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7 articles taggés mario draghi

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Créer des problème, puis offrir des solutions


 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Créer des problème, puis offrir des solutions
  
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La croissance s'est évanouie au quatrième trimestre aux Etats-Unis — un simple accident de parcours non significatif, nous assure-t-on. Durant la même période, la France a subi une récession de -0,3% ; heureusement que cela n'a pas été -0,4%, sinon l'année 2012 se serait soldée par une récession de -0,1%.
L'Angleterre, qui a soldé l'effet Jeux olympiques, a vu quant à elle son économie retomber en récession (-0,3%, même stagnation annuelle qu'en France). L'Espagne a plongé de -0,6% et l'Italie a dévissé de -0,9%, avec une consommation qui s'effondre dans des proportions abyssales.
 

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Le risque politique fait son retour sur les marchés
Par Eric Lewin, analyste et rédacteur du site dédié aux small caps : Small Caps Confidentiel
 l'intervention de Mario Draghi...
 
Revenons par exemple sur la séance de lundi dernier qui a imprimé pas moins de 3% de baisse sur fond d'instabilité politique en Italie et en Espagne... La remontée de Berlusconi dans les sondages en Italie – avant les élections du 25 février prochain – et l'affaire de corruption qui éclabousse actuellement Mariano Rajoy en Espagne ont fortement pesé. Le risque politique s'invite à nouveau dans le jeu boursier. Et, la forte baisse de l'euro en fin de semaine dernière, si elle fait du bien à nos exportations, le démontre parfaitement...
 
Chine et or : un cocktail explosif ! | Le Billet du Trader - Par Cécile Chevré 

 
 combien d'or possède réellement la Chine ? 
Pékin tient entre ses mains le marché de l'or.
 
Chacun soupçonne que la Chine est, ces dernières années, devenue le principal producteur et acheteur d'or au monde. Principal acheteur devant l'Inde, grand amateur historique de métal jaune. Chacun suspecte aussi que la Banque populaire de Chine achète des lingots dès que le cours devient intéressant soutenant ainsi les prix de l'once. Mais personne ne sait vraiment à quel point ces achats sont importants.
 
La dernière fois que la Chine a officiellement communiqué sur ses réserves d'or, c'était en... 2009. Depuis, motus et bouche très bien cousue.
 
Depuis 2009, évidemment, il s'est passé beaucoup de choses : une crise de niveau mondial, une autodestruction du dollar par la Fed, une remise en cause du statut de monnaie de réserve internationale du même billet vert, une montée en puissance économique et commerciale de la Chine et des tentatives encore timides mais de plus en plus affirmées d'internationalisation du yuan.
Que des événements qui incitent les Chinois à larguer les amarres avec le dollar. Or vous le savez, la Chine est le premier détenteur – après la Fed – de dollars au monde – essentiellement via des bons du Trésor. Et ce dollar, Pékin n'en veut plus : trop dangereux !
 
La Chine a donc la volonté d'augmenter ses réserves d'or... mais à quel point y est-elle parvenue ?
 
◊ La Chine agit sur tous les fronts

Partons de la base des 1 054 tonnes détenue par la Banque populaire de Chine en 2009. A cela il faut ajouter les importations via Hong Kong : d'après les données fournies par les autorités hongkongaises, ces importations se monteraient à 1 446 tonnes.
 
Passons maintenant à la production d'or par la Chine. Depuis 2009, elle est estimée à 1 427 tonnes. Du métal jaune qui reste sur le territoire chinois puisque si l'empire du Milieu est le premier producteur mondial, il n'exporte pas. Sa production, il la garde précieusement, ce qui place la Chine parmi les principaux détenteurs, devant l'Allemagne qui possédait jusque-là la deuxième réserve de métal jaune au monde.
 
Mais cela ne s'arrête pas là. Car outre les minières qu'elle exploite sur son territoire, la Chine s'est aussi lancée depuis 2006 dans une active politique de rachats de minières situées hors ses frontières, via entreprises d'Etat ou semi-publiques qui disposent de la force de frappe financière de Pékin. "Discrètement, la Chine fait main basse sur les mines d'or", titrait Le Figaro il y a quelques jours.
 
En quelques années, la Chine est ainsi devenue un acteur important du monde de la mine, à côté des intervenants traditionnels que sont l'Australie et le Canada.
 
"Les années 2011-2012 ont particulièrement bien illustré ce phénomène. En plus de quatre deals internes, figurent la prise de contrôle des mines australiennes de Focus Mineral, Norton Gold Fields et Southern Cross par Shandong Gold, Zijin Mining et China Hanking Holdings, les plus gros producteurs d'or chinois. En Afrique du Sud, la mine de Pamodzi est passée sous le contrôle de China African Precious Metals tandis que celle de Zara Mining en Erythrée a été rachetée par Shanghai Construction Group. D'autres opérations ont eu lieu au Kirghizistan et au Brésil", explique Le Figaro.

Il y a aussi l'or que détiennent les particuliers chinois, physiquement ou pas des contrats à terme. Une détention qui est encouragée par Pékin depuis quelques années.

Enfin, si nous voulons être exhaustifs, il nous faut subodorer que la Chine ne s'arrête pas aux achats "officiels" mais satisfait aussi son besoin d'or via des circuits plus obscurs, moins légaux – et donc presque invisibles.
 
La Chine est de plus en plus présente en Afrique, un continent qui détient beaucoup d'or dans ses sous-sols. Les échanges commerciaux et financiers entre le continent africain et l'empire du Milieu se multiplient dans tous les domaines et tout particulièrement celui des matières premières et de la terre. Or on sait que la Chine a l'habitude de prodiguer ses largesses financières aux pays qui en ont besoin en échange d'un approvisionnement en commodities. C'est ce qu'elle a fait pour se faire livrer du pétrole russe ou vénézuélien à cours intéressant. Et elle ne ferait pas la même chose pour l'or, dont elle est particulièrement friande ?
 
Chine et or : un cocktail explosif ! | Le Billet du Trader Par Gilles Leclerc : Après le récent décrochage rapide et brutal du CAC 40, une petite prise de recul s'impose. Afin de faire le point, je vous propose aujourd'hui une vue purement graphique de notre indice national. Le but de ce billet : déterminer les niveaux risques et enjeux à garder à l'esprit.
1 - Support dans la zone  X (rectangle vert)
2 - Résistance vers Y (rectangle bleu)
 
 
Le cas du Japon

Deux ans se sont écoulés, mais le Japon reste marqué par la catastrophe de Fukushima. L'économie a rebondi début 2012 -- puis, au quatrième trimestre, le PIB a connu une régression de l'ordre de 0,1%.
Le Japon, économie exportatrice par excellence, a été malmené par le ralentissement en Europe et aux Etats-Unis. Il ne parvient pas à se sortir d'une lente dépression qui dure depuis plus de 20 ans.

Le pari de la dévaluation du Yen : Cela s'est fait avec un certain succès : on enregistre une chute très nette du yen depuis cinq mois et un rebond significatif du Nikkei, de l'ordre de 30% -- si bien que l'indice japonais a retrouvé des niveaux supérieurs à ses plus hauts de 2011 (notez au passage la très forte corrélation entre la baisse du yen et le rebond du Nikkei).
 
Cela a toutefois relancé la guerre des monnaies, avec une baisse trop brutale du yen et une hausse trop rapide du Nikkei, comme nous allons le voir. .
◊ S'il y a une devise qui fait parler d'elle ces dernières semaines, c'est bien le yen. Avec une dévaluation assumée de la devise, le Japon a déclenché une véritable peur panique sur la fameuse "guerre des devises". Il cf : TV5MONDE : actualites : La "guerre des monnaies"
 
◊ Le Japon, champion tout catégorie du QE
Depuis la nomination de Shinzo Abe à la tête du gouvernent japonais, le yen a tout simplement baissé de près de 17% face aux autres devises majeures. ...
 
◊ Le financement de la dette en question
Aujourd'hui financée majoritairement par l'épargne des Japonais, beaucoup estiment la dette insoutenable si le pays devait recourir plus fréquemment aux marchés et donc aux investisseurs étrangers. Les taux d'emprunts pourraient ainsi rapidement grimper et venir asphyxier l'économie japonaise dans une situation déjà difficile
 
En 2012, la part de la dette japonaise détenue par les étrangers est passée de 5% à 9,1% (soit quand même +82% !). L'indépendance qui faisait la particularité du Japon serait-elle en passe d'être remise en question ?
 
◊ Et pourtant...
Pourtant, les Etats-Unis ont apporté un soutien ferme à la politique économique du Japon. Et ce, pour deux raisons bien simples :
 
- Les Etats-Unis font la même chose avec le quantitative easing.
- Le Japon est un créancier important des Etats-Unis.

Ainsi malgré une dette publique estimée à 213% du PIB, de nombreux observateurs semblent aller un peu vite en besogne en condamnant le Japon qui est loin d'être dans la même situation que les pays européens ou même les Etats-Unis. Voici pourquoi ...
 
◊ L'arme fatale : la souveraineté !

Le Japon, contrairement aux idées reçues, bénéficie d'une marge de manoeuvre que beaucoup n'ont plus en Europe. En ces temps difficiles, la souveraineté semble devenir un atout non négligeable, tout comme l'indépendance des banques centrales devient une notion de plus en plus vague. La souveraineté et l'indépendance du Japon reposent sur deux piliers simples :
 
1/ Une dette financée par l'épargne domestique
Avec 90% de la dette détenue par les japonais, le Japon est peu exposé au risque de défaut et d'explosion de ses taux. A titre d'exemple, la France ou l'Allemagne voient leur dette détenue à plus de 70% par des étrangers.
 
2/ Une déflation qui fait rage
Cela peut vous paraitre surprenant mais la déflation donne à la Banque du Japon une marge de manoeuvre très imposante. En remontant l'objectif d'inflation à 2% alors que le pays est historiquement en déflation depuis des décennies, les injections de liquidités et les plans de relance massifs ne sont pas près de ralentir. La déflation permet ainsi au Japon d'avoir une banque centrale très active.
 
◊ Le pari de Shinzo Abe

Le pari des Japonais est simple. Même si la part des étrangers qui viennent financer la dette progresse, celle-ci reste domestique à plus de 90%, reléguant à plusieurs années le spectre d'une remontée fulgurante des taux. Donc pas de soucis de ce côté-là. L'idée est au contraire de profiter de la déflation pour grossir la masse monétaire et créer de l'inflation qui, à la fois :
 
- permettra à l'économie de se relancer grâce à des liquidités abondantes et donc des prêts bon marché ;
- poussera le yen à la baisse, dopant la compétitivité pour stimuler les exportations, véritable moteur de l'économie nipponne ;
- diminuera mécaniquement la taille de la dette.
Avec un PIB préliminaire publié ce jeudi en chute de 0,1%, la volonté des Japonais ne devrait pas faiblir.
 
Toutes ces informations ont permis a une élites, a des avertis et initiés  de la finance ( spéculateurs, hedges Funds, agences de notations, :
 
On apprenait cette semaine que plusieurs grands noms du milieu des hegde funds, dont le célèbre George Soros ( George Soros, né György Schwartz le 12 août 1930 à Budapest, puis György Soros est un financier milliardaire juif américain d'origine hongroise. Wikipedia) , ont profité de la baisse du yen sur laquelle ils avaient parié massivement. On parle de près d'un milliards de profit sur ce trade. La tribune , rtl, l'express, Capital révèlent  que George Soros aurait " George Soros a gagné 1 milliard en misant contre le yen fonds souverains - Hedge Funds - Video Dailymotion :  



 

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Ainsi dans le communiquer Communiqués « Gaz de Schiste Provence, Gaz de schiste : les industriels ne désarment pas - Energie – Usine nouvelle « Alors que le gouvernement affiche sa volonté d'interdire l'exploitation des gaz de schiste, les groupes désireux d'expérimenter cette technologie en France s'indignent. Total, GDF Suez. ou Toréador soulignent la nécessité de s'informer sur le sous-sol de l'Hexagone, et de ne pas tuer dans l'½uf la recherche dans le domaine » et conclue par « Alors qu'un rapport d'étape doit être rendu aujourd'hui 15 avril au gouvernement, Toréador multiplie les rendez-vous d'influence auprès des ministres et des députés. Tout comme l'australien Vermillon, l'américain Schuepbach Energy, ou les Français Total et GDF Suez, rompus au lobby hexagonal. Un calcul pourrait intéresser ses interlocuteurs. En prenant l'hypothèse de 8 milliards de barils extraits des réserves du bassin parisien dans les trente prochaines années, l'Etat français mettrait la main sur 160 milliards d'euros de recettes fiscales. Il souhaiterait s'en priver ? "C'est étonnant ».
 
Dans l'article Agora Vox Nucléaire et gaz de schistes dans un modèle libéral - AgoraVox le ... pose la question « A priori l'exploitation des gaz de schiste nécessite beaucoup moins d'investissements que la filière nucléaire. En revanche l'État français ayant nationalisé le sous sol, il en tirera des revenus colossaux qui le rendent immédiatement suspect pour bien évaluer la dangerosité du procédé. Comment croire l'État qui a accumulé une dette de plus de 2000 milliards d'euros lorsque 400 à 800 milliards de revenus providentiels se profilent à l'horizon »  Le choix entre sécurité et sauvegarde de l'environnement d'un coté et  profit court terme pour état et multinationales ; le choix semble vite être fait.
 
Source :

La croissance en double creux, le pétrole en double-top, cherchez l'erreur !
Par Philippe Béchade
 
Edward Bernays, le père de la propagande

 
Les lobbies industriels derrière le gaz de schisme ? , Think Thank et " crise" - citoyenactif
 
Toutes les conditions sont réunies pour une banqueroute générale, Krach Boursier | La Chronique Agora - Part 2, Think Thank - l'indigné, L'Engrenage - Antalya, Think Thank - Citizenkhane, Le crime de la Fed  - Saltabank, " End of Liberty " - l'indigné révolté, The Corporation : Think Thank  - Altermonde, Les thinks thanks - Alterfinance, DE LA SERVITUDE MODERNE - YouTube
 Le basculement du monde
 
A lire aussi
Nous ne vivons pas une "crise" mais un coup d'Etat antisocial, VOTEZ FN REND CON, Paulo Anarkao (intégrale) , Projection : ENTRÉE DU PERSONNEL , Florange, la flamme des derniers haut-fourneaux, Projection de « La Bataille des Marolles » , Ballade pour une reine
 makhnovistes (Projet et objectifs du mouvement, 
 
globalia : citoyen actif
globalia - citizen khane
Tags : mario monti, mario draghi, catastrophe de Fukushima, Shinzo Abe, fonds souverains, Hedge Funds, George Soros, Japon, La "guerre des monnaies, quantitative easing, dette, Hedge funds, Think Thank, finance, capitalisme, néolibéralisme, la Fed
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#Posté le samedi 09 mars 2013 06:04

Modifié le lundi 31 juillet 2017 14:52

Eléction Américaine et Goldman Sachs


 
Eléction Américaine et Goldman Sachs
 
 
en voilà une belle soirée électorale en perspective, demain, on va tous au cirque !

petit rappel au passage que l'italie et la grèce n'ont pas eu le cirque habituel, on leur a imposé des mecs de goldman (qui ??), sans le cirque de l'élection, à cru, carrèment... et ça n'étonne même pas...

c'est fou.
...

enfin, comme dit mon pote rui : and the winner is... goldman sachs !


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où se situe le vrai pouvoir
 
 

 
 
la photo de Ce Que Cachent Vos Medias.
 
Eléction Américaine et Goldman Sachs
 
 
 Extrait:
Barack Obama
Université de Californie: 491 868 dollarsMicrosoft: 443 748 dollarsGoogle: 357 382 dollarsDLA Piper: 331 715 dollarsUniversité d'Harvard: 317 516 dollars 
Mitt Romney
Goldman Sachs: 676 080 dollarsJP Morgan Chase & Co: 520 299 dollarsMorgan Stanley: 513 647 dollarsBank Of America: 510 728 dollarsCredit Suisse Group: 427 560 dollars(Source: Center for Responsive Politics, 21 août 2012)

Au total, 67 millions de dollars sont déjà allé, cette année, dans les caisses de campagne du candidat Romney contre 44 millions de dollars pour Barack Obama.

Mais comment expliquer ce revirement de confiance dans la politique d'Obama? La réponse tient, principalement, à ce que les milieux financiers américains détestent le plus, comme l'explique à Yuval Rosenberd le fondateur de SeaPort Securities, Ted Weisberg:

« Je n'ai jamais vu dans ma vie de telles politiques dysfonctionnelles à Washington. (...) L'élection est ici un enjeu énorme, parce que si les politiques actuelles ne changent pas - ou, le cas échéant, se renforcent - cela signifie que nous repartons pour 3 à 4 ans pour nulle part. Et ce pays a désespérément besoin d'un changement. (...) S'il ya un changement, je pense que le marché va rugir car le marché est avant tout une question de confiance et de ce que j'appelle le facteur de bien-être. »

Or, à l'instar de Ted Weisberg, beaucoup d'acteurs du marché sortent lessivés d'une paralysie presque totale du gouvernement en raison de la disparition de tout bipartisanisme au Congrès américain en raison de l'opposition farouche et sans concession des deux côtés Républicains et Démocrates. L'incertitude des orientations pesant systématiquement sur les marchés durant de longs mois de débats pour toute initiative ou proposition de loi a fini par assécher l'esprit d'initiative et réduire les volumes de transactions, avec des conséquences lourdes pour la plupart des entreprises d'un pays où tout se joue sur les marchés.
Le grand écart de l'opinion américaine
De manière assez révélatrice, l'opinion des Américains fait le grand écart sur la question. Mais le noyau dur du ressenti de la situation est solide, comme l'explique l'analyse que publie l'Institut Gallup, dans laquelle il note:

« De toutes les données de Gallup, qui ont été recueillies dans le monde entier et sur pratiquement toutes les questions, la conclusion la plus profonde est la suivante: La volonté première du monde n'est plus la paix, la liberté ou même la démocratie, ce n'est pas d'avoir une famille, ni un Dieu, ni de posséder une maison ou un terrain. La volonté du monde est d'abord et avant tout d'avoir un bon travail. Tout le reste vient après. Un bon emploi est une valeur sociale. C'est un énorme changement sociologique de l'humanité. Cela change tout sur la façon dont les gens mènent les pays, les villes, et les organisations. »

En ce qui concerne les Etats-Unis, Gallup aligne les dix facteurs qui façonnent l'opinion américaine aujourd'hui. En résumé, ces facteurs sont:


Avoir un emploi et un bon emploiCe n'est pas le gouvernement qui créé de bons emplois mais les villes, à travers l'innovation et l'entrepreunariatLes 3 sources principales d'emplois sont les 100 premières villes, les 100 premières universités et les 10 000 leaders locauxL'entrepreunariat - et l'investissement dans celui-ci - fait plus que l'innovationL'Amérique ne peut plus alourdir sa facture de santéL'abandon des études scolaires est un fléau à combattre en prioritéIl faut doubler le nombre d'employés engagés dans l'entreprise pour créér des forces commercialesLes Américains doivent comprendre les attentes du consommateur global dans le monde et y répondreLes villes doivent créer des cadres favorables en priorité aux petites et moyennes entreprisesLes Etats-Unis doivent tripler le nombre de leurs exportations et cesser de vendre en priorité aux Américains 
Lorsqu'ils sont interrogés actuellement sur l'ensemble de ces éléments, les Américains font profil bas et leur niveau de confiance dans leur pays montre des signes persistants de scepticisme. Ils se retrouvent pris en étau entre le sentiment globalement favorable qu'il portent vis à vis de Barack Obama - sa côté de sympathie est haute, et se situait il y a trois jours, dans USA Today, à 54% contre 31% pour son rival Romney - et le besoin de voir l'Amérique réagir plus vigoureusement qu'à travers des réformes à long terme. Le même sondage montre ainsi que 52% font plus confiance à Romney pour prendre en main l'économie du pays tandis que 43% soutiennent Obama dans ce domaine.

Des chiffres qui trahissent une certaine impatience dans un pays habitué à des cycles rapides et à des reprises spectaculaires, et où la réapparition du chômage de longue durée, l'assèchement du crédit au particulier et la mise en place d'une réforme coûteuse et à long terme du système des soins génèrent une angoisse difficilement maitrisable. De nombreux Américains soutiennent ainsi le plan de Barack Obama, mais ce n'est pas là que le bâ blesse. Ils n'ont globalement pas confiance dans le gouvernement pour leur venir en aide - l'Etat providence n'est pas une valeur américaine -, ils désespèrent du Congrès dont la paralysie leur est insupportable, surtout, ils sont habitués à compter sur eux-mêmes mais l'entrepreunariat fait face aux pires difficultés face aux banques et à un marché atone. Ils ont été, également, échaudés par trop de promesses en 2008.


Au cours des deux années qui ont suivi son élection, le président a fait passer un record de 50 régulations fédérales du marché financier. Mais à la différence des lois, ces régulations ont souvent été habilement contournées. Et les consommateurs ont attendu en contrepartie, mais en vain, la réalisation de promesses qui devaient contrebalancer l'aide apportée aux géants de Wall Street. Parmi les 504 engagements du candidat, 318 n'ont pas été tenus par le Président. Y figurent entre autres, pour la partie économique:

La création d'un fonds d'aide de 10 milliards de dollars (8 mds d'¤) pour prévenir la faillite des propriétaires endettésLa suppression des abattements fiscaux pour les plus riches mise en place par George W. BushLe durcissement des règles concernant la collusion possible entre les lobbyistes et les responsables politiquesLa réduction des frais d'assurance santé pour les ménages jusqu'à 2500 dollars par an (2000 ¤)L'extension des allocations pour les enfants et les personnes dépendantesL'obligation pour les employeurs disposant de plans de retraite d'enroller leurs employésLa création d'un crédit d'impot pour les retraités aux plus bas revenusLa suppression des impots sur le revenu pour les séniors gagnant moins de 50 000 dollars par an (40 000 ¤)L'interdiction pour les entreprises faisant faillite de distribuer des bonus et des dividendesL'interdiction pour les laboratoires pharmaceutiques de bloquer la mise sur le marché de médicaments génériquesObliger les employeurs à couvrir 7 jours de maladie par an et par employéAccroître le salaire horaire minimum pour le porter à 9,50 dollars de l'heure (7,60 ¤) 


L'étendue du programme d'Obama s'est, en réalité, limitée en pratique à la réforme de la santé et au soutien aux banques en faillite. Deux gros chantiers qui ont occupé la première moitié de sa mandature avant que le passage aux mains des Républicains de la Chambre des représentants n'enterre 90% de ce programme qui promettait d'engendrer une révolution sociale aux Etats-Unis. Pourquoi avoir tout misé sur ces deux aspects seulement lorsqu'il avait les coudées franches à la fois au Sénat et à la Chambre entre 2008 et 2010? Le reproche n'est jamais loin.
 




 
 
une photo de Mieux vaut vivre 1 jour comme un lion que 100 ans comme un mouton.
 
Eléction Américaine et Goldman Sachs
 

 
ARTE Reportage

USA : dette des étudiants, la prochaine bulle ?
À l'automne 2011, la Réserve Fédérale américaine provoque un électrochoc dans le pays : elle révèle que l'encours de toutes les dettes étudiantes aux Etats-Unis a dépassé les 1000 milliards de dollars.
Les prêts étudiants sont-ils la prochaine bulle immobilière ? 
 
 

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 C'est plus que les dettes des cartes de crédits, et surtout, ce chiffre a doublé en moins de 10 ans. Depuis, la question du coût croissant de l'éducation supérieure aux Etats-Unis s'est imposée dans la campagne présidentielle.

L'équipe d'ARTE Reportage a enquêté à Phoenix, Arizona, surnommée « la Silicon Valley de l'éducation supérieure ». C'est ici que se trouvent à la fois la plus grande université publique du Pays, « l'Arizona State University » qui compte 72 000 étudiants, et le siège de la plus importante des Universités privées à but lucratif, « l'University of Phoenix ». Celle qui est accusée de pousser ses étudiants à s'endetter. Et c'est aussi en Arizona que le taux de défaut de paiement sur les prêts étudiants est le plus élevé du pays.

 
Rencontre avec des étudiants inquiets à l'idée de ne pas trouver un travail qui leur permettra de rembourser leurs emprunts et avec d'anciens étudiants étranglés par les dettes et poursuivis par des organismes de recouvrement, ARTE Reportage dévoile les racines de ce que certains imaginent être la prochaine bulle du crédit, plus dévastatrice encore que la crise des subprimes.
 
Le malheur est dans le prêt :



Ohio : l'économie avant tout !
A quelques jours de l'élection présidentielle, le 6 novembre prochain, l'économie est la préoccupation numéro un des électeurs américains. Souvent présenté comme le plus décisif des "swing states", l'état industriel de l'Ohio bénéficie d'une attention particulière des deux candidats, Barack Obama et Mitt Romney.


Depuis plusieurs élections déjà, cet Etat de 12 millions d'habitants est considéré comme le baromètre politique de l'Amérique. Depuis 50 ans, chaque candidat vainqueur en Ohio a systématiquement été élu Président des Etats-Unis.


Au c½ur de la « Rust Belt », vieux moteur industriel des États-Unis, l'insécurité est d'abord économique. Dans l'Ohio, le taux de chômage est passé de 7 %, fin 2008, peu après la faillite de Lehman Brothers, à près de 12 % en janvier 2010. De nombreuses usines ont fermé leurs portes, notamment dans la sidérurgie et l'industrie automobile.


Pourtant, depuis peu, l'économie semble repartir. Grâce notamment à l'exploitation du gaz de schiste qui bénéficie à toute l'industrie locale. L'Ohio se reprend à espérer et ici, pour l'emporter, les candidats se doivent de parler énergie et voitures, plutôt que réforme de santé et protection de l'environnement.
(France, 2012, 52mn)
ARTE


Date de première diffusion : Sam., 3 nov. 2012, 18h38



Conclusion :
Le Point.fr - Publié le 05/11/2012
 

Élections américaines - Michael Moore aux abstentionnistes : "Va faire trembler ces salopards. Pour moi."
 

Le cinéaste militant Michael Moore écrit aux abstentionnistes qui risquent, selon lui, de faire passer Romney.
 
Eléction Américaine et Goldman Sachs
 


Les abstentionnistes joueront un rôle décisif dans une élection qui s'annonce très serrée. Et comme ce sont en majorité les jeunes et les pauvres qui ne se déplacent pas aux urnes, on estime traditionnellement qu'une faible participation profite aux républicains. C'est pourquoi sur Twitter Michael Moore, réalisateur de Fahrenheit 911 et de Capitalism a love story, demande à ses followers de convaincre deux personnes d'ici à mardi d'aller voter. Et sur son blog, l'activiste, qui s'est engagé sans réserve pour la réélection de Barack Obama, se fend d'une lettre "aux abstentionnistes" dont voici la traduction

 
 
Tags : Eléction Américaine, Goldman Sachs, ARTE Reportage, Barack Obama, Mitt Romney, gaz de schiste, Michael Moore aux abstentionnistes, mario monti, mario draghi
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#Posté le lundi 05 novembre 2012 14:33

Modifié le jeudi 07 avril 2016 08:35

Conspirationnisme : la paille et la poutre - Les blogs du Diplo


 
 
Conspirationnisme : la paille et la poutre - Les blogs du Diplo
Ce que nous voulons attaquer c'est le discours dominant qui explique que les causes de la crise actuelle sont à chercher dans le mauvais capitalisme financier. Nous pensons que la crise financière n'est qu'un symptôme d'une maladie plus profonde et qu'il s'agit en fait d'une crise du capitalisme lui-même. Ses conséquences seront certainement terribles mais ce sera peut-être aussi l'occasion de remettre en cause le capitalisme dans ses fondements mêmes.
 
De l'extrême droite à l'extrême gauche, on entend partout aujourd'hui un même discours: l'économie réelle serait saine, seule une finance ayant échappé à tout contrôle mettrait en danger l'économie mondiale.
 
Dans une version plus conspirationniste, la crise ne serait qu'un prétexte, une stratégie des capitalistes eux-mêmes qui seraient en réalité en parfaite santé. Car, en fait, ces gros menteurs ont un trésor bien caché qu'il faudrait trouver pour ensuite le redistribuer à tous les pauvres. C'est pourquoi de la gauche à la droite on propose de raboter les niches fiscales et de trouver l'argent caché pour le réinjecter dans les États.
 
Ce discours se décline de différentes manières selon qu'on désigne les traders comme seuls responsables ou qu'on dénonce la partialité des agences de notation, ce qui revient à accuser le thermomètre en cas de fièvre. Mais par-dessus tout, « c'est la faute à la finance et à l'endettement », ou comment confondre la maladie et le symptôme.
 
Or, il est impossible de séparer le bon capitalisme productif du mauvais capitalisme financier. Il n'existe pas d'un côté une économie qui produit des richesses et de l'autre une économie virtuelle, une finance parasitaire; il s'agit des deux faces d'une même réalité. Depuis le début de l'économie capitaliste, celle-ci ne peut fonctionner sans la finance, c'est-à-dire le crédit, les Bourses, la spéculation   
 
je me suis suffisamment renseigné sur le mouvement zeigeist, cotoyer pour me faire une opinion. Oui, c'est le fils du temps et non fils du vent. Ton rentre dedans pour imposer tes idées, surtout que tu viens polluer mon mur FB, commence a m'agasser. Tu prends les gens pour des incultes et ils suffit de mettre des pavés, des tonnes d'exemples sans liens pour croire que l'on va tous rentrer dans ton petit jeu. Je connais le mouvement Colibris et la fable du petit Colibris., j'ai étudier l'économie et surtout je m'y intéresse. J'ai lu de nombreux livres , discuter, donc merde avec ton ton condescendant,
 
Les différentes sources concernant le mouvement zeigeist comme sectaire :
 Ils sont très clairement mystique, manipulateur
Il est facile de taper que sur les institutions bancaires ( la face émergé des indigné), et d'écouter tout les cassandres.
Les militants de Jacques Cheminades ont fait de la récupérations politiques.
Le capitalisme, puis le néolibéralisme ne se résume pas a cinq date, ni a quatre personnes
 
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Le film sur Internet Zeitgeist : il roule pour l'extrême-droite et sans doute aussi pour une secte en constitution : / La pyramide avec l'oeil au milieu, symbole du mouvement zeigeist,  est le sigle du film où l'on voit le mot "illuminati" qui renvoie à une théorie fascisante affirmant l'existence, imaginaire bien sûr, d'un groupe d'individus dirigeant en secret le monde, les "illuminati
 
Comment la secte Zeitgeist via le site Activeast essaye d'infiltrer les mouvements sociaux de l'est : Crée par: Des anarchistes.

Une de leur reprsentante en France de Zeitgeist  n'est  autre qu'une certaine  Géraldine Feuillen par ailleurs initiatrice aux coté d'un jeune publicitaire  aux dents longues reçus en grande pompe sur l'émission de France 3 « ce soir ou jamais «  nommé Yann Sarfati , de l'initiative du « bankrun 2010 » une opération pseudo subversive  vous  incitant a vider vos comptes en banque qui fut un échec cuisant, Or cette Géraldine Feuillen  est une fervente admiratrice de Jean Marie le Pen , de l'activiste et pseudo « pamphlétaire » d'extrême droite Français  Alain Soral leader du groupuscule fasciste « Egalité et réconciliation » et de Dieudonné  qui est également membre du parti antisémite  français « le parti anti sioniste »  il n'avait pas fallu longtemps a beaucoup d'internautes pour s'apercevoir que la page de liens du site officiel du « bankrun 2010 » était un véritable portail de  tout ce que le net français d'extrême droite peut contenir de pire.(....)
 
J'ai eu affaire à Géraldine Feuillen  et a Yann Serfati dans le mouvement des indignés et sur Facebook, j'en ai vu jusque dans les manifs de Bruxelle ( rassemblement mondial des indignés du 15 octobre). Lors d'un débat sur la dette organisait par différents économistes ( dont Frederic Lordon) et sociologues, un militant du mouvement zeigeist qui a essayer de récuperer la frustration s'est fait rembrouer
 
                     
La pompe à phynance - Les blogs du Diplo : - de Frédéric Lordon ( cf  source : Conspirationnisme : la paille et la poutre - Les blogs du Diplo )
Mis sur facebook :
 
Le peuple est bête et méchant, le peuple est obtus. Au mieux il pense mal, le plus souvent il délire. Son délire le plus caractéristique a un nom : conspirationnisme. Le conspirationnisme est une malédiction. Pardon : c'est une bénédiction. C'est la bénédiction des élites qui ne manquent pas une occasion de renvoyer le peuple à son enfer intellectuel, à son irrémédiable minorité. Que le peuple soit mineur, c'est très bien ainsi. Surtout qu'il veille à continuer d'en produire les signes, l'élite ne s'en sent que mieux fondée à penser et gouverner à sa place.
Pour une pensée non complotiste des complots (quand ils existent) :
 
Conspirationnisme : la paille et la poutre - Les blogs du Diplo
 
Photo : Les Illuminati - syti.net : cf : voir : théorie du complot, conspirationisme, théorie, complot
 

 Il faudrait sans doute commencer par dire des complots eux-mêmes qu'ils requièrent d'éviter deux écueils symétriques, aussi faux l'un que l'autre :
 
1) en voir partout ;
 
2) n'en voir nulle part. Quand les cinq grandes firmes de Wall Street en 2004 obtiennent à force de pressions une réunion longtemps tenue secrète à la Securities and Exchange Commission (SEC),.
 
Sans doute ne livre-t-il pas à lui seul l'intégralité de l'analyse qu'appelle la crise financière, et c'est peut-être là l'une des faiblesses notoires du conspirationnisme, même quand il pointe des faits avérés : son monoïdéisme, la chose unique qui va tout expliquer, l'idée exclusive qui rend compte intégralement, la réunion cachée qui a décidé de tout. Exemple type de monoïdéisme conspirationniste : Bilderberg (ou la Trilatérale). Bilderberg existe ! La Trilatérale aussi. .... Pour défaire le monoïdéisme de la vision complotiste, il suffit de l'inviter à se prêter à une expérience de pensée contrefactuelle : imaginons un monde sans Bilderberg ni Trilatérale, ce monde hypothétique aurait-il évité la mondialisation néolibérale ? La réponse est évidemment non. Il s'en déduit par contraposition que ces conclaves occultes n'étaient pas les agents sine qua non du néolibéralisme, peut-être même pas les plus importants. Et pourtant ceci n'est pas une raison pour oublier de parler de Bilderberg et de la Trilatérale, qui disent incontestablement quelque chose du monde où nous vivons.
 
Il suffirait donc parfois d'un soupçon de charité intellectuelle pour retenir ce qu'il peut y avoir de fondé dans certaines thèses immédiatement disqualifiées sous l'étiquette désormais infamante de « conspirationnistes », écarter leurs égarements explicatifs, et conserver, quitte à les réagencer autrement, des faits d'actions concertées bien réels mais dont la doctrine néolibérale s'efforce d'opérer la dénégation – il est vrai qu'il entre constitutivement dans la vision du monde des dominants de dénier génériquement les faits de domination (salariés et employeurs, par exemple, sont des « co-contractants libres et égaux sur un marché du travail »...), ....– mais faire ce genre de distinction est sans doute trop demander, et on voit d'ici venir les commentaires épais qui feront de ce propos une défense apologétique du complotisme et des complotistes...
 
On pourrait arguer que l'analyse sociologique ou politologique de ces actions concertées, précisément, se déploie hors des schèmes intellectuels caractéristiques du conspirationnisme : monoïdéisme, exclusivisme, attraction sans partage pour l'occulte, ignorance corrélative pour tous les effets impersonnels de structure, etc. [2].
 
Le conspirationnisme comme symptôme politique de la dépossession
Tout ceci cependant est dire à la fois trop et trop peu quand, du conspirationnisme, il est possible de prendre une vue latérale qui vient quelque peu brouiller l'image de ses habituelles dénonciations, et puis, plus encore, celle de ses frénétiques dénonciateurs. Sans doute trouve-t-on de tout à propos du conspirationnisme : des tableaux sarcastiques de ses plus notoires délires (le fait est qu'il n'en manque pas...), des revues de ses thèmes fétiches, jusqu'à de savantes (pitoyables) analyses de la « personnalité complotiste » et de ses psychopathologies. Mais d'analyse politique, point ! (...) .
 
Dépossession : tel est peut-être le mot qui livre la meilleure entrée politique dans le fait social – et non pas psychique – du conspirationnisme. Car au lieu de voir en lui un délire sans cause, ou plutôt sans autre cause que l'essence arriérée de la plèbe, .... etc. Décidément l'événement politique le plus important des deux dernières décennies, le référendum sur le traité constitutionnel européen de 2005 a montré ce que peut, pourtant dans un extraordinaire climat d'adversité, un corps politique auquel on donne le temps de la réflexion et du débat : s'emparer des matières les plus complexes et se les approprier pour produire un suffrage éclairé.
 
Hors de ces conditions exceptionnelles, tous les moyens ou presque de faire sens des forces historiques qui l'assaillent et surtout d'avoir part aux délibérations qui décident de son destin lui sont refusés. Or, remarque Spinoza, le quant-à-soi ne saurait connaître aucune suspension : « nul ne peutcéder sa faculté de juger » (Traité politique), ..... Cela, nul ne le dit mieux que Spinoza : « Il n'est pas étonnant que la plèbe n'ait ni vérité ni jugement, puisque les affaires de l'Etat sont traitées à son insu, et qu'elle ne se forge un avis qu'à partir du peu qu'il est impossible de lui dissimuler. La suspension du jugement est en effet une vertu rare. Donc pouvoir tout traiter en cachette des citoyens, et vouloir qu'à partir de là ils ne portent pas de jugement, c'est le comble de la stupidité. Si la plèbe en effet pouvait se tempérer, suspendre son jugement sur ce qu'elle connaît mal, et juger correctement à partir du peu d'éléments dont elle dispose, elle serait plus digne de gouverner que d'être gouvernée » (Traité politique, VII, 27).
 
L'apprentissage de la majorité (à propos de la « loi de 1973 »)
 
Mais plus encore que de la dépossession, le conspirationnisme, dont les élites font le signe d'une irrémédiable minorité, pourrait être le signe paradoxal que le peuple, en fait, accède à la majorité puisqu'il en a soupé.
 
Le débat sur la « loi de 1973 », interdisant supposément le financement monétaire des déficits publics devrait typiquement être regardé comme l'une des étapes de cet apprentissage, avec son processus caractéristique d'essais et d'erreurs. Bien sûr la « loi de 1973 », objet dans certaines régions de l'Internet d'une activité effervescente, a connu (....) ...
 
Au milieu de toutes ces scories, un principe de charité politique pourrait cependant voir :
1) ce petit miracle des non-experts se saisissant d'une question à l'évidence technique mais que ses enjeux politiques destinent au débat le moins restreint possible : la monnaie, les banques ;
 
2) le surgissement, peut-être désordonné mais finalement salutaire, d'interrogations sur la légitimité des taux d'intérêt, le financement des déficits publics, les figures possibles de la souveraineté monétaire, la place adéquate des émetteurs de monnaie dans une société démocratique ;
 
 3) une intense activité polémique, au meilleur sens du terme, avec production kilométrique de textes, lancement de sites ou de blogs, controverses documentées en tous sens, etc. Tout ceci, oui, au milieu d'ignorances élémentaires, de quelques dérapages notoires et de fausses routes manifestes – certains parmi les plus acharnés à dénoncer la loi de 1973 commencent à s'apercevoir qu'ils ont poursuivi un fantôme de lièvre
 
 [4] ... Mais pourtant comme un exercice collectif de pensée qui vaut en soi bien mieux que toutes ses imperfections, et dans lequel, tout sarcasme suspendu, il faudrait voir un moment de ce processus d'apprentissage typique de l'entrée dans la majorité. Sans surprise, des trébuchements de l'apprentissage les élites installées tirent parti pour refuser l'apprentissage même. On les comprend : il y va précisément de la dépossession des dépossédeurs.
 
À conspirationniste, conspirationniste et demi !
 
Mais les appeler « élites », n'est-ce pas beaucoup leur accorder ? Et que valent les élites en questions à l'aune même des critères qu'elles appliquent aux autres ? (....) .
 
De ce point de vue c'est peut-être l'affaire DSK qui aura le plus spectaculairement déchiré le voile. Car jamais on n'aura vu théories du complot fleurir aussi allègrement dans les plus hautes sphères du commentariat. ...., quand il s'agit de DSK, évoque d'abord l'hypothèse d'une « manipulation » [6] ; François Loncle, député PS qui assure pour sa part « qu'il n'y a pas de complot » [7] mais « un coup monté » [8], c'est très différent. « La thèse du complot se répand sur le web » titre un des articles de Libération [9] – « sur le web », .....
 
D'un certain conspirationnisme européiste
Les illustrations les plus spectaculaires cependant ne sont pas forcément les meilleures, et si elle a fait la démonstration édifiante de ce que valent les régulations de la classe oligarchique – à savoir rien – en situation de grande tension – par exemple quand il s'agit de sauver de l'opprobre son meilleur espoir –, l'affaire DSK demeure trop exceptionnelle pour être parfaitement significative. Autrement parlantes les pulsions conspirationnistes qui émaillent à répétition le discours de la crise européenne, à plus forte raison quand elles se donnent libre cours dans l'un des journaux les plus rigoureusement donneur de leçon anti-conspirationniste, Libération, et sous la plume de son journaliste le plus attaché à traîner dans la boue – y compris pour conspirationnisme – toute position de gauche critique del'Europe telle qu'elle est, Jean Quatremer, auteur par exemple d'un magnifique « Quand l'euroscepticisme mène au conspirationnisme » [10].
 
Mais voilà : depuis que son objet chéri est en crise et attaqué de toutes parts, Jean Quatremer n'en finit pas de voir des complots partout. « Presse anglo-saxonne », « marchés financiers américains », « agences de notation », « hedge funds » : la monnaie unique européenne, pourtant plus franche que l'or, est la cible de pernicieuses entreprises de déstabilisation délibérée, orchestrées qui plus est par la plus maléfique des entités : « la finance anglo-saxonne ». Pour qui douterait qu'un esprit fondamentalement sain, puisque européen, ait pu ainsi être infecté par la maladie du complot, florilège de titres : « Les agences de notation complices des spéculateurs ? » (21 septembre 2011), « Les marchés financiers américains attaquent l'euro » (6 février 2010), « Comment le Financial Times alimente la crise » (30 mai 2010), « Moody's veut la peau du triple-A français » (21 novembre 2011), « Les banques allemandes contre la zone euro » (31 juillet 2011), « Le jeu trouble de Reuters dans la crise de la zone euro » (29 juillet 2012).
 
Si le mal organisé est partout, il n'en a pas moins son superlatif en les agences de notation : elles sont les « complices des spéculateurs » [19]. « Allons plus loin : qui a déclenché la panique sur la dette française ? Moody's justement (...). Donc Jean Quatremer a d'abord très fort envie de crier au complot – si fort que ça s'entend à longueur de billets –, puis, instruit par ses précepteurs de toujours, se convainc, mais difficilement, qu'il ne sert à rien d'y céder – moyennant quoi ses nerfs ne sont qu'à demi-soulagés, raison pour laquelle il y revient sans cesse.
 
Hedge Funds, médias, presse anglo-saxonne, agences de presse, marchés financiers américains, agences de notation, partout des malfaisants ligués contre l'objet chéri. De cette sorte de crumble intellectuel, les agences de notation sont peut-être l'ingrédient le plus caractéristique, boucs émissaires périphériques de toute une structure qui s'exprime par elles [23] – mais qu'évidemment on ne mettra jamais en question. Car les agences de notation, comme dans une moindre mesure la presse financière, sont les agents les plus représentatifs de la finance déréglementée comme pouvoir de l'opinion – (....) . Il faudrait donc expliquer à Jean Quatremer que la finance libéralisée, si constamment encouragée par la construction européenne, c'est cela même !, que dans cet ensemble, il entre constitutivement, et non accidentellement, rumeurs, erreurs, errances, absurdités, idées fausses, informations biaisées –...
Mais dans la vision du monde de Jean Quatremer, la finance est bonne... jusqu'à ce qu'elle s'en prenne à son talisman. ..... Car enfin qui a fait le choix de remettre entièrement les politiques économiques entre les mains de ce pouvoir déréglé qu'est la finance libéralisée ? Qui a décidé d'instituer les marchés obligataires comme puissance disciplinaire en charge de la normalisation des politiques publiques ? Qui a voulu constitutionnaliser la liberté de circulation des capitaux qui offre à ce régime son infrastructure ?
 
Non pas les agents du mal mais la force des structures
 
En fait c'est là la chose que Jean Quatremer a visiblement du mal à comprendre – déficience par quoi d'ailleurs il verse immanquablement dans le conspirationnisme, qu'il dénonçait chez les autres à l'époque où « tout allait bien » (pour lui) –, les crises s'expliquent moins par la malignité des agents que par l'arrivée aux limites des structures. Il est vrai qu'ayant toujours postulé la perfection de son objet, donc l'impossibilité de sa crise, il n'a pas d'autre hypothèse sous la main pour en penser la décomposition : celle-ci ne peut donc être que le fait des méchants (et des irresponsables : Grecs, Portugais, Espagnols...).
 
Mais il y a des aggiornamentos trop déchirants pour être consentis aisément, et des investissements psychiques trop lourds pour être rayés d'un trait de plume, aussi faut-il attendre l'infirmation définitive par le réel pour que se produise le premier mouvement de révision – et encore... On en connaît qui persistent à croire que la défaite de 40 est la faute du Front Populaire... Entre temps tous les moyens sont bons, y compris ceux de la stigmatisation complotiste, pour ravauder comme on peut le tissu de la croyance menacée de partir en lambeaux. Si l'euroscepticisme du peuple mène au conspirationnisme, il semble que l'eurocrétinisme des élites y conduise tout aussi sûrement...
 
Notes
 
[1] Le coefficient de leviérisation désigne le multiple de dette, par rapport à ses fonds propres, qu'une banque peut contracter pour financer ses positions sur les marchés.
[2] Lire, dans l'édition de septembre du Monde diplomatique, en kiosques le mercredi 29 août, Richard Hofstadter, « Le style paranoïaque en politique ».
[3] Puisqu'avant de devenir Premier ministre, Georges Pompidou a été banquier d'affaire chez Rothschild. On remarquera tout de même que, banquier, il cesse de l'être en 1958 quand il devient directeur de cabinet de De Gaulle et que ladite loi date de 1973...
[4] Voir à ce sujet les contributions à la journée « Création monétaire » des Economistes Atterrés du 24 mars 2012, en particulier le texte d'Alain Beitone, « Idées fausses et faux débat à propos de la monnaie. Réflexion à partir de la “loi de 1973” ».
[5] 15 mai 2011.
[6] Cité in Libération, « DSK, la thèse du complot se répand sur le web », 15 mai 2011.
[7] France Info, 2 juillet 2011.
[8] LCI, 3 juillet 2011.
[9] Libération, 15 mai 2011.
[10] Libération, blog Coulisses de Bruxelles, 24 septembre 2008. Sauf indication contraire, tous les titres qui suivent correspondent à des billets de ce blog.
[11] « Les marchés financiers américains attaquent l'euro », 6 février 2010.
[12] Id.
[13] « Emmanuel Todd, Audiard d'or 2011 », 1er janvier 2012.
[14] « Comment le Financial Times alimente la crise », 30 mai 2010.
[15] « Le jeu trouble de Reuters dans la crise de la zone euro », 29 juillet 2012.
[16] « Comment les médias accroissent la panique des marchés », 26 novembre 2010.
[17] « Comment le Financial Times... », op. cit.
[18] « Les banques allemandes contre la zone euro », 31 juillet 2011.
[19] « Les agences de notation complices des spéculateurs ? », 21 septembre 2011.
[20] « Moody's veut la peau du triple A français », 21 novembre 2011.
[21] « Les agences... », op. cit.
[22] Id.
[23] Pour quelques développements sur cette question : « Extension du domaine de la régression », Le Monde Diplomatique, avril 2011 ; « Les gouvernement sont soumis au règne de l'opinion financière] », Marianne, 13 août 2011.
[24] « Les banques allemandes contre la zone euro », 31 juillet 2011.
[25] « C'est Hotel California : une fois entré dans l'euro, on ne peut plus en repartir », 3 octobre 2011
 
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#Posté le vendredi 26 octobre 2012 13:47

Modifié le mardi 17 novembre 2020 07:37

PROJECTION DEBAT DU FILM LOUISE MICHEL


Le massacre du 17 octobre 1961 désigne la répression policière extrêmement violente à l'encontre d'une manifestation de masse organisée à Paris par la Fédération de France du FLN. Préparé en secret, le boycott du couvre-feu nouvellement appliqué aux seuls Nord-Africains prend la forme de défilés nocturnes sur les grandes artères de la capitale.
Les confrontations qui se produisent à différents endroits font d'innombrables blessés et un nombre de morts qui reste indéterminé. Les brutalités policières se poursuivent au-delà de la nuit du 17 dans l'enceinte des centres d'internement."  cf la photo de Karima Souid. ,  la photo de Nani Bou.

 
 
Chez un individu, le syndrome du larbin est un comportement pathologique visant à prendre systématiquement la défense des classes les plus favorisées au détriment de celles dont il est issu. Ce syndrome diminue les capacités d'analyse du larbin et se traduit par un blocage psychologique l'incitant à agir préférentiellement contre ses propres intérêts au profit de ceux qui l'exploitent.
L'amour démesuré qu'affiche le larbin à l'égard des patrons, des rentiers ou des milliardaires, est l'acte de foi qui structure son discours. Le larbin agit sans discernement de ce qui pourrait être bon pour lui, il intellectualise le débat pour tenter de nous convaincre que piocher chez les riches est toujours la pire des solutions, quand bien même il en serait bénéficiaire.

 
Le texte du syndrome du larbin est disponible à cette adresse : partagé un lien.

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Le syndrome du larbin :   
Je ne suis pas raciste, mais les Roms... (1) - Le lundi 15 octobre 2012, Je ne suis pas raciste, mais les Roms... (2) Le mardi 16 octobre 2012



 
PROJECTION DEBAT DU FILM LOUISE MICHEL
 LA Bande-Annonce du FILM : 
 

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Louise Michel c'est l'histoire de Louise et de ses collègues, ouvrières, qui du jour au lendemain, retrouvent leur usine désertée. Plus une machine, plus de patron, plus de salaire, même pas une indemnité de licenciement! Alors Louise et ses collègues décident de mettre l'argent qu'elles ont en commun pour « buter l'patron ».

A l'heure où plusieurs plans de licenciement sont mis en ½uvre en Europe et en France, ce film permet de lancer le débat sur la nécessité de s'organiser collectivement en temps de crise afin de faire face à l'austérité... 

LOUISE MICHEL le film - Vidéo Dailymotion :
Projection débat du Film Louise Michel, Jeudi 18 octobre au Full G, 5 rue des écoles Laïques, à 19h.

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Les anciennes ouvrières de l'usine Samsonite d'Hénin-Beaumont sont aux Etats-Unis !
 
PROJECTION DEBAT DU FILM LOUISE MICHEL
Elles sont arrivées en Amérique ! Grâce à vous, grâce aux 50 AMG qui les soutiennent financièrement, entre autre, elles sont arrivées. Elles ont rencontré d'autres salariés américains menacés de licenciement.

C'est une première ! Vendredi 12 octobre, 14 des 205 anciennes ouvrières de l'usine Samsonite d'Hénin Beaumont sont parties aux Etats-Unis, pour manifester avec des ouvriers Américains ! Depuis leur licenciement en 2007, les Samsonite ont gagné trois procès ! Elles s'attaquent maintenant au gros responsable de la liquidation de leur usine et de leur licenciement : le fonds d'investissement Bain Capital. Or, ce fonds d'investissement, qui s'est spécialisé dans la reprise d'entreprises en difficultés, a été crée en 1984 par... Mitt Romney, l'actuel candidat républicain aux élections présidentielles américaines.

Lorsqu'il quittait Bain Capital en 1999, Mitt Romney partait avec la bagatelle de 200 millions de dollars, base de sa fortune actuelle.

Si les Samsonite ont pu partir, c'est grâce à elles, qui ont économisé pendant des années, et aux auditeurs de Là-bas si j'y suis, qui leur ont envoyé de l'argent. Un grand MERCI à tous !

Voici les grandes lignes du programme des Samsonite aux Etats-Unis :

Dimanche 12 octobre, elles manifestaient avec des ouvriers d'une usine de composants électroniques, Sensata Technologies, à Freeport, dans l'Illinois. Bain Capital l'exige, leur activité devrait être délocalisée en Chine. Ils seront tous licenciés, par paliers successifs, jusqu'à la fermeture du site, à la fin 2012...

Lundi 13 octobre, les Samsonite manifestent devant le siège de Bain Capital, à New York, avec des centaines (des milliers ?) d'Américains.

Il y a quelques mois, les Samsonite et leur avocat, Me Fiodor Rilov, ont porté plainte contre Bain Capital. Mardi 14 octobre, ils déposeront de nouveaux documents au juge de Boston, pour compléter leur dossier de plainte.

Là-bas si j'y suis prépare un reportage autour de leur voyage 
 
PROJECTION DEBAT DU FILM LOUISE MICHEL

 
A voir aussi : Les moissons du futur - indigné révolté, Les moissons du futur - citoyenactif , Les moissons du futur - anarkia, Les moissons du futur - alterfinance, Les moissons du futur - l'indigné, Les moissons du futur et Global gâchis, le scandale mondial du gaspillage alimentaire - /antalya,  Affaire du Probo Koala : le feuilleton judiciaire est loin d'être fini - l'indigné
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#Posté le jeudi 18 octobre 2012 03:47

Modifié le jeudi 18 octobre 2012 04:37

Délits d'initiés , évasion fiscale et capitalisme


 
 
Cher camarades
 

 


 

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Les Guignoles de l'info - World Compagny et la fin de la crise :  
 
 

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Délits d'initiés , évasion fiscale et capitalisme
 
JM Ayraut dégage ! Retourne à ton trafic d'influence à Nantes mais dégage !! :Les réseaux qui comptent à Nantes:Les salons VIP à la Beaujoire , Plainte contre Jack Lang pierre moscovici francois hollande pour viol en reunion sur mineur



Le bal des vautours
Au cours des années 1980 et suivantes, l'essoufflement des moteurs de croissance a suscité le développement d'une économie du crédit. Lorsque le monde de la finance a ouvert les yeux sur l'irréalité des subprimes, en 2008, le système a commencé à s'effondrer sur lui-même. A la garantie interbancaire a dû se substituer la garantie des Etats, dont la dette, devenue abyssale, a miné la crédibilité, poussant certains d'entre eux au bord de la rupture. Comment banquiers et hommes d'Etat ont-ils réagi à la succession d'ébranlements survenus depuis 2008, dont l'économie mondiale ne se remet pas ?
 
La grande pompe à phynances
Pourquoi faut-il renflouer les banques quand les entreprises ferment, quand l'euro est attaqué, et quand l'Etat croule sous les dettes ? En déroulant le fil de cette question, «Noire Finance» retrace le processus qui a abouti à la financiarisation de l'économie mondiale sur fond de déréglementation. L'exemple du krach boursier de 1929 illustre le développement d'une crise, au départ boursière, en crise bancaire, puis en catastrophe mondiale. Quelles leçons doit-on en retirer ? Au fil des décennies suivantes, quel rôle les hedge funds, les produits dérivés et autres créations aventureuses ont-ils joué dans l'épreuve que traverse l'économie mondiale ?

 
NOIRE FINANCE - La grande pompe à phynances - Arte EP01.flv
 
NOIRE FINANCE - Episode 1 - Extrait: "Le levier"
 
Délits d'initiés , évasion fiscale et capitalisme




Banque PSA : Peugeot pourra-t-il préserver sa poule aux oeufs d'or ?

Ce matin à 09h47


(Boursier.com) -- Peugeot pourrait-il vendre une fraction du capital de sa très lucrative entité de financement Banque PSA Finance pour alléger la pression sur son bilan ? La rumeur circule en tout cas, alors que le constructeur est engagé dans un processus de mobilisation de ses ressources pour faire face à la forte consommation de liquidités due à un marché automobile déprimé en Europe. Au premier semestre, PSA a dégagé un résultat opérationnel courant de 4 millions d'euros et une perte nette de 819 millions d'euros, dont respectivement -662 millions d'euros et -1,28 milliard d'euros dans sa division automobile... Banque PSA Finance a contribué à atténuer les pertes en délivrant 271 millions d'euros de résultat opérationnel courant et 195 millions d'euros de bénéfice net part du groupe.
 
Le 20 septembre dernier, PSA avait débuté son opération recentrage en annonçant son entrée en négociation exclusive avec JSC Russian Railways (RZD) pour céder le contrôle de sa filiale de transport et de logistique. Si le constructeur évoque pudiquement un "partenariat stratégique pour accélérer le développement de Gefco", il s'agit bien d'une vente puisque RZD va récupérer 75% du capital de Gefco en échange de 800 millions d'euros. Auparavant, la filiale aura versé à PSA un dividende exceptionnel de 100 millions d'euros.
La problématique Banque PSA Finance ne concerne pas cependant que le groupe, mais l'entité elle-même : S&P la note "BBB-" avec une perspective négative, et Moody's "Baa3" avec une surveillance négative, ce qui signifie que chez les deux agences, davantage chez la seconde que chez la première, l'établissement financier est sur la corde raide, au dernier niveau de la catégorie d'investissement, menaçant de verser en catégorie spéculative. Pour une institution financière, la distinction entre les deux catégories est d'importance...
 
"Nos fonds catégorie d'investissement ont besoin que Banque PSA ait une notation solide plutôt que sur la sellette pour nous permettre d'adopter une vision de moyen terme", a expliqué le patron de la recherche crédit de Legal & General IM à Bloomberg. Mais le directeur financier de Peugeot, Jean-Baptiste de Chatillon, ne partage pas cet avis et souhaite que le constructeur conserve 100% du capital de Banque PSA Finance, car il estime qu'une ouverture du capital ne résoudrait pas la question de la notation crédit et rappelle que la filiale est "hautement rentable" avec un ratio "core tier one" de 13,3% et qu'elle reverse la moitié de ses gains à sa maison-mère.
 
"Nous n'envisageons pas de vendre une part de Banque PSA parce qu'il s'agit d'un actif central, que cela priverait le groupe d'une partie des dividendes et que cela n'améliorerait pas la notation crédit de l'entité", a-t-il indiqué à l'agence financière, en ajoutant que le plan de redressement des cash-flows d'ici 2014 devrait prévenir une dégradation de la notation du constructeur. Il estime de surcroît que de nombreuses sources de financement sont disponibles... Reste à savoir si le groupe pourra résister à la pression du marché alors que son plan de restructuration est toujours dans le collimateur d'un gouvernement français particulièrement véhément depuis quelques semaines à l'endroit de l'entreprise.





 
 
Wendel confirme la perquisition

 
Après avoir démenti l'information du Monde selon laquelle une perquisition aurait lieu dans ses locaux, le groupe Wendel a confirmé ce fait aujourd'hui. "Ils ont précisé vouloir perquisitionner certains bureaux de personnes privées", a précisé la porte-parole du groupe.
 
UNE AUTRE ENQUÊTE POUR "DÉLIT D'INITIÉS ET MANIPULATION DE COURS"
 

Ces perquisitions visent des responsables de la société d'investissement Wendel dans le cadre de l'instruction de l'enquête suite à une plainte de la commission des infractions fiscales de Bercy pour fraude fiscale.

Ainsi, "les policiers se sont rendus notamment dans les bureaux de Wendel, mais aussi dans ceux de l'ancien patron du Medef, aujourd'hui président du conseil de surveillance de Wendel, Ernest-Antoine Seillière, ainsi qu'au domicile de ce dernier", précise le quotidien du soir.  d'Ernest-Antoine Seillière
 
 

 
Délits d'initiés , évasion fiscale et capitalisme

 
Quand Paul Dubrule justifie l'exil fiscal : payer des impôts, c'est "se faire plumer"
 
LE PLUS. La proposition de François Hollande de taxer à 75% les revenus annuels au-delà d'un million d'euros risque de déplaire. La preuve, pour certains de nos très riches compatriotes, payer des impôts, c'est être pris pour un pigeon. Voilà qui fait sortir de ses gonds notre contributeur Yves Delahaie.


Édité par Daphnée Leportois   Auteur parrainé par Maxime Bellec



Pourtant, l'un d'entre eux n'a pas hésité à témoigner. Son nom ? Paul Dubrule, le co-fondateur d'Accor, cette fameuse chaîne d'hôtels qui abrite F1, Etap Hotel, Ibis, Mercure, Novotel et le fameux Sofitel, dont la renommée n'est plus à faire grâce à DSK. Le moins, que l'on puisse dire, c'est que l'homme s'exprime sans pudeur :
 
 
Donc, pour ce monsieur dont l'entreprise présente un chiffre d'affaires de plus de 6 milliards d'euros en 2011, payer des impôts, ce serait "se faire plumer" ? Étrange, il m'avait semblé que les impôts servaient à la solidarité nationale. Et pas seulement aux "assistés", qu'ont brocardés les fidèles de notre candidat président, au premier rang desquels Laurent Wauquiez. Ils servent à payer l'école, la sécurité sociale, la police, notre défense, notre sécurité à l'égard des attentats, nos routes, et j'en passe.
 
Pourtant, M. Dubrule est bien né en France. Ne devrait-il pas être reconnaissant envers une nation qui l'a vu naître ? Car n'est-ce pas un hasard miraculeux s'il est né ici alors que, sur six milliards d'habitants, la France ne représente que 65 millions d'entre eux ? Et qu'aurait fait Paul Dubrule si la destinée l'avait fait naître au Soudan ? Aurait-il planqué son seau d'eau potable à l'abri de ses voisins pour ne pas "se faire plumer" ?
 
La position de M. Dubrule n'est pas seulement scandaleuse, elle est méprisante. Elle donne envie de hurler. Les impôts ne sont pas des saillies injustes : elle permet à la société de fonctionner. Elle permet notamment à ceux qui utilisent sa chaîne hôtelière de le payer grassement. Cynisme.
 
En effet , il n'y a pas de "grandeur d'âme" à payer des impôts. C'est juste une question d'équité face à ce que la vie vous a offert.
 
Que l'exil de M. Dubrule soit légal ou non, il n'en demeure pas moins que cet millionnaire vole l'État français et, par là même, vole tous les Français. Son argent, il le gagne en France. Et ce même si sa multinationale exerce en dehors de nos frontières.
 
Aussi, avant que de prendre une chambre la prochaine fois, réfléchissez-y à deux fois avant de choisir votre enseigne.

 
 
Cotation au continue ou au fixing : Règlement et livraison : comptant ou au SRD (Bourse: le Service de règlement différé (SRD) : Le Service de règlement différé (SRD) permet à l'investisseur d'intervenir en Bourse en bénéficiant d'une période de crédit. Le règlement et la livraison des titres liés aux opérations stipulées SRD sont donc différés. Les risques inhérents à ce service, appelé aussi « à effet de levier », imposent à l'investisseur d'offrir des garanties à son intermédiaire financier.
 

Le PDG français de Shanghai Tang réconcilie le luxe et le made in China


Délits d'initiés , évasion fiscale et capitalisme
 
D'une obscure filiale hongkongaise du groupe Richemont, Raphaël Le Masne de Chermont a fait le Ralph Lauren chinois, fierté des jeunes branchés locaux. Les tribulations exemplaires d'un “Frenchie” en Asie.
Vous ne le verrez jamais porter de cravate. Quoi de plus normal de la part d'un homme qui, pour promouvoir l'élégance contemporaine à la chinoise, a lancé le slogan «No more ties». 
Raphaël Le Masne de Chermont arbore donc chemise et veste à col mandarin... et tant pis si son style détonne lorsqu'il passe par Genève au siège du groupe de luxe Richemont. Son enseigne, Shanghai Tang, en est l'une des filiales, aux côtés de Cartier, Montblanc ou Van Cleef & Arpels. Le PDG sait qu'il peut se
permettre ce décalage : «Je vois bien qu'en Occident les gens de la mode sont de plus en plus nombreux à adopter nos choix vestimentaires.»
 
Magasins de souvenirs. Rien ne laisse présager ce succès lorsque commence son aventure dans le prêt-à-porter, en 2001. C'est Alain Dominique Perrin en personne, PDG de Richemont à l'époque, qui lui offre cette année-là de prendre les rênes de Shanghai Tang, une marque alors presque inconnue du grand public. Lancée par sir David Tang à Hong Kong en 1994 (avant la rétrocession de l'île à la Chine), elle se résume à deux «concept stores» pour touristes en quête de souvenirs raffinés. L'un situé dans l'ex-colonie britannique, l'autre à New York, et les deux... déficitaires. Alors trentenaire, Raphaël Le Masne est installé depuis huit ans à la direction du marché asiatique de Piaget, une pépite du groupe qu'il pilote depuis Hong Kong.
 
Et pourtant il n'hésite pas longtemps. Manager une grosse boîte ? Très bien. Mais faire prospérer une petite entreprise lui semble autrement plus passionnant ! Un pari osé, remporté au-delà de ses attentes. L'enseigne possède aujourd'hui 45 magasins, dont 10 hors d'Asie. Si le très discret groupe Richemont ne communique aucun chiffre, on sait tout de même que ses ventes en Chine ont augmenté de 46% l'an dernier et que la croissance de Shanghai Tang fut à trois chiffres en 2010. Surtout, la marque s'est taillé dans le monde une réputation de Ralph Lauren à l'orientale, appréciée des amateurs de mode exotique et chic.
 

 
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Col Mao et écusson. Lorsqu'il se penche sur le dossier en 2001, notre homme a très vite la vision d'un grand label de luxe chinois, contemporain et exportable. Il commence donc par cibler une clientèle internationale, friande de cadeaux précieux en laque, en émail ou en soie, multiplie les corners dans les aéroports et les hôtels d'Asie. En à peine plus d'un an, il remet l'enseigne à flot. On lui propose alors la direction d'une grande marque horlogère à Genève, qu'il décline aussitôt : pour lui, la tâche ne fait que commencer. Sa volonté ? Tordre le cou au préjugé qui assimile le made in China à de la copie bas de gamme. «Il a su repérer avant les autres le potentiel créatif de l'empire du Milieu», salue Patricia Tartour, à la tête dela Maison dela Chine, à Paris, qui vend depuis 2004 une sélection d'articles griffés Shanghai Tang. Par petites touches, le jeune patron instille de la modernité tout en cultivant la fibre artisanale locale, change la perception de la marque en travaillant le design et les produits. Un jour, au cours d'un tournoi de polo en Mongolie, il a l'idée de lancer des chemises de sport à col Mao frappées d'un écusson tissé, s'inspirant du célèbre concept de Ralph Lauren. David Tang n'apprécie pas, mais la gamme fait aujourd'hui partie des best-sellers.
 
De l'importance des proverbes. Comme les Orientaux, qu'il côtoie depuis si longtemps, Raphaël Le Masne a horreur de perdre la face. Et cela le pousse à ne jamais baisser les bras. En 2003, il est aux manettes depuis deux ans quand l'épidémie de Sras frappe l'Asie et fait fondre son chiffre d'affaires de 90% en quelques semaines. Un matin, lors de son quart d'heure de méditation quotidien, il cherche un sens à cette épreuve... et se remémore un proverbe chinois : «Rien ne vient par hasard.» Il décide alors de changer sa stratégie. La clientèle touristique n'ose plus prendre l'avion ? Qu'à cela ne tienne, Shanghai Tang ciblera désormais aussi le marché local ! Bien vu : les Orientaux sont séduits par la griffe. Et surtout, ils achètent du prêt-à-porter quand les Occidentaux se limitaient aux cadeaux liés à l'art de vivre. En trois ans, la part des Chinois dans la clientèle de Shanghai Tang passe de 3 à 20%.
 
Les “chuppies” lui disent merci. Fin connaisseur de l'Asie, Raphaël Le Masne, qui sillonne beaucoupla Chine, capte l'évolution des mentalités. Il voit émerger les «chuppies», ces branchés qui rejettent le con-formisme de leurs aînés, mixent les étiquettes et arborent avec fierté les marques nationales. Il les séduit en leur proposant un luxe à la chinoise dépouillé des clichés du passé. «Ici, les jeunes ne sont pas attachés à leurs racines, explique-t-il. Il suffit de voir surgir de terre les centres commerciaux ultramodernes pour comprendre qu'il n'y a pas de place pour la nostalgie.»
 
Après ses études, le jeune Raphaël se voyait bien mener carrière en Europe. Il a fait ses premières armes à Londres et Bruxelles, épousé une Belge. Son arrivée à Hong Kong, en 1994 ? Il avait détesté. Aujourd'hui, pourtant, il ne se voit plus revenir en Europe et il l'a fait savoir en haut lieu : «Je préfère travailler avec les Chinois.» Il vit avec bonheur les paradoxes de la culture locale. Le capitalisme pur et dur de l'ex-colonie britannique ? «Une bonne école de réactivité. Ici, on accède aux décideurs d'un simple coup de fil.»
Le Français côtoie aussi bien le patron dela Banque centrale de Hong Kong, Hon. Ronald Arculli, que le célèbre acteur Jacky Chan, avec qui il a partagé des fêtes mémorables. Car la rudesse des affaires n'exclut pas douceur et respect dans les relations humaines une fois la confiance établie.
 
La Chinea changé ce patron naguère irascible, dont l'équipe de 350 personnes est composée à 90% d'autochtones. «Il est très à l'écoute des idées de chacun», témoigne la galeriste Katie de Tilly, qui l'a initié à la sculpture avant-gardiste de Wang Keping. Ainsi, c'est sa directrice marketing qui lui a présenté le duo de créatifs franco-pékinois chargé de la décoration du nouveau magasin étendard de la marque à Hong Kong, sur Duddell Street. Nouveau ? Oui. Car le loyer mensuel du magasin historique de Pedder Street avait dépassé le
million d'euros. D'abord sonné, Raphaël Le Masne y a finalement vu l'occasion de doubler la surface de vente. La nostalgie ? Elle n'a décidément pas sa place dans le luxe chinois.

conclusion :
 
"Ce n'est pas un type, mais le modèle capitalisme néolibérale qui en ai responsable" Tous furent touchées, mais tous ne mouraient pas: Les places financières doivent se préparer à un été maussade, tandis que les peuples meurent a petit feu. Car la crise européenne avance chaque semaine un petit peu plus.cf Le ralentissement de l'économie mondiale?A travers PSA :Comprendre...Les 30 patrons trop bien payés, néolibéralisme : dates et noms
 

Paul-Loup Sulitzer, dont les activités d'homme d'affaires ont été ralenties ces dernières années à la suite d'ennuis de santé et de déconvenues financières dues à sa situation privée
Paul-Loup Sulitzer veut élire domicile en Belgique






 

 
Casse-toi, pov' Libération :
 
Délits d'initiés , évasion fiscale et capitalisme
 
Qu'y a-t-il de plus scandaleux : que M. Bernard Arnault réclame la nationalité belge afin de préparer l' « optimisation fiscale » de sa fortune — la première française et quatrième du monde — ou que les politiques publiques successives (en France, en Belgique, ailleurs) aient offert de telles possibilités à leurs contribuables les plus opulents ? On ne peut libérer le marché des capitaux, laisser proliférer les paradis fiscaux, y compris en Europe, et se plaindre ensuite que les individus pour qui de telles décisions sont prises choisissent d'en tirer le meilleur profit
 

 
http://www.noirgazier.lautre.net/?p=2588
Un homme de 59 ans qui ne payait plus ses loyers est mort après s'être jeté par la fenêtre de son appartement du troisième étage à l'arrivée d'un huissier venu lui signifier un arrêté d'expulsion, à Cugnaux, au sud-ouest de Toulouse.

Un responsable a expliqué au journal que celui-ci était surendetté à cause en particulier de crédits à la consommation. Une autopsie du corps a été ordonnée par le parquet et une enquête judiciaire a été ouverte, ont indiqué les gendarmes.

Nous nous permettons d'adresser toutes nos condoléances à la familles et aux proches de cet homme mort au nom de l'ultra-capitalisme a visage inhumain.
 
Délits d'initiés , évasion fiscale et capitalisme


 
#GRECE : L'interdiction des manifestations dans le centre d'Athènes serait fondée sur une loi datant de la Dictature des colonels (1971) et pas utilisée depuis 1974.

 

Une lutte internationale des travailleurs exemplaire! Info à partager largement

 

 






 

Dans le contexte actuel, ne pourrait t on pas de réfléchir à la formation d'une "alliance salariée " un peu sur le modèle de l'alliance ouvrière des Asturies sur la base d'un programme de mesures d'urgence qui pourrait ressembler aux mesures préconisées par notre organisation dans son programme:
- Embauche de tous les chômeurs et interdiction des licenciements en cour,
- Diminution du temps de travail radicale, (journée de 5 heures maxi ? ),
- Augmentation des salaires et diminution des écarts de revenu de 1 à 4,
- Expropriation immédiate de toutes les entreprises au dessus de 50 salariés (à discuter), mise en place d'une planification de la production sous contrôle salarié,
- Réquisition des logements vides et organisation d'un programme de construction massive de logements sociaux, etc...
http://redskins-limoges.over-blog.org/article-asturies-1934-une-revolution-inconnue-62522178.html




Tags : Délits d'initiés, évasion fiscale, capitalisme, economie, poitique, société, polique monétaire, la bce, banque centrale europenne, le ministre de l'economie et des finances, pierre moscovici, mario draghi, françois hollande, austérité, coups d'état social, accords du plaza, Paul-Loup Sulitzer, Belgique
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#Posté le lundi 08 octobre 2012 12:45

Modifié le lundi 08 octobre 2012 14:24

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