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Comment meurent les bateaux


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Comment meurent les bateaux
Le jeudi 2 mai 2013 
Comment meurent les bateaux

 
 
Au Bangladesh, 3 millions d'ouvrières fabriquent nos fringues. La semaine dernière, 400 de ces petites mains ont trouvé la mort dans l'effondrement d'un immeuble comprenant des ateliers de confection à Dacca, 150 autres sont toujours portées disparues sous les décombres. Dans ce même pays, 200.000 ouvriers s'attèlent à une autre activité, le « shipbreaking », le démantèlement de navires.
 
Retour à Chittagong, où les immenses carcasses porteuses d'amiante et autres produits toxiques sont démantelées par des ouvriers payés entre 3 et 5 dollars la journée. Ils devraient porter des scaphandres, l'amiante et les déchets devraient être transportés dans de doubles sacs étanches et placés dans des containers de transports adaptés pour être conduits dans des décharges adaptées mais cette solution est trop coûteuse...
 
Reportage Giv Anquetil, Daniel Mermet.

 
  
BANGLADESH
XXIe siècle, analyse un commentateur indien.
 
Comment meurent les bateaux
 
Les victimes des vêtements à bas prix
29.04.2013 | CounterPunch
Plus de 380 personnes ont péri dans un immeuble abritant des ateliers de confection qui s'est écroulé à Dacca. C'est le résultat direct des exigences de la chaîne de production et de commercialisation du XXIe siècle, analyse un commentateur indien.
 
 
 
 L'effondrement de l'immeuble de huit étages a fait au moins 380 morts, près de Dacca - AFP
 
Le mercredi 24 avril, l'immeuble Rana Plaza s'est écroulé, un jour après que les autorités bangladaises eurent demandé aux propriétaires de l'évacuer. Situé à Savar, une banlieue de Dacca, l'immeuble abritait des usines de prêt à porter qui employaient près de trois mille ouvriers. Ils faisaient partie de la chaîne de production et de consommation de vêtements qui s'étend des champs de coton de l'Asie du Sud aux distributeurs du monde atlantique, en passant par les machines et les ouvriers du Bangladesh.
 
Des marques célèbres y étaient confectionnées, comme les vêtements qui figurent dans les rayons démoniaques de Wal-Mart. Cela mérite de rappeler le bilan de l'incendie de la Triangle Shirtwaist Factory de New York, en 1911: 146 personnes y avaient trouvé la mort. Aujourd'hui, le bilan est presque le double [381 morts à ce jour]. Cet "accident" intervient cinq mois après l'incendie de l'usine de prêt à porter qui a tué au moins 112 ouvriers le 24 novembre 2012.
 
La liste des "accidents" est longue et douloureuse. En avril 2005, l'effondrement d'une usine de prêt à porter de Savar tue 75 ouvriers.( En février 2006 : huit personnes -Dacca,. En juin 2010, 25 personnes mortes - dans la capitale. Ce sont là les "usines" de la mondialisation du XXIème siècle — des abris mal conçus, et un processus de production qui repose sur de longues journées de travail, des machines de troisième ordre et des ouvriers dont la vie est soumise aux impératifs de la production à flux tendus.
L'Occident sous-traite le sang et la sueur
 
Ces usines bangladaises s'inscrivent dans le paysage de la mondialisation, que l'on retrouve répliqué dans les usines de la frontière américano-mexicaine, de Haïti, du Sri Lanka et autres lieux qui ont ouvert leurs portes à une industrie du prêt à porter habile à profiter du nouvel ordre industriel et commercial des années 90. Ces pays faibles, qui n'ont pas eu pas la volonté de se battre pour leurs ressortissants et de se soucier de l'affaiblissement à long terme de leur ordre social, se sont empressés d'accueillir l'industrie du prêt à porter. Les gros producteurs, qui ne voulaient plus investir dans des usines, se sont tournés vers des sous-traitants en leur proposant des marges très faibles et en les obligeant ainsi à gérer leurs usines comme des prisons.
 
La sous-traitance a permis à ces sociétés de nier toute culpabilité dans les agissements des propriétaires de ces petites usines et de jouir des bénéfices de produits bon marché sans avoir la sueur et le sang des ouvriers sur la conscience. Elle a permis aussi aux consommateurs du monde Atlantique d'acheter de grandes quantités de marchandises, souvent en s'endettant, sans se soucier des méthodes de production. De temps en temps, une vague de sentiment progressiste vise telle ou telle société mais il n'y a pas de réflexion d'ensemble sur le fait que la chaîne d'approvisionnement à la Wal-Mart favorise les pratiques critiquées.
 
Un gouvernement sourd
Les ouvriers bangladais ne sont pas aussi enthousiastes que les consommateurs du monde Atlantique. En juin 2012 encore, des milliers d'ouvriers de la zone industrielle Ashulia, à la périphérie de Dacca, ont réclamé des augmentations de salaires et l'amélioration de leurs conditions de travail. Plusieurs jours d'affilée, ils ont fermé trois cents usines, bloqué l'autoroute Dacca-Tangali à Narasinghapur. (...) . Le gouvernement a envoyé 3000 policiers rétablir l'ordre et la Premier ministre a assuré qu'elle étudierait la question. Une commission de trois membres a été constituée mais n'a rien produit de substantiel.
 
Alors que les informations en provenance du Rana Plaza arrivaient, Dacca, consciente de la futilité de négocier avec un gouvernement subordonné à la logique de la chaîne d'approvisionnement, a explosé. Les ouvriers ont fermé la zone industrielle qui entoure la ville, barré les routes et détruit des voitures. C'est l'insensibilité de l'Association des Fabricants de Prêt à Porter (AFPPB) du Bangladesh qui a mis le feu aux poudres. Après les manifestations de juin 2012, Shafiul Islam Mohiuddin, le patron de l'AFPPB avait accusé les ouvriers "conspirer" et avancé qu'il n'était "pas logique d'augmenter les salaires". 
 
Victimes de la mondialisation
 

Cette fois, Atiqul Islam, le nouveau président de l'AFPPB, a laissé entendre que le problème, ce n'est pas la mort des ouvriers ni les mauvaises conditions de travail mais "l'interruption de la production causée par les troubles et les hartals (grèves)". Ces grèves constituent selon lui "encore un coup sévère porté au secteur du prêt à porter". Il n'est pas étonnant que ceux qui sont descendus dans la rue aient si peu confiance dans les sous-traitants et le gouvernement.
 
Voilà plusieurs mois que le Bangladesh est secoué par de grandes manifestations à propos de son histoire — en février, la terrible violence que le Jamaat-e-Islami a fait subir aux combattants de la liberté en 1971 a poussé des milliers de personnes à se rassembler à Shanbagh, à Dacca. Ce mouvement de protestation s'est depuis transformé en une guerre politique entre les deux grands partis et a fait oublier les appels à la justice pour les victimes de ces violences. Il a enflammé le pays, qui est par ailleurs plutôt conciliant quant à la terreur quotidienne que vivent les ouvriers du prêt à porter. "L'accident" du Rana Plaza va peut-être lui donner un tour progressiste.
 
Pendant ce temps, le monde Atlantique est tellement absorbé par les guerres contre le terrorisme et le marasme économique qu'il évite de s'interroger sur un mode de vie qui repose sur la consommation à crédit et l'exploitation des ouvriers de Dacca. Les morts du Rana sont non seulement victimes des sous-traitants mais aussi de la mondialisation du XXIème siècle.

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Tags : Comment meurent les bateaux, chronque, Giv Anquetil, Daniel Mermet., le « shipbreaking, BANGLADESH
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#Posté le jeudi 09 mai 2013 12:27

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