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4 articles taggés 1937

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La tragédie des Brigardes internationales

 
Leo Ferre Les Anarchistes
 

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[AL, le mensuel]
La révolution espagnole avait bien commencé, mais dès 1937, sous l'impact des coups staliniens comme des erreurs des anarchistes, elle recule.
Un débat d'actualité, en ces heures de campagne électorale. Un débat qui nous rappelle, encore, que la seule et unique alternative, comme le défendait Cornelius Castoriadis, demeure, hier, aujourd'hui comme demain : « Socialisme ou barbarie ».1937 : En Espagne, la contre-révolution triomphante ALTERNATIVELIBERTAIRE.ORG

 

 
A voir ce soir sur ARTE : La tragédie des Brigades Internationales - ARTE Documentaire 2016 HD de Patrick Rotman : Sacré tour de force que ces cent minutes tout en archive signées Patrick Rotman ( été 44, les survivants....) Avec un souffle qui n'a d'égal que sa clarté, la guerre d'Espagne et ses multiples développements Méridien Zéro - Les brigades internationales de Franco 1/2 - 2/2-  YouTube  Hommage aux brigades internationales, 
A LAS BARRICADAS Guerre d'Espagne, chants, de, comunero



Méridien Zéro - Les brigades internationales de Franco 1/2




Dans un riche documentaire sur la guerre d'Espagne (1936-39), exclusivement constitué d'images d'archives, Patrick Rotman met l'accent sur le rôle des Brigades Internationales, corps de volontaires étrangers venus prêter main-forte aux Républicains combattant l'armée franquiste.
 
À travers de poignantes archives, Patrick Rotman retrace l'histoire des trente-cinq mille volontaires venus du monde entier combattre le franquisme dans la guerre civile espagnole.
 
Pendant la guerre d'Espagne (1936-1939), des volontaires affluent du monde entier pour défendre la jeune République, menacée par le putsch de Franco, lui-même soutenu d'emblée par l'Allemagne nazie et l'Italie fasciste. Ouvriers parisiens, tchèques et britanniques, dockers new-yorkais, mineurs polonais ou anglais, militants antifascistes allemands et italiens... : en tout, quelque trente-cinq mille hommes, venus d'une cinquantaine de pays, vont combattre, souvent en première ligne et sans aucune formation, dans des batailles de plus en plus désespérées. Ils répondent à l'appel lancé sous l'égide de Moscou par l'Internationale communiste, alors que les démocraties occidentales ont décidé de ne pas intervenir. Ils ont entendu aussi les plaidoyers d'André Malraux et de George Orwell, engagés dès la première heure, l'écrivain français à la tête d'une escadrille aérienne, l'Anglais au sein du Poum (Parti ouvrier unifié marxiste, antistalinien) . Ils ont peut-être vu aussi les clichés incroyables qu'un couple de jeunes photographes, Gerta Pohorylle et Endre Friedmann, alias Gerda Taro et Robert Capa, expédient jour après jour du front. Comme eux, les écrivains Ernest Hemingway, John Dos Passos, Gustave Regler ou le documentariste Joris Ivens vont aussi contribuer à exalter la résistance héroïque du peuple espagnol, face à une armée franquiste bien supérieure en nombre et surarmée, qui multiplie les massacres au fil de ses victoires. À leurs côtés, le correspondant de la Pravda, Mikhaïl Koltsov, informe aussi le NKVD...
 
Entre deux feux
Dès 1937, les Soviétiques, affirmant leur emprise sur le camp républicain, agissent en effet en Espagne comme à domicile, arrêtant, torturant, exécutant tous ceux qui s'opposent au stalinisme. Les militants anarchistes et libertaires, parmi lesquels figurent nombre de brigadistes, se retrouvent pris ainsi entre deux feux totalitaires. Restituant à la fois destins individuels et complexité historique, Patrick Rotman retrace ces trois années d'un combat perdu, dont les faits d'armes continuent de nourrir, aujourd'hui encore, le romantisme révolutionnaire. Un récit intense et détaillé, porté par de poignantes archives, dont nombre des images magnifiques de Robert Capa et de Gerda Taro, qui mourra avant la défaite finale, à 27 ans, écrasée accidentellement par un char républicain. "Quand je pense à la quantité de gens extraordinaires que j'ai connus et qui sont morts dans cette guerre, avait-elle écrit peu de temps auparavant, j'ai le sentiment absurde que ce n'est vraiment pas juste d'être encore en vie."
 
Ernest Hemingway: The Spanish Earth (1937) - YouTube

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Hommage aux brigades internationales


 
ARTE+7 | La tragédie des Brigades Internationales
À travers de poignantes archives, Patrick Rotman retrace l'histoire des trente-cinq mille volontaires venus du monde entier combattre le franquisme dans la guerre civile espagnole.
ARTE.TV
 
Patrick Rotman et les archives de la guerre d'Espagne
 

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PROTESTATIONS DEVANT LES LIBERTAIRES DU PRESENT ET DU FUTUR SUR LES CAPITULATIONS DE 1937
3 mai 2012, 20:04
Par un « Incontrôlé » de la Colonne de Fer


 JE SUIS l'un de ceux qui ont été délivrés de San Miguel de los Reyes, sinistre bagne qu'éleva la monarchie pour enterrer vivants les hommes qui, parce qu'ils n'étaient pas des lâches, ne se sont jamais soumis aux lois infâmes que dictèrent les puissants contre les opprimés. Ils m'ont emmené là-bas, comme tant d'autres, pour avoir lavé une offense, pour m'être rebellé contre les humiliations dont un village entier était victime : autrement dit, pour avoir tué un « cacique ».
 
J'étais jeune, et je suis jeune maintenant, puisque j'entrai au bagne à vingt-trois ans et que j'en suis sorti, parce que les camarades anarchistes en ouvrirent les portes, quand j'en avais trente-quatre. Onze années soumis au supplice de ne pas être homme, d'être une chose, d'être un numéro !
 
Avec moi sortirent beaucoup d'hommes, qui en avaient autant enduré, qui étaient aussi marqués par les mauvais traitements subis depuis leur naissance. Certains, dès qu'ils ont foulé le pavé de la rue, s'en sont allés par le monde ; et les autres, nous nous réunîmes à nos libérateurs, qui nous traitèrent en amis et nous aimèrent en frères. Avec eux, peu à peu, nous avons formé « la Colonne de Fer » ; avec eux, à grands pas, nous avons donné l'assaut aux casernes et fait rendre les armes à de redoutables gardes civils ; avec eux, par d'âpres attaques, nous avons refoulé les fascistes jusque sur les crêtes de la montagne, là où ils sont encore à présent. Accoutumés à prendre ce dont nous avons besoin, de pourchasser le fasciste, nous avons conquis sur lui les approvisionnements et les fusils. Et nous nous sommes nourris pour un temps de ce que nous offraient les paysans, et nous nous sommes armés sans que personne ne nous fît le cadeau d'une arme, avec ce que nous avions ôté, par la force de nos bras, aux militaires insurgés. Le fusil que je tiens et caresse, celui qui m'accompagne depuis que j'ai quitté ce fatidique bagne, il est à moi, c'est mon bien propre ; si j'ai pris, comme un homme, celui que j'ai entre les mains, de la même façon sont nôtres, proprement nôtres, presque tous ceux que mes camarades ont dans leurs mains.
 
Personne, ou presque personne, n'a jamais eu d'égards pour nous. La stupéfaction des bourgeois, en nous voyant quitter le bagne, n'a pas cessé et s'est même étendue à tout le monde, jusqu'en ce moment ; de sorte qu'au lieu de nous prendre en considération et de nous aider, de nous soutenir, on nous a traités de bandits, on nous a accusés d'être des incontrôlés : parce que nous ne soumettons pas le rythme de notre vie, que nous avons voulue et voulons libre, aux stupides caprices de quelques-uns qui se sont considérés, bêtement et orgueilleusement, comme les propriétaires des hommes dès qu'ils se sont vus dans un ministère ou un comité ; et parce que, dans les villages où nous sommes passés, après en avoir arraché la possession au fasciste, nous avons changé le système de vie, annihilant les féroces « caciques » qui tourmentaient toute l'existence des paysans après les avoir volés, et remettant la richesse aux mains des seuls qui surent la créer, aux mains des travailleurs.
 
Personne, je peux en donner l'assurance, personne n'aurait pu se comporter avec les dépossédés, avec les nécessiteux, avec ceux qui toute leur vie furent pillés et persécutés, mieux que nous, les incontrôlés, les bandits, les échappés du bagne. Personne, personne — je défie qu'on m'en apporte la preuve — n'a jamais été plus affectueux et plus serviable envers les enfants, les femmes et les vieillards ; personne, absolument personne, ne peut blâmer cette Colonne, qui seule, sans aide, et il faut même dire entravée, a été depuis le commencement à l'avant-garde, personne ne peut l'accuser d'un manque de solidarité, ou de despotisme, de mollesse ou de lâcheté quand il s'agissait de combattre, ou d'indifférence envers le paysan, ou de manque d'esprit révolutionnaire ; puisque hardiesse et vaillance au combat ont été notre norme, la noblesse à l'égard du vaincu notre loi, la cordialité avec nos frères notre devise, et que la bonté et le respect ont été le critère du déroulement de toute notre vie.
 
Pourquoi cette légende noire que l'on a tissée autour de nous ? Pourquoi cet acharnement insensé à nous discréditer alors que notre discrédit, qui n'est pas possible, ne ferait que porter préjudice à la cause révolutionnaire, et à la guerre même ?
 
Il y a — nous, les hommes du bagne, qui avons souffert plus que personne sur la terre, nous le savons bien —, il y a, dis-je, dans l'atmosphère un extrême embourgeoisement. Le bourgeois d'âme et de corps, qui est tout ce qu'il y a de médiocre et de servile, tremble à l'idée de perdre sa tranquillité, son cigare et son café, ses taureaux, son théâtre et ses relations prostituées ; et quand il entendait dire quelque chose de la Colonne, de cette Colonne de Fer, le soutien de la Révolution dans ces terres du Levant, ou quand il apprenait que la Colonne annonçait sa descente sur Valence, il tremblait comme une feuille en pensant que ceux de la Colonne allaient l'arracher à sa vie de plaisirs misérables. Et le bourgeois — il y a des bourgeois de différentes classes et dans beaucoup de positions — tissait, sans répit, avec les fils de la calomnie, la noire légende dont il nous a gratifiés ; parce que c'est au bourgeois, et seulement au bourgeois, qu'ont pu et peuvent encore nuire nos activités, nos révoltes, et ces désirs irrépressibles qui emportent follement nos c½urs, désir d'être libres comme les aigles sur les plus hautes cimes ou comme les lions au plus profond des forêts.
 
Même des frères, ceux qui ont souffert avec nous dans les champs et les ateliers, ceux qui ont été indignement exploités par la bourgeoisie, se firent l'écho des terribles craintes de celle-ci, et en arrivèrent à croire, parce que certains, trouvant leur intérêt à être des chefs, le leur dirent, que nous, les hommes qui luttions dans la Colonne de Fer, nous étions des bandits et des gens sans âme ; de sorte qu'une haine, qui en est maintes fois arrivée à la cruauté et au fanatisme meurtrier, sema de pierres notre chemin, pour entraver notre avance contre le fascisme.
 
Certaines nuits, de ces nuits obscures dans lesquelles, l'arme au bras et l'oreille aux aguets, je m'efforçais de pénétrer les profondeurs du pays alentour et aussi les mystères des choses, je ne trouvais pas d'autre remède, comme dans un cauchemar, que de me dresser hors de l'abri, et ceci non pour désenkyloser mes membres, qui sont d'acier parce qu'ils sont passés par le creuset de la douleur, mais pour empoigner plus rageusement mon arme, ressentant des envies de tirer, non seulement contre l'ennemi qui était caché à moins de cent mètres de moi, mais encore contre l'autre ennemi, contre celui que je ne voyais pas, contre celui qui se cachait à mes côtés, et il y est encore à présent, qui m'appelle camarade tandis qu'il me manque bassement, puisqu'il n'y a pas de manquement plus lâche que celui qui se repaît de trahisons. Et j'éprouvais des envies de pleurer et de rire, et de courir à travers les champs en criant et de serrer des gorges avec mes doigts de fer, comme lorsque j'ai brisé entre mes mains celle de l'immonde « cacique », et de faire sauter, pour qu'il n'en reste que décombres, ce monde misérable où il est si difficile de trouver des mains aimantes qui essuient ta sueur et étanchent le sang de tes blessures quand, fatigué et blessé, tu reviens de la bataille.
Combien de nuits, les hommes étant ensemble, et ne formant qu'une seule grappe ou poignée, quand j'exprimais à mes camarades, les anarchistes, mes peines et mes douleurs, j'ai trouvé, là-bas, dans l'âpreté de la montagne, face à l'ennemi qui nous guettait, une voix amie et des bras affectueux qui m'ont à nouveau fait aimer la vie ! Et alors, toute la souffrance, tout le passé, toutes les horreurs et tous les tourments qui ont marqué mon corps, je les jetais au vent comme s'ils eussent appartenu à d'autres époques, et je m'abandonnais avec joie à des rêves d'aventure, apercevant, dans la fièvre de l'imagination, un monde différent de celui où j'avais vécu, mais que je désirais ; un monde différent de celui où ont vécu les hommes, mais que nous sommes nombreux à avoir rêvé. Et le temps passait pour moi comme s'il volait, et les fatigues ne m'atteignaient pas, et mon enthousiasme redoublait, et me rendait téméraire, et me faisait sortir dès le point du jour en reconnaissance pour découvrir l'ennemi, et... tout pour changer la vie ; pour imprimer un autre rythme à cette vie qui est la nôtre ; pour que les hommes, et moi parmi eux, nous puissions être frères ; pour qu'une fois au moins la joie, jaillissant de nos poitrines, se sème sur la terre ; pour que la Révolution, cette Révolution qui a été le pôle et la devise de la Colonne de Fer, puisse être, dans un temps prochain, un fait accompli.
 
Mes rêves se dissipaient comme ces blancs nuages ténus qui, au dessus de nous, passaient sur la montagne, et je retournais à mes désenchantements pour revenir, une autre fois, de nuit, à mes joies. Et ainsi, entre peines et joies, entre l'angoisse et les pleurs, j'ai passé ma vie, heureuse au sein des périls, à la comparer à cette vie obscure et misérable de l'obscur et misérable bagne.
 
Mais un jour — c'était un jour gris et triste —, sur les sommets de la montagne, comme un vent de neige qui mord la chair, arriva une nouvelle : « Il faut se militariser. » Et, dès cette nouvelle, ce fut comme un poignard qui me déchira, et je souffris par avance les angoisses que nous ressentons maintenant. Durant des nuits, dans l'abri, je me répétais la nouvelle : « Il faut se militariser... »
 
À côté de moi, veillant tandis que je me reposais, bien que je ne puisse dormir, il y avait le délégué de mon groupe, qui serait alors lieutenant, et à quelques pas de là, dormant à même le sol, en appuyant sa tête sur une pile de bombes, était couché le délégué de ma centurie, qui serait capitaine ou colonel. Moi... je continuerai à être moi, l'enfant de la campagne, rebelle jusqu'à la mort. Je n'ai pas voulu, et je ne veux pas, des croix, des galons ou des commandements. Je suis comme je suis, un paysan qui a appris à lire en prison, qui a vu de près la douleur et la mort, qui était anarchiste sans le savoir et qui maintenant, le sachant, est plus anarchiste qu'hier, quand il a tué pour être libre.
 
Ce jour, ce jour-là où tomba des crêtes de la montagne, comme un vent glacé qui me déchira l'âme, la funeste nouvelle, sera inoubliable, comme tant d'autres dans ma vie de douleur. Ce jour-là... Bah !
Il faut se militariser !
 
La vie enseigne aux hommes plus que toutes les théories, plus que tous les livres. Ceux qui veulent apporter dans la pratique ce qu'ils ont appris des autres en s'abreuvant à ce qui est écrit dans les livres, se tromperont ; ceux qui apportent dans les livres ce qu'ils ont appris dans les détours du chemin de la vie, pourront peut-être faire une ½uvre maîtresse. La réalité et la rêverie sont choses distinctes. Rêver est bon et beau, parce que le rêve est, presque toujours, l'anticipation de ce qui doit être ; mais le sublime est de rendre la vie belle, de faire de la vie, concrètement, une ½uvre belle.
 
Moi, j'ai vécu ma vie à grande allure. Je n'ai pas goûté la jeunesse qui, d'après ce qu'on en lit, est allégresse, douceur, bien-être. Au bagne, je n'ai connu que la douleur. Jeune par le nombre des années, je suis un vieux par tout ce que j'ai vécu, par tout ce que j'ai pleuré, par tout ce que j'ai souffert. Car au bagne on ne rit presque jamais ; au bagne, qu'on soit sous son toit ou sous le ciel, on pleure toujours.
Lire un livre dans une cellule, séparé du contact des hommes, c'est rêver ; lire le livre de la vie, quand te le présente ouvert à une page quelconque le geôlier, qui t'insulte ou seulement t'espionne, c'est se trouver en contact avec la réalité.
 
J'ai lu certain jour, je ne sais où ni de qui, que l'auteur ne pouvait se faire une idée exacte de la rotondité de la Terre tant qu'il ne l'avait pas parcourue, mesurée, palpée : découverte. Une telle prétention me parut ridicule ; mais cette petite phrase est restée si imprimée en moi que quelquefois, lors de mes soliloques forcés dans la solitude de ma cellule, j'ai pensé à elle. Jusqu'à ce qu'un jour, comme si moi aussi je découvrais quelque chose de merveilleux qui auparavant eût été caché au reste des hommes, je ressentis la satisfaction d'être, par moi-même, le découvreur de la rotondité de la Terre. Et ce jour-là, comme l'auteur de la phrase, je parcourus, mesurai et palpai la planète, la lumière se faisant dans mon imagination à la « vision » de la Terre tournant dans les espaces infinis, faisant partie de l'harmonie universelle des mondes.
 
La même chose advient à propos de la douleur. Il faut la peser, la mesurer, la palper, la goûter, la comprendre, la découvrir pour avoir dans l'esprit une idée claire de ce qu'elle est. A côté de moi, tirant un chariot sur lequel d'autres, chantant et se réjouissant, s'étaient juchés, j'ai vu des hommes qui comme moi, faisaient office de mule. Et ils ne souffraient pas ; et ils ne faisaient pas gronder, d'en bas, leur protestation ; et ils trouvaient juste et logique que ceux-là, en tant que maîtres, fussent ceux qui les tenaient par des rênes et empoignaient le fouet, et même logique et juste que le patron, d'un coup de laisse, leur balafre la face. Comme des animaux, ils poussaient un hennissement, frappaient le sol de leurs sabots et partaient au galop. Après, oh ! sarcasme, qu'on les ait dételés, ils léchaient comme des chiens esclaves la main qui les fouettait.
 
Il n'y a personne qui, ayant été humilié, vexé, outragé ; qui s'étant senti l'être le plus malheureux de la terre, en même temps que l'être le plus noble, le meilleur, le plus humain, et qui, dans le même temps et tout ensemble, éprouvant son malheur et se sentant heureux et fort, et subissant sur son dos et sur son visage, sans avertissement, sans motif, pour le pur plaisir de nuire et d'humilier, le poing glacé de la bête carcellaire ; personne qui, s'étant vu traîné au mitard pour rébellion, et là-dedans, giflé et foulé aux pieds, entendant craquer ses os et voyant couler son sang jusqu'à tomber sur le sol comme une masse ; personne qui, après avoir souffert la torture infligée par d'autres hommes, obligé de sentir son impuissance, et de maudire et blasphémer à cause de cela, ce qui était aussi commencer à rassembler ses forces pour une autre fois ; personne qui, à recevoir le châtiment et l'outrage, a pris conscience de l'injustice du châtiment et de l'infâmie de l'outrage et, l'ayant, s'est proposé d'en finir avec le privilège qui octroie à quelques-uns la faculté de châtier et d'outrager ; personne, enfin, qui, captif dans la prison ou captif dans le monde, a compris la tragédie des vies des hommes condamnés à obéir en silence et aveuglément aux ordres qu'ils reçoivent, qui ne puisse connaître la profondeur de la douleur, la marque terrible que la douleur laisse pour toujours sur ceux qui ont bu, palpé, respiré la douleur de se taire et d'obéir. Désirer parler et garder le silence, désirer chanter et rester muet, désirer rire et devoir par force étrangler le rire dans sa bouche, désirer aimer et être condamné à nager dans la boue de la haine !
 
Je suis passé par la caserne, et là j'ai appris à haïr. Je suis passé par le bagne, et là, parmi les larmes et les souffrances, étrangement, j'ai appris à aimer, à aimer intensément.
 
À la caserne, j'en suis presque arrivé à perdre ma personnalité, tant était rigoureux le traitement que je subissais, parce qu'on voulait m'inculquer une discipline stupide. En prison, à travers de nombreuses luttes, je retrouvai ma personnalité, étant chaque fois plus rebelle à tout ce qu'on m'imposait. Autrefois, j'avais appris à haïr, du plus bas au plus haut degré, toutes les hiérarchies ; mais en prison, dans la plus affligeante douleur, j'ai appris à aimer les infortunés, mes frères, tandis que je conservais pure et limpide cette haine des hiérarchies dont m'avait nourri la caserne. Prisons et casernes sont une même chose : despotisme et libre exercice de la nature mauvaise de quelques-uns, pour la souffrance de tous. Ni la caserne n'enseigne la moindre chose qui ne soit dommageable à la santé physique et mentale, ni la prison ne corrige.
 
Avec ce jugement, avec cette expérience — expérience acquise parce que ma vie a baigné dans la douleur —, quand j'entendis que, au pied des montagnes, venait rôder l'ordre de militarisation, je sentis en un instant que mon être s'écroulait, car je vis clairement que mourrait en moi l'audacieux guerrillero de la Révolution, pour continuer en menant cette existence qui, à la caserne et en prison, se dépouille de tout attribut personnel ; pour tomber encore une fois dans le gouffre de l'obéissance, dans le somnambulisme bestial auquel conduit la discipline de la caserne ou de la prison, qui toutes les deux se valent. Et, empoignant avec rage mon fusil, depuis mon abri, regardant l'ennemi et l'« ami », regardant en avant et en arrière des lignes, je lançai une malédiction semblable à celles que je lançais quand, rebelle, on me conduisait au cachot, et je refoulai une larme, semblable à celles qui m'échappèrent alors, quand personne ne pouvait les voir, à mesurer mon impuissance. Et je voyais bien que les hypocrites qui souhaitent faire du monde une caserne et une prison, sont les mêmes, les mêmes, les mêmes qui, hier, dans les cachots, firent craquer nos os, à nous, des hommes — des hommes.
 
Casernes... bagnes..., vie indigne et misérable.
On ne nous a pas compris, et, parce qu'on ne pouvait pas nous comprendre, on ne nous a pas aimés. Nous avons combattu — maintenant les fausses modesties ne sont pas de mise, qui ne conduisent à rien —, nous avons combattu, je le répète, comme peu l'ont fait. Notre place a toujours été sur la première ligne de feu, pour la bonne raison que, dans notre secteur, depuis le premier jour, nous avons été les seuls.
Pour nous, il n'y eut jamais de relève ni..., ce qui a été pire encore, un mot gentil. Les uns comme les autres, les fascistes et les antifascistes, et jusqu'aux nôtres — quelle honte en avons-nous ressentie ! —, tous nous ont traités avec antipathie.
 
On ne nous a pas compris. Ou, ce qui est le plus tragique à l'intérieur de cette tragédie que nous vivons, peut-être ne nous sommes-nous pas fait comprendre ; puisque nous, pour avoir porté sur nos épaules le poids de tous les mépris et de toutes les duretés de ceux qui furent dans la vie du côté de la hiérarchie, nous avons voulu vivre, même dans la guerre, une vie libertaire, tandis que les autres, pour leur malheur et pour le nôtre, ont suivi le char de l'État, en s'y attelant.
 
Cette incompréhension, qui nous a causé des peines immenses, a bordé notre chemin de malheurs ; et non seulement les fascistes, que nous traitons comme ils le méritent, ont pu voir en nous un péril, mais aussi bien ceux qui se nomment antifascistes et crient leur antifascisme jusqu'à s'enrouer. Cette haine qui fut construite autour de nous donna lieu à des affrontements douloureux, le pire de tous en ignominie, qui fait monter le dégoût à la bouche et porter la main au fusil, eut lieu en pleine ville de Valence, lorsque ouvrirent le feu sur nous d'« authentiques rouges antifascistes ». Alors... bah !... alors il nous faut conclure sur ce que maintenant la contre-révolution est en train de faire.
 
L'Histoire qui recueille tout le bien et tout le mal que les hommes accomplissent, parlera un jour.
Et alors l'Histoire dira que la Colonne de Fer fut peut-être la seule en Espagne qui eut une vision claire de ce que devait être notre Révolution. L'Histoire dira aussi que ce fut cette Colonne qui opposa la plus grande résistance à la militarisation. Et dira, en outre, que, parce qu'elle y résistait, il y eut des moments où elle fut totalement abandonnée à son sort, en plein front de bataille, comme si une unité de six mille hommes, aguerris et résolus à vaincre ou mourir, devait être abandonnée à l'ennemi pour qu'il l'anéantisse.
Combien de choses dira l'Histoire, et combien de figures qui se croient glorieuses seront exécrées et maudites !
 
Notre résistance à la militarisation se trouvait fondée sur ce que nous connaissions des militaires. Notre résistance actuelle se fonde sur ce que nous connaissons actuellement des militaires.
 
Le militaire professionnel a constitué, maintenant comme toujours, ici comme en Russie, une caste. C'est elle qui commande ; aux autres, il ne doit rester rien de plus que l'obligation d'obéir. Le militaire professionnel hait de toutes ses forces, et d'autant plus s'il s'agit d'un compatriote, celui qu'il croit son inférieur.
 
J'ai moi-même vu — je regarde toujours les yeux des hommes — un officier trembler de rage ou de dégoût quand, m'adressant à lui, je l'ai tutoyé, et je connais des exemples, d'aujourd'hui, d'aujourd'hui même, de bataillons qui s'appellent prolétariens, dans lesquels le corps des officiers, qui a déjà oublié ses humbles origines, ne peut permettre — contre ceci il y a de sévères punitions — qu'un milicien les tutoie.
L'Armée « prolétarienne » ne demande pas une discipline qui pourrait être, somme toute, l'exécution des ordres de guerre ; elle demande la soumission, l'obéissance aveugle, l'anéantissement de la personnalité de l'homme.
 
La même chose, la même chose que lorsque hier j'étais à la caserne. La même chose, la même chose que lorsque plus tard j'étais au bagne.
 
Nous, dans les tranchées, nous vivions heureux. Certes, nous voyons tomber à côté de nous les camarades qui commencèrent avec nous cette guerre ; nous savons, de plus, qu'à tout instant une balle peut nous laisser étendus en plein champ — c'est la récompense qu'attend le révolutionnaire — ; mais nous vivions heureux. Nous mangions quand il y avait de quoi ; quand les vivres manquaient, nous jeûnions. Et tous contents. Pourquoi ? Parce que personne n'était supérieur à personne. Tous amis, tous camarades, tous guerrilleros de la Révolution.
 
Le délégué de groupe ou de centurie ne nous était pas imposé, mais il était élu par nous-mêmes, et il ne se sentait pas lieutenant ou capitaine, mais camarade. Les délégués des Comités de la Colonne ne furent jamais colonels ou généraux, mais camarades. Nous mangions ensemble, combattions ensemble, riions ou maudissions ensemble. Nous n'avons eu aucune solde pendant longtemps, et eux non plus n'eurent rien. Et puis nous avons touché dix pesetas, ils ont touché et ils touchent dix pesetas.
 
La seule chose que nous considérons, c'est leur capacité éprouvée, et c'est pour cela que nous les choisissons ; pour autant que leur valeur était confirmée, ils furent nos délégués. Il n'y a pas de hiérarchies, il n'y a pas de supériorités, il n'y a pas d'ordres sévères : il y a la sympathie, l'affection, la camaraderie ; vie heureuse au milieu des désastres de la guerre. Et ainsi, entre camarades, se disant que l'on combat à cause de quelque chose et pour quelque chose, la guerre plaît, et l'on va jusqu'à accepter avec plaisir la mort. Mais quand tu te retrouves chez les militaires, là où tout n'est qu'ordres et hiérarchies ; quand tu vois dans ta main la triste solde avec laquelle tu peux à peine soutenir la famille que tu as laissée derrière toi, et quand tu vois que le lieutenant, le capitaine, le commandant, le colonel, empochent trois, quatre, dix fois plus que toi, bien qu'ils n'aient ni plus d'enthousiasme, ni plus de connaissances, ni plus de bravoure que toi, la vie te devient amère, parce que tu vois bien que cela, ce n'est pas la Révolution, mais la façon dont un petit nombre tire profit d'une situation malheureuse, ce qui ne tourne qu'au détriment du peuple.
 
Je ne sais pas comment nous vivrons désormais. Je ne sais pas si nous pourrons nous habituer à entendre les paroles blessantes d'un caporal, d'un sergent ou d'un lieutenant. Je ne sais pas si, après nous être sentis pleinement des hommes, nous pourrons accepter d'être des animaux domestiques, car c'est à cela que conduit la discipline et c'est cela que représente la militarisation.
 
Il est sûr que nous ne le pourrons pas, il nous sera totalement impossible d'accepter le despotisme et les mauvais traitements, parce qu'il faudrait n'être guère un homme pour, ayant une arme dans la main, endurer paisiblement l'insulte ; pourtant nous avons des exemples inquiétants à propos de camarades qui, en étant militarisés, en sont arrivés à subir, comme une dalle de plomb, le poids des ordres qui émanent de gens le plus souvent ineptes, et toujours hostiles.
 
Nous croyions que nous étions en marche pour nous affranchir, pour nous sauver, et nous allons tombant dans cela même que nous combattons : dans le despotisme, dans le pouvoir des castes, dans l'autoritarisme le plus brutal et le plus aliénant.
 
Cependant le moment est grave. Ayant été pris — nous ne savons pas pourquoi, et si nous le savons, nous le taisons en ce moment — ; ayant été pris, je le répète, dans un piège, nous devons sortir de ce piège, nous en échapper, le mieux que nous pouvons, car enfin, de pièges, tout le champ s'est trouvé truffé.
 
Les militaristes, tous les militaristes — il y en a de furieux dans notre camp — nous ont cernés. Hier nous étions maîtres de tout, aujourd'hui c'est eux qui le sont. L'armée populaire, qui de populaire n'a rien d'autre que le fait d'être recrutée dans le peuple, et c'est ce qui se passe toujours, n'appartient pas au peuple ; elle appartient au Gouvernement, et le Gouvernement dirige, et le Gouvernement ordonne. Au peuple, il est simplement permis d'obéir, et l'on exige qu'il obéisse toujours.
 
Étant pris entre les mailles militaristes, nous n'avons plus de choix qu'entre deux chemins : le premier nous conduit à nous séparer, nous qui, jusqu'à ce jour, sommes camarades dans la lutte, en proclamant la dissolution de la Colonne de Fer ; le second nous conduit à la militarisation.
 
La Colonne, notre Colonne, ne doit pas se dissoudre. L'homogénéité qu'elle a toujours présentée a été admirable — je parle seulement pour nous, camarades — ; la camaraderie entre nous restera dans l'histoire de la Révolution espagnole comme un exemple ; la bravoure qui a paru dans cent combats aura pu être égalée dans cette lutte de héros, mais non surpassée. Depuis le premier jour, nous avons été des amis ; plus que des amis, des camarades, des frères. Nous séparer, nous en aller, ne plus nous revoir, ne plus ressentir, comme jusqu'ici, nos désirs de vaincre et de combattre, c'est impossible.
 
La Colonne, cette Colonne de Fer, qui depuis Valence jusqu'à Teruel a fait trembler les bourgeois et les fascistes, ne doit pas se dissoudre, mais continuer jusqu'à la fin.
 
Qui peut dire que d'autres, pour s'être militarisés, ont été dans les combats plus forts, plus hardis, plus généreux pour arroser de leur sang les champs de bataille ? Comme des frères qui défendent une noble cause, nous avons combattu ; comme des frères qui ont les mêmes idéaux, nous avons rêvé dans les tranchées ; comme des frères qui aspirent à un monde meilleur, nous sommes allés de l'avant avec notre courage. Dissoudre notre totalité homogène ? Jamais, camarades. Tant que nous restons une centurie, au combat. Tant qu'il reste un seul de nous, à la victoire.
 
Ce sera un moindre mal, quoique le mal soit grand d'avoir à accepter que quiconque, sans avoir été élu par nous, nous donne des ordres. Pourtant...
 
Être une colonne ou être un bataillon est presque indifférent. Ce qui ne nous est pas indifférent, c'est qu'on ne nous respecte pas.
 
Si nous restons, réunis, les mêmes individus que nous sommes en ce moment, que nous formions une colonne ou un bataillon, pour nous ce devrait être égal. Dans la lutte, nous n'aurons pas besoin de gens qui nous encouragent, au repos, nous n'aurons pas de gens qui nous interdisent de nous reposer, parce que nous n'y consentirons pas.
 
Le caporal, le sergent, le lieutenant, le capitaine, ou bien sont des nôtres, auquel cas nous serons tous camarades, ou bien sont nos ennemis, auquel cas il n'y aura qu'à les traiter en ennemis.
Colonne ou bataillon, pour nous, si nous le voulons, ce sera la même chose. Nous, hier, aujourd'hui et demain, nous serons toujours les guerrilleros de la Révolution.
 
Ce qu'il nous adviendra dans la suite dépend de nous mêmes, de la cohésion qui existe entre nous. Personne ne nous imprimera son rythme, c'est nous qui l'imprimerons, afin de garder une attitude adaptée à ceux qui se trouveront à nos côtés.
 
Tenons compte d'une chose, camarades. Le combat exige que nous ne retirions pas de cette guerre nos bras ni notre enthousiasme. En une colonne, la nôtre, ou en un bataillon, le nôtre ; en une division ou en un bataillon qui ne seraient pas les nôtres, il nous faut combattre.
 
Si la Colonne est dissoute, si nous nous dispersons, ensuite, étant obligatoirement mobilisés, nous n'aurons plus qu'à aller là où on nous l'ordonnera, et non avec ceux que nous avons choisis. Et comme nous ne sommes ni ne voulons être des bestioles domestiquées, il est bien possible que nous nous heurtions avec des gens que nous ne devrions pas heurter : avec ceux qui, que ce soit un mal ou un bien, sont nos alliés.
La Révolution, notre Révolution, cette Révolution prolétarienne et anarchiste, à laquelle, depuis les premiers jours, nous avons offert des pages de gloire, nous requiert de ne pas abandonner les armes, et de ne pas non plus abandonner le noyau compact que jusqu'à présent nous avons constitué, quel que soit le nom dont on l'appelle : colonne, division ou bataillon.
 
UN « INCONTRÔLÉ » DE LA COLONNE DE FER
 
CET APPEL d'un milicien anarchiste inconnu, appartenant à la fameuse « Colonne de Fer », paraît bien être, jusqu'à ce jour, l'écrit le plus véridique et le plus beau que nous ait laissé la révolution prolétarienne d'Espagne. Le contenu de cette révolution, ses intentions et sa pratique, y sont résumés froidement, et passionnément. Les principales causes de son échec y sont dénoncées : celles qui procédèrent de la constante action contre-révolutionnaire des staliniens relayant, dans la République, les forces bourgeoises désarmées, et des constantes concessions des responsables de la C.N.T.-F.A.I. (ici amèrement évoqués par le terme « les nôtres ») de juillet 1936 à mars 1937.
 
Celui qui revendique hautement le titre, alors injurieux, d'« incontrolado », a fait preuve du plus grand sens historique et stratégique. On a fait la révolution à moitié, en oubliant que le temps n'attend pas. « Hier nous étions maîtres de tout, aujourd'hui c'est eux qui le sont. » À cette heure, il ne reste plus aux libertaires de la « Colonne de Fer » qu'à « continuer jusqu'à la fin », ensemble. Après avoir vécu un si grand moment, il n'est pas possible de « nous séparer, nous en aller, ne plus nous revoir ». Mais tout le reste a été renié et dilapidé.
Ce texte, mentionné dans l'ouvrage de Burnett Bolloten, a été publié par Nosotros, quotidien anarchiste de Valence, des 12, 13, 15, 16 et 17 mars 1937. La « Colonne de Fer » fut intégrée, à partir du 21 mars, dans l'« armée populaire » de la République, sous l'appellation de 83e Brigade. Le 3 mai, le soulèvement armé des ouvriers de Barcelone fut désavoué par les mêmes responsables, qui réussirent à y mettre un terme le 7 mai. Il ne resta plus en présence que deux pouvoirs étatiques de la contre-révolution, dont le plus fort gagna la guerre civile.
 

 
 La tragédie des Brigades Internationales - ARTE
 

La Révolution Sociale espagnole de 1936

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A voir Un autre futur - L'Espagne en rouge et noir, Un autre futur - Contre vents et marées, Living Utopia (The Anarchists & The Spanish Revolution)
 
Documentary: An Anarchist's Story

 
Un autre futur: Sous le signe libertaire (2ème partie 1936>1937 ...
 
 
 un film de Richard PROST 151' COUL extraits d'époque N&B VF et VO Esp stf

50 ans après, l'histoire des anarcho-syndicalistes espagnols, qui menèrent une révolution autogestionnaire au coeur de la guerre civile. 50 anos despues, la historia de aquellos anarcosindicalistas espagnoles que llevaron a cabo una revolucion autogestionaria en el corazon de la guerra civil.


- 1ère partie : Je demande la parole période de 1870 à 1936
- 2ème partie : Sous le signe libertaire période de 1936 à 1937
- 3ème partie : Il n'y a plus de fous période de 1937 à 1945


Je demande la parole - partie 1 - Vidéo Dailymotion 

I. L'ESPAGNE EN ROUGE ET NOIR 

1ère partie : Je demande la parole période de 1870 à 1936 
2ème partie : Sous le signe libertaire période de 1936 à 1937 
3ème partie : Il n'y a plus de fous période de 1937 à 1945 

un film de Richard Prost 
Documentaire couleur et noir et blanc 
Durée 2h.30 
 

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50 ans après, l'histoire des anarcho-syndicalistes espagnols, qui menèrent une révolution autogestionnaire au coeur de la guerre civile. 

Ce film est né de la volonté des vieux libertaires espagnols de reconstituer la mémoire collective de leur génération, et de nous en laisser témoignage. Dispersés par l'exil, affaiblis par l'âge, ils ont gardé une étonnante jeunesse lorsqu'il s'est agit de se lancer, une fois encore, dans une aventure commune. 


Richard Prost est également le réalisateur d'Un cinéma sous influence 
 

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Par Enkolo dans Accueil le 5 Mai 2017




LES DOCUMENTAIRES : 

Un autre futur - 1/4 : Je demande la parole : Partie 1 : Partie 2 :  

Un autre futur - 2/4 : Sous le signe libertaire :Partie 1 :  Partie 2 :

Un autre futur - 3/4 : Il n'y a plus de fous : Partie 1 : Partie 2 :
Un autre futur - 4/4 : Contre vents et marées : Partie 1 : Partie 2 :    


SOURCE VIDEO : 

Un autre futur - 1/4 : Je demande la parole : 
http://www.zalea.org/spip.php?article943  

Un autre futur - 2/4 : Sous le signe libertaire : 
http://www.zalea.org/spip.php?article944  

Un autre futur - 3/4 : Il n'y a plus de fous : 
http://www.zalea.org/spip.php?article945  

Un autre futur - 4/4 : Contre vents et marées : 
http://www.zalea.org/spip.php?article932  


COMMENTAIRES ET INTERVIEW VIDEO DU REALISATEUR : 

Caméra à l'Usine : Révolution sociale en Espagne 1/2 - Premier plateau 
Introduction : 
- origine du projet "Un autre futur" 
- présentation du contexte historique 
http://www.zalea.org/spip.php?article937  

Caméra à l'Usine : Révolution sociale en Espagne 1/2 - Second plateau 
Questions sur la première partie d'Un autre futur. Présentation de la deuxième partie. 
http://www.zalea.org/spip.php?article938  

Caméra à l'Usine : Révolution sociale en Espagne 1/2 - Troisième plateau 
Questions sur la deuxième partie d'Un autre futur 
http://www.zalea.org/spip.php?article939  

Caméra à l'Usine : Révolution sociale en Espagne 2/2 - Premier plateau 
Présentation de la deuxième partie de l'émission Rappel de la première partie et présentation de la troisième partie d'Un autre futur 
http://www.zalea.org/spip.php?article940  

Caméra à l'Usine : Révolution sociale en Espagne 2/2 - Second plateau 
Questions sur la troisième partie d'Un autre futur 
http://www.zalea.org/spip.php?article941  

Caméra à l'Usine : Révolution sociale en Espagne 2/2 - Troisième plateau 
Questions sur la dernière partie d'Un autre futur Questions sur la diffusion du film 
http://www.zalea.org/spip.php?article942



n « La Tragédie des Brigades internationales Par Enkolo dans Accueil le 25 Octobre 2016

La tragédie des Brigardes internationales Créé le mardi 25 octobre 2016
Accueil - Histoire - La tragédie des Brigades Internationales - Saltabank
, LA TRAGÉDIE DES BRIGADES INTERNATIONALES 19 DÉCEMBRE 2017
La tragédie des Brigades Internationales : citoyen actif
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Accueil - Histoire - La tragédie des Brigades Internationales - cnikos
20 décembre 2017 La tragédie des Brigades Internationales 
A voir aussi Anarchism in America (1983) - Documentary on the American Anarchy Movement. Top Documentary Films: Understanding Anarchy

Land and Freedom (1995) - VOSTFR - YouTube
Loach On Location - Land and Freedom (1995)
The Wind That Shakes the Barley film


La Tragédie des brigades internationales. Documentaire de Patrick Rotman, mardi 25 octobre, 20 h 55, Arte
 
Guerre d'Espagne : l'histoire tragique des brigades internationales contée par Patrick Rotman
>> Lire aussi : Patrick Rotman : “La guerre d'Espagne est un conflit aux multiples imbrications” <<
l'armée.
Le regard des artistes sur la guerre civile


Brigades internationales, André Malraux, Guerre d'Espagne, fascisme, volontaires


Land and Freedom est un film britannique de Ken Loach sorti en 1995. L'action se déroule en Catalogne pendant la révolution sociale espagnole de 1936. Wikipédia


Ni dieu ni maître, une histoire de l'anarchisme
Créé le dimanche 04 décembre 2016


Le monde sous les bombes de Guernica à Hiroshima
Créé le samedi 04 février 2017


Ni dieu ni maître, une histoire de l'anarchisme Créé le dimanche 04 décembre 2016, Lénine, une autre histoire de la révolution russe Créé le samedi 11 mars 2017, Du devoir de la désobéissance civile - Créé le mardi 07 février 2017 , Les faussaires de l'Histoire France ..Créé le lundi 06 février 2017

 
La tragédie des Brigardes internationales
Créé le mardi 25 octobre 2016
LE CRIMINEL, C'EST L'ÉLECTEUR !
Créé le dimanche 04 décembre 2016 
11/04/2017
Ni Dieu, ni maître, une histoire de l'anarchisme
 

 LA GREVE GENERALE, Tchernobyl, le nuage sans fin", Infrarouge, vous êtes en Garde a Vue!, METRONOM, OBÉIR, C'EST MOURIR, L'1consolable - 49.3, 
On Achève Bien Les Chevaux, ecole de la rue, 14 JUIN 2016, LE BITUME SE SOULÈVE !, Il est cinq heures, Paris s'éveille, "Nous, ouvriers", Grèves 1995:, La tragédie des Brigardes internationales
 
Mourir à Madrid - Frédéric Rossif - Spanish Civil War
Tags : La Tragédie des brigades internationales., Documentaire, Patrick Rotman, Guerre d'Espagne, Brigades internationales, André Malraux, fascisme, volontaires, La Révolution Sociale espagnole, 1936, Un autre futur, L'Espagne en rouge et noir, Land and Freedom, 1995, The Spanish Earth, 1937, Ernest Hemingway:, un autre futur, l’ espagne en rouge et noir, espagne, guerre civile, 1936 - 1938, libertaires espagnols
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#Posté le mardi 25 octobre 2016 07:59

Modifié le dimanche 08 avril 2018 09:35

Les jeux d'Hitler

 
n
"Tout con plongé dans la paranoïa, subit une force latérale dirigée vers l'extrême droite" Théorème d' Archimerde.

Comment se fait-il qu'un auteur comme George Orwell, qui est un grand critique des sociétés totalitaires inspirées du nazisme et du régime soviétique, nous paraisse si contemporain et actuel ?De La Ferme des Animaux à aujourd'hui, en passant bien entendu par son célèbre roman 1984, le problème est de comprendre comment le pouvoir centralisé, extérieur et transcendant des anciens régimes totalitaires est devenu un "Little Brother", un pouvoir illimité de contrôle de tous par tous. En compagnie de Raphaël Enthoven.
Intervenants Raphaël Enthoven : philosophe, homme de radio

 
De « La ferme des animaux » à « 1984 » : les dystopies au présent FRANCECULTURE.FR,  Des nazis dans la police LEPOINT.FR|PAR AZIZ ZEMOURI

Le CIO est par certains comparé à une organisation presque mafieuse. Pour ceci, on ne peut qu'être d'accord. Le fonctionnement de cette institution est des plus opaques et critiquable, et le récent scandale de corruption des membres du CIO autour des JO de Salt Lake City de 2002 achève la démonstration.
 
Mais on critique aussi directement Coubertin, qui serait un fasciste admirateur d'Hitler en puissance ou même en acte. Il faut être plus nuancé. Coubertin était un démocrate et républicain convaincu, désigné par Maurras lui-même, qui lui est d'extrême droite, comme un « jeune aristocrate libéral pacifiste ». Mais il reste homme du XIXe siècle, et ses idées ont poussé dans le même terreau fait de romantisme et d'historicisme où poussèrent également le fascisme et le nazisme.

Berlin, année 36 - YouTube
 

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Un rappel historique : le monde s'est déjà demandé au moins une fois s'il fallait, ou pas, participer aux jeux olympiques, puisqu'en 1936, c'est dans un Berlin nazi qu'ils étaient organisés. Certains pays avaient envoyé une délégation réduite, certains athlètes juifs avaient décidé de boycotter. En France, la question fut vite tranchée : on participerait. 

Le film de la cérémonie d'ouverture montre qu'on ne va pas se contenter de cela : attendez patiemment la délégation française, regardez comment elle salue la tribune officielle, et vous saisirez que la France n'est pas toujours ce pays autonome et rebelle qu'on veut bien mettre en avant. Après coup, on justifiera cela en affirmant qu'il s'agissait du salut olympique, ce qui est vrai. Néanmoins,on constatera que la plupart des autres délégations se sont abstenues de le pratiquer, (et lors des autres éditions des JO, la France n'a pas eu ce zèle). Nous ne sommes qu'en 36, mais les français ont manifestement déjà trouvé un terrain d'entente avec leurs voisins d'outre rhin. On sait que quelques années plus tard, une guerre éclair suffira à leur laisser, pour de bon, le territoire français. Ce sera alors sur les Champs Elysées que le même salut pourra de nouveau se pratiquer.

NB : N'oublions pas de créditer Leni Riefenstahl, qui a réalisé, pour le compte de Hitler, ces films retraçant, avec la perspective nazie, ces jeux olympiques. On sait quelle influence son travail aura sur la manière dont on filmera, à sa suite, le sport. Ici aussi, le nazisme fait preuve d'un pragmatisme qui ne peut être qu'inquiétant.


Les jeux d'Hitler - ARTE - YouTube


Pierre de Coubertin et les Jeux nazis de 1936 | Morbleu !
 
Ce serait une grave erreur de conclure à une stricte équivalence du sport selon Coubertin avec les idéologies des sociétés closes. C'est surtout le comportement du Baron en 1936 et certains de ses textes à propos du colonialisme qui servent de fondement à cette opinion.
 
Coubertin a effectivement adoubé Hitler pour les JO de 1936 à Berlin, mais le rénovateur des Jeux n'était alors plus que l'ombre de lui-même. Ruiné, malade, âgé alors de 73 ans (il décédera l'année suivante), il fut victime comme tant d'autres cette même année de l'opération de séduction conduite avec brio, parce qu'elle a réussi, par Hitler
 
Le 20 janvier 1938, les Américains découvrent, stupéfaits, le documentaire Un été en Allemagne nazie dans les salles obscures. Jusque-là plutôt indifférent, le pays pénètre les réalités de la vie sous Hitler. Cet épisode controversé de la série The March of time est réalisé à partir de prises de vues de Julien Bryan. Autorisé à tourner en Allemagne durant deux mois par le régime nazi, le documentariste capte un nombre impressionnant de scènes de la vie quotidienne du IIIe Reich durant l'été 1937. A son retour, pourtant, les producteurs de la ­série choc sont déçus. Ils jugent les images insignifiantes, quasi promotionnelles. Pour rendre le tout plus virulent, ils y mêlent des reconstitutions filmées dans le New Jersey...
 
Documentaire: Un été en Allemagne nazi (1937)
 

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Wir Schalten Um Auf Hollywood (1931) // The March of Time


Nadia Comaneci, la gymnaste et le dictateur - ARTE - YouTube
Quarante ans après l'exploit de la gymnaste Nadia Comaneci, l'extraordinaire destin d'une enfant de la Roumanie de Ceausescu devenue icône mondiale aux JO de Montréal, avec le premier "10 parfait" de l'histoire de sa discipline. 
 
 
L'enquête se fonde sur le récit autobiographique écrit en 2003 par la gymnaste. S'appuyant sur de nombreux témoignages, la réalisatrice entremêle le parcours de l'enfant repérée à 6 ans dans la ville d'Onesti et l'histoire de son pays. Célébrée en Occident, elle devient un atout dans les mains du couple Ceausescu. Est-elle manipulée ou consentante ? On plonge dans cette période oubliée de la guerre froide durant laquelle jeux Olympiques et athlètes ne sont que des instruments dans la confrontation plus large que se livrent les Etats. Mais, à vouloir trop en dire, ce documentaire perd de sa force. Dommage

C'est donc tout autre chose que du fascisme qui est dans le sport. C'est donc aussi tout autre chose que le simple capitalisme. C'est même autre chose que le libéralisme. Le tour de force de Coubertin et de la société sportive toute entière est d'être parvenu à trouver une idéologie capable de faire travailler les hommes le plus possible tout en leur faisant accepter les inégalités naturelles, les privilèges de naissance.
 
Dr. Mabuse, der Spieler/the Gambler - 1 (Fritz Lang, 1922)(German/English)


 
 
 
le testament du docteur mabuse - YouTube
Fritz Lang retrouve son personnage démoniaque pour un triller inégalable sur la manipulation et la terreur psychologique. Génial.

En Allemagne, le parti nazi était au pouvoir, et Lang ne se prive pas de multiplier les allusions au nazisme et les rapprochements entre l'actualité et les crimes de son personnage. Le film fut interdit, et Lang quitta peu après son pays pour la France. Pourtant, il ne s'agit pas d'un pamphlet politique, mais d'un monument de terreur psychologique. Défini­tivement débarrassé des contraintes du muet, Fritz Lang déploie une mise en scène d'une précision diabolique qui annonce les films de la période américaine...
OEuvre à la fois cérébrale et d'une grande simplicité, Le Testament du docteur Mabusereste un modèle d'intelligence et d'efficacité.
 

 O Grande Ditador [The Great Dictator] - Charlie Chaplin - 1940
 
n la publication de Yannis Youlountas.
Glaneurs de bonnes nouvelles, accrocs d'espoir et d'optimisme, adeptes de la pensée positive, naïfs et angéliques de tous poils, fuyards de la dure réalité et de la lutte qui en découle, passez votre chemin.


Extrême droite : cette internationale "identitaire" qui prépare la guerre
 
ENQUÊTE. Musculation, autodéfense et conférences politiques : chaque été, une petite armée de jeunes adorateurs de l'Europe blanche se réunit dans un camp secret en France. De Paris à Vienne et Berlin, leur expansion inquiète les services de renseignement.
 
Fin août 2016, l'aube qui éclaire les Alpes grenobloises dévoile un étrange spectacle. Dans une carrière, deux cents hommes, et quelques femmes, sont alignés en phalange. Un coup de sifflet et les voilà qui, en cadence, frappent des poings, dans le vide. C'est le début de leur formation quotidienne au combat physique et intellectuel.
Ces stagiaires ont entre 20 et 30 ans. Ils vénèrent la discipline, la virilité et l'Europe blanche [...]
 
Les jeux d'Hitler - vidéo Dailymotion


Extrême droite : cette internationale "identitaire" qui prépare la guerre TEMPSREEL.NOUVELOBS.COM
 
LE MONDE ENTIER DEVIENT FASCISTE
Bon, les autres étant partis, on ne va pas se mentir : la période actuelle est peut-être notre dernière chance d'en finir avec le capitalisme et sa mutation saisonnière encore plus mortifère qu'à l'ordinaire. En effet, une nouvelle ère ultra-autoritaire nous menace, tous azimuts, et pourrait, cette fois, être irréversible. Quoi ? Vous pensez que j'exagère ?
 
Et c'est précisément le dernier problème de cette menace qui approche : les armes ont changé. L'ère est au fascisme atomique. D'un bout à l'autre du globe, il ne dispose plus seulement de panzers, de stukas, de fusées V2, d'orgues de Staline, de kamikazes aéroportés et autres horreurs historiques de l'industrie mortifère. Il est prêt, désormais, pour l'assaut final. Trois millions d'années après le gourdin et la pierre, l'être humain dispose indéniablement des moyens d'anéantir l'humanité toute entière à la prochaine folie de ses chefs.


Sortir du capitalisme est la seule manière d'échapper à son cycle infernal, de plus en plus périlleux. En finir avec la société autoritaire est l'unique moyen de ne pas subir les pires caprices de ceux qui la dirigent. Et, surtout, cela ne peut plus attendre : des hochets sans précédents entourent le berceau des futurs tyrans. Le temps nous est compté. Sans quoi, un jour, il sera trop tard.


C'est pourquoi, au-delà des apparences, changer profondément la société n'est pas seulement l'intérêt des opprimés d'aujourd'hui, des classes les plus asservies, des humains dont la vie est la plus insupportable, mais aussi le seul moyen pour tous les autres d'échapper au pire.
Il n'y a pas d'autre issue : détruisons le capitalisme avant qu'il ne nous détruise. Yannis Youlountas
 

Une émission radio de critique émancipatrice du capitalisme et son dépassement libertaire.Une critique libertaire, « matérialiste », émancipatrice du racisme comme système (articulée à une critique du capitalisme, de l'Etat, des classes et du patriarcat), avec en contre-point une critique du PIR (Parti des Indigènes de la République) comme critique identitaire, avant-gardiste, tronquée et donc non-émancipatrice du racisme systémique (articulée à un soutien au patriarcat, à la bureaucratie et à la bourgeoisie "indigènes")avec Matt d'Alternative Libertaire et Sylvain de Zones Subversives

https://www.facebook.com/olivier.blandin.9/posts/1183144145131105?comment_id=1183169348461918¬if_t=like¬if_id=1489347743018389" 
 
19/02/2017
LE MONDE ENTIER DEVIENT FASCISTE

 
Citoyen du Monde
13 novembre 2015
rsonne. Je voudrais aider tout le monde dans la mesure du possible, juifs, chrétiens, païens, blancs et noirs. Nous voudrions tous nous aider si nous le pouvions, les êtres humains sont ainsi faits. Nous voulons donner le bonheur à notre prochain, pas lui donner le malheur. Nous ne voulons pas haïr ni humilier personne. Chacun de nous a sa place et notre terre est bien assez riche, elle peut nourrir tous les êtres humains. Nous pouvons tous avoir une vie belle et libre mais nous l'avons oublié.
L'envie a empoisonné l'esprit des hommes, a barricadé le monde avec la haine, nous a fait sombrer dans la misère et les effusions de sang. Nous avons développé la vitesse pour nous enfermer en nous-mêmes. Les machines qui nous apportent l'abondance nous laissent dans l'insatisfaction. Notre savoir nous a fait devenir cyniques. Nous sommes inhumains à force d'intelligence, nous ne ressentons pas assez et nous pensons beaucoup trop. Nous sommes trop mécanisés et nous manquons d'humanité.
Nous sommes trop cultivés et nous manquons de tendresse et de gentillesse. Sans ces qualités humaines, la vie n'est plus que violence et tout est perdu.
Les avions, la radio nous ont rapprochés les uns des autres, ces inventions ne trouveront leur vrai sens que dans la bonté de l'être humain, que dans la fraternité, l'amitié et l'unité de tous les hommes.
En ce moment même, ma voix atteint des millions de gens à travers le monde, des millions d'hommes, de femmes, d'enfants désespérés, victimes d'un système qui torture les faibles et emprisonne des innocents.
Je dis à tous ceux qui m'entendent : Ne désespérez pas ! Le malheur qui est sur nous n'est que le produit éphémère de l'habilité, de l'amertume de ceux qui ont peur des progrès qu'accomplit l'Humanité. Mais la haine finira par disparaître et les dictateurs mourront et le pouvoir qu'ils avaient pris aux peuples va retourner aux peuples. Et tant que des hommes mourront pour elle, la liberté ne pourra pas périr. Soldats, ne vous donnez pas à ces brutes, à une minorité qui vous méprise et qui fait de vous des esclaves, enrégimente toute votre vie et qui vous dit tout ce qu'il faut faire et ce qu'il faut penser, qui vous dirige, vous man½uvre, se sert de vous comme chair à canons et qui vous traite comme du bétail.
Ne donnez pas votre vie à ces êtres inhumains, ces hommes machines avec une machine à la place de la tête et une machine dans le c½ur.
Vous n'êtes pas des machines.
Vous n'êtes pas des esclaves.
Vous êtes des hommes, des hommes avec tout l'amour du monde dans le c½ur.
Vous n'avez pas de haine, sinon pour ce qui est inhumain, ce qui n'est pas fait d'amour.
Soldats ne vous battez pas pour l'esclavage mais pour la liberté.
Il est écrit dans l'Evangile selon Saint Luc « Le Royaume de Dieu est dans l'être humain », pas dans un seul humain ni dans un groupe humain, mais dans tous les humains, mais en vous, en vous le peuple qui avez le pouvoir, le pouvoir decréer les machines, le pouvoir de créer le bonheur. Vous, le peuple, vous avez le pouvoir, le pouvoir de rendre la vie belle et libre, le pouvoir de faire de cette vie une merveilleuse aventure.
Alors au nom même de la Démocratie, utilisons ce pouvoir. Il faut tous nous unir, il faut tous nous battre pour un monde nouveau, un monde humain qui donnera à chacun l'occasion de travailler, qui apportera un avenir à la jeunesse et à la vieillesse la sécurité.
Ces brutes vous ont promis toutes ces choses pour que vous leur donniez le pouvoir : ils mentaient. Ils n'ont pas tenu leurs merveilleuses promesses : jamais ils ne le feront. Les dictateurs s'affranchissent en prenant le pouvoir mais ils font un esclave du peuple.
Alors, il faut nous battre pour accomplir toutes leurs promesses. Il faut nous battre pour libérer le monde, pour renverser les frontières et les barrières raciales, pour en finir avec l'avidité, avec la haine et l'intolérance. Il faut nous battre pour construire un monde de raison, un monde où la science et le progrès mèneront tous les hommes vers le bonheur. Soldats, au nom de la Démocratie, unissons-nous tous ! 



 
Pierre de Coubertin et les Jeux nazis de 1936 | Morbleu !
 
Mardi 23 20:55 - 22:20
Les Jeux d'Hitler
Documentaire

Réalisé en 2016 par  Jérôme Prieur
Articles de l-indigne taggés "Le Dictateur"
 
Le diabolique docteur Mabuse - Télévision - Télérama
Docteur Mabuse, le joueur (film 1922) - Drame - L'essentiel - Télérama.fr
Le testament du docteur Mabuse - Télévision - Télérama
23/08/2016
Les jeux d'Hitler
Le dictateur

Par Enkolo dans Accueil le 30 Octobre 2016 


La Morale Anarchiste Créé le dimanche 17 avril 2016 22:0
L'anarchisme contre le marxisme Publié le 8 Avril 2016
 "Nous, ouvriers", L'ANARCHIE C'EST QUOI ? Aujourd'hui en bref, L'ivresse du pouvoir, Bagdad, chronique d'une ville emmurée, La stratégie de la mouche: pourquoi le terrorisme est-il efficace ?, Les jeux d'Hitler
 
Sur le blog citoyenactif La Morale Anarchiste, Théorie du ruissellement, Merde in France, AU C¼UR DU BLACK BLOC, Hollande : pacte avec le Medef, Democracy is so overrated. , Violence
 
 n Nocturama, The State, Vietnam, Birmanie : résistants, business et secret nucléaire, Dans le secret de la violence sociale, Terrorisme, raison d'Etat, Arctique, la conquête glacial, Du devoir de la désobéissance civile -, Mafia et république, Le monde sous les bombes de Guernica à Hiroshima, Ni dieu ni maître, une histoire de l'anarchisme, La fabrique de la désinformation, Syrie : la révolution confisquée ?, Hongrie, une démocratie aux pieds d'argile., La stratégie de la mouche: pourquoi le terrorisme est-il efficace ?, Les jeux d'Hitler

n
Tags : Les jeux d'Hitler, ARTE -, documentaire, Berlin, année 36, adia Comaneci, la gymnaste, le dictateur, Le diabolique docteur Mabuse -, Le testament du docteur Mabuse -, Un été en Allemagne nazi, 1937, George Orwell, Yannis Youlountas
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#Posté le mardi 23 août 2016 16:39

Modifié le dimanche 08 avril 2018 09:04

Codes polars : Le meurtre

 
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LE PRINTEMPS DU POLAR
Le meurtre
La mort traverse l'univers du polar comme un fil rouge. Le meurtre en est l'élément déclencheur (et souvent aussi l'aboutissement). Tout simplement. Mais, comme si souvent dans une bonne « ½uvre noire », les apparences sont trompeuses et le crime loin d'être simple : tout l'intérêt vient alors du pourquoi et du comment du meurtre...
 
Hollywood Confidential - bande-annonce - ARTE - YouTube


| Genre : noir.

L.A. Confidential (1997)Movie - Kevin Spacey & Russell Crowe Movies
L.A. Confidential Trailer HD (1997) - YouTube



Sulfureuse plongée dans les années 50 hollywoodienne... Et le retour de Kim Basingère, superbe. la Classe
 
A Los Angeles, dans les années 50. Trois inspecteurs, Jack Vincennes, Bud White et Ed Exley, placés sous l'autorité de Dudley Smith, chef de police austère et autoritaire, enquêtent sur l'assassinat d'une call-girl, tuée dans un bar minable, puis sur un réseau de dealers. Vincennes, policier vedette, est en fait en cheville avec le propriétaire d'un journal à scandales, qui le paie pour pouvoir photographier les flagrants délits. White, pour sa part, se montre particulièrement sévère envers les hommes qui battent les femmes. Quant à Exley, le plus jeune et le plus ambitieux, il entend moraliser l'action policière. Trafics d'influence, prostitution de luxe, corruption : tout un monde s'ouvre à eux, doublé d'un véritable labyrinthe judiciaire...
 
Cet étourdissant jeu scénaristique se communique à la forme : une sorte d'élégant désespoir dans les images, un mélange envoûtant de langueur et de violence, à la manière des films noirs d'époque. Au centre de l'échiquier, sur des cases piégées, trois flics très dissemblables tentent d'avancer vers la vérité. Ils ont deux visages : Bud White, cogneur et sentimental, Ed Exley, arriviste et idéaliste, Jack Vincennes, corrompu et humain...
Un formidable trio d'acteurs que forment Russell Crowe, Guy Pearce et Kevin Spacey. Sans oublier la présence suave et vénéneuse de Kim Basinger. ( source Télérama) 
 


 
Chinatown 1974 Movie - Jack Nicholson & Faye Dunaway
A private detective hired to expose an adulterer finds himself caught up in a web of deceit, corruption and murder.


 
"Chinatown" par Bertrand Tavernier (version longue) - Printemps du polar - ARTE
 

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Autres films dans la thématique The Game (1997) - youtube The Game (film 1997 - télérama
Bienvenue à Gattaca (Gattaca) est un film américain d'anticipation réalisé par Andrew Niccol, sorti en 1997.2 articles taggés Bienvenue À Gattaca

Le premier épisode de la série documentaire Code(s) polar se penche sur un sulfureux trio.
La victime, le criminel et l'enquêteur enquête sur les trois figures emblématiques d'une bonne intrigue à l'aide des témoignages de nombreux créateurs contemporains : auteurs, réalisateurs, dessinateurs ou gamers.
En trois épisodes, la série documentaire Code(s) polar plonge dans l'univers sombre et chaotique du genre pour en faire émerger les mécanismes créatifs.
Un documentaire de Stéphane Bergouhnioux et de Jean-Marie Nizan diffusé le dimanche 13 mars à 23h05.
 
Dans la brume électrique est un film franco-américain réalisé par Bertrand Tavernier, sorti en 2009. Le film est inspiré de In the Electric Mist with Confederate Dead de James Lee Burke. Wikipédia 
In the Electric Mist (2009) Trailer

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Dans ce deuxième épisode, Code(s) polar se fond dans le décor.
L'épisode analyse l'importance essentielle du lieu dans l'ADN de tout thriller qui se respecte. Bas-fonds crasseux, rues battues par la pluie ou appartements luxueux des élites, l'environnement conditionne la teneur des récits, reflétant ainsi la vision sociale des auteurs. Pour beaucoup d'entre eux, le paysage constitue un personnage à part entière.
En trois épisodes, la série documentaire Code(s) polar plonge dans l'univers sombre et chaotique du genre pour en faire émerger les mécanismes créatifs.
Un documentaire de Stéphane Bergouhnioux et de Jean-Marie Nizan diffusé le dimanche 20 mars à 23h05.
 
King of New York 1990 Abel Ferrara - YouTube
Abel Ferrara filme des hommes qui se prennent pour des dieux et chutent, pathétiques, dans un monde déraisonnable ou le Mal et Bien flirtent dangereusement. Grand opéra funèbre et déjanté avec Christopher Wzlken, David Caruso, Laurence Fishburne

 
Sur ARTE Creative :
•Le documentaire sera disponible pendant 60 jours.
•Le webzine #Code(s)Polar part à la découverte des personnes et des fait les plus influents du domaine.

 le film noir peut se mélanger avec le western néo classique 
 
 L'ombre d'un doute ( (Shadow of a Doubt) ) L'Ombre d'un doute est un film américain réalisé par Alfred Hitchcock, sorti en 1943.«Wikipédia
 
L'un des films préférés de Hitchcock, car, disait il ; " il ramène enfin le meurtre et la violence au sein de la famille, là ou il devrait être" 
 
 
Il y a eu aussi Frenzy ( full movie ) , The 39 Steps (1935) et son remake  , Young and Innocent  (1937) [d' Alfred Hitchcock Movie 1972
 
Panique dans la rue (Panic in the Streets)  est un film américain réalisé par Elia Kazan, sorti en 1950.Wikipédia est un film américain réalisé par Elia Kazan, sorti en 1950.
Panic in the Streets - 1950 - YouTube : La découverte d'un cadavre porteur de la peste, l'enquête pour retrouver les assassins, probablement contaminés. La nouvelles Orléans suitante.... Un suspense haletant, un film noir indispensable.
 
"Quai des orfèvres" par Bertrand Tavernier (version longue) - Printemps du polar - ARTE
Jenny Lamour, une jeune chanteuse tenaillée par une ambition dévorante, accepte le rendez-vous galant que Brignon, un homme d'affaires véreux, lui a fixé sous couvert de favoriser sa carrière au cinéma. Jaloux, son mari Maurice va lui aussi visiter le malotru, avec la ferme intention de l'éliminer, non sans s'être assuré de posséder un solide alibi. Mais lorsqu'il arrive chez Brignon, il ne trouve qu'un cadavre. Déconcerté par cette macabre découverte, il s'enfuit. L'inspecteur Antoine est chargé de l'enquête. Il fait ainsi ses premiers pas dans un milieu inconnu, chargé de la troublante sensualité du music-hall et de maints désirs inassouvis... Louis Jouvet - Quai des Orfèvres : Les scènes cultes du cinéma francais

 A travers ces films et documentaires, les réalisateurs ont voulu montré une ambiance de l'époque faite de courage, de trahison, de duperie. Quoi de mieux que le polars sombre pour le refléter au plus prêt/ 
 Man Hunt Full Movie - YouTube  Des scène d'antology, en veux tu ,en voila
 

Le labyrinthe de Pan ( version français) et espagnol)
 Genre : Monstres et merveilles. Réalisateur inspiré de Hellboy, Guillermo del Toro renouait ici avec la veine de L'Echine du diable, thriller fantastique sur fond de guerre d'Espagne. Cette fois, l'action se déroule en 1944 etles républicains ne sont plus qu'une poignée de résistants maquisards

corbeau part 1 -vidéo Dailymotion : part 2, part 3, part 4, part 5, part 6

Le bien et le mal dans un village empoisonné par une série de lettre anonymes.
le chef d'oeuvre noir  de cluzot, pessimiste et lucide, grand maître en méchanceté et généreux misanthrope. . Tellement moderne....

Western film - True Grit (2010)En 1870, Mattie Ross, 14 ans, quitte sa ferme natale pour venger le meurtre de son père, assassiné par Tom Chaney, un journalier. Elle commence par s'occuper de la dépouille mortelle, sans craindre de passer la nuit dans la salle de travail de l'entrepreneur des pompes funèbres, puis fait appel à Reuben Cogburn, surnommé «Rooster», le coq, un marshal au tempérament bien trempé. Mais l'homme est aussi un alcoolique notoire, dont l'âge avancé fait douter la jeune fille. Aussi décide-t-elle de l'accompagner dans sa traque, malgré sa réprobation. LaBoeuf, un ranger du Texas, bien décidé à arrêter Chaney, les accompagne. C'est le début d'un long voyage pour ce trio bien mal assorti...

| Genre : Néowestern classique.



 
American Beauty 1999 Drama Movie - Stars: Kevin Spacey, Annette Bening, Thora Birch
 


Les diaboliques Full Movie

 

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LE PRINTEMPS DU POLAR
L'anti-héros
 
Sur ARTE Creative :
•Le documentaire sera disponible pendant 60 jours.
•Le webzine #Code(s)Polar part à la découverte des personnes et des fait les plus influents du domaine.


Code(s) Polar (2/3) - Les lieux du crime | ARTE Creative
Code(s) Polar (1/3) - Le criminel, la victime et l'enquêteur | ARTE ...

 
A lire aussi
ZODIAC film
 Gaslight Free Classic Mystery Suspense Movies Full Length

Code(s) polar (1/3) - ARTE - YouTube : https://www.youtube.com/watch?v=w6d-LrmAiVA
 Code(s) polar (2/3) - ARTE - YouTube : https://www.youtube.com/watch?v=vr43utPTpS8
Code(s) Polar (3/3) - ARTE : https://www.youtube.com/watch?v=HgyLjiFNZS0
Articles de l-indigne Révolté  taggés "FN" - l'indigné - Skyrock.com
Articles de l-indigne taggés "documentaires" - l'indigné ...
White Terror ( documentaire) - l'indigné Révolté
Léo Ferré, L'indigné - France Culture
Articles de l-indigne taggés "films" - l'indigné Révolté - Skyrock.com
ARTEplus7 - YouTube
 
Printemps du polar - Du 09 au 26 mars | ARTE Cinema
Le Printemps du Polar | ARTE Cinema
 "Printemps du Polar" - les polars vus par Bertrand Tavernier | ARTE ...
 
 
Code(s) polarCréé le vendredi 01 avril 2016
Le Polar Au Féminin Créé le vendredi 12 août 2016 
Notre sélection ARTE+7 de la semaine
True Grit (film 2010) - Western - L'essentiel - Télérama.fr
L'ombre et la proieRéalisé par ">Stephen Hopkins (1996) : The Ghost and the Darkness 1996
La science fiction, 
Accroissement continu de la rentabilité par le progrès technique?

n
"L'École des femmes", de Molière avec Louis Jouvet - YouTube
Avant de partir (Documentaire)
Trois semaines dans la vie d'une classe de 3ème qui aborde le théâtre contemporain. Leur professeur décide de privilégier une approche progressive qui s'appuie sur une entrée par le jeu pour favoriser la participation de chacun. Attiré par l'expérience, le fantôme de Louis Jouvet n'hésite pas à leur donner de judicieux conseils de comédie et les accompagne dans cette découverte d'eux-mêmes. Le portrait d'un groupe sur le départ ...
n Quai des Orfèvres
Un Revenant 1946 - YouTube
Louis Jouvet, ambivalent pendant l'Occupation - Télévision - Télérama
Tags : LE PRINTEMPS DU POLAR, Code(s) polar, film, triller, L.A. Confidential, Russell Crowe, Guy Pearce, Kevin Spacey, Kim Basinger, The Game, 1997, Hollywood Confidential, L'ombre d'un doute, Shadow of a Doubt, 1943, Crime, Mystery, Romance], Frenzy, Young and Innocent, 1937, Panic in the Streets, Elia Kazan, 1950, "Quai des orfèvres, Louis Jouvet, Henri-Georges Clouzot, Man Hunt, Eté 44, documentaire, enquête codée, La libération des ondes, série télévisée, : LE PRINTEMPS DU POLAR, Thriller, histoire, d’extrême-droite, Le labyrinthe de Pan
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#Posté le jeudi 18 août 2016 03:55

Modifié le dimanche 08 octobre 2017 14:51

documentaires : menace sur la biodiversité et la montée du nazisme


Je vous transmets le texte, cela peut servir de groupe de réflexion : des documentaires intéressants ( menace sur la biodiversité et la montée du nazisme)
 
documentaires : menace sur la biodiversité et la montée du nazisme

 
Pourquoi parler de crise ?
Posted on 22 avril 2012 by risc
Ce que nous voulons attaquer c'est le discours dominant qui explique que les causes de la crise actuelle sont à chercher dans le mauvais capitalisme financier. Nous pensons que la crise financière n'est qu'un symptôme d'une maladie plus profonde et qu'il s'agit en fait d'une crise du capitalisme lui-même. Ses conséquences seront certainement terribles mais ce sera peut-être aussi l'occasion de remettre en cause le capitalisme dans ses fondements mêmes
 
Or, il est impossible de séparer le bon capitalisme productif du mauvais capitalisme financier. Il n'existe pas d'un côté une économie qui produit des richesses et de l'autre une économie virtuelle, une finance parasitaire; il s'agit des deux faces d'une même réalité. Depuis le début de l'économie capitaliste, celle-ci ne peut fonctionner sans la finance, c'est-à-dire le crédit, les Bourses, la spéculation.
 
La « restructuration écologique » ne peut qu'aggraver la crise du système. Il est impossible d'éviter une catastrophe climatique sans rompre radicalement avec les méthodes et la logique économique qui y mènent depuis cent cinquante ans. Si on prolonge la tendance actuelle, le PIB mondial sera multiplié par un facteur trois ou quatre d'ici à l'an 2050. Or selon le rapport du Conseil sur le climat de l'ONU, les émissions de CO2 devront diminuer de 85 % jusqu'à cette date pour limiter le réchauffement climatique à 2°C au maximum. Au-delà de 2°C,
 
 
Le système capitaliste et néolibéralisme productiviste avec l'extrême droite ne font qu'un. Le néofasciste prospère sur les crises sociales et économiques, les déroutes des démocraties et l'insécurité. Le système néolibéral prospère sur les crises permanentes, l'insécurité et le manque de démocratie sociale.
 
documentaires : menace sur la biodiversité et la montée du nazisme
 
Dossier > Menaces sur la biodiversité :
Protéger la biodiversité. Soit. Mais pourquoi ? « La biodiversité, c'est la vie même de la planète ».
Et bien plus encore, c'est « la variabilité des organismes vivants de toute origine y compris, entre autres, les écosystèmes terrestres, marins et autres écosystèmes aquatiques, et des complexes écologiques dont ils font partie ».
 
La biodiversité ne se résume donc pas à l'inventaire des espèces. Pour la déchiffrer, il faut avoir une approche globale du vivant – des micro-organismes aux animaux en passant par les végétaux –, qui intègre les trois niveaux que sont les gènes, les espèces et les écosystèmes.
Et l'homme dans tout ça ? Il est au c½ur de la biodiversité et ne cesse d'interagir avec elle.
S'il est besoin de trouver une cause utilitaire à la protection de la biodiversité, il suffit de mentionner que l'homme y puise ses ressources alimentaires, mais aussi les matières premières nécessaires à sa vie
 
La biodiversité menacée
Nature par Bernard Guerrini, Mathias Schmitt
 
Mardi 14 août de 20:50 à 22:20 sur Arte
   
Espèces en voie de disparition, écosystèmes malades, atteintes irréversibles à l'environnement : face à ce scénario catastrophe et au risque de la destruction du monde naturel sous les effets de la pollution et du changement climatique, un consensus a vu le jour sur la nécessité de conserver la nature. Avec des images fortes et éloquentes, recueillant des avis aussi experts que passionnés, ce film soulève des questions incontournables : quels sont les modèles scientifiques fiables pour agir avec succès ? Quels sont les moyens réels mis en oeuvre, par qui et comment ? Quels sont, derrière les belles déclarations d'intention, les vrais intérêts des acteurs de la protection de l'environnement ? Quelles stratégies économiques, politiques et sociales permettraient d'éviter une extinction massive des espèces ?
La critique TV de télérama du 11/08/2012
 
 La Biodiversité menacée (arte) - YouTube : :
Arte - 6 avril 2011 - "La biodiversité menacée"
 


 
 
Les images du parc national Kruger, en Afrique du Sud, de ses troupeaux de buffles s'abreuvant paisiblement, de ses lions chassant sur ses terres arides, ont fait le tour du monde. Pourtant, le parc au million de visiteurs annuels est un modèle de conservation de la biodiversité aujourd'hui remis en cause. Repliés sur eux-mêmes, centrés sur la protection d'espèces stars, ne suivant plus les règles écologiques naturelles, ces parcs n'ont pas ralenti la disparition des espaces naturels ni l'extinction des animaux y vivant.
Ce documentaire fouillé et complet interroge notre conception de la protection environnementale. Création de zones prioritaires, reprise d'inventaires scientifiques de la faune et de la flore, émergence de « mégaparcs » alliant préservation et maintien de l'activité humaine... sans éluder les questions qui fâchent ( la chasse, la gestion des fonds), le film dessine de nombreuses pistes de réflexion. Très instructif. — Lucas Armati
Lucas Armati
La Biodiversité menacée : quelles solutions pour demain ? 
 

 
 
La biodiversité menacée | Comprendre le monde | fr - ARTE : 
 
Sale temps pour la planète
Environnement réalisé en 2012 par Morad Aït-Habbouche, Baya Bellanger  
 
Sale Temps Pour La Planete 1/2 - Vidéo Dailymotion :
 
 

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Avec son Kilimandjaro, ses animaux sauvages et ses Masaï,la Tanzaniefait rêver les aventuriers amateurs de sensations fortes autant que les touristes lambdas. Pourtant, derrière cette image d'Afrique éternelle, le pays est confronté aux changements climatiques. Un défi majeur qui pourrait remettre en cause son patrimoine naturel et culturel. Marco Sikorei, un Masaï qui travaille pour les Nations unies, est très préoccupé par le réchauffement planétaire, qui menace directement son peuple, des éleveurs nomades qui vivent de leur bétail. D'ailleurs, les Hadzabés, un autre peuple au mode de vie millénaire, risquent eux aussi de disparaître. Partout dans le pays, les sécheresses à répétition, les pluies imprévisibles ou diluviennes désespèrent éleveurs et cultivateurs. Un drame national car plus de 70% des Tanzaniens vivent des produits de la terre.
 
TEASER TANZANIE LES DAMNES DE LA TERRE : Sale temps pour la planète : liste des épisodes
PACA, l'envers du décor - lundi 27 août 2012

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Aquitaine, quelques degrés plus tard - dimanche 26 août 2012
Caraïbes, dans l'oeil du cyclone - dimanche 26 août 2012
Inde, un pays en sursis - dimanche 26 août 2012
Tanzanie, les damnés de la Terre - dimanche 26 août 2012
Chine, la longue marche du désert - dimanche 26 août 2012
Bangladesh, le pays des fleuves fous - dimanche 26 août 2012
USA, le colosse aux pieds d'argile - samedi 25 août 2012
SOS Kiribati - vendredi 24 août 2012
Argentine, la crise climatique - mardi 21 août 2012
Thaïlande, à fleur d'eau - dimanche 19 août 2012
Sénégal, l'état d'urgence - dimanche 12 août 2012
Polynésie, jusqu'ici tout va bien - lundi 06 août 2012
Maldives - samedi 21 juillet 2012
Tuvalu - vendredi 22 juin 2012
Maroc, en marche contre le désert - mardi 01 mai 2012
Le Kenya dans tous ses états - samedi 28 avril 2012
Le Mexique au pied du mur - vendredi 20 avril 2012
Madagascar, l'enfer du décor - dimanche 15 avril 2012
Mozambique, mieux vaut prévenir que guérir (2/2) - vendredi 23 décembre 2011
 
1937 : un été en Allemagne nazie
Mardi 14 août de 22:35 à 23:25 sur Arte
Voir dans la grille
 
Durant l'été1937, l'Américain Julien Bryan obtient une permission spéciale pour parcourir l'Allemagne et filmer ce qu'il s'y passe. Deux mois durant, il enregistre un peu tout sans a priori et réussit à capter ici et là des scènes sur le vif qui ne sont guère à l'avantage des dignitaires nazis. Il fera sortir clandestinement sa pellicule et la société de production américaine «March of Time» en diffusera quelques minutes lors d'un JT en 1938, pour mettre en accusation le régime de Hitler. Ce documentaire permet de découvrir la quasi-totalité des bobines35 mm, restées miraculeusement intactes.
La critique TV de télérama du 11/08/2012
 
 Les archives couleurs - images du 3ème reich (1937-1940) :: Les archives couleurs - images du 3ème reich
Fanatisation, invasions, domination...
 

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Redoutable instrument de propagande, les films en couleurs appraissent dans l'Allemagne nazie de 1937. Ils célèbrent les parades militaires dans une démonstration de force sinistrement prémonitoire. En privé, la caméra de la maîtresse d'Adolf Hitler, Eva Braun, saisit le Führer et son entourage. Sourires d'officiers maîtres des Sudètes, occupation de Paris déclarée ville ouverte, agonie du ghetto de Varsovie, chargés du réalisme accablant de la couleur, ces films inédits livrent des témoignages bruts du règne criminel d'Adolf Hitler. En contrepoint, les caméras anglaises et américaines suivent la marche des Alliés vers la victoire. Elles dévoilent au monde l'indicible des camps de concentration.
 
Le 20 janvier 1938, les Américains découvrent, stupéfaits, le documentaire Un été en Allemagne nazie dans les salles obscures. Jusque-là plutôt indifférent, le pays pénètre les réalités de la vie sous Hitler. Cet épisode controversé de la série The March of time est réalisé à partir de prises de vues de Julien Bryan. Autorisé à tourner en Allemagne durant deux mois par le régime nazi, le documentariste capte un nombre impressionnant de scènes de la vie quotidienne du IIIe Reich durant l'été1937. A son retour, pourtant, les producteurs de la ­série choc sont déçus. Ils jugent les images insignifiantes, quasi promotionnelles. Pour rendre le tout plus virulent, ils y mêlent des reconstitutions filmées dans le New Jersey...
 
Michael Kloft exhume les images — d'une teneur et d'une qualité rares — de Julien Bryan et fait valoir leur singularité. En filmant de banales scènes de vie prospère, l'Américain a capté les signes de l'antisémitisme endémique et de la préparation du régime à la guerre. Interdite à Buchenwald, la caméra s'immisce dans les camps de travail où sont forgées les Jeunesses hitlériennes, ou dans les coulisses des congrès du parti. « A mon avis, dans les cinq prochaines années, seuls quelques-uns de ces 500 000 Juifs seront encore en vie », commentait Julien Bryan, alors que défilaient des images prises dans une école juive. Dans les conférences données en 1938 aux Etats-Unis, le documentariste ne cesse de dire le danger qui sourd. Sur des images déjà fortes, Michael Kloft appose les commentaires de Julien Bryan et ceux d'observateurs de l'époque, fins analystes ou témoins furtifs de la montée de la ­terreur nazie. Des voix d'une lucidité déconcertante. — Marie-Hélène Soenen
Marie-Hélène Soenen
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Tags : Biodiversité, menacée, arte, nature, voyage, 2011, reportage, documentaire, animaux, vie, biologie, gènes, adn, évolution, darwin, les écosystèmes, Menaces sur la biodiversité, Bernard Guerrini, 1937, un été en Allemagne nazie, le régime nazi, d’Adolf Hitler, montée du nazisme
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#Posté le mardi 14 août 2012 13:39

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