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13 articles taggés Jean Christophe Ruffin

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George Orwell, Aldous Huxley : "1984" ou "Le meilleur des mondes" ?

 
 
 
Le film raconte l'histoire croisée de George Orwell et d'Aldous Huxley, les auteurs des deux grands romans d'anticipation : "1984" et "Le meilleur des mondes". Ecrits il y a plus de 70 ans, ces deux romans trouvent un écho extraordinaire dans nos sociétés d'aujourd'hui : faits alternatifs, fake news, ultra-surveillance... Orwell et Huxley semblent avoir imaginé toutes les dérives de nos sociétés.
 

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"Le meilleur des mondes" d'Aldous Huxley (1) - La chronique de Juliette Arnaud

 

Avant l'ère de la surveillance généralisée, des fake news ou des bébés sur mesure, deux romans d'anticipation du XXe siècle ont alerté sur les dérives des sociétés démocratiques : Le meilleur des mondes d'Aldous Huxley et 1984 de George Orwell, parus respectivement en 1932 et 1949. Écrits par deux Anglais, qui se croisent en 1917 au chic collège d'Eton − le premier, professeur dandy, y enseignait le français au second, Eric Blair de son vrai nom, boursier égaré dans l'institution −, ces livres mettent en scène des dystopies également cauchemardesques mais foncièrement divergentes. Quand Le meilleur des mondes annonce une aliénation consentie au travers d'une civilisation hédoniste, consumériste et eugéniste dans une Londres futuriste, 1984 dénonce la surveillance systématisée d'un régime totalitaire, sous l'½il terrifiant − et faussement rassurant − de "Big Brother". Si George Orwell a lu avec passion le roman de son aîné, l'ancien combattant du POUM (Parti ouvrier d'unification marxiste) en Catalogne pendant la guerre d'Espagne a été marqué par la violence et la propagande des fascismes en Europe comme du stalinisme en URSS. Issu d'une famille nantie de scientifiques et frère d'un biologiste eugéniste, Huxley, à son tour, jugera le livre d'Orwell "profondément important", mais ne partagera pas sa vision de l'avenir, qui ne peut, selon lui, se réduire à "une botte dans un visage". L'un redoute une dictature scientiste qui, en s'appuyant sur les biotechnologies, asservirait des individus programmés, quand l'autre imagine un État bureaucratique et répressif qui confisquerait la liberté de penser et la mémoire. 
 
La ferme des animaux" de George Orwell 
 (1)  (2) - La chronique de Juliette Arnaud

 
Monstre hybride 
En confrontant les versions du "monde d'après" d'Aldous Huxley et de George Orwell, comme les itinéraires respectifs des deux écrivains, ce documentaire montre combien leurs ½uvres visionnaires, qui ont en commun la manipulation du langage et la falsification de l'histoire, rencontrent les enjeux glaçants du monde contemporain, sorte de monstre hybride à la croisée de leurs romans. Éclairée par les analyses de critiques, d'écrivains (Boualem Sansal) et de philosophes (Cynthia Fleury), comme de l'émouvant témoignage du fils adoptif de George Orwell, Richard Blair, une relecture opportune, au temps de la surconsommation, des caméras à reconnaissance faciale, des réseaux sociaux ou encore des éructations de Donald Trump qui martèle : "Ce que vous voyez et lisez n'est pas la vérité."
 

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George Orwell, Aldous Huxley : "1984" ou "Le meilleur des mondes" ?

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1984 de Georges ORWELL - Film COMPLET en VOSTFR (1953)


Buenaventura DURRUTI

Par Enkolo dans Accueil le 20 Novembre 2020



Tags : George Orwell, Aldous Huxley, "1984, Le meilleur des mondes" ?, dystopie, Globalia, Jean Christophe Ruffin, JC Ruffin, documentaire, arte, La ferme des animaux, Animal Farm
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#Posté le mercredi 11 novembre 2020 17:18

Modifié le lundi 23 novembre 2020 17:02

La sécurité, première des libertés ? Histoire d'une formule

 La sécurité, première des libertés ? Histoire d'une formule
 
Je suis atteint d'une funeste " pathologie de la liberté "
 
Jean-Christophe Rufin, Globalia. Gallimard, Paris 2004 ; réédition, Paris: Gallimard, 2005, 499  
 
 « Chacun est libre de ses actes. Or, la tendance naturelle des êtres humains est d'abuser de leur liberté, c'est-à-dire d'empiéter sur celle des autres. LA PLUS GRANDE MENACE SUR LA LIBERTÉ, C'EST LA LIBERTÉ ELLE-MEME. Comment défendre la liberté contre elle-même ? En garantissant à tous la sécurité. La sécurité c'est la liberté. La sécurité c'est la protection. La protection c'est la surveillance. LA SURVEILLANCE, C'EST LA LIBERTÉ

 
Évitez aussi d'être, comme moi, atteint d'une funeste « pathologie de la liberté », vous deviendriez vite l'ennemi public numéro un pour servir les objectifs d'une oligarchie vieillissante dont l'une des devises est :
« Un bon ennemi est la clef d'une société équilibré. »  
 
on peut s'arrêter sur le tableau de la civilisation du futur tel qu'il est brossé par JCR. Son procédé consiste à extrapoler les tendances ou les potentialités actuelles. Ce qui, en retour, a pour effet de mettre en relief les travers de notre temps, tantôt par l'exagération des conséquences de nos préjugés, tantôt au contraire par leur inversion dans cet avenir de fiction.
 
La sécurité, première des libertés ? Histoire d'une formule


Ce que nous dit l'histoire du recours à l'exception
TRIBUNE
Depuis les attentats du 11 septembre 2001, le droit ordinaire est considéré comme insuffisant pour combattre le terrorisme. Des mesures sont donc prises dans l'urgence, fragilisant ainsi nos libertés fondamentales.
 
Dans les contextes de crise, les gouvernements réagissent toujours par l'adoption de législations d'exception attentatoires aux garanties fondamentales. Les arguments déployés pour les légitimer sont également devenues routinières : urgence à agir, nécessité de faire face à une violence exceptionnelle par des dispositions exceptionnelles, inefficacité du dispositif déjà existant pour faire face à de nouveaux défis sécuritaires. C'est la raison pour laquelle la proclamation de l'état d'urgence ne peut étonner, pas plus que le quasi-unanimisme avec lequel il a été voté
Ce que nous dit l'histoire du recours à l'exception
Publié le 26 novembre 2015 à 17h10 - Mis à jour le 26 novembre 2015


La sécurité, première des libertés ? Histoire d'une formule
 
“La sécurité est la première des libertés” : de Le Pen à Valls, la formule s'est imposée dans le débat politique

 
Extrait :


«Je suis un héritier de la révolution de 1789, celle des droits de l'homme et du citoyen, qui consacre la sécurité comme la première des libertés.»
Christian Estrosi, le 23 septembre sur France 2
 
Chirac en 1998 : «Je vous rappelle que la sécurité est la première des libertés» (7mn59)
 
Dans La sécurité, première des libertés ? Histoire d'une formule Par Cédric Mathiot — 24 septembre 2013 à 15:12 (mis à jour à 15:50)
 
 D'Alain Peyrefitte à Manuel Valls, en passant par Jean-Marie Le Pen et Nicolas Sarkoy, les politiques ne cessent de répéter cette formule, qui est en fait un drôle de glissement sémantique par rapport à l'héritage de la Révolution.
 
En plein débat sur le projet de loi « Sécurité et liberté », Alain Peyrefitte, le Garde des Sceaux du gouvernement Barre, affirme que « la sécurité est la première des libertés ». Et d'enchaîner, sous les vivas de l'Assemblée :
 
« Inversement, il n'y a pas de liberté sans une sécurité qui garantisse qu'on pourra en jouir, à commencer par la liberté de rester en vie, la liberté de garder son intégrité physique, la liberté d'aller et de venir. Il n'y a aucune contradiction à vouloir renforcer à la fois la sécurité et la liberté . La sécurité sans la liberté, c'est l'oppression ; la liberté sans la sécurité, c'est la jungle ! »
 
Le 25 octobre, le nouveau Premier ministre Lionel Jospin s'exprime lors d'un colloque à Villepinte, en Seine Saint-Denis, sur le thème : « Des villes sûres pour des citoyens libres ». Il y acte l'appropriation du vocable sécuritaire par la gauche. « Un citoyen dont la sécurité n'est pas assurée ne peut exercer son droit à la liberté », affirme-t-il. « Le principe républicain de l'égalité entre les citoyens ne peut ignorer ce droit à la sécurité ».
 
En guise de conclusion, Jospin tente de trouver le point d'équilibre entre ces deux points cardinaux :
« Il n'y a pas de choix entre la liberté et la sécurité. Il n'y a pas de liberté possible sans la sécurité. Un Etat démocratique ne pourrait accepter que les moyens mis en oeuvre pour assurer la sécurité soient attentatoires aux libertés. »


La sécurité n'a plus de couleur politique. Dans un discours au Sénat pour défendre la Loi sur la sécurité quotidienne (LSQ), prononcé quelques semaines après le 11 Septembre, le ministre de l'Intérieur socialiste, Daniel Vaillant, invoque la lutte contre le terrorisme pour raboter les libertés fondamentales. La difficile équation entre sécurité et liberté devient hiérarchique, la garantie de la première conditionnant l'exercice de la seconde :
« Face aux menaces terroristes, assurer la sécurité des personnes et des biens dans le respect de nos valeurs ne peut être attentatoire à la liberté et à nos libertés. C'est, au contraire, la condition de leur sauvegarde. »

Transmise de génération en génération comme une chanson de geste politique, ballotée dans tous les coins de l'échiquier politique, la-sécurité-première-des-libertés est en réalité une grossière erreur d'appréciation. Présentée comme un héritage direct de la Révolution française, elle ressemble surtout à un contre-sens historique. En 1789, la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen affirme le droit inaliénable à la sûreté, qui protège le citoyen de l'arbitraire de l'Etat, et l'immunise contre les arrestations ou les emprisonnement arbitraires. En 2015, la sécurité, son glissement sémantique, c'est précisément l'inverse. Et c'est inquiétant.
 
“La sécurité est la première des libertés” : de Le Pen à Valls ... publié sur le site du Télérama



Sécurité intérieure : surveiller pour protéger ? | ARTE
 
 
 
Le confinement : 67 millions de privations arbitraires de liberté
 
Au nom du droit à la vie, les Français auront été soumis à une assignation à domicile aveugle pendant 55 jours. Notre Etat de droit est à réinventer dans le «monde d'après».
 
Pendant près de deux mois donc, les quelque 70 millions de personnes se trouvant sur l'ensemble du territoire français auront été soumises à une assignation à domicile aveugle, non-accompagnée par d'autres mesures préventives tels que les masques sanitaires et les tests, généralisée, indistincte géographiquement y compris dans des zones où aucune affection n'a été signalée, dont la violation réitérée pouvait donner lieu à une peine d'emprisonnement de six mois prononcée en comparution immédiate.

Le confinement : 67 millions de privations arbitraires de liberté Par Paul Cassia, professeur de droit public à l'université Paris-I Panthéon-Sorbonne — 12 mai 2020 à 11:00

« Pour la droite ( et ceux aux pouvoir), la première liberté, c'est la sécurité. Nous inversons la proposition : pour nous, la première sécurité est la liberté. »
 
 
Etat d'urgence : «Nous sommes tous devenus des vigiles, des physionomistes»
 
Pour le philosophe Michaël F½ssel, l'état d'urgence, passé d'un dispositif temporaire à un état permanent, s'inscrit dans le quotidien et plonge les citoyens dans une atmosphère de défiance constante.
 
Sauf surprise, l'état d'urgence sera une nouvelle fois reconduit cette semaine. Est-il à jamais notre nouveau quotidien ?
Ce gouvernement et ceux qui suivront se sont condamnés à reconduire une mesure en partie symbolique : ses effets réels contre le terrorisme sont limités. On fait rarement le bilan des lois sécuritaires. A-t-on publiquement débattu des résultats des cinq lois relatives à la sécurité publique et au renseignement votées depuis 2012 ? L'état d'urgence ressemble à Vigipirate. Un dispositif exceptionnel et temporaire... avec lequel nous vivons depuis vingt ans. C'est le propre de la banalité sécuritaire : les débats contradictoires ont lieu au moment de la mise en place des nouveaux dispositifs. Puis ceux-ci deviennent évidents, ils s'installent dans le monde commun au point de ne plus êtres interrogés. La notion de sécurité est devenue si large et si imprécise qu'il est presque impossible de lui opposer la question des droits. Qui pourrait être contre la sécurité ? Nous finirons bien par sortir un jour ou l'autre de l'état d'urgence mais la promesse de sécurité, elle, est devenue la fin en soi de l'action politique.
 
Publié dans Etat d'urgence : «Nous sommes tous devenus des vigiles, des physionomistes» Par Sonya Faure — 12 décembre 2016 à 20:46


Politique fiction : Globalia de Jean-Christophe Rufin
 

De fait, rares sont les théoriciens de la chose politique ou les publicistes à voir dans la démocratie un modèle idéal (Fourier constitue une exception remarquable). L'immense majorité se contente de répéter qu'elle est le « moins mauvais des régimes possibles ». La démocratie, en effet, n'est pas d'abord une construction intellectuelle. Elle est une aspiration qui se développe chez les peuples qui se sont déjà accoutumés à l'idée de l'égalité et elle s'instaure sous leur pression. Elle est fragile et imparfaite. Nul ne contestera, par exemple, que les instances représentatives des démocraties soient avant tout des lieux où s'organisent les compromis entre les intérêts particuliers et que « l'intérêt général » (à définir) soit donc rarement le facteur déterminant des décisions. Pourtant, faute de mieux, la démocratie mérite d'être préservée. Au-delà des péripéties romanesques, au-delà des extrapolations plus ou moins pertinentes à partir du monde actuel, c'est tout l'intérêt d'un livre comme celui de JCR que de mettre l'accent sur les menaces qui pèsent sur notre régime politique et de nous appeler à la vigilance.
 
Politique fiction : Globalia de Jean-Christophe Rufin
Jean-Christophe Rufin, Globalia. Gallimard, Paris 2004 ; réédition, Paris: Gallimard, 2005, 499 p.

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Violences policières :
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Terrorisme, raison d'Etat
Tags : La sécurité, première des libertés ? Globalia, JC Ruffin, Jean Christophe Ruffin, obsession sécuritaire, Manuel Valls, Jean-Marie Le Pen, SOUS SURVEILLANCE, la sécurité privée, privatisation de la sécurité
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#Posté le mardi 13 octobre 2020 16:36

Modifié le samedi 31 octobre 2020 09:57

"Le meilleur des monde"

 
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"Le meilleur des monde"
 Les élections sont des parodies qui se servent des grands mots - Démocratie, Peuple, Nation, République, Souveraineté -, mais qui cachent mal le cynisme des gouvernants : il s'agit pour eux d'installer et de maintenir en place une tyrannie soft qui produit un homme unidimensionnel - le consommateur abruti et alièné - comme jamais aucune dictature n'a réussi à en produire."
(Michel Onfray)
 
"Tous ces militaires dans les rues, l'Etat d'urgence n'est pas soutenable comme on dirait à la COP21. C'est du symbole. Quand vous voyez un militaire dans la rue ça vous rassure ? Moi pas. En réalité ce qui compte c'est d'arriver à démanteler ces filières. On a un déficit qui ne se voit pas mais qui est énorme en matière de suivi de tous ces groupes. Le militaire dans la rue et dans les gares, à part prendre la balle à votre place, je ne vois pas de quoi il vous protège. " 
Jean-Christophe Rufin : "Un militaire dans la rue, ça vous rassure ? Moi pas"
 
A lire a publication de Marc Allot.

 
Dans le billet de Reporterre.net :  En lien : La police se déguise de plus en plus en « casseurs », dont l'image violente est utilisée ensuite par les médias. Samedi après-midi, une nouvelle manifestation s'est tenue à Nantes suite à la mort de Rémi Fraisse. Les affrontements ont rapidement commencé, alors que la manifestation était majoritairement pacifique. Des policiers en civil, déguisés en manifestants, et portant parfois des foulards représentant une tête de mort, jouent un rôle trouble.
 
A lire : Révoltes urbaines, au-delà des préjugés!
 
Dans votre livre Globalia, publié il y a 10 ans, vous imaginiez un monde consumériste où les citoyens ne sont plus libres et vous écriviez : « La sécurité, c'est la liberté. La sécurité c'est la protection. La protection c'est la surveillance. La surveillance, c'est la liberté. La protection ce sont les limites. Les limites, c'est la liberté. » C'était 1984, Big Brother, on y est presque !
">Justement à cause de cette idée de guerre, qui est une idée fausse en ce qui concerne notre territoire, mais au nom de cette guerre, qui n'existe pas, on est en train de devenir une société de flicage. Mais on manque de moyen pour suivre les terroristes mais en revanche madame Michu dans le rue n'a jamais été autant fliquée.



Tous surveillés, tous suspects.
Evacuation pour bien montrer que l'on veille sur vous.
"On veille sur vous" à prendre en deux sens : 
1) on vous protège
2) on vous surveille.
"agissement suspect"
Enjoint à adopter un comportement standardisé.
A savoir :
- tu rentres dans le centre commercial
- tu regardes ce que tu veux acheter, pas trop longtemps
- tu achètes
- tu sors du centre commercial
En dehors de cela, tu es suspect.
Je hais cette ville dans laquelle je suis coincé
 de Thibault Delferiere à propos de la la publication de Lalibre.be.
Louvain-la-Neuve: l'Esplanade évacuée à cause... d'une paire de chaussettes (PHOTOS)


ça caille un peu,réchauffons nous
Bérurier Noir - Vive le Feu

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une loi antiterroriste ? "Les envoyer à l'école plutôt qu'en prison
B'Tselem, une ONG israélienne qui documente les violations des droits de l'Homme dans les Territoires occupés, s'est émue de l'adoption de la loi. « Plutôt que de les envoyer en prison, Israël ferait mieux de les envoyer à l'école, où ils grandiraient dans la dignité et la liberté, et non pas sous le régime de l'occupation », a-t-elle dit à l'AFP.
Dans les faits, la nouvelle loi s'applique là où est appliquée la loi civile israélienne. En Cisjordanie occupée, la loi militaire permet déjà à Israël d'emprisonner des mineurs âgés de 12 ans."

Jean-Christophe Rufin, Globalia. Gallimard, Paris 2004 ; réédition, Paris: Gallimard, 2005, 499  
 
 « Chacun est libre de ses actes. Or, la tendance naturelle des êtres humains est d'abuser de leur liberté, c'est-à-dire d'empiéter sur celle des autres. LA PLUS GRANDE MENACE SUR LA LIBERTÉ, C'EST LA LIBERTÉ ELLE-MEME. Comment défendre la liberté contre elle-même ? En garantissant à tous la sécurité. La sécurité c'est la liberté. La sécurité c'est la protection. La protection c'est la surveillance. LA SURVEILLANCE, C'EST LA LIBERTÉ


En 1981, quand Alain Peyrefitte faisait de la sécurité la première des libertés, Pierre Mauroy inversait la proposition. Depuis, la gauche, à commencer par Manuel Valls, a adopté cette posture hier affichée par le FN.

De la bouche d'un gaulliste à celle d'un Premier ministre socialiste. En passant par une affiche de Jean-Marie Le Pen, Marion Maréchal-Le Pen dans les bras, pour les régionales en Paca, en 1992. « La sécurité, première des libertés » est une formule qui a fait du chemin, avant d'être reprise par Manuel Valls le 13 avril, dans l'hémicycle, pour défendre le controversé projet de loi sur le RENSEIGNEMENT.
 
L'affiche du Front national en 1992 (FranceTVinfo.fr)
Associée à la droite et l'extrême droite jusqu'aux années 90, l'expression n'est aujourd'hui plus du tout discriminante et constitue, comme le notaitLibération en 2013 après une sortie d'Estrosi sur le SUJET, « un poncif du débat public » depuis vingt ans. Il n'y a qu'à voir sa fréquence dans les débats parlementaires et les questions écrites (dédicace à toi, Eric Ciotti). Il faut dire que le SUJET se prête particulièrement bien aux finasseries dialectiques. C'est d'ailleurs un classique du bac philo.
Du temps de Pierre Mauroy

L'image (caricaturée) d'une gauche, défenseur des libertés publiques et rétive à l'autorité, qui fait face à une droite partisane de l'ordre, de la propriété et de la sécurité, n'est aujourd'hui plus aussi claire. Elle l'a pourtant été : ainsi, au gaulliste Alain Peyrefitte, qui répète que « la sécurité est la première des libertés » lors de l'examen de sa loi « Sécurité et Liberté », le socialiste Pierre Mauroy rétorque, en mars 1981 :
« Pour la droite, la première liberté, c'est la sécurité. Nous inversons la proposition : pour nous, la première sécurité est la liberté. »


La loi portée par Peyrefitte, alors garde des Sceaux, comprenait, selon ses détracteurs, 95 fois le mot « sécurité » et 5 fois le mot « liberté ». Ce débat – passionné – est généralement UTILISÉ pour dater le début du débat « sécuritaire ». Ce mot entre d'ailleurs dans le vocabulaire au début des années 80. A l'époque, la gauche, VENT debout contre la droite « liberticide », demande son abrogation lorsqu'elle arrive au pouvoir. C'étaitun engagement de campagne de Mitterrand (n° 52).


A l'époque, Peyrefitte réussit (page 15 du PDF) déjà l'exploit de la synthèse. Non, liberté et sécurité ne sont pas antagonistes :
« Certains feignent de penser que tout renforcement de la sécurité se fait aux dépens de la liberté ; et qu'en revanche, il faut se résoudre à payer toute extension des libertés par une croissance de l'insécurité. Dieu MERCI, il n'en est rien ! Le gouvernement ne vous propose pas de résoudre la quadrature du cercle. Liberté et sécurité sont solidaires : voilà le vrai. La sécurité est la première des libertés. »
Jospinade


Là, comme dans tant d'autres domaines, la frontière entre la droite et les socialistes va tendre à s'estomper.


C'est en 1997 qu'au Parti socialiste, le tournant sécuritaire a pris forme. A l'époque, l'insécurité est un thème à la mode. Lors d'un colloque organisé par le gouvernement de Lionel Jospin, à Villepinte, le ministre de l'Intérieur, Jean-Pierre Chevènement, s'efforce de démonter l'équation supposée entre « gauche » et « laxisme » avec des formules chocs tels que « dur avec le crime, dur avec les causes du crime » (page 5 du PDF).


Le « Che » est connu pour son amour de l'ordre républicain, mais il s'appuie en l'occurrence sur la déclaration de politique générale de Jospin, qui le 19 juin de la même année, affirmait (page 2 du PDF) :
« La sécurité, garante de la liberté, est un droit fondamental de la personne humaine. »
C'est même une priorité de son gouvernement (derrière le chômage, quand même). La formule ne quittera plus le PS, comme en 2009, dans la bouche du maire de Lyon, Gérard Collomb – proche de la ligne Valls.
Retour en 1789


Pour justifier cette pirouette sémantique, la gauche fait appel à la fameuseDéclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789, texte révolutionnaire s'il en est, qui fait figurer la « sûreté » parmi les droits naturels et imprescriptibles de l'homme dans son ARTICLE 2 :


« Art. 2. Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l'Homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté, et la résistance à l'oppression. »
Mais sécurité n'est pas sûreté. L'ancien ministre de la Justice socialiste Robert Badinter le rappelle dans un entretien au Monde, en janvier 2004 :


« Ce qui est consacré dans la Déclaration des droits de l'homme, c'est la sûreté, c'est-à-dire l'assurance, pour le citoyen, que le pouvoir de l'Etat ne s'exercera pas sur lui de façon arbitraire et excessive. Le droit à la sûreté, c'est la garantie des libertés individuelles du citoyen. »
Le célèbre avocat-blogueur Maitre Eolas ne dit pas autre chose lorsqu'ilinvite à « relire la notice » – la DDHC.


« La première des libertés » sert de figure rhétorique pour demander toujours plus :
LOPSI  : « La sécurité, première des libertés » est le slogan de ce projet de loi, dès sa sortie du Conseil des ministres, en juillet 2002 (présidence Chirac).LOPPSI : « La sécurité représente la première des libertés. Ce projet de loi a pour ambition de permettre l'application PLEINE et entière de ce droit légitimement revendiqué par les Français. » (Eric Ciotti, rapporteur, en décembre 2010, présidence Sarkozy).RÉDUCTION du risque de récidive criminelle : « Comme j'ai déjà eu l'occasion de le dire, la sécurité est la première des libertés des Français, car elle est celle qui permet le réel EXERCICE de toutes les autres. » (Michèle Alliot-Marie, garde des Sceaux, en novembre 2009, présidence Sarkozy) ;Responsabilité pénale des parents de mineurs délinquants : « Parce que le droit à la sûreté proclamé par la Déclaration de 1789 est la première des libertés, il nous appartient d'adapter notre législation pénale sur la responsabilité parentale, conscients que la répression est une composante essentielle de la prévention. » (proposition de loi de députés UMP, en avril 2000)Qui a dit ?

Bref, pas très malin pour les socialistes. D'ailleurs, les meilleures critiques de la formule, ce sont eux-mêmes, les socialistes. Ainsi, Jean-Jacques Urvoas,président PS de la commission des Lois, a un jour (lointain) écrit sur son blog :

« C'est l'occasion pour moi de dire que je ne comprends pas le slogan répété à satiété selon lequel “la sécurité serait la première des libertés”. [...] Si je suis de gauche, c'est d'abord parce que je veux vivre dans un pays libre ! [...] Et s'il faut conjuguer la sécurité avec notre DEVISE républicaine, alors affirmons que “ la sécurité est la garantie de l'égalité ”. Voilà le combat historique de la gauche ! »
Et Moscovici, qui n'est pas à une contradiction près (il a été le « dépensier » ministre des Finances français avant de devenir l'« austère » commissaire européen), s'enflamme dans son LIVRE « Défaite interdite » (Flammarion, mai 2011) :

« [...] La gauche [doit] assumer son approche particulière de la sécurité, faite d'un balancement équilibré entre prévention et sanction. Il nous faudra pour cela mettre le doigt sur les errements sécuritaires de la droite, dénoncer l'idée que “la sécurité est la première des libertés”, comme le répète sans cesse Nicolas Sarkozy. Non, la première des libertés , en vérité, c'est bien la liberté elle-même : un Etat démocratique ne saurait accepter que les moyens mis en ½uvre pour ASSURER la sécurité soient attentatoires aux libertés. »


Manuel Valls lui-même, dans son LIVRE « Sécurité : la gauche peut tout changer » (éditions du Moment), sorti en avril 2011, écrivait que « l'opposition affichée systématiquement entre sécurité et liberté [lui paraissait] toujours un peu creuse. » Tout en moquant :
« Ceux qui tentent d'échapper à ce piège idéologique en affirmant, rapidement, que la sécurité est la première des libertés. »


Il n'en conclut pas moins :
« L'institution policière [...] a favorisé l'émancipation de l'individu. »




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Enfin, les fameuses boîtes noires du gouvernement nécessitent une modélisation mathématique des comportements. Elles induisent une vision du monde basée sur des corrélations statistiques. Cette grille mécaniste permet carrément à Christian Estrosi, dans un amendement (9 avril), de proposer la création d'une « infraction reposant sur des faisceaux d'indices concordants » afin de mettre « hors d'état de nuire, les individus soupçonnés d'être de potentiels terroristes avant qu'ils ne passent à l'action. »
On n'est plus très loin du « Minority Report » de Spielberg. Dans ce film de 2002, le système policier mis en place repose sur un déterminisme absolu. Le libre arbitre est COMPLÈTEMENT nié. Bye, bye la liberté.



 
n
24/04/2015
« La sécurité est la première des libertés. "

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n
24/04/2015
« La sécurité est la première des libertés. "
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Couvre-feu : Les lois d'urgences Créé le samedi 21 novembre 2015
L'ART DE LA GUERRE IMBÉCILECréé le vendredi 18 décembre 2015
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08/06/2017
Le paradoxe de notre époque


26/03/2016
le projet EuropaCity
la servitude moderne -
OBÉIR, C'EST MOURIR
Créé le jeudi 21 juillet 2016
Fight Club
"Hollande : Pacte avec le Medef".

Tags : Globalia, Jean Christophe Ruffin, Surveillance, : 13 novembre 2015, lutte anti terroriste, actualité, renaud société tu m'auras pas, surveillance, « la sécurité est la première des libertés., rue 89, obsession sécuritaire, globalia, jc ruffin, les marchands de la peur, alain bauer, « minority report » de spielberg, 15 Miss Helium, - Attaque la banque, Minority Report 2002, JC Ruffin, sécuritaire, District 9
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#Posté le lundi 02 mai 2016 07:09

Modifié le samedi 17 juin 2017 13:38

L(in)sécurité : Un champ de bataille ( 2)

 
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L(in)sécurité : Un champ de bataille : 


 Dans Les Marchands de la ,peur Altman ( Alain Bauer)  : Je regrette de vous dire que non. Les riches sont bien pauvres en la matière. La peur est rare, voyez vous. La vraie peur, celle que l'on peu s'identifier, celle qui vous frôle au point de vous cure la peau, celle qui entre dans la mémoire et y tourne en boucle toute la nuit. Et pourtant cette idée là est vitale. Dans nos société de liberté, c'est la seule chose qui fait tenir les gens ensemble. Sans menace, sans ennemi, sans peur, pourquoi voudriez vous obéir, pourquoi travailler, pourquoi accepter des ordres ? Croyez moi un bonne ennemi est la clé de voute d'une société équilibré. Cette ennemi là, nous n'en avons plus » .Dans l'express intitulé : « Comment les Etats-Unis ont tué Ben Laden - L'Express  . Les attentats, vous savez sans ennemi. L'essentiel n'est pas là. Il ne suffit pas que se perpétuent des formes de la tragédie, il nous faut des héros pour les interpréter.
 
Dans l'émission du lundi 20 juillet 2015, selon 
Bernard Cazeneuve : "Il faut des contrôles systématiques aux frontières"


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Bernard Cazeneuve : "Mon unique objectif est la protection."
 
Extrait "Les départs des despérados se sont accentués et plus de la moitié meurt ou sont bloquer à la frontière de Globalia par les milices privatisé ( le FN en Francia avait déjà mis en pratique ce mode opérationnel) car elle était plus flexible et moins regardante, du moment qu'elle était payé agir pour de grands conglomérats ou politiciens ou vice et versa, car la ligne est très fluctuante."
 
. INFOGRAPHIE - Alors que le gouvernement hongrois a annoncé la fermeture de sa frontière avec la Serbie et le début de la construction d'une barrière anti-immigration, Le Figaro liste les principaux murs du monde.


 
Ce lundi à 22h40, Stéphane Haumant nous proposera sur Canal+ dans "Spécial Investigation"rontières : la grande illusion" une enquête de Guillaume Pitron pour Capa.
 
Des centaines de milliers de réfugiés affluent en Europe depuis les "printemps arabes" et la guerre en Syrie. Aux quatre coins de l'Union, des dispositifs se mettent en place pour bloquer les migrants : murs, grillages, barrières électroniques, projets de surveillance par drones. Des programmes de plusieurs milliards, inspirés des expériences américaines, à la frontière du Mexique.
 
Ces remparts sont-ils efficaces ? Economiquement viables ? Guillaume Pitron a rencontré les industriels qui mettent au point les dispositifs, les passeurs qui les contournent et les élus qui votent les budgets.

Il décrypte également les stratégies du complexe militaro-industriel, qui a trouvé dans le contrôle des migrants, un nouveau débouché pour ses produits high tech.
 
Pour SPECIAL INVESTIGATION, Guillaume Pitron a enquêté sur un mirage : celui d'une Europe "bunkerisée", qui parviendrait à contrôler toutes les entrées sur son territoire.


A lire 
: Vers un État d'Exception Permanent , Le business de la peur / intégrale , They live , 
Etat d'urgence - coup d'état - permanent , 
Articles de l-indigne taggés "globalia" - l'indigné Révolté- Skyrock.com


 
Suite aux terribles attentats du 13 novembre dernier, la situation sécuritaire et répressive a pris une dimension très particulière. Interdictions de manifestations, perquisitions administratives, gardes à vue : l'usage politique fait par le gouvernement de l'état d'urgence a conduit ces derniers jours à la multiplication des interventions dans des milieux militants – notamment écologistes – et à de nombreuses assignations à résidence pour motifs politiques. Notre organisation n'est pas en reste : une maraîchère bio et son compagnon ont subi une perquisition à leur domicile en Dordogne, sans que rien ne le justifie, tant au préalable que par la suite. De même, une réunion publique a été interdite dans le Val-de-Marne.Partout en France, les squats et les militants syndicaux, politiques ou associatifs, sont frappés par les mesures dérogatoires au Droit qu'implique l'état d'urgence.


Les chiffres sont éloquents : moins de 10% des perquisitions administratives ordonnées par les préfets ont abouti à des interpellations. Il est donc évident que l'objectif de l'état d'urgence est bel et bien de réprimer le mouvement social dans un contexte intérieur et international particulièrement tendu.
 
Sur le plan intérieur, le gouvernement cherche à pratiquer la politique de la peur pour museler les opposants à sa politique antisociale qui ne cesse de détruire tous les acquis sociaux, allant jusqu'à vouloir réduire le code du travail à sa plus simple expression. Afin d'asseoir sa politique internationale hyper agressive et guerrière, il s'efforce de faire taire toutes les voix discordantes dans l'union nationale qu'il tente d'imposer, notamment autour de la COP 21 en interdisant toutes les manifestations initiées par la société civile. C'est ainsi qu'il faut analyser les affrontement de ce dimanche 29 novembre à Paris. Ils ne sont que la conséquence de l'interdiction de manifester formulée par les autorités, leurs donnant ainsi prétexte de réprimer les manifestant-e-s ayant osé braver l'interdiction et se retrouvant interpellé-e-s par dizaine, voire par centaines, sans compter les centaines de contrôles d'identités. La CNT exprime toute sa sympathie et sa solidarité à ces camarades, elle exige leur libération immédiate et qu'aucune poursuite ne les vise !


En termes de politique étrangère, après avoir invité en janvier dernier les pires dictateurs de la planète, voilà que le président de la République s'en va avec son bâton de maréchal frapper à toutes les portes pour trouver ici des soldats, là des avions, dans l'objectif de former une coalition militaire internationale allant de Poutine à Bachar el-Assad, en passant par la Chine, l'Arabie Saoudite, la Turquie, le Qatar, ces pays de haut niveau en matière d'exigences démocratiques et de respect des droits de l'Homme. Mais il est vrai que la France a communiqué publiquement son intention de déroger à la Charte européenne des droits de l'Homme... Elle le fait déjà sur son sol en frappant son propre peuple et notamment ses classes populaires, pourquoi se gênerait-elle ailleurs ?
 
La CNT s'étonne du maintien de grandes manifestations sportives et des marchés de Noël ainsi que de l'ouverture des centres commerciaux – toutes activités générant de gros profits – alors que dans le même temps, les droits syndicaux, politiques et démocratiques sont menacés, voire déjà suspendus.
 
Fière de son histoire et héritière de celles et ceux qui ont participé aux combats pour la liberté tout au long de ces dernières décennies – de la résistance à la libération de Paris du joug fasciste, des luttes syndicales ayant permis l'amélioration des conditions de travail à celles pour les droits des femmes et de toutes les minorités – lsolidaire de toutes les initiatives visant au maintien des libertés individuelles et collectives. Elle revendique le respect intégral du droit de manifester et de s'opposer à la politique du gouvernement ainsi que les droits d'expression et d'organisation. Elle appelle à s'opposer à l'application de l'état d'urgence en participant partout où cela est possible aux diverses initiatives populaires, syndicales, politiques ou associatives allant dans ce sens. Vaincre le fascisme vert de Daesh, bleu du FN ou rose du PS passe par le combat populaire pour le maintien des acquis sociaux et démocratiques, qui ne doivent pas sombrer ni vaciller dans cette période si trouble mais pourtant charnière quant à l'avenir de nos sociétés.
 
Réaffirmer ici sa plus totale solidarité avec les victimes des tueries du 13 novembre, tout comme avec celles et ceux qui subissent les fanatismes politiques et religieux de par le monde, en Turquie, au Liban, au Mali, au Kurdistan et ailleurs. Notre solidarité n'est pas et ne sera jamais nationale. Elle est internationale et cohérente entre nos désirs de vie ici et le respect de la vie des autres là-bas.

 
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Davos, cette farce venue d'un autre monde - Hensozu
 


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#Posté le lundi 28 mars 2016 11:02

Modifié le mardi 10 mai 2016 03:48

« lean management »

 
n
Les charlots - Merci patron.avi

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Depuis la nuit des temps, une grande partie de chaque communauté humaine collabore avec le pouvoir qui la domine : en lui servant de bras armé, en enseignant son culte, en désinformant les indécis, en menaçant les insoumis, en enfermant les rebelles et en gardant les biens des plus riches, tout cela en échange d'une rémunération.
 
Non seulement, ces collaborateurs plus ou moins zélés agissent au service des tyrans, oppriment à leur tour, manipulent, frappent, blessent et tuent, mais, surtout, ils obtiennent ainsi une part du gâteau, c'est-à-dire une commission sur l'exploitation.
 
Qu'ils soient exploités eux-mêmes, simultanément, ne fait aucun doute, mais qu'ils n'en soient pas conscients relève du conte de fée.
 
Tous ceux qui participent à maintenir l'ordre actuel en place et, en particulier, tous ceux qui essaient de neutraliser toute résistance font intégralement partie du problème et sont clairement dans le camp d'en face : parmi ceux qui profitent, qui oppriment et qui détruisent l'humain, la vie et la Terre.
 
Prétendre que nous sommes 99%, c'est suggérer, en réalité, que nous devrions nous unir avec une partie de la bourgeoisie — qui vit pourtant sur notre dos, bien placée dans la hiérarchie sociale et dans la répartition inégale des richesses — et avec l'extrême-droite — réactionnaire et manipulatrice, inquisitrice et criminelle.
Affirmer que nous sommes 99%, c'est brouiller la réalité de conditions sociales et d'opinions politiques fondamentalement différentes et totalement opposées.
 
Que certains d'entre nous veuillent essayer, à l'extérieur de nos réunions, de convaincre des bourgeois ou des fascistes, bourreaux économiques et politiques en puissance, du bien-fondé de notre lutte, pourquoi pas ? Chacun sa façon d'agir.
 
Mais qu'ils les incluent parmi nous, a priori, comme si cela allait de soit, au prétexte de nous encourager ou de diviser nos ennemis, non merci.
 
Nous n'avons besoin de personne d'autre que nous-mêmes pour nous libérer.
Yannis Youlountas é la publication de Yannis Youlountas.
 
Et les chiffres sont alarmants : un quart des salariés partent travailler avec la boule au ventre, plus d'un tiers affirment avoir fait un burn-out et 43% ressentent des douleurs à cause de leur métier ! Derrière le succès de grandes entreprises se cachent parfois des méthodes de management qui peuvent casser les salariés.
Le magazine s'est intéressé à quelques-unes des plus incroyables réussites économiques. Il a notamment enquêté sur Lidl, l'un des géants de la grande distribution, 8 milliards d'euros de chiffre d'affaires et 30 000 salariés en France. L'une des enseignes préférées des consommateurs est sortie du hard-discount en bouleversant les méthodes de travail de ses employés. Une révolution dans les magasins et les entrepôts que certains paient très cher sur leur lieu de travail."
 
Lidl et Free : l'enfer au travail vu par "Cash Investigation" 

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Travail : ton univers impitoyable -Cash investigation (intégrale) 
 TREMBLEMENT DE TERRE CHEZ FREE APRÈS LA DIFFUSION DE CASH INVESTIGATION
En marge de la diffusion d'un sujet de Cash Investigation sur les conditions de travail dans ses centres d'appels, Free préparerait le départ de trois directeurs d'entre eux.


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n VAGUE DE DÉPART CHEZ LES DIRECTEURS DE CENTRES D'APPELS
Coïncidence (ou pas) de la diffusion de l'émission, l'hebdomadaire Politis annonce mercredi que trois directeurs de centres d'appels devraient quitter leurs postes d'ici quelques jours. Ce n'est pas la première fois que Free est épinglé pour la gestion sociale de son entreprise. Politis a publié en mai 2016 une grande enquête sur le centre d'appels de Marseille, dévoilant que 45 salariés étaient fichés par le service des ressources humaines et progressivement poussés vers la sortie, avec des appréciations du type : “dossier à construire pour faute”, “à négocier départ”, “semble usé, à creuser conjointement avec RH” ou même “risque CPH [cour des prud'hommes] fort et très onéreux à voir pour transac.”
>> Le sale quart d'heure passé par ce dirigeant de Lidl dans Cash Investigation
>> En vidéo - Xavier Niel reste un des patrons les plus appréciés des Français, d'autres sont détestés (Delphine Ernotte, Patrick Drahi, Vincent Bolloré...)
 

SOURCES 
> Souffrance au travail, licenciements... Free et Lidl épinglés par Cash Investigation>
 
 
#Letravail à #Lidl comme ailleurs "Frédéric, employé chez Lidl : "On est des objets, plus des êtres humains" il est urgent que la société et surtout les politiques soient conscients de la souffrance et des conditions de tuation", estime Frédéric Blanc. Mercredi, lui et une vingtaine de ses collègues employés de l'entrepôt Lidl du Rousset, dans les Bouches-du-Rhône, se sont mis en grève pour dénoncer les pressions managériales et les conditions de travail épuisantes qui leur sont imposées. Une grève finalement levée jeudi midi, après que les salariés ont obtenu des garanties de la part de la direction."Frédéric, employé chez Lidl : "On est des objets, plus des êtres humains" EUROPE1.FR|DE EUROPE 1
 

De Béa Ausardia 26 mars, 14:55 ·
 
Les salariés mis dans l'obligation de demander et d'attendre l'accord par mail de leur chef pour aller aux toilettes... mobilisés !
L. O. "Teleperformance : les c..., ça ose tout
A Blagnac, les patrons de Teleperformance, le leader mondial des centres d'appel, envisagent d'imposer aux salariés de faire une demande par email avant chaque pause-pipi. Ils ont réalisé l'an passé 3,5 milliards de chiffre d'affaires sur le dos des travailleurs, mais ils en veulent plus, en grappillant quelques minutes par-ci, par-là.
Le CHS-CT a dénoncé ce projet, et la direction hésiterait à mettre en application son idée. La pression des travailleurs, qui ont débrayé, devrait l'aider à ne plus hésiter et à retirer son projet pour de bon. Mais cela illustre la bêtise et la rapacité de certains patrons qui vont chercher leurs « idées » dans les WC."

 
#LeTravail à #Lidl  beaucoup, ça a été une délivrance. Même en interne, ceux qui travaillent en magasins ne savaient pas forcément comment ça se passe en entrepôt, et vice versa.» Comme dans le reportage, à Rousset aussi, on dénonce «les petites phrases assassines» de la hiérarchie, «les menaces officieuses entre deux portes» et le fameux pick by voice, ce système de transmission de commandes par voix synthétique via un casque qui rythme le quotidien des préparateurs. «En fait, ce reportage a permis de mettre un mot sur ce sentiment qu'on avait : la déshumanisation», remarque Fabrice, l'un des salariés de Rousset, attablé près du piquet de grève. Face à lui, un autre insiste : «On est fliqués en permanence, il faut tout badger, même quand on va aux toilettes ! Si on s'arrête deux minutes pour discuter entre nous, le chef débarque et nous dit : "Vous êtes en grève ou quoi ?"» Noël (1), jeune embauché, a une expression pour ça : «Ils veulent nous Matrixer, déclare-t-il. Pour eux, on n'est que des numéros.» Cash investigation : à Lidl, l'émission a «ouvert la brèche» LIBERATION.FR sa publication dans le groupe Le stress professionnel doit être reconnu comme maladie professionnelle.
 

 

A LIRE AUSSI
Le sale quart d'heure passé par ce haut dirigeant de Lidl dans Cash Investigation> ALTRAN : nette hausse des bénéfices 2016 mais volatilité sur le free cash flow 
 
A voir Hollande : pacte avec le Medef
M d'OnOff a publié dans 7 groupes.  la photo de La Pensée radicale.
 Violence des échanges en milieu tempéré : Objet : Monsieur le directeur (De Philippe Thivet )

"LES MOUTONS" Mr Jacques Brel - 1967 (inédit)
 JE SUIS PAS DANS LE MOULE. Comme dirais Georges Brassens, je ne fais de tord a personne en ne suivant âs le le voleur de pommme, mais les brave gens n'aiment pas qu'eux, on suivent une autre route qu'eux..... Actuellement, il est de bon ton de suivre la vague émotionnelle, bien pensante qui applaudis toutes les restrictions des libertés pour notre sécurité sois disant.
 
 "Tandis que certains résistent en terrasse contre le terrorisme, d'autres, à même le sol, s'apprêtent à résister au froid." Ouroboros Ebe
 
cf  : La loi de Santé : un passage en force dès le 19 novembre - Actusoins 
 
Montrouge : les étudiants dentistes toujours mobilisés après le suicide de Mathieu « Mathieu, on ne t'oublie pas ». Les banderoles sont encore là, tendues dans le hall de la faculté, où se réunissent ce mardi soir en... LEPARISIEN.FR
 
A écouter La Canaille - Arrêtez ce Train
 
Le nouveau capitalisme, de Dominique Plihon - France Culture : extrait " Montre les changements socio-économiques et les évolutions du capitalisme sous l'effet de la globalisation financière et des NTIC, créant ainsi un nouveau système qui consacre le rôle dominant de la logique boursière. L'emprise croissante de la finance internationale et des NTIC transforment le fonctionnement des entreprises, fragilisent le salariat et engendrent de nouvelles tensions économiques. 
(date de publication : novembre 2004)
 
Une méthode moderne de management, baptisée «Lean», révolutionne depuis quelques années la gestion de la production dans les entreprises et les services. Objectif : rationaliser au mieux les différentes tâches réalisées afin de travailler plus efficacement et surtout plus vite. Dans cette course à la performance et à la compétitivité, les cadences à suivre entraînent une pression de plus en plus forte. Conséquence : surmenage, épuisement
 
 
 
« Aujourd'hui les travailleurs, les précaires, les privés d'emploi, les retraités sont en droit de se poser la question : « Sera-t'il possible de se soigner ? ». Dore et déjà, une partie importante de la population ne peut plus assurer les soins dentaires dont elle a besoin. Les maladies professionnelles sont en pleine expansion, ainsi que les troubles liées aux stress et au harcèlement au travail.
 
Révélation : un document interne d'une rare brutalité annonçait dès 2006 la vague de suicides. 
20 octobre 2006. Devant des cadres supérieurs, Didier Lombard et les dirigeants de France Télécom annoncent l'accélération de la restructuration de l'entreprise. Mediapart et Santé & Travail s'en sont procuré le compte-rendu. Les propos sont crus, brutaux, martiaux parfois. Relire ce document trois ans et 34 suicides plus tard fait frémir : la tragédie est annoncée..
 
Les 5 axes du manager lean

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 A lire Bande annonce : Télérama : Jean-Marc Moutout : L'effrayante question du contrat social Suicides : le document qui accuse France Telecom 

Le 24 avril 2013, Cédric, 35 ans, père de deux enfants, s'est pendu sur son lieu de travail, dans l'usine Renault, à Cléon (Seine-Maritime). 

"Merci Renault. Merci pour ces années de pression et ce chantage aux nuits. Où le droit de grève n'existe pas. Ne pas protester sinon gare. La peur, l'incertitude de l'avenir sont de bonne guerre, paraît-il ? Tu expliqueras ça à mes filles, Carlos". 

C'est le message que Cédric a laissé à Carlos Ghosn, le PDG du groupe Renault, le patron le mieux payé de France, 13,3 millions d'euros en 2012. Cédric, salarié de Renault depuis 2001, s'était mobilisé contre les accords de compétitivité-emploi.
Ces accords ressemblent dans leur contenu à l'Accord national interprofessionnel (l'ANI), plus de "flexibilité" pour faire face à la "C.O.M.P.E.T.I.T.I.V.I.T.E". Voté le 13 mars par Carlos Ghosn et trois syndicats de Renault, l'accord prévoit 7 500 suppressions nettes d'emploi et une augmentation du temps de travail. 

Cédric a participé activement à cette lutte. Sa direction l'a menacé de le faire passer en travail de jour, ce qui pour lui, mécanicien travaillant la nuit, représentait la perte d'une prime de 500 euros par mois. 

Les obsèques de Cédric ont lieu ce mardi 30 avril, à Belbeuf, à 15 h. Se tiendra à la même heure, au Palais des Congrès à Paris, l'Assemblée des actionnaires de Renault. 

Interrogée par téléphone, le porte-parole du groupe Renault nous a dit : "Ce sera une assemblée ordinaire, il n'y aura rien de particulier". 

Là-bas, le 30 avril 2013
Un pendu en plus... un chômeur en moins - Là-bas si j'y suis   A voir  La Poste Lean Management - extrait Special Investigation...
 

 
un lien.
Béa Ausardia
"Depuis lundi, pas un yaourt ne sort des quatre sites français de Danone. Faute d'avoir obtenu un augmentation de salaire "décente" les salariés se sont mis en grève. Ils dénoncent la dégradation de leurs conditions de travail.

« Ici, il y a un vrai malaise. Tous les jours, il y en a un qui craque ». La raison : une nouvelle organisation du travail, un « lean management », la méthode japonaise du juste à temps, mise en place en 2006. Avec comme conséquences, « un accroissement des cadences, une baisse d'effectifs de 40 à 50 chaque année avec le non remplacement des départs en retraite, et une pression infernale », dénonce Denis Enfert qui exige l'ouverture d'une négociation sur ce sujet au comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT).
« En 2008, le site à côté du mien a fermé. Nous avons récupéré la production, mais perdu progressivement les 200 salariés qui travaillaient sur le site », témoigne le délégué.
Avec 1,2% d'augmentation générale dont 0,2% pour la hausse des cotisations retraite complémentaire, au lieu des 1,7% demandés par les syndicats, la proposition de la direction est restée en travers de la gorge des salariés.
D'autant que le groupe a versé aux actionnaires 25,8 millions d'euros et touché un chèque de 1,6 millions d'euros au titre du crédit d'impôt compétitivité emploi (CICE).
« C'est la goutte d'eau qui a fait déborder le vase», résume Denis Enfert, secrétaire du comité central d'entreprise et délégué syndical CGT de l'usine de Ferrières en Normandie. « Quand les salariés l'ont appris, ceux du site de Molay-Littry en Normandie ont décidé de se mettre en grève, notre syndicat (la CGT-NDLR) a fait tourner l'information et les autres usines ont rejoint le mouvement », témoigne le syndicaliste. "
 
Rationalisation extrême du travail : Différence entre ce que l'on nous dit Lean Management - Boss vs Leader et la réalité
 
LEAN MANAGEMENT APPLICATION CONCRETE CHEZ SERVAIR
 

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Travailler mieux, plus vite, en étant plus heureux : telle est la promesse du «lean», nouveau mode de gestion de la production qui vise à rationnaliser au mieux les différentes tâches réalisées dans une entreprise. Cette méthode révolutionnaire, qui a vu le jour au Japon, a été transformée par les Américains qui l'utilisent dans les entreprises, les services publics, les administrations pour augmenter la productivité. Mais à quel prix ? Si aucun investissement n'est nécessaire, les salariés payent au prix fort cette nouvelle méthode qui les transforme en véritable machine. Jamais les taux de dépression, de burn out et de suicides en entreprise n'ont été aussi élevés.
 
Métro, boulot, chrono : merci patron ! Reportage : Salaire net et monde de brutes - ARTE Créé le lundi 28 mars 2016 


Extrait de Béa Ausardia
 
Extrait: Selon nos informations, depuis la reprise du site par le groupe Gueudet, cinq vendeurs ont démissionné. Et d'autres salariés se seraient plaints « de pressions » auprès du syndicat Force Ouvrière. Contactées, les directions de Renault-Dacia à Évreux et du groupe automobile Gueudet à Amiens (Siège social), n'ont pas donné suite à nos sollicitations.
À l'initiative de la famille, une marche blanche est organisée mercredi devant le site de Renault-Dacia. « Je vais déposer plainte et aller au bout de la procédure, martèle Sandrine Colas. Si mon mari est passé à l'acte et a laissé une lettre, ce n'est pas pour rien ; c'est pour que par la suite je le défende ».
 
 
Extrait : « Un article d'une bêtise crasse !!! 
On y oppose les pauvres aux pauvres. En plus, il pourrait très bien donner du grain à moudre à ceux qui voudraient bien voir l'AAH baisser !
800,45 (AAH) + 256.25 (APL) = 1056.70. Le seuil de pauvreté étant à 986, je suis donc au-dessus du seuil de revenu (il faut compter tous les revenus, et pour ces abrutis de l'INSEE, l'allocation logement est un revenu). Mais une fois l'APL dans la poche de mon propriétaire, il ne me reste que 800,45¤. Une fois payées les dépenses d'eau, d'énergie, d'assurance logement et d'Internet/téléphonie, il ne reste que... dans les 400¤ ! Comme un bénéficiaire de l'AAH a un revenu supérieur à 1000¤/mois, pour la SECU et la CAF, vous êtes au-dessus du plafond qui vous donnerait accès à la CMU (ce plafond est proche du seuil de pauvreté fixé par l'INSEE). Donc, pour ne pas payer plein pot, je dois disposer d'une assurance complémentaire santé (70¤/mois). Au final, il ne me reste que 330¤ pour vivre (manger, me vêtir, etc).

Cette dernière dépense n'est pas optionnelle. Une période, je n'ai pas eu les moyens financiers de me la payer. Résultat : impossible d'aller chez le dentiste. Il ne me reste maintenant que 8 dents ; impossible d'aller chez l'ophtalmo et de me payer après les lunettes dont j'ai besoin, et ma vue baisse à vitesse grand V ! Durant cette période, j'ai fais 3 infarctus qui ont occasionné 3 hospitalisations en soins intensifs de 5 jours chacun. Là encore, j'ai dû laisser des ardoises à ces hôpitaux (dont une dans une clinique privée qui refuse de me prendre en charge dorénavant alors que j'ai réglé l'ardoise !).
D'après cet article, je serai donc le roi des pauvres !!
Quelle bande de cons ! "



 "L'humanité consiste dans le fait qu'aucun homme ne puisse être sacrifié à un objectif."
Les médecins généralistes ont été ciblés cet été par les caisses d'assurance-maladie en divers points de l'Hexagone pour s'être écartés de la moyenne des arrêts de travail délivrés aux patients sur leur territoire. Le syndicat des généralistes MG France recommande à chaque médecin concerné de refuser la procédure dite de "mise sous objectifs" et de se rapprocher de ses cadres départementaux dès réception du premier courrier. Il demande à tous les médecins de France de cesser immédiatement l'utilisation du téléservice "arrêts maladie en ligne" qui permet à la CPAM de démultiplier ces manoeuvres de contrôle sur objectifs à l'encontre des médecins.
 
Les causes des arrêts de travail sont multiples et illustrent la dégradation des conditions de travail vécues par les salariés

L'Ordre des Médecins souligne dans ce registre que "la prescription d'un arrêt de travail est tout d'abord un acte thérapeutique destiné à un patient dont l'état de santé le requiert. Il engage pleinement la responsabilité du médecin et doit être effectué dans le respect des règles déontologiques."
 
 
Lutter uniquement contre le pouvoir sous sa forme actuelle, c'est laisser revenir nos pires cauchemars des profondeurs de l'Histoire. C'est donc toutes les confusions qui doivent être combattues : non seulement la confusion qui fabrique l'opinion et permet au pouvoir actuel de se maintenir en place, mais aussi la confusion qui détourne les opposants en multipliant les passerelles et favorise ainsi la montée de l'extrême-droite.

Si vous rêvez de Grèce et d'Espagne, il est urgent de s'imposer cette rigueur dans les mouvements d'opposition et de résistance en France, tant à l'encontre de ceux qui gouvernent et de leurs collaborateurs, qu'à l'encontre des tyrans masqués et de leurs passerelles.

La marche vers l'émancipation est d'abord celle de la clarté et du discernement contre toutes les confusions.

No pasaran.
 


nikolas asimos - den pa na mas xtypan
 

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 un lien. : 
Extrait: Selon nos informations, depuis la reprise du site par le groupe Gueudet, cinq vendeurs ont démissionné. Et d'autres salariés se seraient plaints « de pressions » auprès du syndicat Force Ouvrière. Contactées, les directions de Renault-Dacia à Évreux et du groupe automobile Gueudet à Amiens (Siège social), n'ont pas donné suite à nos sollicitations.
À l'initiative de la famille, une marche blanche est organisée mercredi devant le site de Renault-Dacia. « Je vais déposer plainte et aller au bout de la procédure, martèle Sandrine Colas. Si mon mari est passé à l'acte et a laissé une lettre, ce n'est pas pour rien ; c'est pour que par la suite je le défende ».



Metro Boulot Chrono , merci patron


Le travail à tout prix ? - citoyenactif
09/05/2013
UN PENDU EN PLUS, UN CHOMEUR EN MOINS

Le vendeur filme sa pendaison sur son lieu de travail à Evreux
PARIS-NORMANDIE.FR

cf lire : Le poignant témoignage de la femme du salarié de Dacia qui s'est suicidé dans sa concession d'Evreux
Sandrine raconte comment elle a découvert son mari pendu, accroché à une rambarde. Elle dénonce la pression qui pèse sur les commerciaux    Par Richard Plumet     Publié le 01/09/2015 

A lire aussi
  Arrêts de travail : les médecins généralistes refusent les contrôles sur objectifs des caisses... Les médecins MGFRANCE.ORG|PAR CRISTOFARI
Stress et suicides : l'Etat...
les spin-offs
La finance imaginaire
LE NÉOLIBÉRALISME, STADE...
Les 30 patrons trop bien payés
 Chômage : alerte rouge
 A travers PSA :Comprendre...
Ils nous tuent pour leurs profits : Par Béa Ausardia · il y a environ un mois

Le 15 mai 2016 à 17h40
Hollande adepte du passage en force
«Democracy is so overrated.
A bas le salariat Par Enkolo dans Accueil le 17 Mai 2016

mardi 17 mai 2016 à 14h : 2 rdv pour ce lieu 11 parties : 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 Manifestation à Paris contre la « Loi travail - El Khomri »


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Lycéens, étudiants #Debout
 
APPEL À « NASSER » LA MANIFESTATION DE POLICIERS DU 18 MAI
globalia : citoyen actif : Violence

L(in)sécurité : Un champ de bataille ( 2)

Salaire net et monde de brutes - ARTE Créé le lundi 28 mars 2016 
annis Youlountas a publié un article sur WordPress.Voir post  à porpos d'un article « Des nouvelles de la résistance, suite au virage libéral de Tsipras ». BY YANNIS YOULOUNTAS · 25/08/2015


Running Man , Game2: Winter Créé le dimanche 18 décembre 2016,  Akira Mercredi 14 décembre 2016 


L'incroyable histoire de la téléréalité, société : l'essentiel - Télérama.fr, L'oeil de Moscou -, Relents de guerre froide, Syrie, dans l'enfer d'Alep, Le gouvernement Trump, La cyber-sécurité-guerre, Poutine, le nouvel empire, Game2: Winter


Game2: Winter Par Enkolo dans Accueil le 20 Décembre 2016, Jeux de pouvoirs Par Enkolo dans Accueil le 20 Décembre 2016
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 Marc Ogeret - Faut Plus d'Gouvernement, L'empilement des lois antiterroristes
 
Le business de la peur / intégrale
They live
Quelque Chose Se Prépare


État d'urgence : l'État policier pour éluder tout bilan critique
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Un virus qui déchire l'Europe | ARTE
Quand l'hôpital retient son souffle
«C'est dur d'avoir 20 ans en 2020» : l'oubli révélateur de la maladie de nos sociétés

Tags : « lean management », travail, actualité, capitalisme, Metro Boulot Chrono, merci patron, spécial investication, documentaire, globalia, citoyen actif :, Jean Christophe Ruffin
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#Posté le dimanche 27 mars 2016 06:41

Modifié le mercredi 11 novembre 2020 13:34

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