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Nous ne vivons pas une » crise », mais un coup d'état anti social


 Nous ne vivons pas une  » crise », mais un coup d’état anti social

Japon : cette déflation qui n'en finit pas.. - citoyenactif, Nous ne vivons pas une  » crise », mais un coup d'état social - anarkia,Japon : cette déflation qui n'en finit pas.. - citoyenactif : La croissance ne se décrète pas, elle se construit Elle se construit ( dans la logique du système)  par l'attrait des investisseurs, des réformes sur la compétitivité ou encore la réduction des déficits. Eux préfèrent parler investissement publics, euro-bonds. Bref, endettement ». Elle est tout simplement plus possible dans un monde fini alors que la doctrine néolibérale a besoin d'une croissance infinie Lorsqu'une telle chose se produit, elle peut durer très longtemps.

  Nous ne vivons pas une  » crise », mais un coup d’état anti social
Dow Jones vers ses plus hauts historiques ?

Après l'annonce du QE3 il y a trois semaines, les indices américains ont atteint de nouveaux plus hauts annuels.

Et même si le chômage n'en finit pas de progresser des deux côtés de l'Atlantique et que le potentiel de hausse paraît relativement limité sur les indices américains, le mois d'octobre sera décisif : la tentation pourrait être grande pour les opérateurs d'aller tester la zone des plus hauts historiques.


La Fed voudra probablement éviter une correction significative avant les présidentielles américaines début novembre.
 

Le rêve du Medef ?

 

 
 Nous ne vivons pas une  » crise », mais un coup d’état anti social


Octobre 2012, le retour d'octobre 2007 ?
Ces plus hauts avaient précisément été inscrits le 11 octobre 2007. Le contexte économique était alors meilleur mais avait déjà commencé à se dégrader depuis mai 2007, alors que la crise des subprime faisait parlait d'elle. La plupart des indices européens ont d'ailleurs fait leur plus haut cette année-là en mai ou en juin.
 
Pourtant, avant qu'une correction majeure ne s'enclenche, cela prend souvent du temps et l'indice américain a continué à faire de nouveaux plus hauts jusqu'à la mi-octobre. L'histoire pourrait se répéter ce mois-ci. Un test de cette zone de résistance des 14 100 points sur le Dow Jones .

Test des plus hauts avant une correction significative ? "Suite au dépassement des 13 330 points après la réunion de la Fed du 13 septembre dernier, cette zone des 13 300 points est devenue support à court terme. Tant qu'elle soutient les cours, rien ne s'oppose à un test des 14 100 points".
"

▪ Les Européens sont déprimés...
Nous retournerons au ranch dans une minute. D'abord, voyons ce que disent les marchés.
Eh bien, rien d'important. Pas aux Etats-Unis. Mais regardez ce qui se passe en Europe.
Un article du Financial Times nous apprend qu'on n'avait pas vu autant d'Irlandais quitter le pays depuis 1987. L'Irlande a toujours été grande exportatrice de population. Presque partout dans le monde, on trouve un Mick ou un Paddy dont le grand-père ou l'arrière-grand-père venait d'Irlande. Il y en a beaucoup en Argentine. L'un est candidat aux présidentielles depuis longtemps — Ricardo Lopez Murphy.
Et puis il y avait le célèbre Ernesto Lynch Guevara, également connu sous le nom de Che.
Mais ne nous écartons pas du sujet. Les gens quittent l'Irlande parce que l'économie est dans le pétrin. Et l'Irlande n'est pas la seule concernée. Toute l'Europe est dans le pétrin.
 
Nous disions hier que le chômage n'a jamais été plus élevé... depuis en 1995. 18 millions de personnes sont sans emploi.
 
Aujourd'hui, nous découvrons que les travailleurs britanniques sont déprimés. Ils sont un sur 10 à avoir pris des congés maladie pour cause de dépression — ce qui fait d'eux les salariés les plus déprimés d'Europe.
Et en Espagne, la partie la plus riche du pays — la Catalogne — en a tellement assez de la dette et de l'austérité qu'elle menace de faire sécession !

▪ Lorsque le prix de l'or chute, ça signifie que les gens pensent que la situation est sous contrôle... que le système actuel fonctionne... et qu'il fournira de la croissance sans inflation excessive.
Lorsque les gens perdent confiance dans le système, en revanche, le prix de l'or grimpe.
Ces derniers jours, les gens devaient être en train de perdre confiance.
L'Egypte semblait être au bord d'une explosion majeure, déstabilisant potentiellement le Moyen-Orient tout entier.
Comprendre le capitalisme japonais : citoyen actif :
Comprendre le capitalisme japonais -

 
Résumé : En trente années de politiques néolibérales, le Japon est devenu l'un des pays les plus inégalitaires de l'OCDE. La publication du livre de Sébastien Lechevalier, "La grande transformation du capitalisme japonais" , arrive à point nommé pour éclairer une zone d'ombre de l'histoire récente du Japon mais aussi pour donner des clés de compréhension à la crise du capitalisme en cours depuis 2007
 
 Nous ne vivons pas une  » crise », mais un coup d’état anti social
 
Comprendre le capitalisme japonais - Le Japon à l'envers

·    Description : Le Japon est aujourd'hui très connu en France, à travers sa culture populaire - manga, animé - et sa cuisine. Mais que sait-on au juste de cette "face cachée de la lune", située quelque part entre l'extrême-orient et l'extrême-occident ? Au-delà des clichés, ce blog apporte un éclairage sur quelques aspects méconnus de la société, de la vie politique et de la culture populaire dans l'archipel.·  Contact·  Partager ce blog 
Sans-abris à Ôsaka, avril 2012 (DR/Mathieu Gaulène)
 
Et du Japon venaient des nouvelles encore plus perturbantes :
"S&P rétrograde la dette japonaise", titrait un article. Selon l'agence Standard & Poor's, le Japon n'avait pas de plan plausible pour échapper à la faillite.
 
Le pays a le ratio dette/PIB le plus élevé au monde. Et il ne fait que s'endetter plus encore.
Est-ce un problème ? Les prêteurs — en grande partie constitués des Japonais eux-mêmes — ne semblent pas être de cet avis. Ils prêtent de l'argent au gouvernement japonais pendant 10 ans et ne demandent que 1,24% d'intérêt. Vous imaginez ? Si le yen ne perdait que 2% par an — ce qui est la cible dans la majeure partie des économies avancées — le taux d'intérêt réel serait négatif. Ce qui signifie que le prêteur perdrait de l'argent chaque année.
 
Et comment les Japonais rembourseront-ils ? Les prêteurs donnent de l'argent à un emprunteur qui, comme le dit S&P, n'a "pas de plan plausible" pour le rembourser. Et ils ne demandent que 1,24% de taux d'intérêt. A quoi pensent-ils ? Pensent-ils tout court ?
 
Les taux d'épargne diminuent, au Japon. Les gens vieillissent. On trouve plus de personnes prenant leur retraite que de nouveaux arrivants sur le marché de l'emploi. Comment ce film pourrait-il avoir une fin heureuse ?
 
▪ Et voici un autre titre de la presse. Il n'a probablement pas vraiment bouleversé les investisseurs. Mais il aurait dû leur montrer la direction qu'ils prennent : "L'Espagne fait passer l'âge de la retraite à 67 ans".
"Le gouvernement et les principaux syndicats d'Espagne se sont mis d'accord jeudi dernier pour augmenter l'âge de la retraite dans le cadre d'une révision du système des retraites du pays, évitant ainsi les manifestations qui menaçaient de s'organiser et répondant aux investisseurs qui exigent que l'Espagne nettoie ses finances publiques".
 
"Après un an de négociations, cette ébauche d'accord assure que l'âge normal de la retraite espagnol passe à 67 ans, contre 65 actuellement. Dans le cadre d'un compromis, toutefois, le gouvernement a accepté que les travailleurs prennent leur retraite à 65 ans s'ils ont cotisé pendant au moins 38,5 ans aux fonds de retraite nationaux. Cet accord devraient également réduire le coût des futurs versements de retraites en fondant le calcul de ces versements sur les 25 dernières années de salaire d'un travailleur, plutôt que les 15 dernières années de la loi actuelle".
 
"La réforme des retraites est un sujet brûlant dans plusieurs pays européens, dont la France, qui a subi en automne dernier une grève nationale et des mouvements de protestation avant que le gouvernement ne gagne le soutien du Parlement pour son plan de faire passer l'âge minimum de la retraite de 60 à 62 ans. De même, la Grèce a vu de sérieuses perturbations après que son gouvernement a également accepté, en juin dernier, des changements radicaux pour son programme de retraites — notamment des réductions d'allocations et des freins aux retraites anticipées — dans le cadre des changements promis par Athènes en contrepartie d'un renflouage de 110 milliards d'euros".
 
"Comme de nombreux autres pays occidentaux, l'Espagne est confrontée à des difficultés croissantes pour financer les coûts d'une population vieillissante, à une époque où l'économie montre peu de signes de reprise après la crise financière mondiale. L'année dernière a été la première où le système de retraite espagnol n'a pas réussi à enregistrer un surplus".
 
Qu'est-ce que c'est ? Un défaut de paiement. L'Espagne fait défaut sur les promesses qu'elle a faites à ses classes ouvrières.
 
Nous verrons des défauts similaires dans toutes les économies "avancées" fonctionnant avec le système néolibéral ( néo capitalisme) sur le crédit et la dette. Tous ont fait des promesses qu'ils ne peuvent tenir. Ils doivent donc faire défaut... de nombreuses manières différentes.

Certains briseront rapidement leurs promesses pour protéger leur crédit. D'autres se laisseront acculer, le dos au mur — comme l'Argentine en 2001. Ils ne réduiront pas volontairement leurs dépenses... ils seront forcés de le faire. Ensuite, quand ils se retrouveront à court d'argent, ils seront incapables de tenir leurs promesses et causeront toutes sortes de misères — exactement comme l'ont fait les Argentins.
Et d'autres encore... comme un homme ruiné se saisit d'un pistolet chargé... auront recours à la planche à billets.

Peu importe le nombre de renflouages que vous leur donnerez. Peu importe jusqu'à quand ils réussiront à ce périlleux jonglage. Tous feront défaut. Les seules questions, ce sont comment... et quand le système chutera.
 
conclusion :
 
 Nous ne vivons pas une  » crise », mais un coup d’état anti social
 
Alternative libertaire : Ni austérité ni relance ! Appel d'Alternative libertaire, du Mouvement des Objecteurs de Croissance et du Parti Pour la Décroissance ,
Le changement ? c'est nous qui le ferons !, Afrique du Sud : Sommet d'oppression politique après le massacre des mineurs
 
Nous ne vivons pas une » crise », mais un coup d'état social - forum FA,
Nous ne vivons pas une » crise », mais un coup d'état social - forum AL


 

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 Voir Le capitalisme synonyme de problèmes économique , écologique et sociaux – Altermonde, Pourquoi parler de crise ?Posted on 22 avril 2012 by risc, Modèle Japonais généralisé
 
ECONOMIE DE MARCHE, , L'exercice de l'Etat et la noir finance - citizen Khane, hensozu. , anarkia, Etats, capitalisme et finance - antalya, Etats et NOIRE FINANCE - l'indigné, Capitalisme ou la finance noir - hensozu, L'exercice de l'Etat et Noire finance - l'indigné, La Finance imaginaire - Alterfinance, Non au traité de la rigueur - Altermonde
 
Système Capitaliste : Ce n'est pas le virus qui est malade, c'est l'organisme qui va mal ?
Peugeot pourrait faire faillite d'ici 2015"

" le krach boursier chinois." - citizen khane

Etat : un paradis fiscal pour les riches?Créé le lundi 15 octobre 2012 
Une décennie perdue Créé le mardi 16 octobre 2012 
La Face Cachee Du Petrole -Créé le jeudi 06 septembre 2012
 
A lire privatisation de la sécurité, TV lobotomie, Nous ne vivons pas une » crise », mais un coup d'état anti social, 08/06/2017 Le paradoxe de notre époque

 
Tags : economie, poitique, société, polique monétaire, la bce, banque centrale europenne, le ministre de l'economie et des finances, pierre moscovici, mario draghi, françois hollande, austérité, le capitalisme japonais, néolibéralisme, crises, chomage, précarité, coup d’état social, plan sociale, plan de relance
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#Posté le samedi 06 octobre 2012 06:07

Modifié le samedi 24 juin 2017 12:42

L'interview de Mario Dragh


 
L’interview de Mario Dragh
 
 
L'interview de Mario Dragh
 
Pour éviter la surchauffe de son économie, qui croît au rythme de plus de 6 % par an, le Brésil veut réduire ses dépenses publiques afin de freiner l'activité. Avec 0,1 % de croissance au premier trimestre 2010, la France entend elle aussi réduire de façon drastique ses dépenses publiques. Cherchez l'erreur
 
 
 " S'il y a bien quelque chose que le socialiste français fera pour le continent, c'est légitimer un capitalisme européen instable de par nature et profondément injuste."


Jérôme E. Roos
militant et économiste politique


Ces chefs d'Etat qui se recyclent dans le business :
 
L’interview de Mario Dragh

Globalia de Jean Christophe... de Globalia de Jean Christophe Ruffin : « La description de l'économie de Globalia n'est guère précise. On apprend simplement qu'elle est dominée par les monopoles et de ce fait étroitement contrôlée par une poignée de chefs d'entreprises mondiales. L'influence qu'ils exercent collectivement est pratiquement sans limites, au point de déposséder les institutions démocratiques de la réalité du pouvoir. L'abstention lors des consultations électorales est généralisée. Comme l'avoue un député : « Les gens ne se dérangent que pour les élections qui ont un sens » !
 
L’interview de Mario Dragh
 
La Finance imaginaire : Ces chefs d'Etat qui se recyclent dans le business. En cas de défaite à la présidentielle, Nicolas Sarkozy pourra toujours tenter de se reconvertir dans les affaires, en suivant l'exemple de Bill Clinton, José María Aznar, ou encore Tony Blair. La Finance imaginaire "La finance, mon adversaire n'a pas de visage et elle ne se présente pas aux élections". Pour le chercheur Geoffrey Geuens, cette phrase prononcée par François Hollande lors de son meeting du Bourget est emblématique du discours politique dominant qui oppose marché financier et Etat, deux entités sans chair et sans visage.

Or, a travers une longue recherche, il montre la proximité sociologique entre monde économique et monde politique en une même oligarchie qui a réussi à imposer de faux antagonismes. Oui, la finance a un visage, oui l'Etat a un visage et c'est souvent le même !

Entretien Daniel Mermet avec Geoffrey Geuens.
 
Coluche - Le Chomeur
 

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Economie d'échelle : cas air France
 La critique des libéraux et néolibéraux de l'état providence, même en miette après plus de 30 ans de néolibéralisme et de casse social (
 :« Toutefois, t, l'Etat, toujours et partout, travaille à mal diriger le capital, à déformer les marchés et à accepter la sottise.». cf voir aussi « La main invisible »- citizen Khane



Fonctionnement : Crise et bulles : . Les défauts et les faillites sont le produit d'économies qui prospèrent à long terme. “Le capitalisme, ce n'est pas que des réussites — c'est là la partie facile”, observe James Grant, chroniqueur au Grant's Intérêts Rate Observer. “C'est également des échecs — les reconnaître, les traiter, les éliminer et les valoriser correctement". Le système néolibérale : la 'destruction créatrice',  « Aider la Grèce » ? (Le Monde diplomatique))


Libéralisation selon Monti : Libéralisation ( et casse  a tout crin avec Mario Monti en Italie : Italie : Mario Monti libéralise l'économie tous azimuts malgré la grogne » AFP . Une technique de manipulation des masses en faisant toujours payé les plus pauvres en oubliant que le vrai problème est le capitalisme et son fonctionnement INTERVIEW - Le président du Conseil italien se félicite du «flegme tout britannique» avec lequel ses compatriotes ont accepté des «mesures très lourdes» pour faire face à la crise et répondre aux exigences de Bruxelles – sourceMario Monti : «L'Europe n'a plus à avoir peur de l'Italie.
 
L’interview de Mario Dragh

 
doc PDF intéressant a lire : ]  Mario Monti au Figaro :  «  Mon gouvernement peut tomber demain, nous ne sommes pas ici pour survivre, mais pour accomplir un un bon travail » propos recueilli par Richard Heuzé du 05/01/2012
libéralisme | Mediapart 
Le capitalisme à la source des problèmes sociaux et environnementaux
Manipulations de Goldman Sachs. Encore et toujours
 
 
sarkozy, Hollande, .Jean-Claude Trichet, Mario Monti Jacques Attali,  ...essayent de mettre des garde fous Jacques Attali: tous ruinés dans 10 ans ?... Ce sont les Garde fous du néolibéralisme : Jour J du "sauvetage" de l'euro par Mario Draghi?, Ennieme sommet européen, Scénario l'Argentin appliqué pour la Grèce ... en Europe 
 
L'interview de Mario Draghi par le WSJ

Questions & Réponses : au Président de la BCE, Mario Draghi
Mario Draghi, le président de la Banque centrale européenne, a accordé une interview à Brian Blackstone, Matthew Karnitschnig et Robert Thomson, du Wall Street Journal, le 22 février, sur l'importance de l'austérité en Europe, le plan de sauvetage de la Grèce et la récente décision de la BCE de refuser toute perte sur son portefeuille obligataire grec.
 
Wall Street Journal : Combien de tours de batte [O.B. : = image empruntée au baseball ; en français on parlerait de manches ou de mi-temps] faudra-t-il avec la Grèce avant que nous sachions si nous en sommes enfin à la résolution qui mettra fin à toutes les résolutions?

Mario Draghi : Je ne connais pas le baseball. Mais si nous n'avions pas finalisé ce package, on aurait cessé de jouer. Donc, ce pourrait être le début d'un nouveau monde pour la Grèce où les problèmes de financement en suspens ont été réglés. Maintenant, les réformes devront être adoptées. Le gouvernement grec a pris des engagements très sérieux en termes de politique fiscale et dans le domaine des politiques structurelles. Mais il y a des risques concernant leur mise en ½uvre et à cause des élections qui approchent. L'Eurogroupe a calculé des probabilités raisonnables de réussite du programme si les mesures, en particulier les mesures structurelles, sont entreprises.
 
Aussi on peut voir qu'il y a une prise de conscience différente dans l'opinion publique grecque, dans la mesure où ce qui se passe est douloureux, mais nécessaire. Les personnes, qui sont favorables au défaut, à l'inflation ou encore à la sortie de l'euro ne semblent pas largement majoritaires en Grèce.
WSJ. : Pensez-vous que la phase aiguë de la crise est passée? Nous n'avons pas observé cette semaine, lorsque la transaction a été décidée, le genre d'exaltation que nous avions pu remarquer avec les plans précédents.
 
M.D. : Il est difficile de dire si la crise est terminée. Penchons-nous sur les changements positifs des derniers mois. Il y a une plus grande stabilité des marchés financiers. De nombreux gouvernements ont pris des décisions concernant l'assainissement budgétaire et les réformes structurelles. Nous avons un pacte budgétaire où les gouvernements européens commencent à se libérer de la souveraineté nationale dans l'intention commune d'être ensemble. Le système bancaire semble moins fragile qu'il ne l'était il y a un an. Certains marchés obligataires ont rouvert leurs portes.
 
Mais la reprise se déroule très lentement et reste sujette aux risques baissiers. Je suis surpris aussi qu'il n'y ait pas d'exaltation après l'adoption du package, ce qui signifie sans doute que les marchés veulent voir la mise en ½uvre des mesures politiques.
 
WSJ. : Quand vous regardez le descriptif des risques du package et l'accord, quel est le plus grand risque ? Celui découlant de la rue grecque, ou celui résultant d'une absence de croissance en Grèce?
M.D. : En fin de compte il semble que le plus grand risque soit le manque de mise en ½uvre. Certaines mesures visent directement à améliorer la compétitivité et la création d'emplois. D'autres prévoient une consolidation budgétaire radicale. Les deux sont très complémentaires pour assurer un retour à la croissance après la contraction inévitable de l'activité économique.
 
WSJ. : Mais certaines personnes [sic.] disent que la Grèce souffre vraiment de conditions similaires à la dépression, avec un écart de PIB de 15% ou 16% depuis le pic. Quel est votre point de vue sur ces politiques d'austérité dans la stratégie plus globale du moment, ce qui oblige à l'austérité à tous les niveaux de coûts afin de réduire les déficits budgétaires?
 
M.D. : C'est effectivement une question d'ordre général sur l'Europe. Existe-t-il une alternative à l'assainissement budgétaire? Dans notre cadre institutionnel, les ratios dette/PIB étaient excessifs. Il n'y avait pas d'alternative à l'assainissement budgétaire, et nous ne devrions pas nier que c'est récessif à court terme. À l'avenir, il y aura ce que l'on appelle la voie de confiance, qui va réactiver la croissance, mais ce n'est pas quelque chose qui se produit immédiatement, et c'est pourquoi les réformes structurelles sont si importantes, parce que la contraction à court terme ne sera remplacée par une croissance durable à long terme que si ces réformes sont en place.
 
WSJ. : L'austérité signifie des choses différentes, alors qu'est-ce qu'une bonne et qu'est-ce qu'une mauvaise austérité ?
M.D. : Dans le contexte européen, les taux d'imposition sont élevés et les dépenses publiques se concentrent sur les dépenses courantes. Une “bonne” consolidation est celle où les impôts sont plus bas et les dépenses réduites du gouvernement portent sur ​​les infrastructures et autres investissements.
WSJ. : et la mauvaise austérité?
 
M.D. : La mauvaise consolidation est en fait la plus facile à obtenir, parce que l'on pourrait produire de bons chiffres en augmentant les impôts et réduire les dépenses en capital, ce qui est beaucoup plus facile à faire que de couper dans les dépenses courantes. C'est la voie facile en un sens, mais ce n'est pas une bonne solution. Cela déprime la croissance potentielle.
 
WSJ. : Quelles sont, selon vous les réformes structurelles les plus importantes?
M.D. : En Europe ce sont d'abord les réformes des marchés des produits et des services. Et la seconde est la réforme du marché du travail qui prend des formes différentes selon les pays. Dans certains d'entre eux il faut rendre les marchés du travail plus flexibles également plus équitables que ce qu'ils ne le sont aujourd'hui. Dans ces pays, il existe un double marché du travail : très souple pour la partie jeune de la population, où les contrats de travail sont de trois mois, six mois, des contrats qui peuvent être renouvelés pendant des années. Le même marché du travail est très rigide pour la partie protégée de la population, où les salaires suivent l'ancienneté plutôt que la productivité. Dans un sens, les marchés du travail à l'heure actuelle sont injustes dans un tel contexte, car ils mettent tout le poids de la flexibilité sur la partie jeune de la population.
 
WSJ. : Pensez-vous que l'Europe va devenir moins sociale que le modèle qui l'a définie?
M.D. : Le modèle social européen est déjà mort, quand nous voyons les taux de chômage des jeunes qui prévalent dans certains pays. Ces réformes sont nécessaires pour accroître l'emploi, l'emploi des jeunes en particulier, et donc les dépenses et la consommation.
 
WSJ. : L'emploi à vie ...
M.D. : Vous savez qu'il y a eu une époque où (l'économiste) Rudi Dornbusch avait coutume de dire que les Européens étaient si riches qu'ils pouvaient se permettre de payer tout le monde pour ne pas travailler. Ce temps est révolu.
 
WSJ. : Avec la Grèce il y a eu beaucoup de concentration sur la réalisation des objectifs numériques. Maintenant, si vous prenez des pays comme le Portugal ou l'Espagne, s'ils parviennent à réaliser ces grandes réformes économiques structurelles, devraient-ils être aussi concentrés sur la satisfaction d'objectifs de déficit spécifiques?
 
M.D. : Il n'y a pas de compromis possible entre les deux. L'assainissement budgétaire est inévitable dans la présente configuration, et il donne le temps nécessaire aux réformes structurelles. Faire marche arrière sur ​​les objectifs budgétaires serait provoquer une réaction immédiate du marché. Les spreads souverains et le coût du crédit vont augmenter. Nous avons tous connu cela.
 
WSJ. : Pensez-vous que le Portugal aura besoin d'un autre plan de sauvetage?
M.D. : Non, nous considérons que le programme est sur la bonne voie.
 
WSJ. : Où voyez-vous le marché interbancaire aujourd'hui? Est-il guéri ? Est-il encore dysfonctionnel?
M.D. : Ce que nous avons vu c'est qu'après la première opération de refinancement à plus long terme, le marché obligataire senior non garanti a rouvert. Dans les deux derniers mois, nous avions quelque chose comme 40 Md¤ de nouvelles émissions, ce qui est aussi à peu près autant ou plus que dans les six derniers mois. Nous avons également vu 30 Md¤ de nouvelles émissions d'obligations couvertes. Mais pour que les marchés interbancaires fonctionnent, nous avons besoin d'un retour à la pleine confiance en contrepartie. Nous pouvons régler les aspects de liquidité du problème. Mais c'est alors que les perspectives de croissance doivent prendre la relève. Après un quatrième trimestre très faible, l'activité économique dans la zone euro se stabilise progressivement à des niveaux faibles.
 
WSJ. : Il semble pourtant aussi que le crédit s'est tari en Espagne, en Italie et ailleurs.
M.D.: Notre dernière enquête sur le crédit bancaire a été effectuée entre le moment où la première LTRO (opération de refinancement à plus long terme) a été décidée et le moment où elle a été exécutée, et ne donne donc qu'une image partielle de ce qui se passe. Cette image n'a pas été positive. Le crédit était resserré sur toute la zone euro à des degrés divers d'intensité, et de façon plus spectaculaire dans les régions méridionales. Nous devons nous demander pourquoi il en est ainsi. L'opération LTRO (en décembre) a atteint 490 Md¤. Le retour des liquidités à court terme du système bancaire avant la LTRO était d'environ 280 Md¤, de sorte que l'injection nette s'est seulement montée à 210 Md¤. Et les obligations bancaires venant à échéance au premier trimestre étaient également d'environ 210 Md¤. Par conséquent, il est probable que les banques ont tout simplement racheté leurs propres obligations venant à échéance. Nous avons évité un resserrement encore pire du crédit.
 
WSJ. : Seriez-vous prêt à faire plus, ou plus d'opérations de refinancement en cas de besoin?
M.D. : Vous savez comment nous répondons à ces questions. Nous ne prenons jamais d'engagement précoce.
WSJ. : La BCE a protégé ses avoirs en obligations grecques en échangeant des obligations pour de nouvelles. Des analystes disent que la BCE devrait subir le même sort qu'ont subi les détenteurs d'obligations du secteur privé. Quelle est votre réaction à cela?
M.D. : Le Programme de Marché des Valeurs mobilières (SMP) a acheté ces obligations parce que les canaux de transmission des politiques monétaires ont été brisés. L'achat de ces obligations a été effectué pour des raisons d'intérêt public. Aussi les gens ont tendance à oublier que cet argent de la BCE n'est pas de l'argent privé. C'est de l'argent public, ce sont des capitaux que la BCE s'est engagée à protéger, c'est l'argent des contribuables.
 
WSJ. : Est-ce que cela réduit l'impact des futurs achats, ou êtes-vous prêts à réduire progressivement le SMP?
M.D. : Le fonds de SMP sont de petite taille si on les compare à la taille des marchés obligataires européens, et les interventions sont devenus de plus en plus rares, ces derniers temps.
WSJ. : Pouvez-vous exclure les restructurations de la dette à venir? Certains analystes disent qu'un pays comme le Portugal pourrait en avoir besoin.
 
M.D. : Nous sommes confiants sur le fait que les pays de la zone prendront des mesures appropriées et que les objectifs de leurs programmes sont réalisables et réalistes.
 
WSJ. : Il y a eu de nombreuses discussions quant à savoir si les Chinois vont s'impliquer, si la Chine va acheter des obligations. Que pensez-vous de la participation institutionnelle chinoise sur les marchés financiers européens?
 
M.D. : Jusqu'ici, je ne vois aucune participation officielle sur les marchés financiers publics européens. Il y a eu beaucoup de discussions et de conversations. J'en entends parler, mais je n'ai vu aucun investissement officiel sur les marchés financiers européens.
 
WSJ. : Au cours de la dernière année deux hauts responsables allemands de la BCE ont démissionné. Le président actuel de la Bundesbank s'est opposé à l'échange d'obligations et a parlé des risques associés aux opérations de refinancement à trois ans. Y a-t-il un risque que l'Allemagne soit isolée au sein de la BCE?
M.D. : Le vote pour les opérations de refinancement à trois ans a été unanime. Étant donné la nature particulière de la BCE, l'un de mes objectifs est que nous ayons, tant que possible, un consensus. Nous devons faire les bons choix, et nous devons les faire ensemble.
 
WSJ. : Quand on regarde la crise de la dette depuis l'extérieur, les gens voient toutes ces réunions de crise et même si l'Europe a beaucoup de richesses, elle ne semble pas être en mesure de canaliser l'argent et a dû s'en remettre trois fois au FMI. Que voulez-vous dire aux non-Européens ? L'Europe semble être un risque majeur et ne semble pas pouvoir résoudre ses problèmes toute seule.
 
M.D. : Je n'aurai pas un point de vue si négatif. Beaucoup de choses ont eu lieu en Europe depuis u
n an et demi. L'Europe est composée de différents pays : des pays qui possèdent des conditions initiales de dette forte, des pays à faible croissance et des pays à faible dette et à forte croissance, et se pose alors la question fondamentale de savoir comment nous allons faire une union budgétaire. Nous ne pouvons pas avoir un système qui vous permette de dépenser ce que vous voulez, puis demander d'émettre une dette commune. Vous ne pouvez pas avoir un système où vous dépensez et où je paie pour vous. Avant de passer à une union financière, nous devons avoir en place un système où les pays peuvent montrer qu'ils peuvent se tenir debout seuls. Et c'est la condition sine qua non pour que les pays fassent confiance aux autres. Ce soi-disant traité budgétaire est en fait une réalisation politique majeure, car c'est le premier pas vers une union fiscale. Il s'agit d'un traité par lequel les pays perdent une part de souveraineté nationale dans le but d'accepter des règles budgétaires communes qui sont particulièrement contraignantes, d'accepter la surveillance et d'accepter d'avoir ces règles inscrites dans leur Constitution afin qu'elles ne soient pas faciles à changer. Donc, c'est le début.
 
WSJ. : Vous êtes en fonction depuis maintenant quatre mois. Y a-t-il quelque chose qui vous a surpris? Regrettez-vous d'avoir pris ce travail ?
 
M.D. : Vous le dirais-je si c'était vrai ? Non, je ne regrette pas d'avoir pris ce travail. J'ai été membre du Conseil d'administration pendant six ans, alors certes cette nouvelle partie du poste est axée sur le mécanisme interne de la BCE. Mais des décisions de politique monétaire et les décisions connexes ont fait partie de mes fonctions, même avant, parce que nous avons partagé des décisions qui ont été prises dans le passé.
 
WSJ. : Vos premiers mois à la tête de la BCE ont été marqués par beaucoup d'activité. La BCE peut-elle faire beaucoup plus quand il s'agit de la stabilité financière et la croissance économique? A-t-elle fait à peu près tout ce que faire se peut?
M.D. : Ce que je vais dire ne concerne que les futures décisions de politique monétaire. Par son mandat principal, la BCE fera tout son possible pour assurer la stabilité des prix à moyen terme et il est de la compétence du traité de favoriser la stabilité financière.
WSJ. : Quelle est les premiers chiffres vous regardez le matin?
M.D. : les marchés boursiers.
WSJ. : Vous regardez le taux de change de l'euro?
M.D. :Pas au petit matin.

Source : Wall Street Journal
http://www.les-crises.fr/modele-social-draghi/
Confession d'un trader
 
gauche-droite-vu-par-pierre-bourdieu - Vidéo Dailymotion :  : bourdieu nous parle de la gauche,de la droite et nous donne son point de vue sur ségolène royal,cette vidéo date de 1999!
 

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Coluche - Les Discours en Disent Long / Les hommes politiques, j'vais vous faire un aveu, ne sont pas bêtes. Vous vous rendez compte de la gravité ? Ils sont intelligents. Ca veut dire que tout ce qu'ils font, ils le font exprès. Ils y réfléchissent, ils y pensent. Parce que, vous comprenez, si c'était des cons, ça irait tout seul. On dirait : « Bon, beh, c'est des cons. » Nan, nan, nan, nan. Les présidents et les dirigeants des pays qui ont laissé crever l'Afrique, l'Amérique du Sud et bientôt les Indes, c'est des gens qui le font exprès.

 

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Tags : La Finance imaginaire, finance, economie, société, politique l’interview, mario draghi
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#Posté le dimanche 12 août 2012 08:21

Modifié le dimanche 12 août 2012 08:45

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