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L'AUSTERITE PRECIPITERA LA CRISE

 
n
 

Flores Magon


J'ai le sentiment que les différences de classe sociale ne sont pas justifiées et qu'elles ne reposent en fin de compte que sur la violence.
EINSTEIN dans Comment je vois le monde (1934-1958)




 
Exploitation des travailleurs?
si les improductifs gagnent plus que les travailleurs,
les travailleurs sont exploités
car par leur travail, les travailleurs payent les charges qui financent les inactifs!
De plus, cette situation perverse décourage les travailleurs!
 
L'AUSTERITE PRECIPITERA LA CRISE



Contrairement à ce que prétendent bon nombre de "citoyens" en brandissant leur carte d'électeur, participer à ce rite païen, ce n'est pas prendre ses responsabilités, c'est les fuir,... c'est demander à quelqu'un d'autre de décider à sa place.

Voter ce n'est pas agir, c'est s'engager à ne pas agir, c'est admettre que ses propres actions soient interdites, décidées ou ordonnées par d'autres.

La construction d'une société nouvelle nécessite d'abattre jusqu'à la dernière pierre ce temple de l'exploitation qu'est la république. Mais cela nécessite avant toute chose que chaque individu refuse que d'autres parlent, décident, organisent et légifèrent à sa place.

 
 
L'AUSTERITE PRECIPITERA LA CRISE
 
 

Le système essaye de sauver coute que coute un système moribond : Guerre des devises, variations des taux de change, euro, dollar, yuan, yen...


Je le vois bien... Vous n'avez que faire de toute cette agitation sur le marché des changes. "Cela ne me concerne pas", vous dites-vous sereinement. Détrompez-vous ! Vous n'imaginez pas à quel point cela vous touche. Vous, votre compte bancaire, votre Livret A, votre argent.

 

Le pouvoir d'achat de votre argent est d'une volatilité extrême
Prenez l'euro/dollar par exemple. Quand l'euro/dollar grimpe, votre argent "prend de la valeur". Vous pouvez acheter plus de choses libellées en dollar avec un euro (des entreprises, des vacances, des biens, des services...).

 

Quand il baisse, au contraire, votre argent "perd de la valeur". Vous pouvez acheter moins de choses libellées en dollar avec un euro (oubliez vos vacances à l'étranger, elles vont vous coûter un bras...)
 
L'AUSTERITE PRECIPITERA LA CRISE

 
L'AUSTERITE PRECIPITERA LA CRISE - source blog citoyenactif
Les états avaient le choix entre Se serrer la ceinture ou creuser les déficits , ils ont choisi de se serrer la ceinture, ils auront à la fois à se serrer la ceinture et un creusement des déficits. Pour repprendre le parallèle avec la citation de churchill : " ils avaient le choix entre la honte et la guerre. Ils ont choisi la honte, ils auront la honte et la guerre".
n
 
1) dégradation → tension brutale sur les taux → renchérissement du coût de la dette → détérioration de la situation budgétaire et emballement de la dette → tension supplémentaire sur les taux, etc. ;
et
2) dégradation → austérité forcée → récession → détérioration de la situation budgétaire et emballement de la dette → austérité renforcée, etc. – ( Frédéric Lordon )
 

 
> Le commencement de la fin - Frédéric lordon - La pompe à phynance
 
C'est là tout le paradoxe : si vous diminuez les dépenses de l'Etat, l'économie souffre. Le budget des ménages est réduit. L'économie souffre encore davantage. L'Etat a moins de revenus. Il réduit davantage ses dépenses les dépenses sociales et privatisent... et la faillite arrive encore plus vite ! Le point de non retour est atteint.
 
n
Rennes : 57 squatteurs évacués
Home ACTUALITE Flash Actu
Un squat où logeaient 57 personnes dont 24 enfants a été évacué ce matin à Rennes. Les familles, demandeurs d'asile ou personnes sans papiers, originaires pour la plupart du Caucase, mais aussi d'Afrique, ont été dirigées vers la préfecture qui se chargeait de trouver des solutions de relogement.Les occupants du squat, frappés par une décision de justice récente, s'attendaient à être évacués de cet immeuble appartenant à la société Free, a indiqué à l'AFP Carole Bohanne de "Un toit c'est un droit". - source : http://schema.org/Person" itemscope itemprop="author">Le Figaro.fr avec AFPle 03/06/2013
agence Reuters
le 03/06/2013 à 10:07" data-ago="il y a 3 heures" jQuery1910050604548002328054="44">le 03/06/2013


La France est aujourd'hui dans une situation pire que la Grande-Bretagne des années 1970, quand Londres dut faire appel à l'aide du Fonds monétaire international, et François Hollande doit choisir s'il veut être Harold Wilson ou Tony Blair, a déclaré Henri de Castries, PDG de l'assureur Axa. Dans une interview au journal dominical britannique Sunday Telegraph, il a estimé que la France doit s'inspirer des leçons britanniques.
 
"Le Royaume-Uni n'était pas en grande forme au début des années 1970', dit-il, en estimant que François Hollande a le choix aujourd'hui de devenir Harold Wilson, le premier ministre travailliste qui a dirigé le pays à cette époque, ou Tony Blair, autre premier ministre travailliste adepte d'une politique de "troisième voie" plus libérale. "Jusqu'ici, il est resté ambigu. J'espère qu'il choisira Blair. Je ne lui demande pas d'être Margaret Thatcher", déclare Henri de Castries.



 



La dangereuse accoutumance aux crises
Eberhardt Unger
 
Dans l'expression "crise de l'euro" que l'on retrouve dans tous les médias, le mot "euro" ne désigne pas la devise. La monnaie commune n'est pas en crise si l'on en juge par sa remarquable stabilité depuis plusieurs semaines.
 
De même, quand ils font allusion aux "tensions franco-allemandes", les médias veulent seulement parler du désaccord qui existe entre les deux gouvernements sur la meilleure façon d'optimiser la politique économique pour sortir de la crise. Le gouvernement allemand est pour une stricte politique d'austérité afin de réduire le déficit public le plus vite possible et le gouvernement français pense qu'il est préférable d'étaler cette action dans le temps.
 
La BCE appelle à des stratégies ambitieuses en matière de réduction de la dette. Selon elle, ce point est crucial car il n'y a pas de solutions alternatives. La BCE met en garde les gouvernements sur le fait que le redressement des finances publiques ne peut pas être repoussé plus longtemps car le haut niveau actuel de la dette publique freine la croissance économique, ce qui prive les caisses de l'Etat de nouvelles recettes. C'est avec ce discours que la banque centrale s'oppose fermement à tous ceux qui veulent plus de temps pour réduire les déficits budgétaires.
 
Parmi les principaux membres de la zone euro, c'est l'Allemagne qui a le plus progressé dans cette direction. .
 
Les autres grands pays de la zone euro visent également un déficit nul, mais devront probablement repousser l'atteinte de cet objectif de 2 à 3 ans en raison d'un taux de chômage élevé. La France, l'Italie et l'Espagne doivent affronter des manifestations contre les mesures d'austérité. Les marchés financiers font ressortir ces différences entre les pays via les écarts de rendements des obligations souveraines.
 
La Commission européenne prévoit que le PIB annuel baissera cette année dans la zone euro. En 2014, c'est une % dans la zone euro. La consolidation structurelle devrait être plus lente cette année que l'an dernier. Le ratio dette/PIB est prévu à 89,8% dans l'UE et 95,5% dans la zone euro.
 
La plus grande source de danger pour les marchés financiers réside dans l'expansion de l'agitation sociale. Le plus souvent, les populations des pays en crise tiennent pour responsable de leurs malheurs leur propre gouvernement. De ce fait, les politiciens qui veulent se faire réélire sont plus enclins à creuser encore les déficits plutôt que de maintenir une politique d'austérité ferme et repousse ainsi le règlement du problème du surendettement sur les futures générations.
 
Conclusion : parler continuellement de crises comporte un grand danger : s'y habituer. Cela veut dire que les gens vont penser que, finalement, la situation n'est pas si grave puisqu'elle dure sans vraiment de conséquences. Cet état d'esprit ne pourra que freiner la mise en place des réformes et conduira inévitablement à la prochaine crise sur les marchés obligataires.
Dr. Eberhardt Unger est un économiste indépendant, fort de plus de 30 ans d'expérience des marchés et de l'économie. Vous pouvez retrouver ses analyses sur le site www.fairesearch.de.
 
Conclusion :
 
 
Le " Modèle capitaliste" a vécu. On nous sort que les BRIC peuvent prendre le relais d'une croissance des pays occidentaux malades. et que le système capitaliste vivant par cycle ( court ou l'ong), la croissance devrait revenir en Europe après de nombreuses "casses sociales inévitables" car les pays ont été trop dépensiés, trop mauvaise gestion ou que le manque de compétitivité nuit à la croissance du pays. C'est oublié que depuis 30 ans, " l'état providence" hérité du fordime, qui au passage n'a jamais été généreux pour les salariés a été déctricoté par les réformes ou mesures des gouvernements de droites et de gauches en Europe ( A partir de 1980 : Reagan au Etats Unis, Tchatcher en Angleterre et Mitterrand en France)
 
Le risque d'une montée de l'extreme droite dans toute l'Europe se précise accentué par la " crise du fonctionnement du capitalisme" et de ces commerciaux ( François Hollande, Angela Merkel...)
L'AUSTERITE PRECIPITERA LA CRISE  
un lien via Black Fab.Alors que le nombre de chômeurs/euses n'a jamais été aussi élevé et que la loi des patrons s'impose violemment aux travailleurs/euses. Alors que le camp réactionnaire et ses satellites fachos paradent fièrement dans la rue. Alors que les magouilles financières et politiques, du FN au PS, apparaissent au grand jour. Alors que le FN, en embuscade, brandit le drapeau du nationalisme et de la xénophobie... Il n'y a plus 36 solutions et l'heure n'est pas à rêver à un sursaut républicain : c'est toute la société et toute l'économie qu'il faut transformer.

Si Hollande se plie aux volontés des capitalistes, c'est parce que ce sont eux qui concentrent l'essentiel du pouvoir dans la société actuelle.

Le pouvoir de nous embaucher ou pas, de choisir notre salaire, notre temps de travail etc... La « démocratie » qu'ils nous accordent c'est uniquement les miettes de ce qu'ils veulent bien nous laisser gérer ! Communistes libertaires, nous pensons que la démocratie directe doit s'accompagner de la mise en commun des moyens de production.

C'est aux travailleur-se-s de décider de l'organisation du travail, aux citoyen-ne-s de décider de la finalité et de la répartition de ce qui est produit, d'évaluer les besoins de la société. La première étape démocratique c'est donc l'expropriation des patrons. Le reste n'est que vaine agitation.Afficher la suite

L'AUSTERITE PRECIPITERA LA CRISE

Pour moraliser la vie politique, il faut en finir avec le pouvoir patronal ! - source alternative libertaire Publié le 30 avril 2013 par Secrétariat Entreprises
 
 
 
Mais si la solution à la crise n'est pas dans la cure d'austérité qu'on veut nous imposer, elle n'est pas non plus dans la mobilisation nationale et le repli protectionniste : l'exploitation Made in France n'est pas plus douce et les salarié-es resteront les dindons de la farce. Alors comment faire ? En retournant le problème. Car l'enjeu ce n'est pas de sortir de la crise pour renouer avec la mythique « croissance ». L'enjeu, aujourd'hui, c'est d'en finir avec ce système qui, même réformé, même moralisé, n'en restera pas moins injuste, inégalitaire et violent. S'attaquer directement au capitalisme, ce n'est pas le délire de quelques rêveurs, c'est la seule chose raisonnable à faire si on veut reprendre notre destin en main et construire une société réellement solidaire et égalitaire.
 
Depuis un an, le patronat et la droite sont à l'offensive et Hollande ne fait même plus mine de s'y opposer. Ainsi, il ne s'est pas fait prier pour transposer dans la loi le fameux Accord national interprofessionnel signé par la CFDT et le MEDEF : les économistes libéraux et les patrons en rêvaient depuis 20 ans, le gouvernement PS l'a fait. Tout y est : restriction des recours face aux licenciements, légalisation du chantage à l'emploi, remise en cause du CDI... Et comme si ça ne suffisait pas, le gouvernement s'est même opposé à la mini-amnistie adoptée au Sénat pour les syndicalistes réprimés.
 
Face au patronat il nous faut donc compter sur nos seules forces. A nous de construire la riposte, par la mobilisation dans les quartiers, les entreprises et les lieux d'études, mais aussi en mettant en débat un projet de société alternatif au nationalisme et au libéralisme, de gauche comme de droite.
 
Démocratie directe partout !
 
Le système politique actuel est pourri de l'intérieur. Cahuzac n'est pas un cas isolé : du PS au FN, on trouve quantité d'exemples d'individus, sortant des mêmes écoles, multipliant les allers-retours entre le monde des affaires et les cabinets ministériels, refaisant au passage leurs carnets d'adresses. Comment croire que de tels personnages vont défendre autre chose que leurs intérêts personnels ou ceux de leurs semblables ?
 
Mais le « tous pourris » du FN est là pour masquer l'issue possible : une réorganisation complète de la vie démocratique. Face à cela, ce que propose le Front de Gauche c'est une « grande marche citoyenne pour la VIe République », comme si quelques modifications des règles du jeu institutionnel pouvaient suffire à changer en profondeur la société. Changer le personnel politique, en élisant des personnes « honnêtes », ou bien changer le système à la marge par des élections à la proportionnelle, sont de fausses solutions.
On ne peut pas se contenter d'un ravalement de façade : les élu-e-s doivent être comme des délégué-es, avec des mandats précis et limités, révocables à tout moment. Les décisions doivent être prises ou validées par les assemblées générales via une réelle démocratie directe dans les entreprises et les quartiers, puis dans les bassins d'activité et les villes. Et pareil aux échelons régionaux et nationaux.



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Diffusion intégrale du rapport sur les rassemblements de personnes.
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Manifestation des Jeunesses Nationalistes à Paris du 29 septembre 2012 : essai non transformé
Les temps changent.... Le système reste !!
Clément Méric agressé par l'extrême-droite

 
 
Tags : Guerre des devises, capitalisme, néolibéralisme, crises, dettes, dettes souveraines, Europe, BCE, Banque Centrale Européenne, FED
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#Posté le mercredi 05 juin 2013 07:15

Modifié le mercredi 11 novembre 2020 13:19

La colère contre le " Nouveau Sultan"


 
 
 
 n
 
Prenons des nouvelles du monde
 
La colère contre le " Nouveau Sultan"
 
Vous accordez bien au peuple "l'égalité des droits" mais vous gardez bien de lui concéder "l'égalité des moyens de les exercer"; car tous mes droits, si je n'ai pas moyen de les exercer, sont pure fiction, pur mensonge.

BAKOUNINE

 
 
Il y a .une différence immense entre la "liberté sociale", large, humaine, bienfaisante et réelle pour tout le monde que réclame le prolétariat, et la "liberté politique", nécessairement privilégiée, exclusive et restreinte que réclame aujourd'hui vainement le radicalisme bourgeois.

"Comment, restreinte et privilégiée !" s'écrient les vertueux républicains radicaux indignés. "Ne demandons-nous pas l'égalité des droits civils, juridiques et politiques pour tout le monde et une constitution populaire fondée sur le suffrage universel, avec un Assemblé nationale composée de représentants du peuple et dont 1es décisions seront même soumises au besoin à la votation directe du peuple ?".

Taisez-vous tartufes; car vous savez fort bien qu'avec tout cela vous resterez les maîtres et le peuple, l'esclave !

bakounine
 
 
Flores Magon

Être GOUVERNÉ, c'est être, à chaque opération, à chaque transaction, à chaque mouvement, noté, enregistré, recensé, tarifé, timbré, toisé, coté, cotisé, patenté, licencié, autorisé, apostillé, admonesté, empêché, réformé, redressé, corrigé...
puis, à la moindre résistance, au premier mot de plainte, réprimé, amendé, vilipendé, vexé, traqué, houspillé, assommé, désarmé, garrotté, emprisonné...
Voilà le gouvernement, voilà sa justice, voilà sa morale !
PJ Proudhon
La colère contre le " Nouveau Sultan"


Que tout soit à tous, en réalité comme en principe, et qu'enfin dans l'histoire il se produise une révolution qui songe aux besoins du peuple avant de lui faire la leçon sur ses devoirs.
kropotkine

La crise est une réalité économique et sociale de plus en plus visible en Europe. En outre, elle est devenue l'atmosphère de notre quotidien. La philosophe Myriam Revault d'Allonnes considère la crise comme un trait essentiel de l'expérience du temps dans un monde où les certitudes ont cessé d'exister. Ce sont les jeunes générations qui ressentent l'impact de la crise de façon la plus forte, car elles recherchent actuellement leur place dans la société.

En France et ailleurs, certains se sont résolus à agir de façon constructive contre les effets de la crise. Ils cherchent des solutions alternatives dans la vie professionnelle, s'engagent contre l'inoccupation et l'exclusion des jeunes gens et expérimentent de nouveaux modes d'expression artistique. D'autres ont choisi la voie de la protestation et manifestent dans la rue leur colère contre les responsables de la crise. Tous ces comportements sont soutenus par une même question : que peut-on faire pour sortir des logiques de cette crise ?

 
Les raisons de la colère, documentaire de Samuel LURET.
 
Les raisons de la colère 1_3 - Vidéo Dailymotion 

 
 

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DOCUMENTAIRE DE SAMUEL LURET, "LES RAISONS DE LA COLERE"
Le 13/03/2013

En Grèce, en France, au Danemark, au Brésil ou en Chine, la même obstination farouche s'installe dans le paysage global de notre modernité. Fureur de la jeunesse, manifestations politiques, colères sociales, colères des exclus, la dernière décennie a connu plus de désordres civils que les années 60. Étudiants et lycéens d'Athènes, altermondialistes et marginaux de Copenhague, ouvriers chinois des usines de Shenzen, à priori, rien ne semble les relier. Et, pourtant. Ils ont tous participé à des émeutes révélatrices de ce qui est à l'oeuvre dans le phénomène de la mondialisation. En passant par la Grèce, le Danemark et la Chine, Samuel LURET est allé à leur rencontre pour en comprendre les raisons. Leurs témoignages, entrecoupés de l'analyse de l'anthropologue Alain BERTHO et du philosophe Toni NEGRI, permettent de dégager un sens commun à toutes ces émeutes qui éclatent au sein de régimes politiques radicalement différents.

Documentaire - 2010 - France - v.o. fr. - 52 min.
 
Les Raisons De La Colère - Documentaire ARTE (2010) - YouTube 

 
 

 

Cet événement entre dans le programme Cité pour la paix : en savoir plus
 
n
 
Francfort en émoi
Fronde anticapitaliste à Francfort pour la deuxième journée consécutive, plusieurs milliers de personnes ont manifestés d'abord de la Banque centrale européenne (BCE) . Elle dénonce les mesures imposées en Europe.
 
Alors que Berlin est accusé par les pays en crise de leurs imposées l'austérité, ils font parti de ces allemand qui ne soutiennent pas la diète budgétaire en cours en Europe et ils veulent le faire savoir. Entre 7000 et 20 000 personnes ont manifestés aujourd'hui à Francfort devant le siège de la Banque centrale européenne. ils sont choisi ce premier juin, car c'est la date du 15 anniversaire de la BCE
 
Manifestation à Francfort : Al l'origine du mouvement, il y a le collectif anticapitaliste d'occupy, mais plus largement dans les rangs de la manifestation ont prouvé retrouver à la fois des organisations de la gauche traditionnelle allemande et des syndicats.
 
En marge de la manifestation, quelques affrontements ont opposés une poignée de protestataire aux "forces de l'ordre " 
 
La grande majorité du manifestant n'était pas venu pour défier la police. Ils ont défilé paisiblement. A Francfort, au siège de la banque centrale, ils entendaient dénoncés l'austérité imposée aux populations touchée par la " crise"
 
 
Contre les politiques d'austérité en Europe :
Uwe Dzewerz, manifestant :
" Il y a trop de jeunes sans emplois, c'est toute une génération dont l'avenir est gâché. C'est politique avenir sont déterminés par des puissants  : qu'ils s'agissent de la Troïka, de la banque centrale européenne ou des autres . A mon age, il est de mon devoir de m'exprimer et cela ne peut pas continuer comme cela"
 
Blockuppy est un collectif qui se réclame d'Occupy qui fédère des groupes politiques, des syndicats et le parti de gauche Die Linke . Un collectif qui dénonce aussi l'irresponsabilité des banquiers et les politiques de sauvetage des banques.
 
" Les citoyens souffrent et les banques ne sont pas sanctionnées pour ce qu'elles ont fait.
 
A Francfort, les protestataires ont revendiqués la mise en place d'un salaire minimum de 10 Europe et critiqué ouvertement la politique européenne d'immigration. Les dirigeants des 27 n'avaient pas leurs faveurs.

 
La colère contre le " Nouveau Sultan"
Au lendemain des affrontements en Turquie, les manifestants tiennent toujours la place Taxin à Istanbul retour sur ce mouvement de contestation qui prend de l'ampleur contre le raigne d'Ergodan
 
La contestation populaire
C'était au départ un mouvement pour empêcher la destruction d'un parc à Istanbul et s'est devenu la plus forte contestation populaire qu'est jamais connu le gouvernement d'Ergodan en poste depuis 2002. Après une nuit affectait au retrait des " force de l'ordre" , le mouvement a repris du poil de la bête aujourd'hui. Les manifestants sont de retour place Taxin et dans plusieurs villes du pays.On fait le point :
 
Turquie : poursuite de la contestation : Ce matin, le centre d'Istanbul ressemblait à un champs de bataille. Pas le temps de déblayer, plusieurs milliers de manifestants ont afflué place Taxin pour réclamer la démission du président islamo-conservateur. Une vague de protestation sans précédent qui a littéralement déferlé sur le pays. Hier, des manifestations ont eu lieu dans une 50 e de villes
 
Muammer Guler, ministre de l'intérieur :
" Il y a eu au total 935 arrestations dans plusieurs villes. Au cour des manifestation, 26 policiers et 53 citoyens ont été blessés".
 
Des chiffres que le gouvernement va devoir réviser. A Ankara ou les manifestations ont aussi repris, le syndicats des médecins évoquent plus de 400 civiles blessés rien que dans la capital. La police y a une nouvelle fois fait usage de gaz lacrymogènes et de canon à eaux contre des manifestants. Une brutalité vivement critiqué par la communauté internationale, mais le premier ministre Ergodan refuse de se laisser impressionner.
 
Recep Tayyip Erdogan, premier ministre turc
"Aujourd'hui des groupes marginaux qui possèdent des soutiens à l'étrangers ont contesté contre le gouvernement en utilisant des arguments erronés"
 
Erdogan a ajouté que pour 5000 contestataire, il pouvait faire descendre dans la rue un million de ses partisants. Il a aussi rappelé sa détermination a mener à bien son projet d'aménagement urbain à Istanbul. Celui là même qui a mis le feu au poudre et lancer la mobilisation a travers tout le pays.
 
Les raisons de la colère
L'inquiétude des turcs sur l'évolution du régime de Recep Tayyip Erdogan n'est pas né il y a deux jours place Taxin. Depuis des mois, voir des années, des voies s'élèvent pour dénoncer le penchant autoritaire du premier ministre. Le boom économique turc s'accompagne en effet d'une surveillance plus sévère des meurs et des médias
 
Turquie : les dérives autoritaire d'Erdogan :
Un air de déjà vu a Istanbul, du 1er mai dernier, la violence des forces de police avait déjà choqué les turcs. Une habitude qui a valu au premier ministre Ergodan le sobriquet de " Tayyip le chimique" . Une extrême fermeté et une tendance a vouloir réduire la rue et les médias aux silences, qui ne sont pas pour rien dans le ras le bol exprimé ces derniers jours.
 
Pourtant, le peuple turc avait plébiscité l'AKP islamo-conservateur lors des dernières législatives en mai 2011. Depuis il gouverne sans partage selon un correspondant d'ARTE journal.
 
Gunnar Kohne, correspondant d'ARTE journal :
" Le gouvernement d'Erdogan pense quand ayant obtenu 50% des voies, il a une légitimité d'imposé sa politique contre toutes les critiques, tout les experts et contre toutes les autres institutions démocratiques de Turquie. Erdogan adopte en cela un style à la Poutine"
 
On ne compte plus en effet  les procès ou les condamnations à l'encontre des journalistes ces dernières années, dans un pays très attaché à la laïcité, Ergodan est soupçonné de s'inspirer un peu trop de l'islam. Un célèbre virtuose turc a d'ailleurs écopé de 10 mois de prison avec sursis pour un tweet juger blasphématoire avant que le jugement ne soit suspendu. Il y a 10 jours, une loi interdisant la vente d'alcool a été votée par le parlement au grand dame des libéraux. Autant de motif de crispation pour la société turque.
 
 La colére contre le "Nouveau Sultan" (Arte JT 02/06/2013) - Video ... 


 

 
 Tant qu'il y aura sur cette terre un c½ur meurtri ou des yeux pleins de larmes, mes rêves et ma pensée survivront !""
R.F.Magon


Le pauvre, irrité par l'injustice dont il est objet, en colère devant le luxe insultant ;
... mal rétribué, méprisé par tous ceux qui ont plus de savoir que lui ou par ceux qui par l'argent se croient supérieurs à ceux qui n'ont rien;

...face à l'expectative d'une vieillesse triste et d'une mort d'animal, mis à la porte de l'écurie car inutilisa...ble, inquiet devant la probabilité de se trouver sans travail d'un jour à l'autre ;
...obligé de voir des ennemis parmi ceux de sa classe, parce qu'il ne sait pas lequel d'entre eux sera celui qui ira louer ses bras pour moins cher que lui ;

...Dans les mains de tous résident la tranquillité, le bien être, la liberté, la satisfaction de tous les désirs sains ; mais ne nous laissons pas guider par des dirigeants ; que chacun soit le maître de lui-même ; que tout s'arrange par le consentement mutuel des individualités libres.
Vie, Terre et Liberté !

La colère contre le " Nouveau Sultan"
 

Tags : Banque centrale européenne, BCE, manifestation, troika, crises, dettes, finance, précarisation, chomage, exclusion
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#Posté le dimanche 02 juin 2013 19:27

Modifié le jeudi 07 avril 2016 08:07

Ni gauche ni droite

 
 
 
Ni gauche ni droite
Le lundi 29 avril 2013
Ni gauche ni droite
 
 
 
 
"C'est le retour des années 30 !" Pas un débat, pas un dîner sans entendre le leitmotiv du "retour aux années 30".


 
Le fascisme sera-t-il à nouveau la solution à la crise du capitalisme ? A l'heure où la gauche non libérale ne répond plus au désarroi des classes populaires, le Front National se déguise en parti anticapitaliste.


 
Le grand historien Zeev Sternhell rappelle que dans Nazi, il y a "national" et "socialisme". Il r...appelle que la gauche et la pensée libertaire ont pu servir de base au fascisme français dont il est un des meilleurs historiens.


 
Entretien Daniel Mermet France Inter, 15h
 
Illustration : © Affiche de H. Petit - 1934
 
 
Ni gauche ni droite
 
Deux grandes tendances avec des sous tendances. Une montée ou résurgence des idées d'extreme droite en meme temps que sa banalisation, le retour en force ( plus visible des groupes identitaires, néonazis, nationalistes : en greèce, Hongrie, Pologne, Danemark...) Une tendance à l'antisémitisme et à la chasse au " "rome" dans les pays de l'est et en  Hongrie et a une islamophobie en occident ( France, Angleterre, ...)
) associé, comme en 1929 ( un parallèle avec) créer des passerelles pour ces mouvements d'extreme droite a s'associé à la droite anti communiste, nationaliste et populiste ou à le prendre comme Harder en Autriche.

 
La banalisation des idées de l'extreme droite et une droitisation des des
 
 Ni gauche ni droite
 
 
n
 
L'extrême droite européenne
fr.myeurop.info
 
En Hongrie, aux Pays-Bas, en Allemagne, en Italie, en Belgique, en Grèce, en Autriche, comme en Norvège et ailleurs, Myeurop a publié depuis plus d'un an de multiples articles de ses correspondants sur le développement des droites extrêmes en Europe, des néo-nazis aux populistes qui avancent masqués en se proclamant pour le mariage gays, tout en menant croisade contre "l'invasion musulmane".

 
[c=black]Antisémites ordinaire en Hongrie : En Hongrie, les actes antisémites se multiplient. Le congrès juif mondiale se réuni à Budapest attend du premier ministre populiste Victor Orban des mesures concrètent cf voir Hongrie : relents d'antisémistisme - videos.arte.tv - Arte+7 

 
 
 
Direction la Hongrie maintenant. pour la 14 assemblée juif mondiale. Cette fédération qui a pour objectif d'etre le bras diplomatique du peuple juif en a gros sur le coeur. Au cour des derniers mois, des incidents antisémites se sont multipliés en Hongrie Victor Orban, le  premier ministre populiste a certe proné la tolérance zero contre l'antisémitisme , mais il est loin d'avoir convaincu.
 
Hongrie, des listes de juifs : Voici ELTE, Université . Ces derniers l'ELTE a été le cadre d'incidents antisémites et racistes des représentant étudiant proche du Jobbick, parti d'extreme droite ont établis des listes des nouveaux étudiants juifs ou de la minorité tzigane. Et il y a un mois, des professeurs dont le célebre philosophe Agnes ont retrouvé leur porte de bureaux placardés d'autocolants qui disaient " Sale juif, l'université est a nous, pas a vous" . L'université. la progession des incident antisémites prospere dans un climat social dont le parti au pouvoir :, le FIDL ne se démarque pas clairement de l'idéologie des extremistes de droites du Jobbick et de leur discours nationaliste. Une ambivalence calculé selon Agnes Heller , philosophe :
 
" Le Fidest est un parti populiste et les partis populistes emplois souvent le meme langage que l'extreme droite. Meme s'ils ne sont pas d'accord avec ceux là, ils doivent convaicre les électeurs de voter pour eux. Les 100 000 membres de la communauté juive hongroise attendait impatiemment le discours du premier ministre au congrès juifs mondiale qui s'achève aujourd'hui. Mais la déception est grande, les propos d'Orban sont très vague et ils n'évoquent pas plus les incidents antisémites qu'ils ne prend ses distances avec le Jobbick
 
Viktor Orban, premier ministre Hongrois :
 
" L'histoire nous a appris, en Hongrie, qu'il faut savoir reconnaitre l'antisémitisme latent. la Hongrie la vécu et s'est très clairement comment l'antisémitisme est destructeur pour la population juive et pour toute l'Europe.
 
Pourtant, ne serais que la vieille, le parti Jobbick, offrait son potentiel destructeur devant le parlement hongrois. Le parti d'extreme droite constitu la troisième force politique du pays avec 7% des sièges. Ces diactribes xénophobes dénoncent l'abandon de la Hongrie et aux investisseurs juifs qui utilisent le low cost. Et les nationalistes hongrois n'hésitent pas a afficher clairement la couleur. Le chef du Jobbick déclarait l'année dernière qu'il fallait établir des listes de tout les juifs de Hongrie afin de pouvoir les chasser en cas de besoin.

 
D'Oslo à Milan, la montée de la nouvelle droite radicale
25.07.2011
 
L'extrême droite européenne
fr.myeurop.info
 
En Hongrie, aux Pays-Bas, en Allemagne, en Italie, en Belgique, en Grèce, en Autriche, comme en Norvège et ailleurs, Myeurop a publié depuis plus d'un an de multiples articles de ses correspondants sur le développement des droites extrêmes en Europe, des néo-nazis aux populistes qui avancent masqués en se proclamant pour le mariage gays, tout en menant croisade contre "l'invasion musulmane".
D'Oslo à Milan, la montée de la nouvelle droite radicale
25.07.2011
 
Dossier
Les Européens face à l'Islam
Anders Behring Breivik, l'auteur du double attentat d'Oslo, a été membre du Parti du Progrès (FrP) de 1999 à 2006. Ce parti appartient à la nouvelle droite radicale européenne: décomplexée, rompant avec les symboles, les rites et le langage de l'extrême-droite traditionnelle, elle attire de plus en plus de jeunes. Ces partis sont-ils pour autant moins dangereux? Tour d'Europe des nouveaux populismes.

Anders Behring Breivik a bien été un membre de notre parti,
Islamophobie quasi-pathologique
 
 
En France, nous assistons outre la banalisation des idées de l'extreme droite par la droite et une partie de la gauche néolibérale, à  des groupes non affilié au parti dominant mais chassant sur ces terres ( Etienne Chouard, Alain Soral et son groupe Egalité et réconciliation, Dieudonné ( plus pitre que dangereux), Jacques Cheminades et son groupe solidarité et progrés)
 
La droite et le FN incarnent une France néoconservatrice et radicalement nationale. L'hypothèse Copé, si elle se réalisait, ouvrirait la voie à une droitisation du parti de Sarkozy, un peu comme si le parti républicain américain cédait au Tea party. Avec Fillon, l'UMP sera accroché comme une bernique au rocher du capitalisme financier et productiviste. Tous ont en commun le refus du dépassement de l'Etat Nation et de la cosmopolitisation de la société française.
 
 
Une parabole islamophobe...
 
Jean-François Copé a fait très fort. Au nom du ramadan, on volerait aux petits enfants, à la sortie de l'école, leur pain au chocolat. On leur arrache leur viatique comme si on leur arrachait leur identité. 
Une chose est sûre, la crise accroît les tendances aux replis identitaires et le secrétaire général de l'UMP participe de ce processus d'ethnicisation de la société française. Il n'est pas très loin de l'avocat Gilbert Collard, député du FN, qui déclarait qu'avec l'islam « on est dans un nationalisme religieux ». Les musulmans ne pourraient donc pas être Français et détermineraient une autre nationalité.
 
 C'est cette tendance à l'ethnicisation que Copé cautionne par sa parabole islamophobe au prétexte d'une campagne électorale interne ; il précipite les plus droitiers des UMP dans les bras du FN de Marine Le Pen.

Ces propos s'inscrivent dans un contexte spécifique, dans un moment où les médias reflètent des conflits sociétaux majeurs, où le mal-vivre des cités s'incarne dans un communautariste mal compris, où tout se mélange dans une soupe à l'odeur nauséabonde : Roms, salafistes, qataris...
Sans programme et sans leader, l'opposition risque de s'en remettre à de vieille et dangereuses recettes parmi lesquelles celle du « bouc émissaire ». La « fillionisation » ou la « copéisation » de l'UMP ne sera pas qu'anecdotique
 
Le rève du piège des chaises musicales ( l'alternance en imagiant que demain sera moins pire qu'aujourd'hui) grace à un chef qui les écoutera et améliuorera leur quotidien :
 
Ni gauche ni droite
 
Dès lors, la gauche et les démocrates ont à charge de bâtir une coalition écologique sociale et démocratique autour de François Hollande pour ouvrir une nouvelle voie, offrir une nouvelle et concrète espérance. L'Europe et l'écologie, telle est notre place dans ce vaste mouvement de transformation de la société. Europe Ecologie-Les Verts doit permettre à notre société d'assumer son cosmopolitisme. ¼uvrer à mettre la société en mouvement aujourd'hui pour en faire notre chance de demain.
 
La gauche traditionnelle au pouvoir ( suprème chef de l'état) ou au pouvoir régional ( dans les mairie) ont montré par le jeux de l'alternance ( des chaises musicale entre droite et gauche) une meme politique de course au pouvoir, de diabolisation des "jeunes des banlieue",  des plans de rigueurs, d'austérités, des politique favorisant certains amis ou patron...et surtout l'affaire Cahuzac... que la gauche n'était pas plus épargnée par les conflits d'intérets, les critique aux mieux de complaisance avec le patronat ( voir les amis patrons d'Hollande) et une adhésion au doctrine néolibérale dictée par la Troika, le FMI, la Banque centrale Européenne ( BCE)
 
Mise en vente de la propriété publique - ZEC plus Ultra
 Les ouvertures de capitaux des entreprises publiques, réalisées par le gouvernement Jospin, se sont faites à l'époque avec l'aval des syndicats et de l'ensemble des partenaires composant alors la Gauche plurielle PCF-PS-MRG-Verts.
 
 Sous l'impulsion de Strauss-Kahn, alors ministre de l'Économie, des Finances et de l'Industrie, le gouvernement Jospin privatisa davantage que les gouvernements de droite présidés par Balladur et Juppé. "... les trois gouvernements de droite, entre 1986 et 1997, ont vendu la propriété publique pour 36 milliards d'euros. De son côté, le gouvernement Jospin a vendu pour 31 milliards d'euros... en cinq ans.
Le gouvernement  de " gauche plurielle " fut ainsi l'un des" plus zélés pour orchestrer le passage au privé de nos groupes nationaux." : Airbus, France Télécom, Thomson-CSF, Thomson Multimedia, Air France...

Pudiquement la "Commission de privatisation" des socialistes fut rebaptisée " Commission d'évaluation des participations et des transferts" pour ne pas effrayer le "peuple  de gauche". Et là  où  Alain Juppé, le prédécesseur de Jospin, avait accumulé  échec sur échec, le Parti Socialiste menait avec succès sa course aux " adaptations " dictées par le capitalisme sous couvert de ce fameux "pragmatisme" qui anesthésient les militants, les électeurs. " ...." . Strauss-Kahn La Flamme et la Cendre, 2002, p 219
 
Et le gouvernement de gauche plurielle et anti-libéral ne s'est pas limité à des cessions totales : " .... (M-A Vanneaux)
 Changement d'époque... même tour de passe-passe

 
Aujourd'hui Ayrault annonce que le gouvernement envisage de réduire la participation de l'État dans le capital "d'un certain nombre d'entreprises publiques où le taux de participation de l'État est très important ". Dans le même temps les salariés de Pétroplus, Arcelor-Mittal, des chantiers navals de Saint Nazaire, etc. demandent en vain la " nationalisation" pour sauver leurs emplois. Le peuple ne comprend rien.

Pour mieux faire avaler le retour des privatisations, Moscovici, naguère Strauss-kahnien, présente le projet sous le joli nom ''de gestion fine du capital de l'État ". On jure, la main sur le c½ur, que la vente d'actifs ne servira pas " à boucher les trous " du budget, mais à " financer l'investissement ", par exemple " 20 milliards nécessaires pour installer l'internet à haut débit sur tout le territoire ". On a tellement juré.


> Ayrault annonce la vente de participations de l'État au capital d'entreprises publiques - POI



Très bon article de Serge Halimi, surtout après le désarroi de la gauche ( PS PS10 mai 1981, triste anniversaire ( source monde diplomatique)
 
 Il y a deux manières d'aborder une revendication sociale. La première consiste à additionner les difficultés pour justifier qu'on y renonce. La seconde à considérer qu'il s'agit d'une exigence de justice et que, si l'on fait le compte des obstacles, c'est avec la volonté de les surmonter », écrivait François Mitterrand en 1980 (1). Sept ans plus tard, pourtant, au terme du premier mandat du président socialiste, M. Lionel Jospin sonnait le glas du volontarisme politique qui avait marqué les premiers mois du gouvernement de gauche — nationalisation des banques et des grands groupes industriels, retraite à 60 ans, cinquième semaine de congés payés, augmentation des minima sociaux. Il annonçait en effet : « La période des grandes réformes ne se renouvellera pas (2).  »
 
« En définitive, la question n'est pas tant de savoir, trente ans après, si les socialistes ont « échoué » ou s'ils ont « réussi ». Ils ont échoué sur le front de l'emploi et sur celui de l'égalité sociale ( voir post ) . Ils ont réussi sur ceux de l'inflation et des taux de profit. Le problème, c'est qu'on attendait d'eux qu'ils livrent la première bataille, pas qu'ils remportent la seconde ». de Serge  Halimi  Une vidéo explicative sur les similitude  "Le PS a embrassé très tôt la doxa néolibérale"

L'extreme droite a donc toute les chances de nous menacer si demain nous ne nous réveillons pas.






 
 

Tags : Ni gauche ni droite, Entretien, Daniel Mermet, la.bas.org, racisme, xénophobie, néo nazis, antifascisme, aube dorée, documentaire, Alain Soral, Jacques Cheminade, Dieudonnée, François Hollande, la Troika, le FMI, la Banque centrale Européenne, BCE, conflits d'intérets, doctrine néolibérale, L'extrême droite européenne, Hongrie, Pays-Bas, Allemagne, Italie, en Belgique, Grèce, Autriche, Viktor Orban, relents d'antisémistisme
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#Posté le vendredi 10 mai 2013 05:45

Modifié le vendredi 10 mai 2013 07:17

Une décennie perdue


 
 
Une décennie perdue
Deux fois par an, en automne et au printemps, les instituts de recherches économiques publient leurs prévisions sur le développement de l'économie mondiale. Cet automne, il est frappant de constater que tous les instituts, à travers le monde, ont revu à la baisse leurs prévisions de croissance économique et que toutes les projections sont devenues remarquablement prudentes. Au printemps dernier, les analystes économiques étaient beaucoup plus optimistes. Etat : un paradis fiscal pour les riches? , spécualtion sur les matières premières , privatisation de la sécurité , TV lobotomie , Aveugles face à la crise , L'exercice de l'Etat et la noir finance
 
En début d'année, la Banque mondiale soulignait un redressement significatif de la production industrielle mondiale. Mais aujourd'hui, on constate un ralentissement pratiquement dans toutes les régions. L'institut prévoit un taux de croissance dans le monde de 2,5% en 2012, de 3% en 2013 et de 3,3% en 2014. Au regard de la croissance de la population mondiale (actuellement environ 7 milliards d'individus), c'est au moins 3% de croissance qui sont nécessaire pour seulement maintenir l'équilibre.
 
Vidéo à voir - http://youtu.be/RZKQUaVM4rA Quoi ?! L'Union Européenne, Nobel de la Paix - sociale, économique et démocratique. Vraiment ?
  
 
La Grèce plongée en récession pour une erreur de calcul du FMI | Humanite
 
Le ministre des Finances grec, un libéral de droite, a fait un triste calcul. Il a démontré que la troïka s'était trompée amplement sur le résultat des plans d'économie. Malgré les savants calculs et les « modèles mathématiques » du FMI, il faut se rendre à l'évidence : 1 euro de rigueur, c'est 1 euro de moins dans l'économie.
 
Le pari du FMI et de la troïka c'était d'affirmer que certes, les plans de rigueur drastiques vont contracter l'économie mais pas autant que cela va permettre d'économiser. Ils avaient inventé pour chiffrer cela "le coefficient multiplicateur" des mesures de rigueur sur le recul de croissance, qu'ils avaient estimé à 0,5. Autrement dit, quand la Grèce adoptait un plan de rigueur de 50 milliards d'euros, comme celui de 2010, il y aurait 25 milliards d'économies réalisées, et 25 milliards de récession. Sauf que depuis 2009, ce fameux coefficient multiplicateur est égal à 1. Le FMI vient lui même de reconnaitre ses erreurs dans un rétro-pédalage récent
 
Une décennie perdue
 
Le FMI devra rendre des comptes !
Grèce : vers une sixième année de misère
Nikos Fotopoulos « Nous ne voulons pas vivre comme des mendiants »
La Grèce au régime spartiate
 
Accueil> Economie> Une décennie perdue
« Aveugles face à la crise
 
 Une décennie perdue
 
Ce que nous voulons attaquer c'est le discours dominant qui explique que les causes de la crise actuelle sont à chercher dans le mauvais capitalisme financier. Nous pensons que la crise financière n'est qu'un symptôme d'une maladie plus profonde et qu'il s'agit en fait d'une crise du capitalisme lui-même. Ses conséquences seront certainement terribles mais ce sera peut-être aussi l'occasion de remettre en cause le capitalisme dans ses fondements mêmes.
 
  Or, il est impossible de séparer le bon capitalisme productif du mauvais capitalisme financier. Il n'existe pas d'un côté une économie qui produit des richesses et de l'autre une économie virtuelle, une finance parasitaire; il s'agit des deux faces d'une même réalité. Depuis le début de l'économie capitaliste, celle-ci ne peut fonctionner sans la finance, c'est-à-dire le crédit, les Bourses, la spéculation.
 
  Les dirigeants de tous bords se foutent de nous quand ils réclament un encadrement rigoureux de la spéculation, car c'est tout le système qui, dans sa phase actuelle, a besoin de la spéculation et du crédit. EADS : pertes et profits – citizenkhane, spécualtion sur les matières premières - l'indigné révolté, la grande distribution en crise? - citoyenactif, Choc de compétitivité : est-ce bien le moment? - l'indigné, spécualtion sur les matières premières - l'indigné révolté, Le risque systémique – Antalya, La  » crise » permanente - saltabank, World Compagny et la fin de la crise - alterfinance
 
 
 
A voir en autre :
Le Grand Bond en arrière  Dérèglementation , Révolution conservatrice....

Serge Halimi – Le Grand Bond en Arrière [HD] – YouTube : Serge Halimi cite Gary Becker qui estime que les hommes d'affaires ont parfois intérêt à la victoire des partis de gauche, qui sauront avoir plus facilement la confiance des syndicats, et faire passer des réformes sans heurts sociaux[31], d'autant mieux que les partis socialistes acceptent d'abandonner le socialisme[
  
Laurence Parisot au Figaro : «Certains patrons sont en état de quasi-panique»
Le Figaro Publié le 14/10/2012
Laurence Parisot, présidente du Medef, estime au Figaroque des décisions en faveur de la compétitivité doivent être prises d'urgence.
 
« Nous savons tous que la situation économique est gravissime. Moi-même, je disais avant l'élection que la situation était préoccupante. Mais aujourd'hui, nous sommes passés d'un avis de tempête à un avis d'ouragan. Certains patrons sont en état de quasi-panique« ,
 
indique-t-elle dans son diagnostic sur l'économie française.Elle assure par ailleur qu'aujourd'hui, « un vent de fronde se lève de partout, aussi bien des TPE que du CAC 40. Cela va bien au-delà d'une jacquerie fiscale. Si la coupe est pleine, c'est qu'aucun relais ne valorise l'entrepreneur en France. Tout au contraire, il se heurte en permanence à un a priori systématique contre lui. » Lire cet entretien. : INTERVIEW – La présidente du Medef estime que des décisions en faveur de la compétitivité doivent être prises d'urgence.
 
LIRE AUSSI:
» Les patrons n'ont plus confiance dans le gouvernement
» Révolte fiscale: les patrons toujours mobilisés
» «Que le gouvernement nous fasse confiance» 
 
 Medef : pour une baisse des dépenses publiques  Jugeant «essentiel pour la crédibilité de la France sur les marchés» d'atteindre l'objectif affiché par le gouvernement d'un déficit public réduit à 3 %u produit intérieur brut fin 2013, Laurence Parisot a estimé que l'une des manières d'atteindre cet objectif était de présenter un budget qui «réduise deux fois plus la dépense publique qu'il n'augmente les impôts: c'est le choix de la plupart des pays confrontés à des difficultés budgétaires» en citant l'exemple de la Suède et de l'Allemagne. «Nous allons bientôt être considérés comme l'homme malade de l'Europe si nous ne faisons pas des progrès substantiels en matière de flexibilité sur le marché du travail et en matière de réduction des dépenses publiques», a-t-elle déclaré

 
 
Une décennie perdue


 



 
 
Les malheurs de la Grèce

7 000 policiers en civils, des centaines d'agents en infiltration, des tireurs d'élite postés sur les toits, le quartier du Parlement entièrement bouclé, des hommes-grenouilles et des hélicoptères patrouillant dans le ciel...
Une scène de guerre urbaine ? La description du dispositif chargé de la protection du président américain lors d'une visite à Bagdad ?

Les peuples apprécieront !
Au moment où les peuples européens sont de plus en plus sous un régime d'austérité autoritaire, instituée par l'Europe des élites une caste au service de pouvoir financier mondial.
C'est affligeant. Debout les damnés de la terre ...


Non... tout simplement les mesures prises pour protéger Angela Merkel lors de sa visite à Athènes aujourd'hui. Objectif de la visite : renouer avec le gouvernement grec et reprendre des relations "amicales".


C'est dire la tension qui règne en Grèce ces derniers jours alors qu'une nouvelle tranche de l'aide promise par la troïka est censée être versée sous peu.
Si les ennuis de l'Espagne et de l'Italie ont détourné l'attention des médias de la Grèce, celle-ci se trouve dans une situation inextinguible.

L'effet Cantillon appliqué aux banquiers du XXIe siècle
La Grèce au pied du mur

Pour obtenir l'argent de la troïka (UE, FMI, BCE), la Grèce s'est engagée sur des mesures de rigueur en 2013 et 2014. Le gouvernement a ainsi présenté un budget pour 2013 prévoyant 7,8 milliards d'euros de réduction de dépenses et d'économies. De nouvelles restrictions qui ont soulevé l'opposition non seulement de nombreux partis politiques (comme le parti d'extrême-gauche Syrisa) mais aussi de la rue : nouvelles manifestations et grèves ont accueilli ces mesures.
 
Une décennie perdue
 
La BCE : «Baissez les salaires pour préserver l'euro» : La banque centrale européenne (BCE) revient dans une étude publiée ce 8 octobre sur les enjeux structurels de la zone euro. Ses travaux, cette année, sont consacrés exclusivement au marché du travail et l'hétérogénéité des réponses européennes pendant la crise. Ces divergences, selon la BCE, pose une menace sur la convergence des économies de la zone euro.
 
Ses recommandations : « L'ajustement des salaires aux conditions du marché du travail doit être une priorité sur les marchés du travail de la zone euro. Cela facilitera la nécessaire réallocation sectorielle, soutiendra la création d'emplois durables et la réduction du chômage. Des réformes importantes et approfondies du marché du travail sont donc nécessaires pour accroître la flexibilité de l'emploi et des salaires dans la zone euro afin de réduire le risque d'une montée persistante d'un chômage structurel et d'une baisse de la croissance potentielle. Cette stratégie de réforme est aussi l'élément clé pour une reprise économie solide dans la zone euro, qui contribuerait aussi à corriger et à prévenir les déséquilibres macro-économiques et la consolidation fiscale. Une plus grande flexibilité des marchés du travail dans la zone euro réduirait également les coûts d'ajustement associés aux chocs économiques et renforcerait l'efficacité de la politique monétaire. » 
 
En trois ans de crise, les salaires en Grèce ont baissé de plus de 25 %, le chômage touche désormais 21 % de la population active et 54 % des jeunes...
Lire le rapport de la BCE ici

 

La Grèce s'est aussi engagée dans un vaste programme de privatisations qui était censé lui rapporter 50 milliards d'euros. Seulement, pour le moment, il n'a rapporté qu'1,5 milliard.
 
La troïka s'impatiente donc, ne voyant pas les réformes prévues mises en oeuvre. Elle a fixé comme butoir pour l'application de nouvelles mesures le 18 octobre, date du prochain sommet européen.
 
La Grèce a donc jusqu'à cette date pour" faire preuve de sa bonne volonté". En jeu : le versement d'une tranche de 31,5 milliards d'euros sur les 130 milliards qui ont été promis en tout au pays. Une aide qui est d'autant plus vitale pour la Grèce que, comme l'a déclaré le Premier ministre grec Antonis Samaras, les caisses "sont vides", ou du moins le seront d'ici à fin novembre. Le pays a donc désespérément besoin de cet argent.

La Grèce résistera-t-elle à ce traitement de choc ?
La Grèce peut-elle vraiment aller plus loin dans la réduction de ses dépenses ? Les dernières prévisions du PIB laissent peu de doutes : la rigueur détruit la croissance. Le navire grec sombre, et ce bien plus que la troïka peut le renflouer.
 
La dette publique s'aggrave, passant de 169,5% en 2012 à 179,3% du PIB en 2013. Le chômage quant à lui explose littéralement. Il devrait atteindre 24,7% l'année prochaine, contre 23,5% cette année. Mais c'est surtout quand on compare les chiffres actuels avec la situation avant 2010 (un peu plus de 12% de chômage) que l'ampleur de la dégradation du marché du travail saute aux yeux.
 
Une décennie perdue - anarkia
 
Une décennie perdue
 
 
 
Est-ce que ce sera la même chose pour l'économie mondiale ? L'analyste en chef du FMI, Olivier Blanchard avertit que la sortie de la crise financière mondiale (si on pose son point de départ en 2008) pourrait s'étaler sur une décennie et qu'il pourrait ne pas y avoir de véritable reprise avant 2018... une décennie perdue.
 
Les causes en sont les problèmes dans la zone euro, le surendettement au Japon et aux Etats-Unis, le ralentissement en Chine. La croissance par la dépense (« déficit spending ») dans de nombreux pays industrialisés a tellement gonflé la dette publique que, malgré des taux d'intérêts extrêmement faibles, les politiques budgétaire et fiscale sont devenues impuissantes. Cette situation va probablement perdurer dans la mesure où seulement quelques pays ont entrepris, suffisamment tôt, la réduction de leur dette publique.

 
L'année prochaine, le pays devrait connaître sa sixième année consécutive de récession et les derniers chiffres ne sont guère encourageants. Au second trimestre 2012, la récession atteignait 6,2%. Dans ces conditions, comment envisager que la Grèce puisse satisfaire aux demandes actuelles de la troïka ?
 
Et ce d'autant plus que le reste de la zone euro est à son tour menacé par la récession et que le FMI vient de publier des chiffres inquiétants sur la croissance mondiale. Et comme le soulignent Les Echos, pour la première fois, le FMI n'a pas chaussé ses habituelles lunettes roses : "Une nouveauté toutefois. Le ton est plutôt pessimiste. 'La probabilité d'une croissance globale tombant sous les 2% en 2013 -- ce qui signifierait une récession des pays industrialisés et un sérieux ralentissement des marchés émergents et en développement -- a progressé aux environs de 17% contre 4% en avril 2012 (...)', écrivent les économistes. Quelles seraient les causes d'un tel effondrement relatif. Le FMI en recense deux principales : la zone euro, à court terme ; les Etats-Unis, à moyen terme".
 
"'La crise de la zone euro reste la menace la plus évidente pour les perspectives globales', souligne le rapport du Fonds. Tout en saluant les décisions qui ont été prises par les gouvernements de la zone euro et par la Banque Centrale Européenne, en particulier son programme d'achat de titre d'Etat, le FMI appelle à aller de l'avant. Non seulement il faut mettre en oeuvre les décisions qui ont été prises, notamment permettre au Mécanisme Européen de Stabilité (MES) d'intervenir dans le secteur bancaire et sur le marché des titres d'Etats souverains, mais le Fonds appelle à la mise sur pied effective de l'Union bancaire et d'une meilleure intégration budgétaire".
 
Dans ce contexte difficile, le cas de la pauvre Grèce semble scellé.
 
Que va-t-il se passer ?


Deux solutions sont envisagées à court terme par les élites :


1. Une restructuration (encore une !) de la dette grecque, solution soutenue par le FMI. Cette nouvelle restructuration, après celle concernant essentiellement les créditeurs privés, porterait sur les dettes détenues par les autres Etats de la zone euro.
2. Certains membres de la zone euro préféreraient quant à eux donner plus de temps à la Grèce pour mettre en place les réformes indispensables à l'équilibrage progressif de son budget et à la réduction de son endettement.

 
Quelle que soit la situation choisie, elle ne résoudra pas profondément la crise grecque. Seule véritable solution – du moins celle qui semble à la fois la plus probable et la moins douloureuse pour le pays – le défaut total sur les dettes assorti d'une sortie temporaire de la zone euro.
A suivre donc...



 
 
La crise actuelle pourrait bien sûr être résolue par des moyens déjà utilisés historiquement par ce système dans des contextes comparables: guerre(s), destruction massive des moyens de production et de la force de travail. Elle pourrait aussi durer longtemps dans un processus continu d'appauvrissement pour la plupart d'entre nous, secoué par des explosions sans issue, voire des conflits de tous contre tous (concurrence entre groupes, racisme...).
 
Mais on peut aussi penser que, pendant une crise grave prolongée, les automatismes sociaux, les habitudes, s'affaiblissent et disparaissent. Beaucoup de personnes pourraient remettre en question ce qu'elles considéraient auparavant comme naturel, inévitable. Et c'est bien pour cela que les crises sont potentiellement des moments de remise en cause du capitalisme

Une décennie perdue

Alors pourquoi cette analyse, qui est à peu près la seule à se trouver confirmée aujourd'hui par la crise récente, suscite-t-elle si peu d'attention? Pourquoi est-il si difficile d'admettre aujourd'hui que notre système est à bout de souffle? Avant tout parce que personne ne peut vraiment imaginer la fin du capitalisme. L'idée même suscite une peur panique. Tout le monde pense qu'il a trop peu d'argent, mais chacun se sent menacé. Or, c'est bien l'argent mais aussi la marchandise, le travail, la propriété et l'État, qu'il faut attaquer.
 
La disparition de cette société représente un tel bouleversement qu'on ne l'envisage pas nécessairement avec légèreté. Mais nous ne sommes pas condamnés à tenter de sauver l'économie qui chancelle et nous écrase. Nous pouvons contribuer à sa disparition. Pas pour le néant, mais pour un monde sans État et sans classes, un monde pour toutes et tous, sans exploitation ni domination.
_________________________
[1] Les antilibéraux rêvent de retourner à un Etat qui les protègerait du capitalisme alors même que la fonction de l'État est d'assurer son bon fonctionnement. Dans ces conditions leur politique aboutit simplement à des formes nouvelles de patriotisme économique, des mesures plus ou moins protectionnistes pour essayer d'empêcher les délocalisations, voire carrément au nationalisme.
 
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#Posté le lundi 15 octobre 2012 18:19

Modifié le lundi 08 août 2016 11:41

Mario Draghi ou le pompier pyromane

 
Présentation du blog :
Bienvenue dans Anarkia. Mon blog a pour but d'expliquer la crise permanente » du capitalisme, ces dérives, les enjeux d'hier et de demain
 
 
 
 
 
 
Le début de semaine encore en hausse hier est freiné ce mardi par les nouveaux avertissements des agences de notation à l'attention de l'Europe.
 
 Mario Draghi ou le pompier pyromane
 
 
La Finance imaginaire , "La finance, mon adversaire n'a pas de visage et elle ne se présente pas aux élections". Pour le chercheur Geoffrey Geuens, cette phrase prononcée par François Hollande lors de son meeting du Bourget est emblématique du discours politique dominant qui oppose marché financier et Etat, deux entités sans chair et sans visage.
 
Or, a travers une longue recherche, il montre la proximité sociologique entre monde économique et monde politique en une même oligarchie qui a réussi à imposer de faux antagonismes. Oui, la finance a un visage, oui l'Etat a un visage et c'est souvent le même !
Entretien Daniel Mermet avec Geoffrey Geuens.
 
 
 
Ces chefs d'Etat qui se recyclent dans le business :
 
 Mario Draghi ou le pompier pyromane
 
 
 
ncernant l'Europe, les investisseurs attendent avec une certaine anxiété la réunion de la BCE, jeudi, au cours de laquelle ils espèrent obtenir des détails sur l'opération de rachat d'obligations d'Etat évoquée depuis le mois d'août... Hier, le président de la BCE, Mario Draghi, a donné quelques pistes, en suggérant que la banque centrale pourrait acquérir des titres de maturité inférieure à 3 ans. De tels achats ne seraient pas contraires au droit communautaire, qui interdit à la BCE de financer directement les Etats membres de la zone Euro, a-t-il estimé lors d'une intervention devant une commission du Parlement européen. Reste à savoir si ce type d'action suffira à rassurer les marchés sur les perspectives de long terme de la zone Euro, où l'activité s'est encore contractée en août dernier (indice PMI manufacturier tombé à 45,1), pour le 13ème mois consécutif. La BCE rachètera la dette des Etats qui acceptent les règles du jeu
 
Très attendu, le programme de rachat d'obligations à court terme proposé par Mario Draghi est salué par les économistes. Il pourrait soulager l'Espagne et l'Italie, au prix d'une mise sous tutelle économique.
07/09/2012 André Sapir, Clemente de Lucia, Florence Pisani, Mariano Rajoy, Mario Draghi, Mario Monti, BCE, conditionnalité, OMT, Outright monetary transactions, rachats de dette, SMP
 
Mario Draghi ou le pompier pyromane
 
Pour ceux qui ne l'ont pas encore vu Sur ARTE : Documentaire : Goldman Sachs ,
Goldman Sachs - La banque qui dirige le monde - videos.arte.tv  (a voir pendant 7 jours sur le site d'arte) Economie par Jérôme Fritel, Marc Roche : Mardi 4 septembre d...
e 20:50 à 22:05 sur Arte
 
 
 Mario Draghi ou le pompier pyromane
 
 
 
 TSCG : le nouveau produit toxique de Goldman Sachs contre l'Europe, par Sydne93 : RIB-Chacun le sait désormais, la banque Goldman Sachs, banque sans agence ni vitrine, est à l'origine du séisme économique qui secoue le monde depuis 2007. Nous ne reviendrons donc pas A gauche pour de vrai ! sur le produit financier “Abacus” du jeune trader Fabrice Tourre. Ce produit était une concentration d'emprunts immobiliers insolvables de petits accédants à la propriété sans le sous. Puis ils ont été vendus aux clients de la banque en spéculant sur l'effondrement de ces emprunts, après avoir obtenu un triple A par les agences de notations histoire de rassurer définitivement les futurs escroqués. Le problème, c'est que le client type de Goldman Sachs n'est pas le petit porteur en adoration devant les chiffres et autres taux qui défilent sur les chaînes d'informations économiques, encore moins le salarié qui épargne ses maigres économies sur un livret A. Le client de Goldman Sachs c'est une banque, un fonds d'investissement ou autres institutions financières protéiformes. Si bien que Goldman Sachs n'a rien fait d'autre qu'investir sur l'effondrement du système économique tout entier pour être le dernier survivant du cataclysme, plus obèse encore, engraissé par la faillite de ses clients concurrents. Mais comment s'assurer de survivre après la catastrophe organisée
 
Documents officiels
·         Banque centrale européenne
Communiqué sur le nouveau programme de rachat de dette (OMT)
·         Banque centrale européenne
Communiqué sur les collatéraux
L'expression était devenue aussi systématique qu'incantatoire, au risque de se vider de son sens. «L'irréversibilité de l'euro», expression fétiche des dirigeants européens, dispose enfin d'un contenu, grâce à l'entremise de Mario Draghi.
 
A l'issue du Conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne (BCE), jeudi 6 septembre, vécu comme un Jour J pour l'eurozone, (....)
 .
Elles se sont pourtant répercutées sur les conditions de financement des Etats italien et espagnol, asphyxiés par l'envolée des taux d'intérêt et des primes de risque.
 
« Jeu d'équilibriste
 
 la BCE a mis au point un pare-feu, fondé sur le rachat de dette de court terme, dans le cadre d'un nouveau programme baptisé "OMT" (Outright monetary transactions ou transactions monétaires fermes).(..) . . Le dispositif antérieur, connu sous le nom de "Securities Markets Programme", mis en place par Jean-Claude Trichet, portait sur des titres de plus long terme, et avait été lancé à reculons. «..... »
 
L'Allemagne isolée au sein de la BCE
 
« Il faut arrêter avec cette caricature », a réagi Mario Draghi, s'éloignant pour l'occasion du ton policé des banquiers centraux. La BCE n'est pas aux mains d'une « clique du Sud ».
 
Le sort de l'Espagne bientôt connu 
 
(....) , l'acquisition de titres doit être précédée par le déclenchement des fonds de secours européens (FESF ou MES). Ces derniers peuvent intervenir sur le marché primaire des dettes souveraines, mais leur utilisation est assortie d'obligations de réformes plus ou moins lourdes. : Si l'option d'une simple "ligne de crédit" octroyée pour une année est par exemple retenue pour l'Espagne, les conditions sont allégées. (... ) La deuxième option reposerait sur un sauvetage de plus grande ampleur, où l'Espagne serait littéralement mise sous tutelle économique.
 
Dans les deux cas, le pays devra de toute façon apprendre à travailler avec les "hommes en noir" de la Troïka, tels que les décrit la presse ibérique. ";;;", anticipe André Sapir, économiste au think tank Bruegel, ....".
Une conditionnalité à double tranchant
 
Mais ces garde-fous seront-ils efficaces ? Le Premier ministre espagnol, qui chiffre ses efforts budgétaires à 65 milliards d'euros (hausse de la TVA, des impôts, baisse des indemnités chômage, coupes généralisées dans les dépenses, y compris la santé et l'éducation...), veut éviter l'idée d'un nouveau train de mesures, cette fois-ci imposé de l'extérieur. "..."Echapper à la récession ( .... : , écrit dans une note Clemente de Lucia, économiste chez BNP Paribas. C'est ce dont la zone euro a désespérément besoin pour échapper à la récession."
Marie Herbet 
 Mario Draghi ou le pompier pyromane
 
 
Le programme de Mario Draghi en quelques points
- Rachats d'obligations de court terme (1 à 3 ans), sans limitation de montant ni de durée
- Acquisitions conditionnées à l'utilisation du FESF ou MES donc adossées à des obligations de réformes plus ou moins poussées
- Les volumes de rachats seront publiés chaque semaine et la répartition par pays chaque mois
- Rachats ouverts aux Etats actuellement sous programme (Irlande, Portugal, Grèce), une fois qu'ils sont de nouveau en capacité de se financer sur les marchés
- L'OMT signe la fin du Securities Market Program mais la BCE garde les bons achetés dans le cadre du SMP jusqu'à ce qu'ils arrivent à échéance
- Comme à l'époque du SMP, les rachats sont "stérilisés". Les injections de la BCE sont censées être compensées par les actifs que les banques déposent auprès d'elle.
- La BCE renonce à son statut de créancier privilégié dans le cadre de ces opérations, de façon à rassurer les investisseurs privés qui assumaient un risque de perte plus important, puisque leur remboursement intervenait plus tard.
Ce nouveau cadre a été présenté au moment où la BCE a également revu ses prévisions. L'inflation va poursuivre sa baisse dans la zone euro, pour être ramenée à 1,9% en 2013, contre 2,5% cette année. La Banque prévoit une contration du PIB de 0,4% en 2012, avant une reprise molle à 0,5% l'année prochaine.
 
Mario Draghi ou le pompier pyromane
Par Jacques Sapir  |  7 septembre 2012     →    Imprimer
 
Mario Draghi ou le pompier pyromane
 
Directeur d'études à l'EHESS et directeur du CEMI-EHESS
Les mesures décidées par la Banque centrale européenne (BCE) le 6 septembre ont favorablement influencé les marchés. Mais cet enthousiasme sera de courte durée. Ces mesures ne peuvent en effet cacher la victoire des thèses les plus dures de la Bundesbank. Loin de soulager la zone euro dans la durée, elles ne peuvent, au mieux, que lui apporter un répit très temporaire. La crise de compétitivité et les forces de récession et de dépression vont continuer de s'étendre et leur effet se fera très rapidement sentir.
La président de la BCE, Mario Draghi, a annoncé la mise en place d'un dispositif d'intervention sur le marché secondaire des dettes souveraines, désigné sous le nom Outright Monetary Transactions (OMT). Ce dispositif prévoit la possibilité, pour la BCE, de racheter une quantité qualifiée d'« illimitée » de titres d'une maturité de 1 an à 3 ans, mais aux conditions suivantes :
, (....) .. (...).Ces mesures apparaissent limitées et restrictives. Une fois que la satisfaction de voir bouger la BCE se sera dissipée, il faudra bien se rendre à l'évidence :
 (...) Ces mesures vont aggraver les politiques d'ajustement et enfoncer un peu plus la zone euro dans la récession, voire dans la dépression, rendant impossible en dernière analyse l'ajustement pourtant recherché. Dans les semaines qui viennent, les marchés vont comprendre que ces mesures ne règlent rien. (....). Ceci viendra renforcer de manière considérable les pressions récessives et dépressives qui affectent de nombreuses économies. 
 cONCLUSION /
 
Les mesures présentées par Mario Draghi perpétuent ainsi l'erreur fondamentale d'analyse de la crise de la zone euro. En mettant l'accent sur la question de la liquidité - un accent fort contraint par les positions de la Bundesbank -, on « oublie » la crise de solvabilité. Cet oubli est révélateur d'une question de fond : l'aveuglement quant à la crise de compétitivité relative que l'on connaît dans la zone euro. En ne s'attaquant qu'aux symptômes et non à la cause de cette crise, la BCE contribue à la renforcer. Elle nous prépare, pour les mois qui viennent, des effondrements économiques et sociaux qui mettront très vite à mal le dogme de « l'irréversibilité de l'euro ».
 
Est ce la crise de la dette, finance ou capitalisme?
- Perte de souveraineté populaire et dans une moindre mesure des gouvernements
- Risque de faillite des pays, donc aussi de la France
- Des organismes créer avec le capitalisme : les banques centrales, OMC, PACS dont le seul objectifs est de satisfaire le marché et de soutenir les industries capitalistes
- D'une crise de la régulation a une crise systémique
- La crise permanente du système capitaliste ou fonctionnement du capitalisme. Celle ci s'en retrouve accentué avec son déclin
- Une dette souveraine du a plusieurs causes : loi de 1973, la chute tendanciel des profits ( baisse des bénéfices, du pouvoir d'achat, des impôts, lois avantageuses pour les plus riches,....). Résultat depuis 30 ans, la balance commerciale est déficitaire et nous payons que les intérêts de la dettes. Nous hypothéquons l'avenir des prochaines générations
- Les politiciens ont perdu le contrôle de la situation.
Les espoirs de nouvelles mesures de soutien à l'économie de la part des banques centrales mondiales ont encore une fois soutenu les indices alors que l'actualité macro et microéconomique devient de plus en plus réduite à l'approche de la mi août.      
 
TSCG : le nouveau produit toxique de Goldman Sachs contre l'Europe, par Sydne93 
  un lien. Grèce : les dictateurs de l'UE exigent 6 jours de travail par semaine
 
  
La résistance de chacun face à l'oppression est un facteur déterminant de la mobilisation du plus grand nombre #prenonslaplace
 
 
Panos Angelopoulos, militant grec au Comité d'Annulation de la Dette du Tiers Monde, a pris la parole sur le Plateau des Glières lors du rassemblement annuel "Paroles de Résistances". Il a notamment évoqué la situation grecque et le besoin de résistance face aux marchés financiers. 
Panos Angelopoulos aux Glières







 
une photo de Tunisian Anarchist Mouvement | حركة الاسلطويين التونسيين.
Tunisie : La révolution continue ! #prenonslaplace
 
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globalia : citoyen actif
globalia - citizen khane

 
Tags : Mario Draghi, le pompier pyromane, goldman sachs, cries, euro, eurozone, mario monti, plan de " sauvetage, BCE, FED, FESF
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#Posté le vendredi 07 septembre 2012 15:11

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