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6 articles taggés austérité

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METAL URBAIN 50-50 (Peel session 1978)

 
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«d'une certaine manière le gouvernement [grec] a gagné en stabilité» Une phrase qui en dit long sur le potentiel révolutionnaire de ces nouvelles organisations, égéries de la gauche radicale en pleine déliquescence intellectuelle ...
La politique institutionnelle chancre de toute politique conséquente ..  En Espagne, Podemos se dit favorable à l'accord européen, en soutien de Tsipras >LIBÉRATION 16 JUILLET 2015 
 
" la vérité, c'est que les grecs majoritairement ne veulent pas sortir de l'Europe et encore moins détruire le capitalisme. balancer des projectiles sur les flics n'y changera rien. ça ne masquera pas notre absence de projet alternatif credible. et quand je dis notre, ça englobe toute la gauche anticapitaliste. C'est surement la peur de l'inconnu. Cela va mal mais sortir de l'Europe et surtout rejeter le capitalisme fait peur, peur de perdre que l'on possède. On préfère rester en territoire connu même si cela va mal. C'est d'ailleurs ce que disais a peut prêt Yannis Youlountas. Les cerveàux sont formàtes à tel point que ce qui se disent anticapitalistes ne peuvent pàs entrevoir autre chose qu'un système capitaliste à là plàce!!!!"
 
 

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METAL URBAIN 50-50 (Peel session 1978)
 
https://www.youtube.com/watch?v=5ghfzb2aSLY
 


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Métal Urbain - Peel Session 1978


https://www.youtube.com/watch?v=QtXSicf4C4c
 
A lire 
: Vers un État d'Exception Permanent , Le business de la peur / intégrale , They live , 
Etat d'urgence - coup d'état - permanent , 
Articles de l-indigne taggés "globalia" - l'indigné Révolté- Skyrock.com, Black Block - (full documentary, METAL URBAIN 50-50 (Peel session 1978), Sex Pistols Anarchy in the UK , Melissmell Aux Armes

LIRE AUSSI:
» Migrants : la Grèce peine à mettre en ½uvre l'accord UE-Turquie
L(in)sécurité : Un champ de bataille ( 2) - L'indigné révolté 
Accueil - Enkolo

globalia : citoyen actif


A lire aussi : The Doors, Feast of Friends , Punk un jour, punk toujours , Rebel Anthology , Projection du film "Wassup Rockers , Documentaire- RADIO CANUT : Vivre libre ou mourir, L'émission de punk Konstroy, Punk - Ceci n'est pas une fiction., " Sur les docks" : punk's not dead, Metallica - Some Kind Of Monster, Tellement Gay ! Homosexualité & pop culture, A la mémoire de Yann, guitariste des Sales Majestés, London Grammar a découvrir, FESTIVAL DES VIEILLES CHARRUES 2011, GLASTONBURY FESTIVAL , Génération Ferré , Skinhead Attitude - Reportage sur la mouvance , René binamé-la révolte, Skinhead Attitude - Reportage sur la mouvance , Skinhead Attitude, Manifestation / concert « Le 20ème prend la rue !, Découvrez le programme de Paléo 2014!, Qu'est qu'être punk, Call me Iggy, Lemmy, Johnny Cash At Folsom Prison, Pink Floyd - Echoes / Live at Pompeii ( full )
 
East Punk Memories , EAST PUNK MEMORIES - l'indigné Révolté,  Black Block - (full documentary

Tags : METAL URBAIN 50-50, (Peel session 1978), concert, Grèce, Gauche anticapitalisme, austérité, Musique
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#Posté le vendredi 17 juillet 2015 06:21

Modifié le samedi 02 avril 2016 08:32

Ces pauvres jeunes !


 
 
 

 
 
 
 
 
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Ces pauvres jeunes !
 
Je vous transmets le texte, cela peut servir de groupe de réflexion
 
Pourquoi parler de crise ?
Posted on 22 avril 2012 by risc
 
Ce que nous voulons attaquer c'est le discours dominant qui explique que les causes de la crise actuelle sont à chercher dans le mauvais capitalisme financier. Nous pensons que la crise financière n'est qu'un symptôme d'une maladie plus profonde et qu'il s'agit en fait d'une crise du capitalisme lui-même. Ses conséquences seront certainement terribles mais ce sera peut-être aussi l'occasion de remettre en cause le capitalisme dans ses fondements mêmes.
 
De l'extrême droite à l'extrême gauche, on entend partout aujourd'hui un même discours: l'économie réelle serait saine, seule une finance ayant échappé à tout contrôle mettrait en danger l'économie mondiale.
Dans une version plus conspirationniste, la crise ne serait qu'un prétexte, une stratégie des capitalistes eux-mêmes qui seraient en réalité en parfaite santé. Car, en fait, ces gros menteurs ont un trésor bien caché qu'il faudrait trouver pour ensuite le redistribuer à tous les pauvres. C'est pourquoi de la gauche à la droite on propose de raboter les niches fiscales et de trouver l'argent caché pour le réinjecter dans les États.
Ce discours se décline de différentes manières selon qu'on désigne les traders comme seuls responsables ou qu'on dénonce la partialité des agences de notation, ce qui revient à accuser le thermomètre en cas de fièvre. Mais par-dessus tout, « c'est la faute à la finance et à l'endettement », ou comment confondre la maladie et le symptôme.
 
Or, il est impossible de séparer le bon capitalisme productif du mauvais capitalisme financier. Il n'existe pas d'un côté une économie qui produit des richesses et de l'autre une économie virtuelle, une finance parasitaire; il s'agit des deux faces d'une même réalité. Depuis le début de l'économie capitaliste, celle-ci ne peut fonctionner sans la finance, c'est-à-dire le crédit, les Bourses, la spéculation.
 
Les dirigeants de tous bords se foutent de nous quand ils réclament un encadrement rigoureux de la spéculation, car c'est tout le système qui, dans sa phase actuelle, a besoin de la spéculation et du crédit. Les causes les plus profondes de la crise actuelle ne sont à rechercher ni du côté de la spéculation, ni du côté de l'endettement. Les achoppements financiers récents : crise des subprimes, crise de la dette, krachs boursiers à répétition, rôle des agences de notation, menace de faillite des États...tout cela est avant tout l'expression d'une crise du capitalisme lui-même.
 
En effet, le capitalisme est confronté à une contradiction récurrente: d'un côté, il lui faut diminuer (ou en tout cas limiter) les salaires pour baisser les coûts de production et maintenir les profits. D'un autre, il faut que les consommateurs aient suffisamment de revenu pour acheter les marchandises produites.
 
Au lendemain de la Seconde guerre mondiale, dans les pays d'Europe occidentale, d'Amérique du Nord et au Japon, l'expansion rapide de l'économie permettait de contenir et repousser les effets négatifs de cette contradiction. On augmentait les salaires, mais on augmentait plus encore la production. On rendait marchands ....
 

 
Tout cela a changé depuis la crise des années 1970 et la restructuration du capitalisme qu'elle a provoquée. Les délocalisations d'industries et de services ont alors permis de baisser le coût du travail au niveau mondial. La consommation a été soutenue par le développement du crédit, qu'il s'agisse de dépense publique (et de dette publique) ou privée. Mais ce système est lui-même à bout de souffle, comme le montre la crise qui a commencé en 2007. Le krach de 2008 n'a pu être rattrapé qu'au moyen d'une expansion massive de l'endettement étatique. Le montant de cette dette, désormais impossible à rembourser, est l'expression concrète de cette impasse. La crise de la dette publique en Europe et les perspectives de défaut de la Grèce, désormais bien réelles, en sont la preuve. Ce n'est pas la finance qui est la cause de la crise, la finance est au contraire ce qui a permis à la crise provoquée par la contradiction récurrente du capitalisme d'éclater aussi tard
 
 Ces pauvres jeunes. Vraiment pas de chance, hein ?
 
Aux Etats-Unis, les revenus baissent. Les emplois sont rares. La croissance est deux fois inférieure à celle des années 50 ou 60... voire plus. L'immobilier est en berne. Les plus-values ont disparu des marchés boursiers — dans leur ensemble — depuis au moins 12 ans. Les ménages sont plus pauvres qu'il y a 20 ans... sauf, bien entendu, les ménages des seniors et des riches.
 
La fin du rêve américain ? : RDV sur notre 2 ieme chaîne : http://www.youtube.com/user/Report360 >http://www.youtube.com/user/Report360 pour plus de reportage

 
 Le capitalisme ne peut pas, à long terme, résoudre le problème économique de fournir une vie humaine pour les masses... Cette proposition est la base de l'approche de classe du Marxisme.  Sans elle il n'y a pas d'approche de classe, et il ne peut pas y en avoir. Si ce n'est pas vrai alors il n'y a aucune raison de ne pas être simplement un bon réformiste
 
2. Le capitalisme doit son expansion et sa domination au pouvoir qu'il a pris en l'espace d'un siècle sur la production et la consommation à la fois. Ainsi même les modèle du néolibéralisme ( avec des courants a la marge, peuvent ne pas appliqué complètement la logique néolibérale, tant qu'il reste dans le cadre de la défence des intérêts privés maintenant ainsi un "ordre social" ou achetant l'ordre social dominant, dominé) , sont rattraper par la chute du capitalisme ( cf chute tendanciel du taux de profit). Ce système ne peut être réguler, réformer car ces dérives ne sont  pas liées a un ou deux individus comme ils veulent nous le faire croire, mais au fonctionnement de l'ensemble du système. Ce sont ces bases qui sont entrain de se fissurer
 
Etudiants, l'avenir à crédit - ARTE - YouTube

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Mort à crédit est un roman de Louis-Ferdinand Céline paru en 1936 aux Éditions Denoël. Il a aussi été illustré par Jacques Tardi dans la collection Futuropolis de Gallimard en 1991. Wikipédia. 18/05/2017
Etudiants, l'avenir à crédit. Les Damnées Du Low Cost - L'indigné




Du côté du coût de la reproduction de la force de travail, les réformes portent sur la baisse des dépenses de santé et d'éducation et, plus généralement, la rentabilisation des services publics, la hausse des cotisations sociales et des taxes, des réductions et suppressions de minimas sociaux... Si la mise en place des réformes a été progressive depuis les années 80, elle s'accentue depuis la crise de 2008, rendant la survie de plus en plus difficile à la majorité de la population, et encore plus aux travailleurs précaires, « réservistes » de la force de travail, et aux travailleurs surnuméraires, ceux dont le capital n'a plus l'usage. Pour ces derniers, la seule chance à s'employer est le secteur de l'économie informelle, lequel appartient tout de même en réalité à l'économie globale
 
Cette situation de la chute tendanciel mis en avant par Karl Marx,  implique un contrôle social accru de l'Etat par un renforcement de la répression : fermeture des frontières, chasse aux sans-papiers, conditions tyranniques d'obtention ou de maintien des allocations de chômage et des minima sociaux, coupures de gaz et d'électricité et expulsions locatives en toutes saisons, enfermement des jeunes déviants... deviennent notre paysage quotidien et suscitent régulièrement des résistances et révoltes de prolétaires subissant l'accroissement de leurs difficultés financières et une répression de plus en plus omniprésente
 
Dessin issus de l'article : 50 articles pour comprendre les crises financières (26/50) : la
 
En conclusion : Mais il est facile d'imaginer que beaucoup d'autres produits et services -- les superflus comme les essentiels -- ne sortiront jamais de leur état de concept, simplement parce que les certificats de nécessité les empêcheront toujours d'atteindre le marché». .

Imaginer un  monde grâce avec la dictature du marché, politiquement orienter dans une logique fascisante. Le système néolibéral, en forte difficulté essaye de trouver tout les moyens possible (détourner l'attention..


 Lorsque l'accroissement de la rente devient le but déterminant de la politique des firmes – plus important que le profit qui, lui, se heurte à la limite interne indiquée plus haut – la concurrence entre les firmes porte avant tout sur leur capacité et rapidité d'innovation. C'est d'elle que dépend avant tout la grandeur de leur rente. Elles cherchent donc a se surpasser dans le lancement de nouveaux produits ou modèles ou styles, par l'originalité du design, par l'inventivité de leurs campagnes
 
En France, près de trois milliards de personnes franchissent les portes des centres commerciaux chaque année. Des dizaines sont en construction. Les promoteurs immobiliers rivalisent d'ingéniosité pour en concevoir de toujours plus grands. Mais le modèle français, importé des Etats-Unis dans les années 1960, se fissure. La consommation ne suit pas toujours. Des friches apparaissent un peu partout dans l'Hexagone et inquiètent les élus. Des citoyens lancent des recours pour empêcher leur ouverture.

 

L'empire américain... et toute sa structure capitalistique.
 
Celle-ci frappe actuellement les États sous la forme d'une crise budgétaire et de divers programmes d'austérité. Partout en Europe, on nous explique que nous vivons au-dessus de nos moyens, qu'il va falloir travailler plus et se serrer la ceinture. Face à cette situation beaucoup se retournent vers l'État comme ce qui permettrait d'imposer des limites aux « dérèglements du marché ».
 
« Avec plus d'État pour encadrer la finance, nous pourrons construire une économie plus sociale et plus prospère.» Mais le discours antilibéral se heurte à une évidence[1] : l'État n'est pas ce qui s'oppose à la sphère de l'économie, il est dans un rapport de totale interdépendance avec l'économie. La raison en est simple: il doit se servir de l'argent pour financer ses projets. Lorsque l'économie commence à ralentir, elle limite et étouffe son action. Avec la diminution de ses moyens financiers, l'Etat se réduit à la gestion toujours plus répressive de la pauvreté.
 
Concrètement aujourd'hui les États n'ont le choix qu'entre deux politiques : austérité draconienne ou création monétaire, c'est-à-dire recours à la planche à billets. La première mène à la récession violente, la seconde à l'explosion d'une inflation incontrôlable.

 
Déficits : les Etats-Unis redéfinissent l'infini
 
. Mais s'agissant du gouvernement fédéral des Etats-Unis, les gens semblent bien vouloir nous prêter une quantité infinie d'argent... cf  La Chine rachète Detroit... voici pourquoi - Citizen Khane
 
ARTE - Tokyo Freeters - 08 février 2011

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Freedom and Survival - The Freeter Union
 
▪ “Une société a crédit . Vraiment ?

Cela me rappelle le commentaire du vice-président Dick Cheney : “les déficits importent peu”. Il a raison si le déficit ne dépasse jamais le taux de croissance du pays (PIB nominal). .
 
C'est là qu'est le problème. Trop de dirigeants ne comprennent même pas encore que nous nous sommes approchés de la limite — il est vrai que nous ne sommes pas encore arrivés à l'infini ! Les répercussions politiques et économiques à s'auto-restreindre seraient tout simplement trop difficiles pour certains en regard à la tentation de repousser les limites un peu plus loin.
 
La Grèce a manifesté contre l'austérité qui lui a été imposée. Mais quelles ont été les moyens de pressions ? Si elle n'avait pas réduit son budget, le reste de l'Europe n'aurait pas financé la nouvelle dette dont elle avait besoin. . Les marchés obligataires ont donc simplement cessé de financer la dette grecque.

L'austérité, ce n'est pas amusant. . Il s'ensuit une grosse colère. Cela ressemble aux cinq stades du deuil : déni, colère, marchandage, dépression et acceptation. Sauf que lorsque vous parlez de gouvernements gravement surendettés, la dépression peut durer beaucoup plus longtemps que les autres stades.
 

 
bownling for columbine, by Mickael Moore - Fr - Français :  Un beau matin, 2 jeunes américains se réveillent et, vont changer la vie de quelques familles ayant leurs enfants dans cette école de la ville de Columbine.

 
Marilyn Manson - Bowling For Columbine

 

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▪ Revenons-en aux Etats-Unis
Le maire de New York, Michael Bloomberg, et ceux qui pensent comme lui projettent notre expérience actuelle dans un futur lointain. “Regardez les taux d'intérêt”, disent-ils ; “ils nous apprennent que les marchés s'accommodent bien des niveaux de la dette américaine et du déficit”. 
 
 Mais ceux d'entre nous qui connaissent l'histoire savent que cela n'est pas inhabituel. Généralement, les marchés obligataires restent optimistes... jusqu'au moment où tout explose et qu'ils ne le sont plus.
 
L'expérience de plus de 250 crises de la dette au cours des cent dernières années nous apprend qu'il n'existe pas de point particulier où les marchés perdent confiance dans la dette d'un gouvernement. Toutefois, lorsque cela arrive, c'est violent.
 
Crise financiere expliquée aux nuls : 
 
 
Et tous ces prêts étudiants (plus de 1 000 milliards de dollars). Et la dette nationale officielle (à un peu plus de 16 000 milliards de dollars). Et la dette officieuse, mais très réelle, que le professeur Lawrence Kotlikoff estime à 222 000 milliards de dollars, tandis que le professeur Niall Ferguson la met à 238 000 milliards de dollars.
 

Le fractionnement, par exemple, augmentera de 1 200 $ les revenus des ménages américains, annonce un article de Bloomberg :
 
"La hausse de la production de pétrole et de gaz naturelle engendrée par la fracturation hydraulique stimule l'économie américaine en réduisant les coûts de l'énergie pour les consommateurs et les fabricants, selon un rapport financé par le secteur".
 
"En 2012, le boom énergétique a soutenu 2,1 millions d'emplois, a ajouté près de 75 milliards de dollars de revenus fédéraux et nationaux, a contribué à hauteur de 283 milliards de dollars au PIB US et a augmenté les revenus des ménages de près de 1 200 $, selon le rapport publié aujourd'hui par HIS CERA".
 
. Peut-être que le fractionnement donnera à l'Empire de dettes américain un nouveau souffle... tout à fait comme Rome a connu un renouveau pendant 200 ans supplémentaires après la Crise du troisième siècle. Le fractionnement réduira le déficit commercial, dit-on, rendra le secteur manufacturier américain encore plus puissant et augmentera les revenus des ménages.
 
1932 le Système Américain Contre l'Empire Britannique : 


 
 
. La première partie de ce boom était authentique — avec une hausse des salaires du niveau de vie. La deuxième partie — dans les années 80 et 90 — était en grande partie frauduleuse, financée presque entièrement avec de l'argent emprunté. Les gens dépensaient plus... ils vivaient mieux... mais ils s'endettaient plus lourdement. Maintenant, les voilà confrontés à des années de réduction de dette et de niveau de vie en baisse.
 
Pour l'instant, le 21ème siècle n'est pas exactement un âge d'or non plus. Plutôt un âge où les apparences comptent plus que la réalité. D'abord, les gens semblent améliorer leur niveau de vie en dépensant de l'argent qu'ils n'ont pas en choses dont ils n'ont pas besoin... achetant des maisons plus grandes et des voitures plus élégantes... Puis, quand la bulle éclate, les autorités semblent provoquer une "reprise" en leur donnant plus de crédit.
 
Les choses qui comptent vraiment, pendant ce temps — l'épargne, les investissements, la paix et la prospérité — n'ont pas eu lieu. Les choses qui se sont produites, par contre, ont été de gigantesques désastres — des guerres inutiles et des politiques économiques .
 
▪ Et qu'en est-il du secteur de la santé ?
les coûts ont grimpé. Les médecins ont commencé à subir des procès. Les personnes âgées voulaient plus de traitements et plus de pilules. Les gens sont devenus plus conscients des nombreuses choses qui pouvaient mal tourner. Il a fallu traiter des maux qui auraient été stoïquement acceptés comme “allant avec la vieillesse”. On a mis en place de nouveaux tests et appareils.
 
Système de santé américain : du rêve au cauchemar?  : 

 

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Le coût de l'assurance santé pour une famille américaine est désormais de 15 000 $ par an. Dans l'ensemble, les dépenses de santé par personne dépassent les 7 000 $ par an.
 

 Eh bien, c'est là que les dés sont pipés. Au lieu de permettre aux gens d'avoir une protection santé, un accés au travail, une répartition équitable des richesses et de la force de travail, "(de sorte que la charge des soins de santé reposerait sur ceux qui en ont besoin ou qui en veulent), les autorités ont mis en place un système en place l'argent roi, " le crédit facile qui, fondamentalement,  prend l'argent des plus jeunes et le redistribue (sous la forme d'une consommation quasi illimitée de “soins de santé”) aux plus âgés, précarise l'ensemble des plus pauvres et de la classe moyenne.
 
Seul un dollar sur 10 dépensé en soins de santé provient directement de la poche de la personne qui dépense. Les neuf dollars restants proviennent des autres... généralement plus jeunes.
Qui dépense ? Les seniors. Qui paie les coûts ?
 
 ▪ Prenons l'éducation, par exemple
D'où viennent tous ces prêts étudiants (garantis par le gouvernement, aux Etats-Unis) ? N'était-ce pas une bonne chose que les autorités veuillent prendre l'argent des parents pour le prêter aux enfants ?
 
Pour commencer, les autorités ont réalisé que les étudiants ne s'affichent pas sur les listes du chômage — du moins pas tant qu'ils n'ont pas fini leurs études, par peur de la précarisation, du chomage. Les forçants a ralentir aussi longtemps que possible leurs marchés sur le travail et la vie active

 
Les États-Unis ont mal à leur système de santé : 

 
  Laurent Cibien, Pascal Carcanade et Marie Semelin -- ARTE GEIE / Vol de Nuit -- France 2012

À l'automne 2011, la Réserve Fédérale américaine provoque un électrochoc dans le pays : elle révèle que l'encours de toutes les dettes étudiantes aux Etats-Unis a dépassé les 1000 milliards de dollars.

C'est plus que les dettes des cartes de crédits, et surtout, ce chiffre a doublé en moins de 10 ans. Depuis, la question du coût croissant de l'éducation supérieure aux Etats-Unis s'est imposée dans la campagne présidentielle.

L'équipe d'ARTE Reportage a enquêté à Phoenix, Arizona, surnommée « la Silicon Valley de l'éducation supérieure ».

C'est ici que se trouvent à la fois la plus grande université publique du Pays, « l'Arizona State University » qui compte 72 000 étudiants, et le siège de la plus importante des Universités privées à but lucratif, « l'University of Phoenix ». Celle qui est accusée de pousser ses étudiants à s'endetter. Et c'est aussi en Arizona que le taux de défaut de paiement sur les prêts étudiants est le plus élevé du pays.

Rencontre avec des étudiants inquiets à l'idée de ne pas trouver un travail qui leur permettra de rembourser leurs emprunts et avec d'anciens étudiants étranglés par les dettes et poursuivis par des organismes de recouvrement, ARTE Reportage dévoile les racines de ce que certains imaginent être la prochaine bulle du crédit, plus dévastatrice encore que la crise des subprimes
 

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▪ Si on parlait des prêts étudiants...

L'une de ces politiques fait à nouveau les gros titres : les prêts étudiants. Encore un programme gouvernemental corrompu donnant naissance à un fruit pourri. Voici un article de Reuters :
"Ce que nous ne savons pas sur le problème à 1 200 milliards de dollars des prêts étudiants"
 
"Les bases :
1 200 milliards de dollars — la somme estimée des dettes étudiantes en cours.
260 milliards de dollars — le montant de cette somme en 2004.
37 millions — le nombre d'Américains ayant une dette étudiante en cours, selon les estimations de la Fed de New York.
28 000 $ — la charge de dette typique du diplômé universitaire en 2012 le jour où il termine ses études, selon Hamilton Place Strategies.
9 000 $ — cette même charge de dette en 1993.
810 milliards et 670 milliards de dollars — le total des prêts automobiles et cartes de crédit en cours détenus par des Américains, respectivement, ce qui donne une bonne longueur d'avance à la dette étudiante".
"Les taux de défaut de paiement :

13,4% — le taux de défaut de paiement aux Etats-Unis concernant les emprunteurs dont les prêts sont entrés en remboursement depuis l'automne 2009-automne 2010. (C'est la première année pour laquelle le gouvernement a publié les taux de défaut à trois ans).

22,7% — les défauts durant les trois premières années pour les diplômés provenant d'universités à but lucratif. Ces dernières avaient le taux de défaut à trois ans moyen le plus haut, à 22,7%, les institutions publiques suivant avec 11% et les institutions privées à but non lucratif à 7,5%, selon le département de l'Education.

Sept millions — le nombre d'emprunteurs ayant des prêts étudiants en défaut, sur un total estimé à 37 millions. Cela inclut les prêts publics et privés, selon le CFPB".
 
Les prêts étudiants ne sont qu'une petite partie d'un tableau plus vaste — mais partout où l'on regarde, la scène est la même. . Dans une démocratie, au cours du temps, de plus en plus de gens trouvent des moyens de truquer le système et rejoindre les initiés. En fin de compte, tout le monde semble avoir un angle d'attaque.
 
USA : Dette des étudiants, la prochaine bulle ? - YouTube :  
 

 
 
Et en peu de temps, la civilisation elle-même est en route vers le déclin et la ruine. . La vieille définition est encore la meilleure : la démocratie — un système politique dans lequel deux loups et un agneau votent sur ce qu'il y aura à dîner.
 
Le complexe militaro-industriel
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 Marketing vert : le grand maquillage
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Le 01 octobre 2016 à 14h11
Industrie agro-alimentaire : business contre santé
 
Ces pauvres jeunes !
Les jeunes, ces pauvres nases ! 05/01/2017, Les nouveaux pauvres, Qu'est qu'être punk, Assommons les pauvres !, Margaret Thatcher, l'enfance d'un chef, 24/05/2014 fabrique des pauvres, La fronde des ouvriers du textiles, Capitalisme, 
Coton : l'envers de nos tee-shirts

Par Enkolo dans Accueil le 29 Novembre 2017





Bruxelles businessCréé le mardi 20 mai 2014 
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Tags : austérité, déficits, Etats-Unis, Grèce, rêve américain, USA, Dette des étudiants, crédit, finance, crise, crise financière, capitalisme, néolibéralisme, États-Unis, secteur de la santé, santé, documentaire, bownling for columbine, Mickael Moore, listes du chômage, chomage, emplois, Etudiants, l'avenir à crédit, The Freeter Union
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#Posté le mercredi 11 septembre 2013 11:31

Modifié le jeudi 30 novembre 2017 16:18

Dossier d'été: l'austérité

 

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Dossier d'été: l'austérité

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C'et pas nous, c'est eux... Ne nous en prenons pas aux effets, attaquons toujours les causes !
Bakounine

 
 Samir Bouzid : « Cette crise planétaire est encore plus dévastatrice que la Grande Dépression des années 1930. Elle a de lourdes conséquences géopolitiques; le démembrement économique donne lieu à des guerres régionales, à la fracture des sociétés nationales et, dans certains cas, à l'anéantissement de pays. Elle constitue de loin la plus grave crise économique des temps modernes » 

 
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Reste-t-il un peu de courage dans l'avion ? -
ZEC plus ultra
Zèbres En Cavale




S'ils restent, ils ne savent plus ou ils vont. Ils sont comme dans un avion en chute libre et ne savent pas quand est ce qu'il faut sauter. C'est tout le système des zones de libre échanges, de la Troika, de la lutte contre l'inflation, de la libre concurrence.... Tous ce qui a batti le système mondiale qui prend l'eau....

Les cycles économiques théorisés dans les manuels économiques classiques ont sans doute fait leur temps. La courbe sinusoïdale qui prévalait dans les années 70, 80 ou 90 pourrait bien définitivement appartenir au passé. A cette époque, le principal objectif des politiques monétaires menées par les banques centrales était d'assurer la stabilité des prix. On leur demandait de gérer le plus finement possible les retournements de conjoncture. Les politiques monétaire et budgétaire étaient décidées en fonction de ce cycle conjoncturel.

Aujourd'hui, les banques centrales ne sont plus indépendantes de leur gouvernement et utilisent leur politique monétaire et de taux, le montant de la masse monétaire et l'assouplissement quantitatif (QE) pour sauvegarder notre système financier mondial et pour écarter une récession et une déflation mondiale.
Écrit par : L'Indigné
 
Les prêts ne se dirigent plus vers les investissements productifs et d'avenir mais vers des investissements plus risqués, ce qui peut alimenter de nouvelles crises. Nous sommes parti dans une déflation qui risque de durer longtemps . cf voir le cas du japon
 
 
La crise de l'euro est l'histoire d'un malade que l'on prolonge indéfiniment en espérant qu'entretemps une solution sera retrouvée. Nous assistons donc au cycle sans fin des rémissions et des rechutes mais aucun traitement définitif n'est trouvé jusqu'à présent.
 
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Une remontée des taux interbancaire sur le marché monétaire pourrait entrainé une faillite de tout les créanciers ayant emprunter des créances sur le marché monétaire., y compris les banques centrales.
 
L'AUSTERITE PRECIPITERA LA CRISE
 Les états avaient le choix entre Se serrer la ceinture ou creuser les déficits , ils ont choisi de se serrer la ceinture, ils auront à la fois à se serrer la ceinture et un creusement des déficits. Pour repprendre le parallèle avec la citation de churchill : «  ils avaient le choix entre la honte et la guerre. Ils ont choisi la honte, ils auront la honte et la guerre ».
 
Les déséquilibres dans l'économie mondiale ont pris une telle ampleur que les craintes quant à la stabilité de notre système financier sont entièrement justifiées.
 
Presque tous les pays souffrent d'un chômage historiquement élevé (troubles sociaux). Les flux de biens et de services dans le commerce international se sont fortement déséquilibrés. Alors que les Etats-Unis enregistrent un déficit chronique et extrêmement élevé de leur compte-courant, la Chine et les pays de l'OPEP enregistrent de forts excédents.
 
En conséquence, le système monétaire international affiche des déséquilibres jamais vus. La Chine a des réserves en devises de l'ordre de 3 400 milliards de dollars alors que les Etats-Unis sont le pays le plus endetté au monde. Le Japon s'est lancé dans une dévaluation compétitive (turbulences de devises). .
 
Pour lutter contre le ralentissement économique, les gouvernements des pays industrialisés ont poussé le creusement du déficit tellement loin que leurs dettes publiques ont atteint d'absurdes niveaux qui ont des effets contre-productifs sur la conjoncture. Le service de la dette pousse les pays vers la faillite.
 
Les seules issues semblent être l'inflation et/ou l'abandon de créance pure et simple, ce qui est une menace pour les marchés obligataires et pourrait entraîner de fortes moins-values (la capitalisation boursière du marché obligataire est de 98 000 milliards de dollars à comparer aux 60 000 milliards de PIB mondial). Tous secteurs confondus, les Etats-Unis financent une dette de 56 280 milliards via le marché du crédit alors que leur PIB est de 15 864 milliards de dollars. Leur plus grand créancier est leur propre banque centrale devant la Chine et le Japon.
 
La dette publique du Japon à hauteur de 240% du PIB est encore plus absurde (le marché obligataire en yen risque l'effondrement).
 
Les principales banques centrales du monde appliquent une politique de taux d'intérêt zéro et inondent les marchés financiers de liquidités comme jamais vu auparavant. La Fed et la Banque du Japon ensemble achètent mensuellement pour 159 milliards de dollars de titres.
 
Les bilans des banques centrales augmentent considérablement. Le montant des titres détenus par la Fed va passer de moins de 1 000 milliards de dollars en 2007 à 6 000 milliards en 2016. Au cours de la même période, le montant des titres détenus par la Banque du Japon sera passé de 20% du PIB à 60% et pour la BCE de 15% à 45%. Dans ces conditions, comment peut-on imaginer que les banques centrales pourront revenir à une structure "normale" des taux sans provoquer une crise extrêmement grave ?

 

 
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 :  » Le commencement de la fin « Les politiques font du business, il est normal que les agences de notation fassent de la politique. Elles ont  aussi ce talent particulier de transformer des situations gérables en crises inextricables :  Irlande, Grèce, et Portugal en ont fait les frais. C'est au tour des États-Unis  de connaître la joies du cercle vicieux créé par les pronostics de l'opinion financière
 

1) dégradation → tension brutale sur les taux → renchérissement du coût de la dette → détérioration de la situation budgétaire et emballement de la dette → tension supplémentaire sur les taux, etc. ;
et
2) dégradation → austérité forcée → récession → détérioration de la situation budgétaire et emballement de la dette → austérité renforcée, etc. – ( Frédéric Lordon )
 
 > Le commencement de la fin – Frédéric lordon – La pompe à phynance


L'économie de la zone euro va se contracter davantage que prévu cette année, ce qui se traduira par une réduction ralentie des déficits publics, selon la Commission européenne. L'exécutif communautaire a revu en baisse ses prévisions économiques et table désormais sur une contraction de 0,4% du produit intérieur brut (PIB)

DEUX ANS DE PLUS POUR PARIS ET MADRID

Pour réduire l'impact baissier de la consolidation budgétaire sur l'activité économique, la réduction du déficit global de la zone euro devrait être un peu

Sur le conseil d'Antalaya, un article de Guillaume Duval : Politique budgétaire : errare humanum est, perseverare diabolicum...  paru dans Alternatives économiques. " Si le gouvernement avait visé un déficit public de 3,7 % du PIB en 2013 au lieu de 3 %, nous aurions probablement évité la récession et 300 000 chômeurs supplémentaires.> Lire la suite.
 
Le 27 juin dernier la Cour des Comptes dans son rapport sur la situation des finances publiques confirme une évidence : les mesures de restriction budgétaire prises en 2012 et en 2013  ont entraîné une limitation de l'activité et une hausse du chômage.
 
« . (...) la structure même de l'économie est transformée par la récession et le chômage : les chômeurs qui le sont restés pendant deux ou trois ans, ne sont plus vraiment aptes à l'emploi immédiatement, ils doivent être lourdement formés et accompagnés pour pouvoir revenir sur le marché du travail, et les entreprises qui ont fait faillite, les usines qui ont fermé ne sont plus capables de produire quoi que ce soit quand la reprise arrive... L'austérité prolongée fait en réalité baisser ce que les spécialistes appellent le « PIB potentiel » de l'économie, sa capacité théorique à produire des richesses. Ce qui implique que les faibles déficits « structurels » affichés officiellement ne sont en réalité qu'une fiction : ils ne peuvent plus être atteints car le potentiel productif que cela supposerait a été détruit par la récession prolongée. »
 
La question n'est même plus de savoir si l'austérité diminue l'activité mais à quel niveau elle le fait :

« le « multiplicateur » (...) est supérieur à 1, surtout lorsqu'on se trouve déjà en phase de ralentissement économique et que les principaux partenaires commerciaux du pays mènent eux aussi des politiques d'austérité. Autrement dit 1 point de PIB de restriction budgétaire entraîne probablement une perte de l'ordre de 1,5 point de PIB d'activité économique. »
 
C'est sans doute pour ces bonnes raison que le gouvernement Hollande-Ayraut a décidé de poursuivre dans la même voie et a présenté au Parlement ses grandes orientations pour le budget 2014, budget d'austérité qui sera "discuté" à la rentrée par le PS et ses alliés naturels et surnaturels.   




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Dossier d'été: l'austérité "socialiste". Les chomeurs 2/4
 
 
Le gouvernement Hollande a pu distraire la galerie pendant quelque temps en se faisant passer pour progressiste : ainsi il y eu une intervention au Mali au nom des droits de l'Homme (et de l'industrie nucléaire), puis le Mariage Pour Tous, dont les opposants entre cathos intégristes et nostalgiques du IIIe Reich, nous ont fait oublier pendant quelque temps le gouvernement socialiste.
 
Pourtant, c'est une erreur. Les « socialistes » sont arrivés au pouvoir avec une mission « restaurer la compétitivité ». Cela peut paraitre sympa au premier abord, mais ce n'est rien d'autre qu'écraser le prolétariat, les travailleurs en diminuant leurs droits, leurs salaires pour augmenter le taux de profit du patronat. Pendant que ceux qui peuvent encore se le permettre bronzent dans le Sud de la France, les socialistes, main dans la main avec des syndicats jaunes et le patronat préparent l'offensive contre nos droits.
C'est pour cela que nous faisons un dossier d'été qui présente les différentes « réformes » ou plutôt attaques en cours dont nous serons les victimes en septembre.
 
Voici un article qui récapitule les différentes pistes de réduction de nos droits, qui ne sont pourtant pas mirobolants...dans un contexte d'explosion du chomage
 
(Article issu de la presse bourgeoise)
 
L'Unedic a rendu public ce jeudi de nouvelles prévisions qui montrent que le pari du gouvernement d'une inflexion de la courbe du chômage à la fin de l'année est compromis et, surtout, que 2014 s'annonce sombre. Pour 2013, les nouvelles sont plutôt bonnes compte tenu du contexte. Alors que le consensus des
économistes ne table plus sur une quasi-stagnation mais sur un diminution de 0,2 % du PIB, le régime géré par les partenaires sociaux n'a pas dégradé ses prévisions de chômage sur 2013. Il anticipe désormais une hausse de 178.700 du nombre de demandeurs d'emploi n'ayant pas du tout travaillé dans le mois, soit 7.000 de moins qu'il y a cinq mois. Du côté de l'emploi salarié, les destructions concerneraient 35.600 postes, deux fois moins qu'en 2012.
 
Une inflexion au troisième trimestre
(...) .
 
Michel Sapin, cela « conforte l'analyse du gouvernement et son objectif d'inverser la courbe du chômage d'ici la fin 2013 et au-delà ». Pour le ministre du Travail,, l'Unedic fonde son calcul sur « une hypothèse de croissance inférieure à celle du gouvernement (+0,7% contre +1,2%) et ne prend pas en compte tous les effets des politiques et réformes ». Une « inversion durable de la courbe du chômage est donc à notre portée », affirme-t-il.
 
(.....)
 
Une dette portée à 24,1 milliards d'euros (...) .
 
La situation est pour l'instant sous contrôle car, comme l'avait expliqué son président, Jean-François Pilliard, son programme d'endettement pour cette année permet de faire face au besoin de financement prévu fin 2013, soit quelque 18 milliards d'euros. Mais ce n'est pas le cas pour l'an prochain. La renégociation des règles de l'assurance-chômage, dont la convention arrive à son terme en décembre prochain, doit démarrer à la rentrée. Elle va se dérouler avec en toile de fond d'une dégradation financière record, ce qui augure de discussions très tendues entre patronat et syndicats. Tout cela avec un changement de président à la tête du Medef .
 
Les exorbitants déficits budgétaires dans presque tous les pays industrialisés ne peuvent être financés que par l'impression monétaire et des achats d'obligations par les banques centrales (QE). Mais une telle politique comporte aussi un risque élevé pour tout le système financier (formation de bulles en cours) ainsi que des dangers latents d'inflation. ].

 Les Etats-Unis sont loin d'avoir réduits leur endettement et seule la création de nouvelles dettes assure un semblant de croissance à l'économie américaine
 
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ÉTATS-UNIS • Detroit : après la faillite, les questions
La ville de Detroit s'est officiellement déclarée en faillite le 18 juillet. Le point d'orgue d'une longue descente aux enfers pour le berceau de l'industrie automobile.
Courrier international| Corentin Pennarguear19 juillet 2013 
 
 
Le siège de General Motors en arrière-plan, géant de l'automobile basé à Detroit.- Photo AFP.
“Inévitable.” Le mot revient dans presque tous les articles de la presse américaine à l'heure d'évoquer la faillite de Detroit et ses 18 milliards de dollars de dette [environ 14 milliards d'euros]. “Confrontés à des revenus fiscaux en chute constante, les dirigeants municipaux n'ont rien fait à part se chamailler, nier le problème... et dépenser”, se désole The Detroit News.

La ville de plus de 700 000 habitants ne s'est jamais remise de la crise financière de 2008 et du fort déclin de l'industrie automobile. “Comme la mort de quelqu'un atteint d'une maladie incurable, la banqueroute planait au-dessus de Detroit depuis deux ans”, constate Detroit Free Press. Mais la chute de la ville vient de plus loin. “Tous les habitants ne se sont pas enfuis dans la nuit, fait remarquer The Detroit News, leur nombre s'effondre constamment depuis les années 1950.” Autrefois quatrième ville des Etats-Unis, “Motor City” a perdu 63 % de sa population en soixante ans.

“Les 18 milliards de dette ne se sont pas non plus matérialisés d'un coup, continue le quotidien local. Ils ont été empilés par les maires et les conseillers municipaux, qui ont préféré hypothéquer le futur pour payer les factures d'aujourd'hui plutôt que de faire correspondre dépenses et recettes.”

Maintenant que sa banqueroute est annoncée, Detroit attend de savoir si elle pourra être placée sous la protection du chapitre 9 de la loi sur les faillites, ce qui lui permettrait de renégocier sa dette. Mais comme le souligne The Detroit News, “si personne ne peut prédire avec certitude où ce processus va mener [...] on peut dire avec quasi-certitude que cela va constituer une nouvelle épreuve pour les citoyens de Detroit qui ont déjà beaucoup souffert”. Ils vivent déjà dans une ville “où 90 % des affaires d'homicide ne sont pas résolues, où 80 000 bâtiments abandonnés pourrissent le paysage et où la moitié des lampadaires ne fonctionnent pas la nuit”.

Face à ses difficultés, Detroit avait été mise sous tutelle dès mars dernier et est à présent gérée par Kevyn Orr, "celui qui pourrait faire la différence", selon Detroit Free Press. Le journal attend beaucoup de ce juriste qui “a déjà mis en place un plan pour restructurer la dette et remettre de l'argent dans les services municipaux”. Son plan démontre que la ville ne peut rembourser l'intégralité de sa dette, mais traite tous les créditeurs “de manière égale”, d'après le quotidien. “Il n'y a plus d'argent et aucun moyen d'en avoir plus.”

Si Detroit est la plus grande ville des Etats-Unis à s'être déclarée en faillite, ce n'est pas la première, comme le souligne une carte interactive de Governing.com. Depuis janvier 2010, huit villes et des dizaines d'organismes assurant des services publics ont fait banqueroute aux Etats-Unis.

 
 . Depuis la crise de 2007, la Chine voit ses principaux clients s'enfoncer dans la crise et ralentir leurs exportations
 
Des chiffres qui s'expliquent non seulement par la faiblesse de la demande extérieure évoquée plus haut mais aussi par la hausse continue du coût du travail en Chine et la force du yuan ainsi que le contrôle accru des autorités chinoises sur les fausses factures
 

- Le crédit fait des bulles
- Chaudron social : La montée de la contestation sociale est nourrie par un taux de chômage. (....) .  

Ces deux (gros) points noirs risquent de déstabiliser non seulement la croissance mais surtout la société chinoise.

 A vrai dire, Pékin n'a plus le choix. S'étant lancées dans une politique tournée vers la consommation intérieure, les autorités chinoises ont semé le grain de la réduction des inégalités sociales et de son pendant, la perte de compétitivité de la production chinoise


Les prêts interbancaires, thermomètre de la santé d'une économie
Mais réflexion faite, ce fameux taux pourrait être bien plus intéressant qu'il n'y paraît au premier abord. Les prêts interbancaires sont la pierre angulaire d'une économie. Le fonctionnement quotidien, les crédits qu'elle accorde, d'une banque repose sur eux. Donc quand une banque hésite à prêter à une autre, un signal d'alarme retentit.

C'est ce qui s'est passé au plus fort de la crise de l'euro en Europe. . Le marché interbancaire avait été presque paralysé, menaçant le crédit aux particuliers et aux entreprises, et donc toute l'économie européenne. C'est ce que les économistes appellent un "credit crunch", un effondrement du crédit...


Or la menace d'un credit crunch chinois grandirait. Comment expliquer une telle flambée ?

Bulle de crédit à la chinoise
Par la croissance faramineuse qu'a connue le crédit ces dernières années, encouragée par le gouvernement central qui voulait soutenir l'économie et lutter contre les effets persistants de la crise mondiale. Le remède est connu – et a été administré par toutes les banques centrales dans le monde entier après 2008 – : en baissant le taux directeur, en encourageant le crédit, les banquiers centraux espèrent relancer l'investissement des entreprises et la consommation des particuliers.


Dans le cas chinois, une seconde raison est venue se grever à ses impératifs économiques : l'impératif social. Car la Chine doit faire face à un afflux massif des ruraux vers les centres urbains. D'ici à 2030, 300 millions de ruraux devraient s'installer dans les villes. Un exode qui est là encore encouragé par Pékin qui voit dans ces nouveaux urbains aussi bien une réserve de main-d'oeuvre que de consommateurs – deux composants de choix de la stratégie économique chinoise. (....) .. Et là encore, il y a un double effet sur l'économie. Car tous ces projets de construction et d'infrastructures vont permettre de soutenir l'économie, via la construction et les dépenses d'infrastructures.

[L'urbanisation croissante et le manque d'infrastructures orientent les nouveaux besoins de la Chine en matières premières. Première d'entre elles, le cuivre, utilisé non seulement dans la construction mais aussi dans les dépenses d'infrastructures (câbles, etc.). La demande chinoise devrait donc exploser dans les années qui viennent. Pour financer ces projets, Pékin a non seulement mis de l'argent sur la table (l'équivalent de 12% de son PIB) mais aussi encouragé le crédit local, accordé par des banques (locales) à des projets (locaux).

Le crédit, Golem de Pékin
. Le crédit doit être manipulé avec la même précaution : le créer, l'encourager, c'est très bien, encore faut-il ensuite pouvoir le contrôler et le maîtriser. C'est justement ce qui est en train de se passer dans l'empire du Milieu.

Le ratio crédit/PIB est ainsi passé de 75% en 2008 à plus de 200% aujourd'hui. Les gouvernements locaux, pour financer leurs projets de construction et de développement se sont lourdement endettés et alors que les recettes fiscales sont en recul, la situation devient périlleuse.
 
A cela il faut ajouter qu'une part non négligeable du crédit chinois (plus de 10%) échappe totalement à tout contrôle. En effet, la Chine –, le marché du crédit est contrôlé par l'Etat qui possède un monopole sur le système bancaire. S'est donc développé un système de prêt parallèle, non-autorisé. Il peut prendre la forme de prêts entre particuliers, de prêteurs sur gage ou d'établissements bancaires de l'ombre... et de grandes entreprises publiques qui profitent des faibles taux d'emprunt qui leur sont accordés par l'Etat pour ensuite accorder des prêts à de plus petites entreprises.
 
Leur point commun : un taux d'intérêt souvent usuraire... Ce crédit parallèle est d'autant plus dangereux qu'il échappe à toute tentative de contrôle de l'Etat ou des gouvernements locaux.
 
Où est passé l'argent ?
Conséquence à la fois de la manne financière étatique qui a inondé certains secteurs ainsi que du développement du shadow banking, l'affluence de crédit et de liquidités n'a pas forcément irrigué les secteurs les plus productifs de l'économie. Je vous le disais plus haut, certaines grandes entreprises d'Etat ont préféré prêter leur argent plutôt que d'investir dans leur appareil de production.
 
 
Surendettée à hauteur de 100 milliards de yuans (12 milliards d'euros), la ville d'Ordos doit en outre, comme le rappelle L'Agefi, faire face à une importante baisse de ses revenus (-18,5%), rendant sa situation intenable.
 
quels dangers fait courir cette menace de credit crunch sur l'économie chinoise et quelle est la réponse de Pékin. Car le gouvernement chinois se trouve confronté à un dilemme de poids : faut-il privilégier la croissance quitte à favoriser la croissance de la bulle du crédit ou bien contrôler l'endettement aux dépends de la croissance.
 
Cécile Chevré
Hier, nous avons vu comment s'est gonflée une bulle du crédit en Chine et comment celle-ci a progressivement échappé à tout contrôle. Reste maintenant à savoir quels dangers peuvent découler d'un dégonflement brutal de cette bulle et quels sont les moyens d'intervention de Pékin.
 
Commençons par les risques.
 
D'une banque chinoise à l'économie mondiale


Une économie fonctionne grâce aux prêts. Les entreprises empruntent pour investir, augmenter leur production et créer de la croissance. Les particuliers empruntent pour consommer, se loger, faire des études, etc. Le crédit n'est pas forcément mauvais pour une économie quand il permet à terme de créer de la valeur ajoutée et de la richesse. Reste à maîtriser la qualité des crédits accordés ainsi que leur quantité. . Trop de (mauvais) crédits, et c'est la bulle spéculative. Pas assez de crédits, et c'est une économie toute entière qui ralentit".
 
Certains observateurs font déjà le lien ente ralentissement économique chinois et le resserrement de l'offre de crédit. .
 
Les risques ? Un assèchement complet du marché du crédit et donc de la liquidité qui bloquerait la consommation et l'investissement. Et une faillite en série de banques qui voient déjà leur bilan sérieusement plombé par d'innombrables créances douteuses.
 
Des risques qui pourraient prendre une ampleur mondiale. Comme le rappelait Gustavo Horenstein de Dorval Finance dans une interview accordée au site Sicavonline.fr : "L'économie chinoise représente 12% de l'économie mondiale en dollar courant mais plus de 40% de sa croissance. Si la décélération de la croissance chinoise se transforme en récession, l'impact sera fort sur la croissance mondiale. Les plus touchés seront les principaux partenaires commerciaux asiatiques et les pays producteurs de matières premières. Concernant les marchés financiers, les entreprises très tournées vers cette zone ne seront plus le refuge qu'elles ont été face à la crise de la zone euro".
 
Reste à savoir ce que Pékin veut – et peut – faire face à ces risques.
 
Pékin face à ses banques
Vendredi dernier, les taux interbancaires redescendaient, vers les 8%, laissant soupçonner une intervention massive de la Banque centrale chinoise, la Banque populaire de Chine (PBoC). Celle-ci, selon certaines rumeurs persistantes, aurait injecté 40 milliards de yuans (4,88 milliards d'euros) dans certaines banques, résolvant les problèmes d'approvisionnement des liquidités.

 
Officiellement, cependant, la PBoC se refuse à intervenir de manière massive, estimant que le niveau de liquidités était suffisant. Après moult tergiversations, elle a tout de même consenti à annoncer hier qu'elle était prête à soutenir de manière temporaire les banques en manque de liquidités afin de ramener les taux interbancaires à des niveaux raisonnables. Une annonce qui a rassuré les marchés : e.
 
Pourquoi une telle prudence de la part de la PBoC ? Parce que Pékin – et sa banque centrale – sont conscients des risques que font peser le système bancaire et les investissements dits à fort effet de levier (une manière de dire que le rendement est élevé), comme l'immobilier, sur la stabilité financière et économique du pays.
 
Après avoir encouragé le crédit et les investissements spéculatifs après la crise de 2008, Pékin préférerait aujourd'hui que l'argent aille vers la consommation intérieure et l'investissement des entreprises mais aussi vers les investissements à long terme. Le gouvernement chinois est aujourd'hui prêt à limiter et encadrer le marché du crédit, et en accepte la conséquence principale, le ralentissement de la croissance du PIB.
  
Selon l'économiste Xu Gao, cité par Le Figaro : "si les taux d'intérêt restent à des niveaux si élevés, le seul scénario pour l'économie chinoise sera celui d'un atterrissage brutal. Il semble que les dirigeants chinois suivent délibérément une approche attentiste en laissant le ralentissement de la croissance se poursuivre sans intervenir".
 
Reste à savoir si la PBoC utilise la bonne méthode pour contrôler le marché du crédit. Comme le souligne Bank of America Merrill Lynch, cité par Reuters : "Nous pensons que le plus gros risque est que la PBoC ne gère pas correctement la situation. S'occuper des banques qui violent les règles devrait se faire en améliorant la réglementation prudentielle et non en organisant une crise du crédit interbancaire qui pourrait avoir des effets indésirables en cas de perte de la confiance entre banques".
 
Etincelle de krach en Chine ?

La Chine risque-t-elle un credit crunch capable de faire plonger la croissance mondiale ? Une telle hypothèse ne peut être totalement écartée mais contrairement à ce qui s'est passé en Europe lors de la crise de l'euro, le resserrement du crédit est la conséquence directe de la volonté de la Banque centrale chinoise. Banque centrale qui en outre a les moyens de ses ambitions et de sa politique grâce à ses énormes réserves de change et de métaux précieux.


 
Pour aller plus loin aujourd'hui : le pouvoir de la Banque populaire de Chine et comment profiter de la transition économique chinoise :

- Si le pouvoir des banquiers centraux occidentaux est plus que douteux, celui de la PBoC est indéniable, comme le souligne Philippe Béchade dans La Chronique Agora : "La seule qui semble encore en mesure de dicter sa loi aux marchés, c'est la banque centrale chinoise. Elle reste bien à l'abri des attaques des “hordes de sangliers” dans son périmètre monétaire parfaitement étanche. Elle a administré de façon magistrale une punition aux spéculateurs mardi matin. Avec le soudain assèchement du crédit, un grand nombre d'opérateurs ont dû réduire la voilure en catastrophe face à l'impossibilité de refinancer des positions lourdement perdantes via le shadow banking (des entreprises industrielles ou commerciales se transformant en prêteurs sur gage, ce qui rapporte beaucoup plus que d'exercer leur coeur de métier).
 
- La position de la PBoC devant l'emballement des taux interbancaires est un signe de plus de transition économique en cours dans l'empire du Milieu, vers une économie centrée sur la consommation intérieure et reposant sur l'explosion de la classe moyenne urbaine. Cette transition a des conséquences non seulement sur la société chinoise, mais aussi sur les modes de consommation et de vie des Chinois. Premier de ces bouleversements : l'alimentation, plus grasse, plus carnée, plus sucrée.



 
Politique monétaire
 
Vendredi 28 juin 2013 I
Qui dit hausse des taux, dit...
 

Pékin se lance dans le cyclisme acrobatique : faire passer l'économie d'un vélo carburant aux exportations extérieures à un vélo alimenté par la consommation intérieure. Il faut imaginer l'économie chinoise en équilibriste . Difficile voire impossible d'éviter les déraillements, les ralentissements et autres accidents de parcours.

  
]Menace de credit crunch en Chine

   
latribune.fr | 21/06/2013, 08:48 - 445 mots
Le marché interbancaire chinois a été pris de panique ce vendredi et a contraint la banque centrale à intervenir. Les marchés craignent des faillites bancaires : le risque de restriction du crédit est élevé.
Sur le même sujet

En Chine, la conjoncture économique se dégrade
 
Europe-Chine : la guerre de l'acier est déclarée
 
Chine: la production industrielle en hausse de 9,2%
 
Chine: nouveaux signes de contraction de la production manufacturière
 
Menace de credit crunch en Chine ( google)

Est-on au seuil d'une crise bancaire en Chine ? En tout cas, la panique s'est emparée ce vendredi du marché interbancaire chinois. Le taux de référence au jour-le-jour, équivalent de l'Eonia européen, a atteint un record , avant de reculer nettement sous la pression, prétendent les rumeurs, d'une intervention de la banque centrale. Selon Bloomberg, 50 milliards de yuan (environ 6,15 milliards d'euros) auraient été injectés dans le marché par la banque centrale.
 
« Assainir » le système bancaire
 
Ce mouvement de panique s'explique par la volonté des autorités monétaires et politiques de mettre fin à l'expansion très rapide du crédit de ces dernières années. Dans le viseur de Pékin se trouveraient les petites banques qui ont beaucoup prêté et qui ont également beaucoup spéculé. Leur endettement serait devenu intenable. . Une logique qui n'est pas sans rappeler aux marchés l'audace des autorités américaines en septembre 2008 dans l'affaire Lehman Brothers...
 
Confusion
(...) . En cas de hausse durable du taux interbancaire, les établissements devraient restreindre leur offre de crédit et le ralentissement de l'économie, déjà sensible depuis quelques mois, n'en serait qu'accéléré. C'est un risque que le gouvernement ne souhaite pas prendre. Pas plus, sans doute, qu'il est prêt à prendre le risque d'un Lehman chinois. Mais pour autant, comment maintenir un système bancaire aussi endetté sans risques ? Comment développer, comme souhaite le faire Pékin, une demande intérieure sur des bases aussi fragiles ?
 
Méfiance et risques sur la croissance mondiale
(....)  Le risque d'un crédit crunch chinois ne peut donc être pris à la légère. Or, s'il devenait réalité, la contraction du crédit en Chine et de la deuxième économie mondiale réduirait à néant les espoirs de reprise par les exportations en Europe. Or, c'est le seul levier dont disposent désormais les pays de la zone euro, notamment ceux qui ont été ravagés par la crise de la dette. Le nouvel acte de la crise mondiale commencée en 2007 se joue donc en Chine.
 
Par Mathieu Lebrun, analyste et rédacteur du service Agora Trading (pour les traders aguerris et actifs) 
 
◊ L'actualité de ces dernières semaines est incontestablement la remontée des rendements des taux longs constatés un peu partout sur les marchés. OAT français, Bund allemand, TNote américain, les mouvements ont été pour le moins spectaculaires. En cause évidemment, la fin de l'argent facile de la FED. Prenez le cas des bons du trésor US à 10 ans. Aux Etats-Unis, cette envolée constatée en un peu plus d'un mois constitue d'ailleurs tout simplement un record depuis 2001...
 

Dans ce contexte, il me semble intéressant de faire le point sur deux secteurs qui se trouvent en première ligne. Les seuls gagnants de ces plans de relance monétaire et de l'écart des taux sur le marché interbancaire  sont certaines banques comme le crédit Suisse, les traders, les insitutionnels et les professionnels des sales des marchés pourtant responsable de la crise qui a d'abord été bancaire, puis économique avant de se déplacer sur les états et les peuples.



Dossier d'été: l'austérité
 
Tout d'abord, les sociétés foncières. Ce genre d'acteurs – structurellement très endettés et très friands de recherche de financement sur le marché obligataire – affichent une rentabilité de leur business model d'autant plus élevée que les taux sont bas. Puisqu'en se finançant à taux bas (3% par exemple ou moins) et en offrant une croissance annuelle quasi linéaire (en moyenne 5%), l'écart y est de plus en plus favorable au fur et à mesure que les taux baissent. Mais gare quand les tensions se manifestent et que les taux remontent. C'est l'effet inverse. .
 
Le bénéfice de Credit suisse en hausse grâce au trading -     Source : Reuters
25/07/2013  


On distingue assez nettement une large phase de trading range horizontale (visible en pointillés) en place depuis l'été 2011. Gare à la sortie par le bas car elle risque d'être brutale.


une cassure à la baisse et l'inscription de nouveaux plus bas sur ce secteur risquent d'avoir comme catalyseur de nouvelles tensions sur l'obligataire au début de l'été. .

Souvenez-vous des déclarations de Greg Smith, ancien responsable des ventes de produits dérivés basé à Londres chez Goldman Sachs -- requin parmi les requins :


"Les intérêts du client continuent d'être mis de côté dans le fonctionnement de l'entreprise... Cela me rend tout simplement malade de voir à quel point les gens peuvent parler sans gêne de voler leurs clients. Sur les 12 derniers mois, j'ai vu cinq directeurs gestionnaires différents traiter leurs clients de 'marionnettes', parfois dans des e-mails en interne... Ces jours-ci, la question la plus fréquemment posée par les analystes juniors au sujet des produits dérivés, c'est "combien d'argent avons-nous gagné sur le dos du client ?"
 
 

Pour les institutionnels, les traders et les professionnels des salles de marché, vous n'êtes qu'un petit poisson dont la seule tâche est de rester à sa place dans cette chaine alimentaire !

Ils vous permettent quelquefois de faire de petites plus-values pour que vous restiez dans l'océan... mais quand vous ne leur êtes plus utile, ils n'hésitent pas à vous sacrifier au nom de leurs profits !

 Les données à observer

La première et, sans doute la plus importante, est la différence entre les deux catégories principales de traders :
 
les Commerciaux : ce sont les agents qui se servent des marchés options et futures pour ajuster et couvrir un stock réel ou une activité liée au sous-jacent physique. Par exemple, un agriculteur qui veut couvrir le prix de sa récolte de blé ;

Les Non commerciaux : ce sont les spéculateurs. Ceux qui essaient de faire des profits en échangeant les contrats, sans but de couverture et sans rapport au sous-jacent réel. Par exemple, vous, qui achetez des contrats sur le pétrole mais qui ne vous ferez jamais livrer les barils à la maison !!
 
D'autres termes méritent également d'être expliqués.
 
Long : Les positions acheteuses
Short : Les positions vendeuses
 
Et enfin une dernière notion à connaitre pour la suite :
 
Open interest : contrats qui n'ont pas de contrepartie identifiée au moment du rapport. Les contrats "ouverts" donc à la négociation. 

 La semaine prochaine, nous verrons comment s'organisent les différentes catégories de traders et surtout qui sont ceux qui font et défont les tendances. 
 
 
Conclusion : de nouvelles crises financières sont inévitables. Les sources potentielles sont nombreuses et elles peuvent se déclencher à n'importe quel moment. Aucun investisseur ne devrait se croire à l'abri. Les plus grands perdants seront les peuples, et peut ^^etre les épargnants et les Etats mais surement pas Goldman Sachs.



Sources :
Peur et servilité : les deux mamelles du gouvernement
 
Cf voir l'article sur le blog  Antalya
 
/, Citoyenactif Quand le remède devient poison...
 
Le commencement de la fin :
 
Reste-t-il un peu de courage dans l'avion ? :
 
A lire : Documentaire Génération-Précaire, « Modele » allemand
 
La France peut elle faire faillite? - l'indigné

 
Mardi 25 juin 2013
Chroniques émergentes : la Chine va-t-elle se faire dévorer par le Golem du crédit ?
 Cécile Chevré
Mercredi 26 juin 2013
Chroniques émergentes : la Chine va-t-elle faire "crunch" ?
 Cécile Chevré
 
Marketing vert : le grand maquillage
Créé le vendredi 04 mai 2012 23

Le 01 octobre 2016 à 14h11
Industrie agro-alimentaire : business contre santé


Bruxelles businessCréé le mardi 20 mai 2014 
Argent, sang et démocratie -Créé le dimanche 18 mai 2014 
La démocratie, c'est nous Créé le dimanche 11 mai 2014 
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Foire aux questions abstentionnistes Créé le vendredi 28 mars 2014 
L'Ukraine et'extrême droite ! Créé le samedi 08 mars 2014 
Johnny s'en va-t-en guerre Créé le mardi 25 février 2014 
Le complexe militaro-industrielCréé le dimanche 15 septembre 2013 
Les receleurs en politique Créé le dimanche 18 août 2013
Les élus locaux dans le piège nucléaire Créé le samedi 07 septembre 2013 
Dossier d'été: l'austéritéCréé le dimanche 28 juillet 2013 
L(in)sécurité : Un champ de batailleCréé le lundi 22 juillet 2013 
GaslandCréé le mercredi 10 juillet 2013 

Avons-nous vraiment besoin d'un Etat (pour s'autogérer)?Créé le mardi 10 septembre 2013 
REFLEXIONS SUR LA DEMOCRATIE Créé le samedi 07 septembre
Errico Malatesta Créé le mercredi 04 septembre 2013 
Pierre Bourdieu sur l'Etat Créé le mercredi 21 août 2013
une conférence de Bakounine Créé le samedi 24 août 2013 
extrait du programme et du manifeste des anarchistes mexicains 1911 Créé le vendredi 23 août 2013 
Des héros ordinaires mis aux piloris Créé le dimanche 18 août 2013 
À bas les chefs ! Créé le mercredi 07 août 2013
Tubo d'Ensaio : le curieux squat légal du Portugal Créé le dimanche 11 août 2013
Nés en 68Créé le vendredi 09 août 2013
Johnny Rotten : “En tant que roi du punk, je décrète cette loi : le punk n'a pas besoin de roi” Créé le samedi 03 août 2013 
De la liberté, de la révolte Créé le samedi 27 juillet 2013 
Génération Ferré Créé le lundi 15 juillet 2013
coluche, quand je serais grandCréé le vendredi 12 juillet 2013
Tags : Documentaire Génération-Précaire, « Modele » allemand, crise, dettes, dettes souveraines, capitalisme, la Troika, la FED, la BCE, austérité, chomage, récession, credit crunch, Chine, OAT français, Bund allemand, crise du crédit interbancaire, shadow banking, banque centrale chinoise, conjoncture économique se dégrade, Krach Obligataire, shadow banking n, la crise de l'euro, contraction du crédit en Chine, Goldman Sachs, Politique monétaire, Michel Sapin
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#Posté le dimanche 28 juillet 2013 10:55

Modifié le lundi 03 octobre 2016 04:06

Délits d'initiés , évasion fiscale et capitalisme


 
 
Cher camarades
 

 


 

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Les Guignoles de l'info - World Compagny et la fin de la crise :  
 
 

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A VOIR PLUSIEURS ARTICLES !!!!!  - sur le blog Indigné ....
 
Délits d'initiés , évasion fiscale et capitalisme
 
JM Ayraut dégage ! Retourne à ton trafic d'influence à Nantes mais dégage !! :Les réseaux qui comptent à Nantes:Les salons VIP à la Beaujoire , Plainte contre Jack Lang pierre moscovici francois hollande pour viol en reunion sur mineur



Le bal des vautours
Au cours des années 1980 et suivantes, l'essoufflement des moteurs de croissance a suscité le développement d'une économie du crédit. Lorsque le monde de la finance a ouvert les yeux sur l'irréalité des subprimes, en 2008, le système a commencé à s'effondrer sur lui-même. A la garantie interbancaire a dû se substituer la garantie des Etats, dont la dette, devenue abyssale, a miné la crédibilité, poussant certains d'entre eux au bord de la rupture. Comment banquiers et hommes d'Etat ont-ils réagi à la succession d'ébranlements survenus depuis 2008, dont l'économie mondiale ne se remet pas ?
 
La grande pompe à phynances
Pourquoi faut-il renflouer les banques quand les entreprises ferment, quand l'euro est attaqué, et quand l'Etat croule sous les dettes ? En déroulant le fil de cette question, «Noire Finance» retrace le processus qui a abouti à la financiarisation de l'économie mondiale sur fond de déréglementation. L'exemple du krach boursier de 1929 illustre le développement d'une crise, au départ boursière, en crise bancaire, puis en catastrophe mondiale. Quelles leçons doit-on en retirer ? Au fil des décennies suivantes, quel rôle les hedge funds, les produits dérivés et autres créations aventureuses ont-ils joué dans l'épreuve que traverse l'économie mondiale ?

 
NOIRE FINANCE - La grande pompe à phynances - Arte EP01.flv
 
NOIRE FINANCE - Episode 1 - Extrait: "Le levier"
 
Délits d'initiés , évasion fiscale et capitalisme




Banque PSA : Peugeot pourra-t-il préserver sa poule aux oeufs d'or ?

Ce matin à 09h47


(Boursier.com) -- Peugeot pourrait-il vendre une fraction du capital de sa très lucrative entité de financement Banque PSA Finance pour alléger la pression sur son bilan ? La rumeur circule en tout cas, alors que le constructeur est engagé dans un processus de mobilisation de ses ressources pour faire face à la forte consommation de liquidités due à un marché automobile déprimé en Europe. Au premier semestre, PSA a dégagé un résultat opérationnel courant de 4 millions d'euros et une perte nette de 819 millions d'euros, dont respectivement -662 millions d'euros et -1,28 milliard d'euros dans sa division automobile... Banque PSA Finance a contribué à atténuer les pertes en délivrant 271 millions d'euros de résultat opérationnel courant et 195 millions d'euros de bénéfice net part du groupe.
 
Le 20 septembre dernier, PSA avait débuté son opération recentrage en annonçant son entrée en négociation exclusive avec JSC Russian Railways (RZD) pour céder le contrôle de sa filiale de transport et de logistique. Si le constructeur évoque pudiquement un "partenariat stratégique pour accélérer le développement de Gefco", il s'agit bien d'une vente puisque RZD va récupérer 75% du capital de Gefco en échange de 800 millions d'euros. Auparavant, la filiale aura versé à PSA un dividende exceptionnel de 100 millions d'euros.
La problématique Banque PSA Finance ne concerne pas cependant que le groupe, mais l'entité elle-même : S&P la note "BBB-" avec une perspective négative, et Moody's "Baa3" avec une surveillance négative, ce qui signifie que chez les deux agences, davantage chez la seconde que chez la première, l'établissement financier est sur la corde raide, au dernier niveau de la catégorie d'investissement, menaçant de verser en catégorie spéculative. Pour une institution financière, la distinction entre les deux catégories est d'importance...
 
"Nos fonds catégorie d'investissement ont besoin que Banque PSA ait une notation solide plutôt que sur la sellette pour nous permettre d'adopter une vision de moyen terme", a expliqué le patron de la recherche crédit de Legal & General IM à Bloomberg. Mais le directeur financier de Peugeot, Jean-Baptiste de Chatillon, ne partage pas cet avis et souhaite que le constructeur conserve 100% du capital de Banque PSA Finance, car il estime qu'une ouverture du capital ne résoudrait pas la question de la notation crédit et rappelle que la filiale est "hautement rentable" avec un ratio "core tier one" de 13,3% et qu'elle reverse la moitié de ses gains à sa maison-mère.
 
"Nous n'envisageons pas de vendre une part de Banque PSA parce qu'il s'agit d'un actif central, que cela priverait le groupe d'une partie des dividendes et que cela n'améliorerait pas la notation crédit de l'entité", a-t-il indiqué à l'agence financière, en ajoutant que le plan de redressement des cash-flows d'ici 2014 devrait prévenir une dégradation de la notation du constructeur. Il estime de surcroît que de nombreuses sources de financement sont disponibles... Reste à savoir si le groupe pourra résister à la pression du marché alors que son plan de restructuration est toujours dans le collimateur d'un gouvernement français particulièrement véhément depuis quelques semaines à l'endroit de l'entreprise.





 
 
Wendel confirme la perquisition

 
Après avoir démenti l'information du Monde selon laquelle une perquisition aurait lieu dans ses locaux, le groupe Wendel a confirmé ce fait aujourd'hui. "Ils ont précisé vouloir perquisitionner certains bureaux de personnes privées", a précisé la porte-parole du groupe.
 
UNE AUTRE ENQUÊTE POUR "DÉLIT D'INITIÉS ET MANIPULATION DE COURS"
 

Ces perquisitions visent des responsables de la société d'investissement Wendel dans le cadre de l'instruction de l'enquête suite à une plainte de la commission des infractions fiscales de Bercy pour fraude fiscale.

Ainsi, "les policiers se sont rendus notamment dans les bureaux de Wendel, mais aussi dans ceux de l'ancien patron du Medef, aujourd'hui président du conseil de surveillance de Wendel, Ernest-Antoine Seillière, ainsi qu'au domicile de ce dernier", précise le quotidien du soir.  d'Ernest-Antoine Seillière
 
 

 
Délits d'initiés , évasion fiscale et capitalisme

 
Quand Paul Dubrule justifie l'exil fiscal : payer des impôts, c'est "se faire plumer"
 
LE PLUS. La proposition de François Hollande de taxer à 75% les revenus annuels au-delà d'un million d'euros risque de déplaire. La preuve, pour certains de nos très riches compatriotes, payer des impôts, c'est être pris pour un pigeon. Voilà qui fait sortir de ses gonds notre contributeur Yves Delahaie.


Édité par Daphnée Leportois   Auteur parrainé par Maxime Bellec



Pourtant, l'un d'entre eux n'a pas hésité à témoigner. Son nom ? Paul Dubrule, le co-fondateur d'Accor, cette fameuse chaîne d'hôtels qui abrite F1, Etap Hotel, Ibis, Mercure, Novotel et le fameux Sofitel, dont la renommée n'est plus à faire grâce à DSK. Le moins, que l'on puisse dire, c'est que l'homme s'exprime sans pudeur :
 
 
Donc, pour ce monsieur dont l'entreprise présente un chiffre d'affaires de plus de 6 milliards d'euros en 2011, payer des impôts, ce serait "se faire plumer" ? Étrange, il m'avait semblé que les impôts servaient à la solidarité nationale. Et pas seulement aux "assistés", qu'ont brocardés les fidèles de notre candidat président, au premier rang desquels Laurent Wauquiez. Ils servent à payer l'école, la sécurité sociale, la police, notre défense, notre sécurité à l'égard des attentats, nos routes, et j'en passe.
 
Pourtant, M. Dubrule est bien né en France. Ne devrait-il pas être reconnaissant envers une nation qui l'a vu naître ? Car n'est-ce pas un hasard miraculeux s'il est né ici alors que, sur six milliards d'habitants, la France ne représente que 65 millions d'entre eux ? Et qu'aurait fait Paul Dubrule si la destinée l'avait fait naître au Soudan ? Aurait-il planqué son seau d'eau potable à l'abri de ses voisins pour ne pas "se faire plumer" ?
 
La position de M. Dubrule n'est pas seulement scandaleuse, elle est méprisante. Elle donne envie de hurler. Les impôts ne sont pas des saillies injustes : elle permet à la société de fonctionner. Elle permet notamment à ceux qui utilisent sa chaîne hôtelière de le payer grassement. Cynisme.
 
En effet , il n'y a pas de "grandeur d'âme" à payer des impôts. C'est juste une question d'équité face à ce que la vie vous a offert.
 
Que l'exil de M. Dubrule soit légal ou non, il n'en demeure pas moins que cet millionnaire vole l'État français et, par là même, vole tous les Français. Son argent, il le gagne en France. Et ce même si sa multinationale exerce en dehors de nos frontières.
 
Aussi, avant que de prendre une chambre la prochaine fois, réfléchissez-y à deux fois avant de choisir votre enseigne.

 
 
Cotation au continue ou au fixing : Règlement et livraison : comptant ou au SRD (Bourse: le Service de règlement différé (SRD) : Le Service de règlement différé (SRD) permet à l'investisseur d'intervenir en Bourse en bénéficiant d'une période de crédit. Le règlement et la livraison des titres liés aux opérations stipulées SRD sont donc différés. Les risques inhérents à ce service, appelé aussi « à effet de levier », imposent à l'investisseur d'offrir des garanties à son intermédiaire financier.
 

Le PDG français de Shanghai Tang réconcilie le luxe et le made in China


Délits d'initiés , évasion fiscale et capitalisme
 
D'une obscure filiale hongkongaise du groupe Richemont, Raphaël Le Masne de Chermont a fait le Ralph Lauren chinois, fierté des jeunes branchés locaux. Les tribulations exemplaires d'un “Frenchie” en Asie.
Vous ne le verrez jamais porter de cravate. Quoi de plus normal de la part d'un homme qui, pour promouvoir l'élégance contemporaine à la chinoise, a lancé le slogan «No more ties». 
Raphaël Le Masne de Chermont arbore donc chemise et veste à col mandarin... et tant pis si son style détonne lorsqu'il passe par Genève au siège du groupe de luxe Richemont. Son enseigne, Shanghai Tang, en est l'une des filiales, aux côtés de Cartier, Montblanc ou Van Cleef & Arpels. Le PDG sait qu'il peut se
permettre ce décalage : «Je vois bien qu'en Occident les gens de la mode sont de plus en plus nombreux à adopter nos choix vestimentaires.»
 
Magasins de souvenirs. Rien ne laisse présager ce succès lorsque commence son aventure dans le prêt-à-porter, en 2001. C'est Alain Dominique Perrin en personne, PDG de Richemont à l'époque, qui lui offre cette année-là de prendre les rênes de Shanghai Tang, une marque alors presque inconnue du grand public. Lancée par sir David Tang à Hong Kong en 1994 (avant la rétrocession de l'île à la Chine), elle se résume à deux «concept stores» pour touristes en quête de souvenirs raffinés. L'un situé dans l'ex-colonie britannique, l'autre à New York, et les deux... déficitaires. Alors trentenaire, Raphaël Le Masne est installé depuis huit ans à la direction du marché asiatique de Piaget, une pépite du groupe qu'il pilote depuis Hong Kong.
 
Et pourtant il n'hésite pas longtemps. Manager une grosse boîte ? Très bien. Mais faire prospérer une petite entreprise lui semble autrement plus passionnant ! Un pari osé, remporté au-delà de ses attentes. L'enseigne possède aujourd'hui 45 magasins, dont 10 hors d'Asie. Si le très discret groupe Richemont ne communique aucun chiffre, on sait tout de même que ses ventes en Chine ont augmenté de 46% l'an dernier et que la croissance de Shanghai Tang fut à trois chiffres en 2010. Surtout, la marque s'est taillé dans le monde une réputation de Ralph Lauren à l'orientale, appréciée des amateurs de mode exotique et chic.
 

 
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Col Mao et écusson. Lorsqu'il se penche sur le dossier en 2001, notre homme a très vite la vision d'un grand label de luxe chinois, contemporain et exportable. Il commence donc par cibler une clientèle internationale, friande de cadeaux précieux en laque, en émail ou en soie, multiplie les corners dans les aéroports et les hôtels d'Asie. En à peine plus d'un an, il remet l'enseigne à flot. On lui propose alors la direction d'une grande marque horlogère à Genève, qu'il décline aussitôt : pour lui, la tâche ne fait que commencer. Sa volonté ? Tordre le cou au préjugé qui assimile le made in China à de la copie bas de gamme. «Il a su repérer avant les autres le potentiel créatif de l'empire du Milieu», salue Patricia Tartour, à la tête dela Maison dela Chine, à Paris, qui vend depuis 2004 une sélection d'articles griffés Shanghai Tang. Par petites touches, le jeune patron instille de la modernité tout en cultivant la fibre artisanale locale, change la perception de la marque en travaillant le design et les produits. Un jour, au cours d'un tournoi de polo en Mongolie, il a l'idée de lancer des chemises de sport à col Mao frappées d'un écusson tissé, s'inspirant du célèbre concept de Ralph Lauren. David Tang n'apprécie pas, mais la gamme fait aujourd'hui partie des best-sellers.
 
De l'importance des proverbes. Comme les Orientaux, qu'il côtoie depuis si longtemps, Raphaël Le Masne a horreur de perdre la face. Et cela le pousse à ne jamais baisser les bras. En 2003, il est aux manettes depuis deux ans quand l'épidémie de Sras frappe l'Asie et fait fondre son chiffre d'affaires de 90% en quelques semaines. Un matin, lors de son quart d'heure de méditation quotidien, il cherche un sens à cette épreuve... et se remémore un proverbe chinois : «Rien ne vient par hasard.» Il décide alors de changer sa stratégie. La clientèle touristique n'ose plus prendre l'avion ? Qu'à cela ne tienne, Shanghai Tang ciblera désormais aussi le marché local ! Bien vu : les Orientaux sont séduits par la griffe. Et surtout, ils achètent du prêt-à-porter quand les Occidentaux se limitaient aux cadeaux liés à l'art de vivre. En trois ans, la part des Chinois dans la clientèle de Shanghai Tang passe de 3 à 20%.
 
Les “chuppies” lui disent merci. Fin connaisseur de l'Asie, Raphaël Le Masne, qui sillonne beaucoupla Chine, capte l'évolution des mentalités. Il voit émerger les «chuppies», ces branchés qui rejettent le con-formisme de leurs aînés, mixent les étiquettes et arborent avec fierté les marques nationales. Il les séduit en leur proposant un luxe à la chinoise dépouillé des clichés du passé. «Ici, les jeunes ne sont pas attachés à leurs racines, explique-t-il. Il suffit de voir surgir de terre les centres commerciaux ultramodernes pour comprendre qu'il n'y a pas de place pour la nostalgie.»
 
Après ses études, le jeune Raphaël se voyait bien mener carrière en Europe. Il a fait ses premières armes à Londres et Bruxelles, épousé une Belge. Son arrivée à Hong Kong, en 1994 ? Il avait détesté. Aujourd'hui, pourtant, il ne se voit plus revenir en Europe et il l'a fait savoir en haut lieu : «Je préfère travailler avec les Chinois.» Il vit avec bonheur les paradoxes de la culture locale. Le capitalisme pur et dur de l'ex-colonie britannique ? «Une bonne école de réactivité. Ici, on accède aux décideurs d'un simple coup de fil.»
Le Français côtoie aussi bien le patron dela Banque centrale de Hong Kong, Hon. Ronald Arculli, que le célèbre acteur Jacky Chan, avec qui il a partagé des fêtes mémorables. Car la rudesse des affaires n'exclut pas douceur et respect dans les relations humaines une fois la confiance établie.
 
La Chinea changé ce patron naguère irascible, dont l'équipe de 350 personnes est composée à 90% d'autochtones. «Il est très à l'écoute des idées de chacun», témoigne la galeriste Katie de Tilly, qui l'a initié à la sculpture avant-gardiste de Wang Keping. Ainsi, c'est sa directrice marketing qui lui a présenté le duo de créatifs franco-pékinois chargé de la décoration du nouveau magasin étendard de la marque à Hong Kong, sur Duddell Street. Nouveau ? Oui. Car le loyer mensuel du magasin historique de Pedder Street avait dépassé le
million d'euros. D'abord sonné, Raphaël Le Masne y a finalement vu l'occasion de doubler la surface de vente. La nostalgie ? Elle n'a décidément pas sa place dans le luxe chinois.

conclusion :
 
"Ce n'est pas un type, mais le modèle capitalisme néolibérale qui en ai responsable" Tous furent touchées, mais tous ne mouraient pas: Les places financières doivent se préparer à un été maussade, tandis que les peuples meurent a petit feu. Car la crise européenne avance chaque semaine un petit peu plus.cf Le ralentissement de l'économie mondiale?A travers PSA :Comprendre...Les 30 patrons trop bien payés, néolibéralisme : dates et noms
 

Paul-Loup Sulitzer, dont les activités d'homme d'affaires ont été ralenties ces dernières années à la suite d'ennuis de santé et de déconvenues financières dues à sa situation privée
Paul-Loup Sulitzer veut élire domicile en Belgique






 

 
Casse-toi, pov' Libération :
 
Délits d'initiés , évasion fiscale et capitalisme
 
Qu'y a-t-il de plus scandaleux : que M. Bernard Arnault réclame la nationalité belge afin de préparer l' « optimisation fiscale » de sa fortune — la première française et quatrième du monde — ou que les politiques publiques successives (en France, en Belgique, ailleurs) aient offert de telles possibilités à leurs contribuables les plus opulents ? On ne peut libérer le marché des capitaux, laisser proliférer les paradis fiscaux, y compris en Europe, et se plaindre ensuite que les individus pour qui de telles décisions sont prises choisissent d'en tirer le meilleur profit
 

 
http://www.noirgazier.lautre.net/?p=2588
Un homme de 59 ans qui ne payait plus ses loyers est mort après s'être jeté par la fenêtre de son appartement du troisième étage à l'arrivée d'un huissier venu lui signifier un arrêté d'expulsion, à Cugnaux, au sud-ouest de Toulouse.

Un responsable a expliqué au journal que celui-ci était surendetté à cause en particulier de crédits à la consommation. Une autopsie du corps a été ordonnée par le parquet et une enquête judiciaire a été ouverte, ont indiqué les gendarmes.

Nous nous permettons d'adresser toutes nos condoléances à la familles et aux proches de cet homme mort au nom de l'ultra-capitalisme a visage inhumain.
 
Délits d'initiés , évasion fiscale et capitalisme


 
#GRECE : L'interdiction des manifestations dans le centre d'Athènes serait fondée sur une loi datant de la Dictature des colonels (1971) et pas utilisée depuis 1974.

 

Une lutte internationale des travailleurs exemplaire! Info à partager largement

 

 






 

Dans le contexte actuel, ne pourrait t on pas de réfléchir à la formation d'une "alliance salariée " un peu sur le modèle de l'alliance ouvrière des Asturies sur la base d'un programme de mesures d'urgence qui pourrait ressembler aux mesures préconisées par notre organisation dans son programme:
- Embauche de tous les chômeurs et interdiction des licenciements en cour,
- Diminution du temps de travail radicale, (journée de 5 heures maxi ? ),
- Augmentation des salaires et diminution des écarts de revenu de 1 à 4,
- Expropriation immédiate de toutes les entreprises au dessus de 50 salariés (à discuter), mise en place d'une planification de la production sous contrôle salarié,
- Réquisition des logements vides et organisation d'un programme de construction massive de logements sociaux, etc...
http://redskins-limoges.over-blog.org/article-asturies-1934-une-revolution-inconnue-62522178.html




Tags : Délits d'initiés, évasion fiscale, capitalisme, economie, poitique, société, polique monétaire, la bce, banque centrale europenne, le ministre de l'economie et des finances, pierre moscovici, mario draghi, françois hollande, austérité, coups d'état social, accords du plaza, Paul-Loup Sulitzer, Belgique
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#Posté le lundi 08 octobre 2012 12:45

Modifié le lundi 08 octobre 2012 14:24

Nous ne vivons pas une » crise », mais un coup d'état anti social


 Nous ne vivons pas une  » crise », mais un coup d’état anti social

Japon : cette déflation qui n'en finit pas.. - citoyenactif, Nous ne vivons pas une  » crise », mais un coup d'état social - anarkia,Japon : cette déflation qui n'en finit pas.. - citoyenactif : La croissance ne se décrète pas, elle se construit Elle se construit ( dans la logique du système)  par l'attrait des investisseurs, des réformes sur la compétitivité ou encore la réduction des déficits. Eux préfèrent parler investissement publics, euro-bonds. Bref, endettement ». Elle est tout simplement plus possible dans un monde fini alors que la doctrine néolibérale a besoin d'une croissance infinie Lorsqu'une telle chose se produit, elle peut durer très longtemps.

  Nous ne vivons pas une  » crise », mais un coup d’état anti social
Dow Jones vers ses plus hauts historiques ?

Après l'annonce du QE3 il y a trois semaines, les indices américains ont atteint de nouveaux plus hauts annuels.

Et même si le chômage n'en finit pas de progresser des deux côtés de l'Atlantique et que le potentiel de hausse paraît relativement limité sur les indices américains, le mois d'octobre sera décisif : la tentation pourrait être grande pour les opérateurs d'aller tester la zone des plus hauts historiques.


La Fed voudra probablement éviter une correction significative avant les présidentielles américaines début novembre.
 

Le rêve du Medef ?

 

 
 Nous ne vivons pas une  » crise », mais un coup d’état anti social


Octobre 2012, le retour d'octobre 2007 ?
Ces plus hauts avaient précisément été inscrits le 11 octobre 2007. Le contexte économique était alors meilleur mais avait déjà commencé à se dégrader depuis mai 2007, alors que la crise des subprime faisait parlait d'elle. La plupart des indices européens ont d'ailleurs fait leur plus haut cette année-là en mai ou en juin.
 
Pourtant, avant qu'une correction majeure ne s'enclenche, cela prend souvent du temps et l'indice américain a continué à faire de nouveaux plus hauts jusqu'à la mi-octobre. L'histoire pourrait se répéter ce mois-ci. Un test de cette zone de résistance des 14 100 points sur le Dow Jones .

Test des plus hauts avant une correction significative ? "Suite au dépassement des 13 330 points après la réunion de la Fed du 13 septembre dernier, cette zone des 13 300 points est devenue support à court terme. Tant qu'elle soutient les cours, rien ne s'oppose à un test des 14 100 points".
"

▪ Les Européens sont déprimés...
Nous retournerons au ranch dans une minute. D'abord, voyons ce que disent les marchés.
Eh bien, rien d'important. Pas aux Etats-Unis. Mais regardez ce qui se passe en Europe.
Un article du Financial Times nous apprend qu'on n'avait pas vu autant d'Irlandais quitter le pays depuis 1987. L'Irlande a toujours été grande exportatrice de population. Presque partout dans le monde, on trouve un Mick ou un Paddy dont le grand-père ou l'arrière-grand-père venait d'Irlande. Il y en a beaucoup en Argentine. L'un est candidat aux présidentielles depuis longtemps — Ricardo Lopez Murphy.
Et puis il y avait le célèbre Ernesto Lynch Guevara, également connu sous le nom de Che.
Mais ne nous écartons pas du sujet. Les gens quittent l'Irlande parce que l'économie est dans le pétrin. Et l'Irlande n'est pas la seule concernée. Toute l'Europe est dans le pétrin.
 
Nous disions hier que le chômage n'a jamais été plus élevé... depuis en 1995. 18 millions de personnes sont sans emploi.
 
Aujourd'hui, nous découvrons que les travailleurs britanniques sont déprimés. Ils sont un sur 10 à avoir pris des congés maladie pour cause de dépression — ce qui fait d'eux les salariés les plus déprimés d'Europe.
Et en Espagne, la partie la plus riche du pays — la Catalogne — en a tellement assez de la dette et de l'austérité qu'elle menace de faire sécession !

▪ Lorsque le prix de l'or chute, ça signifie que les gens pensent que la situation est sous contrôle... que le système actuel fonctionne... et qu'il fournira de la croissance sans inflation excessive.
Lorsque les gens perdent confiance dans le système, en revanche, le prix de l'or grimpe.
Ces derniers jours, les gens devaient être en train de perdre confiance.
L'Egypte semblait être au bord d'une explosion majeure, déstabilisant potentiellement le Moyen-Orient tout entier.
Comprendre le capitalisme japonais : citoyen actif :
Comprendre le capitalisme japonais -

 
Résumé : En trente années de politiques néolibérales, le Japon est devenu l'un des pays les plus inégalitaires de l'OCDE. La publication du livre de Sébastien Lechevalier, "La grande transformation du capitalisme japonais" , arrive à point nommé pour éclairer une zone d'ombre de l'histoire récente du Japon mais aussi pour donner des clés de compréhension à la crise du capitalisme en cours depuis 2007
 
 Nous ne vivons pas une  » crise », mais un coup d’état anti social
 
Comprendre le capitalisme japonais - Le Japon à l'envers

·    Description : Le Japon est aujourd'hui très connu en France, à travers sa culture populaire - manga, animé - et sa cuisine. Mais que sait-on au juste de cette "face cachée de la lune", située quelque part entre l'extrême-orient et l'extrême-occident ? Au-delà des clichés, ce blog apporte un éclairage sur quelques aspects méconnus de la société, de la vie politique et de la culture populaire dans l'archipel.·  Contact·  Partager ce blog 
Sans-abris à Ôsaka, avril 2012 (DR/Mathieu Gaulène)
 
Et du Japon venaient des nouvelles encore plus perturbantes :
"S&P rétrograde la dette japonaise", titrait un article. Selon l'agence Standard & Poor's, le Japon n'avait pas de plan plausible pour échapper à la faillite.
 
Le pays a le ratio dette/PIB le plus élevé au monde. Et il ne fait que s'endetter plus encore.
Est-ce un problème ? Les prêteurs — en grande partie constitués des Japonais eux-mêmes — ne semblent pas être de cet avis. Ils prêtent de l'argent au gouvernement japonais pendant 10 ans et ne demandent que 1,24% d'intérêt. Vous imaginez ? Si le yen ne perdait que 2% par an — ce qui est la cible dans la majeure partie des économies avancées — le taux d'intérêt réel serait négatif. Ce qui signifie que le prêteur perdrait de l'argent chaque année.
 
Et comment les Japonais rembourseront-ils ? Les prêteurs donnent de l'argent à un emprunteur qui, comme le dit S&P, n'a "pas de plan plausible" pour le rembourser. Et ils ne demandent que 1,24% de taux d'intérêt. A quoi pensent-ils ? Pensent-ils tout court ?
 
Les taux d'épargne diminuent, au Japon. Les gens vieillissent. On trouve plus de personnes prenant leur retraite que de nouveaux arrivants sur le marché de l'emploi. Comment ce film pourrait-il avoir une fin heureuse ?
 
▪ Et voici un autre titre de la presse. Il n'a probablement pas vraiment bouleversé les investisseurs. Mais il aurait dû leur montrer la direction qu'ils prennent : "L'Espagne fait passer l'âge de la retraite à 67 ans".
"Le gouvernement et les principaux syndicats d'Espagne se sont mis d'accord jeudi dernier pour augmenter l'âge de la retraite dans le cadre d'une révision du système des retraites du pays, évitant ainsi les manifestations qui menaçaient de s'organiser et répondant aux investisseurs qui exigent que l'Espagne nettoie ses finances publiques".
 
"Après un an de négociations, cette ébauche d'accord assure que l'âge normal de la retraite espagnol passe à 67 ans, contre 65 actuellement. Dans le cadre d'un compromis, toutefois, le gouvernement a accepté que les travailleurs prennent leur retraite à 65 ans s'ils ont cotisé pendant au moins 38,5 ans aux fonds de retraite nationaux. Cet accord devraient également réduire le coût des futurs versements de retraites en fondant le calcul de ces versements sur les 25 dernières années de salaire d'un travailleur, plutôt que les 15 dernières années de la loi actuelle".
 
"La réforme des retraites est un sujet brûlant dans plusieurs pays européens, dont la France, qui a subi en automne dernier une grève nationale et des mouvements de protestation avant que le gouvernement ne gagne le soutien du Parlement pour son plan de faire passer l'âge minimum de la retraite de 60 à 62 ans. De même, la Grèce a vu de sérieuses perturbations après que son gouvernement a également accepté, en juin dernier, des changements radicaux pour son programme de retraites — notamment des réductions d'allocations et des freins aux retraites anticipées — dans le cadre des changements promis par Athènes en contrepartie d'un renflouage de 110 milliards d'euros".
 
"Comme de nombreux autres pays occidentaux, l'Espagne est confrontée à des difficultés croissantes pour financer les coûts d'une population vieillissante, à une époque où l'économie montre peu de signes de reprise après la crise financière mondiale. L'année dernière a été la première où le système de retraite espagnol n'a pas réussi à enregistrer un surplus".
 
Qu'est-ce que c'est ? Un défaut de paiement. L'Espagne fait défaut sur les promesses qu'elle a faites à ses classes ouvrières.
 
Nous verrons des défauts similaires dans toutes les économies "avancées" fonctionnant avec le système néolibéral ( néo capitalisme) sur le crédit et la dette. Tous ont fait des promesses qu'ils ne peuvent tenir. Ils doivent donc faire défaut... de nombreuses manières différentes.

Certains briseront rapidement leurs promesses pour protéger leur crédit. D'autres se laisseront acculer, le dos au mur — comme l'Argentine en 2001. Ils ne réduiront pas volontairement leurs dépenses... ils seront forcés de le faire. Ensuite, quand ils se retrouveront à court d'argent, ils seront incapables de tenir leurs promesses et causeront toutes sortes de misères — exactement comme l'ont fait les Argentins.
Et d'autres encore... comme un homme ruiné se saisit d'un pistolet chargé... auront recours à la planche à billets.

Peu importe le nombre de renflouages que vous leur donnerez. Peu importe jusqu'à quand ils réussiront à ce périlleux jonglage. Tous feront défaut. Les seules questions, ce sont comment... et quand le système chutera.
 
conclusion :
 
 Nous ne vivons pas une  » crise », mais un coup d’état anti social
 
Alternative libertaire : Ni austérité ni relance ! Appel d'Alternative libertaire, du Mouvement des Objecteurs de Croissance et du Parti Pour la Décroissance ,
Le changement ? c'est nous qui le ferons !, Afrique du Sud : Sommet d'oppression politique après le massacre des mineurs
 
Nous ne vivons pas une » crise », mais un coup d'état social - forum FA,
Nous ne vivons pas une » crise », mais un coup d'état social - forum AL


 

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 Voir Le capitalisme synonyme de problèmes économique , écologique et sociaux – Altermonde, Pourquoi parler de crise ?Posted on 22 avril 2012 by risc, Modèle Japonais généralisé
 
ECONOMIE DE MARCHE, , L'exercice de l'Etat et la noir finance - citizen Khane, hensozu. , anarkia, Etats, capitalisme et finance - antalya, Etats et NOIRE FINANCE - l'indigné, Capitalisme ou la finance noir - hensozu, L'exercice de l'Etat et Noire finance - l'indigné, La Finance imaginaire - Alterfinance, Non au traité de la rigueur - Altermonde
 
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Tags : economie, poitique, société, polique monétaire, la bce, banque centrale europenne, le ministre de l'economie et des finances, pierre moscovici, mario draghi, françois hollande, austérité, le capitalisme japonais, néolibéralisme, crises, chomage, précarité, coup d’état social, plan sociale, plan de relance
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#Posté le samedi 06 octobre 2012 06:07

Modifié le samedi 24 juin 2017 12:42

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