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"Le pouvoir est maudit, c'est pourquoi je suis anarchiste."
(Louise Michel)
"Je sais ma fibre anarchiste depuis mes plus jeunes années, indistinctement, de manière confuse et trouble, sans que j'aie pu poser un nom sur cette sensibilité issue des viscères et de l'âme.[...] L'autoritée m'est insuportable, la dépendance invivable, la soumission impossible. Les ordres, les invites, les conseils, les demandes, les éxigences, les propositions, les directives, les injonctions me tétanisent, me vrillent la gorge, me tordent le ventre."
2054. Unité spéciale de la police, Précrime arrête les meurtriers avant que leurs crimes ne soient commis grâce à trois individus précognitifs. Identifié comme criminel, John Anderton tente de découvrir l'identité mystérieuse de sa future victime.
Minority Report - Bande Annonce
Peut-on vraiment prédire les crimes ?
PROSPECTIVE. Les algorithmes prédictifs promettent d'aider les forces de police à anticiper les crimes et délits. Mais les résultats des premières expérimentations laissent encore à désirer.
Depuis que la gauche occidentale s'en est remise aux marchés et à une politique économique et sociale subordonnée aux exigences du patronat, c'est presque exclusivement dans le domaine de la sécurité qu'elle circonscrit son « besoin d'Etat ». D'abord expérimentée aux Etats-Unis et au Royaume-Uni, une telle réorientation a pour résultat de dépouiller la droite de ses thèmes traditionnels. La dépolitisation que produit cette stratégie, principalement électoraliste, aboutit à la transformation des problèmes sociaux en questions de sécurité et des quartiers en danger en « quartiers dangereux » (lire « Des quartiers en danger aux “quartiers dangereux” »), à la focalisation de la vie associative et de la « société civile » sur des missions de contrôle et de répression (lire « Patrouilles conviviales à Chicago »), à l'occupation de l'espace idéologique - tant haut de gamme (université et recherche) que bas de gamme (médias) - par des « experts » capables de lustrer d'un vernis scientifique le discours de la peur ordinaire (lire « Envahissants experts de la tolérance zéro »).
N°9 - Ultime Hyper Totale Gauche (La Parisienne Libérée) , Très bonne chronique de Nicole Ferroni :Le terrorisme, cet invité envahissant - Le billet de Nicole Ferroni
L'(in)sécurité : L'obsession sécuritaire - videos.arte.tv , Etat Policier : De nouvelles lois pour armer la Police et lui donner l'impunité dans les manifestations, Fichiers de police sans base légale
En 1956, dans sa nouvelle «Minority Report», portée à l'écran par Steven Spielberg, Philip K Dick l'imaginait déjà. Sept décennies plus tard, un logiciel capable de prédire le lieu et l'instant où un individu s'apprêtera à commettre un délit ne relève plus de la science-fiction. Dans certaines villes comme Chicago, Londres ou Munich, ces programmes sont en effet devenus réalité. Accompagnant l'évolution des sociétés modernes vers le tout-sécuritaire, la police expérimente de plus en plus ces nouveaux outils technologiques. Grâce à un algorithme capable d'analyser l'énorme masse de données personnelles que nous produisons et laissons en permanence sur le numérique, ces logiciels spécialisés peuvent en effet établir des listes d'individus susceptibles d'être mêlés à des actes répréhensibles.
« Quantified planet » : quand l'état du monde est surveillé en temps réeln : Minority Report Everybody Runs Walkthrough Gameplay
De la science-fiction, les systèmes capables de prédire le lieu et le moment où un individu passera à l'acte et commettra un délit ou un crime ? Plus vraiment. De Chicago à Munich, en passant par Londres, les services de police s'équipent, depuis quelques années, de logiciels (dont le plus connu s'appelle PredPol) qui seraient en mesure de prévoir un acte délictueux avant qu'il n'arrive. A Chicago, par exemple, les algorithmes ont dressé la liste des quatre cents noms susceptibles d'être ceux d'auteurs et de victimes de violence. En Grande-Bretagne, la police du Kent utilise, elle aussi, ce type de matériel pour mettre en place une « stratégie de patrouilles ».
Comment, dans nos sociétés obsédées par l'ultra-sécurité, ces outils sont-ils conçus ? Sur quel modèle et avec quelles données ? Quid de l'utilisation des traces numériques que nous laissons sur les réseaux sociaux ou en nous connectant à Internet ? Face caméra, ingénieurs et sociologues, spécialistes de la « police prédictive » (dont le Français Bilel Benbouzid, universitaire et auteur d'une thèse sur la prévention situationnelle), analysent les technologies et les quadrillages mis en ½uvre. Certains, étonnamment, s'inspirent des algorithmes de la sismologie : s'il y a eu un séisme à tel endroit, il y a de fortes probabilités qu'il s'en produise un à nouveau. Même chose pour les cambriolages, la criminalité... dans des « zones de récidive » (near repeat prediction). Malgré une réalisation peu élaborée, le film met en lumière les interrogations éthiques et morales qui surgissent au fil des témoignages, et les risques d'erreur des ordinateurs dans ce qui n'est en aucun cas une science exacte. Glaçant.
Prédire les crimes (PRE-CRIME) ,
L'intelligence artificielle au service de la répression
Par Enkolo dans Accueil le 10 Novembre 2017
19/11/2017 When algorithms discriminate
procès, terrorisme, surveillance, attentats, abelkader merah, eric dupond moretti,obsession sécuritaire
Peut-on vraiment prédire les crimes ? - Les Echos.fr
Prédire les crimes - L'essentiel - Télérama.fr
L'obsession sécuritaire (Le Monde diplomatique, février 2001)
Obsession sécuritaire - Les Echos.fr
L'obsession sécuritaire | Le Club de Mediapart
L'obsession sécuritaire - videos.arte.tv,
10 STRATÉGIES DE MANIPULATION DES FRANÇAIS 2011 2012 AVEC EXEMPLES ,
obsession sécuritaire : citoyen actif
nL'intelligence artificielle au service de la répression
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