Arnaud Montebourg n'accepte pas «en l'état» le plan de restructuration annoncé par PSA
Arnaud Montebourg a déclaré jeudi devant le Sénat : "Nous n'acceptons pas en l'état le plan" présenté par PSA, sans préciser les moyens de pression que le gouvernement pourrait faire jouer sur le groupe privé.

L'annonce jeudi par le constructeur automobile PSA Peugeot Citroën de la suppression de 8000 emplois et de la fermeture de son usine d'Aulnay, près de Paris, a provoqué un séisme en France qui a pris de plein fouet ce signal de la perte de compétitivité de son industrie. Le gouvernement s'attendait à cette annonce mais elle n'en a pas moins constitué "un "véritable choc" pour le pays, a déclaré le premier ministre Jean-Marc Ayrault, alors qu'une série d'autres plans sociaux se profilent à l'horizon.
le temps des sacrifices - indigné révolté, le temps des sacrifices - alterfinance, Chaplin Modern Times - Les Temps modernes http://www.youtube.com/watch?v=uwTY4_XJhFo , Charlie Chaplin-Modern Times.mpg ( 1H26 min)
La peur du système actuel, que les mesures atteignent le stade ou les peuples ne pourront plus les supporter et « De mettre à feu et à sang son économie et sa paix sociale ? »
une vidéo (entretien) quej'aime : Entretien avec Serge Halimi, journaliste au mensuel le Monde diplomatique, autour de son livre "Le grand bond en arrière" (Editions Fayard).
Comment est-on passé à un nouveau capitalisme orienté par les seuls verdicts de la finance ?
Emission France Inter "Là-bas si j'y suis" de Daniel Mermet, première diffusion le vendredi 2 juillet 2004.
"Le Grand Bond en arrière
Philippe Varin, président du directoire de PSA Peugeot-Citroën, vendredi
Ce qu'il a dit :
"Nous avons le coût du travail le plus cher en Europe et nous produisons 44 % de notre production en France, donc il faut baisser les charges qui pèsent sur le travail de manière massive."
Pourquoi c'est plutôt faux ?
La France se classe certes dans le peloton de tête en matière de coût horaire du travail, mais elle reste moins chère que d'autres pays. Dans l'industrie automobile, le coût horaire est plus élevé en Allemagne qu'en France, selon l'Insee.
Alors que le groupe PSA annonce un plan de 8000 licenciements et la fermeture de son usine d'Aulnay-sous-Bois,
1/ Le coût horaire moyen du travail en France n'est pas le plus élevé d'Europe
2/ Dans l'industrie non plus, il n'est pas le plus élevé
2/ Dans l'automobile non plus, on ne peut pas dire que le coût du travail français est "le plus élevé d'Europe"
3/ L'Allemagne est l'exception en Europe, et la comparaison est donc biaisée
ur ce dernier point, le paragraphe 11 évoque explicitement la nécessité de généraliser de tels efforts. Ce qui conduit le http://fr.wikipedia.org/wiki/Prix_de_la_Banque_de_Suède_en_sciences_économiques_en_mémoire_d'Alfred_Nobel" target=_blank>Nobel d'économie Paul Krugman à s'étrangler sur son blog :
« Pendant que les Espagnols réduiront leurs coûts du travail par rapport aux Allemands, les Allemands réduiront leurs coûts du travail par rapport aux Espagnols. Le progrès est en marche ! »
Les marchés jamais rassassiés
Peugeot ). Moody's a placé la note BA1 du groupe sous surveillance avec implication négative au lendemain de l'annonce de 8.000 suppressions d'emplois en France et de la fermeture du site d'Aulnay-sous-Bois. En outre, plusieurs brokers, dont Barclays et SG Cross Asset Research ont abaissé leurs objectifs de cours sur la valeur. Le président du directoire, Philippe Varin, a déclaré espérer que le plan pour la filière automobile que le gouvernement doit présenter à la fin du mois abordera la question du coût du travail en France. Il s'est par ailleurs dit prêt à présenter ses livres de comptes au gouvernement.
Blue Collar
Scandale financier à la CGC, le syndicat des cadres
Source : Capital.fr
07/06/2012
Selon nos informations, les commissaires aux comptes chargés de valider la comptabilité de la Confédération générale des cadres (CGC), le syndicat des cadres, ont alerté il y a quelques semaines le procureur de la République.
Ils auraient découvert que le président de la Confédération, Bernard Van Craeynest, était payé près de 140.000 euros par an par la confédération, une somme remboursée par Safran, l'équipementier aéronautique, dont il est en disponibilité.
Une autre ponte du syndicat, Danièle Karniewicz, ex-présidente de la caisse nationale d'assurance vieillesse (CNAV), actuellement en charge de la protection sociale, se serait pour sa part, fait rembourser près de 500.000 euros de frais par la CNAV et par la Confédération, pendant les six années de sa mandature.
Toujours selon les commissaires aux comptes, les secrétaires nationaux du syndicat auraient perçu chacun 1.500 euros par mois en plus de leur rémunération et de leurs défraiements officiels, en dehors de toute décision officielle des organes confédéraux. Les cotisations sociales afférentes n'auraient pas été versées. Un comité confédéral de la CGC se tiendra demain pour examiner les comptes et « obtenir des éclaircissements » sur ces dérapages. La séance risque d'être chaude.
Personne à la CGC n'était joignable dans la matinée.
Philippe Eliakim
PDF] Page 1 sur 9
CHAPITRE V
LA COMPLICITE DES CADRES
http://www.justice.gouv.fr/art_pix/scpc2005-5.pdf
C'est la question que je me pose en découvrant les mesures prévues par le gouvernement espagnol pour atteindre cet objectif de 65 milliards d'euros de dépenses en moins en deux ans et demi.
Angela Merkel, nouvelle Tchatcher européenne pourrait ne pas être sortie si perdante que cela du dernier Sommet européen. L'orchestration de l'annonce de nouvelles mesures de rigueur par le gouvernement Rajoy semble confirmer cette hypothèse : elle a eu lieu deux jours après que la Zone euro ait donné son accord pour le versement d'une aide de 30 milliards d'euros à destination des banques espagnoles.Angela Merkel, the new Maggie Thatcher ...
Difficile de ne pas voir un lien de cause à effet. Il semble assez clair que ces 65 milliards d'euros d'économies était la condition sine qua non imposée par l'Europe pour le versement de l'aide. D'autant plus que la Troïka (UE, BCE et FMI) a annoncé qu'elle se rendrait régulièrement dans la péninsule ibérique... pour examiner l'avancée des mesures de rigueur engagées par Rajoy ?
Parmi les mesures prises :
- baisse du salaire des fonctionnaires (via la suppression de leur 14e mois)
- baisse des allocations chômage
- et surtout augmentation de la TVA de 18% à 21% (elle avait déjà été revue à la hausse en 2009, passant de 16% à 18%).
Comme le rappelle Le Figaro, une telle augmentation de la TVA devrait correspondre à une dépense supplémentaire 415 euros par famille et par an.
Les familles victimes de la précarisation rampante de l'Europe vont réduire leurs dépenses. Moins partir en vacances, ne pas changer de voiture aussi souvent qu'elle le voudrait, ne pas acheter un nouvel écran plat, réduire son budget loisir, etc. etc. Cela aura donc des répercutions sur la consommation.
Mais que se passe-t-il quand toutes ces dépenses ont été réduites à leur maximum et que nos famille ne parvient toujours pas à boucler ses fins de mois ? Elle ne va pas arrêter de s'alimenter, de se chauffer. Elle ne pourra accepter de ne plus avoir un toit au-dessus de sa tête. Quand les besoins fondamentaux sont atteints, nous atteignons le seuil de douleur, celui à partir duquel aucune économie supplémentaire n'est possible ou souhaitable.
Pour les Etats – démocratiques tout particulièrement – et les économies, il existe aussi un seuil de douleur. Une fois ce seuil atteint, deux conséquences :
1. Le gouvernement prend le risque de ne pas être réélu, voire renversé.
2. Le pays peut entrer dans une spirale déflationniste. Trop de rigueur fait fortement chuter la consommation et donc le PIB, enfonçant le pays encore plus dans la crise. C'est ce qui s'est passé en Grèce ; et l'Espagne semble prendre le même chemin.
Le cercle vicieux :
Examinons la situation économique espagnole. Le chômage dépasse les 23% sur l'ensemble de la population active mais plus de 50% sur la tranche des moins de 25 ans.
Dans le même temps, les aides en tout genre sont coupées, les salaires réduits et les impôts aussi bien directs qu'indirects augmentent. Or l'augmentation de la TVA va toucher sans distinction le chômeur, le retraité et le travailleur et réduire d'autant la consommation.
Prenez tous ces éléments, et secouez bien. Vous obtiendrez une formidable agitation sociale et une situation explosive.
Les dirigeants Espagne ont fait le pari que la réduction de l'endettement sera plus importante que la baisse du PIB due à la rigueur. C'est un pari risqué.
Parmi les autres exigences de l'Europe en préalable à une aide financière, le Financial Times qui la révèle. D'après les informations réunies par le journal, l'Europe presserait les banques espagnoles d'annuler certaines de leurs dettes (actions préférentielles et dettes subordonnées qui se retrouvent ensuite dans des "super-livrets"). Dettes estimées à 67 milliards d'euros. ces dettes sont en très grande majorité détenues par de petits épargnants via des produits d'épargne très classiques. ".
Coup de froid venu du Nord
Dernière mauvaise nouvelle pour l'Espagne et la Zone euro :la Finlande refuse d'accepter le versement de l'aide aux banques ibériques sans garanties supplémentaires.
Pourquoi ? Plusieurs raisons à cela. Tout d'abord, le pays est lui-même touché par les conséquences de la crise de la dette souveraine et ne tient pas à aggraver l'état de ses finances. Mais aussi parce que le cas espagnol crée un précédent. Car le pays n'est pas le seul à être embourbé dans une crise bancaire majeure. C'est aussi le cas de l'Irlande qui s'est lourdement endettée pour sauver ses banques (63 milliards d'euros)... et qui depuis en paie le prix.
Les déclarations faites après le dernier Sommet européen laissent entendre que l'Espagne pourrait ne pas être le seul pays à bénéficier d'un sauvetage direct de ses banques par le MES. Des pays confrontés à une situation identique (i.e. l'Irlande, voire même le Portugal) pourraient se voir accorder « e même privilège »
La réticence dela Finlandeà accepter le sauvetage des banques espagnoles. Aux dernières nouvelles, le pays menacerait même de quitterla Zoneeuro pour se dégager de toutes responsabilités financières communes...
Le grand saut
L'été arrive tranquillement, la vie est douce, et les volumes échangés sur les marchés financiers sont toujours aussi menaçant vacances est arrivé servent a faire passer des mesures impopulaires comme le plan de PSA. . Les grands événements que sont la rentrée et la nouvelle année.
En Europe, « es problèmes persisteront autour du surendettement des Etats, mais il semblerait que, depuis peu, les marchés soient lassés et ne réagissent plus à ces mauvaises nouvelles. Gare au retour de bâton ! »
En Grande-Bretagne, « es menaces qui pèsent sur l'économie du pays découragent les marchés qui comptent sur de nouvelles stimulations monétaires »
Rien de bon à attendre des perspectives économiques japonaises ou chinoises. Le Kabuto Cho se prépare au doublement de la TVA, et la République populaire pourrait voir se développer une crise immobilière.
Les Etats-Unis sont devant toute une série d'échéances importantes, dont la plus importante sera l'élection présidentielle. La course au coude à coude des deux candidats ne devrait pas particulièrement influencer les marchés boursiers.
L'augmentation du plafond de la dette d'environ 15 000 milliards de dollars actuellement à environ 17 000 milliards de dollars aura plus de conséquences. La limite est déjà presque atteinte et son augmentation déclenchera des discussions houleuses au Congrès qui ne manqueront pas d'attirer l'attention des marchés sur le niveau absurdement élevé de l'endettement public du pays
En début d'année viendra le temps des "sauts de falaises". Toute une série d'allégements fiscaux mis en place de manière temporaire pour stimuler l'économie vont prendre fin et, comme prévu, les coupes dans les dépenses vont automatiquement prendre effet.
« Wall Street se demande si ce changement brutal, appelé "fiscal clip", sera un frein pour la croissance, car cela pourrait coûter environ 4 à 5 points du produit intérieur brut. Cela va contraindre le ministre des Finances à faire quelques "sauts" qui pourraient s'avérer périlleux pour maîtriser cet écueil fiscal. Mais, sans doute, ce seront encore les assouplissements monétaires qui seront considérés comme un moindre mal. »
Le 27 janvier 2010, Obama avait proposé comme remède à cette déroute le doublement des exportations américaines jusqu'en 2015. Comment s'est traduite cette bonne idée dans la réalité .
Le solde net du commerce des biens et services (exportations moins importations), en terme réel (c'est-à-dire après la déduction de l'inflation) est profondément dans le moins (ligne rouge).
En cherchant dans le moteur de recherche Google les mots clés : la chute du système capitalisme, "Le capitalisme touche à sa fin" : La concentration dans les médias en France (OFM), lLa Grèce confrontée à l'austérité : les Lettons y sont passés aussi – AFP La dette odieuse. Les leçons de la crise grecque
A qui la faute de la crise grecque ? Pour Jason Manolopoulos, d'abord à l'euro. Dénonçant " l'aveuglement collectif " des dirigeants européens, ...Les dessous du triple A. Agences de notation : récit de l'intérieur : Même si l'un des auteurs travaille dans une agence de notation et se dissimule ...
Reportage sur La Crise en Grèce ( durée 20 min)
Plongez au c½ur de la Grèce actuelle et découvrez le portrait édifiant d'une jeunesse parfois dés½uvrée mais toujours combattive.
Documentaire - Grèce - le temps des sacrifices ( durée 54 min)
Partage