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Où va la Pologne ?


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Pour moi, tout courant d'idée qui admet la dictature — franche ou estompée, «droite» ou «gauche» — est au fond, objectivement et essentiellement, fasciste.
Pour moi, le fascisme est surtout l'idée de mener les masses par une «minorité», par un parti politique, par un dictateur. Le fascisme, au point de vue psychologique et idéologique, est l'idée de la dictature.
VOLINE
 
Voici une vidéo réalisée sur la chanson "Allons enfants..." de la Canaille. Nous vivons en ce moment des passages difficiles ou il est très facile de sombrer dans le communautarisme ou le repli national et ainsi faire le jeu des extrêmes. J'ai voulu réaliser cette vidéo pour montrer que cela est dangereux car l'on a vu par le passé ce que cela peut engendrer. On peut avoir envie de vouloir défendre son pays, ses idées son modèle de vie, ses croyances, mais la ou cela devient dangereux c'est lorsque l'on veut les imposer aux autres...
 
 
FASCISME ET CAPITALISME
 
Quand la production capitaliste entre en crise profonde et ne peut plus subvenir aux besoins élémentaires du plus grand nombre (chômage massif, inflation galopante, etc.), quand une situation révolutionnaire menace, la démocratie représentative peut s'avérer incontrôlable. C'est ce qui s'est produit en Allemagne dans les années 1930.
 
La grande bourgeoisie industrielle et financière, menacée dans ses privilèges, peut alors choisir des moyens exceptionnels de contrôle et de domination – autoritaires et totalitaires. Les partis et mouvements fascistes, jusqu'alors en réserve, deviennent le recours attendu.
Pour Larry Portis, « le fascisme existe à l'état latent, ou larvé, à l'intérieur même des institutions politiques libérales, dites démocratiques ».
Extrait de Qu'est-ce que le fascisme ?

 
" Gare alors aux troupeaux de tondeurs, car là ou il y a il y a un troupeau, il y aura forcément des tondeurs et des mangeurs de troupeau" - Bakounine
 
Flores Magon avec la "macron-isation des mentalités et le retour des bigots toutes religions confondues, cette citation n'a jamais été autant d'actualité


De Orbán à Trump, on assiste à une instrumentalisation croissante du phénomène religieux comme véritable marqueur ethnique et identitaire. Une monstruosité politique qui est donc loin d'être purement américaine.



 
 Où va la Pologne ? - Le film | ARTE Info : Nourri des images de manifestations qui ont fait l'actualité, celles en faveur du droit à l'avortement comme celles des militants conservateurs, ce documentaire ausculte la fracture d'une Pologne "au bord de la guerre civile".

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Ou va la Pologne ? - YouTube
La Pologne s'interrogeait, dimanche 12 novembre, au lendemain d'une fête de l'indépendance sous haute tension dans les rues de Varsovie. Samedi, quelque 60 000 personnes ont participé à une marche nationaliste, à l'appel de l'extrême droite.
 
60 000 manifestants à Varsovie, pour la défense de la "Pologne pure, la Pologne blanche".
Des manifestants d'extrême droite venue de toute l'Europe.
Une des plus grosses manifestations de ce type depuis très longtemps qui doit nous amener à réfléchir et à nous préparer nous aussi.
A lire « Il se joue actuellement en Pologne quelque chose qui ne fait réagir personne »

 



Le rassemblement se tenait sous le mot d'ordre officiel « Nous voulons Dieu », une expression rappelant un chant catholique interprété parfois aujourd'hui comme un rejet de l'islam, auquel le président américain Donald Trump ( Hate in Trump's America )  avait fait référence en juillet, lors d'une visite à Varsovie. Le président américain avait alors félicité la Pologne pour sa défense « de la civilisation occidentale ». A l'unisson, les manifestants ont scandé samedi des slogans appelants à la violence et à la xénophobie, tels que « La Pologne pure, la Pologne blanche ».


Cette « Marsz Niepodległości », inaugurée en 2009 et réputée comme le plus grand événement fasciste et nationaliste d'Europe, a rassemblé des participants venus de divers horizons européens. Une participation saluée par certains des orateurs à l'origine du rassemblement, qui ont martelé que « la culture chrétienne est supérieure à la culture islamique ».
 
Pas de condamnation
 
 
 
Nourri des images de manifestations qui ont fait l'actualité, celles en faveur du droit à l'avortement comme celles des militants conservateurs, ce documentaire ausculte la fracture d'une Pologne "au bord de la guerre civile".

 
Depuis l'arrivée au pouvoir du parti conservateur de Jaroslaw Kaczynski, les lois liberticides se multiplient en Pologne. Ce documentaire, réalisé par un journaliste qui fut le correspondant de la chaîne ARD à Varsovie dans les années 1980, fait un parallèle entre la révolution populaire de cette époque, menée par Solidarnosc, et les bouleversements qui fracturent aujourd'hui le pays. Il existe désormais deux Polognes, irréconciliables et "au bord de la guerre civile", estime Lech Walesa, rencontré sur l'ancien chantier naval Lénine, transformé en musée consacré à son mouvement.
 
Villes contre campagnes
Mardi 15 novembre
23.50
 
Où va la Pologne ?
Nourri des images de manifestations qui ont fait l'actualité, celles en faveur du droit à l'avortement comme celles des militants conservateurs, ce documentaire ausculte la fracture d'une Pologne "au bord de la guerre civile".
 

Les deux camps s'affrontent dans le film, à travers des images fortes. Des foules agitent des drapeaux européens et polonais, entonnant des slogans pour sauver une démocratie en danger et défendre le droit à l'avortement. Face à eux, d'autres foules brandissent des crucifix, se signant sans cesse, manifestant leur adoration pour Jaroslaw Kaczynski et son défunt jumeau Lech, érigé en héros, et glorifiant la famille catholique et son fort taux de natalité. Leurs manifestations réglées au cordeau rappellent celles de l'ère communiste. Une Pologne des campagnes, nationaliste et catholique, contre une Pologne des villes, ouverte au monde et proeuropéenne. Ce film fait aussi intervenir des journalistes, des prêtres, des militants des deux camps, et des personnalités emblématiques : Lech Walesa, son ancien compagnon de lutte, le journaliste Adam Michnik, le cinéaste Andrzej Wajda, disparu récemment, et le fondateur du Comité de défense de la démocratie (KOD) Mateusz Kijowski.
 
Un exemple parmi d'autre Etats-Unis : Steven Mnuchin, ancien de Goldman Sachs, nommé secrétaire au Trésor le 30/ 11/2016 Alors que Donald Trump n'a eu cesse de fustiger « les élites de la finance » pendant la campagne présidentielle, Steven Mnuchin, qui a travaillé pour la banque Goldman Sachs, annonce qu'il sera secrétaire au Trésor dans la prochaine administration américaine. 
Donald Trump : la première « marque » présidentielle

La Maison Blanche se désintéresse des détails du législatif et se concentre sur la promotion de la « marque » Trump. Les médias peinent à dépeindre Donald Trump. Goldman Sachs et la Maison Blanche, une histoire d'allers-retours et d'intérêts bien compris A lire La marque Trump, la «diplomatie du caviar»


Donald Trump ne fait pas exception, en dépit de son discours hostile aux élites, annonçant d'emblée l'arrivée de trois anciens « Goldman boys » à des postes-clés. ( mis en ligne un article de trump du monde)
 
S'il est une entreprise qui est sortie gagnante de l'élection de Donald Trump aux Etats-Unis, c'est bien la banque d'affaires Goldman Sachs, dont le cours en Bourse s'est amélioré d'un tiers depuis le 8 novembre. Institution financière réputée, Goldman Sachs a longtemps été le lieu d'où venaient et où atterrissaient les hauts fonctionnaires, du Trésor en particulier, suivant la dynamique desrevolving doors (« portes tambour », en français, c'est-à-dire le passage du public au privé).
 
L'actuel dirigeant de la banque, Lloyd Blankfein, a lui-même estimé que celui, dont il ne pouvait pas « imaginer » quelques mois plus tôt « qu'il ait le pouvoir nucléaire », était un « gars intelligent » :« M. Trump pourrait se révéler un bien meilleur président que tous les gens qui ont occupé cette place », saluait-il dernièrement.


Ce travail quantitatif ne permet pas de visualiser la totalité des liens entre la banque et le pouvoir politique, mais il permet d'en tracer les grandes lignes. Premier enseignement, c'est sous l'administration Bush que la pieuvre a étendu ses ramifications, avec le plus de puissance, en nombre d'employés recrutés mais aussi d'organismes pénétrés.

 








 
 

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La Canaille: "Jamais Nationale"
 

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1 En Pologne, 60 000 personnes défilent à l'appel de l'extrême droite

La marque Trump , 
Seulement un mauvais rêve ? : citoyen actif


A lire La Finance imaginaire, Le gouvernement Trump, Le gouvernement TRUMP Par Enkolo dans Accueil le 9 Novembre 2016, Le gouvernement Trump, 09/11/2016 Quel président pour l'Amérique ? ,


SOURCE: 
 Seulement un mauvais rêve ? : citoyen actif, Où va la Pologne ?, 13 novembre 2017 LE MONDE ENTIER DEVIENT FASCISTE ,  Ou va la Pologne ?, Extrait de Qu'est-ce que le fascisme ?, Ou va la Pologne? blog enkolo
 
This entry was posted in Texts in all languages, Texts in English and tagged crisis, International bulletin about crisis, Paris, RISC, Why talk of “crisis?”. Bookmark the permalink.
 Traduit de Why talk of “crisis?” Posted on 5 juin 2012 by risc
 Accueil /Etats Unis, racisme /'America First', really?
12 novembre 2017lA MARQUE TRUMP

L'oeil de Moscou - : citoyen actif :  Le Système Poutine,le populisme au féminin - Par Enkolo dans Accueil le 20 Octobre 2016 ,  1 En Pologne, 60 000 personnes défilent à l'appel de l'extrême droite , Seulement un mauvais rêve ? : citoyen actif, Où va la Pologne ?, 13 novembre 2017 LE MONDE ENTIER DEVIENT FASCISTE ,  Ou va la Pologne ?, Qu'est-ce que le fascisme ? -   citizenkhane, citoyenactif
 
Accueil /Racisme /Ou va la Pologne ? - citizenkane



 
A lire La Finance imaginaire, Le gouvernement Trump, Le gouvernement TRUMP Par Enkolo dans Accueil le 9 Novembre 2016, Le gouvernement Trump, 09/11/2016 Quel président pour l'Amérique ? , La marque Trump - Enkolo




Tags : ou va la pologne ?, documentaire, pologne, arte, racisme, fascisme, Hate in Trump's America, La marque Trump, Goldman Sachs, Donald Trump
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#Posté le dimanche 12 novembre 2017 16:39

Modifié le jeudi 18 janvier 2018 17:18

La tragédie des Brigardes internationales

 
Leo Ferre Les Anarchistes
 

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[AL, le mensuel]
La révolution espagnole avait bien commencé, mais dès 1937, sous l'impact des coups staliniens comme des erreurs des anarchistes, elle recule.
Un débat d'actualité, en ces heures de campagne électorale. Un débat qui nous rappelle, encore, que la seule et unique alternative, comme le défendait Cornelius Castoriadis, demeure, hier, aujourd'hui comme demain : « Socialisme ou barbarie ».1937 : En Espagne, la contre-révolution triomphante ALTERNATIVELIBERTAIRE.ORG

 

 
A voir ce soir sur ARTE : La tragédie des Brigades Internationales - ARTE Documentaire 2016 HD de Patrick Rotman : Sacré tour de force que ces cent minutes tout en archive signées Patrick Rotman ( été 44, les survivants....) Avec un souffle qui n'a d'égal que sa clarté, la guerre d'Espagne et ses multiples développements Méridien Zéro - Les brigades internationales de Franco 1/2 - 2/2-  YouTube  Hommage aux brigades internationales, 
A LAS BARRICADAS Guerre d'Espagne, chants, de, comunero



Méridien Zéro - Les brigades internationales de Franco 1/2




Dans un riche documentaire sur la guerre d'Espagne (1936-39), exclusivement constitué d'images d'archives, Patrick Rotman met l'accent sur le rôle des Brigades Internationales, corps de volontaires étrangers venus prêter main-forte aux Républicains combattant l'armée franquiste.
 
À travers de poignantes archives, Patrick Rotman retrace l'histoire des trente-cinq mille volontaires venus du monde entier combattre le franquisme dans la guerre civile espagnole.
 
Pendant la guerre d'Espagne (1936-1939), des volontaires affluent du monde entier pour défendre la jeune République, menacée par le putsch de Franco, lui-même soutenu d'emblée par l'Allemagne nazie et l'Italie fasciste. Ouvriers parisiens, tchèques et britanniques, dockers new-yorkais, mineurs polonais ou anglais, militants antifascistes allemands et italiens... : en tout, quelque trente-cinq mille hommes, venus d'une cinquantaine de pays, vont combattre, souvent en première ligne et sans aucune formation, dans des batailles de plus en plus désespérées. Ils répondent à l'appel lancé sous l'égide de Moscou par l'Internationale communiste, alors que les démocraties occidentales ont décidé de ne pas intervenir. Ils ont entendu aussi les plaidoyers d'André Malraux et de George Orwell, engagés dès la première heure, l'écrivain français à la tête d'une escadrille aérienne, l'Anglais au sein du Poum (Parti ouvrier unifié marxiste, antistalinien) . Ils ont peut-être vu aussi les clichés incroyables qu'un couple de jeunes photographes, Gerta Pohorylle et Endre Friedmann, alias Gerda Taro et Robert Capa, expédient jour après jour du front. Comme eux, les écrivains Ernest Hemingway, John Dos Passos, Gustave Regler ou le documentariste Joris Ivens vont aussi contribuer à exalter la résistance héroïque du peuple espagnol, face à une armée franquiste bien supérieure en nombre et surarmée, qui multiplie les massacres au fil de ses victoires. À leurs côtés, le correspondant de la Pravda, Mikhaïl Koltsov, informe aussi le NKVD...
 
Entre deux feux
Dès 1937, les Soviétiques, affirmant leur emprise sur le camp républicain, agissent en effet en Espagne comme à domicile, arrêtant, torturant, exécutant tous ceux qui s'opposent au stalinisme. Les militants anarchistes et libertaires, parmi lesquels figurent nombre de brigadistes, se retrouvent pris ainsi entre deux feux totalitaires. Restituant à la fois destins individuels et complexité historique, Patrick Rotman retrace ces trois années d'un combat perdu, dont les faits d'armes continuent de nourrir, aujourd'hui encore, le romantisme révolutionnaire. Un récit intense et détaillé, porté par de poignantes archives, dont nombre des images magnifiques de Robert Capa et de Gerda Taro, qui mourra avant la défaite finale, à 27 ans, écrasée accidentellement par un char républicain. "Quand je pense à la quantité de gens extraordinaires que j'ai connus et qui sont morts dans cette guerre, avait-elle écrit peu de temps auparavant, j'ai le sentiment absurde que ce n'est vraiment pas juste d'être encore en vie."
 
Ernest Hemingway: The Spanish Earth (1937) - YouTube

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Hommage aux brigades internationales


 
ARTE+7 | La tragédie des Brigades Internationales
À travers de poignantes archives, Patrick Rotman retrace l'histoire des trente-cinq mille volontaires venus du monde entier combattre le franquisme dans la guerre civile espagnole.
ARTE.TV
 
Patrick Rotman et les archives de la guerre d'Espagne
 

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PROTESTATIONS DEVANT LES LIBERTAIRES DU PRESENT ET DU FUTUR SUR LES CAPITULATIONS DE 1937
3 mai 2012, 20:04
Par un « Incontrôlé » de la Colonne de Fer


 JE SUIS l'un de ceux qui ont été délivrés de San Miguel de los Reyes, sinistre bagne qu'éleva la monarchie pour enterrer vivants les hommes qui, parce qu'ils n'étaient pas des lâches, ne se sont jamais soumis aux lois infâmes que dictèrent les puissants contre les opprimés. Ils m'ont emmené là-bas, comme tant d'autres, pour avoir lavé une offense, pour m'être rebellé contre les humiliations dont un village entier était victime : autrement dit, pour avoir tué un « cacique ».
 
J'étais jeune, et je suis jeune maintenant, puisque j'entrai au bagne à vingt-trois ans et que j'en suis sorti, parce que les camarades anarchistes en ouvrirent les portes, quand j'en avais trente-quatre. Onze années soumis au supplice de ne pas être homme, d'être une chose, d'être un numéro !
 
Avec moi sortirent beaucoup d'hommes, qui en avaient autant enduré, qui étaient aussi marqués par les mauvais traitements subis depuis leur naissance. Certains, dès qu'ils ont foulé le pavé de la rue, s'en sont allés par le monde ; et les autres, nous nous réunîmes à nos libérateurs, qui nous traitèrent en amis et nous aimèrent en frères. Avec eux, peu à peu, nous avons formé « la Colonne de Fer » ; avec eux, à grands pas, nous avons donné l'assaut aux casernes et fait rendre les armes à de redoutables gardes civils ; avec eux, par d'âpres attaques, nous avons refoulé les fascistes jusque sur les crêtes de la montagne, là où ils sont encore à présent. Accoutumés à prendre ce dont nous avons besoin, de pourchasser le fasciste, nous avons conquis sur lui les approvisionnements et les fusils. Et nous nous sommes nourris pour un temps de ce que nous offraient les paysans, et nous nous sommes armés sans que personne ne nous fît le cadeau d'une arme, avec ce que nous avions ôté, par la force de nos bras, aux militaires insurgés. Le fusil que je tiens et caresse, celui qui m'accompagne depuis que j'ai quitté ce fatidique bagne, il est à moi, c'est mon bien propre ; si j'ai pris, comme un homme, celui que j'ai entre les mains, de la même façon sont nôtres, proprement nôtres, presque tous ceux que mes camarades ont dans leurs mains.
 
Personne, ou presque personne, n'a jamais eu d'égards pour nous. La stupéfaction des bourgeois, en nous voyant quitter le bagne, n'a pas cessé et s'est même étendue à tout le monde, jusqu'en ce moment ; de sorte qu'au lieu de nous prendre en considération et de nous aider, de nous soutenir, on nous a traités de bandits, on nous a accusés d'être des incontrôlés : parce que nous ne soumettons pas le rythme de notre vie, que nous avons voulue et voulons libre, aux stupides caprices de quelques-uns qui se sont considérés, bêtement et orgueilleusement, comme les propriétaires des hommes dès qu'ils se sont vus dans un ministère ou un comité ; et parce que, dans les villages où nous sommes passés, après en avoir arraché la possession au fasciste, nous avons changé le système de vie, annihilant les féroces « caciques » qui tourmentaient toute l'existence des paysans après les avoir volés, et remettant la richesse aux mains des seuls qui surent la créer, aux mains des travailleurs.
 
Personne, je peux en donner l'assurance, personne n'aurait pu se comporter avec les dépossédés, avec les nécessiteux, avec ceux qui toute leur vie furent pillés et persécutés, mieux que nous, les incontrôlés, les bandits, les échappés du bagne. Personne, personne — je défie qu'on m'en apporte la preuve — n'a jamais été plus affectueux et plus serviable envers les enfants, les femmes et les vieillards ; personne, absolument personne, ne peut blâmer cette Colonne, qui seule, sans aide, et il faut même dire entravée, a été depuis le commencement à l'avant-garde, personne ne peut l'accuser d'un manque de solidarité, ou de despotisme, de mollesse ou de lâcheté quand il s'agissait de combattre, ou d'indifférence envers le paysan, ou de manque d'esprit révolutionnaire ; puisque hardiesse et vaillance au combat ont été notre norme, la noblesse à l'égard du vaincu notre loi, la cordialité avec nos frères notre devise, et que la bonté et le respect ont été le critère du déroulement de toute notre vie.
 
Pourquoi cette légende noire que l'on a tissée autour de nous ? Pourquoi cet acharnement insensé à nous discréditer alors que notre discrédit, qui n'est pas possible, ne ferait que porter préjudice à la cause révolutionnaire, et à la guerre même ?
 
Il y a — nous, les hommes du bagne, qui avons souffert plus que personne sur la terre, nous le savons bien —, il y a, dis-je, dans l'atmosphère un extrême embourgeoisement. Le bourgeois d'âme et de corps, qui est tout ce qu'il y a de médiocre et de servile, tremble à l'idée de perdre sa tranquillité, son cigare et son café, ses taureaux, son théâtre et ses relations prostituées ; et quand il entendait dire quelque chose de la Colonne, de cette Colonne de Fer, le soutien de la Révolution dans ces terres du Levant, ou quand il apprenait que la Colonne annonçait sa descente sur Valence, il tremblait comme une feuille en pensant que ceux de la Colonne allaient l'arracher à sa vie de plaisirs misérables. Et le bourgeois — il y a des bourgeois de différentes classes et dans beaucoup de positions — tissait, sans répit, avec les fils de la calomnie, la noire légende dont il nous a gratifiés ; parce que c'est au bourgeois, et seulement au bourgeois, qu'ont pu et peuvent encore nuire nos activités, nos révoltes, et ces désirs irrépressibles qui emportent follement nos c½urs, désir d'être libres comme les aigles sur les plus hautes cimes ou comme les lions au plus profond des forêts.
 
Même des frères, ceux qui ont souffert avec nous dans les champs et les ateliers, ceux qui ont été indignement exploités par la bourgeoisie, se firent l'écho des terribles craintes de celle-ci, et en arrivèrent à croire, parce que certains, trouvant leur intérêt à être des chefs, le leur dirent, que nous, les hommes qui luttions dans la Colonne de Fer, nous étions des bandits et des gens sans âme ; de sorte qu'une haine, qui en est maintes fois arrivée à la cruauté et au fanatisme meurtrier, sema de pierres notre chemin, pour entraver notre avance contre le fascisme.
 
Certaines nuits, de ces nuits obscures dans lesquelles, l'arme au bras et l'oreille aux aguets, je m'efforçais de pénétrer les profondeurs du pays alentour et aussi les mystères des choses, je ne trouvais pas d'autre remède, comme dans un cauchemar, que de me dresser hors de l'abri, et ceci non pour désenkyloser mes membres, qui sont d'acier parce qu'ils sont passés par le creuset de la douleur, mais pour empoigner plus rageusement mon arme, ressentant des envies de tirer, non seulement contre l'ennemi qui était caché à moins de cent mètres de moi, mais encore contre l'autre ennemi, contre celui que je ne voyais pas, contre celui qui se cachait à mes côtés, et il y est encore à présent, qui m'appelle camarade tandis qu'il me manque bassement, puisqu'il n'y a pas de manquement plus lâche que celui qui se repaît de trahisons. Et j'éprouvais des envies de pleurer et de rire, et de courir à travers les champs en criant et de serrer des gorges avec mes doigts de fer, comme lorsque j'ai brisé entre mes mains celle de l'immonde « cacique », et de faire sauter, pour qu'il n'en reste que décombres, ce monde misérable où il est si difficile de trouver des mains aimantes qui essuient ta sueur et étanchent le sang de tes blessures quand, fatigué et blessé, tu reviens de la bataille.
Combien de nuits, les hommes étant ensemble, et ne formant qu'une seule grappe ou poignée, quand j'exprimais à mes camarades, les anarchistes, mes peines et mes douleurs, j'ai trouvé, là-bas, dans l'âpreté de la montagne, face à l'ennemi qui nous guettait, une voix amie et des bras affectueux qui m'ont à nouveau fait aimer la vie ! Et alors, toute la souffrance, tout le passé, toutes les horreurs et tous les tourments qui ont marqué mon corps, je les jetais au vent comme s'ils eussent appartenu à d'autres époques, et je m'abandonnais avec joie à des rêves d'aventure, apercevant, dans la fièvre de l'imagination, un monde différent de celui où j'avais vécu, mais que je désirais ; un monde différent de celui où ont vécu les hommes, mais que nous sommes nombreux à avoir rêvé. Et le temps passait pour moi comme s'il volait, et les fatigues ne m'atteignaient pas, et mon enthousiasme redoublait, et me rendait téméraire, et me faisait sortir dès le point du jour en reconnaissance pour découvrir l'ennemi, et... tout pour changer la vie ; pour imprimer un autre rythme à cette vie qui est la nôtre ; pour que les hommes, et moi parmi eux, nous puissions être frères ; pour qu'une fois au moins la joie, jaillissant de nos poitrines, se sème sur la terre ; pour que la Révolution, cette Révolution qui a été le pôle et la devise de la Colonne de Fer, puisse être, dans un temps prochain, un fait accompli.
 
Mes rêves se dissipaient comme ces blancs nuages ténus qui, au dessus de nous, passaient sur la montagne, et je retournais à mes désenchantements pour revenir, une autre fois, de nuit, à mes joies. Et ainsi, entre peines et joies, entre l'angoisse et les pleurs, j'ai passé ma vie, heureuse au sein des périls, à la comparer à cette vie obscure et misérable de l'obscur et misérable bagne.
 
Mais un jour — c'était un jour gris et triste —, sur les sommets de la montagne, comme un vent de neige qui mord la chair, arriva une nouvelle : « Il faut se militariser. » Et, dès cette nouvelle, ce fut comme un poignard qui me déchira, et je souffris par avance les angoisses que nous ressentons maintenant. Durant des nuits, dans l'abri, je me répétais la nouvelle : « Il faut se militariser... »
 
À côté de moi, veillant tandis que je me reposais, bien que je ne puisse dormir, il y avait le délégué de mon groupe, qui serait alors lieutenant, et à quelques pas de là, dormant à même le sol, en appuyant sa tête sur une pile de bombes, était couché le délégué de ma centurie, qui serait capitaine ou colonel. Moi... je continuerai à être moi, l'enfant de la campagne, rebelle jusqu'à la mort. Je n'ai pas voulu, et je ne veux pas, des croix, des galons ou des commandements. Je suis comme je suis, un paysan qui a appris à lire en prison, qui a vu de près la douleur et la mort, qui était anarchiste sans le savoir et qui maintenant, le sachant, est plus anarchiste qu'hier, quand il a tué pour être libre.
 
Ce jour, ce jour-là où tomba des crêtes de la montagne, comme un vent glacé qui me déchira l'âme, la funeste nouvelle, sera inoubliable, comme tant d'autres dans ma vie de douleur. Ce jour-là... Bah !
Il faut se militariser !
 
La vie enseigne aux hommes plus que toutes les théories, plus que tous les livres. Ceux qui veulent apporter dans la pratique ce qu'ils ont appris des autres en s'abreuvant à ce qui est écrit dans les livres, se tromperont ; ceux qui apportent dans les livres ce qu'ils ont appris dans les détours du chemin de la vie, pourront peut-être faire une ½uvre maîtresse. La réalité et la rêverie sont choses distinctes. Rêver est bon et beau, parce que le rêve est, presque toujours, l'anticipation de ce qui doit être ; mais le sublime est de rendre la vie belle, de faire de la vie, concrètement, une ½uvre belle.
 
Moi, j'ai vécu ma vie à grande allure. Je n'ai pas goûté la jeunesse qui, d'après ce qu'on en lit, est allégresse, douceur, bien-être. Au bagne, je n'ai connu que la douleur. Jeune par le nombre des années, je suis un vieux par tout ce que j'ai vécu, par tout ce que j'ai pleuré, par tout ce que j'ai souffert. Car au bagne on ne rit presque jamais ; au bagne, qu'on soit sous son toit ou sous le ciel, on pleure toujours.
Lire un livre dans une cellule, séparé du contact des hommes, c'est rêver ; lire le livre de la vie, quand te le présente ouvert à une page quelconque le geôlier, qui t'insulte ou seulement t'espionne, c'est se trouver en contact avec la réalité.
 
J'ai lu certain jour, je ne sais où ni de qui, que l'auteur ne pouvait se faire une idée exacte de la rotondité de la Terre tant qu'il ne l'avait pas parcourue, mesurée, palpée : découverte. Une telle prétention me parut ridicule ; mais cette petite phrase est restée si imprimée en moi que quelquefois, lors de mes soliloques forcés dans la solitude de ma cellule, j'ai pensé à elle. Jusqu'à ce qu'un jour, comme si moi aussi je découvrais quelque chose de merveilleux qui auparavant eût été caché au reste des hommes, je ressentis la satisfaction d'être, par moi-même, le découvreur de la rotondité de la Terre. Et ce jour-là, comme l'auteur de la phrase, je parcourus, mesurai et palpai la planète, la lumière se faisant dans mon imagination à la « vision » de la Terre tournant dans les espaces infinis, faisant partie de l'harmonie universelle des mondes.
 
La même chose advient à propos de la douleur. Il faut la peser, la mesurer, la palper, la goûter, la comprendre, la découvrir pour avoir dans l'esprit une idée claire de ce qu'elle est. A côté de moi, tirant un chariot sur lequel d'autres, chantant et se réjouissant, s'étaient juchés, j'ai vu des hommes qui comme moi, faisaient office de mule. Et ils ne souffraient pas ; et ils ne faisaient pas gronder, d'en bas, leur protestation ; et ils trouvaient juste et logique que ceux-là, en tant que maîtres, fussent ceux qui les tenaient par des rênes et empoignaient le fouet, et même logique et juste que le patron, d'un coup de laisse, leur balafre la face. Comme des animaux, ils poussaient un hennissement, frappaient le sol de leurs sabots et partaient au galop. Après, oh ! sarcasme, qu'on les ait dételés, ils léchaient comme des chiens esclaves la main qui les fouettait.
 
Il n'y a personne qui, ayant été humilié, vexé, outragé ; qui s'étant senti l'être le plus malheureux de la terre, en même temps que l'être le plus noble, le meilleur, le plus humain, et qui, dans le même temps et tout ensemble, éprouvant son malheur et se sentant heureux et fort, et subissant sur son dos et sur son visage, sans avertissement, sans motif, pour le pur plaisir de nuire et d'humilier, le poing glacé de la bête carcellaire ; personne qui, s'étant vu traîné au mitard pour rébellion, et là-dedans, giflé et foulé aux pieds, entendant craquer ses os et voyant couler son sang jusqu'à tomber sur le sol comme une masse ; personne qui, après avoir souffert la torture infligée par d'autres hommes, obligé de sentir son impuissance, et de maudire et blasphémer à cause de cela, ce qui était aussi commencer à rassembler ses forces pour une autre fois ; personne qui, à recevoir le châtiment et l'outrage, a pris conscience de l'injustice du châtiment et de l'infâmie de l'outrage et, l'ayant, s'est proposé d'en finir avec le privilège qui octroie à quelques-uns la faculté de châtier et d'outrager ; personne, enfin, qui, captif dans la prison ou captif dans le monde, a compris la tragédie des vies des hommes condamnés à obéir en silence et aveuglément aux ordres qu'ils reçoivent, qui ne puisse connaître la profondeur de la douleur, la marque terrible que la douleur laisse pour toujours sur ceux qui ont bu, palpé, respiré la douleur de se taire et d'obéir. Désirer parler et garder le silence, désirer chanter et rester muet, désirer rire et devoir par force étrangler le rire dans sa bouche, désirer aimer et être condamné à nager dans la boue de la haine !
 
Je suis passé par la caserne, et là j'ai appris à haïr. Je suis passé par le bagne, et là, parmi les larmes et les souffrances, étrangement, j'ai appris à aimer, à aimer intensément.
 
À la caserne, j'en suis presque arrivé à perdre ma personnalité, tant était rigoureux le traitement que je subissais, parce qu'on voulait m'inculquer une discipline stupide. En prison, à travers de nombreuses luttes, je retrouvai ma personnalité, étant chaque fois plus rebelle à tout ce qu'on m'imposait. Autrefois, j'avais appris à haïr, du plus bas au plus haut degré, toutes les hiérarchies ; mais en prison, dans la plus affligeante douleur, j'ai appris à aimer les infortunés, mes frères, tandis que je conservais pure et limpide cette haine des hiérarchies dont m'avait nourri la caserne. Prisons et casernes sont une même chose : despotisme et libre exercice de la nature mauvaise de quelques-uns, pour la souffrance de tous. Ni la caserne n'enseigne la moindre chose qui ne soit dommageable à la santé physique et mentale, ni la prison ne corrige.
 
Avec ce jugement, avec cette expérience — expérience acquise parce que ma vie a baigné dans la douleur —, quand j'entendis que, au pied des montagnes, venait rôder l'ordre de militarisation, je sentis en un instant que mon être s'écroulait, car je vis clairement que mourrait en moi l'audacieux guerrillero de la Révolution, pour continuer en menant cette existence qui, à la caserne et en prison, se dépouille de tout attribut personnel ; pour tomber encore une fois dans le gouffre de l'obéissance, dans le somnambulisme bestial auquel conduit la discipline de la caserne ou de la prison, qui toutes les deux se valent. Et, empoignant avec rage mon fusil, depuis mon abri, regardant l'ennemi et l'« ami », regardant en avant et en arrière des lignes, je lançai une malédiction semblable à celles que je lançais quand, rebelle, on me conduisait au cachot, et je refoulai une larme, semblable à celles qui m'échappèrent alors, quand personne ne pouvait les voir, à mesurer mon impuissance. Et je voyais bien que les hypocrites qui souhaitent faire du monde une caserne et une prison, sont les mêmes, les mêmes, les mêmes qui, hier, dans les cachots, firent craquer nos os, à nous, des hommes — des hommes.
 
Casernes... bagnes..., vie indigne et misérable.
On ne nous a pas compris, et, parce qu'on ne pouvait pas nous comprendre, on ne nous a pas aimés. Nous avons combattu — maintenant les fausses modesties ne sont pas de mise, qui ne conduisent à rien —, nous avons combattu, je le répète, comme peu l'ont fait. Notre place a toujours été sur la première ligne de feu, pour la bonne raison que, dans notre secteur, depuis le premier jour, nous avons été les seuls.
Pour nous, il n'y eut jamais de relève ni..., ce qui a été pire encore, un mot gentil. Les uns comme les autres, les fascistes et les antifascistes, et jusqu'aux nôtres — quelle honte en avons-nous ressentie ! —, tous nous ont traités avec antipathie.
 
On ne nous a pas compris. Ou, ce qui est le plus tragique à l'intérieur de cette tragédie que nous vivons, peut-être ne nous sommes-nous pas fait comprendre ; puisque nous, pour avoir porté sur nos épaules le poids de tous les mépris et de toutes les duretés de ceux qui furent dans la vie du côté de la hiérarchie, nous avons voulu vivre, même dans la guerre, une vie libertaire, tandis que les autres, pour leur malheur et pour le nôtre, ont suivi le char de l'État, en s'y attelant.
 
Cette incompréhension, qui nous a causé des peines immenses, a bordé notre chemin de malheurs ; et non seulement les fascistes, que nous traitons comme ils le méritent, ont pu voir en nous un péril, mais aussi bien ceux qui se nomment antifascistes et crient leur antifascisme jusqu'à s'enrouer. Cette haine qui fut construite autour de nous donna lieu à des affrontements douloureux, le pire de tous en ignominie, qui fait monter le dégoût à la bouche et porter la main au fusil, eut lieu en pleine ville de Valence, lorsque ouvrirent le feu sur nous d'« authentiques rouges antifascistes ». Alors... bah !... alors il nous faut conclure sur ce que maintenant la contre-révolution est en train de faire.
 
L'Histoire qui recueille tout le bien et tout le mal que les hommes accomplissent, parlera un jour.
Et alors l'Histoire dira que la Colonne de Fer fut peut-être la seule en Espagne qui eut une vision claire de ce que devait être notre Révolution. L'Histoire dira aussi que ce fut cette Colonne qui opposa la plus grande résistance à la militarisation. Et dira, en outre, que, parce qu'elle y résistait, il y eut des moments où elle fut totalement abandonnée à son sort, en plein front de bataille, comme si une unité de six mille hommes, aguerris et résolus à vaincre ou mourir, devait être abandonnée à l'ennemi pour qu'il l'anéantisse.
Combien de choses dira l'Histoire, et combien de figures qui se croient glorieuses seront exécrées et maudites !
 
Notre résistance à la militarisation se trouvait fondée sur ce que nous connaissions des militaires. Notre résistance actuelle se fonde sur ce que nous connaissons actuellement des militaires.
 
Le militaire professionnel a constitué, maintenant comme toujours, ici comme en Russie, une caste. C'est elle qui commande ; aux autres, il ne doit rester rien de plus que l'obligation d'obéir. Le militaire professionnel hait de toutes ses forces, et d'autant plus s'il s'agit d'un compatriote, celui qu'il croit son inférieur.
 
J'ai moi-même vu — je regarde toujours les yeux des hommes — un officier trembler de rage ou de dégoût quand, m'adressant à lui, je l'ai tutoyé, et je connais des exemples, d'aujourd'hui, d'aujourd'hui même, de bataillons qui s'appellent prolétariens, dans lesquels le corps des officiers, qui a déjà oublié ses humbles origines, ne peut permettre — contre ceci il y a de sévères punitions — qu'un milicien les tutoie.
L'Armée « prolétarienne » ne demande pas une discipline qui pourrait être, somme toute, l'exécution des ordres de guerre ; elle demande la soumission, l'obéissance aveugle, l'anéantissement de la personnalité de l'homme.
 
La même chose, la même chose que lorsque hier j'étais à la caserne. La même chose, la même chose que lorsque plus tard j'étais au bagne.
 
Nous, dans les tranchées, nous vivions heureux. Certes, nous voyons tomber à côté de nous les camarades qui commencèrent avec nous cette guerre ; nous savons, de plus, qu'à tout instant une balle peut nous laisser étendus en plein champ — c'est la récompense qu'attend le révolutionnaire — ; mais nous vivions heureux. Nous mangions quand il y avait de quoi ; quand les vivres manquaient, nous jeûnions. Et tous contents. Pourquoi ? Parce que personne n'était supérieur à personne. Tous amis, tous camarades, tous guerrilleros de la Révolution.
 
Le délégué de groupe ou de centurie ne nous était pas imposé, mais il était élu par nous-mêmes, et il ne se sentait pas lieutenant ou capitaine, mais camarade. Les délégués des Comités de la Colonne ne furent jamais colonels ou généraux, mais camarades. Nous mangions ensemble, combattions ensemble, riions ou maudissions ensemble. Nous n'avons eu aucune solde pendant longtemps, et eux non plus n'eurent rien. Et puis nous avons touché dix pesetas, ils ont touché et ils touchent dix pesetas.
 
La seule chose que nous considérons, c'est leur capacité éprouvée, et c'est pour cela que nous les choisissons ; pour autant que leur valeur était confirmée, ils furent nos délégués. Il n'y a pas de hiérarchies, il n'y a pas de supériorités, il n'y a pas d'ordres sévères : il y a la sympathie, l'affection, la camaraderie ; vie heureuse au milieu des désastres de la guerre. Et ainsi, entre camarades, se disant que l'on combat à cause de quelque chose et pour quelque chose, la guerre plaît, et l'on va jusqu'à accepter avec plaisir la mort. Mais quand tu te retrouves chez les militaires, là où tout n'est qu'ordres et hiérarchies ; quand tu vois dans ta main la triste solde avec laquelle tu peux à peine soutenir la famille que tu as laissée derrière toi, et quand tu vois que le lieutenant, le capitaine, le commandant, le colonel, empochent trois, quatre, dix fois plus que toi, bien qu'ils n'aient ni plus d'enthousiasme, ni plus de connaissances, ni plus de bravoure que toi, la vie te devient amère, parce que tu vois bien que cela, ce n'est pas la Révolution, mais la façon dont un petit nombre tire profit d'une situation malheureuse, ce qui ne tourne qu'au détriment du peuple.
 
Je ne sais pas comment nous vivrons désormais. Je ne sais pas si nous pourrons nous habituer à entendre les paroles blessantes d'un caporal, d'un sergent ou d'un lieutenant. Je ne sais pas si, après nous être sentis pleinement des hommes, nous pourrons accepter d'être des animaux domestiques, car c'est à cela que conduit la discipline et c'est cela que représente la militarisation.
 
Il est sûr que nous ne le pourrons pas, il nous sera totalement impossible d'accepter le despotisme et les mauvais traitements, parce qu'il faudrait n'être guère un homme pour, ayant une arme dans la main, endurer paisiblement l'insulte ; pourtant nous avons des exemples inquiétants à propos de camarades qui, en étant militarisés, en sont arrivés à subir, comme une dalle de plomb, le poids des ordres qui émanent de gens le plus souvent ineptes, et toujours hostiles.
 
Nous croyions que nous étions en marche pour nous affranchir, pour nous sauver, et nous allons tombant dans cela même que nous combattons : dans le despotisme, dans le pouvoir des castes, dans l'autoritarisme le plus brutal et le plus aliénant.
 
Cependant le moment est grave. Ayant été pris — nous ne savons pas pourquoi, et si nous le savons, nous le taisons en ce moment — ; ayant été pris, je le répète, dans un piège, nous devons sortir de ce piège, nous en échapper, le mieux que nous pouvons, car enfin, de pièges, tout le champ s'est trouvé truffé.
 
Les militaristes, tous les militaristes — il y en a de furieux dans notre camp — nous ont cernés. Hier nous étions maîtres de tout, aujourd'hui c'est eux qui le sont. L'armée populaire, qui de populaire n'a rien d'autre que le fait d'être recrutée dans le peuple, et c'est ce qui se passe toujours, n'appartient pas au peuple ; elle appartient au Gouvernement, et le Gouvernement dirige, et le Gouvernement ordonne. Au peuple, il est simplement permis d'obéir, et l'on exige qu'il obéisse toujours.
 
Étant pris entre les mailles militaristes, nous n'avons plus de choix qu'entre deux chemins : le premier nous conduit à nous séparer, nous qui, jusqu'à ce jour, sommes camarades dans la lutte, en proclamant la dissolution de la Colonne de Fer ; le second nous conduit à la militarisation.
 
La Colonne, notre Colonne, ne doit pas se dissoudre. L'homogénéité qu'elle a toujours présentée a été admirable — je parle seulement pour nous, camarades — ; la camaraderie entre nous restera dans l'histoire de la Révolution espagnole comme un exemple ; la bravoure qui a paru dans cent combats aura pu être égalée dans cette lutte de héros, mais non surpassée. Depuis le premier jour, nous avons été des amis ; plus que des amis, des camarades, des frères. Nous séparer, nous en aller, ne plus nous revoir, ne plus ressentir, comme jusqu'ici, nos désirs de vaincre et de combattre, c'est impossible.
 
La Colonne, cette Colonne de Fer, qui depuis Valence jusqu'à Teruel a fait trembler les bourgeois et les fascistes, ne doit pas se dissoudre, mais continuer jusqu'à la fin.
 
Qui peut dire que d'autres, pour s'être militarisés, ont été dans les combats plus forts, plus hardis, plus généreux pour arroser de leur sang les champs de bataille ? Comme des frères qui défendent une noble cause, nous avons combattu ; comme des frères qui ont les mêmes idéaux, nous avons rêvé dans les tranchées ; comme des frères qui aspirent à un monde meilleur, nous sommes allés de l'avant avec notre courage. Dissoudre notre totalité homogène ? Jamais, camarades. Tant que nous restons une centurie, au combat. Tant qu'il reste un seul de nous, à la victoire.
 
Ce sera un moindre mal, quoique le mal soit grand d'avoir à accepter que quiconque, sans avoir été élu par nous, nous donne des ordres. Pourtant...
 
Être une colonne ou être un bataillon est presque indifférent. Ce qui ne nous est pas indifférent, c'est qu'on ne nous respecte pas.
 
Si nous restons, réunis, les mêmes individus que nous sommes en ce moment, que nous formions une colonne ou un bataillon, pour nous ce devrait être égal. Dans la lutte, nous n'aurons pas besoin de gens qui nous encouragent, au repos, nous n'aurons pas de gens qui nous interdisent de nous reposer, parce que nous n'y consentirons pas.
 
Le caporal, le sergent, le lieutenant, le capitaine, ou bien sont des nôtres, auquel cas nous serons tous camarades, ou bien sont nos ennemis, auquel cas il n'y aura qu'à les traiter en ennemis.
Colonne ou bataillon, pour nous, si nous le voulons, ce sera la même chose. Nous, hier, aujourd'hui et demain, nous serons toujours les guerrilleros de la Révolution.
 
Ce qu'il nous adviendra dans la suite dépend de nous mêmes, de la cohésion qui existe entre nous. Personne ne nous imprimera son rythme, c'est nous qui l'imprimerons, afin de garder une attitude adaptée à ceux qui se trouveront à nos côtés.
 
Tenons compte d'une chose, camarades. Le combat exige que nous ne retirions pas de cette guerre nos bras ni notre enthousiasme. En une colonne, la nôtre, ou en un bataillon, le nôtre ; en une division ou en un bataillon qui ne seraient pas les nôtres, il nous faut combattre.
 
Si la Colonne est dissoute, si nous nous dispersons, ensuite, étant obligatoirement mobilisés, nous n'aurons plus qu'à aller là où on nous l'ordonnera, et non avec ceux que nous avons choisis. Et comme nous ne sommes ni ne voulons être des bestioles domestiquées, il est bien possible que nous nous heurtions avec des gens que nous ne devrions pas heurter : avec ceux qui, que ce soit un mal ou un bien, sont nos alliés.
La Révolution, notre Révolution, cette Révolution prolétarienne et anarchiste, à laquelle, depuis les premiers jours, nous avons offert des pages de gloire, nous requiert de ne pas abandonner les armes, et de ne pas non plus abandonner le noyau compact que jusqu'à présent nous avons constitué, quel que soit le nom dont on l'appelle : colonne, division ou bataillon.
 
UN « INCONTRÔLÉ » DE LA COLONNE DE FER
 
CET APPEL d'un milicien anarchiste inconnu, appartenant à la fameuse « Colonne de Fer », paraît bien être, jusqu'à ce jour, l'écrit le plus véridique et le plus beau que nous ait laissé la révolution prolétarienne d'Espagne. Le contenu de cette révolution, ses intentions et sa pratique, y sont résumés froidement, et passionnément. Les principales causes de son échec y sont dénoncées : celles qui procédèrent de la constante action contre-révolutionnaire des staliniens relayant, dans la République, les forces bourgeoises désarmées, et des constantes concessions des responsables de la C.N.T.-F.A.I. (ici amèrement évoqués par le terme « les nôtres ») de juillet 1936 à mars 1937.
 
Celui qui revendique hautement le titre, alors injurieux, d'« incontrolado », a fait preuve du plus grand sens historique et stratégique. On a fait la révolution à moitié, en oubliant que le temps n'attend pas. « Hier nous étions maîtres de tout, aujourd'hui c'est eux qui le sont. » À cette heure, il ne reste plus aux libertaires de la « Colonne de Fer » qu'à « continuer jusqu'à la fin », ensemble. Après avoir vécu un si grand moment, il n'est pas possible de « nous séparer, nous en aller, ne plus nous revoir ». Mais tout le reste a été renié et dilapidé.
Ce texte, mentionné dans l'ouvrage de Burnett Bolloten, a été publié par Nosotros, quotidien anarchiste de Valence, des 12, 13, 15, 16 et 17 mars 1937. La « Colonne de Fer » fut intégrée, à partir du 21 mars, dans l'« armée populaire » de la République, sous l'appellation de 83e Brigade. Le 3 mai, le soulèvement armé des ouvriers de Barcelone fut désavoué par les mêmes responsables, qui réussirent à y mettre un terme le 7 mai. Il ne resta plus en présence que deux pouvoirs étatiques de la contre-révolution, dont le plus fort gagna la guerre civile.
 

 
 La tragédie des Brigades Internationales - ARTE
 

La Révolution Sociale espagnole de 1936

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A voir Un autre futur - L'Espagne en rouge et noir, Un autre futur - Contre vents et marées, Living Utopia (The Anarchists & The Spanish Revolution)
 
Documentary: An Anarchist's Story

 
Un autre futur: Sous le signe libertaire (2ème partie 1936>1937 ...
 
 
 un film de Richard PROST 151' COUL extraits d'époque N&B VF et VO Esp stf

50 ans après, l'histoire des anarcho-syndicalistes espagnols, qui menèrent une révolution autogestionnaire au coeur de la guerre civile. 50 anos despues, la historia de aquellos anarcosindicalistas espagnoles que llevaron a cabo una revolucion autogestionaria en el corazon de la guerra civil.


- 1ère partie : Je demande la parole période de 1870 à 1936
- 2ème partie : Sous le signe libertaire période de 1936 à 1937
- 3ème partie : Il n'y a plus de fous période de 1937 à 1945


Je demande la parole - partie 1 - Vidéo Dailymotion 

I. L'ESPAGNE EN ROUGE ET NOIR 

1ère partie : Je demande la parole période de 1870 à 1936 
2ème partie : Sous le signe libertaire période de 1936 à 1937 
3ème partie : Il n'y a plus de fous période de 1937 à 1945 

un film de Richard Prost 
Documentaire couleur et noir et blanc 
Durée 2h.30 
 

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50 ans après, l'histoire des anarcho-syndicalistes espagnols, qui menèrent une révolution autogestionnaire au coeur de la guerre civile. 

Ce film est né de la volonté des vieux libertaires espagnols de reconstituer la mémoire collective de leur génération, et de nous en laisser témoignage. Dispersés par l'exil, affaiblis par l'âge, ils ont gardé une étonnante jeunesse lorsqu'il s'est agit de se lancer, une fois encore, dans une aventure commune. 


Richard Prost est également le réalisateur d'Un cinéma sous influence 
 

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Voter, c'est abdiquer

Par Enkolo dans Accueil le 5 Mai 2017




LES DOCUMENTAIRES : 

Un autre futur - 1/4 : Je demande la parole : Partie 1 : Partie 2 :  

Un autre futur - 2/4 : Sous le signe libertaire :Partie 1 :  Partie 2 :

Un autre futur - 3/4 : Il n'y a plus de fous : Partie 1 : Partie 2 :
Un autre futur - 4/4 : Contre vents et marées : Partie 1 : Partie 2 :    


SOURCE VIDEO : 

Un autre futur - 1/4 : Je demande la parole : 
http://www.zalea.org/spip.php?article943  

Un autre futur - 2/4 : Sous le signe libertaire : 
http://www.zalea.org/spip.php?article944  

Un autre futur - 3/4 : Il n'y a plus de fous : 
http://www.zalea.org/spip.php?article945  

Un autre futur - 4/4 : Contre vents et marées : 
http://www.zalea.org/spip.php?article932  


COMMENTAIRES ET INTERVIEW VIDEO DU REALISATEUR : 

Caméra à l'Usine : Révolution sociale en Espagne 1/2 - Premier plateau 
Introduction : 
- origine du projet "Un autre futur" 
- présentation du contexte historique 
http://www.zalea.org/spip.php?article937  

Caméra à l'Usine : Révolution sociale en Espagne 1/2 - Second plateau 
Questions sur la première partie d'Un autre futur. Présentation de la deuxième partie. 
http://www.zalea.org/spip.php?article938  

Caméra à l'Usine : Révolution sociale en Espagne 1/2 - Troisième plateau 
Questions sur la deuxième partie d'Un autre futur 
http://www.zalea.org/spip.php?article939  

Caméra à l'Usine : Révolution sociale en Espagne 2/2 - Premier plateau 
Présentation de la deuxième partie de l'émission Rappel de la première partie et présentation de la troisième partie d'Un autre futur 
http://www.zalea.org/spip.php?article940  

Caméra à l'Usine : Révolution sociale en Espagne 2/2 - Second plateau 
Questions sur la troisième partie d'Un autre futur 
http://www.zalea.org/spip.php?article941  

Caméra à l'Usine : Révolution sociale en Espagne 2/2 - Troisième plateau 
Questions sur la dernière partie d'Un autre futur Questions sur la diffusion du film 
http://www.zalea.org/spip.php?article942



n « La Tragédie des Brigades internationales Par Enkolo dans Accueil le 25 Octobre 2016

La tragédie des Brigardes internationales Créé le mardi 25 octobre 2016
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20 décembre 2017 La tragédie des Brigades Internationales 
A voir aussi Anarchism in America (1983) - Documentary on the American Anarchy Movement. Top Documentary Films: Understanding Anarchy

Land and Freedom (1995) - VOSTFR - YouTube
Loach On Location - Land and Freedom (1995)
The Wind That Shakes the Barley film


La Tragédie des brigades internationales. Documentaire de Patrick Rotman, mardi 25 octobre, 20 h 55, Arte
 
Guerre d'Espagne : l'histoire tragique des brigades internationales contée par Patrick Rotman
>> Lire aussi : Patrick Rotman : “La guerre d'Espagne est un conflit aux multiples imbrications” <<
l'armée.
Le regard des artistes sur la guerre civile


Brigades internationales, André Malraux, Guerre d'Espagne, fascisme, volontaires


Land and Freedom est un film britannique de Ken Loach sorti en 1995. L'action se déroule en Catalogne pendant la révolution sociale espagnole de 1936. Wikipédia


Ni dieu ni maître, une histoire de l'anarchisme
Créé le dimanche 04 décembre 2016


Le monde sous les bombes de Guernica à Hiroshima
Créé le samedi 04 février 2017


Ni dieu ni maître, une histoire de l'anarchisme Créé le dimanche 04 décembre 2016, Lénine, une autre histoire de la révolution russe Créé le samedi 11 mars 2017, Du devoir de la désobéissance civile - Créé le mardi 07 février 2017 , Les faussaires de l'Histoire France ..Créé le lundi 06 février 2017

 
La tragédie des Brigardes internationales
Créé le mardi 25 octobre 2016
LE CRIMINEL, C'EST L'ÉLECTEUR !
Créé le dimanche 04 décembre 2016 
11/04/2017
Ni Dieu, ni maître, une histoire de l'anarchisme
 

 LA GREVE GENERALE, Tchernobyl, le nuage sans fin", Infrarouge, vous êtes en Garde a Vue!, METRONOM, OBÉIR, C'EST MOURIR, L'1consolable - 49.3, 
On Achève Bien Les Chevaux, ecole de la rue, 14 JUIN 2016, LE BITUME SE SOULÈVE !, Il est cinq heures, Paris s'éveille, "Nous, ouvriers", Grèves 1995:, La tragédie des Brigardes internationales
 
Mourir à Madrid - Frédéric Rossif - Spanish Civil War
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#Posté le mardi 25 octobre 2016 07:59

Modifié le dimanche 08 avril 2018 09:35

Le Conformiste

 
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Le Conformiste est un film franco-germano-italien réalisé par Bernardo Bertolucci, sorti en 1970. Le scénario de ce film politique a été écrit par Bernardo Bertolucci d'après le roman Le Conformiste d'Alberto Moravia publié en 1951.Wikipédia

"L'extraordinaire portrait d'un mouton enragé  du fascisme" Jean Louis Trintignant

The Conformist (1970, Bernardo Bertolucci)


 
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#Posté le dimanche 29 mai 2016 18:32

La Torture made in USA [fr] - YouTube :

 
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Vous aimez la bonne musique et la bonne bière ?
Pierre du Bar à Bière vous manque ?
Ne ratez pas ce super concert des Clébards, le groupe de chanson-punk !
Pour venir au bar, une fois dans le centre d'Ossun, prenez la direction de la salle des fêtes et vous tomberez dessus !
Venez nombreux et n'hésitez pas à partager l'évènement avec vos amis !
 
Les Clebards - Chien Errant
 

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Pour moi, tout courant d'idée qui admet la dictature — franche ou estompée, «droite» ou «gauche» — est au fond, objectivement et essentiellement, fasciste.
Pour moi, le fascisme est surtout l'idée de mener les masses par une «minorité», par un parti politique, par un dictateur. Le fascisme, au point de vue psychologique et idéologique, est l'idée de la dictature.
VOLINE


Michel Drac : " Michel Drac - Metapedia (9 janvier 1970- ) est un blogueur et éditeur, proche de la mouvance identitaire bien qu'ayant milité à Égalité et réconciliation. Fondateur du siteScriptoblog, Michel Drac intervient de manière récurrente sur les sites et les journaux liés à la mouvance dite « identitaire », à l'extrême droite dure, au courant national-sioniste et au catholicisme de tradition, comme Novopress, Radio Courtoisie, Enquête et débat, Radio Notre-Dame, le Centre Saint-Paul (lié à l'Institut du Bon Pasteur dirigé par l'abbéGuillaume de Tanoüarn). Le site Fdesouche, pour sa part, lui ouvre fréquemment les colonnes de son annexe économique Fortune.
Scriptoblog, Michel Drac critique sa présentation sur Metapedia

 

Extrait du "Choc des civilisations" de Michel Drac (pages 60 et 61) :

"A l'avenir, il semble que la communication de l'impérialisme sera formulée différemment. On ne dira plus aussi systématiquement : "nous livrons la guerre au terrorisme parce que nous vivons un choc des civilisations" (avec les musulmans dans le rôle des "bad guys"), on dira :"nous promouvons la démocratie et la société ouvert...e, mais certains, qui veulent un choc des civilisations, nous obligent à nous défendre". L'idéologie du "choc des civilisations" sera donc toujours promue, mais la responsabilité de cette promotion sera, optiquement, imputée aux adversaires de l'impérialisme. C'est la voie de compromis vers laquelle les élites américaines semblent s'acheminer, pour refaire leur cohérence interne et surmonter l'opposition latente entre néo-conservatisme et mondialisme. Cette ligne de communication sera probablement beaucoup plus efficace que celle utilisée par les néo-conservateurs pendant les années 2000 : elle permettra à l'Empire de se donner le beau rôle, tandis que par des opérations spéciales, il créera en coulisse les conditions du chaos auquel il prétendra, sur le devant de la scène, mettre un terme.

L'idéologie du "choc des civilisations" est à la veille d'être dissimulée sous un discours plus habile, comme en témoignent, par exemple, les récentes déclarations d'Hillary Clinton. En mars 2009, répondant aux journalistes, elle confirma que la terminologie "War on Terror" (guerre au terrorisme) n'est plus utilisée par l'administration Obama. En pratique, la communication américaine semble devoir s'aligner, à l'avenir, sur celle utilisée par le britannique Tony Blair : "combat contre le fanatisme", "promotion des valeurs démocratiques", etc.

Le "choc des civilisations" a appris à se déguiser. Cela ne le rend que plus dangereux"
.


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La Torture made in USA [fr] - YouTube : 
 
Les politiques de Bush passant outre la convention de Genève, l'ONU , les ont ainsi délégitimés. Ainsi lorsque l'Egypte d'Al Sissi torture des prisonniers dans le sinai, il explique sans réflechir que les Etats Unis l'on fait avant lui. Cela a permis de légitimer la tortures. Nous en voyons les résultats. Turquie. Après 5 jours de soi-disant opération "antiterroriste", on compte déjà 1050 arrestations effectuées par la police turc. 97% d'entre-eux sont kurdes. Et les médias mainstream continuent de parler d'opération contre daesh...
via Collectif Alternative Libertaire Bruxelles https://www.facebook.com/permalink.php?story_fbid=10153233519539355&id=749489354&pnref=story
 
Documents annexes à "Survivre à l'Effondrement Economique" de Piero San Giorgio:  DOCUMENTS À TÉLÉCHARGER


Dans la tête de l'extrême droite
Attention a ses Sites a surveiller/ personnes ( lié aux mouvementx d'extrême droite/ néonazis)  :
le retour aux sources ( source caractéristiques de l'extrême-droite )

Zero Dark Thirty est un thriller américain, réalisé par Kathryn Bigelow, sorti en 2012. Le film retrace la longue traque d'Oussama ben Laden par la CIA, finalement conclue par sa mort en mai 2011. Wikipédia
Zero Dark Thirty Bande Annonce VF (2013)

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LES CLEBARDS - Live au Breizh Disorder à l'Antipode - YouTube
 

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TERRORISTE
Je me promenais pénard
Dans les bois du pays de St Mars
Quand je suis tombé nez à nez
Avec un nuage de fumée
C'était une armée de terroriste
Eux les tours ils ne les détruisent pas
Ils les construisent, c' qu'est bien plus grave
On fera comment, bande de connards, pour nos balades
Quand l'air de nos campagnes ne sera plus respirable
Ce n'est pas l'économie qui refera pousser les arbres
C'est plutôt elle mon gars, qui vous rendra malade
Rien n'a branlé de vos emplois
Moi j'suis mieux quand je ne travaille pas
J'ai des carottes dans mon jardin
Et dans mes clapiers des lapins
Traites moi d'anar ou d'utopiste
D'idéaliste ou de fainéant
Mais je n'aime pas qu'on touche à mes champs

 
LES CLÉBARDS - le Genre Humain - Full Album 2011 -

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L'empilement des lois antiterroristes Créé le dimanche 27 mars 2016
Parler le fracas Créé le jeudi 12 mai 2016, EAST PUNK MEMORIES Créé le lundi 08 février 2016

 
30/03/2017
LES CLÉBARDS

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Tags : La Torture made in USA, Michel Drac, Choc des civilistion, fascisme, tortures, l’extrême droite, Zero Dark Thirty
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#Posté le mardi 28 juillet 2015 17:39

Modifié le vendredi 31 mars 2017 05:13

CAPAB: Agenda avril 2015


 
 
 
 
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CAPAB: Agenda avril 2015
 
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Bonjour à toutes et à tous,

Vous trouverez ci-joint notre agenda pour  le mois d'avril 2015.

Nous espérons vous croisez nombreuses et nombreux lors de notre ciné-club Arménien,

autour du film "L'Armée du Crime" de Robert Guédiguian,

le samedi 11 avril à partir de 18h à La Commune Libre d'Aligre.
A très bientôt!
Le Collectif Antifasciste Paris Banlieue

http://capab.samizdat.net/

 
 
 

 

 
L'ARMEE DU CRIME - YouTube :  
CONTRE LE FASCISME ET L'ISLAMOPHOBIE
 
Antifascistes et sans concessions contre l'islamophobie !
 
Depuis sa création et dès qu'il le pouvait, le CAPAB s'est trouvé aux côtés de celles et ceux qui luttent contre l'islamophobie.
Parce que nous prenons la mesure de l'urgence d'un combat contre ce racisme qui traverse tout l'échiquier politique, jusque dans les rangs de la gauche, et qui représente une véritable aubaine pour une extrême-droite en mal de haine « respectable »,
Parce que nous croyons que c'est par l'auto-organisation des dominéEs, par elles et eux-mêmes que les luttes se mènent et se gagnent
Parce qu'en tant qu'alliéEs nous refusons la position paternaliste qui conduirait à donner des leçons aux premièrEs concernéEs sur les modalités de leurs luttes,
Nous continuerons d'être présentEs sur le terrain, dans la rue, par tous les moyens nécessaires et par tous nos moyens possibles, afin de grossir les rangs de celles et ceux qui luttent contre une islamophobie de plus en plus virulente, terreau si fertile de la montée en puissance des fachos, de leurs idées, et de leurs violences.
Et cela ne nous empêchera pas, bien au contraire, de mener le combat antifasciste, antiraciste, antisexiste qui est le nôtre, contre toutes les formes de haine, d'exclusions, de discriminations.
 
Nous étions présentEs le vendredi 6 mars au meeting contre l'islamophobie et le climat sécuritaire à la Bourse de Travail de Saint-Denis, et nous continuerons de nous investir dans le combat contre l'islamophobie aux côtés de celles et ceux qui en sont victimes, sans concessions.
 
4 avril 15h00
Assemblée publique «ensemble contre tous les racismes et le fascisme, l'égalité ou rien!» Bourse du travail de St Denis. Métro 13 - Porte de Paris
11 Avril 18h00
Ciné-débat. Projection du film «L'armée du crime» de Robert Guédiguian, dans le cadre de la comémoration des 100 ans du génocide Arménien.À la Commune d'Aligre, 3 rue d'AligreMétro 8 - Ledru Rollin
 
1er Mai
Manifestation de comémoration des 20 ans de l'assassinat de Brahim Bouarram par des fachos en marge de la manif annuelle du FN.Lieu et horaire à confirmer.
HTTP://CAPAB.SAMIZDAT.NET
Tags : .À la Commune d’Aligre, film, "L'Armée du Crime", Robert Guédiguian, antifa, Le Collectif Antifasciste, Paris Banlieue, CAPAB, fascisme, racisme, antisemitisme, musique
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#Posté le samedi 04 avril 2015 10:02

Modifié le samedi 04 avril 2015 10:15

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