en train de le faire avec l'éducation, la santé ou la sécurité. On fournissait à coûts plus bas (par l'effet de l'industrialisation et de la massification) une foule de produits plus nombreux, et qui faisaient vivre les prolétaires tout en maintenant les bénéfices. Pour développer la production de cette manière, il fallait que la consommation envahisse la société entière, avec tout ce que cela signifie: publicité, manipulation du désir, production d'une foule de saloperies destinées à satisfaire des besoins socialement créés.
 
Par ailleurs, ce qui s'appelait alors le tiers-monde était maintenu sous une domination coloniale ou post-coloniale qui permettait d'en exploiter les matières premières.
 
Tout cela a changé depuis la crise des années 1970 et la restructuration du capitalisme qu'elle a provoquée. Les délocalisations d'industries et de services ont alors permis de baisser le coût du travail au niveau mondial. La consommation a été soutenue par le développement du crédit, qu'il s'agisse de dépense publique (et de dette publique) ou privée. Mais ce système est lui-même à bout de souffle, comme le montre la crise qui a commencé en 2007. Le krach de 2008 n'a pu être rattrapé qu'au moyen d'une expansion massive de l'endettement étatique. Le montant de cette dette, désormais impossible à rembourser, est l'expression concrète de cette impasse. La crise de la dette publique en Europe et les perspectives de défaut dela Grèce, désormais bien réelles, en sont la preuve. Ce n'est pas la finance qui est la cause de la crise, la finance est au contraire ce qui a permis à la crise provoquée par la contradiction récurrente du capitalisme d'éclater aussi tard.
 
Celle-ci frappe actuellement les États sous la forme d'une crise budgétaire et de divers programmes d'austérité. Partout en Europe, on nous explique que nous vivons au-dessus de nos moyens, qu'il va falloir travailler plus et se serrer la ceinture. Face à cette situation beaucoup se retournent vers l'État comme ce qui permettrait d'imposer des limites aux « dérèglements du marché ».
 
« Avec plus d'État pour encadrer la finance, nous pourrons construire une économie plus sociale et plus prospère.» Mais le discours antilibéral se heurte à une évidence[1] : l'État n'est pas ce qui s'oppose à la sphère de l'économie, il est dans un rapport de totale interdépendance avec l'économie. La raison en est simple: il doit se servir de l'argent pour financer ses projets. Lorsque l'économie commence à ralentir, elle limite et étouffe son action. Avec la diminution de ses moyens financiers, l'Etat se réduit à la gestion toujours plus répressive de la pauvreté.
 
Concrètement aujourd'hui les États n'ont le choix qu'entre deux politiques : austérité draconienne ou création monétaire, c'est-à-dire recours à la planche à billets. La première mène à la récession violente, la seconde à l'explosion d'une inflation incontrôlable.
 
Le chômage s'accroît et la misère comme la barbarie risquent de se répandre de manière dramatique, peut-être entrecoupées par quelques phases de relance. Alors à quoi servent ces considérations désabusées? A quoi sert de marteler que la crise qui a commencé en 2008 risque bien de s'approfondir? Pourquoi s'en réjouir alors que nous risquons d'en subir les conséquences et d'être les premiers touchés? Et ce d'autant plus que le capitalisme a montré jusqu'à présent qu'il pouvait surmonter ses crises. Voire même qu'il était un système en état de « crise permanente ».
 
En fait, il n'y a pas de contradiction fondamentale entre le fait de dire qu'il y a bien approfondissement de la crise ces dernières années et que le capitalisme est d'une certaine façon une crise permanente : la crise peut être analysée à la fois comme un mode de fonctionnement ordinaire du capitalisme et comme une remise en cause potentielle de sa propre existence. Le capitalisme est ce jeu qui inclut sa contradiction dans sa propre règle, et qui donc pourrait tendre à son abolition, mais la réalité c'est que c'est à la lutte des classes, c'est à nous de le faire.
 
La crise actuelle pourrait bien sûr être résolue par des moyens déjà utilisés historiquement par ce système dans des contextes comparables: guerre(s), destruction massive des moyens de production et de la force de travail. Elle pourrait aussi durer longtemps dans un processus continu d'appauvrissement pour la plupart d'entre nous, secoué par des explosions sans issue, voire des conflits de tous contre tous (concurrence entre groupes, racisme...).
 
Mais on peut aussi penser que, pendant une crise grave prolongée, les automatismes sociaux, les habitudes, s'affaiblissent et disparaissent. Beaucoup de personnes pourraient remettre en question ce qu'elles considéraient auparavant comme naturel, inévitable. Et c'est bien pour cela que les crises sont potentiellement des moments de remise en cause du capitalisme.
Est-ce la crise de la finance, de la dette ou du capitalisme ?
Alors pourquoi cette analyse, qui est à peu près la seule à se trouver confirmée aujourd'hui par la crise récente, suscite-t-elle si peu d'attention? Pourquoi est-il si difficile d'admettre aujourd'hui que notre système est à bout de souffle? Avant tout parce que personne ne peut vraiment imaginer la fin du capitalisme. L'idée même suscite une peur panique. Tout le monde pense qu'il a trop peu d'argent, mais chacun se sent menacé. Or, c'est bien l'argent mais aussi la marchandise, le travail, la propriété et l'État, qu'il faut attaquer.
La disparition de cette société représente un tel bouleversement qu'on ne l'envisage pas nécessairement avec légèreté. Mais nous ne sommes pas condamnés à tenter de sauver l'économie qui chancelle et nous écrase. Nous pouvons contribuer à sa disparition. Pas pour le néant, mais pour un monde sans État et sans classes, un monde pour toutes et tous, sans exploitation ni domination.
_________________________
[1] Les antilibéraux rêvent de retourner à un Etat qui les protègerait du capitalisme alors même que la fonction de l'État est d'assurer son bon fonctionnement. Dans ces conditions leur politique aboutit simplement à des formes nouvelles de patriotisme économique, des mesures plus ou moins protectionnistes pour essayer d'empêcher les délocalisations, voire carrément au nationalisme.
Collectif de la Revue Internationale Sur la Crise – Paris
Tags : Crise, finance, lutte des classes, Paris, Pourquoi parler de crise ?, RISC
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#Posté le lundi 28 mai 2012 07:21

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