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Les animaux malades de la peste -

 
nBande annonce
 

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Objet : Monsieur le directeur (De Philippe Thivet )
Monsieur le directeur
A retourné ses poches,
Et la main sur le c½ur
Il nous a dit : c'est moche,
Chers collaborateurs,
Vous mes amis, mes proches,
Messieurs les travailleurs,
Notre rupture approche.

Je t'nais personnell'ment
A venir l'annoncer :
Votre licenciement
Vient d'être prononcé.
Bien sûr humainement
Je vous aurais gardés,
Economiquement
Je dois me résigner.
 
 
 

Télérama : Violence des échanges en milieu tempéré est un film français de Jean-Marc Moutout, sorti en 2004. Wikipédia Ce film aborde le thème de la soumission de l'entreprise aux lois du marché.
On suit le parcours de Philippe Seigner, jeune consultant diplômé d'une école de commerce, qui travaille dans un cabinet de conseil enmanagement des entreprises.
Il est tiraillé entre d'une part Hugo (son supérieur) qui le pousse, de manière très professionnelle et extrêmement froide, à rationaliser et rentabiliser l'entreprise, et donc à licencier, et d'autre part Eva (sa nouvelle petite amie), que la mission de Philippe Seigner révolte, et qui le fait s'interroger sur les conséquences humaines de ses actes.
 
A 25 ans, Philippe Seigner sort frais émoulu d'une école de commerce. Après une courte période de recherche d'emploi, il est embauché dans un cabinet de consultants parisien. Sa première mission sur le terrain consiste en l'audit d'une usine de métallurgie. Son travail le passionne, jusqu'au jour où il apprend la finalité de sa mission : préparer un dossier sur l'entreprise avant son rachat par un grand groupe. Mais pour l'instant, la nouvelle est tenue secrète, et du travail de Philippe dépendra le nombre de licenciements dans l'entreprise. De surcroît, son chef lui confie une grande responsabilité : le jeune homme doit choisir qui sera licencié et qui conservera son poste...

 Jean-Marc Moutout : L'effrayante question du contrat social

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Suicides : le document qui accuse France Telecom Révélation : un document interne d'une rare brutalité annonçait dès 2006 la vague de suicides. 
20 octobre 2006. Devant des cadres supérieurs, Didier Lombard et les dirigeants de France Télécom annoncent l'accélération de la restructuration de l'entreprise. Mediapart et Santé & Travail s'en sont procuré le compte-rendu. Les propos sont crus, brutaux, martiaux parfois. Relire ce document trois ans et 34 suicides plus tard fait frémir : la tragédie est annoncée...
 
Qui sont les riches aujourd'hui ? Quel impact ont-ils sur la société française ? Pour la sociologue Monique Pinçon-Charlot, les riches font subir au (...) "Qui sont les riches aujourd'hui ? Quel impact ont-ils sur la société française ? Pour la sociologue Monique Pinçon-Charlot, les riches font subir au reste de la société une violence inouïe. Une violence banalisée grâce à un renversement du langage : les riches seraient des victimes, menacées par l'avidité du peuple. La sociologue dénonce un processus de déshumanisation, une logique de prédation, une caste qui casse le reste de la société. Et invite à organiser une « vigilance oligarchique » : montrer aux puissants que leur pouvoir n'est pas éternel."Monique Pinçon-Charlot : « La violence des riches atteint les gens au plus profond de leur...BASTAMAG.NET
n
Quand on gueule, on est des fous!
 

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Citation de Raoul Nasri : :m/h de dos *
nous ne céderons jamais car le travail fait plus de morts que la route
*ne perdons pas notre vie à la gagner*
nous ne céderons jamais car nos rêves sont vos cauchemards 
*auto détermination,FCK la croissance et ses impératifs *
nous ne céderons jamais car votre argent est sale 
*‪#‎Panama‬'s papers*
nous ne céderons jamais car l'anarchie est la seule à ne pas mentir,la seule raison d'être,
pour les gens,par les gens,sans compromis,sans impératifs,avec une éducation populaire,
une réelle empathie,mieux que vos "politiques sociales " génèralistes ,inhumaines à souhait
*‪#‎ihatepolitics‬ https://www.youtube.com/watch?v=dCE3Ge4bCLk* n Rat Race - BOB MARLEY
 
Celui qui ne bouge pas ne sent pas ses chaînes. Rosa Luxemburg Un très bon film THEY LIVE - Trailer ( 1988 ) - YouTube : Invasion Los Angeles part 1 - vidéo Dailymotion

 
Sur mon blog They live - l'indigné révolté , Révoltes urbaines, au-delà des préjugés! , L'opportuniste (Live).avi


 
 
Jean de la Fontaine -Les animaux malades de la peste - Lecture en ligne

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Un mal qui répand la terreur,
Mal que le Ciel en sa fureur
Inventa pour punir les crimes de la terre,
La Peste (puisqu'il faut l'appeler par son nom)


Capable d'enrichir en un jour l'Achéron,

Faisait aux animaux la guerre.
Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés :
On n'en voyait point d'occupés


A chercher le soutien d'une mourante vie ;

Nul mets n'excitait leur envie ;
Ni Loups ni Renards n'épiaient
La douce et l'innocente proie.


Les Tourterelles se fuyaient :
Plus d'amour, partant plus de joie.
Le Lion tint conseil, et dit : Mes chers amis,
Je crois que le Ciel a permis
Pour nos péchés cette infortune ;


Que le plus coupable de nous
Se sacrifie aux traits du céleste courroux,
Peut-être il obtiendra la guérison commune.
L'histoire nous apprend qu'en de tels accidents
On fait de pareils dévouements :


Ne nous flattons donc point ; voyons sans indulgence
L'état de notre conscience.
Pour moi, satisfaisant mes appétits gloutons
J'ai dévoré force moutons.


Que m'avaient-ils fait ? Nulle offense :
Même il m'est arrivé quelquefois de manger
Le Berger.
Je me dévouerai donc, s'il le faut ; mais je pense


Qu'il est bon que chacun s'accuse ainsi que moi :
Car on doit souhaiter selon toute justice
Que le plus coupable périsse.
- Sire, dit le Renard, vous êtes trop bon Roi ;


Vos scrupules font voir trop de délicatesse ;
Et bien, manger moutons, canaille, sotte espèce,
Est-ce un péché ? Non, non. Vous leur fîtes Seigneur
En les croquant beaucoup d'honneur.


Et quant au Berger l'on peut dire
Qu'il était digne de tous maux,
Etant de ces gens-là qui sur les animaux
Se font un chimérique empire.


Ainsi dit le Renard, et flatteurs d'applaudir.
On n'osa trop approfondir
Du Tigre, ni de l'Ours, ni des autres puissances,
Les moins pardonnables offenses.


Tous les gens querelleurs, jusqu'aux simples mâtins,
Au dire de chacun, étaient de petits saints.
L'Ane vint à son tour et dit : J'ai souvenance
Qu'en un pré de Moines passant,


La faim, l'occasion, l'herbe tendre, et je pense
Quelque diable aussi me poussant,
Je tondis de ce pré la largeur de ma langue.
Je n'en avais nul droit, puisqu'il faut parler net.
A ces mots on cria haro sur le baudet.


Un Loup quelque peu clerc prouva par sa harangue
Qu'il fallait dévouer ce maudit animal,
Ce pelé, ce galeux, d'où venait tout leur mal.
Sa peccadille fut jugée un cas pendable.


Manger l'herbe d'autrui ! quel crime abominable !
Rien que la mort n'était capable
D'expier son forfait : on le lui fit bien voir.
Selon que vous serez puissant ou misérable,
Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir.

 
"Les Animaux malades de la Peste" Jean de La Fontaine

 

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nLes Animaux malades de la peste est la première fable du livre VII de La Fontaine situé dans le deuxième recueil des Fables de La Fontaine, édité pour la première fois en 1678. Wikipédia 

nla publication de Yannis Youlountas.

Justice de classe. A quand la révolution sociale ?

UN SANS-ABRIS DE 18 ANS CONDAMNÉ À DEUX MOIS DE PRISON FERME POUR AVOIR VOLÉ DU RIZ ET DES PÂTES PARCE QU'IL AVAIT FAIM

Un jeune homme de 18 ans qui s'était introduit dans une maison de Figeac (Lot) pour y voler du riz et des pâtes "par nécessité" a été condamné, hier, à 2 mois de prison ferme par le tribunal correctionnel de Cahors. Son avocate parle d'un nouveau chapitre des "Misérables".

Le tribunal correctionnel de Cahors a condamné jeudi à 2 mois de prison ferme un jeune homme de 18 ans-et-demi poursuivi pour avoir volé du riz, des pâtes et une boîte de sardines dans une maison de Figeac dans laquelle il s'était introduit, a indiqué son avocate.

Le jeune homme, qui vit dans la rue et dormait sous une tente, a indiqué à la barre que ce jour de février 2016 il "avait faim" et a indiqué aux magistrats qu'il avait commis ce vol "par nécessité", ne volant rien d'autre. La victime n'avait pas porté plainte, le carreau cassé étant remboursé par les assurances et le voleur n'ayant pas faire d'autres dégâts dans la maison.

Pour ce vol avec effraction, le procureur avait réclamé 5 mois de prison ferme. L'avocate du prévenu avait demandé la relaxe, rappelant la jurisprudence en matière "d'état de nécesstité". Elle a fait référence devant le tribunal, à un nouveau chapitre des "Misérables" de Victor Hugo, où Jean Valjean est condamné à 20 ans de bagne pour avoir volé un pain.

Mais le tribunal de Cahors ne l'a pas suivi. Il a condamné le jeune homme à deux mois de prison ferme. Le condamné, selon son avocate, devrait faire appel.

"Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir."
La Fontaine, Les animaux malades de la peste, 1678
 
Extrait: "Beaucoup d'agents de la Direccte qualifient l'intervention de la police "disproportionnée", dans leurs locaux d'Hérouville-Saint-Clair, ce jeudi 12 mai 2016.
" Ça ne s'est jamais passé comme ça "
À 16 h 45, après le départ des policiers, les employés de la Direccte ont remis un peu d'ordre et n'ont constaté, a priori, aucune dégradation. Mais beaucoup ont dénoncé une intervention de la police "inadmissible", "disproportionnée".
 
Lorsque les media s'érigent en tribunal Loi travail : matraquages médiatiques sur les manifestations 
La couverture de ces violences témoigne des travers déjà bien connus du traitement médiatique des mobilisations sociales : ( ...) Quand les grands médias ne prennent plus la peine de questionner les sources policières, l'information passe à la trappe..."

 
Les Fables de Jean de La Fontaine

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3:20 L'Homme et la Couleuvre
11:40 Les Obsèques de la Lionne
14:00 La Tortue et les deux Canards
25:00 La Mort et le Mourant
32:35 La Mort et le Bûcheron
34:50 L'Ours et l'Amateur de jardins
40:10 Conseil tenu par les Rats
48:15 Les Amours de Psyché
 
Pas mal la video d'Alternative libertaire "Convergence des luttes, violence et non violence... Une vidéo bien foutue pour expliquer un point de vue."
 

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n 
 Photo de Nicolas Hernandez avec Marie Max Moulin et 8 autres personnes.il y a 4 ans  
Jean Luc Porchet - Prises de Bec - Le Canard enchainé >
 
nLes marchés nous font bien marché
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George Moustaki
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Musiques
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Covid-19 : «Le virus est avec nous pour toujours», prévient une spécialiste de l'OMS






Tags : Les animaux malades de la peste -, Jean de la Fontaine, Violence des échanges en milieu tempéré, film, actualité, Jean-Marc Moutout, capitalisme, licenciment, loi travail, loi El Komry, suicides, france telecom, enquête
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#Posté le vendredi 13 mai 2016 06:16

Modifié le samedi 07 novembre 2020 04:07

Le phénomène des "emplois bidon"

 
 
 
n
 
Ces derniers jours ont émergé nombre d'analyses sur la reprise sans emploi des Etats-Unis. Outre que l'économie américaine ne crée pas assez d'emploi, elle décourage aussi nombre de travailleurs à en chercher un. Car si baisse du taux de chômage il y a, c'est essentiellement parce que de plus en plus de chômeurs quittent le circuit des statistiques officielles des demandeurs d'emploi. Les raisons sont multiples mais parmi elles on peut citer ces emplois à temps partiels ou mal payés qui ne suscitent pas l'enthousiasme des foules. Le mouvement de grève des salariés des fast-foods qui n'en finit pas de prendre de l'ampleur est la parfaite illustration de ce phénomène. Comme le rappelle un article du Monde, si 11 millions d'Américains sont "officiellement" au chômage, le nombre de personnes en âge de travailler mais sans emploi atteint lui les 20 millions.

 
Une économie sans emploi, c'est une consommation en berne, et donc une croissance menacée. En Europe aussi, les pays du Sud de l'Europe, lancés dans des politiques de réformes et de rigueur, voient leur taux de chômage atteindre des sommets
 
Dans une société où les poètes se métamorphosent en avocats d'affaires pour assurer les besoins matériels de leur famille et où l'inutilité de la plupart des emplois est criante au point d'être admise par ceux qui les occupent. L'anthropolo...gue David Graeber revient sur les contradictions de la vision actuelle du travail.

Dans les années 30, John Maynard Keynes avait prédit que, à la fin du siècle, les technologies seraient suffisamment avancées pour que des pays comme le Royaume-Uni ou les Etats-Unis envisagent des temps de travail de de 15 heures par semaine. Il y a toutes les raisons de penser qu'il avait raison. Et pourtant cela ne s'est pas produit. Au lieu de cela, la technologie a été manipulée pour trouver des moyens de nous faire travailler plus. Pour y arriver, on a dû créer des emplois qui sont par définition, inutiles. Des foules de gens, en Europe et en Amérique du Nord particulièrement, passent leur vie professionnelle à effectuer des tâches qu'ils savent sans réelle utilité. Les dégâts moraux et spirituels qui accompagnent cette situation sont profonds. C'est une cicatrice qui balafre notre âme collective. Et pourtant personne n'en parle.

Où est passée l'utopie de Keynes ?

Pourquoi donc, l'utopie promise par Keynes – et qui était encore attendue dans les années 1960 – ne s'est-elle jamais matérialisée ?
La réponse standard aujourd'hui est qu'il n'a pas su prédire la croissance massive du consumérisme. Entre moins d'heures de travail et plus de jouets et de plaisirs, nous avons collectivement choisi ce dernier scénario. Cela nous présente une jolie fable morale, mais rien qu'un moment de réflexion suffit à nous montrer que cela n'est pas réaliste. Oui, nous avons été les témoins de la création d'une grande variété d'emplois et d'industries depuis les années 20, mais peu ont un rapport avec la production et distribution de sushi, iPhones ou baskets à la mode.

Quels sont donc ces nouveaux emplois précisément ? Un rapport récent comparant l'emploi aux Etats-Unis entre 1910 et 2000 nous en donne un bon aperçu (et je note au passage qu'il en est de même pour le Royaume-Uni). Au cours du siècle dernier, le nombre d'employés de maison, et de travailleurs dans les secteurs industriel et agricole a fortement diminué. Dans le même temps, les emplois en tant que “professionnels, clercs, managers, vendeurs et employés du tertiaire” ont triplé, passant “de un quart à trois quarts de l'ensemble des employés”. Autrement dit, suivant exactement les prédictions de Keynes, les métiers productifs ont été largement automatisés (même si vous comptez les employés de l'industrie en Inde et en Chine, ce type de travailleurs ne représente pas un pourcentage aussi important qu'avant).
 
 


Mais plutôt que de permettre une réduction massive du temps de travail pour libérer la population mondiale pour lui permettre de poursuivre ses projets, ses plaisirs, ses visions et ses idées, nous avons pu observer le gonflement, non seulement des industries de “service”, mais aussi du secteur administratif, jusqu'à la création de nouvelles industries comme les services financiers, le télémarketing, ou la poussée sans précédent de secteurs comme le conseil juridique aux entreprises, l'administration des établissements universitaires ou de santé, les ressources humaines ou encore les relations publiques. Et ces chiffres ne prennent pas en compte tous ceux qui assurent un soutien administratif, technique ou sécuritaire à toutes ces industries, voire toutes les autres industries annexes rattachées à celles-ci (les laveurs de chiens, livreurs de pizza ouverts toute la nuit) qui n'existent que parce que tout le monde passe tellement de temps au travail.



C'est ce que je vous propose d'appeler des “emplois bidon”.
Du gâchis dans le capitalisme

C'est comme si quelqu'un inventait des emplois inutiles, juste pour nous tenir tous occupés. Et c'est là que réside tout le mystère : dans un système capitaliste, voilà précisément un phénomène qui n'est pas censé arriver. Bien sûr, dans les anciens états socialistes inefficaces, comme l'URSS, où l'emploi était considéré comme un droit et un devoir sacré, le système fabriquait autant d'emploi qu'il était nécessaire (une des raisons pour lesquelles, dans les supermarchés, il fallait trois personnes pour vous servir un morceau de viande). Mais, évidemment, c'est le genre de problème que le marché compétitif est censé régler. Selon les théories économiques, en tout cas, la dernière chose qu'une entreprise qui recherche le profit va faire est de balancer de l'argent à des employés qu'ils ne devraient pas payer. Pourtant, d'une façon ou d'une autre, c'est ce qui se produit .



Alors que les entreprises s'engagent dans d'impitoyables campagnes de licenciement, celles-ci touchent principalement la classe des gens qui font, bougent, réparent ou maintiennent les choses, alors qu'à travers une alchimie bizarre que personne ne peut expliquer, le nombre de salariés “gratte-papier” semble gonfler, et de plus en plus d'employés se retrouvent, de façon assez similaire aux travailleurs de l'ex URSS d'ailleurs, à être présents au travail 40 à 50 heures par semaine, mais travaillant de façon réellement efficace 15 heures, comme Keynes l'avait prédit, passant le reste de leur temps à organiser ou aller à des séminaires de motivation, mettre à jour leur profil Facebook ou télécharger des séries télévisées.
La fable morale à l'oeuvre

La réponse n'est clairement pas économique: elle est morale et politique. La classe dirigeante a découvert qu'une population heureuse et productive avec du temps libre est un danger mortel (pensez à ce qui s'est passé lorsque l'on s'en est approchés dans les années 60). Et, d'un autre côté, le sentiment que le travail serait une valeur morale en elle-même, et que quiconque ne se soumettrait pas à une forme intense de travail pendant son temps de veille ne mériterait rien, est particulièrement pratique pour eux.
Une fois, en contemplant la croissance apparemment infinie des responsabilités administratives dans les départements universitaires, j'en suis arrivé à une vision possible de l'enfer. L'enfer est un ensemble de gens qui passent la majorité de leur temps sur une tâche qu'ils n'aiment pas et pour laquelle ils ne sont pas spécialement doués. Disons qu'ils ont été engagés car ils sont de très bons menuisiers, et qu'ils découvrent qu'ils doivent passer une grande partie de leur temps à faire frire du poisson. La tâche n'a même pas lieu d'être mais au moins il y a une quantité limitée de poissons à faire frire. Et pourtant, ils deviennent tellement obsédés par leur ressentiment à l'égard de certains de leurs collègues qui pourraient passer plus de temps à faire de la menuiserie, et négliger leur part des responsabilités de la cuisson de poisson, qu'on voit rapidement des tas de poissons inutiles et mal cuits envahir l'atelier, et que la cuisson des poissons est devenue l'activité principale.


Je pense que c'est finalement une description assez précise de la dynamique morale de notre économie.
La valeur sociale du travail en question

Maintenant, je réalise qu'un tel argument va immédiatement provoquer des objections : “Qui êtes-vous, pour définir quels emplois sont réellement nécessaires ? Et c'est quoi votre définition d'utile ? Vous êtes un professeur d'anthropologie: qui a 'besoin' de ça ?” (et il est vrai que beaucoup de lecteurs de tabloids pourraient envisager mon travail comme l'exemple même de l'inutilité) Et à un certain niveau, c'est évidemment juste. Il n'y a pas de mesure objective de la valeur sociale du travail.

Je ne voudrais pas dire à quelqu'un qui est convaincu qu'il effectue une réelle contribution à l'humanité et au monde, qu'en fait il n'en est rien. Mais qu'en est-il des gens qui sont convaincus que leur travail n'a pas de sens ? Il y a peu j'ai repris contact avec un ami d'enfance que je n'avais pas vu depuis l'âge de 12 ans. J'ai été étonné d'apprendre qu'entre temps, il était d'abord devenu poète, puis chanteur dans un groupe de rock indépendant. J'avais entendu certaines de ses chansons à la radio, sans savoir que c'était quelqu'un que je connaissais. Il était clairement brillant, innovant, et son travail avait sans aucun doute illuminé et amélioré la vie de gens à travers le monde. Pourtant, après quelques albums sans succès, il perdit son contrat; criblé de dettes et devant s'occuper d'un jeune enfant, il finit comme il le dit lui même “par prendre la voie par défaut de beaucoup de gens dépourvus de direction: la fac de droit”. Il est aujourd'hui avocat d'affaires pour un grand cabinet newyorkais. Il était le premier à admettre que son travail n'avait aucun sens, ne contribuait en rien au monde, et, de sa propre estimation, ne devrait pas vraiment exister.

On pourrait être en droit de se poser beaucoup de questions, à commencer par ce que cela révèle sur notre société – une société qui génère une demande extrêmement limitée en musiciens-poètes talentueux, mais une demande apparemment infinie en avocats spécialistes des affaires ? (Réponse: si 1% de la population contrôle la plupart des richesses disponibles, ce que nous appelons le “marché” reflète ce qu'ils pensent être utile ou important, et personne d'autre). Mais plus encore, cela montre que la plupart des gens dans ces emplois en sont conscients. En fait, je ne crois pas avoir rencontré un seul avocat d'affaires qui ne pense pas que son emploi soit bidon. Il en est de même pour toutes les nouvelles activités citées plus haut. Il existe une classe entière de professionnels qui, si vous deviez les rencontrer dans une soirée et que vous reconnaissiez faire quelque chose qui est considéré comme intéressant (anthropologue, par exemple), feraient tout pour éviter de parler de leur travail. Après quelques verres, ils risquent même de se lancer dans des tirades sur combien leur travail est stupide et sans intérêt.
Le privilège d'enseigner se paie

Il y a là une profonde violence psychologique. Comment peut-on même aborder la question de la dignité au travail, quand on estime que son travail ne devrait même pas exister ? Comment cette situation ne peut-elle pas créer un sentiment profond de rage et de ressentiment ? Pourtant et c'est tout le génie de cette société, dont les dirigeants ont trouvé un moyen, comme dans le cas des cuiseurs de poisson, de s'assurer que la rage est directement dirigée précisément vers ceux qui font un travail qui a du sens. Par exemple, dans notre société, il semble y avoir une règle, qui dicte que plus il est évident que le travail que l'on fait a un bénéfice pour autrui, moins on est susceptible d'être payé pour ce travail. Encore une fois, une mesure objective est difficile à trouver, mais un moyen simple de se faire une idée est de se demander: qu'arriverait-il si cette classe entière de travailleurs disparaissait ? Dites ce que vous voulez à propos des infirmières, éboueurs ou mécaniciens, mais s'ils venaient à disparaître dans un nuage de fumée, les conséquences seraient immédiates et catastrophiques.

Un monde sans profs ou dockers serait bien vite en difficulté, et même un monde sans auteur de science fiction ou musicien de ska serait clairement un monde moins intéressant. On peine à voir comment le monde souffrirait de la disparition des directeurs généraux d'entreprises, lobbyistes, chercheurs en relation presse, télémarketeurs, huissiers de justice ou consultant légaux (Beaucoup soupçonnent que la vie s'améliorerait grandement). Pourtant à part une poignée d'exceptions (les médecins), la règle semble valide.
danger-capitalisme

De façon encore plus perverse, il semble exister un consensus sur le fait que c'est la façon dont les choses devraient se passer. C'est un des points forts secrets du populisme de droite. Vous pouvez le voir quand les tabloids s'en prennent aux cheminots, qui paralysent le métro londonien durant des négociations: le fait que ces travailleurs puissent paralyser le métro, montre que leur travail est nécessaire, mais cela semble être précisément ce qui embête les gens. C'est encore plus clair aux Etats-Unis, où les Républicains ont réussi à mobiliser les gens contre les professeurs d'école ou les travailleurs de l'industrie automobile (et non contre les administrateurs des écoles ou les responsables de l'industrie automobile qui étaient la source du problème) pour contester leurs salaires soi-disant surévalués et leurs avantages. C'est un peu comme s'ils disaient “mais vous avez le privilège d'enseigner ! ou de fabriquer des voitures ! c'est vous qui avez les vrais emplois ! Et en plus de ça vous avez le toupet de demander une retraite correcte et une assurance maladie ?”

Si quelqu'un avait conçu un rythme de travail destiné à maintenir la puissance du capital financier aux manettes, il aurait difficilement pu mieux faire. Les emplois réels, productifs, sont constamment écrasés et exploités. Le reste est divisé en deux groupes, entre la strate des sans emplois, universellement vilipendée et une strate plus large de gens qui sont payés à ne rien faire, dans une position qui leur permet de s'identifier aux perspectives et sensibilités de la classe dirigeante (managers, administrateurs, etc.) et particulièrement ses avatars financiers, mais en même temps nourrit un sourd ressentiment envers quiconque a un travail dont la valeur sociale est claire et indéniable.

Clairement, le système n'a pas été consciemment planifié, mais a émergé au fil d'un siècle de tâtonnements. Mais c'est la seule explication au fait que, malgré nos capacités technologiques, nos journées de travail sont plus longues que trois à quatre heures.


Article de David Graeber initialement publié en anglais sur Strike Magazine., , traduction originale de La Grotte du Barbu, remaniée par Marie-Laure Le Guen
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Le phénomène des "emplois bidon






Tags : emplois, chomage, licenciment, Etats Unis, les Etats Unis, capitalisme, néolibéralisme
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#Posté le samedi 07 septembre 2013 05:00

Florange, la flamme des derniers haut-fourneaux

 
 
 
 
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Accueil >Télévision >Florange, la flamme des derniers haut-fourneaux
 
Florange, la flamme des derniers haut-fourneaux
 
Télévision | De la visite du candidat Hollande au temps des désillusions, Anne Gintzburger retrace au plus près un an de combat collectif. Un documentaire exemplaire à voir sur France 5.
Le 13/04/2013 à 00h00 - Mis à jour le 16/04/2013 à 17h41
Marie Cailletet - Télérama n° 3300

2 mars 2012 : des salariés d'Arcelor-Mittal bloquent une gare interne de l'usine ainsi qu'une voie de TGV. © Sébastien Leban/News Pictures
 
« On en appelle solennellement à François Hollande. Souvenez-vous du 24 février, ce que vous nous avez dit. Est-ce que vous êtes tranquille avec votre conscience ? [...] Vous attendez quoi ? Qu'il y ait un malheur ? Nous, on va être votre malheur. » Voix blanche tendue par la fatigue et la rage, en ce 6 décembre 2012, Edouard Martin, porte-voix cédétiste des Florange, éprouve la fragilité cynique des promesses électorales. Au milieu de la nuée de journalistes venus cueillir les syndicalistes à propos du dernier bras d'honneur du patron d'Arcelor-Mittal au gouvernement, malgré la signature d'un accord a minima à Matignon, la caméra d'Anne Gintzburger, auteure de La Promesse de Florange
.
Ancienne grand reporter à Envoyé spécial, journaliste et patronne de Chasseur d'étoiles, elle suit le combat contre la fermeture des derniers hauts-fourneaux de la vallée de la Fensch depuis des mois. En fait depuis ce fameux 24 février 2012, où, sur son petit écran, elle découvre François Hollande, candidat socialiste à l'élection présidentielle venu sur le site lorrain : « Je viens devant vous prendre des engagements (...) Je ne veux pas me retrouver dans la situation d'être élu un jour sur une promesse et ensuite de ne pas revenir parce qu'elle n'aurait pas été tenue. » Une image qui fait immédiatement écho à d'autres pour Anne Gintzburger. « La nuit suivante, j'ai écrit le film. Cette promesse de Hollande me parlait aussi de celle non tenue de Sarkozy à Gandrange en 2008, me ­renvoyait au fameux "L'Etat ne peut pas tout" de Jospin en 2002. Et là, devant les visages tendus de tous ces types, devant cette ­attente palpable, cet espoir que l'avenir pouvait redevenir heureux, j'ai eu le sentiment que la gauche pouvait se réconcilier avec les ouvriers. Cette épopée, il fallait la raconter dans la durée tant elle ­révèle ce que le pouvoir politique n'assume pas ou ne peut plus assumer dans une économie globalisée. »
 
Du côté de Montebourg
Pour tourner avec les Florange, elle bénéficie des liens noués il y a vingt et un ans, lors de son reportage La Dernière Coulée, sur la fermeture du site sidérurgique voisin d'Uckange. « J'y avais passé des jours et des nuits, découvert l'amour de ces gens pour leur métier, la fierté de leur histoire, celle de la grandeur industrielle de la France. J'avais ressenti un vrai coup de foudre professionnel pour eux. Alors, de loin en loin, on s'appelait pour prendre des nouvelles. » A la mi-mars, forte de son projet validé par France 5, elle les recontacte. Ils seront les passeurs avec ceux de Florange. Le deal est simple : elle peut tout filmer. Du côté de Montebourg, de son cabinet, la tâche est plus âpre. « J'avais beau expliquer mon envie de montrer leur implication dans la durée, de capter les revirements intempestifs auxquels eux-mêmes sont soumis... j'ai dû forcer un peu le destin, s'amuse-t-elle. On a appris que Montebourg et Pascal Faure, l'auteur du rapport qui concluait à la viabilité du site, allaient prendre le train. On s'est invités au moment où il démarrait. Sinon, j'attendrais toujours la réponse de ses conseillers en communication ! »
 
Un an durant, d'exultation en gueule de bois, elle partage le combat de cette poignée d'insoumis. « Leur lutte, ce n'est pas trois piquets de grève et deux drapeaux. Ils maîtrisent les dossiers, savent les enjeux au niveau européen, mesurent l'absence de solidarité entre Etats, chacun bataillant pour sauver ses sites. Ils savent que certaines choses ne sont plus possibles en l'état alors ils font valoir des propositions denses et intelligentes. »
 
Ces dernières, comme la nationalisation temporaire du site, sur laquelle avait pourtant favorablement planché Bercy, ont été balayées par le Premier ministre. Les Florange ont perçu ce renoncement comme une trahison de la promesse faite pendant la campagne électorale. Reste le combat inouï de ces métallos. « Même s'ils ont eu froid, même s'ils ont pleuré, ils ont marqué l'histoire. Par leur mobilisation et sa médiatisation, ils ont sauvé des tas d'emplois, empêché Mittal de tirer un trait sans avoir à rendre de comptes. » Annoncée pour ce printemps 2013, la loi sur la reprise des sites rentables viendra trop tard pour les Florange. Mais la trace de leur lutte, leur énergie à démontrer que le politique, pourvu qu'il le veuille, peut encore avoir la main sont inaltérables.
 

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Florange, l'acier trompé - Tristan Thil


A LIRE SUR TÉLÉRAMA.FR : Reportage à Florange, avec « tous ceux du film »

La Promesse de Florange - Mardi 16 avirl 20.40 - France 5
A lire : Florange, la tragédie de la gauche, de Valérie Astruc et Elsa Freyssenet, éd. Plon, 16,90 ¤ ; Ne lâchons rien, d'Edouard Martin, éd. Le Cherche Midi, 11,50
 
A lire aussi Nous ne vivons pas une "crise" mais un coup d'Etat antisocial, VOTEZ FN REND CON, Paulo Anarkao (intégrale) , Projection : ENTRÉE DU PERSONNEL , Florange, la flamme des derniers haut-fourneaux
Tags : Florange, la flamme des derniers haut-fourneaux, documentaire, emplois, François Hollande, grève, manifestation, licenciment, l'acier trompé, - Tristan Thil
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#Posté le mardi 16 avril 2013 12:25

Modifié le samedi 02 avril 2016 09:19

Peugeot pourrait faire faillite d'ici 2015"


 
Peugeot pourrait faire faillite d'ici 2015"
 
 
Globalia de Jean Christophe...« Pour résoudre définitivement la question sociale, il(s) propose(nt) de partager l'humanité en deux parts inégales. Un dixième obtiendra la liberté absolue et une autorité illimitée sur les neuf autres dixièmes qui devront perdre leur personnalité et devenir en quelque sorte un troupeau Dostoievski ( Les possédés p 401)
 
Peugeot pourrait faire faillite d'ici 2015"
 

Après PSA, c'est ta boite qui te jettera à la rue ! !  ( mis sur facebook )
La fermeture de PSA nous pend au nez
 
Dans le cadre du site d'Aulnay-Sous-Bois, l'usine une fois fermée génèrera un «  manque a gagner » qui touchera durement l'économie locale et pas seulement les entreprises de sous-traitantes de l'usine, mais les commerces, les services, etc....
 
Tout cela pour les sales gueules des capitalistes (propriétaires d'usines, d'entreprises, de terrains, de logements, etc.), qui pour maintenir leur profits, sont prêtes aujourd'hui a jeter qui gens d'hier se sont crevés au travail pour eux. Pour la survie du système qu'ils savent qu'ils ne sauveront pas, comme le prouve l'arrêt des subventions sur les usines métallurgiques, la sidérurgie et mine d'extraction de fer (grève de plus de plus de 8000 mineurs de plus de 40 mines de charbon dans le nord de l'Espagne, suite à la réduction de 64% des subventions, d'arcelor Mittal à annoncé, au cours d'un comité centrale d'entreprise, la fermeture définitive des deux hauts Fourneaux de Florange, etc....).
 
 
Peugeot pourrait faire faillite d'ici 2015"

 Les salariés de PSA Aulnay s'adresse a vous ((tout les articles dessus)

Communiqué :

« Comme vous le savez, PSA a l'attention de supprimer 8000 emplois en France et de fermer les usines d'Aulnay sous bois, en sceine- saint Denis.


8000 emplois, c'est 10% des effectifs de PSA France

Quand à l'usine d'Aulnay, c'est 3000 salariés, c'est la plus grosse usine de production de Seine Saint Denis. En comptant les sous-traitants, la fermeture de cette usine entrainera la disparition de 10.OOO emplois. On imagine sans mal les conséquences dramatiques que cela aurait sur un département déjà durement touché par le chomage.

Les dirigeants de PSA prétendent qu'ils n'ont pas le choix que c'est l'avenir de tout un groupe qui est en jeu. Rien que cela ! Le PDG invoque une baisse des ventes qui metteraient la situation du groupe en péril

Mais la vérité est outre autre :

PSA a doublé sa production en 20 ans

PSA a battu des records avec 3 .6 millions de voitures vendues. Et presque un record égalée ce record en 2011

PSA a versée 2. 8 millions d'euro d'actions dont 78 millions rien que pour la famille peugeot. PSA s'est même permis le luxe de racheter 199 millions d'euros d'actions pour les détruire afin de renchérir le capital des gros actionnaires

PSA dispose de 10 millions de fond propre.

Les dirigeants de PSA nous font le coup du malade imaginaire. Or ce plan n'est que la conséquence d'une erreur stratégique come on le dit souvent dans la presse, mais bien le choix stratégique de PSA de maintenir, voir d'augmenter ses profits, au détriment de ces salariés et de leur famille. En réalité, PSA a largement les moyens de maintenir tous les emplois, tous les salaires et toutes les usines.

D'ailleurs la preuve que ce plan n'a rien a voir avec l'état actuel du marché de l'automobile, c'est qu'il était préparé depuis fort longtemps. Des le mois de juin 2011, la CGT a revelé un document interne, datant d'aout 2O10 prévoyant la fermeture d'Aulnay !

PSA n'est d'ailleurs pas la seule à agir ainsi. D'autres plans sont annoncés à AIR France, a Sanofi, A carrefour. Et combien d'autre plans de licenciements sont en cours de préparation dans le secret des conseil d'administration des grandes sociétés ?

Non aux licenciements ! Non aux fermetures d'usines ! »


 
 
Coût du travail : les exagérations du patron de PSA :Ce qu'il a dit :
"Nous avons le coût du travail le plus cher en Europe et nous produisons 44 % de notre production en France, donc il faut baisser les charges qui pèsent sur le travail de manière massive."
 
Philippe Varin, président du directoire de PSA Peugeot-Citroën, vendredi :  

 
 

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Pourquoi c'est plutôt faux ? 
La France se classe certes dans le peloton de tête en matière de coût horaire du travail, mais elle reste moins chère que d'autres pays. Dans l'industrie automobile, le coût horaire est plus élevé en Allemagne qu'en France, selon l'Insee. ( ...)
 
1/ Le coût horaire moyen du travail en France n'est pas le plus élevé d'Europe
2/ Dans l'industrie non plus, il n'est pas le plus élevé
2/ Dans l'automobile non plus, on ne peut pas dire que le coût du travail français est "le plus élevé d'Europe"
3/ L'Allemagne est l'exception en Europe, et la comparaison est donc biaisée
 
Comme le rappelait Le Monde, d'autres économistes pourtant proches du patronat, notamment issus de l'Institut de l'entreprise, font le même constat : "Il convient de souligner les limites de la comparaison avec l'Allemagne (...) c'est l'Allemagne, et non la France, qui fait figure d'exception en Europe, puisque l'évolution du coût unitaire du travail est restée en France en ligne avec la moyenne européenne."




 
Source : Capital.fr
04/10/2012 à 09:26 / Mis à jour le 04/10/2012 à 10:14

 
Gérant actions chez Convictions AM, Joffrey Ouafqa est prudent sur le secteur automobile à court terme, compte tenu d'un flux de nouvelles négatives. Pour autant, il estime que le trou d'air attendu devrait générer de belles opportunités, notamment parmi les valeurs allemandes, qui constituent selon lui un meilleur pari que les actions françaises du secteur. Il est prudent sur Peugeot, estimant qu'à ce niveau de cours, de nombreux intervenants tablent sur une faillite à terme du constructeur, qui brûle chaque mois environ 200 millions d'euros de trésorerie.
 
Capital.fr : Quelles sont les perspectives du marché automobile ?
 
Joffrey Ouafqa : En 2011, la Chine est devenue le premier marché mondial, avec 14 millions de véhicules vendus, et une croissance de 11% est attendue pour cette année. Les constructeurs européens, comme Volkswagen ou Daimler-Benz, y ont toutefois noté un ralentissement des ventes en septembre. Ils ont aussi indiqué qu'ils devaient consentir des rabais, sous la pression d'une forte concurrence, ce qui affectera leurs marges dans le pays. Le marché brésilien connaît un rythme de développement élevé avec 5% de croissance attendue en 2012..
 
 
 
Capital.fr : Le marché américain paraît assez résilient...
 
Joffrey Ouafqa : Le marché américain a une taille comparable au marché chinois. Outre-Atlantique, les ventes restent en deçà de leur niveau d'avant crise, mais la demande reste portée par le besoin de renouveler un parc vieillissant, âgé de 11 ans en moyenne, et les arbitrages des ménages en faveur de véhicules plus petits et économes en carburant. En revanche, le marché européen est plus fébrile. Il devrait se contracter de 8% cette année, emporté par une demande atone et l'absence de primes à la casse. Les marchés italien, français et espagnol sont particulièrement moroses.
 
 
 
Capital.fr : Après la descente aux enfers de Peugeot, le titre a-t-il atteint selon vous un niveau plancher ?
 
Joffrey Ouafqa : PSA brûle près de 200 millions d'euros de trésorerie par mois. A 6 milliards d'euros à fin décembre 2011, la trésorerie devrait à ce rythme s'être évaporée d'ici 2015. La société doit donc à tout prix se restructurer, sous peine de faire faillite, un scénario sur lequel tablent de nombreux intervenants, vu le niveau des cours. On ne pourrait alors pas exclure une nationalisation. Peugeot n'utilise ses usines qu'à 76%, alors que l'agence de notation Moody's estime à 85-90% le niveau d'utilisation viable. Fermer des sites de production est donc la seule option pour PSA.
 
 
 
Capital.fr : Ne pourrait-on pas envisager un adossement à un concurrent ?
 
Joffrey Ouafqa : Peugeot vend essentiellement de petits véhicules à faibles marges, et n'est pas une proie très attractive, pour un prédateur potentiel. D'autant qu'une transaction impliquerait que la famille Peugeot accepte de céder ses parts et de tirer un trait sur l'indépendance du constructeur. Le groupe pourrait toutefois intéresser un acteur chinois cherchant à acquérir de l'expérience dans la production d'automobiles.
 
 
 
Capital.fr : Renault pourrait-il racheter Peugeot ?
 
Joffrey Ouafqa : Un tel scénario est peu probable, car la nouvelle entité détiendra 60% du marché national, ce qui poserait des problèmes de concurrence... Par ailleurs, PSA est essentiellement européen, et peine à vendre hors du vieux continent, alors que Renault, via ses filiales Nissan et Avtovaz (marque russe Lada, NDLR), a déjà une envergure mondiale et marque des points dans les marchés à croissance rapide, comme le Brésil, qui est son deuxième marché. Les deux constructeurs hexagonaux sont en outre positionnés sur les mêmes types de produits. Enfin, un rapprochement se traduirait inévitablement par des fermetures de sites, ce que pourrait contester le gouvernement...
 
 
 
Capital.fr : Faut-il préférer l'action Renault à Peugeot ?
 
Joffrey Ouafqa : Les deux constructeurs affichent en Bourse de faibles niveaux de valorisation, comparés aux moyennes historiques. Renault ne se paie par exemple que 5 fois les bénéfices attendus pour 2013... En revanche, l'action Peugeot ne pourra remonter durablement que si le groupe parvient à ne plus brûler de trésorerie. Le dossier est clairement plus risqué et spéculatif que Renault.
 
 
 
Capital.fr : Le PDG de Renault Carlos Ghosn a récemment indiqué que le constructeur pourrait disparaître sous sa forme actuelle. Quels scénarios peut-on envisager ?
 
Joffrey Ouafqa : Carlos Ghosn a l'habitude de tirer la sonnette d'alarme sur le secteur automobile français, d'appeler les autorités à restaurer la compétitivité des acteurs hexagonaux, notamment via une diminution du coût horaire des salariés des usines. Ses propos constituent une mise en garde, sous-entendant que Renault pourrait complètement délocaliser la production hors de France, notamment au Maghreb ou en Europe de l'Est. Enfin, je ne pense pas qu'un rapprochement capitalistique entre Renault et un autre grand acteur soit nécessaire, le groupe disposant déjà d'un partenaire de poids avec le japonais Nissan.
 
 
 
Capital.fr : Quels facteurs expliquent la surperformance des titres des constructeurs allemands sur leurs concurrents hexagonaux, au cours des dernières années ?
 
Joffrey Ouafqa : En période de crise, les constructeurs allemands résistent et gagnent des parts de marché sur les constructeurs français. Outre la qualité des véhicules d'outre-Rhin, ces derniers sont particulièrement bien adaptés à la demande. Les constructeurs proposent un vaste éventail de véhicules haut de gamme aux chinois en quête de statut social. Enfin, les constructeurs germaniques disposent d'une longueur d'avance pour l'organisation de la production. En particulier, la mise en commun de nombreuses pièces entre différents véhicules, pas forcément de mêmes niveaux de gamme, génère d'importantes économies d'échelle, permettant ainsi aux groupes allemands de dégager de plus fortes marges que leurs concurrents français.
 
 
 
Capital.fr : Peut-on espérer un rattrapage progressif des valeurs automobiles françaises, ou est-il préférable de miser sur d'autres constructeurs ?
 
Joffrey Ouafqa : A brève échéance, le secteur automobile dans son ensemble risque de se retrouver sous pression. Les constructeurs allemands ont noté en septembre une progression de leurs stocks en Chine, du fait de l'impact des incertitudes économiques et politiques dans ce pays. Une fois le flux de mauvaises nouvelles tari, il y aura des opportunités sur les valeurs automobiles allemandes, qui constituent à mon sens un meilleur pari que leurs homologues françaises. En effet, même si Peugeot et Renault affichent de plus bas niveaux de valorisation, ils sont justifiés, car nos constructeurs sont moins bien positionnés, ont des difficultés d'adaptation à leur environnement, produisent des véhicules de moins bonne qualité, sont moins bien organisés, et ils ont des difficultés à augmenter leurs prix...
 
 
 
Capital.fr : Dans l'immédiat, quelles valeurs recommandez-vous ?
 
Joffrey Ouafqa : A plus court terme, je privilégie des équipementiers, comme Michelin, relativement peu dépendant des cycles de vente de l'automobile.
 
 
 
Propos recueillis par Nicolas Gallant

conclusion :
 
Le Grand Bond en arrière - Wikipédia :
Le Grand Bond en arrière est un livre du journaliste Serge Halimi publié en 2004 (réédité en 2006) aux éditions http://fr.wikipedia.org/wiki/Fayard_(maison_d'édition)">Fayard et à paraître dans une édition poche revue et actualisée par l'auteur aux éditions Agone en octobre 2012. Le titre est un clin d'½il au Grand Bond en avant de Mao Tse-Toung.
 
Ce livre de 620 pages retrace l'histoire de la montée des idées « néolibérales » dans le monde d'un point de vue antilibéral. En restituant l'histoire politique et l'histoire des idées du XXe siècle, Serge Halimi explique comment le monde serait passé d'une économie où le rôle de l'État était essentiel (les politiques keynésiennes), à une économie de marché libérale.
 
Serge Halimi explique l'essor des idées des penseurs libéraux à travers le XXe siècle comme Friedrich Hayek ou Milton Friedman, et comment leurs idées ont pu recevoir un écho dans le monde politique conservateur américain (Ronald Reagan), puis anglais avec Margaret Thatcher, à travers des cercles de personnalités soigneusement sélectionnées[1] puis le financement d'institutions diffusant leurs idées (les think tank conservateurs[2]) par des grands dirigeants d'entreprises[3], et à travers la concentration des médias détenus par des capitaux d'entreprises privées[4].
 
Un compte rendu de lecture, par Jean-Marie HarribeyUne interview radiophonique de Serge Halimi, par Pascale Fourier, dans l'émission « Des sous et des hommes », sur Aligre FMUn entretien dans la presse régionale à propos du Grand Bond en arrière, 16 décembre 2004Un entretien radiophonique de Serge Halimi par Daniel Mermet dans l'émission Radio France "Là-bas si j'y suis", première diffusion le 2 juillet 2004. 

 
 
Un virus qui déchire l'Europe | ARTE
Quand l'hôpital retient son souffle
«C'est dur d'avoir 20 ans en 2020» : l'oubli révélateur de la maladie de nos sociétés
Covid-19 : «Le virus est avec nous pour toujours», prévient une spécialiste de l'OMS
Ma Petite Entreprise



 
Serge Halimi - Les Nouveaux Chiens de Garde [HD] :  
 

 Serge Halimi - «L'ère des Restaurations» [HD] :

 
Tags : PSA, peugeot, François Hollande, profit, licenciment, Le Grand Bond en arrièr, Le Grand Bond en arrière, Serge Halimi
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#Posté le jeudi 11 octobre 2012 17:52

Modifié le mercredi 11 novembre 2020 13:11

L'exercice de l'Etat et Noire finance


 
voir ce soir :
L'exercice de l'Etat  Drame réalisé en 2011 par Pierre Schoeller . Mardi 2 octobre de 20:55 à 22:45 sur Canal+ Voir dans la grille
 
 
 
Noire finance : Mardi 2 octobre 2012 de 20:50 à 22:05 sur Arte  Voir dans la grille : liste des épisodes. Le bal des vautours - mardi 02 octobre 2012 et La grande pompe à phynances - mardi 02 octobre 2012
 

 

NOIRE FINANCE - La grande pompe à phynances - Arte EP01.flv

 
 
 
L'EXERCICE DE L'ETAT - Bande-annonce VF :
 

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| Genre : fiction politique neuve.

 

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Cette correction est dans un processus logique du système: l'Euro a flambé, du coup, cela a attiré des capitaux sur les bourses européennes. Aujourd'hui, la bulle sur la devise se dégonfle et donc il y a un mouvement général de vente sur les actions. Dans l'absolu, il n'est pas normal de corréler ainsi le marché actions au marché des devises, mais tel est le cas en ce moment. Il faut s'y faire et se montrer pragmatiques.
Pragmatique, je le suis, et vous l'avez remarqué. Je ne suis plus celui qui ne voit que les fondamentaux et pronostique la hausse contre vents et marées. Le réalisme m'a rattrapé, depuis quelque temps maintenant...
Je tente d'anticiper les périodes de correction technique, et cela fonctionne plutôt bien. Alors maintenant la question n'est plus "à quand la correction?" mais "jusqu'où la correction?"


 
 
Au cours des années 1980 et suivantes, l'essoufflement des moteurs de croissance a suscité le développement d'une économie du crédit. Lorsque le monde de la finance a ouvert les yeux sur l'irréalité des subprimes, en 2008, le système a commencé à s'effondrer sur lui-même. A la garantie interbancaire a dû se substituer la garantie des Etats, dont la dette, devenue abyssale, a miné la crédibilité, poussant certains d'entre eux au bord de la rupture. Comment banquiers et hommes d'Etat ont-ils réagi à la succession d'ébranlements survenus depuis 2008, dont l'économie mondiale ne se remet pas ?

 
Pourquoi faut-il renflouer les banques quand les entreprises ferment, quand l'euro est attaqué, et quand l'Etat croule sous les dettes ? En déroulant le fil de cette question, «Noire Finance» retrace le processus qui a abouti à la financiarisation de l'économie mondiale sur fond de déréglementation. L'exemple du krach boursier de 1929 illustre le développement d'une crise, au départ boursière, en crise bancaire, puis en catastrophe mondiale. Quelles leçons doit-on en retirer ? Au fil des décennies suivantes, quel rôle les hedge funds, les produits dérivés et autres créations aventureuses ont-ils joué dans l'épreuve que traverse l'économie mondiale ?



 
NOIRE FINANCE - Episode 1 - Extrait: "Le levier" 


 
 

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La grande pompe à phynances - arte TV ( a voir pendant 7 jours)

Dans ce premier volet, les auteurs remontent au fameux jeudi noir d'octobre 1929 à Wall Street, pour montrer comment une crise boursière se transforme en crise bancaire, qui elle-même se développe en crise économique mondiale. Des "barons voleurs" d'hier aux golden boys des années Tapie, des accords de Bretton Woods à la création de l'euro, il retrace ensuite les différentes étapes qui ont conduit à la libéralisation des flux financiers. Assurances, produits dérivés, fonds spéculatifs (hedge funds)... : les dispositifs techniques se succèdent pour accroître les profits, augmentant toujours plus le risque et la fraude systémiques.
 
Le bal des vautours - arte TV ( a voir pendant 7 jours)

Le second volet montre comment, à travers l'éclatement de la bulle immobilière et la crise des subprimes des années 2000, le "piège à pauvres" s'est refermé. Il décortique les rouages de la "machine à dette" et expose avec clarté les logiques boursières qui ont mené à la crise mondiale actuelle. Dénonçant l'impunité des "banksters" et leur emprise sur la classe politique occidentale (aux États-Unis, on parle même d'un "gouvernement Goldman Sachs"), les réalisateurs concluent leur enquête sur un chiffre éloquent : les principaux dirigeants financiers mondiaux totalisent 95 milliards de dollars de salaire alors qu'ils ont accumulé 1 000 milliards de perte...
 

(France, Finlande, 2012, 2 * 52mn)
ARTE / YLE


Date de première diffusion : Hier, 20h53

Date(s) de rediffusion : Mardi, 16 octobre 2012, 10h25
Samedi, 20 octobre 2012, 10h45

Documentaire, Société, finance, crise financière, crise économique, capitalisme, Jean-Michel Meurice, Fabrizio Calvi


  :
Pourquoi la crise ? Pourquoi faut-il renflouer les banques quand les entreprises ferment, quand l'euro est attaqué, et quand l'état croule sous les dettes ? Cette enquête nous aide à comprendre la grave crise bancaire et financière qui bouleverse l'économie mondiale depuis 5 ans. Elle nous entraine au c½ur d'un nouveau système capitaliste que plus personne ne maîtrise. Les riches sont de plus en plus riches, les pauvres de plus en plus pauvres, et l'Etat n'y fait rien. Peut-on encore arrêter la finance noire ? Et comment ?
 
 
Quels freins au licenciements abusifs et boursiers ?
C'est la politique capitaliste à vocation totalitaire qui détruit l'économie au profit de la spéculation et du seul profit devenu incompatible avec l'emploi.
"Qu'a-t-on promulgué pour arrêter le déchaînement des licenciements ? Pour au moins freiner cette permissivité sans frein ? En France, il existait, à défaut de lois, un contrôle administratif des licenciements : au-delà d'un certain nombre, une autorisation administrative préalable était exigée. Supprimé, nous l'avons vu, en 1986, ce contrôle n'a jamais été rétabli, et il n'est toujours pas à l'ordre du jour. La loi ne protège pas contre le scandale des mises au chômage arbitraires, spéculatives, qui, accessoirement, laissent revenir aux actionnaires et aux spéculateurs le profit intégral (aussitôt affiché en Bourse) qu'ils en tirent, tandis que les salariés licenciés, dont le malheur est à la source de ces bénéfices, n'en ont pas la moindre part. La loi est ici en défaut "

 
Viviane Forrester
Une étrange dictature - Fayard
 
La droite répète en boucle que : " l'absence de flexibilité dans la gestion de l'emploi décourage l'embauche." En 1986, le second gouvernement Chirac  a supprimé le contrôle de l'administration sur les licenciements instauré par le premier gouvernement Chirac en 1975 et dont les prémices existaient depuis la Libération. " L'établissement d'un nouveau mode de contrôle appartenait au programme socialiste de 1997, mais cette promesse n'a pas été tenue."
 
La présentation du projet de loi de la suppression du contrôle administratif précisait que " cet effort de déréglementation s'accompagne d'un renforcement du rôle du juge dans le contrôle a posteriori des raisons et de la procédure de licenciement économique."
 
Ce contrôle se révèle totalement inopérant face à la rapacité des actionnaires, des fonds de pensions, des banques et des directions des entreprises. 
" On ne peut pas laisser les seuls employeurs décider du sort de millions de salariés pour le plaisir de leurs actionnaires et des « ratios » bancaires, de la Bourse ou des pseudos agences de notation charlatanesques : tous recherchent leurs marges bénéficiaires maxima et bradent les emplois pour ça." ( Gérard Filoche)

" Au service des fonds de pension, dont elles dépendent désormais, les entreprises sont réduites à n'être plus que des éléments de leurs humeurs spéculatives, qui, dès lors, dictent aux « décideurs » - si l'on peut encore dire -leurs pratiques, leurs modes de production, leurs objectifs et, bien entendu, le nombre de leurs effectifs. Elles sont, désormais, gouvernées par les gestionnaires de ces fonds, ces « investisseurs institutionnels ». Ce transfert d'autorité a pris le nom de corporate governance : un « gouvernement », bien nommé, de spéculateurs qui surveillent et dirigent toutes les décisions, les directions prises.

Cette emprise de la corporate governance sur les entreprises, sur leurs structures, leur politique, leurs décisions, n'est pas sans rappeler celle du FMI sur les nations qu'il « aide » à condition qu'elles se placent sous sa coupe et que leur gestion corresponde à l'identique au modèle ultralibéral. À condition qu'elles se laissent coloniser - nations ou entreprises - par les représentants d'un régime à des années-lumière de toute réalité tant soit peu étrangère aux profits issus des fluctuations de marchés virtuels. On imagine à quel point sont alors sacrifiés, tels des pions sans valeur, les hommes et les femmes devenus les jouets de trafics financiers auxquels se trouve peu à peu réduite la vie en ce monde. Un monde où leur place ne semble plus guère prévue.

Ainsi, le premier signe exigé pour l'emporter dans la chasse aux fonds de pension, donc à des profits démesurés, réside dans l'abaissement du coût du travail, dans l'acharnement de stratégies aboutissant à des licenciements en quantités elles aussi démesurées. ( Viviane Forrester - Une étrange dictature p.144)

Tous ceux qui, au nom de l'Europe libérale et de la concurrence libre et non faussée, refusent de prendre la moindre mesure d'interdiction des licenciements sont à mettre dans le même sac.

 
" Dès l'éclatement de la crise, pendant l'été 2007, tous les gouvernements promettent de « moraliser le capitalisme », de « réguler la finance » et de « supprimer les paradis fiscaux ». Ils vont même jusqu'à sauver les banques après la faillite de Lehman Brothers en 2008, alors que, jusque-là, ils assuraient que les marchés étaient auto-suffisants, efficients et stabilisateurs. La crise financière, née des contradictions d'un capitalisme qui n'en pouvait plus d'écraser son salariat, ne pouvait déboucher que sur une crise économique, avec récession, chômage et misère à la clé. S'étant déjà auto-mutilés en défiscalisant les riches, les États voient alors, sous le coup de la récession, exploser leurs déficits et leur dette. Les plus fragiles d'entre eux sont les premières cibles de la spéculation, puis de fil en aiguille : Grèce, Irland, Portug, Espa, Ita, Fr... " ( Jean-Marie Harribey)
 
L'exercice de l'Etat  et Noire finance
 
Faujour, dessinateur








Problèmes de hard banking au Luxembourg

" la solidité de la place luxembourgeoise et je continue".

Cela étant, il n'en demeure pas moins que pour certains établissements financiers de ce pays, la violence bancaire fait partie des habitudes.

La méthode est simple chez certains : appâter le client, lui soutirer un maximum de frais sur ses comptes, puis le virer sans ménagement à la moindre protestation...... le tout en veillant à ce que cela paraisse le plus légal possible...

Les autorités de surveillance existent
Les deux institutions qui supervisent l'ensemble du secteur financier à Luxembourg pour régler ce genre de problème :

1. La CSSF (Commission de Surveillance du Secteur Financier à Luxembourg), équivalent de l'AMF (Autorité des Marchés Financiers) qui supervise les banques en France.

2. Le Commissariat aux Assurances luxembourgeois, qui comme son nom l'indique, supervise le secteur de l'assurance.

A l'heure actuelle, les victimes d'un certain hard banking avec le Crédit Agricole Luxembourg qui a tout bonnement décidé de conserver les commissions qu'il me doit...

Il est de plus en plus évident qu'avec la crise, de nombreuses banques ont décidé de se "refaire", et ce souvent avec des procédés quelque peu contestables...

Restez vigilant !

[PDF] 
Revue de stabilité financière 2010 - Banque centrale du Luxembourg
 

 
Conclusion :
L'exercice de l'Etat  et Noire finance
 

Casse-toi, pov' Libération :

Qu'y a-t-il de plus scandaleux : que M. Bernard Arnault réclame la nationalité belge afin de préparer l' « optimisation fiscale » de sa fortune — la première française et quatrième du monde — ou que les politiques publiques successives (en ...

 

France, en Belgique, ailleurs) aient offert de telles possibilités à leurs contribuables les plus opulents ? On ne peut libérer le marché des capitaux, laisser proliférer les paradis fiscaux, y compris en Europe, et se plaindre ensuite que les individus pour qui de telles décisions sont prises choisissent d'en tirer le meilleur profit

 
Serge Halimi - Le Grand Bond en Arrière [HD] : La BCE : polique monétaire :

 A voir : finance, economie, société, documentaires, http://citoyenactif.20minutes-blogs.fr/tag/l'exercice+de+l'etat">l'exercice de l'etat, noire finance, hedge funds, les produits dérivés, privatisation, goldman sachs, mario monti, mario dragi

 
source : La finance imaginaire - citoyenactif, ECONOMIE DE MARCHE, , L'exercice de l'Etat et la noir finance - citizen Khane, hensozu. , anarkia
 
 
MARGIN CALLCréé le vendredi 12 octobre 2012 
Système Capitaliste : Ce n'est pas le virus qui est malade, c'est l'organisme qui va mal ?
Tags : documentaire, film, L'exercice de l'Etat, Noire finance, La grande pompe à phynances -, accords de Bretton Woods, Société, finance, crise financière, crise économique, capitalisme, Jean-Michel Meurice, Fabrizio Calvi, licenciements abusifs et boursiers, licenciment
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#Posté le mardi 02 octobre 2012 13:19

Modifié le lundi 19 septembre 2016 08:05

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