La face cachée de Hiroshima - Télévision - Télérama
Lundi 21 janvier 22:50 au mardi 22 janvier 00:20 sur France 3
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C'est à Hiroshima, le 6 août 1945, qu'a commencé l'âge atomique. A 2h45, le pilote Paul Tibbets fait décoller un bombardier B-29 baptisé «Enola Gay», en hommage à sa mère. A 8h15, une bombe atomique d'une puissance de 15 kilotonnes, surnommée «Little Boy», est larguée. La ville d'Hiroshima est instantanément rasée et 75 000 personnes meurent sur le coup. Retour sur les faits qui ont entouré les premières explosions nucléaires de l'histoire de l'humanité à travers le parcours des scientifiques qui ont conçu, dans le plus grand secret, la bombe A, un pacte avec les militaires et les industriels qui va mener le monde au feu atomique.
LA FACE CACHÉE DE HIROSHIMA / Graphisme pierre-jean Canac
L'héroïne de Marguerite Duras n'avait rien vu à Hiroshima. D'autres, très nombreux, continuent d'associer à la cité martyre la doctrine du « mal nécessaire » : les bombes atomiques lancées sur Hiroshima puis Nagasaki, les 6 et 9 août 1945, auraient été le seul moyen de contraindre les Japonais à la capitulation et d'épargner des centaines de milliers de vies. Sauf que les explosions de ces armes de destruction massive, voulues et conçues comme telles, ont servi des intérêts politiques, industriels, militaires et médicaux qui n'avaient rien d'humaniste, et qui ont abouti non seulement à un carnage épouvantable et prolongé (ceux qui n'étaient pas morts sur le coup décédant plus tard de leurs blessures ou de mystérieuses maladies), mais à une très cynique politique de censure et de propagande autour des effets des radiations.
Kenichi Watanabe, auteur du remarquable Le Japon, l'empereur et l'armée (2009), décrypte la collusion de ces enjeux avec une précision glaçante et des archives édifiantes. Parce qu'il n'est pas suffisamment développé, le parallèle qu'il effectue en début et en fin de film entre la destruction de Hiroshima et la catastrophe de Fukushima n'est pas sa meilleure idée. Mais le minutieux décryptage du projet Manhattan, qui fit violemment entrer l'humanité dans l'ère nucléaire, justifie à lui seul que vous lui consacriez une partie de votre soirée. — Sophie Bourdais
A lire : Hiroshima,de John Hersey (éd. Tallandier). LE JAPON, L'EMPEREUR ET L'ARMEE - YouTube : 91 min
Bonjour a tous,
Encore un grand merci a Yuko Hirota , pour ces informations sur la situation au Japon
Elle a trouvé beaucoup d'articles intéressants dans ce site, CLIQUEZ ICI
Un article sur la radioactivité au Japon par Chris Busby de ECRR :
je vous communique avec l'écrit dd O2 Kenzaburo, écrivant très conu.
The New Yorker
History Repeats
Kenzaburo Oe
March 28, 2011 .
La face cachée d'Hiroshima Documentaire français 2017
By chance, the day before the earthquake, I wrote an article, which was published a few days later, in the morning edition of the Asahi Shimbun. The article was about a fisherman of my generation who had been exposed to radiation in 1954, during the hydrogen-bomb testing at Bikini Atoll. I first heard about him when I was nineteen. Later, he devoted his life to denouncing the myth of nuclear deterrence and the arrogance of those who advocated it. Was it a kind of sombre foreboding that led me to evoke that fisherman on the eve of the catastrophe? He has also fought against nuclear power plants and the risk that they pose. I have long contemplated the idea of looking at recent Japanese history through the prism of three groups of people: those who died in the bombings of Hiroshima and Nagasaki, those who were exposed to the Bikini tests, and the victims of accidents at nuclear facilities. If you consider Japanese history through these stories, the tragedy is self-evident. Today, we can confirm that the risk of nuclear reactors has become a reality. However this unfolding disaster ends—and with all the respect I feel for the human effort deployed to contain it—its significance is not the least bit ambiguous: Japanese history has entered a new phase, and once again we must look at things through the eyes of the victims of nuclear power, of the men and the women who have proved their courage through suffering. The lesson that we learn from the current disaster will depend on whether those who survive it resolve not to repeat their mistakes.
This disaster unites, in a dramatic way, two phenomena: Japan's vulnerability to earthquakes and the risk presented by nuclear energy. The first is a reality that this country has had to face since the dawn of time. The second, which may turn out to be even more catastrophic than the earthquake and the tsunami, is the work of man. What did Japan learn from the tragedy of Hiroshima? One of the great figures of contemporary Japanese thought, Shuichi Kato, who died in 2008, speaking of atomic bombs and nuclear reactors, recalled a line from “The Pillow Book,” written a thousand years ago by a woman, Sei Shonagon, in which the author evokes “something that seems very far away but is, in fact, very close.” Nuclear disaster seems a distant hypothesis, improbable; the prospect of it is, however, always with us. The Japanese should not be thinking of nuclear energy in terms of industrial productivity; they should not draw from the tragedy of Hiroshima a “recipe” for growth. Like earthquakes, tsunamis, and other natural calamities, the experience of Hiroshima should be etched into human memory: it was even more dramatic a catastrophe than those natural disasters precisely because it was man-made. To repeat the error by exhibiting, through the construction of nuclear reactors, the same disrespect for human life is the worst possible betrayal of the memory of Hiroshima's victims.
I was ten years old when Japan was defeated. The following year, the new Constitution was proclaimed. For years afterward, I kept asking myself whether the pacifism written into our Constitution, which included the renunciation of the use of force, and, later, the Three Non-Nuclear Principles (don't possess, manufacture, or introduce into Japanese territory nuclear weapons) were an accurate representation of the fundamental ideals of postwar Japan. As it happens, Japan has progressively reconstituted its military force, and secret accords made in the nineteen-sixties allowed the United States to introduce nuclear weapons into the archipelago, thereby rendering those three official principles meaningless. The ideals of postwar humanity, however, have not been entirely forgotten. The dead, watching over us, oblige us to respect those ideals, and their memory prevents us from minimizing the pernicious nature of nuclear weaponry in the name of political realism. We are opposed. Therein lies the ambiguity of contemporary Japan: it is a pacifist nation sheltering under the American nuclear umbrella. One hopes that the accident at the Fukushima facility will allow the Japanese to reconnect with the victims of Hiroshima and Nagasaki, to recognize the danger of nuclear power, and to put an end to the illusion of the efficacy of deterrence that is advocated by nuclear powers.
When I was at an age that is commonly considered mature, I wrote a novel called “Teach Us to Outgrow Our Madness.” Now, in the final stage of life, I am writing a “last novel.” If I manage to outgrow this current madness, the book that I write will open with the last line of Dante's Inferno: “And then we came out to see once more the stars.”
En anglais et en japonais :
バズビー教授毎時10兆ベクレル 8/17 RussiaToday 福島第一・地面から水蒸気
が噴き出している
vidéo youtube
Nucléaire, la bombe humaine
Environnement
Le 11 mars 2011, des vagues de plus de 30 mètres submergent la centrale de Fukushima Daiichi au Japon. Il ne s'agit plus seulement de l'ex-URSS et de Tchernobyl, cette fois c'est un pays développé qui est contaminé. Les autorités françaises ne peuvent plus prétendre que «l'accident grave» ne peut advenir dans l'Hexagone. Les parlementaires lancent des investigations : la sous-traitance apparaît comme le point critique du nucléaire français. L'opération «stress tests» lancée dans la foulée en tient-elle compte ? Que fait l'Etat pour assurer la protection des centrales nucléaires ? Alors que la question de l'atome fait débat en Europe, le temps est venu de faire le point sur cette question cruciale.
Il fallait réagir. Montrer que l'Etat ne prend pas le risque nucléaire à la légère. Quelques jours après Fukushima, le gouvernement Fillon charge l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) d'évaluer le parc français de centrales. Ses conclusions ? Elles peuvent turbiner tranquille, les installations sont plutôt bien préparées à un séisme ou à des inondations.
Et si le risque nucléaire, en France, était moins naturel qu'humain ? C'est l'avis d'ouvriers de l'atome, de scientifiques et de parlementaires, qui pointent la question de la sous-traitance. Aujourd'hui, 80 % des ouvriers de maintenance sont des travailleurs précaires. Des hommes et des femmes qui sillonnent la France d'une centrale à l'autre — comme décrit dans La Centrale, le beau roman d'Elisabeth Filhol. Et à qui l'on impose des cadences de travail toujours plus infernales, au détriment de leur santé. En vingt ans, les périodes de maintenance sont passées de trois mois à sept semaines. Cette enquête donne des visages et la parole à ces vingt mille « nomades du nucléaire ». Ainsi Stéphane, depuis six ans dans le métier, vit loin de sa femme et de ses enfants. Il intervient dans les zones les plus contaminées des centrales. Chaque jour, il consigne les doses radioactives qu'il reçoit dans un petit carnet. On l'écoute et on n'est pas rassuré. Ni pour lui, ni pour nous.
Sophie Bourdais Folamour - Vidéo Dailymotion part1
Les radiations de Fuck(you) Hushima en infrarouge.
Japon et UE discutent de l'après-nucléaire
AFP Publiéle 06/10/2012
Le Japon et l'Union européenne discutent ce week-end à Kyoto du futur "mix énergétique" que souhaite mettre en place le Japon en prévision de sa sortie du nucléaire, conséquence de l'accident nucléaire de Fukushima en mars 2011.
Le 14 septembre dernier, le gouvernement japonais a annoncé l'arrêt progressif et complet de la production nucléaire d'ici à trente ans, et pour cela "va prendre toutes les mesures possibles".
Sans qu'ait été précisé comment concrètement compenser l'arrêt du nucléaire, trois principes ont été édictés: arrêter les réacteurs existants au bout de 40 ans d'existence, n'accepter le redémarrage des tranches suspendues qu'après des examens de sécurité, et ne plus construire de centrales.
"Quelles expériences (d'un tel processus) sont disponibles immédiatement, quelles sont les institutions indépendantes qui peuvent donner des avis, comment utiliser les connaissances scientifiques pour guider et soutenir ce processus complexe?", sont les principaux thèmes qui devaient être débattus durant la rencontre. Les responsables des commissions d'enquête japonaises sur l'accident de la centrale Fukushima Daiichidevaient participer à cette rencontre.
"Il faut être objectif: de quelle énergie dispose le Japon ? La première énergie c'est celle que l'on ne consomme pas", a déclaré aujourd'hui à des journalistes la ministre française de l'Enseignement supérieur et de la recherche, Geneviève Fioraso.
Pour Geneviève Fioraso, qui devait participer à cette rencontre UE-Japon ainsi que dimanche au Forum international annuel STS (Science and Technology in Society), le Japon a réussi malgré une quasi absence de ressources énergétiques "à renouer avec la croissance", mais compenser l'arrêt du nucléaire tant par des économies d'énergie que par le développement des énergies renouvelables s'avère selon elle "difficile".
Sur un plan bilatéral, Geneviève Fioraso entend renforcer la coopération franco-japonaise, notamment en augmentant le nombre d'étudiants japonais en France: "à peine 2000 actuellement, alors que rien qu'à Grenoble il y a 2000 étudiants chinois". Un accord de coopération doit par ailleurs être signé dimanche entre l'Institut national (français) de la santé et de la recherche médicale (Inserm) et la Société du Japon pour la promotion de la Science (JSPS).
A propos de l'énergie nucléaire, Geneviève Fioraso a souligné que la coopération franco-japonaise existante en matière d'énergies renouvelables, notamment les cellules photovoltaïques, est "particulièrement importante" du fait que les deux pays ont décidé de réduire la part de l'électricité d'origine nucléaire.
Evoquant samedi l'augmentation du budget de son ministère de 2,2% pour 2013 (22,95 milliards d'euros) dans un contexte de crise, Geneviève Fioraso a enfin estimé que la science et la recherche étaient "au coeur de l'agenda de redressement productif, et du redressement tout court".
Conclusion :
Notre pouvoir de nuisance y est montré, en mettant en avant combien de temps la nature reprend ces droits si l'homme disparaissait du jour au lendemain ( peut importe comment, ce qui est important est après : " Population Zero - Un monde sans homme (Fin du monde)
La face cachée de Hiroshima - Émissions - France 3
La face cachée de Hiroshima (1/2) - Vidéo Dailymotion, La face cachée de Hiroshima (1 2) - YouTube,
La face cachée de Hiroshima 2 - Vidéo Dailymotion
Marc Belpois Nucléaire - La bombe humaine - FRANCE5 (10-04-2012) - YouTube http://www.youtube.com/watch?v=9k86thPOa7c
Le coût d'une catastrophe nucléaire évalué à 430 milliards d'euros : Pas cher le nucléaire ?
07/02/2013
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