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Capitalisme : Le triomphe de l'argent roi


 
 
 Capitalisme : Le triomphe de l'argent roi
 
 
Capitalisme : Le triomphe de l'argent roi
Dans les pays démocratiques et développés, l'argent est devenu la seule balise. Après avoir été méprisés ou honnis jusqu'à la fin des années 1970 – une Rolls était alors le sommet de la ringardise –, le « fric » et ses attributs clinquants se sont imposés en force depuis les années 1990. [c=invert]Une caste étroite a vu son patrimoine et ses revenus grimper à des sommets inédits, pendant que se développait simultanément une grande classe pauvre de chômeurs, d'immigrants, d'employés saisonniers ou temporaires. 


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Comme l'avait remarqué Adam Smith, [c=invert]au-delà d'un toit et d'une nourriture suffisante, l'argent n'a plus d'utilité en soi. L'accumulation monomaniaque d'argent n'a pas pour objet d'acheter produits ou services indispensables mais simplement de susciter l'admiration ou, mieux, l'envie. [c=invert]La richesse permet de paraître riche. L'argent, comme une épidémie, est sorti du cadre occidental pour contaminer les pays émergents et tous les anciens pays communistes, et spécialement la Russie et la Chine. En Russie, une clique de kleptocrates a confisqué l'économie jusqu'ici étatique, et, devenue instantanément milliardaire, a déversé son surplus autour d'elle, créant une tribu de minioligarques gonflés de roubles. En Chine, les dirigeants du PCC ont ouvert les vannes à une caste d'ex-cadres du parti reconvertis dans la finance ou l'industrie, rapidement enrichis, acheteurs frénétiques de produits tape-à-l'oeil.
 
[c=invert]Ces fortunes colossales et très visibles, accumulées par des financiers, des industriels ou des hommes politiques, ont redéfini le système de valeurs. La véritable hiérarchie est devenue celle de l'argent : autour de lui s'est réorganisée la structure sociale, quand le niveau d'éducation ou la profession étaient, autrefois, des critères de classement. Plus on « vaut », plus on vaut. Achetant pêle-mêle clubs de foot, chalets à Courchevel, maisons à Londres, yachts géants, chacun pour plusieurs dizaines de millions d'euros, glamourisés dans tous les journaux people, les milliardaires ont remplacé les « best et brightest » au sommet de la pyramide sociale : cette pyramide est désormais celle de l'argent.
 
[c=invert]Constatant qu'il était possible de devenir milliardaire non seulement en entreprenant avec audace et compétence, mais aussi par le biais du pouvoir d'État, des réseaux ou de la corruption pure, et qu'une fois acquises, les fortunes, petites ou grandes, lavaient les délits ou les crimes commis pour les obtenir, la classe moyenne et supérieure mondiale a intériorisé un rapport cynique à l'argent, devenu le critère dominant du succès – peu importe le moyen de l'obtenir. Une fois acquis, il blanchit les âmes les plus noires. La seule morale consiste à se remplir les poches.
 
Dans le monde entier, les salaires des dirigeants d'entreprise ont augmenté à une vitesse fulgurante, passant de quelques centaines de milliers de francs à des millions d'euros. [c=invert]Il y a trente ans, un PDG avait de quoi bien vivre. Aujourd'hui, il fait fortune. La feuille de paie du PDG de Peugeot, Calvet, à 2 millions de francs, choquait sous Giscard. Son successeur gagne dix fois plus. Michel Bon, PDG de France Télécom dans les années 1990, gagnait 120 000 euros par an. Aujourd'hui, les PDG des grandes entreprises françaises gagnent en moyenne 4 millions d'euros par an, soit 250 fois le Smic. [c=invert]Au États-Unis, les PDG gagnent en moyenne 400 fois plus que leurs employés de base : en un jour, ils reçoivent plus qu'eux en un an. Le salaire d'un PDG est lié à un statut et non à une performance. Le PDG de Goldman Sachs en déroute a gagné 60 millions de dollars en 2008. Aucun chiffre ne choque plus. Les dirigeants du Crédit mutuel de Bretagne se sont augmentés de plus de 50 % en 2011, contre une augmentation de moins de 2 % accordée à leurs employés. Après avoir été sauvé en 2008 par l'injection de 6 milliards d'euros de fonds publics, Dexia a consenti des bonus de plusieurs dizaines de millions d'euros à ses dirigeants en 2009 et 2010, avant de faire faillite en 2011.
 
[c=invert]Le culte de l'argent a contaminé les politiques. Les dictatures ont ouvert le bal : depuis 1980, s'enrichir rapidement tout en restant à n'importe quel prix au pouvoir est devenu le principal passe-temps des despotes. La fortune de Kadhafi était estimée à plus de 25 milliards de dollars, à égalité avec Bill Gates. Pas mal, pour un pays de 6 millions d'habitants. Au Gabon, la famille Bongo a détourné plus de 5 milliards d'euros des caisses de l'État et de son peuple, ce qui a permis à Ali Bongo de racheter un hôtel particulier à Paris pour 100 millions d'euros. Laurent Bagbo, en sept ans, aurait détourné 5 milliards d'euros, ce qui devrait lui assurer une retraite agréable quand il sortira de prison. Bachar el-Assad, sa famille et sa clique ont accumulé quelques milliards de dollars. Les gardiens de la révolution iranienne, autrefois troupes d'élite, aujourd'hui affairistes d'État, ont accumulé quelques milliards de dollars, tout comme les généraux algériens. [c=invert]Un dictateur, fût-ce d'un pays marginal, qui a accumulé moins de 1 milliard d'euros est aujourd'hui un loser. [c=invert]Même certaines démocraties ont été touchées : en Italie, Berlusconi a utilisé sa fortune, amassée grâce à la politique, pour accéder au pouvoir, et le pouvoir pour arrondir sa fortune.
 
[c=invert]L'entrée de l'Inde, du Brésil, de la Russie et surtout de la Chine dans l'hypercapitalisme a mondialisé le culte de l'argent. Dans tous les pays du monde, est apparue une nouvelle classe ultrariche, au mieux, d'entrepreneurs, au pire, de profiteurs capitalisant sur leurs connections politiques. En creusant massivement les inégalités, ce phénomène fracture les sociétés. Mais le pire a été le renversement universel des valeurs. Un pauvre est devenu un nul, un riche, un génie. Un financier enrichi sans créer de valeur regarde de haut un grand chercheur, fût-il prix Nobel, aux revenus modestes.
 
L'argent est devenu une fin en soi, puisque au-delà de ce qu'il permet d'acquérir, il est la clé du positionnement social. [c=invert]Il n'y a plus de héros. Il y a des riches. Armstrong n'est plus un sportif, mais une marque. Tapie s'est fait remettre indûment 300 millions d'euros par l'État français : joli coup ! Comme le remarquait finement l'ancêtre bronzé de la publicité, Jacques Séguéla, dans sa phrase désormais tristement célèbre : [c=invert]« Si, à cinquante ans, on n'a pas une Rolex, on a quand même raté sa vie. » Ou Lord Mandelson, ministre du gouvernement « travailliste » de Blair : « Je n'ai rien contre les gens qui sont ignoblement riches ! »
 
[c=invert]La religion de l'argent roi rend les dirigeants politiques et les chefs d'entreprise cyniques et égoïstes, et surtout indifférents aux drames sociaux, sanitaires ou économiques que ce culte induit. Les dirigeants d'entreprise se focalisent sur le profit maximum : c'est la mission que leur ont donnée leurs actionnaires, et leur propre « valeur » monétaire, en salaire et intéressement, en dépend. Les dommages collatéraux de cette quête éperdue de la marge bénéficiaire, comme le stress ou le licenciement des employés, les délocalisations massives et sauvages, l'appauvrissement des clients, les drames écologiques ou sanitaires, sont considérés comme secondaires. [c=invert]L'argent étouffe les autres valeurs.
 
[c=invert]Ces dirigeants ne sont pas méchants ou malsains : ils fonctionnent logiquement, dans le système de valeur dominant qui s'impose à eux comme l'air qu'ils respirent. Les dirigeants des grands groupes de distribution ont ainsi une responsabilité écrasante dans la création de friches agricoles ou industrielles. Pour gagner quelques centimes de marge, ils n'hésitent pas à remplacer les tomates goûteuses de maraîchers locaux par les tomates hors sol insipides d'usines agroalimentaires les font transporter par des norias de camions. Ils n'hésitent pas à abuser de leur position dominante pour faire baisser leur prix d'achat aux producteurs de fruits et légumes audessous du prix de revient. Ils n'hésitent pas, comme Walmart (Wal-Mart Stores), à déplacer massivement et rapide ment leurs achats de jouets, d'outils, de matériel électronique ou de textiles vers l'Asie.
 
[c=invert]Prisonniers de la loi d'airain du profit à court terme, ils commettent des déprédations massives, en toute bonne conscience. Le président polytechnicien d'un grand groupe de télécommunication n'a pas compris que pousser à la productivité à outrance conduirait ses employés au suicide. L'intègre président d'une grande banque ne peut comprendre que l'obsession pour le profit de sa filiale de crédit à la consommation pousse au[c=invert]surendettement et au drame personnel des millions de ménages pauvres. Le dirigeant d'un grand groupe pétrolier ne peut accepter la responsabilité d'une pollution majeure. Ils ne sont que les gardiens du camp, ils n'édictent ni ne font les règles qui emprisonnent.
 
[c=invert]La priorité absolue donnée à l'argent transforme des hommes honnêtes en kapos involontaires. Pour l'argent, des entreprises pharmaceutiques ont sorti, en s'appuyant sur des chercheurs ou des régulateurs complices, des produits sans valeur thérapeutique mais aux effets secondaires meurtriers. [c=invert]Des entreprises ont licencié des ouvriers à l'expérience et au talent unique pour augmenter d'un ou deux points leur marge, causant à la fois un désastre social et une impasse industrielle. Le surendettement massif des consommateurs et la délocalisation forcenée vers l'Asie résultent d'une volonté psychotique d'augmenter à tout prix les profits et les bonus à court terme. Le profit n'est plus la mesure du succès de l'entreprise, de sa contribution à la société. Il est devenu une fin en soi.
 
 
Extrait de "Les sept plaies du capitalisme" par Henri Bodinat, paru aux éditions Léo Scheer, 18 euros. (voir sur Amazon)


Capitalisme : Le triomphe de l'argent roi
 
 
Bernard Arnault au paradis belge
"Je vais vous dire qui est mon adversaire, mon véritable adversaire. Il n'a pas de nom, pas de visage, pas de parti. Il ne présentera jamais sa candidature. Il ne sera pas élu. Et pourtant, il gouverne"
 
"Mon adversaire, c'est le monde de la finance.En 20 ans, la finance a pris le contrôle de nos vies. En une fraction de secondes, il est désormais possible de déplacer des sommes astronomiques, de faire tomber les banques. Les G20 se sont succédé sans résultat tangibles. En Europe, seize réunions de la dernière chance n'ont jamais rien donné. Les banques, sauvées par les Etats mangent la main de ceux qui les ont nourri. Ainsi la finance s'est affranchie de toute règle, de toute morale, de tout contrôle".
 
Hollande, le Bourget 2012


 
La finance, mon adversaire n'a pas de visage et elle ne se présente pas aux élections". Pour le chercheur Geoffrey Geuens, cette phrase prononcée par François Hollande lors de son meeting du Bourget est emblématique du discours politique dominant qui oppose marché financier et Etat, deux entités sans chair et sans visage cf voir La Finance imaginaire
 
Capitalisme : Le triomphe de l'argent roi

 
Les Financiers au Coin du Bois (1/2) [HD] :  :
Entre le peuple et les marchés, François Hollande choisira les marchés."
S'il est élu Monsieur Hollande n'ira sans doute pas au Fouquet's, mais le Fouquet's viendra à lui. Pas pour rire mais pour lui donner sa feuille de route : le Pacte Budgétaire, c'est à dire "la rigueur", la flexibilité du marché du travail, le refinancement des retraites, le dégraissage dans la fonction publique, la "modération" des salaires etc.

 
 

 
 

Tout ça au nom de la Crise et de la dette publique. Certes, Monsieur Hollande a dit qu'il renégocierait ce traité. Certes, certes... mais quelques uns ont des doutes. Ils sont dans notre émission d'aujourd'hui qui commence avec un prédicateur du Marché, un vrai !

Reportage de François Ruffin.
Entretien avec Jean-Pierre Garnier, Serge Halimi et Jacques Sapir.


Les Financiers au Coin du Bois (2/2) [HD]  :

 

 
Deuxième partie de l'émission Là-bas si j'y suis :




Capitalisme en panne, par Bernard Cassen (Le Monde diplomatique
« LE capitalisme a vraiment gagné. Sur toute la ligne » . écrit Michel Albert dès la première ligne de son dernier ouvrage. Mais cette hégémonie, selon l'auteur, n'est que de façade, car elle cache un affrontement entre deux types de capitalisme, qui, de surcroît, recoupent des intérêts géopolitiques concurrents : d'un côté le « modèle néo-américain » (symbolisé par les États-Unis), de l'autre le « modèle rhénan » (Allemagne, Japon).
 
Le modèle néo-américain repose sur l'État minimum, l'exacerbation de l'individualisme, la maximisation du profit à court terme, l'importance du marché boursier et le gonflement de la bulle financière, le triomphe de l'argent-roi et le traitement de l'entreprise et de ses salariés comme une simple marchandise dépeçable au gré des OPA. Ses conséquences sont spectaculaires aux États-Unis : délitement du lien social, appauvrissement des pauvres et enrichissement des riches, délabrement des services publics, recul industriel, tiers-mondisation d'une fraction croissante du territoire...
 
Le modèle rhénan, qu'incarnent l'Allemagne, la Suisse, les pays scandinaves et le Japon, valorise la réussite collective, le consensus et, surtout, la perspective à long terme. Sa supériorité, si l'on en juge en particulier par les performances des « deux titans ». est manifeste, tant sur le plan économique que sur le plan social. Et, pourtant, nous dit Michel Albert, il semble perdre du terrain car moins « médiatisable », moins accordé à l'idéologie dominante de la compétitivité à tout crin, de l'individualisme et de l'hédonisme. Le modèle rhénan (...)


 
 , http://www.youtube.com/watch?v=609aNNWWB88


 

 
 

Voir aussi "Le plan de bataille des financiers" :
http://www.youtube.com/watch?v=3IixxUPBTW8 , >
Une large traduction de la note des analystes de Cheuvreux se trouve au lien suivant :
http://www.fakirpresse.info/Le-plan-de-bataille-des-marches.html h, http://www.fakirpresse.info/Le-plan-de-bataille-des-marches.html

Version originale en anglais
English version : http://www.slideshare.net/Lepointfr/chevreux-hollande2 >http://www.slideshare.net/Lepointfr/chevreux-hollande2


 nCapitalisme : Le triomphe de l'argent roi Créé le dimanche 06 janvier 2013 , >De la servitude moderne Par Enkolo dans Accueil le 8 Juin 2017
 
Nous ne vivons pas une "crise" mais un coup d'Etat antisocial, VOTEZ FN REND CON, Paulo Anarkao (intégrale) , Projection : ENTRÉE DU PERSONNEL , Florange, la flamme des derniers haut-fourneaux, Projection de « La Bataille des Marolles » , Ballade pour une reine , Théorie Du Complot - Les réseaux de l'extrême , Biens mal acquis profitent toujours, enquête sur un pillage d'Etats : Capitalism : A Love Story , Le basculement du monde , Manager de transition, un bien joli métier, Accroissement continu de la rentabilité par le progrès technique? , Toxic Somalia , Je vais vous faire peur II ... , Le plan de bataille des financiers, La dette ou la vie !,Le poison grec, Les "marchands de doute" nous trompent-ils délibérément ? , Les "marchands de doute" nous trompent-ils délibérément ? , Hollande et le patronat , La bataille du Lithium - videos.arte.tv , Lobby Planet , GAL : des tueurs d'Etat ? , La Machine à Expulser - Webdocumentaire
 
Capitalisme : Le triomphe de l'argent roi
Les bisphénols issus des microplastiques affectent le cerveau
L'effondrement de notre civilisation industrielle
Quand l'hôpital retient son souffle
Covid-19 : «Le virus est avec nous pour toujours», prévient une spécialiste de l'OMS
 
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La sécurité, première des libertés ? Histoire d'une formule


Tags : Capitalisme, Le triomphe de l'argent roi, livre, Les Financiers au Coin du Bois, chronique, Daniel Mermet, La.bas.org, la bas si j'y suis, économie, politique, société, François Hollande, marchés financier, Michel Albert
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#Posté le dimanche 06 janvier 2013 08:20

Modifié le mardi 17 novembre 2020 07:46

Les Temps Changent : enjeux des négociations sur le climat

De la servitude moderne
 
 « Mon optimisme est basé sur la certitude que cette civilisation va s'effondrer.
Mon pessimisme sur tout ce qu'elle fait pour nous entraîner dans sa chute. »

 
 
2075 LES TEMPS CHANGENT !!!

 

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  Journée du dépassement Terre : Les temps changent ? Emballement climatique,  Seulement un mauvais rêve ?

On ne se rend jamais compte a quel point la planète va mal (catastrophe sociale et écologique) car les infos sont mise tel qu'elles sans recule et sans liens, mais dés que l'on les rassemblent, les relies et mais les points communs... C'est le seul moyen de prendre du recul et d'analyser les conséquences sur notre vie et l'Environnement. Beaucoup de ces catastrophes sont liés a un laxisme des autorités envers les firmes privés, réduction de couts salariaux et sur la sécurité environnementale
Je ne sais pas si vous connaissez le terme de la dette écologique : l'Homme vit au-dessus de ses moyens   et entendu parler du rapport Nicholas  stern    , mais cela est aussi un point inquiétant. Mais cela y ressemble beaucoup a une course dans le mur

. En réalité une foule d'indices convergents suggèrent que ce dépassement est déjà amorcé et que les chances d'une sortie civilisée du capitalisme dépendent avant tout de notre capacité à distinguer les tendances et les pratiques qui en annoncent la possibilité. 2016, nouvelle année noire pour le climat Plusieurs indicateurs clés comme les températures à la surface du globe, le niveau des océans et les émissions de gaz à effet de serre dans l'atmosphère, ont ainsi dépassé les niveaux records déjà franchis en 2015.  Journée du dépassement Terre : Les temps changent ? Emballement climatique
 
'De l'eau pour tous', 'De l'eau pour tous' forum planete attitude et colibris et
" 'De l'eau pour tous'.  sur Indigné révolté ( mon blog) :

Semaine internationale de l'eau à Stockholm, sur TerreTv
  
Extraits :
L'eau tombe du ciel et atterrit dans les caisses des multinationales.
Les "pouvoirs" publiques "recommunalisent" l'eau dans certaines régions.
Quand je pense que, gamin, pendant les vacances, j'allais chercher l'eau au puit et qu'elle n'était pas encore
toxique.
Quand je pense que des ministres (peut être des années 40) qui, eux étaient dignent de porter le nom de cette
fonction éditaient des affiches ou on pouvait lire:
- Ou le soleil n'entre jamais le médecin entre souvent.
- Assurez vous que l'eau du puit n'est pas souillée par les écoulements.
Aujourd'hui on en est réduit à être compétitif pour payer les intérêts d'une dette qui ne sera jamais remboursée.
Aujourd'hui le fait de parler d'eau douce non toxique et consommée avec partimonie devient une idée de
gauche, écolo, limite anti-progrés en tout cas anti croisssance!
C'est à pleurer.

'De l'eau pour tous'. C'est l'objectif affiché par un rapport de l'OCDE en 2009, qui présente aussi les solutions pour y parvenir. Possible donc ?
Alors pourquoi, entre 800 millions et un milliard de personnes ne bénéficient-elles d'aucune source d'eau potable, selon l'ONU. (...) . Des solutions concrètes réussiront-elles à émerger des débats ? (....)
Docu_Arte_Water Makes Money, comment les multinationales transforme... : Une enquête sur le processus qui a conduit à l'abandon des régies publiques, encouragé par «le droit d'entrée» : . Water Makes Money - l'indigné - Skyrock.com , Veolia veut censuré un documentaire de Water Makes Money :  : . 


L'eau est devenu un enjeux de survie, mais aussi de profit et de géopolitique Michel.
 
Comme le pétrole ( or noir), l'or ( l'or jaune), l'eau ( l'or bleu) sera source de conflit dans le monde
 
Le niveau des mers augmente 60% plus vite que ne le pensait le Giec !! "Il va y avoir des centaines de millions de réfugiés climatiques, ainsi que de possibles guerres et toutes sortes de conflits pour l'accès aux ressources" cliquez ici
 
 Face au défi agricole mondial, "une solution : l'irrigation"
Florent Detroy, rédacteur en chef de Matières à ProfitsSi rien est fais, ce n'est pas seulement les poles qui vont fondres, mais une accentuation des catastrophes naturelles ( déjà le cas)
Anonymous Francophone a ajouté une photo.
 


Selon l'Agence océanique et atmosphérique nationale américaine, la NOAA, environ 55% du territoire continu des Etats-Unis ont été frappés en juin par la sécheresse. Ce pourcentage est le plus fort observé dans le pays depuis 1956, année où la sécheresse s'était abattue sur 58% du territoire. Le mois de juin lui-même est entré dans l'histoire comme le "quatorzième mois le plus chaud et le dixième le plus sec" jamais enregistré.
 
2075 LES TEMPS CHANGENT !!!


En juillet, le secrétaire américain à l'Agriculture, Tom Vilsack a finalement décrété l'état de catastrophe naturelle dans plus de 1 000 comtés à travers le pays. Ces records pourraient n'être qu'impressionnants s'ils n'avaient pas eu un impact sur une des plus grandes richesses des Etats-Unis : son agriculture.
Cette sécheresse a eu des conséquences parfois dramatiques sur certains Etats. Dans l'Indiana, le journal local, le News Sentinel, soulignait en juillet que les services météorologiques se préparaient à mesurer le plus bas niveau de pluies d'été depuis cent quarante ans ! L'Etat n'avait pas reçu la moitié des précipitations normale depuis trois mois.
 
Or l'Indiana est un des Etats les plus agricoles des Etats-Unis. Près de 50% de sa production de maïs ont été classés comme "dégradés/très dégradés". Selon la NOAA, "les terres arables se sont desséchées et les récoltes et pâturages clôturés ou non se sont dégradés à un point rarement observé au cours des dix-huit dernières années".
 
Certains, comme l'agronome Tony Vyn de l'université de Purdue, remarquait qu'un nombre croissant de champs "ne produiront aucune céréale cette année". Et effectivement, les Etats-Unis comme grande puissance exportatrice ont été sérieusement ébranlés par la sécheresse.
 
Des récoltes en chute libre et des prix qui décollent
Les traders en matières agricoles ont regardé tout l'été les cours monter à mesure que les récoltes se dégradaient. Effectivement, par sa durée et sa violence, la sécheresse a fait décoller les cours des principaux céréales et oléagineux vers des niveaux encore jamais vus. Comme l'a bien résumé Tony Vyn "nous passons d'une crise à un film d'horreur".
la photo de Nature to Share.


Le Texas a subi de plein fouet cette sécheresse. .
Le secrétaire d'Etat à l'Agriculture a eu beau expliquer que lors de la dernière sécheresse de cette ampleur, en 1988, "seulement 25% des fermiers avaient des assurances contre la destruction des cultures, alors qu'aujourd'hui 85% d'entre eux sont couverts", ça n'évitera pas les prix des produits alimentaires de progresser entre 3 et 4% en 2013.

Les conséquences ont eu un impact encore plus grave, du fait de l'importance des Etats-Unis sur les marchés mondiaux. A la fin de l'été, les craintes se sont matérialisées. .
La production de maïs a ainsi chuté pour la saison 2012-2013 selon l'USDA, copar rapport à 12,9 en 2011. .
Et ce d'autant plus que les autres grands marchés exportateurs, comme la mer Noire, ont également été touchés par des sécheresses. La Russie a ainsi annoncé une récolte de blé en baisse de 10%cette saison.
Au plus fort de la crise, fin août, les prix du soja ont ainsi atteint leur niveau le plus haut jamais imaginé, . Les prix du maïs ont quant à eux bondi tout simplement de 50% entre juin et août 2012, et ceux du blé de 43%.
 
. La raison est double. Le remboursement des assurances et la flambée des cours de leur production ont largement compensé leurs pertes.
 
Le plus intéressant n'était pas de savoir s'ils allaient continuer leur activité, mais bien comment ils allaient investir désormais dans leur exploitation. Or un chiffre a attiré mon attention. Les fermiers du Tennessee ont réussi à maintenir un rendement de 225 boisseaux par acre, alors que certains champs produisaient difficilement 120 boisseaux par acre. La différence était simple, les champs du Tennessee étaient arrosés.
 
L'irrigation à double tranchant
Effectivement, les agriculteurs dont les champs étaient irrigués ont profité du double bénéfice de pouvoir maintenir le niveau de leur production et de pouvoir la vendre à des prix record. Si la différence avec les champs non irrigués a été particulièrement frappante cet été du fait de la sécheresse, de manière générale, l'irrigation permet de creuser considérablement l'écart.
 
Il faut garder à l'esprit que si seulement 20% des terres sont irriguées dans le monde, elles produisent près de 40% de l'alimentation mondiale. Or le recours à l'irrigation va devenir de plus en plus indispensable dans l'agriculture, alors que la population mondiale devrait passer de six à neuf milliards d'habitants en à peine 40 ans.
 
Alors que les terres arables commencent à manquer, le seul moyen d'augmenter les quantités est d'augmenter les rendements. Or l'irrigation est tout indiquée. .... Surtout qu'avec l'évolution des régimes alimentaires, les besoins en eau vont être renforcés.
 
Les sécheresses se multiplient dans le monde
Aux Etats-Unis, qui sont censés posséder l'agriculture la plus mécanisée au monde, seulement 14% des cultures sont irriguées selon l'USDA. Il est très probable qu'après l'épisode de cet été, la demande en irrigation va connaître une considérable accélération. Pourtant les Etats-Unis ne devraient pas être les seuls à soutenir le marché tant les phénomènes de sécheresse ont eu tendance à se multiplier ces dernières années.
 
Le cas de l'Australie est intéressant. Trop souvent ignoré, c'est l'état de sécheresse permanent dans lequel a vécu l'Australie entre 2001 et 2009 qui a provoqué la hausse des prix agricoles entre 2005 et 2008, et la pénurie généralisée de céréales au printemps 2008 dans le monde. Le recours à l'irrigation a pourtant permis au pays de conserver sa place de premier producteur de blé et de viande de la planète ces dernières années.
 
La Russie a été également une des victimes récentes des sécheresses. Alors que le pays avait été ravagé par les flammes à l'été 2010, dévastant sa production de blé, elle a connu une nouvelle période de tension cet été provoquant une baisse de sa production de 10%.
 
Plus ignorée, la Chine a connu à son tour des sécheresses locales. Elles ont même créé des pénuries alimentaires localisées, et poussé le gouvernement à déclencher le niveau IV des plans d'urgence dans les régions du Hubei, Yunnan, et en Mongolie intérieure.
 
Tout aussi inconnue, la Corée du Sud a subi une forte sécheresse, classée parmi les plus graves depuis un siècle. La région de Gyeonggi a par exemple reçu seulement 20% des pluies habituelles. Les prix alimentaires dans le pays ont augmenté de 20 à 30%.
 
Les Temps Changent - YouTube :  :Nous sommes en 2075 en Europe et en Afrique.
Le réchauffement climatique,
 


Les temps changent.... Le système reste !! - l'indigné :

 


Documentaire - Englouties par les eaux
 




La terre sous influence / Documentaire complet en français
 

 

Reportage - rechauffement climatique : Pour quelques degres de plus
 

 
 

Changements climatiques: une menace pour la paix :  :
 




  
Et si le Gulf Stream s'arrêtait ? - YouTube :
Les Grands Reportages: Et si le Gulf Stream s'arrêtait?

Documentaire de 45min sur le Gulf Stream (RDI)

Si le Gulf Stream s'arrêtait l'europe pourrait être plongé dans un hiver glacial durant plusieurs décénies, preuves à l'appui, les scientifiques explique que le Gulf Stream c'est déjas arrêté et que cela pourrait se reproduire.

 

 
 Doha : conférence sur l'environnement La conférence ne fais que brasser que de l'air chaud. A Doha, c'est surtout la Chine qui est montré du doigt, principale pollueur. La Pologne et l'Allemagne veulent préserver leurs centrales minières pour des raisons d'indépendance économique, éloignant encore plus loin la réduction fixé des 3% du protocole de Tokyo. Le secrétaire général de l'ONU a tenté mardi de rappeler les représentants politiques des 190 pays présents à la conférence sur le climat. François Hollande et Doha : conférence sur l'environnement - planete attitude et forum colibris,
Conférence internationale de Rio sur l'environnement du 20 au 22 juin 2012 ,
 
 Documentaire - Climat : Histoire Dune Guerre Secrete

 

source Face au défi agricole mondial, une solution : l'irrigation
une photo de J'arrete de travailler, je boycotte ce systeme jusqu'a sa disparition.
Arctique: un énorme bloc se détache , SEPTEMBRE 2009 : Deuxième plus chaud depuis 1880
Les enjeux et scénarios de Copenhague, L'homme, ce fléau planétaire (et ça ne date pas d'hier

14N Huelga General Las Palmas de Gran Canaria Anarquistas
 
En savoir plus:  dans Quels risques climatiques majeurs ? , écologie, économie, agriculture, sécheresse, capitalisme, néolibéralisme, bouleversement climatique, eau, sommet, doha, , terres arables,Les banques chinoises à l'assaut des marchés occidentaux - l'indigné révolté
Face au défi agricole mondial, -citoyenactif, altermonde,
La plus grande offensive contre les droits sociaux menée depuis la seconde guerre mondiale à l'échelle européenne -  Le Choc des civilisations" façon Michel Drac - M.Hollande, le climat n'attend plus ! - aube dorée) Hélas pour nous - vostfr.  Capitalism : A Love Story - ,2012 Film Complet - , " End of Liberty " - The Corporation et Les Contis” de Jérôme Palteau - l'indigné révolté
 
L'eau, un enjeu du XXIe siècle, Batailles pour l'énergie
Source CCFD - Terre Solidaire - Gestion citoyenne de l'eau au Mexique , Le bien commun de l'eau au c½ur des enjeux actuels



Covid-19 : «Le virus est avec nous pour toujours», prévient une spécialiste de l'OMS

Tags : : enjeux climatiques, climat, environnement, mouvements sociaux, réductions d'émissions, François Hollande, conférence, la Conférence environnementale, lutte, contre le réchauffement climatique, fermeture, Fessenheim, politique, sobriété, énergie, d'efficacité énergétique, bataille de l'énergie, les associations, les organisations, protection de l'écosystème, discours, douverture, l'aéroport, Notre-Dame-des-Landes, Conseil économique, social et environnemental, CESE, Cycle de Doha, les enjeux, Discours d'ouverture, la Conférence de l'ONU, le climat, COP18, Qatar, Hubert Reeves, Réchauffement climatique, menacer, la paix mondiale, écologie, économie, agriculture, sécheresse, capitalisme, néolibéralisme, bouleversement climatique, eau, sommet, doha, Water Makes Money, terres arables, enjeux, négociations sur le climat, Journée du dépassement Terre, Emballement climatique
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#Posté le samedi 29 décembre 2012 05:49

Modifié le samedi 07 novembre 2020 04:23

Le basculement du monde


 
 
 
 
 
 
Le basculement du monde
 
 
 
 
 
 
PAUVRETÉ  (51).
L'austérité, c'est quand la finance internationale contraint les élus à appauvrir le peuple pour enrichir les banques.  Romain Guilleaumes  (L'Amanite humanoïde)
 

La pauvreté est une compagne ardente et redoutable ; elle est la plus vieille noblesse du monde. Bien peu sont dignes d'elle.  André Suarès  (Péguy)


 

Le basculement du monde :
Pourquoi parler de "crise" ? Pourquoi parler de crise ?Posted on 22 avril 2012 by risc
 
Ce que nous voulons attaquer c'est le discours dominant qui explique que les causes de la crise actuelle sont à chercher dans le mauvais capitalisme financier. Nous pensons que la crise financière n'est qu'un symptôme d'une maladie plus profonde et qu'il s'agit en fait d'une crise du capitalisme lui-même. Ses conséquences seront certainement terribles mais ce sera peut-être aussi l'occasion de remettre en cause le capitalisme dans ses fondements mêmes.
 
 
De l'extrême droite à l'extrême gauche, on entend partout aujourd'hui un même discours: l'économie réelle serait saine, seule une finance ayant échappé à tout contrôle mettrait en danger l'économie mondiale.
 
 
Dans une version plus conspirationniste, la crise ne serait qu'un prétexte, une stratégie des capitalistes eux-mêmes qui seraient en réalité en parfaite santé. Car, en fait, ces gros menteurs ont un trésor bien caché qu'il faudrait trouver pour ensuite le redistribuer à tous les pauvres. C'est pourquoi de la gauche à la droite on propose de raboter les niches fiscales et de trouver l'argent caché pour le réinjecter dans les États. cf : pensée complotiste d'A. Soral, théorie du complot
 
une photo de L'Info Autrement.


 
 
Ce discours se décline de différentes manières selon qu'on désigne les traders comme seuls responsables ou qu'on dénonce la partialité des agences de notation, ce qui revient à accuser le thermomètre en cas de fièvre. Mais par-dessus tout, « c'est la faute à la finance et à l'endettement », ou comment confondre la maladie et le symptôme.
 
 
Or, il est impossible de séparer le bon capitalisme productif du mauvais capitalisme financier. Il n'existe pas d'un côté une économie qui produit des richesses et de l'autre une économie virtuelle, une finance parasitaire; il s'agit des deux faces d'une même réalité. Depuis le début de l'économie capitaliste, celle-ci ne peut fonctionner sans la finance, c'est-à-dire le crédit, les Bourses, la spéculation.
 
 
Le basculement du monde
 
Les dirigeants de tous bords se foutent de nous quand ils réclament un encadrement rigoureux de la spéculation, car c'est tout le système qui, dans sa phase actuelle, a besoin de la spéculation et du crédit. Les causes les plus profondes de la crise actuelle ne sont à rechercher ni du côté de la spéculation, ni du côté de l'endettement. Les achoppements financiers récents : crise des subprimes, crise de la dette, krachs boursiers à répétition, rôle des agences de notation, menace de faillite des États...tout cela est avant tout l'expression d'une crise du capitalisme lui-même.

Le basculement du monde : De nombreuses études estiment que l'économie européenne est entrée en déclin. Elles divergent pourtant lorsqu'elles pronostiquent l'état de notre planète vers 2050. Synthèse...
 
L'économie mondiale est en passe d'entrer dans une nouvelle ère. Ainsi, en septembre 2010, une étude du groupe d'assurance allemand Allianz dressait un constat étonnant : la classe moyenne mondiale (1) avait triplé en dix ans. Elle se chiffrait à 200 millions de personnes en 2000, contre 565 millions aujourd'hui. Et sur ce total, la moitié vit aujourd'hui dans des pays émergents : 130 millions en Chine, 40 millions au Brésil... 
La tectonique économique : Cette étude apporte avec bien d'autres l'indice d'un changement de cap mondial. Après deux siècles d'hégémonie occidentale, assisterait-on au déclin de l'Occident ? C'est en tout cas ce que laisse entendre un rapport intitulé Le Basculement de la richesse. Dirigé par Johannes Jütting, économiste à l'OCDE, ce document prolonge l'analyse du précédent. Si la classe moyenne mondiale a considérablement augmenté ces dernières années au bénéfice de ce que l'on appelait autrefois le tiers-monde, ce n'est rien à côté de ce qui y est projeté : « En 2050, prédit J. Jütting, 50 % de la consommation globale du monde sera le fait des Chinois et des Indiens contre 10 % actuellement. » Pour l'immédiat,
 
« Nous allons assister au retour de l'Asie »
Le grand basculement des pouvoirs économiques : les projections ...
Basculement de l'économie : citoyen actif
 
L'internationalisation du renminbi se poursuit à marche forcée





Traité budgétaire : comment il va nous mettre à l'heure allemande

Source : Capital
04/12/2012 à

Le basculement du monde




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© REA

Ses opposants ont raison de le clamer : avec ce nouveau pacte européen, nous n'aurons plus les mains libres pour élaborer notre budget. Mais ce n'est peut-être pas plus mal...

Elle a le sourire, Angela. Depuis quelques semaines, la chancelière allemande confie régulièrement à ses ministres : «Cette fois, on tient le bon bout.» Il est vrai qu'elle a de quoi se réjouir. La majorité des Etats de la zone euro ont, comme nous, adopté le pacte budgétaire européen, censé entrer en vigueur le 1er janvier prochain. Pour certains, il s'agit d'une excellente nouvelle. «L'Europe va être enfin dotée d'un mécanisme antidérapages sérieux», se réjouit ainsi l'économiste Charles Wyplosz. Pour d'autres, la règle d'or que ce texte impose n'est qu'un diktat germanique, qui nous condamnera à «l'austérité perpétuelle». Qui croire ? Ces pages devraient vous permettre d'y voir un peu plus clair, dans ce dossier bien plus complexe qu'il n'y paraît.
 
Le pacte va-t-il vraiment révolutionner notre procédure budgétaire ?
Oui. D'abord, bien sûr, parce qu'il va nous contraindre à respecter la fameuse règle d'or, qui limite à 0,5% le déficit structurel de nos finances publiques. Nous aurons, certes, quelques années pour atteindre ce seuil (on en est loin aujourd'hui). Mais ensuite, il faudra le tenir. «Nous ne pourrons plus concevoir notre budget comme nous l'entendrons», confirme Jean-Luc Proutat, de BNP Paribas.

Pour faire bonne mesure, le gouvernement devra à deux reprises au moins (en avril et en octobre) présenter son projet de loi de finances à Bruxelles. La Commission et le Conseil européen discuteront avec lui des mesures à prendre pour tenir les objectifs. Et, le cas échéant, des «mécanismes de correction automatique» à activer si, pour des raisons de mauvaise conjoncture, le budget se mettait à déraper en cours d'année. Ils ne lui présenteront, certes, que des suggestions. Mais si Bercy n'en tient pas compte et que notre pays sort des clous en fin d'exercice, la France risquera de lourdes sanctions (lire plus loin). «En somme, nous pourrons encore choisir quels impôts et dépenses modifier mais, pour le reste, on ne pourra plus rien décider sans l'aval de Bruxelles», résume Jean-Luc Proutat. «C'est vrai, concède Christophe Caresche, député PS rapporteur du projet de loi de ratification du traité. Mais c'est le prix à payer pour sauver l'euro.»
 
Nous condamnera-t-il à la rigueur perpétuelle ?
Non. Le traité offre en réalité bien plus de souplesse que ses détracteurs ne veulent le reconnaître. Il précise en effet que la règle d'or pourra être suspendue en cas de «circonstances exceptionnelles» et, notamment, de «grave récession économique». Comme celle que nous traversons aujourd'hui... En d'autres termes, les gouvernements pourront très bien faire dériver leurs déficits au-delà de 0,5% du PIB pour financer des mesures de soutien à la consommation, comme les primes à la casse. Ce n'est qu'une fois la croissance revenue qu'ils devront ­reprendre leurs efforts.
 
Ajoutons qu'à y regarder de près la règle d'or est bien mieux conçue que les principes de Maastricht. Elle s'affranchit en effet de la notion de déficit ­public classique pour lui préférer celle de déficit structurel. «C'est un concept bien plus pertinent pour la politique économique», observe Maurice Baslé, de l'université de Rennes. A la différence du premier, le déficit structurel ne prend pas en compte les variations de dépenses et recettes publiques engendrées par la conjoncture, comme la hausse des allo­cations chômage versées pendant les récessions. Ainsi, lorsque notre déficit public est monté à 7,1% du PIB en 2010, le déficit structurel, lui, s'établissait à seulement 5,2%.
 
Problème : personne n'est d'accord sur la façon de calculer ce dernier. Comment, au juste, réussir à isoler précisément la part du déficit liée à la conjoncture ? «C'est l'un des exercices les plus compliqués qui soient», reconnaît Mathieu Plane, de l'OFCE. Pour y parvenir tant bien que mal, les économistes mesurent l'écart entre la croissance réelle et la «croissance potentielle» (celle que le pays enregistrerait en dehors de toute crise, quand ses usines tournent à plein). Mais comme aucun institut de prévision n'utilise le même modèle mathématique, tous aboutissent à des estimations de déficit structurel très différentes. Pour la Commission, le nôtre s'établit aujourd'hui à 4,1% du PIB, la Cour des comptes le voit plutôt à 3,9%, tandis que Bercy jure qu'il ne dépasse pas 3,7%...
 
A ce petit jeu, le gouvernement choisit évidemment toujours les chiffres qui lui sont le plus favorables. «Il fait cela ­depuis des années et sera tenté de continuer», pronostique François Ecalle, spécialiste des finances publiques à Paris-I. Pas sûr cependant que les intraitables de Bruxelles acceptent de se ranger à ses estimations...
 

 
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  Le contrôle du Haut Conseil des finances publiques sera-t-il efficace ?
On peut l'espérer. Certes, Bercy, effrayé à l'idée que ce gendarme ne lui mette des bâtons dans les roues, a discrètement ½uvré pour en limiter les prérogatives. Les avis du Haut Conseil seront ainsi simplement consultatifs et il n'aura pas de pouvoir d'initiative, contrairement à son homologue suédois (lire l'encadré ci-contre). Il ne pourra vérifier les comptes qu'avant la validation de la loi de finances et une seule fois, à mi-parcours de son application.
 
En dépit de cette faiblesse congénitale, la nouvelle instance disposera tout de même de puissants moyens d'action. Elle pourra pointer du doigt les éventuelles astuces comptables de Bercy pour réduire artificiellement le déficit avant qu'elles ne soient actées. Jusqu'ici, la Cour des comptes ne les dénonçait qu'a posteriori. «L'impact médiatique sera bien plus fort, se réjouit un sage de l'institution. Cela devrait pousser les gouvernements à arrêter une fois pour toutes les bidouilles.»
 

Le Haut Conseil pourra également taper du poing sur la table lorsqu'il jugera les prévisions de croissance officielles trop optimistes. «Bercy sera obligé de plier pour ne pas se ridiculiser», souffle-t-on à la Cour. Aujourd'hui, la vigie aurait par exemple exigé que le ministre du Budget, Jérôme Cahuzac, construise sa loi de finances 2013 sur une hypothèse de croissance de 0,4% (retenue par la majorité des économistes) et non de 0,8%.
 
Naturellement, il faudra pour cela que ses membres n'aient pas peur du conflit avec l'exécutif. Son futur président sera ­celui de la Cour des comptes, Didier ­Migaud, dont le franc-parler fait l'unanimité. Il choisira quatre des membres au sein de son institution, quatre autres seront nommés par les députés et les sénateurs, les deux derniers étant le patron de l'Insee et celui du Conseil économique et social. «Si, dès leur entrée en fonction, les nouveaux gendarmes se montrent combatifs, leurs successeurs suivront le mouvement», analyse Charles Wyplosz. S'ils sont trop dociles, il sera dur de relever la barre après.
 
Sur quoi les Allemands ont-ils cédé en échange de la signature du traité ?
Ils ont d'abord accepté la création du Mécanisme européen de stabilité (MES). Ce «FMI du Vieux Continent», d'une ­capacité de prêts de 700 milliards d'euros, pourra accorder des ai­des financières aux pays en dif­ficulté, via des prêts et prises de participation dans les banques. Seuls les Etats qui ont signé le pacte pourront en profiter.
 
Nos voisins d'outre-Rhin ont ensuite donné leur feu vert à la BCE pour qu'elle rachète aux banques, sans condition ni limite, les obligations souveraines (de 1 à 3 ans) déjà émises par les Etats en difficulté. Dès son annonce, cette mesure a d'ailleurs fait chuter l'échange de produits spéculatifs (les CDS) sur les dettes espagnole et italienne. «Comme les pays membres ont enfin affirmé qu'ils ne laisseraient jamais tomber aucun des leurs, les hedge funds n'ont plus intérêt à parier sur l'explosion de l'euro», décrypte Jean-Christophe Caffet, de Natixis.
 


 
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contrôle du Haut Conseil des finances publiques sera-t-il efficace ?
 
Une pieuvre nommée Bercy extrait - YouTube : http://www.youtube.com/watch?v=4pK8ddkcAQ8


On peut l'espérer. Certes, Bercy, effrayé à l'idée que ce gendarme ne lui mette des bâtons dans les roues, a discrètement ½uvré pour en limiter les prérogatives. Les avis du Haut Conseil seront ainsi simplement consultatifs et il n'aura pas de pouvoir d'initiative, contrairement à son homologue suédois (lire l'encadré ci-contre). Il ne pourra vérifier les comptes qu'avant la validation de la loi de finances et une seule fois, à mi-parcours de son application.
 
pieuvre nommée Bercy - YouTube :
 
 

 
 
 

 
 
En dépit de cette faiblesse congénitale, la nouvelle instance disposera tout de même de puissants moyens d'action. Elle pourra pointer du doigt les éventuelles astuces comptables de Bercy pour réduire artificiellement le déficit avant qu'elles ne soient actées. Jusqu'ici, la Cour des comptes ne les dénonçait qu'a posteriori. «L'impact médiatique sera bien plus fort, se réjouit un sage de l'institution. Cela devrait pousser les gouvernements à arrêter une fois pour toutes les bidouilles.»
 
Le Haut Conseil pourra également taper du poing sur la table lorsqu'il jugera les prévisions de croissance officielles trop optimistes. «Bercy sera obligé de plier pour ne pas se ridiculiser», souffle-t-on à la Cour. Aujourd'hui, la vigie aurait par exemple exigé que le ministre du Budget, Jérôme Cahuzac, construise sa loi de finances 2013 sur une hypothèse de croissance de 0,4% (retenue par la majorité des économistes) et non de 0,8%.
 
Naturellement, il faudra pour cela que ses membres n'aient pas peur du conflit avec l'exécutif. Son futur président sera ­celui de la Cour des comptes, Didier ­Migaud, dont le franc-parler fait l'unanimité. Il choisira quatre des membres au sein de son institution, quatre autres seront nommés par les députés et les sénateurs, les deux derniers étant le patron de l'Insee et celui du Conseil économique et social. «Si, dès leur entrée en fonction, les nouveaux gendarmes se montrent combatifs, leurs successeurs suivront le mouvement», analyse Charles Wyplosz. S'ils sont trop dociles, il sera dur de relever la barre après.
 
Sur quoi les Allemands ont-ils cédé en échange de la signature du traité ?
Ils ont d'abord accepté la création du Mécanisme européen de stabilité (MES). Ce «FMI du Vieux Continent», d'une ­capacité de prêts de 700 milliards d'euros, pourra accorder des ai­des financières aux pays en dif­ficulté, via des prêts et prises de participation dans les banques. Seuls les Etats qui ont signé le pacte pourront en profiter.
 
Nos voisins d'outre-Rhin ont ensuite donné leur feu vert à la BCE pour qu'elle rachète aux banques, sans condition ni limite, les obligations souveraines (de 1 à 3 ans) déjà émises par les Etats en difficulté. Dès son annonce, cette mesure a d'ailleurs fait chuter l'échange de produits spéculatifs (les CDS) sur les dettes espagnole et italienne. «Comme les pays membres ont enfin affirmé qu'ils ne laisseraient jamais tomber aucun des leurs, les hedge funds n'ont plus intérêt à parier sur l'explosion de l'euro», décrypte Jean-Christophe Caffet, de Natixis.
 

 
 

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Coluche président (secrets d'acualité) 1/3 - YouTube : 
 
 

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 G20 : la fracture entre politiques et manifestants à Hambourg résumée en une vidéo, 
Rage mécanique.
«Merci, chers politiciens, pour ce beau sommet du G20 !». Le tabloïd allemand Bildn'a pas manqué d'ironie en publiant dimanche sur Facebook un montage vidéo spécial G20 de Hambourg déjà vu plus de 2,6 millions de fois. Le résultat alterne plans des dirigeants les plus puissants du monde réunis vendredi dernier dans la salle Philharmonie de l'Elbe pour déguster du Beethoven, et scènes de manifestations musclées dans les rues. Toute la fracture idéologique entre grandes puissances et anticapitalistes résumée en un peu moins 4 minutes, le tout évoquant, musique oblige, le Orange Mécaniquede Kubrick.
A voir sur Facebook, G20 : à Hambourg, la police a été battue 

 
 
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#Posté le vendredi 14 décembre 2012 05:35

Modifié le lundi 17 juillet 2017 03:58

Le chômage explose, le capitalisme en a besoin




 
 
 
 
Le chômage explose, le capitalisme en a besoin
 
 
  
[a=http://www.francetvinfo.fr/chomage-18e-mois-de-hausse-1-5-45-400-demandeurs-d-emploi-supplementaires_177281.html#xtor=EPR-51-[alerteinfo]-20121127-[bouton]]Chômage : 18e mois de hausse (+1,5%), 45 400 demandeurs d'emploi supplémentaires
 
 
 
Publié le <2012-11-27T1
 
 
 
Des demandeurs d'emplois se pressent sur le stand de Pôle emploi, durant un salon du travail à Arras (Pas-de-Calais), le 18 octobre 2012. 
 
 
 
(PHILIPPE HUGUEN / AFP)
 
 Le chômage explose, le capitalisme en a besoin
 



 
 
 
ECONOMIE – Cela ne s'arrange pas. Pôle emploi et les services statistiques du ministère du Travail (Dares) ont annoncé, mardi 27 novembre, que près de 45 400 personnes supplémentaires se sont inscrites comme demandeurs d'emploi sans activité, portant à 3 103 300 le nombre de chômeurs de catégorie A.
 
C'est une hausse de 1,5% par rapport à octobre 2012 et de 10,6% sur une année. Une augmentation à peine moins forte que lors du record de septembre (1,6% et près de 47 000 demandeurs d'emploi supplémentaires).
 
Et si l'on intègre les chômeurs de catégorie B et C (qui ont exercé une activité réduite), c'est encore pire. Au total, la France compte 4 870 800 personnes inscrites à Pôle emploi, en comptant les départements d'Outre-mer (DOM). Un nombre en hausse de 1,6% par rapport au mois d'octobre.
Des chiffres "catastrophiques en terme social"
 
"Non, nous n'avons pas touché le fond." Ces mauvais chiffres étaient attendus par les spécialistes, à l'image de Marion Cochard, économiste à l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), contactée par francetv info fin octobre.
 
Mais selon Mathieu Plane, économiste à l'OFCE, interrogé par l'AFP, "la particularité en octobre est la dégradation des chiffres des catégories B et C. Au-delà du chômage, c'est le problème du sous-emploi qui apparaît désormais", a-t-il analysé. Une telle augmentation n'avait pas été observée depuis avril 2009, note l'agence. Sauf qu'"entre-temps, on recense 1,5 million de chômeurs supplémentaires, c'est ce qui fait que ces chiffres sont particulièrement catastrophiques en terme social", a poursuivi l'expert.
Le gouvernement demande du temps 
 
"Les effets du pacte pour la compétitivité se feront sentir au cours de l'année 2013", a promis le ministre du Travail, Michel Sapin, soulignant qu'il y avait "un décalage entre la puissance de la machine à créer du chômage et les effets des décisions que nous avons déjà prises". Constatant ces "mauvais chiffres", il s'est dit "persuadé que la mobilisation de tous et les effets positifs de nos décisions nous permettront d'inverser la courbe du chômage à la fin de l'année prochaine".
 
Le gouvernement s'était lui aussi montré prudent. François Hollande avait annoncé une "hausse du chômage continue pendant un an", lors de sa première conférence de presse, mardi 13 novembre à l'Elysée. "Ça va être difficile à vivre pour des familles, pour des territoires, pour des entreprises", avait-il concédé.

Francetv info avec AFP
 
 Arnaud Montebourg a déclaré jeudi devant le Sénat : "Nous n'acceptons pas en l'état le plan" présenté par PSA, sans préciser les moyens de pression que le gouvernement pourrait faire jouer sur le groupe privé.

L'annonce jeudi par le constructeur automobile PSA Peugeot Citroën de la suppression de 8000 emplois et de la fermeture de son usine d'Aulnay, près de Paris, a provoqué un séisme en France qui a pris de plein fouet ce signal de la perte de compétitivité de son industrie. Le gouvernement s'attendait à cette annonce mais elle n'en a pas moins constitué "un "véritable choc" pour le pays, a déclaré le premier ministre Jean-Marc Ayrault, alors qu'une série d'autres plans sociaux se profilent à l'horizon.
 
 
Coluche - Le Chomeur - YouTube /  

 
 
 

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Le chômage explose, le capitalisme en a besoin
 
 
Définition du contrat de travail : « Tout les droits doivent obéir aux conditions du contrat ( art 1005 code 4).
Convention par laquelle une personne ( un salarié) s'engage a mettre a disposition d'un autre ( employeur) sous la subordination dans laquelle se place moyennant rémunération »
 
C'est adire : qu'il existe un lien de subordination entre un employeur et un employé. Une caractéristique de subordination lequel lien de subordination qui vient de pouvoir de direct de l'employeur.
 
C'est le fait : «  le salarié doit être sous la direction de l'autorité de l'employeur qui organise et contrôle le travail », c'est-à-dire qu'elle fixe les heures et la durée du travail ( et respecter la loi). Mais une question a se  poser : La respectent elles ? Les lois sont il en faveur des travailleurs ?
 
Suicides : le document qui accuse France Telecom C'est un document que beaucoup à France Télécom ont oublié mais que Mediapart et Santé &Travail se sont procuré. Il correspond en tous points au compte-rendu mis en ligne à l'époque par le syndicat Sud (disponible sous ce lien)
 
Dès dimanche dernier, Michel Sapin, ministre du Travail, a déployé des efforts de communication pour préparer l'opinion : en, octobre 2012, les chiffres du chômage sont mauvais. Le nombre de chercheurs d'emploi a progressé de 1,5 %. Cela signifie que 45 400 personnes se sont inscrites à Pôle emploi en catégorie A, c'est-à-dire sans activité supplémentaire. Cette 18e progression consécutive porte à 3,1 millions le nombre de chômeurs en France métropolitaine et à 3,3 millions départements d'outre-mer compris. Sur un an, la hausse du chômage atteint 9,4 % sur l'ensemble des demandeurs d'emploi.
 
Mais qu'est-ce que cela signifie concrètement ? Comment cela se traduit dans la vie de chacune et de chacun ? Mon toujours affûté ami Gauche de Combat nous détaille aujourd'hui « 24 ans dans la vie d'un chômeur professionnel ». Coïncidence ? Je ne le crois pas. Comme lui, je ne laisserai jamais dire que les chercheurs d'emploi sont des fainéants. Les beaux discours sur la lutte pour l'emploi ont montré leur vacuité à l'intérieur du système politique capitaliste. Parce que ce système – qui n'a rien d'économique, si l'on croit encore que l'économie reste la régulation des échanges entre personnes – a besoin de produire des chômeurs pour accumuler de nouvelles richesses. Résultat : les licenciements économiques sont en hausse de 12,7 %.
J'en veux pour preuve l'exemple de PSA qui va détruire 8 000 emplois en France, 3 000 à Aulnay-sous-Bois, pour « améliorer » ses bénéfices. A Aulnay, puisque nous y sommes, la réalité confirme les analyses de l'Institut national de la statistiques et des études économiques (Insee) : le secteur du travail intérimaire est le premier à souffrir de la soit disant crise. En un an, selon la fédération patronale du secteur, l'emploi intérimaire est en recul de 15 % sur un an. Mais revenons aux licenciements économiques.
 
Notons que la hausse de 12,7 % déjà mentionnée ne prend pas en compte les licenciements annoncés à PSA ou à Sanofi. Prennent-ils en compte la suppression de 24 emplois aux Rotos 93 où, grâce à la lutte, les salariés ont au moins gagné le respect de leurs droits et un an de salaire plein ? La liste des plans sociaux en cours : Air France, Presstalis, Sodimedical, Petroplus... est longue comme un jour sans pain et mobilise mes amis du Front des Luttes jusqu'à l'épuisement. Le spectre de la fermeture plane aussi sur le site ArcelorMittal de Florange. Pourtant, nous, nous le savons, d'autres possibles existent. C'est ce que nous ferons valoir avec le Front de Gauche de la Seine-Saint-Denis samedi 1er décembre à la Bourse du Travail de Bobigny avec une matinée d'échanges sur le thème : « Une politique pour l'emploi, pas pour la finance ».
 
Téléchargez le tract d'invitation aux tables-rondes du 1er décembre.
Mais au fond, bon nombre d'entre-nous le savent déjà : pour en finir avec la hausse sans fin du chômage, nous ne pouvons plus nous contenter d'emplâtres sur une jambe de bois. Il faut admettre enfin que le capitalisme a besoin d'un nombre croissant de chercheurs d'emploi parce que cette hausse lui permet de mettre en place la rareté du travail et donc imposer des conditions drastiques pour que chacune et chacun y accède. C'est l'enjeu de la bataille souterraine que se livrent le Medef, gentiment appuyé par le gouvernement, et les organisations syndicales en ce moment. Il faut donc changer la donne. Revisiter les axiomes qui régissent la société française. En finir avec le mythe productiviste de la croissance qui déboucherait évidemment sur plus de richesses à redistribuer qu'importe que la paupérisation de la classe ouvrière soit absolue ou relative.
 
C'est pourquoi, là non plus il n'y a pas de coïncidences, le Parti de gauche tiendra ce samedi 1er décembre les assises de l'écosocialisme. Soit une étape nouvelle dans la définition d'un projet de transformation sociale. Dans sa déclaration de principes, ce processus évolutif précise :
 
Il ne s'agira pas de réintellectualiser un projet déjà largement pensé par de nombreux auteurs, chercheurs et militants mais de discuter avec une partie d'entre eux et d'aller plus loin dans la définition d'un projet écosocialiste en rupture avec le système capitaliste et productiviste actuel, en recherchant la synthèse entre socialisme, république sociale et écologie politique. Dans le contexte de crises multiples et d'urgence écologique que nous connaissons, il s'agit d'un moment important qui visera à approfondir notre analyse de la situation, notre doctrine et son projet.
 
Voilà donc. Les nouveaux outils de la lutte contre la destruction d'emploi sont aussi à chercher dans la lutte pour un autre système politique qui allie nouvelles conditions de travail et nouvelles conditions de vie.
——————–
Bonus vidéo : Client « It's Not Over » :

 
 
« Il n'y a pas que France Télécom et ces nombreux plans sociaux Le plan Act ("Anticipation et compétences pour la transformation), comme le révèle Rue 89 Ces tout un système entrepreneuriale à la Française qui est en cause. PSA, Alcatel-Lucent, Sanofi-Aventis. PSA PREC, les fameux « plans de redéploiement des emplois et des compétences » lancés par le constructeur automobile, Fameux " diviser pour mieux régner ", qui va à l'encontre des intérêts de l'ensemble de la population »
 

Une info pas si hors sujet.

« A Grenoble des salariés de La Poste en grève organisent un campement et font directement allusion au mouvement des indignés (cf. fin de mai)
Le campement est une nouvelle pratique qui fait école


http://www.bastamag.net/article1838.html »
Depuis le 18 octobre, une vingtaine de facteurs ont installé des tentes devant la direction départementale de La Poste, dans le centre-ville de Grenoble. En grève depuis un mois, ces facteurs d'Échirolles, Claix et Pont-de-Claix (Isère) dénoncent un projet de réorganisation de la distribution du courrier qui conduirait à la suppression d'emplois et de tournées. Si la direction a accepté d'ouvrir des négociations, « le compte n'y est pas », estime la fédération SUD-PTT : « Sur les quatre tournées supprimées, La Poste n'en rend qu'une [et] sur les 5 emplois supprimés, la Poste n'en rend que 1,90. » Du côté de la direction, on justifie cette réorganisation par une baisse des volumes de courrier de 4 à 5 % par an.

Pour contester « une logique ultralibérale, où les réductions des coûts et les suppressions d'emplois sont l'alpha et l'omega de toute politique », les facteurs ont décidé d'établir un campement. L'enjeu ? « Nous faire entendre car La Poste, c'est nous ! » clament les facteurs. Ils invitent également « les 99 % de la population victimes de la crise du capitalisme à venir les rejoindre ». Un appel qui entre en résonance avec celui lancé par des indignés du service public.
Trust Marche ou creve avec mots

Début du message réexpédié :témoignage en écho à " Romain LECOUSTRE " voir 2012, paupérisation Europe,..., rd'hui, PETITE...


> J'ai travaillé au Ministère du Travail une douzaine d'années. Ayant   eu un accident de la vie avec 6 ans de grave maladie, je suis partie sous la gauche et revenue sous la droite, chez Woerth.  


 L'horreur : on était en pleine réforme des retraites. J'ai refusé  de m'en occuper. J'ai assisté avec la RGPP à la suppression de la délégation du droit des F, du Secrétariat d'Etat au handicap, de la  


Délégation à l'économie sociale et solidaire, du Haut Commissariat chargé du RSA, de la Délégation à la famille, de la HALDE...
De la fusion UNedic/ ANPE...
De la réduction de la médecine du travail...   
Et bien sûr de la division par 2 de l'inspection du Travail. Quand  
on parle de la souffrance au travail, il faut parler de la  souffrance de ceux qui ont en charge cette souffrance au Travail.

 J'ai profité de mon statut de handicapée pour dire ce que je  pensais car je faisais faire des économies à mon Ministère qui  n'avait que 3% de handicapés au lieu de 6%, pour entraîner des collègues à faire grève. ma cheffe ENArque a fait grève. Quelques  semaines plus tard, elle a été rétrogradée comme chargée de mission.

 J'ai été formatrice à l'ANPE pendant 15 ans. Il y avait autrefois des "CRE" = chargés de relations entreprises qui faisait la liaison  entre les chômeurs et les entreprises. Ils ont été supprimés. 
 
 Aujourd'hui, on fait de la gestion de flux et si possible de la  radiation. On embauche des intérimaires pour cela. J'avais formé  800 cadres à l'ANPE, je n'en connais plus aucun. Ils sont tous   partis dans les collectivités territoriales, dans les DRH: on se  les arrache !
 
 On peut dire la même chose de tous ces hommes et femmes qui sont  "au front" de l'emploi : des infirmières, des assistantes sociales, des CAF qui gèrent le RSA et croulent sous les dossiers... de tous  ces gens qui gèrent de l'administratif et qui ne sortent plus  dehors, au contact des travailleurs et des entreprises. J'ai vu en  quelques années nos métiers se rétrécir. On peut aussi parler de  ceux qui "comptent" le chômage, la pauvreté...
 
 Et l'INSEE qu'on  veut mettre à Metz pour les punir d'avoir sorti des stats sur la  pauvreté qui contredisent les rapports officiels, sur les riches   (!) pour la première fois...
 
 J'ai été contente de prendre ma retraite et en même temps j'ai le  coeur serré. La Lolf a été créé par Jospin... Elle a fait des  ravages. Nous sommes remplacés par des jeunes très performants qui  ne se posent pas de questions métaphysiques comme nous et qui sont  
de parfaits "soldats"... Il ne suffira pas - si la gauche revient -  de remettre des "quantités" d'enseignants, des AS, des conseillers  à pôle Emploi... pour redonner cette conscience professionnelle, ce sens du "service public" que j'ai découvert et qui m'a tellement  porté dans ma vie professionnelle. Qui m'a guidé aussi dans ma vie  tout court.

 Merci à ces collègues engagés, merci à leurs familles... Merci d'avoir existé.
 Et pardon pour cette société qui n'a pas su reconnaître la dignité  d'un métier centré sur les droits, sur l'égalité, sur la relation  entre le travailleur et l'employeur.
 
 J'ai l'habitude de dire : quand on s'occupe d'emplois, soit on est  aveugle, soit on est militant.
Romain Lecoustre était visiblement un militant. Evidemment, il y a  plus de blessés et de tués pour ceux qui sont au premier rang de la  bataille.
 La bataille pour l'emploi, ça commence aussi pour ceux qui s'en  occupent.
 Alors respect.
 Xxxx Xxxxx
 
Le chômage a une histoire 1981 2001 Gilles Balbastre 2 de 2 Le capitalisme et le libéralisme coulent : http://www.youtube.com/watch?v=N4zBGmX-f94
Le chomage a une histoire - YouTube : http://www.youtube.com/watch?v=MnovGVFCgEk


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 Le chômage a une histoire 1981 2001 Gilles Balbastre 2 de 2 Le capitalisme et le libéralisme coulent :
 

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En lire dessus :
Le chômage explose, le capitalisme en a besoin - citoyenactif : " Citation :

"J'avais personnellement très peur depuis des années de François Hollande. Très peur car je le voyais bien arriver là où il est, grâce à ses qualités et à un facteur chance qui l'a toujours accompagné dans sa carrière, c'est évident. J'avais très peur car je l'imaginais très à gauche et mener une politique très à gauche.
Aujourd'hui, le voyant à l'ouvrage, je dois dire que mes craintes se sont estompées, pour l'économie en général (la politique menée est quasiment centriste) et pour les actionnaires en particulier. Pour ces derniers ce ne sera pas pire qu'avec Sarkozy, qui je le rappelle, a été le président le pire pour l'actionnariat individuel".



n Nous, ouvriers , n La finance imaginaire  Par Enkolo dans Accueil le 6 Juillet 2016
"Nous, ouvriers"Créé le mercredi 06 juillet 2016
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ns. "  Pourquoi la loi Travail et les interdictions de manifester révèlent une radicalisation de... (...) BASTAMAG.NET
Grande Bretagne : Un contrat Ultralibéral créé le mardi 03 juin 2014 , Looking for Europe Créé le samedi 24 mai 2014, Bruxelles business Créé le mardi 20 mai 2014 , Argent, sang et démocratie -Créé le dimanche 18 mai 2014, La démocratie, c'est nous le dimanche 11 mai 2014, Les nouveaux pauvres Créé le dimanche 11 mai 2014 20:04, Brésil, le stade et les favela : le jeudi 08 mai 2014, “Jeu d'influences”, un jeu en ligne pour comprendre le monde trouble des spin doctors le mardi 06 mai 2014, Capitalisme : Le triomphe de l'argent roiCréé le dimanche 16 février 2014 , Concert de soutien au Rémouleurle dimanche 08 décembre 2013, Where is My Mind le jeudi 19 septembre 2013 une conférence de BakounineCréé le samedi 24 août 2013 13:, Les chefs le samedi 01 juin 2013 00:, Comprendre le capitalisme japonais di 01 mai 2013, UN PENDU EN PLUS, UN CHOMEUR EN MOINS Créé le jeudi 09 mai 2013


Tokyo Freeters
Par Enkolo dans Accueil le 11 Juillet 2016 



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Stagiaires à vie | Quel avenir pour nos jeunes?
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La crise structurelle du capitalisme

 Les médias et la politique : Comprendre la crise de la dette en quelques minutes : Courte et claire explication  - youtube , Excellent site , explication d'Eric Toussain ( philosophe et écrivain, " l'auteur de nombreux ouvrages dont "Banque du sud et nouvelle crise internationale" (- Youtube, dailymotion, videos :autres videos,  entretien, discours 20 CADTM,  tous sur  Eric Toussaint , livres eric toussaint ) , Plan pour la Grèce : un gros sparadrap qui ne changera rien Devrait on dire maintenant pour tout les pays occidentaux, Ennieme sommet européen, Hollande et le changement! , Royaume-Uni : les banquiers... , Qui est Georges Soros ? , Philippe Pétain, 39-40, la guerre des images  , Coup d'Etat au Paraguay


Tags : emplois, chomage, précarité, enquête, interview, Coluche, chomeurs, capitalisme, néolibéralisme, économie, parti socialisme, François Hollande, situation, travail, france, scandale, france télécom
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#Posté le mercredi 28 novembre 2012 06:25

Modifié le dimanche 16 octobre 2016 16:18

Conspirationnisme : la paille et la poutre - Les blogs du Diplo


 
 
Conspirationnisme : la paille et la poutre - Les blogs du Diplo
Ce que nous voulons attaquer c'est le discours dominant qui explique que les causes de la crise actuelle sont à chercher dans le mauvais capitalisme financier. Nous pensons que la crise financière n'est qu'un symptôme d'une maladie plus profonde et qu'il s'agit en fait d'une crise du capitalisme lui-même. Ses conséquences seront certainement terribles mais ce sera peut-être aussi l'occasion de remettre en cause le capitalisme dans ses fondements mêmes.
 
De l'extrême droite à l'extrême gauche, on entend partout aujourd'hui un même discours: l'économie réelle serait saine, seule une finance ayant échappé à tout contrôle mettrait en danger l'économie mondiale.
 
Dans une version plus conspirationniste, la crise ne serait qu'un prétexte, une stratégie des capitalistes eux-mêmes qui seraient en réalité en parfaite santé. Car, en fait, ces gros menteurs ont un trésor bien caché qu'il faudrait trouver pour ensuite le redistribuer à tous les pauvres. C'est pourquoi de la gauche à la droite on propose de raboter les niches fiscales et de trouver l'argent caché pour le réinjecter dans les États.
 
Ce discours se décline de différentes manières selon qu'on désigne les traders comme seuls responsables ou qu'on dénonce la partialité des agences de notation, ce qui revient à accuser le thermomètre en cas de fièvre. Mais par-dessus tout, « c'est la faute à la finance et à l'endettement », ou comment confondre la maladie et le symptôme.
 
Or, il est impossible de séparer le bon capitalisme productif du mauvais capitalisme financier. Il n'existe pas d'un côté une économie qui produit des richesses et de l'autre une économie virtuelle, une finance parasitaire; il s'agit des deux faces d'une même réalité. Depuis le début de l'économie capitaliste, celle-ci ne peut fonctionner sans la finance, c'est-à-dire le crédit, les Bourses, la spéculation   
 
je me suis suffisamment renseigné sur le mouvement zeigeist, cotoyer pour me faire une opinion. Oui, c'est le fils du temps et non fils du vent. Ton rentre dedans pour imposer tes idées, surtout que tu viens polluer mon mur FB, commence a m'agasser. Tu prends les gens pour des incultes et ils suffit de mettre des pavés, des tonnes d'exemples sans liens pour croire que l'on va tous rentrer dans ton petit jeu. Je connais le mouvement Colibris et la fable du petit Colibris., j'ai étudier l'économie et surtout je m'y intéresse. J'ai lu de nombreux livres , discuter, donc merde avec ton ton condescendant,
 
Les différentes sources concernant le mouvement zeigeist comme sectaire :
 Ils sont très clairement mystique, manipulateur
Il est facile de taper que sur les institutions bancaires ( la face émergé des indigné), et d'écouter tout les cassandres.
Les militants de Jacques Cheminades ont fait de la récupérations politiques.
Le capitalisme, puis le néolibéralisme ne se résume pas a cinq date, ni a quatre personnes
 
Conspirationnisme : la paille et la poutre - Les blogs du Diplo
 
Le film sur Internet Zeitgeist : il roule pour l'extrême-droite et sans doute aussi pour une secte en constitution : / La pyramide avec l'oeil au milieu, symbole du mouvement zeigeist,  est le sigle du film où l'on voit le mot "illuminati" qui renvoie à une théorie fascisante affirmant l'existence, imaginaire bien sûr, d'un groupe d'individus dirigeant en secret le monde, les "illuminati
 
Comment la secte Zeitgeist via le site Activeast essaye d'infiltrer les mouvements sociaux de l'est : Crée par: Des anarchistes.

Une de leur reprsentante en France de Zeitgeist  n'est  autre qu'une certaine  Géraldine Feuillen par ailleurs initiatrice aux coté d'un jeune publicitaire  aux dents longues reçus en grande pompe sur l'émission de France 3 « ce soir ou jamais «  nommé Yann Sarfati , de l'initiative du « bankrun 2010 » une opération pseudo subversive  vous  incitant a vider vos comptes en banque qui fut un échec cuisant, Or cette Géraldine Feuillen  est une fervente admiratrice de Jean Marie le Pen , de l'activiste et pseudo « pamphlétaire » d'extrême droite Français  Alain Soral leader du groupuscule fasciste « Egalité et réconciliation » et de Dieudonné  qui est également membre du parti antisémite  français « le parti anti sioniste »  il n'avait pas fallu longtemps a beaucoup d'internautes pour s'apercevoir que la page de liens du site officiel du « bankrun 2010 » était un véritable portail de  tout ce que le net français d'extrême droite peut contenir de pire.(....)
 
J'ai eu affaire à Géraldine Feuillen  et a Yann Serfati dans le mouvement des indignés et sur Facebook, j'en ai vu jusque dans les manifs de Bruxelle ( rassemblement mondial des indignés du 15 octobre). Lors d'un débat sur la dette organisait par différents économistes ( dont Frederic Lordon) et sociologues, un militant du mouvement zeigeist qui a essayer de récuperer la frustration s'est fait rembrouer
 
                     
La pompe à phynance - Les blogs du Diplo : - de Frédéric Lordon ( cf  source : Conspirationnisme : la paille et la poutre - Les blogs du Diplo )
Mis sur facebook :
 
Le peuple est bête et méchant, le peuple est obtus. Au mieux il pense mal, le plus souvent il délire. Son délire le plus caractéristique a un nom : conspirationnisme. Le conspirationnisme est une malédiction. Pardon : c'est une bénédiction. C'est la bénédiction des élites qui ne manquent pas une occasion de renvoyer le peuple à son enfer intellectuel, à son irrémédiable minorité. Que le peuple soit mineur, c'est très bien ainsi. Surtout qu'il veille à continuer d'en produire les signes, l'élite ne s'en sent que mieux fondée à penser et gouverner à sa place.
Pour une pensée non complotiste des complots (quand ils existent) :
 
Conspirationnisme : la paille et la poutre - Les blogs du Diplo
 
Photo : Les Illuminati - syti.net : cf : voir : théorie du complot, conspirationisme, théorie, complot
 

 Il faudrait sans doute commencer par dire des complots eux-mêmes qu'ils requièrent d'éviter deux écueils symétriques, aussi faux l'un que l'autre :
 
1) en voir partout ;
 
2) n'en voir nulle part. Quand les cinq grandes firmes de Wall Street en 2004 obtiennent à force de pressions une réunion longtemps tenue secrète à la Securities and Exchange Commission (SEC),.
 
Sans doute ne livre-t-il pas à lui seul l'intégralité de l'analyse qu'appelle la crise financière, et c'est peut-être là l'une des faiblesses notoires du conspirationnisme, même quand il pointe des faits avérés : son monoïdéisme, la chose unique qui va tout expliquer, l'idée exclusive qui rend compte intégralement, la réunion cachée qui a décidé de tout. Exemple type de monoïdéisme conspirationniste : Bilderberg (ou la Trilatérale). Bilderberg existe ! La Trilatérale aussi. .... Pour défaire le monoïdéisme de la vision complotiste, il suffit de l'inviter à se prêter à une expérience de pensée contrefactuelle : imaginons un monde sans Bilderberg ni Trilatérale, ce monde hypothétique aurait-il évité la mondialisation néolibérale ? La réponse est évidemment non. Il s'en déduit par contraposition que ces conclaves occultes n'étaient pas les agents sine qua non du néolibéralisme, peut-être même pas les plus importants. Et pourtant ceci n'est pas une raison pour oublier de parler de Bilderberg et de la Trilatérale, qui disent incontestablement quelque chose du monde où nous vivons.
 
Il suffirait donc parfois d'un soupçon de charité intellectuelle pour retenir ce qu'il peut y avoir de fondé dans certaines thèses immédiatement disqualifiées sous l'étiquette désormais infamante de « conspirationnistes », écarter leurs égarements explicatifs, et conserver, quitte à les réagencer autrement, des faits d'actions concertées bien réels mais dont la doctrine néolibérale s'efforce d'opérer la dénégation – il est vrai qu'il entre constitutivement dans la vision du monde des dominants de dénier génériquement les faits de domination (salariés et employeurs, par exemple, sont des « co-contractants libres et égaux sur un marché du travail »...), ....– mais faire ce genre de distinction est sans doute trop demander, et on voit d'ici venir les commentaires épais qui feront de ce propos une défense apologétique du complotisme et des complotistes...
 
On pourrait arguer que l'analyse sociologique ou politologique de ces actions concertées, précisément, se déploie hors des schèmes intellectuels caractéristiques du conspirationnisme : monoïdéisme, exclusivisme, attraction sans partage pour l'occulte, ignorance corrélative pour tous les effets impersonnels de structure, etc. [2].
 
Le conspirationnisme comme symptôme politique de la dépossession
Tout ceci cependant est dire à la fois trop et trop peu quand, du conspirationnisme, il est possible de prendre une vue latérale qui vient quelque peu brouiller l'image de ses habituelles dénonciations, et puis, plus encore, celle de ses frénétiques dénonciateurs. Sans doute trouve-t-on de tout à propos du conspirationnisme : des tableaux sarcastiques de ses plus notoires délires (le fait est qu'il n'en manque pas...), des revues de ses thèmes fétiches, jusqu'à de savantes (pitoyables) analyses de la « personnalité complotiste » et de ses psychopathologies. Mais d'analyse politique, point ! (...) .
 
Dépossession : tel est peut-être le mot qui livre la meilleure entrée politique dans le fait social – et non pas psychique – du conspirationnisme. Car au lieu de voir en lui un délire sans cause, ou plutôt sans autre cause que l'essence arriérée de la plèbe, .... etc. Décidément l'événement politique le plus important des deux dernières décennies, le référendum sur le traité constitutionnel européen de 2005 a montré ce que peut, pourtant dans un extraordinaire climat d'adversité, un corps politique auquel on donne le temps de la réflexion et du débat : s'emparer des matières les plus complexes et se les approprier pour produire un suffrage éclairé.
 
Hors de ces conditions exceptionnelles, tous les moyens ou presque de faire sens des forces historiques qui l'assaillent et surtout d'avoir part aux délibérations qui décident de son destin lui sont refusés. Or, remarque Spinoza, le quant-à-soi ne saurait connaître aucune suspension : « nul ne peutcéder sa faculté de juger » (Traité politique), ..... Cela, nul ne le dit mieux que Spinoza : « Il n'est pas étonnant que la plèbe n'ait ni vérité ni jugement, puisque les affaires de l'Etat sont traitées à son insu, et qu'elle ne se forge un avis qu'à partir du peu qu'il est impossible de lui dissimuler. La suspension du jugement est en effet une vertu rare. Donc pouvoir tout traiter en cachette des citoyens, et vouloir qu'à partir de là ils ne portent pas de jugement, c'est le comble de la stupidité. Si la plèbe en effet pouvait se tempérer, suspendre son jugement sur ce qu'elle connaît mal, et juger correctement à partir du peu d'éléments dont elle dispose, elle serait plus digne de gouverner que d'être gouvernée » (Traité politique, VII, 27).
 
L'apprentissage de la majorité (à propos de la « loi de 1973 »)
 
Mais plus encore que de la dépossession, le conspirationnisme, dont les élites font le signe d'une irrémédiable minorité, pourrait être le signe paradoxal que le peuple, en fait, accède à la majorité puisqu'il en a soupé.
 
Le débat sur la « loi de 1973 », interdisant supposément le financement monétaire des déficits publics devrait typiquement être regardé comme l'une des étapes de cet apprentissage, avec son processus caractéristique d'essais et d'erreurs. Bien sûr la « loi de 1973 », objet dans certaines régions de l'Internet d'une activité effervescente, a connu (....) ...
 
Au milieu de toutes ces scories, un principe de charité politique pourrait cependant voir :
1) ce petit miracle des non-experts se saisissant d'une question à l'évidence technique mais que ses enjeux politiques destinent au débat le moins restreint possible : la monnaie, les banques ;
 
2) le surgissement, peut-être désordonné mais finalement salutaire, d'interrogations sur la légitimité des taux d'intérêt, le financement des déficits publics, les figures possibles de la souveraineté monétaire, la place adéquate des émetteurs de monnaie dans une société démocratique ;
 
 3) une intense activité polémique, au meilleur sens du terme, avec production kilométrique de textes, lancement de sites ou de blogs, controverses documentées en tous sens, etc. Tout ceci, oui, au milieu d'ignorances élémentaires, de quelques dérapages notoires et de fausses routes manifestes – certains parmi les plus acharnés à dénoncer la loi de 1973 commencent à s'apercevoir qu'ils ont poursuivi un fantôme de lièvre
 
 [4] ... Mais pourtant comme un exercice collectif de pensée qui vaut en soi bien mieux que toutes ses imperfections, et dans lequel, tout sarcasme suspendu, il faudrait voir un moment de ce processus d'apprentissage typique de l'entrée dans la majorité. Sans surprise, des trébuchements de l'apprentissage les élites installées tirent parti pour refuser l'apprentissage même. On les comprend : il y va précisément de la dépossession des dépossédeurs.
 
À conspirationniste, conspirationniste et demi !
 
Mais les appeler « élites », n'est-ce pas beaucoup leur accorder ? Et que valent les élites en questions à l'aune même des critères qu'elles appliquent aux autres ? (....) .
 
De ce point de vue c'est peut-être l'affaire DSK qui aura le plus spectaculairement déchiré le voile. Car jamais on n'aura vu théories du complot fleurir aussi allègrement dans les plus hautes sphères du commentariat. ...., quand il s'agit de DSK, évoque d'abord l'hypothèse d'une « manipulation » [6] ; François Loncle, député PS qui assure pour sa part « qu'il n'y a pas de complot » [7] mais « un coup monté » [8], c'est très différent. « La thèse du complot se répand sur le web » titre un des articles de Libération [9] – « sur le web », .....
 
D'un certain conspirationnisme européiste
Les illustrations les plus spectaculaires cependant ne sont pas forcément les meilleures, et si elle a fait la démonstration édifiante de ce que valent les régulations de la classe oligarchique – à savoir rien – en situation de grande tension – par exemple quand il s'agit de sauver de l'opprobre son meilleur espoir –, l'affaire DSK demeure trop exceptionnelle pour être parfaitement significative. Autrement parlantes les pulsions conspirationnistes qui émaillent à répétition le discours de la crise européenne, à plus forte raison quand elles se donnent libre cours dans l'un des journaux les plus rigoureusement donneur de leçon anti-conspirationniste, Libération, et sous la plume de son journaliste le plus attaché à traîner dans la boue – y compris pour conspirationnisme – toute position de gauche critique del'Europe telle qu'elle est, Jean Quatremer, auteur par exemple d'un magnifique « Quand l'euroscepticisme mène au conspirationnisme » [10].
 
Mais voilà : depuis que son objet chéri est en crise et attaqué de toutes parts, Jean Quatremer n'en finit pas de voir des complots partout. « Presse anglo-saxonne », « marchés financiers américains », « agences de notation », « hedge funds » : la monnaie unique européenne, pourtant plus franche que l'or, est la cible de pernicieuses entreprises de déstabilisation délibérée, orchestrées qui plus est par la plus maléfique des entités : « la finance anglo-saxonne ». Pour qui douterait qu'un esprit fondamentalement sain, puisque européen, ait pu ainsi être infecté par la maladie du complot, florilège de titres : « Les agences de notation complices des spéculateurs ? » (21 septembre 2011), « Les marchés financiers américains attaquent l'euro » (6 février 2010), « Comment le Financial Times alimente la crise » (30 mai 2010), « Moody's veut la peau du triple-A français » (21 novembre 2011), « Les banques allemandes contre la zone euro » (31 juillet 2011), « Le jeu trouble de Reuters dans la crise de la zone euro » (29 juillet 2012).
 
Si le mal organisé est partout, il n'en a pas moins son superlatif en les agences de notation : elles sont les « complices des spéculateurs » [19]. « Allons plus loin : qui a déclenché la panique sur la dette française ? Moody's justement (...). Donc Jean Quatremer a d'abord très fort envie de crier au complot – si fort que ça s'entend à longueur de billets –, puis, instruit par ses précepteurs de toujours, se convainc, mais difficilement, qu'il ne sert à rien d'y céder – moyennant quoi ses nerfs ne sont qu'à demi-soulagés, raison pour laquelle il y revient sans cesse.
 
Hedge Funds, médias, presse anglo-saxonne, agences de presse, marchés financiers américains, agences de notation, partout des malfaisants ligués contre l'objet chéri. De cette sorte de crumble intellectuel, les agences de notation sont peut-être l'ingrédient le plus caractéristique, boucs émissaires périphériques de toute une structure qui s'exprime par elles [23] – mais qu'évidemment on ne mettra jamais en question. Car les agences de notation, comme dans une moindre mesure la presse financière, sont les agents les plus représentatifs de la finance déréglementée comme pouvoir de l'opinion – (....) . Il faudrait donc expliquer à Jean Quatremer que la finance libéralisée, si constamment encouragée par la construction européenne, c'est cela même !, que dans cet ensemble, il entre constitutivement, et non accidentellement, rumeurs, erreurs, errances, absurdités, idées fausses, informations biaisées –...
Mais dans la vision du monde de Jean Quatremer, la finance est bonne... jusqu'à ce qu'elle s'en prenne à son talisman. ..... Car enfin qui a fait le choix de remettre entièrement les politiques économiques entre les mains de ce pouvoir déréglé qu'est la finance libéralisée ? Qui a décidé d'instituer les marchés obligataires comme puissance disciplinaire en charge de la normalisation des politiques publiques ? Qui a voulu constitutionnaliser la liberté de circulation des capitaux qui offre à ce régime son infrastructure ?
 
Non pas les agents du mal mais la force des structures
 
En fait c'est là la chose que Jean Quatremer a visiblement du mal à comprendre – déficience par quoi d'ailleurs il verse immanquablement dans le conspirationnisme, qu'il dénonçait chez les autres à l'époque où « tout allait bien » (pour lui) –, les crises s'expliquent moins par la malignité des agents que par l'arrivée aux limites des structures. Il est vrai qu'ayant toujours postulé la perfection de son objet, donc l'impossibilité de sa crise, il n'a pas d'autre hypothèse sous la main pour en penser la décomposition : celle-ci ne peut donc être que le fait des méchants (et des irresponsables : Grecs, Portugais, Espagnols...).
 
Mais il y a des aggiornamentos trop déchirants pour être consentis aisément, et des investissements psychiques trop lourds pour être rayés d'un trait de plume, aussi faut-il attendre l'infirmation définitive par le réel pour que se produise le premier mouvement de révision – et encore... On en connaît qui persistent à croire que la défaite de 40 est la faute du Front Populaire... Entre temps tous les moyens sont bons, y compris ceux de la stigmatisation complotiste, pour ravauder comme on peut le tissu de la croyance menacée de partir en lambeaux. Si l'euroscepticisme du peuple mène au conspirationnisme, il semble que l'eurocrétinisme des élites y conduise tout aussi sûrement...
 
Notes
 
[1] Le coefficient de leviérisation désigne le multiple de dette, par rapport à ses fonds propres, qu'une banque peut contracter pour financer ses positions sur les marchés.
[2] Lire, dans l'édition de septembre du Monde diplomatique, en kiosques le mercredi 29 août, Richard Hofstadter, « Le style paranoïaque en politique ».
[3] Puisqu'avant de devenir Premier ministre, Georges Pompidou a été banquier d'affaire chez Rothschild. On remarquera tout de même que, banquier, il cesse de l'être en 1958 quand il devient directeur de cabinet de De Gaulle et que ladite loi date de 1973...
[4] Voir à ce sujet les contributions à la journée « Création monétaire » des Economistes Atterrés du 24 mars 2012, en particulier le texte d'Alain Beitone, « Idées fausses et faux débat à propos de la monnaie. Réflexion à partir de la “loi de 1973” ».
[5] 15 mai 2011.
[6] Cité in Libération, « DSK, la thèse du complot se répand sur le web », 15 mai 2011.
[7] France Info, 2 juillet 2011.
[8] LCI, 3 juillet 2011.
[9] Libération, 15 mai 2011.
[10] Libération, blog Coulisses de Bruxelles, 24 septembre 2008. Sauf indication contraire, tous les titres qui suivent correspondent à des billets de ce blog.
[11] « Les marchés financiers américains attaquent l'euro », 6 février 2010.
[12] Id.
[13] « Emmanuel Todd, Audiard d'or 2011 », 1er janvier 2012.
[14] « Comment le Financial Times alimente la crise », 30 mai 2010.
[15] « Le jeu trouble de Reuters dans la crise de la zone euro », 29 juillet 2012.
[16] « Comment les médias accroissent la panique des marchés », 26 novembre 2010.
[17] « Comment le Financial Times... », op. cit.
[18] « Les banques allemandes contre la zone euro », 31 juillet 2011.
[19] « Les agences de notation complices des spéculateurs ? », 21 septembre 2011.
[20] « Moody's veut la peau du triple A français », 21 novembre 2011.
[21] « Les agences... », op. cit.
[22] Id.
[23] Pour quelques développements sur cette question : « Extension du domaine de la régression », Le Monde Diplomatique, avril 2011 ; « Les gouvernement sont soumis au règne de l'opinion financière] », Marianne, 13 août 2011.
[24] « Les banques allemandes contre la zone euro », 31 juillet 2011.
[25] « C'est Hotel California : une fois entré dans l'euro, on ne peut plus en repartir », 3 octobre 2011
 
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#Posté le vendredi 26 octobre 2012 13:47

Modifié le mardi 17 novembre 2020 07:37

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