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Licencier, c'est facile et c'est pas cher


n
 Licencier, c’est facile et c’est pas cher
 
Manager de transition, un bien joli métier ((mis sur facebook)
Le jeudi 20 septembre 2012
 
 

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les sales majestes - les patrons

 
 Blog / Manager de transition, un bien joli métier
 
 
 
Des intérimaires heureux ? Si, si, ça existe... Ils ne sont pas la variable d'ajustement des entreprises, ils la créent, la provoquent, la mettent à exécution. Ce sont des femmes et des hommes de crise. A qui l'on confie provisoirement les rênes d'une entreprise ou de l'une de ses filiales. 

On les appelle manager de transition ou consultant de restructuration. Quand ils débarquent, c'est bien pour débarquer d'autres intérimaires, d'autres salariés, CDD ou CDI, moins chanceux. Sous couvert de "performance", de "stratégie industrielle", de "rentabilisation de l'outil de travail", ils n'ont qu'un mot à la bouche : la croissance. 

La leur. Payés entre 1 000 et 1 500 euros la journée, de 30% à 60% des entreprises ont déjà fait appel à leurs services lors de la crise de 2009. 


"La chanson du DRH", Arnaud Catherine et Florent Marchet 

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>la chanson du drh - YouTube


La transformation digitale oblige les entreprises à réinventer leurs fonctionnements et leurs méthodes de management. Les attentes des publics changent : la nécessité de refonder les modèles économiques et de trouver de nouveaux champs de développement nécessite d'embarquer tous les salariés dans une dynamique vertueuse de cocréation entre métiers, entre secteurs de l'entreprise, entre énergies internes et externes. Au delà de ses missions régaliennes classiques, la DRH a un « terrain de jeu » inédit et passionnant pour mobiliser les énergies et les fédérer en projets apprenants : elle détecte et met en mouvement les acteurs, propose des espaces de réflexion et d'échange, met en place des expériences de travail innovantes, diffuse les bonnes pratiques. Elle est aujourd'hui un acteur essentiel de changement.
 
Et si le métier de DRH était le plus beau métier du monde ? | Florence Guémy | TEDxIssylesMoulineaux



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Quand je serai grand, je serai DRH.




Rencontre avec : 
   Bernard Tronel, directeur du cabinet Essensys spécialisé dans ce management 
   Luc Brami, directeur des ressources humaines spécialisé en plans sociaux 
   Didier Crespel, ancien directeur général de Valeo




Plébiscité par le patronat et ratifié cette semaine par l'Assemblée, le barème des indemnités pour les personnes ayant été licenciées abusivement précarise les salariés en plafonnant les sommes accordées par les prud'hommes.


SNCF. Les syndicats de la SNCF ont décidé de donner une chance à la concertation avec le gouvernement sur son projet de réforme du groupe public, avant d'arrêter, le 15 mars, une éventuelle date de grève. 
 
nQuand la SNCF manque de conducteurs et supprime des trains FRANCEINTER.FR
Le gouvernement prévoit de déposer mi-mars un projet de loi d'habilitation pour recourir aux ordonnances. Les syndicats des cheminots se sont donnés jusque-là pour décider d'une grève.
» SNCF: syndicats, direction et ministre se préparent à la concertation 

Statut des cheminots: "regarder ce qui peut évoluer" (CFDT)
Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, a estimé samedi qu'"il faut regarder ce qui doit évoluer dans le statut des cheminots", tout en critiquant "un problème d'investissement de l'Etat" dans la SNCF. "Il faut regarder ce qui doit évoluer dans le statut des cheminots, mais pas en les culpabilisant et en les stigmatisant", a déclaré Laurent Berger sur France Inter. Les quatre syndicats représentatifs de la SNCF (CGT, Unsa, SUD rail, CFDT) ont décidé d'attendre jusqu'au 15 mars avant d'arrêter une éventuelle date de grève.
» LIRE AUSSI - Réforme de la SNCF : le spectre des grandes grèves de 1995

Licencier, c'est facile et c'est pas cher
«Rassurant», le plafonnement des indemnités prud'homales accordées en cas de licenciement abusif ? C'est ce qu'a défendu, le 7 novembre, Muriel Pénicaud, à l'Assemblée nationale. Pour la ministre du Travail, la mesure phare des ordonnances, dont le texte de ratification est de retour dans l'hémicycle cette semaine, devrait rasséréner les salariés autant que les employeurs. Prévoyant des montants minimums et maximums, ce barème, réclamé de longue date par les employeurs, doit les inciter à embaucher, en les «libérant» de leurs «peurs» liées au processus de licenciement. Une logique plutôt hasardeuse - le comportement des entreprises étant surtout dicté, en réalité, par leurs carnets de commandes -, mais avantageuse pour le patronat.
Les charlots qui, à mes yeux, font partie des grands comiques français, rendent "hommage" au patronnat
 
Côté salariés, le discours de la ministre, qui se félicite de mettre fin au «peu d'équité et [au] peu de prévisibilité» dans le calcul des dommages et intérêts, est plus difficile à entendre. Pour la CGT, le barème va même «précariser davantage les salariés», en «ouvr[ant] la porte à tous les abus», et notamment à plus de licenciements abusifs, car les entreprises en connaîtront le coût, amoindri, par avance.
A LIRE AUSSI «Avec la mise en place des barèmes, on mettrait un ordinateur ce serait pareil»
Certes, pointe la ministre, la réforme met en place une indemnité minimale pour les salariés des entreprises de moins de onze salariés, là où elle était réservée aux entreprises aux effectifs supérieurs. Mais le barème est plutôt pingre : jusqu'à trois ans d'ancienneté, ils n'ont droit qu'à un demi-salaire mensuel.
Et dans les entreprises de plus de onze salariés, le plancher, qui était de six mois de salaire minimum dès deux ans d'ancienneté, oscille désormais entre zéro (moins d'un an d'ancienneté) et trois mois. Côté plafond, il n'est pas plus charitable. Tous types d'entreprises confondues, pour espérer toucher une indemnité maximale de six mois, le salarié doit désormais avoir cinq ans au compteur. Et au-delà de 28 ans d'ancienneté, le plafond s'arrête à 20 mois.
«Apprécier au cas par cas»


Pas de quoi déclencher une révolution, tempèrent certains, notant que les prud'hommes n'étaient pas toujours très généreux. «C'est une juridiction paritaire, avec autant de conseillers salariés qu'employeurs, donc plutôt modérée», note l'un d'eux. Selon une étude du ministère de la Justice, les indemnités prud'homales pour licenciement abusif atteignent dix mois de salaire en moyenne. Mais avec des écarts importants selon les cas. D'autres estiment néanmoins que la référence à un plafond pourrait pousser les indemnités vers le haut. Un scénario auquel Samuel Gaillard, avocat en droit social, ne croit pas : «Pour les salariés qui ont entre huit et vingt ans d'ancienneté, peut-être que cela ne change pas grand-chose, car les montants moyens sont proches de ceux du barème. Mais il y aura des perdants chez les salariés avec une faible ancienneté.»
En effet, selon l'étude du ministère de la Justice, entre deux et cinq ans d'ancienneté, les salariés touchaient en moyenne 8 mois de salaire. Demain, ils ne pourront espérer - au maximum - qu'entre 3 et 6 mois. Exemple avec un vendeur au smic depuis trois ans dans une entreprise de plus de onze salariés. En cas de licenciement abusif, il avait droit, a minima, à 8 880 euros (6 smic). Désormais, il devra se contenter d'une indemnité comprise entre 4440 euros (le plancher à 3 mois) et 5920 euros (le plafond à 4 mois).
 
Autres victimes de ce barème, poursuit Samuel Gaillard : les salariés âgés. Ces derniers pouvaient bénéficier d'un geste des prud'hommes, soucieux de garantir une réparation intégrale du préjudice subi, vu leur faible employabilité. Avec le barème, cela risque de passer à la trappe. Même chose pour ceux ayant des difficultés financières ou des charges de famille. «Un homme de 35 ans, célibataire, a de fortes probabilités de retrouver un emploi. Mais une femme séparée avec deux enfants à charge, elle, n'a aucune chance si le bassin est sinistré», souligne Gérard Behar, expert CGC au Conseil supérieur de la prud'homie, qui défend une «approche qui part de l'humain». «Autant de situations qui nécessitent que le juge apprécie au cas par cas l'étendue du préjudice», note le Syndicat des avocats de France (SAF).


Réduction à un an du délai de prescription
S'il est trop tôt pour percevoir les effets du barème devant les conseils, les avocats notent déjà une baisse des dossiers. «Pour certains, ça ne vaut plus le coup d'aller aux prud'hommes. D'autant qu'il faut payer les honoraires et qu'il y a toujours le risque de ne pas gagner», souligne l'avocat Abdel Kachit. Autre mesure qui ne devrait pas aider à remplir les chambres, souffrant déjà d'une baisse des affaires (- 18,7 % entre 2015 et 2016) : la réduction, à un an, du délai de prescription pour saisir les prud'hommes.
 
Pour contrer les effets du barème, les juristes ont toutefois prévu une parade : multiplier les demandes, notamment sur des faits de harcèlement et de discrimination, non concernés par le plafonnement. Mais «cela risque d'apparaître gros comme une maison qu'il s'agit de gratter en allant sur un autre terrain», note Kachit. Autre angle d'attaque : agir en justice en s'appuyant sur la jurisprudence du Comité européen des droits sociaux, qui a déjà permis de condamner une réforme similaire en Finlande.
 
Si nombre de juristes peine à croire que l'argument suffise à faire tomber le barème, il pourrait toutefois être repris dans les chambres prud'homales. Avec l'espoir, souligne l'un d'eux, de faire évoluer la pratique. Car «quand une situation choque, les juges ne peuvent pas rester les bras croisés».
 
Virés, indemnisés : ce qu'ils perdront avec la loi travail

VÉRONIQUE, RESPONSABLE D'UN MAGASIN DE MEUBLES Avant : 40 000 ¤ / Après : entre 2 000 et 8 000 ¤

Les faits. Véronique (prénom modifié) avait pourtant «réussi son pari», note son avocat Gilles Tesson. Celui d'augmenter les ventes du magasin en difficulté pour lequel elle avait été recrutée en tant que responsable en juin 2014. Mais l'arrivée, quelques mois plus tard, de nouveaux gérants à la tête de cet établissement vendéen spécialisé dans les meubles a changé la donne. «Elle se rend compte qu'[ils] veulent se passer d'elle», explique son avocat. «A compter de ce jour, les objectifs de vente ont été augmentés de 57% et des fonctions contractuelles lui ont été retirées», soulignent, de leur côté, les conseillers prud'homaux de la Roche-sur-Yon dans leur jugement de mai 2017. Elle est licenciée pour faute grave le 23 décembre 2015. Les faits reprochés ? Une ubuesque histoire de vol de canapé. Dans la lettre de licenciement, on l'accuse d'avoir donné à sa fille l'ancien sofa de clients, repris par la société au moment de la livraison du nouveau qu'ils venaient d'acquérir. Ce que Véronique ne nie pas, puisqu'elle explique avoir obtenu l'accord de sa direction. Mais cette dernière «conteste fermement». Sans convaincre les conseillers qui notent que «rien n'a été caché à la SARL» qui était «parfaitement au courant de l'accord qu'elle avait conclu». Ce qu'une ancienne vendeuse, témoin de la conversation téléphonique au cours de laquelle Véronique avait reçu le feu vert de son employeur, confirme dans une attestation. En l'absence de «preuve formelle» de la faute, le conseil a donc jugé le licenciement abusif. «Il est apparu devant les juges que le motif est inventé de toutes pièces», résume l'avocat. L'employeur a fait appel.
Indemnité reçue. 40 000 euros de dommages et intérêts, soit près de 10 mois de salaire (4 033 euros brut mensuels), pour une ancienneté d'un an. Une somme qui se justifie, selon les conseillers, par l'âge de la plaignante - 56 ans -, la perte de revenu, ou encore la «perte de chance d'employabilité». D'autant qu'elle avait quitté un poste pour intégrer l'entreprise. Autre facteur aggravant : la «déloyauté de la SARL» et l'«atteinte à sa réputation».

Indemnité avec barème. Entre 2 016 euros (0,5 mois de salaire) et 8 066 euros (2 mois de salaire), dans cette entreprise de moins de 11 salariés.

FABRICE, EMPLOYÉ D'UNE SOCIÉTÉ INFORMATIQUEAvant : 80 000 ¤ / Après : entre 11 700 et 50 600 ¤
Les faits. Aux juges prud'homaux de Boulogne-Billancourt, Fabrice (prénom modifié), engagé en CDI en 1998 par l'un des leaders français de services informatiques, a expliqué avoir «été l'objet de pressions de la part de son employeur pour obtenir son départ». Une situation qui aurait débuté, selon le chef de projet, en 2013, après de multiples missions réalisées pour l'entreprise auprès de grands groupes. Il se retrouve alors, début octobre 2013, en période «d'intercontrats», c'est-à-dire qu'il n'est plus affecté chez un client. Convoqué à un entretien préalable, fin octobre, il sera licencié dans la foulée. Sa faute, selon son employeur : des retards dans la rédaction de la réponse à un appel d'offres pour un client et un «comportement désinvolte lors d'une réunion». Une «insubordination» qui aurait été préjudiciable à l'image de l'entreprise. Une analyse disproportionnée pour le conseil de prud'hommes, saisi en 2014 par le salarié. Certes, l'informaticien «n'a pas rempli les attentes» de ses supérieurs et a «fait preuve d'un manque de professionnalisme», précise le jugement. Mais ces faits «ne justif[iaient] pas un licenciement», d'autant qu'ils n'avaient pas été précédés d'alertes suffisantes. De plus, Fabrice avait jusqu'alors donné satisfaction, son entretien de septembre 2013 pointant des «compétences indéniables et évidentes». Le licenciement est donc sans cause réelle et sérieuse. Il n'y a pas eu d'appel.

Indemnité reçue. 80 000 euros de dommages et intérêts, soit 20,5 mois de salaire (3 898 euros brut mensuels), pour une ancienneté de quinze ans. Une indemnité justifiée, selon Samuel Gaillard, l'avocat du salarié, par la taille de la société, mais aussi par «des circonstances bien particulières». Et d'expliquer : «C'est une problématique classique dans le secteur», marqué par une «course au jeunisme» et le «licenciement des salariés lorsqu'ils restent trop longtemps en intercontrats». Autre facteur : l'âge - 61 ans - du plaignant, «qui a été licencié à trois ans et demi du départ à la retraite».

Indemnité avec barème. Entre 11 694 euros (3 mois de salaire) et 50 674 euros (13 mois de salaire). «Mais peut-être que le conseil de prud'hommes aurait alors admis le caractère discriminatoire de ce licenciement», pointe l'avocat du salarié.

GUILLAUME, CHEF D'UN CENTRE DE RÉPARATION AUTOAvant : 10 000 ¤ / Après : entre 0 et 2 000 ¤
Les faits. Fin 2016, lorsqu'une société de réparation de pare-brise normande lui propose de l'engager en CDI pour devenir chef d'un de ces centres, Guillaume (prénom modifié) décide de quitter le poste qu'il occupait jusqu'alors, depuis dix-huit mois, dans une autre société sous un statut d'intérimaire. Mais dès le contrat signé, la situation se corse. En novembre 2016, quelques jours à peine après son arrivée, l'entreprise est placée en redressement judiciaire. Chaque mois, son salaire est payé en retard. Jusqu'au mois de février 2017, pour lequel il ne recevra jamais son dû. Il va alors saisir, le 14 mars 2017, les prud'hommes de la Roche-sur-Yon pour faire constater une rupture de contrat aux torts de l'employeur. Deux jours avant, l'établissement dans lequel il travaillait «a été vidé de tout son matériel», notent les conseillers qui, dans leur jugement, lui donnent raison sans sourciller. Soulignant la «désinvolture et les manquements de la SARL», ils décident donc de considérer la rupture comme un licenciement sans cause réelle et sérieuse, et condamnent l'AGS de Rouen, l'organisme patronal chargé de payer les créances salariales des entreprises en difficultés. Ce dernier a fait appel.

Indemnité reçue. 10 000 euros de dommages et intérêts, soit près de 5 mois de salaire (2 078 euros brut mensuels), pour une ancienneté de moins d'un an. Une décision qui tient compte de la «situation juridique et financière désastreuse» subie par le plaignant, père de trois enfants. Interdit bancaire, l'homme de 39 ans s'est retrouvé dans une «impasse», expliquent les conseillers :«Pôle emploi ne le prend pas en compte, n'ayant aucun document de fin de contrat. La CAF refuse de prévoir le RSA, car selon l'organisme, il devrait être pris en charge par Pôle emploi.» Un imbroglio administratif qui a de quoi plonger Guillaume dans «l'angoisse, le stress».

Indemnité avec le barème. Entre zéro et 2 078 euros (un mois de salaire). «Mais il aurait peut-être été possible, malgré ce barème, de demander une indemnisation liée à la mauvaise foi manifeste de l'employeur», précise Gilles Tesson, l'avocat du salarié.
Amandine Cailhol
 
Découvrez cette émission dédiée aux enjeux de la fonction de Directeur des Ressources Humaines. Proposée par le Groupe IGS et le CNED, cette heure de vidéo présente des témoignages, des reportages et des interventions sur plateau pour vous donner toutes les informations utiles sur les DRH. Les ressources humaines occupent une place stratégique dans l'évolution des structures et la performance présente et à venir des entreprises.
 

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#Posté le samedi 03 mars 2018 06:11

Modifié le lundi 06 août 2018 13:55

RÉFLEXION SUR LE(s) MOUVEMENT(s) EN COURS

 
 
n
 
 RÉFLEXION SUR LE(s) MOUVEMENT(s) EN COURS
n la publication deXavier Delucq.
C'est que la situation économique et l'incertitude sur l'avenir était différent


Nos Printemps 70


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n.la vidéode France 3 Baie de
"Manuel Valls est allé trop loin, il a franchi un cap, maintenant ca va être la violence, on le voit partout" Les manifestants étaient en colère hier lors de la manif organisée pour protester contre la réforme du code du travail et le recours au 49-3 à l'Assemblée Nationale.
 la vidéo de Info'Com-CGT.DES CASSEURS AVEC DES PROFILS SURPRENANTS !!! France 2 interroge 2 individus prétendant être syndiqués chez la CGC-CFE et qui seraient passés du syndicalisme au radicalisme ? (20H de France 2)



Le fond de l'air est rouge : 1 - Les Mains Fragiles - 1-2 :  Les Mains Fragiles - 2-2



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n

 
n la photo de CNT AIT 71 NT AIT 71

RÉFLEXION SUR LE MOUVEMENT EN COURS
La contestation de la réforme du code du travail semble prendre des formes multiples : assemblées générales, manifestations, actions de blocage, etc. Dernièrement, la nouveauté est aux «nuits debout», ce qui nous interroge sur le contenu et la forme quelle propose. Il nous semble constater dans ces occupations de place publique, des modalités intéressantes : la mise en place d'une certaine auto-organisation et des assemblées populaires permettant des prises de parole libre ; ces deux éléments sont pour nous des points positifs, car ils posent les bases d'un mouvement autonome et horizontaliste. Seules de telles formes assembléistes peuvent nous faire avancer vers la réappropriation de nos vies.


Pour autant, des «indignés» espagnols aux «nuits debout», le contenu des échanges sur la situation politique et le manque de démocratie dans la société actuelle, fait consensus. De nombreuses interventions souhaitent «réinventer» la politique, on parle d'assemblée constituante, de modifications du système politique actuel, de «démocratie» représentative, voire d'une 6ème république. Pour nous, il n'y a rien à modifier dans le système politique actuel, il est à abattre. Certains oublient un peu vite dans ces «discussions citoyennes», que la forme politique de l'État (pseudo-)démocratique n'est que le corollaire indispensable de l'exploitation capitaliste. On peut toujours modifier certaines règles du jeu politique, c'est évident, mais tant qu'existera ce système de classe, basé sur l'oppression de la population par la bourgeoisie (patrons, actionnaires, technocrates, politiciens, ...), rien ne sera démocratique. On pourrait même tirer au sort nos dirigeants politiques qu'il il faudrait toujours se lever le matin pour se faire exploiter par un patron ou par la technocratie d État, galérer et survivre avec des conditions médiocres voire même misérables.
 
Le capitalisme n'a jamais été et ne sera jamais démocratique, point. Un véritable système démocratique a pour préalable une égalité réelle de droit mais aussi, et surtout, doit pouvoir se vérifier dans les faits, non pas seulement en rester à de pures déclarations ; pour cela, l'égalité réelle doit s'étendre à une égalité économique, à une égalité politique avec l'égal accès aux décisions concernant la production et la répartition des biens, aussi sur toute affaire concernant la Cité, bref, une véritable égalité sociale, sans classes. Parler de démocratie sans parler de révolution sociale et de destruction du capitalisme est donc une illusion.
 
Pour attaquer l'État et le capitalisme, ces mouvements d'occupation/débats peuvent être un temps de la lutte, à condition de ne pas se fourvoyer dans les illusions. Pour autant, il nous faut poursuivre les manifestations, assemblées de lutte, actions de blocage, grèves, ... Car seul un mouvement de lutte offensif, protéiforme et clair dans l'identification de l'adversaire peut nous sortir de la défaite permanente dans laquelle nous sommes englués depuis de nombreuses années. Pour renverser la vapeur et aller vers l'émancipation en détruisant l'État et le capitalisme.
par nos compagnons de Caen n 


Yannis Youlountas

Ça y est ! De retour en France, après 5 semaines de discussions, de grèves, d'assemblées, d'actions solidaires, de pauses, de ripostes, de sabotages, de fêtes et de projections en Grèce.
ON NE RAMÈNE PAS SEULEMENT DES NOUVELLES DE GRÈCE, MAIS AUSSI DES VISAGES QUI NOUS ACCOMPAGNENT PARTOUT...
 
Par exemple, ceux de Vangelis, Mimi et Stella, durant l'une des projections de Je lutte donc je suis à Exarcheia (photos).
 
Nous reprenons, à partir d'aujourd'hui, la tournée des deux films partout dans l'hexagone (beaucoup de demandes, y compris pour Ne vivons plus comme esclaves). Depuis 6 heures du mat', Maud et moi roulons vers la première étape : Bar-sur-Aube à 880km, avant de rejoindre la région parisienne, etc.
Dans la bagnole, résonne la musique euphorisante des CD gravés que nous ont offerts, comme à l'accoutumée, nos compagnons restés au sud-est de l'Europe.
 
La banquette arrière est remplie de cartons : des tee-shirts "Notara 26, refugiees welcome" que nous a confié l'assemblée de Notara 26 pour soutenir ce formidable centre d'hébergement solidaire autogéré pour réfugiés et migrants à Athènes.
 
Les nuages sont lourds, mais les c½urs tiennent bon. Les visages lointains ne nous quittent pas. Ici comme ailleurs, la lutte continue.
 
 Photo de Yannis Youlountas
Prochaines projections-débats en notre présence :
DIMANCHE 15 MAI BAR-SUR-AUBE (10)
17h30 Projection-débat de Je lutte donc je suis 
Cinéma Le Vagabond
LUNDI 16 MAI EPERNAY (51) 
20h00 Projection-débat de Je lutte donc je suis 
Cinéma Le Palace
Dans le cadre du Festival du film antifasciste. 
Programme complet : http://clareims.canalblog.com
MARDI 17 MAI PARIS XIème
17h45 Projection-débat de Ne vivons plus comme des esclaves
20h30 Projection-débat de Je lutte donc je suis
+ goûter-philo pour les enfants, expo de photos et d'affiches de luttes, repas végétarien à prix libre, etc.
Dans le cadre du Festival des Ouvertures Utiles (intersquat 2016) avec le Collectif Radical Cinema. 
Programme détaillé de la journée : http://paris.intersquat.org/.../projections-debats-autour-de.../
MERCREDI 18 MAI AVIGNON (84) : conférence-débat aux côtés d'Eric Toussaint (sans film) dans le cadre d'un colloque sur la Fraternité.
Programme complet du colloque : 
http://www.amis.monde-diplomatique.fr/article4911.html
JEUDI 19 MAI MONTREUIL (93) 
20h45 Projection-débat de Je lutte donc je suis 
Cinéma Le Méliès
(....)
20h30 Projection-débat de Je lutte donc je suis
Cinéma l'Atalante / Programme des Rencontres d'Aymare (De la collectivité espagnole en exil aux collectivités d'aujourd'hui et de demain) : https://aymare.org/cinema
Détails et suite : 
http://jeluttedoncjesuis.net/spip.php?article16
Contact programmation/distribution cinémas : 
maud@jeluttedoncjesuis.net
Bande-annonce :
https://www.youtube.com/watch?v=p9tMjHBHbYo

la vidéo de France 3 Baie de Seine.
Les grèves reconductibles à ce jour :
- Grève de la fonction publique (du 16 au 29/05)
- Grève des routiers (reconductible à partir du 16/05)
- Grève Pôle Emploi (le 17 et 19/05)
- Grève Marins (reconductible à partir du 17/05)
- Grève des Cheminots (reconductible à partir du 18/05)
- Grève des raffineries (reconductible à partir du 17/05)
- Grève de tous les salariés du privés et du public (reconductible à partir du 17/05 en fonction des appels à la grève nationale)
- Grève des étudiants, lycéens (reconductible )
carte des manifs http://lutt.es/lt/map/


A lire aussi 
Les manifestations ont bien changé ? du 15/05/2016 sur citoyenactif
Les manifestations ont vraiment changé? Vraiment? Par Enkolo dans Accueil le 15 Mai 2016

A lire dessus Retour a l'envoyeur, "A la manif parmi les... , la publication de Collectif urgence notre police assassine. : Un comité de l'ONU cible la violence policière PartagerLEMATIN.CH La France et la Turquie sont les deux pays les plus condamnés par la Cour Européenne des Droits de l'Homme sur la question des violences policieres. Elles viennent d'être pointées du doigt cette fois par l'ONU.  é la publication de Révolution Permanente. : Loi antiterroriste. Après le coup d'État permanent, l'État d'urgence permanent Partager REVOLUTIONPERMANENTE.FR



Violence des échanges en milieu tempéré



3 X Manon
 > On aime beaucoup
 (aucune note)
 
Chante Ton Bac D'abord
Créé le vendredi 10 juin 2016
La tentation de l'émeute
Créé le mercredi 25 mai 2016 
La Vie d'Adèle
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PARIS : SOUS LES PAVÉS LA RAGE
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Les années 60- 70

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Tags : Nos Printemps 70, film, documentaire, crise, grève, capitalisme, chomage, e fond de l'air est rouge, - Les Mains Fragiles
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#Posté le dimanche 15 mai 2016 09:16

Modifié le dimanche 02 octobre 2016 10:32

Grande Bretagne : Un contrat Ultralibéral


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Flores Magon
 
je n'arriverais jamais à comprendre comment certains arrive à aimer l'Etat français( idem pour les autres pays), franchement, en recevant une lettre avec le drapeau tricolore et Marianne en haut à gauche, je ne connais personne qui dit "tiens ma chère nation me donne de ces nouvelles comme c'est gentils qu'elle pense à moi" , mais plutôt "merde, ils vont encore me plumer ces enfoirés"

donc ce matin, une petite lettre avec le symbole des voleurs en cravate me dit , qu'un de l...eur larbin est venu pour contrôler si je n'avais pas de TV comme je l'ai stipuler sur la déclaration d'impôt, et j'étais absent , ce qui leur parait louche!

donc j'aurais droit à une nouvelle visite surprise avec fouille des armoires etc. ce qui en soi, remarquez, est un peu con de prévenir. bref si en ouvrant le placard murale qui me sert de débarras tout lui
 
 La mort des plus démunis » 2
18.12.2013 - 17:00
 

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"Envoyé spécial" : en Grande-Bretagne, la flexibilité est reine

Un documentaire de Saber Jendoubi, Léo Rozé et Assia Khalid
 
La mort des plus démunis © Saber Jendoubi



Chaque année en France, avec l'arrivée du froid, les médias relatent quasi-quotidiennement le nombre de morts retrouvés dans la rue. Un décompte morbide qui s'intéresse rarement au devenir du corps d'une personne nommée x dont on ne connaît que le lieu et parfois le moment de la mort.
A Rennes, un collectif s'est créé pour que ces personnes, qu'elles aient été riches ou pauvres, ne partent pas dans l'indifférence générale ; pour leur donner un peu de dignité.
Témoignages de parcours individuels, témoignages d'une histoire collective. La mort doit faucher. La canaille et l'homme de biens, le prolo et le saint. 
 
 
 
Production : Léo Rozé et Saber Jendoubi
Réalisation : Assia Khalid
Prise de son : Jean-Marie Porcher et Yann Fressy


Thème(s) : Information| Société| Mort| précarité| rue| sans abris| Saber Jendoubi| Léo Rozé

Grande Bretagne : Un contrat Ultralibéral
 
 
Et parmi les réformes demandées par la commission au gouvernement français, celle qui concerne le marché du travail. En la matière la Grande Bretagne gagne et excelle avec comme maitre mot la flexibilité ou plutôt l'ultra flexibilité qui est bien souvent synonyme de précarité. En effet, de l'autre coté de la Manche 800 000 personnes ont signé des contrats qui feraient hurlés en France.
 
 
Un exemple dans le plein centre de Londres dans un café bio, les contrats que l'on appel un contrat zéro heure : aucune heure de travail n'est garanti. Les emplois du temps sont fixés à la dernière minutes en fonction des besoins
 
" en général, on le sait en fin de semaine : le vendredi pour la semaine qui suit. "
 
Ici, c'est le règne de la précarité. Mais le patron Fawad Yazdani assume sans hésité ( sans sourcillé):
 
Fawad Yazdani, propriétaire du café
" Imaginer que j'ai trois employés à salaire fixe et que mes trois employés se portent mal. je serais vraiment embêter. Alors que là, je peux réduire leur nombres d'heures. Parfois les employés se plaignent parce qu'ils ont moins d'heures. Mais je leur dis que je n'ai pas le choix. Si je n'avais pas cette flexibilité pour le contrat zéro heure, je ne pourrais pas embaucher autant de monde.
 
Cette jeune italienne Allesia Fantinato ni trouve rien a redire car elle sait que le rapport de force est du coté de l'employeur
 
Allesia Fantinato, employée
" Moi je veux juste travailler peu importe se contrat ou autre chose. du moment que je peux survivre,: Contrat ou pas de contrat, c'est la même chose".
 
En Grande Bretagne les contrats zéro heure ont été institués il y a plus de 10 ans pour apporter de la flexibilité. Mais la " crise" est passé par la et leur nombre a explosé. Aujourd'hui, on estime qu'un millions de britannique a signé un contrat de ce type. toutes les grandes enseignes y ont recours massivement. C'est le cas de Mac Donald, de Sport Direct .com ou encore de Subway.
 
Amar Sohrar, employé
" Nous n'avons pas de congés payés, pas de congés maladie. tous ce qui nous arrivent, c'est notre problème. On est la variable d'ajustement des entreprises "
 
Le secteur public n'est pas épargné avec la santé et notamment les soins a domicile. Le principal syndicat de la fonction public UNISON donne l'alerte.
 
Helga Pile, Responsable National syndicat UNISON
" Il y a au moins 300 000 employer dans ce secteur qui sont sous le contrat zéro heure. Nous sommes vraiment inquiet, car cela veut dire que les soins dispensés sont parfois hasardeux. Certaines personnes peuvent passer 30 ou 40 employer par mois. C'est vraiment frustrant pour les personnes âgées qui ne savent pas qui va venir pour promulguer des soins.
 
Même le palais de la rêne de Buckingham ne donne pas une meilleure image, notamment avec ses employés. Car au pays du libéralisme, le chômage est certes bas (autour de 7%) mais a quel prix.
 
Sources :
Grande Bretagne : Un contrat Ultralibéral - ARTE Journal | ARTE Info : 
LE GRAND DOSSIER DE L'ULTRALIBERALISME, VII, Le Royaume ... :
tchatcher l'indigné Révolté : Ballade pour une reine  - l'indigné révolté
margaret thatcher : citoyen actif :
 
Précarité - France Culture :

 
  Tuerie du musée juif de Bruxelles: Suivez les événements de ce dimanche en direct
  EN DIRECT. Roland-Garros 2014: La journée du dimanche 1er juin à suivre en live comme-à-la-maison... Murray s'en sort... Federer reprend la main..
  Tuerie de Bruxelles: «Il ne parlait jamais de religion»
  L'UMP toujours dans la tourmente
 
10 principes de contrôle de la société
 
Les stratégies et techniques employées pour la manipulation de l'opinion publique et de la société,
 
Divisé pour meiux régner
L'Amnésie de Tian'amnen
Grande Bretagne : Un contrat Ultralibéral
Espagne : parc naturel a vendre
Lobby Planet
Des lobbies au coeur de la république
Looking for Europe
 Voir l'article avec vidéo
La tragédie électronique
Bruxelles business
Argent, sang et démocratie -
Syrie, dans l'enfer d'Alep
La démocratie, c'est nous
Les nouveaux pauvres
 Voir l'article avec vidéo
“Jeu d'influences”, un jeu en ligne pour comprendre le monde trouble des spin doctors



 
Tags : Grande-Bretagne, la flexibilité est reine, précarité, chomage, contrat zéro heure, ation, Société|, Mort, rue, sans abris|, Saber Jendoubi, Léo Rozé
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#Posté le mardi 03 juin 2014 15:45

Modifié le mercredi 08 juillet 2015 04:04

Assommons les pauvres !


 
 
 
 
 
 
 
 
De la servitude moderne
Envoyé par Laura

De La Servitude Moderne  par ClaVieFrere2011
 
" Mon optimisme est basé sur la certitude que cette civilisation va s'effondrer. Mo pessimisme sur tout ce qu'elle fait pour nous entrainer dans sa chute"



«  C'est l'homme tout entier qui est conditionné au travail productif par l'organisation du travail et hors de l'usine, il garde la même peau et la même tête » citation de Christophe Desjours
 
La médecine fait mourir plus longtemps » Plutarque
 
Le stress de ces conditions de travail et de l'ensemble de sa vie sociale sont à l'origine de nouvelles maladies de l'esclave moderne.
 
Il est malade de sa condition servile et aucune médecine ne pourra jamais remédier à ce mal. Seul la condition la plus complète de la condition dans laquel il vit, peut permettre à l'esclave moderne de se libérer de ses souffrances. La médecine occidentale ne connaît qu'un remède face aux mots dont souffrent les esclaves modernes : la mutilation.  A base de chirurgie, d'antibiotiques, de chimiothérapie que l'on traite les patients de la médecine marchande. On s'attaque au conséquence du mal sans jamais en chercher la cause. Cela se comprend autant que cela s'explique. La recherche amènera à une condamnation sans appel de la médecine et de l'ordre marchand. De même qu'il a transformé tout les détails de notre monde en simple marchandise, le système présent a fait de notre corps une marchandise. Un objet d'étude et d'expérience livré aux apprentis sorcier de la médecine marchande. Les maitres du monde sont déjà prêt a breveté le vivant.
Watergaffe et Watergate | Page d'accueil | De la servitude moderne »
De la servitude volontaire ; jeudi, 17 avril 2014
 
 
 
 

 

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 Le Monde Diplomatique - L'art D'ignorer les Pauvres , Bref, une vidéo a je sais pas si vous ne l'avez pas vu  vu. ...  Il faut rassembler les luttes dispersées, sortir de l'égoisme et des luttes individuelles pour élargir les champs de combat
 
 
 
« Libéralisme et misère ordinaire : le modèle anglais| extrait : "
Dans les Nouvelles de France et d'ailleurs, site se revendiquant de la droite, du libéralisme et du conservatisme réunis, on lit un éloge de la politique des conservateurs qui sévissent en Grande Bretagne :
" Le pays s'appuie toujours sur l'inestimable héritage de Margareth Thatcher. Et plus qu'une série de réformes – réduction de la dépense publique, baisse des impôts directs, lutte contre l'hyper-inflation, flexibilisation du marché du travail, privatisations – l'ancien Premier ministre de Grande-Bretagne a légué à son peuple une vision de l'économie bien précieuse en ces temps de socialisme généralisé. « Un homme a le droit de travailler comme il veut, de dépenser ce qu'il gagne, de posséder sa propriété, d'avoir l'État pour serviteur et non pour maître. »

generation precaire
 

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Quelques statistiques déjà anciennes de l'Organisation mondiale de la santé  et de l'Office National de Statistiques britannique montrent quelques unes des retombées de l'inestimable héritage libéral de Margareth Thatcher.
 
"
Selon le think tank Institute for Fiscal Studies (IFS), À l'horizon 2020, c'est près de 25 % des enfants qui vivront sous le seuil de pauvreté, alors que l'objectif fixé par la loi de 2010 sur la pauvreté des enfants ne dépassait pas 5%. 
 
> OMS - Communiqué de presse : Les inégalités "tuent à grande échelle", 2008
>  18 ans de vie en bonne santé : le prix des inégalités à Londres - La Riposte,  2013
>  En Grande-Bretagne les émeutes urbaines découlent des inégalités sociales -   Olivier Esteves, Le Monde, 2011

> Misère ordinaire en Grande-Bretagne - BBC  
> Une nouvelle guerre contre les pauvres ? - Partie 1  et partie 2 , par Stéphane Stapinsky
" Alors que plusieurs pays du monde sont encore affectés par la récession, on s'attendrait à ce que les politiques publiques et l'attitude des populations de ces pays soient davantage empreintes de compassion. C'est l'inverse qu'on observe et la perception qu'a la population des personnes les plus démunies, sans-emploi et assistés sociaux, est plus dure que jamais. Cet article en deux volets cherche à comprendre pourquoi. "

Film intégral NE VIVONS PLUS COMME DES ESCLAVES :  

 
 
 

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Page d'accueil | Saint Sardin »
samedi, 26 avril 2014
 
Assommons les pauvres ! - Zebre en cavale
 
« Assommons les pauvres ! », enjoignait cruellement Charles Baudelaire dans Le Spleen de Paris (1869). Dans cette fable grotesque composée entre 1864 et 1865, il ne proposait pas de les assommer pour s'en débarrasser, mais pour les sauver. Son personnage, « revenu des promesses » d'une période optimiste, se met à rouer de coups un vieux mendiant au lieu de lui faire l'aumône. Surprise ! « L'antique carcasse » se rebelle, et rend alors les coups de manière si convaincante que l'agresseur partage alors volontiers son bien. Baudelaire nous a-t-il indiqué la meilleure voie pour sortir de la misère ?
Assommons les pauvres !  par Alain Garrigou,
 
Les Sales Majestés - Sois pauvre et tais-toi ! - YouTube :



 
 

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Blog du Diplo "Régime d'opinion,"
 Assommons les pauvres !
Charles Baudelaire
Petits poèmes en prose, XLIX
 
Pendant quinze jours je m'étais confiné dans ma chambre, et je m'étais entouré des livres à la mode dans ce temps-là (il y a seize ou dix-sept ans) ; je veux parler des livres où il est traité de l'art de rendre les peuples heureux, sages et riches, en vingt-quatre heures. J'avais donc digéré, — avalé, veux-je dire, — toutes les élucubrations de tous ces entrepreneurs de bonheur public, — de ceux qui conseillent à tous les pauvres de se faire esclaves, et de ceux qui leur persuadent qu'ils sont tous des rois détrônés. — On ne trouvera pas surprenant que je fusse alors dans un état d'esprit avoisinant le vertige ou la stupidité.

Il m'avait semblé seulement que je sentais, confiné au fond de mon intellect, le germe obscur d'une idée supérieure à toutes les formules de bonne femme dont j'avais récemment parcouru le dictionnaire. Mais ce n'était que l'idée d'une idée, quelque chose d'infiniment vague.

Et je sortis avec une grande soif. Car le goût passionné des mauvaises lectures engendre un besoin proportionnel du grand air et des rafraîchissants.

Comme j'allais entrer dans un cabaret, un mendiant me tendit son chapeau, avec un de ces regards inoubliables qui culbuteraient les trônes, si l'esprit remuait la matière, et si l'½il d'un magnétiseur faisait mûrir les raisins.

En même temps, j'entendis une voix qui chuchotait à mon oreille, une voix que je reconnus bien ; c'était celle d'un bon Ange, ou d'un bon Démon, qui m'accompagne partout. Puisque Socrate avait son bon Démon, pourquoi n'aurais-je pas mon bon Ange, et pourquoi n'aurais-je pas l'honneur, comme Socrate, d'obtenir mon brevet de folie, signé du subtil Lélut et du bien-avisé Baillarger ?

Il existe cette différence entre le Démon de Socrate et le mien, que celui de Socrate ne se manifestait à lui que pour défendre, avertir, empêcher, et que le mien daigne conseiller, suggérer, persuader. Ce pauvre Socrate n'avait qu'un Démon prohibiteur ; le mien est un grand affirmateur, le mien est un Démon d'action, ou Démon de combat.

Or, sa voix me chuchotait ceci : « Celui-là seul est l'égal d'un autre, qui le prouve, et celui-là seul est digne de la liberté, qui sait la conquérir. »

Immédiatement, je sautai sur mon mendiant. D'un seul coup de poing, je lui bouchai un ½il, qui devint, en une seconde, gros comme une balle. Je cassai un de mes ongles à lui briser deux dents, et comme je ne me sentais pas assez fort, étant né délicat et m'étant peu exercé à la boxe, pour assommer rapidement ce vieillard, je le saisis d'une main par le collet de son habit, de l'autre, je l'empoignai à la gorge, et je me mis à lui secouer vigoureusement la tête contre un mur. Je dois avouer que j'avais préalablement inspecté les environs d'un coup d'½il, et que j'avais vérifié que dans cette banlieue déserte je me trouvais, pour un assez long temps, hors de la portée de tout agent de police.

Ayant ensuite, par un coup de pied lancé dans le dos, assez énergique pour briser les omoplates, terrassé ce sexagénaire affaibli, je me saisis d'une grosse branche d'arbre qui traînait à terre, et je le battis avec l'énergie obstinée des cuisiniers qui veulent attendrir un beefteack.

Tout à coup, — ô miracle ! ô jouissance du philosophe qui vérifie l'excellence de sa théorie ! — je vis cette antique carcasse se retourner, se redresser avec une énergie que je n'aurais jamais soupçonnée dans une machine si singulièrement détraquée, et, avec un regard de haine qui me parut de bon augure, le malandrin décrépit se jeta sur moi, me pocha les deux yeux, me cassa quatre dents, et avec la même branche d'arbre me battit dru comme plâtre. — Par mon énergique médication, je lui avais donc rendu l'orgueil et la vie.

Alors, je lui fis force signes pour lui faire comprendre que je considérais la discussion comme finie, et me relevant avec la satisfaction d'un sophiste du Portique, je lui dis : « Monsieur, vous êtes mon égal ! veuillez me faire l'honneur de partager avec moi ma bourse ; et souvenez-vous, si vous êtes réellement philanthrope, qu'il faut appliquer à tous vos confrères, quand ils vous demanderont l'aumône, la théorie que j'ai eu la douleur d'essayer sur votre dos. »

Il m'a bien juré qu'il avait compris ma théorie, et qu'il obéirait à mes conseils. 
 
 
Les Sales Majestés - Camarade (le clip)




 
 

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#Posté le samedi 26 avril 2014 12:52

Modifié le jeudi 30 novembre 2017 16:15

Ces pauvres jeunes !


 
 
 

 
 
 
 
 
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Ces pauvres jeunes !
 
Je vous transmets le texte, cela peut servir de groupe de réflexion
 
Pourquoi parler de crise ?
Posted on 22 avril 2012 by risc
 
Ce que nous voulons attaquer c'est le discours dominant qui explique que les causes de la crise actuelle sont à chercher dans le mauvais capitalisme financier. Nous pensons que la crise financière n'est qu'un symptôme d'une maladie plus profonde et qu'il s'agit en fait d'une crise du capitalisme lui-même. Ses conséquences seront certainement terribles mais ce sera peut-être aussi l'occasion de remettre en cause le capitalisme dans ses fondements mêmes.
 
De l'extrême droite à l'extrême gauche, on entend partout aujourd'hui un même discours: l'économie réelle serait saine, seule une finance ayant échappé à tout contrôle mettrait en danger l'économie mondiale.
Dans une version plus conspirationniste, la crise ne serait qu'un prétexte, une stratégie des capitalistes eux-mêmes qui seraient en réalité en parfaite santé. Car, en fait, ces gros menteurs ont un trésor bien caché qu'il faudrait trouver pour ensuite le redistribuer à tous les pauvres. C'est pourquoi de la gauche à la droite on propose de raboter les niches fiscales et de trouver l'argent caché pour le réinjecter dans les États.
Ce discours se décline de différentes manières selon qu'on désigne les traders comme seuls responsables ou qu'on dénonce la partialité des agences de notation, ce qui revient à accuser le thermomètre en cas de fièvre. Mais par-dessus tout, « c'est la faute à la finance et à l'endettement », ou comment confondre la maladie et le symptôme.
 
Or, il est impossible de séparer le bon capitalisme productif du mauvais capitalisme financier. Il n'existe pas d'un côté une économie qui produit des richesses et de l'autre une économie virtuelle, une finance parasitaire; il s'agit des deux faces d'une même réalité. Depuis le début de l'économie capitaliste, celle-ci ne peut fonctionner sans la finance, c'est-à-dire le crédit, les Bourses, la spéculation.
 
Les dirigeants de tous bords se foutent de nous quand ils réclament un encadrement rigoureux de la spéculation, car c'est tout le système qui, dans sa phase actuelle, a besoin de la spéculation et du crédit. Les causes les plus profondes de la crise actuelle ne sont à rechercher ni du côté de la spéculation, ni du côté de l'endettement. Les achoppements financiers récents : crise des subprimes, crise de la dette, krachs boursiers à répétition, rôle des agences de notation, menace de faillite des États...tout cela est avant tout l'expression d'une crise du capitalisme lui-même.
 
En effet, le capitalisme est confronté à une contradiction récurrente: d'un côté, il lui faut diminuer (ou en tout cas limiter) les salaires pour baisser les coûts de production et maintenir les profits. D'un autre, il faut que les consommateurs aient suffisamment de revenu pour acheter les marchandises produites.
 
Au lendemain de la Seconde guerre mondiale, dans les pays d'Europe occidentale, d'Amérique du Nord et au Japon, l'expansion rapide de l'économie permettait de contenir et repousser les effets négatifs de cette contradiction. On augmentait les salaires, mais on augmentait plus encore la production. On rendait marchands ....
 

 
Tout cela a changé depuis la crise des années 1970 et la restructuration du capitalisme qu'elle a provoquée. Les délocalisations d'industries et de services ont alors permis de baisser le coût du travail au niveau mondial. La consommation a été soutenue par le développement du crédit, qu'il s'agisse de dépense publique (et de dette publique) ou privée. Mais ce système est lui-même à bout de souffle, comme le montre la crise qui a commencé en 2007. Le krach de 2008 n'a pu être rattrapé qu'au moyen d'une expansion massive de l'endettement étatique. Le montant de cette dette, désormais impossible à rembourser, est l'expression concrète de cette impasse. La crise de la dette publique en Europe et les perspectives de défaut de la Grèce, désormais bien réelles, en sont la preuve. Ce n'est pas la finance qui est la cause de la crise, la finance est au contraire ce qui a permis à la crise provoquée par la contradiction récurrente du capitalisme d'éclater aussi tard
 
 Ces pauvres jeunes. Vraiment pas de chance, hein ?
 
Aux Etats-Unis, les revenus baissent. Les emplois sont rares. La croissance est deux fois inférieure à celle des années 50 ou 60... voire plus. L'immobilier est en berne. Les plus-values ont disparu des marchés boursiers — dans leur ensemble — depuis au moins 12 ans. Les ménages sont plus pauvres qu'il y a 20 ans... sauf, bien entendu, les ménages des seniors et des riches.
 
La fin du rêve américain ? : RDV sur notre 2 ieme chaîne : http://www.youtube.com/user/Report360 >http://www.youtube.com/user/Report360 pour plus de reportage

 
 Le capitalisme ne peut pas, à long terme, résoudre le problème économique de fournir une vie humaine pour les masses... Cette proposition est la base de l'approche de classe du Marxisme.  Sans elle il n'y a pas d'approche de classe, et il ne peut pas y en avoir. Si ce n'est pas vrai alors il n'y a aucune raison de ne pas être simplement un bon réformiste
 
2. Le capitalisme doit son expansion et sa domination au pouvoir qu'il a pris en l'espace d'un siècle sur la production et la consommation à la fois. Ainsi même les modèle du néolibéralisme ( avec des courants a la marge, peuvent ne pas appliqué complètement la logique néolibérale, tant qu'il reste dans le cadre de la défence des intérêts privés maintenant ainsi un "ordre social" ou achetant l'ordre social dominant, dominé) , sont rattraper par la chute du capitalisme ( cf chute tendanciel du taux de profit). Ce système ne peut être réguler, réformer car ces dérives ne sont  pas liées a un ou deux individus comme ils veulent nous le faire croire, mais au fonctionnement de l'ensemble du système. Ce sont ces bases qui sont entrain de se fissurer
 
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Mort à crédit est un roman de Louis-Ferdinand Céline paru en 1936 aux Éditions Denoël. Il a aussi été illustré par Jacques Tardi dans la collection Futuropolis de Gallimard en 1991. Wikipédia. 18/05/2017
Etudiants, l'avenir à crédit. Les Damnées Du Low Cost - L'indigné




Du côté du coût de la reproduction de la force de travail, les réformes portent sur la baisse des dépenses de santé et d'éducation et, plus généralement, la rentabilisation des services publics, la hausse des cotisations sociales et des taxes, des réductions et suppressions de minimas sociaux... Si la mise en place des réformes a été progressive depuis les années 80, elle s'accentue depuis la crise de 2008, rendant la survie de plus en plus difficile à la majorité de la population, et encore plus aux travailleurs précaires, « réservistes » de la force de travail, et aux travailleurs surnuméraires, ceux dont le capital n'a plus l'usage. Pour ces derniers, la seule chance à s'employer est le secteur de l'économie informelle, lequel appartient tout de même en réalité à l'économie globale
 
Cette situation de la chute tendanciel mis en avant par Karl Marx,  implique un contrôle social accru de l'Etat par un renforcement de la répression : fermeture des frontières, chasse aux sans-papiers, conditions tyranniques d'obtention ou de maintien des allocations de chômage et des minima sociaux, coupures de gaz et d'électricité et expulsions locatives en toutes saisons, enfermement des jeunes déviants... deviennent notre paysage quotidien et suscitent régulièrement des résistances et révoltes de prolétaires subissant l'accroissement de leurs difficultés financières et une répression de plus en plus omniprésente
 
Dessin issus de l'article : 50 articles pour comprendre les crises financières (26/50) : la
 
En conclusion : Mais il est facile d'imaginer que beaucoup d'autres produits et services -- les superflus comme les essentiels -- ne sortiront jamais de leur état de concept, simplement parce que les certificats de nécessité les empêcheront toujours d'atteindre le marché». .

Imaginer un  monde grâce avec la dictature du marché, politiquement orienter dans une logique fascisante. Le système néolibéral, en forte difficulté essaye de trouver tout les moyens possible (détourner l'attention..


 Lorsque l'accroissement de la rente devient le but déterminant de la politique des firmes – plus important que le profit qui, lui, se heurte à la limite interne indiquée plus haut – la concurrence entre les firmes porte avant tout sur leur capacité et rapidité d'innovation. C'est d'elle que dépend avant tout la grandeur de leur rente. Elles cherchent donc a se surpasser dans le lancement de nouveaux produits ou modèles ou styles, par l'originalité du design, par l'inventivité de leurs campagnes
 
En France, près de trois milliards de personnes franchissent les portes des centres commerciaux chaque année. Des dizaines sont en construction. Les promoteurs immobiliers rivalisent d'ingéniosité pour en concevoir de toujours plus grands. Mais le modèle français, importé des Etats-Unis dans les années 1960, se fissure. La consommation ne suit pas toujours. Des friches apparaissent un peu partout dans l'Hexagone et inquiètent les élus. Des citoyens lancent des recours pour empêcher leur ouverture.

 

L'empire américain... et toute sa structure capitalistique.
 
Celle-ci frappe actuellement les États sous la forme d'une crise budgétaire et de divers programmes d'austérité. Partout en Europe, on nous explique que nous vivons au-dessus de nos moyens, qu'il va falloir travailler plus et se serrer la ceinture. Face à cette situation beaucoup se retournent vers l'État comme ce qui permettrait d'imposer des limites aux « dérèglements du marché ».
 
« Avec plus d'État pour encadrer la finance, nous pourrons construire une économie plus sociale et plus prospère.» Mais le discours antilibéral se heurte à une évidence[1] : l'État n'est pas ce qui s'oppose à la sphère de l'économie, il est dans un rapport de totale interdépendance avec l'économie. La raison en est simple: il doit se servir de l'argent pour financer ses projets. Lorsque l'économie commence à ralentir, elle limite et étouffe son action. Avec la diminution de ses moyens financiers, l'Etat se réduit à la gestion toujours plus répressive de la pauvreté.
 
Concrètement aujourd'hui les États n'ont le choix qu'entre deux politiques : austérité draconienne ou création monétaire, c'est-à-dire recours à la planche à billets. La première mène à la récession violente, la seconde à l'explosion d'une inflation incontrôlable.

 
Déficits : les Etats-Unis redéfinissent l'infini
 
. Mais s'agissant du gouvernement fédéral des Etats-Unis, les gens semblent bien vouloir nous prêter une quantité infinie d'argent... cf  La Chine rachète Detroit... voici pourquoi - Citizen Khane
 
ARTE - Tokyo Freeters - 08 février 2011

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Freedom and Survival - The Freeter Union
 
▪ “Une société a crédit . Vraiment ?

Cela me rappelle le commentaire du vice-président Dick Cheney : “les déficits importent peu”. Il a raison si le déficit ne dépasse jamais le taux de croissance du pays (PIB nominal). .
 
C'est là qu'est le problème. Trop de dirigeants ne comprennent même pas encore que nous nous sommes approchés de la limite — il est vrai que nous ne sommes pas encore arrivés à l'infini ! Les répercussions politiques et économiques à s'auto-restreindre seraient tout simplement trop difficiles pour certains en regard à la tentation de repousser les limites un peu plus loin.
 
La Grèce a manifesté contre l'austérité qui lui a été imposée. Mais quelles ont été les moyens de pressions ? Si elle n'avait pas réduit son budget, le reste de l'Europe n'aurait pas financé la nouvelle dette dont elle avait besoin. . Les marchés obligataires ont donc simplement cessé de financer la dette grecque.

L'austérité, ce n'est pas amusant. . Il s'ensuit une grosse colère. Cela ressemble aux cinq stades du deuil : déni, colère, marchandage, dépression et acceptation. Sauf que lorsque vous parlez de gouvernements gravement surendettés, la dépression peut durer beaucoup plus longtemps que les autres stades.
 

 
bownling for columbine, by Mickael Moore - Fr - Français :  Un beau matin, 2 jeunes américains se réveillent et, vont changer la vie de quelques familles ayant leurs enfants dans cette école de la ville de Columbine.

 
Marilyn Manson - Bowling For Columbine

 

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▪ Revenons-en aux Etats-Unis
Le maire de New York, Michael Bloomberg, et ceux qui pensent comme lui projettent notre expérience actuelle dans un futur lointain. “Regardez les taux d'intérêt”, disent-ils ; “ils nous apprennent que les marchés s'accommodent bien des niveaux de la dette américaine et du déficit”. 
 
 Mais ceux d'entre nous qui connaissent l'histoire savent que cela n'est pas inhabituel. Généralement, les marchés obligataires restent optimistes... jusqu'au moment où tout explose et qu'ils ne le sont plus.
 
L'expérience de plus de 250 crises de la dette au cours des cent dernières années nous apprend qu'il n'existe pas de point particulier où les marchés perdent confiance dans la dette d'un gouvernement. Toutefois, lorsque cela arrive, c'est violent.
 
Crise financiere expliquée aux nuls : 
 
 
Et tous ces prêts étudiants (plus de 1 000 milliards de dollars). Et la dette nationale officielle (à un peu plus de 16 000 milliards de dollars). Et la dette officieuse, mais très réelle, que le professeur Lawrence Kotlikoff estime à 222 000 milliards de dollars, tandis que le professeur Niall Ferguson la met à 238 000 milliards de dollars.
 

Le fractionnement, par exemple, augmentera de 1 200 $ les revenus des ménages américains, annonce un article de Bloomberg :
 
"La hausse de la production de pétrole et de gaz naturelle engendrée par la fracturation hydraulique stimule l'économie américaine en réduisant les coûts de l'énergie pour les consommateurs et les fabricants, selon un rapport financé par le secteur".
 
"En 2012, le boom énergétique a soutenu 2,1 millions d'emplois, a ajouté près de 75 milliards de dollars de revenus fédéraux et nationaux, a contribué à hauteur de 283 milliards de dollars au PIB US et a augmenté les revenus des ménages de près de 1 200 $, selon le rapport publié aujourd'hui par HIS CERA".
 
. Peut-être que le fractionnement donnera à l'Empire de dettes américain un nouveau souffle... tout à fait comme Rome a connu un renouveau pendant 200 ans supplémentaires après la Crise du troisième siècle. Le fractionnement réduira le déficit commercial, dit-on, rendra le secteur manufacturier américain encore plus puissant et augmentera les revenus des ménages.
 
1932 le Système Américain Contre l'Empire Britannique : 


 
 
. La première partie de ce boom était authentique — avec une hausse des salaires du niveau de vie. La deuxième partie — dans les années 80 et 90 — était en grande partie frauduleuse, financée presque entièrement avec de l'argent emprunté. Les gens dépensaient plus... ils vivaient mieux... mais ils s'endettaient plus lourdement. Maintenant, les voilà confrontés à des années de réduction de dette et de niveau de vie en baisse.
 
Pour l'instant, le 21ème siècle n'est pas exactement un âge d'or non plus. Plutôt un âge où les apparences comptent plus que la réalité. D'abord, les gens semblent améliorer leur niveau de vie en dépensant de l'argent qu'ils n'ont pas en choses dont ils n'ont pas besoin... achetant des maisons plus grandes et des voitures plus élégantes... Puis, quand la bulle éclate, les autorités semblent provoquer une "reprise" en leur donnant plus de crédit.
 
Les choses qui comptent vraiment, pendant ce temps — l'épargne, les investissements, la paix et la prospérité — n'ont pas eu lieu. Les choses qui se sont produites, par contre, ont été de gigantesques désastres — des guerres inutiles et des politiques économiques .
 
▪ Et qu'en est-il du secteur de la santé ?
les coûts ont grimpé. Les médecins ont commencé à subir des procès. Les personnes âgées voulaient plus de traitements et plus de pilules. Les gens sont devenus plus conscients des nombreuses choses qui pouvaient mal tourner. Il a fallu traiter des maux qui auraient été stoïquement acceptés comme “allant avec la vieillesse”. On a mis en place de nouveaux tests et appareils.
 
Système de santé américain : du rêve au cauchemar?  : 

 

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Le coût de l'assurance santé pour une famille américaine est désormais de 15 000 $ par an. Dans l'ensemble, les dépenses de santé par personne dépassent les 7 000 $ par an.
 

 Eh bien, c'est là que les dés sont pipés. Au lieu de permettre aux gens d'avoir une protection santé, un accés au travail, une répartition équitable des richesses et de la force de travail, "(de sorte que la charge des soins de santé reposerait sur ceux qui en ont besoin ou qui en veulent), les autorités ont mis en place un système en place l'argent roi, " le crédit facile qui, fondamentalement,  prend l'argent des plus jeunes et le redistribue (sous la forme d'une consommation quasi illimitée de “soins de santé”) aux plus âgés, précarise l'ensemble des plus pauvres et de la classe moyenne.
 
Seul un dollar sur 10 dépensé en soins de santé provient directement de la poche de la personne qui dépense. Les neuf dollars restants proviennent des autres... généralement plus jeunes.
Qui dépense ? Les seniors. Qui paie les coûts ?
 
 ▪ Prenons l'éducation, par exemple
D'où viennent tous ces prêts étudiants (garantis par le gouvernement, aux Etats-Unis) ? N'était-ce pas une bonne chose que les autorités veuillent prendre l'argent des parents pour le prêter aux enfants ?
 
Pour commencer, les autorités ont réalisé que les étudiants ne s'affichent pas sur les listes du chômage — du moins pas tant qu'ils n'ont pas fini leurs études, par peur de la précarisation, du chomage. Les forçants a ralentir aussi longtemps que possible leurs marchés sur le travail et la vie active

 
Les États-Unis ont mal à leur système de santé : 

 
  Laurent Cibien, Pascal Carcanade et Marie Semelin -- ARTE GEIE / Vol de Nuit -- France 2012

À l'automne 2011, la Réserve Fédérale américaine provoque un électrochoc dans le pays : elle révèle que l'encours de toutes les dettes étudiantes aux Etats-Unis a dépassé les 1000 milliards de dollars.

C'est plus que les dettes des cartes de crédits, et surtout, ce chiffre a doublé en moins de 10 ans. Depuis, la question du coût croissant de l'éducation supérieure aux Etats-Unis s'est imposée dans la campagne présidentielle.

L'équipe d'ARTE Reportage a enquêté à Phoenix, Arizona, surnommée « la Silicon Valley de l'éducation supérieure ».

C'est ici que se trouvent à la fois la plus grande université publique du Pays, « l'Arizona State University » qui compte 72 000 étudiants, et le siège de la plus importante des Universités privées à but lucratif, « l'University of Phoenix ». Celle qui est accusée de pousser ses étudiants à s'endetter. Et c'est aussi en Arizona que le taux de défaut de paiement sur les prêts étudiants est le plus élevé du pays.

Rencontre avec des étudiants inquiets à l'idée de ne pas trouver un travail qui leur permettra de rembourser leurs emprunts et avec d'anciens étudiants étranglés par les dettes et poursuivis par des organismes de recouvrement, ARTE Reportage dévoile les racines de ce que certains imaginent être la prochaine bulle du crédit, plus dévastatrice encore que la crise des subprimes
 

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▪ Si on parlait des prêts étudiants...

L'une de ces politiques fait à nouveau les gros titres : les prêts étudiants. Encore un programme gouvernemental corrompu donnant naissance à un fruit pourri. Voici un article de Reuters :
"Ce que nous ne savons pas sur le problème à 1 200 milliards de dollars des prêts étudiants"
 
"Les bases :
1 200 milliards de dollars — la somme estimée des dettes étudiantes en cours.
260 milliards de dollars — le montant de cette somme en 2004.
37 millions — le nombre d'Américains ayant une dette étudiante en cours, selon les estimations de la Fed de New York.
28 000 $ — la charge de dette typique du diplômé universitaire en 2012 le jour où il termine ses études, selon Hamilton Place Strategies.
9 000 $ — cette même charge de dette en 1993.
810 milliards et 670 milliards de dollars — le total des prêts automobiles et cartes de crédit en cours détenus par des Américains, respectivement, ce qui donne une bonne longueur d'avance à la dette étudiante".
"Les taux de défaut de paiement :

13,4% — le taux de défaut de paiement aux Etats-Unis concernant les emprunteurs dont les prêts sont entrés en remboursement depuis l'automne 2009-automne 2010. (C'est la première année pour laquelle le gouvernement a publié les taux de défaut à trois ans).

22,7% — les défauts durant les trois premières années pour les diplômés provenant d'universités à but lucratif. Ces dernières avaient le taux de défaut à trois ans moyen le plus haut, à 22,7%, les institutions publiques suivant avec 11% et les institutions privées à but non lucratif à 7,5%, selon le département de l'Education.

Sept millions — le nombre d'emprunteurs ayant des prêts étudiants en défaut, sur un total estimé à 37 millions. Cela inclut les prêts publics et privés, selon le CFPB".
 
Les prêts étudiants ne sont qu'une petite partie d'un tableau plus vaste — mais partout où l'on regarde, la scène est la même. . Dans une démocratie, au cours du temps, de plus en plus de gens trouvent des moyens de truquer le système et rejoindre les initiés. En fin de compte, tout le monde semble avoir un angle d'attaque.
 
USA : Dette des étudiants, la prochaine bulle ? - YouTube :  
 

 
 
Et en peu de temps, la civilisation elle-même est en route vers le déclin et la ruine. . La vieille définition est encore la meilleure : la démocratie — un système politique dans lequel deux loups et un agneau votent sur ce qu'il y aura à dîner.
 
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#Posté le mercredi 11 septembre 2013 11:31

Modifié le jeudi 30 novembre 2017 16:18

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