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"Hollande : Pacte avec le Medef".

 
n
 
"je n'arriverais jamais à comprendre comment certains arrive à aimer l'Etat français( idem pour les autres pays), franchement, en recevant une lettre avec le drapeau tricolore et Marianne en haut à gauche, je ne connais personne qui dit "tiens ma chère nation me donne de ces nouvelles comme c'est gentils qu'elle pense à moi" , mais plutôt "merde, ils vont encore me plumer ces enfoirés"

donc ce matin, une petite lettre avec le symbole des voleurs en cravate me dit , qu'un de l...eur larbin est venu pour contrôler si je n'avais pas de TV comme je l'ai stipuler sur la déclaration d'impôt, et j'étais absent , ce qui leur parait louche!
donc j'aurais droit à une nouvelle visite surprise avec fouille des armoires etc. ce qui en soi, remarquez, est un peu con de prévenir. bref si en ouvrant le placard murale qui me sert de débarras tout lui"


la publication de Pascal Bacquet.
"Selon que vous serez puissant ou misérable
Les jugements de cour vous feront blanc ou noir."
Jean de La Fontaine.
 
« Nous devons arrêter cette dégradation de l'Etat de droit qui entraîne une criminalisation du mouvement social », écrivent Noël Mamère, Olivier Besancenot,

Ceci peut expliquer cela : .

Voilà pourquoi les médias, comme une seule voix, sont pour la loi travail, contre la grève, contre la CGT, contre la volonté des Français de conserver un code du travail décent

Un Plantu qui parle, dessin du jour par Soulcié ebx.sh/1rVPa0e

Une citation que je viens de voir ce matin, avec laquelle je suis totalement en accord :
« Il y a trois sortes de violence. La première, mère de toutes les autres, est la violence institutionnelle, celle qui légalise et perpétue les dominations, les oppressions et les exploitations, celle qui écrase et lamine des millions d'hommes (et de femmes) dans ses rouages silencieux et bien huilés.
La seconde est la violence révolutionnaire, qui naît de la volonté d'abolir la première.
La troisième est la violence répressive, qui a pour objet d'étouffer la seconde en se faisant l'auxiliaire et la complice de la première violence, celle qui engendre toutes les autres.
Il n'y a pas de pire hypocrisie de n'appeler violence que la seconde, en feignant d'oublier la première, qui la fait naître, et la troisième qui la tue. »
 
"Je viens de m'apercevoir que mon petit texte sur les "casseurs" et la violence première, celle de l'État, a été partagé 1006 fois ! C'est bon ça. Le début du succès ? Peut-être que je vais être interviewé par Le Monde et tout".

 
 




les sales majestes - les patrons - YouTube Chanson de manif

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 n la vidéo de France InterLoi Travail : quand les citoyens vont savoir, le billet de Nic...
[ LOI TRAVAIL ] "Si on commence à expliquer aux citoyens, ils vont se renseigner, donc ils vont comprendre et ensuite, ils vont se rendre compte. Et c'est ça le danger !" 

Nicole Ferroni le sait, le jour où les citoyens vont voir que dans la Loi El Khomri, il y a des petits alinéas qui permettent de tout faire, ou presque, ils risquent de faire une dépression !

 
Ce lundi à 22h35, Stéphane Haumant nous proposera sur Canal+ dans "Spécial Investigation" une enquete de Jules Giraudat pour PLTV : "Hollande : Pacte avec le Medef".


« Mon ennemi, c'est la finance ! », « Faire de la France la Nation de l'excellence environnementale ! » ou encore, « Nous allons nous mobiliser contre les paradis fiscaux ! » ces formules ont sûrement contribué à l'élection du candidat François Hollande en mai 2012.
 
Mais ont-elles été suivies d'effet ? Évidemment certaines promesses ont été tenues, par exemple, la lutte contre l'évasion fiscale porte en partie ses fruits.
 
Spécial investigation a néanmoins choisi de montrer comment la gauche au pouvoir a cédé devant les pressions du patronat en général et du Medef en particulier. Une réforme environnementale trop ambitieuse ? Il suffit de déplacer la ministre qui est censée la mettre en ½uvre. Les charges patronales sont trop lourdes ? Pas de problème, la gauche de Hollande va les baisser comme jamais elles ne l'ont été. Une loi pour contrôler les rémunérations vertigineuses des grands patrons ? Hors de question. Une loi pour responsabiliser les multinationales sous-traitant dans les pays en voie de développement ? Oui, mais pas comme cela. Une loi pour renforcer la lutte contre les paradis fiscaux ? Exit. Quelles ont été et sont encore les man½uvres du Medef pour torpiller les annonces gouvernementales ? Pourquoi ce gouvernement de gauche se montre autant à l'écoute du patronat ?

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Spécial investigation, Hollande : Pacte Avec Le Medef (Reportage Canal+ 30.05.16)


 

l'article de CGT Confédération Générale du Travail. : ‪#‎Communiqué‬ de ‪#‎soutien‬ de la CGT Confédération Générale du Travail à notre syndicat ! Communiqué de la CGT Liberté syndicale, liberté d'expression : même combat ! Romain ALTMANN, secrétaire général du syndicat CGT Info'com, est convoqué aujourd'hui à la brigade de répression de la délinquance contre les personnes pour « diffamation publique envers une juridiction, une administration, un corps constitué et l'armée » pour le matériel de communication du syndicat. La CGT dénonce ce nouvel acte de force. La liberté d'expression comme la liberté syndicale ne p... Afficher plus
 
Rapport Gallois : le mirage de la compétitivité


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67% DES FRANÇAIS ONT UNE MAUVAISE OPINION DE PHILIPPE MARTINEZ, VRAIMENT ?
Pour le JT deFRANCE 2, qui relayait le 30 mai un sondage Odoxa pour Le Parisien, « 67% des Français ont une mauvaise opinion » du secrétaire général de la CGT Confédération Générale du Travail.
C'est faux. Les médias qui ont relayé l'information, comme France 2, ont omis de comptabiliser un tiers des 1 018 personnes interrogées censées représenter « les Français », qui ont répondu qu'elles ne le connaissaient pas suffisamment pour exprimer une opinion.
France 2 coupable d'USAGE DE FAUX, c'est à voir dans notre vidéo ici :
la publication de Jonathan Duong."67% des Français ont une mauvaise opinion de Philippe Martinez", vraiment ? | Là-bas si j'y suis
 
Le 29 mai 2016 à 18h14
"Tous Otage"
la publication de Vincent Pfrunner.
On notera que le multimillionnaire ne se déplace pas pour faire sa propagande sans une solide escorte de policiers pour empêcher toute contestation. Ainsi, en Corrèze, le 21 mai, lors de sa visite à Égletons, plusieurs centaines de manifestant·es avaient éténassé·es pendant plusieurs heures en plein soleil. Sa dernière visite à Lyon, à Vaulx-en-Velin plus exactement, avait été houleuse.
 
La semaine dernière, il a notamment déclaré que « La loi El Khomri ne va pas assez loin » » et conseillé aux patrons de ne pas augmenter les salaires de leurs employés. Ce week-end, il se moquait encore d'un ouvrier en lui disant d'aller « travailler pour s'acheter un costume »... Jeudi, à Lyon, il y aura du monde pour lui tailler un costard !
 
D'octobre 2010 à février 2016, une employée de maison de retraite a effectué 151 CDD, avec rarement plus d'une semaine entre deux. Lorsque, enfin, elle a sollicité un CDI, l'employeur lui a signifié qu'elle ne serait pas reprise.
 
PROCÈS DES AFFICHES
"La police contre la liberté d'expression ? Première réponse avec le reportage de France 2 dans lequel un représentant d'Alliance PN affirme vouloir faire disparaître nos affiches de notre site internet ! ‪#‎JeSuisToujoursCharlie‬ ‪#‎CGT‬ ‪#‎InfoComCGT‬‪#‎NuitDebout‬ [AGIR, SOUTENIR, PARTAGER...] ::: Signez la pétition pour demander l'adandon des poursuites https://goo.gl/a2A8i7 ::: Restez informé-e-s en vous inscrivant à la newsletter http://www.infocomcgt.fr/newsletter"

 
Ce mardi matin, un important dispositif de gendarmerie a été déployé pour déloger les zadistes des maisons qu'ils occupent depuis plus d'un an L'ordre d'évacuer...ZAD d'Agen : l'évacuation des maisons occupées a débuté ce mardiSUDOUEST.FR
 
RIOT (MARS/AVRIL 2016)


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« Les modes d'actions sont multiples. S'il vous plaît, arrêtez de les hiérarchiser. Comprenez qu'il faut que nous soyons unis et pas dans un discours plein de morgue les uns envers les autres. "Non violents" et "violents" doivent être unis. Car ils ont tous besoin les uns des autres. »
 
Une chose peut apparaître nécessaire à souligner quand les cris effrayés des « non violents » viennent embrouiller les idées et rentrent dans une contradiction de la pensée assez flippante. Les « non violents » forment une grande partie du mouvement politique actuel. Ils sont nécessaires. 

Mais certains d'entre eux – qui ne se sentent pas casseurs – réduisent tout le dynamisme des uns et des autres par leur pauvre morale rabâchée, et surtout conditionnée, selon laquelle il faut être crédible et donc respectable.
Au fond, je les comprends. Mon discours était semblable il y a peu. Mais il a très rapidement évolué. Je ne casse pas – encore. Pourtant, les frissons me parcourent à chaque « AHOU » hurlé avec envie par mes camarades. 
 
Prenons conscience de nos forces : la diversité des actions en est une
 
La Vermine - Jusqu'Au Bout (Soutien à la ZAD)

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D'ailleurs, vous soutenez les ZAD. Ne vous trompez pas, elles existent grâce aux violents. Sans eux, la police – ce corps de fonctionnaires qui ne subira jamais la crise et les restrictions budgétaires [1] – aurait déjà réduit en poussière toute l'énergie des pacifistes qui se réclament de Gandhi sans n'avoir jamais lu une ligne sur l'histoire de la décolonisation en Inde et le rôle des acteurs violents. Les Zones À Défendre sont tenues et défendues par des personnes qui préparent des cocktails molotovs, cassent les banques et se battent avec les policiers. Sachez-le !
Les modes d'actions sont multiples. S'il vous plaît, arrêtez de les hiérarchiser. Comprenez qu'il faut que nous soyons unis et pas dans un discours plein de morgue les uns envers les autres. "Non violents" et "violents" doivent être unis. Car ils ont tous besoin les uns des autres.
 
En attirant le regard du monde médiatique, les actions violentes font ce qu'aucune manifestation ne peut faire : elles montrent le soutien sans faille des "non violents" et la détermination de leurs camarades. 
Elles montrent que la peur a changé de camp. Que la haine a remplacé la pleutrerie. 
Elles montrent que la soumission volontaire est dans le camp des casqués bleus marines. Car hier, le rempart entre la vitrine de la banque et le marteau du manifestant était bleu marine et avait comme sigle trois lettres : CRS.


n Wafik Bouakar, 25 ans, originaire de Creil, a été tué par balle à Lille lors d'une intervention de la brigade anticriminalité, dans la nuit de mardi 24 mai à mercredi 25 mai. Son camarade Mamadou Sy, sérieusement touché à l'épaule, est tiré d'affaire.Communiqué de Urgence Notre Police Assassine : 
Dans la nuit du 24 et 25 mai 2016, à Lille, la police assassine Wafik Bouakar

 
: "Entre le 13 et le 16 août 1965, la population noire de Los Angeles s'est soulevée. Un incident opposant policiers de la circulation et passants s'est développé en deux journées d'émeutes spontanées. Les renforts croissants des forces de l'ordre n'ont pas été capables de reprendre le contrôle de la rue. Vers le troisième jour, les Noirs ont pris les armes, pillant les armureries accessibles, de sorte qu'ils ont pu tirer même sur les hélicoptères de la police. Des milliers de soldats et de policiers - le poids militaire d'une division d'infanterie, appuyée par des tanks - ont dû être jetés dans la lutte pour cerner la révolte dans le quartier de Watts ; ensuite pour le reconquérir au prix de nombreux combats de rue, durant plusieurs jours. Les insurgés ont procédé au pillage généralisé des magasins, et ils y ont mis le feu. Selon les chiffres officiels, il y aurait eu 32 morts, dont 27 Noirs, plus de 800 blessés, 3 000 emprisonnés." 
 
Anarchist highschool students march in Athens (December 6, 2013)

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 source :
 
Hollande en Chine - ZEC plus ultra
 
> "L'impossible réforme du Hukou en Chine" - Richard Hartz - Slate
"Pékin avait souhaité réformer le "passeport" ne donnant pas les mêmes droits aux ruraux qu'aux citadins. C'était sans compter une initiative  "malheureuse" de la presse, les conservateurs et la crise économique."
> Catalina Santana, "Le système du Hukou", Recueil Alexandries, Collections Synthèses, , url de référence: http://www.reseau-terra.eu/article1147.html
 
> Sandra Poncet et Nong Zhu, " La dynamique migratoire des ruraux vers les villes " , Perspectives chinoises , 91 | septembre-octobre 2005 -  URL : http://perspectiveschinoises.revues.org/913
 
> Laurence Roulleau-Berger et Lu Shi, " Routes migratoires et circulations en Chine : entre mobilités intracontinentales et transnationalisme ", Revue européenne des migrations internationales , vol. 20 - n°3 | 2004 - URL : http://remi.revues.org/2012

>  Le mot de la Chine  “SHIMIN” : citadin  -  par  Chen Yan Courrier international 
> Le mot de la Chine " HUKOU" : le livret de résidence -  par  Chen Yan Courrier internationa

L'article : https://infokiosques.net/spip.php?article108

n Retour a l'envoyeur , Les Sales Majestés - Mes frères 
Coluche - Un Clown Ennemi d'Etat L'indigné révolté
Les Médias
 
Hollande : pacte avec le Medef Par Enkolo dans Accueil le 31 Mai 2016
Les actions violentes sont des actions politiques nécessaires et vitales au mouvement
Publié le 30 mai 2016  action directe | manifestation | Violence révolutionnaire - Émeute

n lien.Comment le gouvernement crée une fabrique à coupables « Nous devons arrêter cette dégradation de l'Etat de droit qui entraîne une criminalisation du mouvement social », écrivent Noël Mamère, Olivier Besancenot,... Partager LEMONDE.FR


le medef - volo - l'indigné révolté

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Industrie agro-alimentaire : business contre santé , Le Système Poutine, 
Sur le blog citoyenactif La Morale Anarchiste, Théorie du ruissellement, Merde in France, AU C¼UR DU BLACK BLOC, Hollande : pacte avec le Medef, Democracy is so overrated. , Violence
 "Nous, ouvriers", L'ANARCHIE C'EST QUOI ? Aujourd'hui en bref, PARIS : SOUS LES PAVÉS LA RAGE

Tags : "Hollande : Pacte avec le Medef"., "Spécial Investigation", documentaire, enquête, canal +, Wafik Bouakar, - Émeute, action directe, | manifestation, Violence révolutionnaire, le medef, - volo, France :, Chomage, François Hollande, Chine, exportations françaises, Henri Proglio, patron d'EDF, Allemagne, d'Angela Merkel, conditions de travail, Rapport Gallois, le mirage de la compétitivité
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#Posté le lundi 30 mai 2016 17:14

Modifié le dimanche 30 septembre 2018 14:12

Dossier d'été: l'austérité

 

n
 
Dossier d'été: l'austérité

Dossier d'été: l'austérité http://t.co/rgm1NzkdS3 via @@ALMontpellier
 
C'et pas nous, c'est eux... Ne nous en prenons pas aux effets, attaquons toujours les causes !
Bakounine

 
 Samir Bouzid : « Cette crise planétaire est encore plus dévastatrice que la Grande Dépression des années 1930. Elle a de lourdes conséquences géopolitiques; le démembrement économique donne lieu à des guerres régionales, à la fracture des sociétés nationales et, dans certains cas, à l'anéantissement de pays. Elle constitue de loin la plus grave crise économique des temps modernes » 

 
Dossier d'été: l'austérité
 
Reste-t-il un peu de courage dans l'avion ? -
ZEC plus ultra
Zèbres En Cavale




S'ils restent, ils ne savent plus ou ils vont. Ils sont comme dans un avion en chute libre et ne savent pas quand est ce qu'il faut sauter. C'est tout le système des zones de libre échanges, de la Troika, de la lutte contre l'inflation, de la libre concurrence.... Tous ce qui a batti le système mondiale qui prend l'eau....

Les cycles économiques théorisés dans les manuels économiques classiques ont sans doute fait leur temps. La courbe sinusoïdale qui prévalait dans les années 70, 80 ou 90 pourrait bien définitivement appartenir au passé. A cette époque, le principal objectif des politiques monétaires menées par les banques centrales était d'assurer la stabilité des prix. On leur demandait de gérer le plus finement possible les retournements de conjoncture. Les politiques monétaire et budgétaire étaient décidées en fonction de ce cycle conjoncturel.

Aujourd'hui, les banques centrales ne sont plus indépendantes de leur gouvernement et utilisent leur politique monétaire et de taux, le montant de la masse monétaire et l'assouplissement quantitatif (QE) pour sauvegarder notre système financier mondial et pour écarter une récession et une déflation mondiale.
Écrit par : L'Indigné
 
Les prêts ne se dirigent plus vers les investissements productifs et d'avenir mais vers des investissements plus risqués, ce qui peut alimenter de nouvelles crises. Nous sommes parti dans une déflation qui risque de durer longtemps . cf voir le cas du japon
 
 
La crise de l'euro est l'histoire d'un malade que l'on prolonge indéfiniment en espérant qu'entretemps une solution sera retrouvée. Nous assistons donc au cycle sans fin des rémissions et des rechutes mais aucun traitement définitif n'est trouvé jusqu'à présent.
 
Dossier d'été: l'austérité
Une remontée des taux interbancaire sur le marché monétaire pourrait entrainé une faillite de tout les créanciers ayant emprunter des créances sur le marché monétaire., y compris les banques centrales.
 
L'AUSTERITE PRECIPITERA LA CRISE
 Les états avaient le choix entre Se serrer la ceinture ou creuser les déficits , ils ont choisi de se serrer la ceinture, ils auront à la fois à se serrer la ceinture et un creusement des déficits. Pour repprendre le parallèle avec la citation de churchill : «  ils avaient le choix entre la honte et la guerre. Ils ont choisi la honte, ils auront la honte et la guerre ».
 
Les déséquilibres dans l'économie mondiale ont pris une telle ampleur que les craintes quant à la stabilité de notre système financier sont entièrement justifiées.
 
Presque tous les pays souffrent d'un chômage historiquement élevé (troubles sociaux). Les flux de biens et de services dans le commerce international se sont fortement déséquilibrés. Alors que les Etats-Unis enregistrent un déficit chronique et extrêmement élevé de leur compte-courant, la Chine et les pays de l'OPEP enregistrent de forts excédents.
 
En conséquence, le système monétaire international affiche des déséquilibres jamais vus. La Chine a des réserves en devises de l'ordre de 3 400 milliards de dollars alors que les Etats-Unis sont le pays le plus endetté au monde. Le Japon s'est lancé dans une dévaluation compétitive (turbulences de devises). .
 
Pour lutter contre le ralentissement économique, les gouvernements des pays industrialisés ont poussé le creusement du déficit tellement loin que leurs dettes publiques ont atteint d'absurdes niveaux qui ont des effets contre-productifs sur la conjoncture. Le service de la dette pousse les pays vers la faillite.
 
Les seules issues semblent être l'inflation et/ou l'abandon de créance pure et simple, ce qui est une menace pour les marchés obligataires et pourrait entraîner de fortes moins-values (la capitalisation boursière du marché obligataire est de 98 000 milliards de dollars à comparer aux 60 000 milliards de PIB mondial). Tous secteurs confondus, les Etats-Unis financent une dette de 56 280 milliards via le marché du crédit alors que leur PIB est de 15 864 milliards de dollars. Leur plus grand créancier est leur propre banque centrale devant la Chine et le Japon.
 
La dette publique du Japon à hauteur de 240% du PIB est encore plus absurde (le marché obligataire en yen risque l'effondrement).
 
Les principales banques centrales du monde appliquent une politique de taux d'intérêt zéro et inondent les marchés financiers de liquidités comme jamais vu auparavant. La Fed et la Banque du Japon ensemble achètent mensuellement pour 159 milliards de dollars de titres.
 
Les bilans des banques centrales augmentent considérablement. Le montant des titres détenus par la Fed va passer de moins de 1 000 milliards de dollars en 2007 à 6 000 milliards en 2016. Au cours de la même période, le montant des titres détenus par la Banque du Japon sera passé de 20% du PIB à 60% et pour la BCE de 15% à 45%. Dans ces conditions, comment peut-on imaginer que les banques centrales pourront revenir à une structure "normale" des taux sans provoquer une crise extrêmement grave ?

 

 
Dossier d'été: l'austérité
 
 :  » Le commencement de la fin « Les politiques font du business, il est normal que les agences de notation fassent de la politique. Elles ont  aussi ce talent particulier de transformer des situations gérables en crises inextricables :  Irlande, Grèce, et Portugal en ont fait les frais. C'est au tour des États-Unis  de connaître la joies du cercle vicieux créé par les pronostics de l'opinion financière
 

1) dégradation → tension brutale sur les taux → renchérissement du coût de la dette → détérioration de la situation budgétaire et emballement de la dette → tension supplémentaire sur les taux, etc. ;
et
2) dégradation → austérité forcée → récession → détérioration de la situation budgétaire et emballement de la dette → austérité renforcée, etc. – ( Frédéric Lordon )
 
 > Le commencement de la fin – Frédéric lordon – La pompe à phynance


L'économie de la zone euro va se contracter davantage que prévu cette année, ce qui se traduira par une réduction ralentie des déficits publics, selon la Commission européenne. L'exécutif communautaire a revu en baisse ses prévisions économiques et table désormais sur une contraction de 0,4% du produit intérieur brut (PIB)

DEUX ANS DE PLUS POUR PARIS ET MADRID

Pour réduire l'impact baissier de la consolidation budgétaire sur l'activité économique, la réduction du déficit global de la zone euro devrait être un peu

Sur le conseil d'Antalaya, un article de Guillaume Duval : Politique budgétaire : errare humanum est, perseverare diabolicum...  paru dans Alternatives économiques. " Si le gouvernement avait visé un déficit public de 3,7 % du PIB en 2013 au lieu de 3 %, nous aurions probablement évité la récession et 300 000 chômeurs supplémentaires.> Lire la suite.
 
Le 27 juin dernier la Cour des Comptes dans son rapport sur la situation des finances publiques confirme une évidence : les mesures de restriction budgétaire prises en 2012 et en 2013  ont entraîné une limitation de l'activité et une hausse du chômage.
 
« . (...) la structure même de l'économie est transformée par la récession et le chômage : les chômeurs qui le sont restés pendant deux ou trois ans, ne sont plus vraiment aptes à l'emploi immédiatement, ils doivent être lourdement formés et accompagnés pour pouvoir revenir sur le marché du travail, et les entreprises qui ont fait faillite, les usines qui ont fermé ne sont plus capables de produire quoi que ce soit quand la reprise arrive... L'austérité prolongée fait en réalité baisser ce que les spécialistes appellent le « PIB potentiel » de l'économie, sa capacité théorique à produire des richesses. Ce qui implique que les faibles déficits « structurels » affichés officiellement ne sont en réalité qu'une fiction : ils ne peuvent plus être atteints car le potentiel productif que cela supposerait a été détruit par la récession prolongée. »
 
La question n'est même plus de savoir si l'austérité diminue l'activité mais à quel niveau elle le fait :

« le « multiplicateur » (...) est supérieur à 1, surtout lorsqu'on se trouve déjà en phase de ralentissement économique et que les principaux partenaires commerciaux du pays mènent eux aussi des politiques d'austérité. Autrement dit 1 point de PIB de restriction budgétaire entraîne probablement une perte de l'ordre de 1,5 point de PIB d'activité économique. »
 
C'est sans doute pour ces bonnes raison que le gouvernement Hollande-Ayraut a décidé de poursuivre dans la même voie et a présenté au Parlement ses grandes orientations pour le budget 2014, budget d'austérité qui sera "discuté" à la rentrée par le PS et ses alliés naturels et surnaturels.   




Dossier d'été: l'austérité

 
Dossier d'été: l'austérité http://t.co/rgm1NzkdS3 via @@ALMontpellier
Dossier d'été: l'austérité "socialiste". Les chomeurs 2/4
 
 
Le gouvernement Hollande a pu distraire la galerie pendant quelque temps en se faisant passer pour progressiste : ainsi il y eu une intervention au Mali au nom des droits de l'Homme (et de l'industrie nucléaire), puis le Mariage Pour Tous, dont les opposants entre cathos intégristes et nostalgiques du IIIe Reich, nous ont fait oublier pendant quelque temps le gouvernement socialiste.
 
Pourtant, c'est une erreur. Les « socialistes » sont arrivés au pouvoir avec une mission « restaurer la compétitivité ». Cela peut paraitre sympa au premier abord, mais ce n'est rien d'autre qu'écraser le prolétariat, les travailleurs en diminuant leurs droits, leurs salaires pour augmenter le taux de profit du patronat. Pendant que ceux qui peuvent encore se le permettre bronzent dans le Sud de la France, les socialistes, main dans la main avec des syndicats jaunes et le patronat préparent l'offensive contre nos droits.
C'est pour cela que nous faisons un dossier d'été qui présente les différentes « réformes » ou plutôt attaques en cours dont nous serons les victimes en septembre.
 
Voici un article qui récapitule les différentes pistes de réduction de nos droits, qui ne sont pourtant pas mirobolants...dans un contexte d'explosion du chomage
 
(Article issu de la presse bourgeoise)
 
L'Unedic a rendu public ce jeudi de nouvelles prévisions qui montrent que le pari du gouvernement d'une inflexion de la courbe du chômage à la fin de l'année est compromis et, surtout, que 2014 s'annonce sombre. Pour 2013, les nouvelles sont plutôt bonnes compte tenu du contexte. Alors que le consensus des
économistes ne table plus sur une quasi-stagnation mais sur un diminution de 0,2 % du PIB, le régime géré par les partenaires sociaux n'a pas dégradé ses prévisions de chômage sur 2013. Il anticipe désormais une hausse de 178.700 du nombre de demandeurs d'emploi n'ayant pas du tout travaillé dans le mois, soit 7.000 de moins qu'il y a cinq mois. Du côté de l'emploi salarié, les destructions concerneraient 35.600 postes, deux fois moins qu'en 2012.
 
Une inflexion au troisième trimestre
(...) .
 
Michel Sapin, cela « conforte l'analyse du gouvernement et son objectif d'inverser la courbe du chômage d'ici la fin 2013 et au-delà ». Pour le ministre du Travail,, l'Unedic fonde son calcul sur « une hypothèse de croissance inférieure à celle du gouvernement (+0,7% contre +1,2%) et ne prend pas en compte tous les effets des politiques et réformes ». Une « inversion durable de la courbe du chômage est donc à notre portée », affirme-t-il.
 
(.....)
 
Une dette portée à 24,1 milliards d'euros (...) .
 
La situation est pour l'instant sous contrôle car, comme l'avait expliqué son président, Jean-François Pilliard, son programme d'endettement pour cette année permet de faire face au besoin de financement prévu fin 2013, soit quelque 18 milliards d'euros. Mais ce n'est pas le cas pour l'an prochain. La renégociation des règles de l'assurance-chômage, dont la convention arrive à son terme en décembre prochain, doit démarrer à la rentrée. Elle va se dérouler avec en toile de fond d'une dégradation financière record, ce qui augure de discussions très tendues entre patronat et syndicats. Tout cela avec un changement de président à la tête du Medef .
 
Les exorbitants déficits budgétaires dans presque tous les pays industrialisés ne peuvent être financés que par l'impression monétaire et des achats d'obligations par les banques centrales (QE). Mais une telle politique comporte aussi un risque élevé pour tout le système financier (formation de bulles en cours) ainsi que des dangers latents d'inflation. ].

 Les Etats-Unis sont loin d'avoir réduits leur endettement et seule la création de nouvelles dettes assure un semblant de croissance à l'économie américaine
 
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ÉTATS-UNIS • Detroit : après la faillite, les questions
La ville de Detroit s'est officiellement déclarée en faillite le 18 juillet. Le point d'orgue d'une longue descente aux enfers pour le berceau de l'industrie automobile.
Courrier international| Corentin Pennarguear19 juillet 2013 
 
 
Le siège de General Motors en arrière-plan, géant de l'automobile basé à Detroit.- Photo AFP.
“Inévitable.” Le mot revient dans presque tous les articles de la presse américaine à l'heure d'évoquer la faillite de Detroit et ses 18 milliards de dollars de dette [environ 14 milliards d'euros]. “Confrontés à des revenus fiscaux en chute constante, les dirigeants municipaux n'ont rien fait à part se chamailler, nier le problème... et dépenser”, se désole The Detroit News.

La ville de plus de 700 000 habitants ne s'est jamais remise de la crise financière de 2008 et du fort déclin de l'industrie automobile. “Comme la mort de quelqu'un atteint d'une maladie incurable, la banqueroute planait au-dessus de Detroit depuis deux ans”, constate Detroit Free Press. Mais la chute de la ville vient de plus loin. “Tous les habitants ne se sont pas enfuis dans la nuit, fait remarquer The Detroit News, leur nombre s'effondre constamment depuis les années 1950.” Autrefois quatrième ville des Etats-Unis, “Motor City” a perdu 63 % de sa population en soixante ans.

“Les 18 milliards de dette ne se sont pas non plus matérialisés d'un coup, continue le quotidien local. Ils ont été empilés par les maires et les conseillers municipaux, qui ont préféré hypothéquer le futur pour payer les factures d'aujourd'hui plutôt que de faire correspondre dépenses et recettes.”

Maintenant que sa banqueroute est annoncée, Detroit attend de savoir si elle pourra être placée sous la protection du chapitre 9 de la loi sur les faillites, ce qui lui permettrait de renégocier sa dette. Mais comme le souligne The Detroit News, “si personne ne peut prédire avec certitude où ce processus va mener [...] on peut dire avec quasi-certitude que cela va constituer une nouvelle épreuve pour les citoyens de Detroit qui ont déjà beaucoup souffert”. Ils vivent déjà dans une ville “où 90 % des affaires d'homicide ne sont pas résolues, où 80 000 bâtiments abandonnés pourrissent le paysage et où la moitié des lampadaires ne fonctionnent pas la nuit”.

Face à ses difficultés, Detroit avait été mise sous tutelle dès mars dernier et est à présent gérée par Kevyn Orr, "celui qui pourrait faire la différence", selon Detroit Free Press. Le journal attend beaucoup de ce juriste qui “a déjà mis en place un plan pour restructurer la dette et remettre de l'argent dans les services municipaux”. Son plan démontre que la ville ne peut rembourser l'intégralité de sa dette, mais traite tous les créditeurs “de manière égale”, d'après le quotidien. “Il n'y a plus d'argent et aucun moyen d'en avoir plus.”

Si Detroit est la plus grande ville des Etats-Unis à s'être déclarée en faillite, ce n'est pas la première, comme le souligne une carte interactive de Governing.com. Depuis janvier 2010, huit villes et des dizaines d'organismes assurant des services publics ont fait banqueroute aux Etats-Unis.

 
 . Depuis la crise de 2007, la Chine voit ses principaux clients s'enfoncer dans la crise et ralentir leurs exportations
 
Des chiffres qui s'expliquent non seulement par la faiblesse de la demande extérieure évoquée plus haut mais aussi par la hausse continue du coût du travail en Chine et la force du yuan ainsi que le contrôle accru des autorités chinoises sur les fausses factures
 

- Le crédit fait des bulles
- Chaudron social : La montée de la contestation sociale est nourrie par un taux de chômage. (....) .  

Ces deux (gros) points noirs risquent de déstabiliser non seulement la croissance mais surtout la société chinoise.

 A vrai dire, Pékin n'a plus le choix. S'étant lancées dans une politique tournée vers la consommation intérieure, les autorités chinoises ont semé le grain de la réduction des inégalités sociales et de son pendant, la perte de compétitivité de la production chinoise


Les prêts interbancaires, thermomètre de la santé d'une économie
Mais réflexion faite, ce fameux taux pourrait être bien plus intéressant qu'il n'y paraît au premier abord. Les prêts interbancaires sont la pierre angulaire d'une économie. Le fonctionnement quotidien, les crédits qu'elle accorde, d'une banque repose sur eux. Donc quand une banque hésite à prêter à une autre, un signal d'alarme retentit.

C'est ce qui s'est passé au plus fort de la crise de l'euro en Europe. . Le marché interbancaire avait été presque paralysé, menaçant le crédit aux particuliers et aux entreprises, et donc toute l'économie européenne. C'est ce que les économistes appellent un "credit crunch", un effondrement du crédit...


Or la menace d'un credit crunch chinois grandirait. Comment expliquer une telle flambée ?

Bulle de crédit à la chinoise
Par la croissance faramineuse qu'a connue le crédit ces dernières années, encouragée par le gouvernement central qui voulait soutenir l'économie et lutter contre les effets persistants de la crise mondiale. Le remède est connu – et a été administré par toutes les banques centrales dans le monde entier après 2008 – : en baissant le taux directeur, en encourageant le crédit, les banquiers centraux espèrent relancer l'investissement des entreprises et la consommation des particuliers.


Dans le cas chinois, une seconde raison est venue se grever à ses impératifs économiques : l'impératif social. Car la Chine doit faire face à un afflux massif des ruraux vers les centres urbains. D'ici à 2030, 300 millions de ruraux devraient s'installer dans les villes. Un exode qui est là encore encouragé par Pékin qui voit dans ces nouveaux urbains aussi bien une réserve de main-d'oeuvre que de consommateurs – deux composants de choix de la stratégie économique chinoise. (....) .. Et là encore, il y a un double effet sur l'économie. Car tous ces projets de construction et d'infrastructures vont permettre de soutenir l'économie, via la construction et les dépenses d'infrastructures.

[L'urbanisation croissante et le manque d'infrastructures orientent les nouveaux besoins de la Chine en matières premières. Première d'entre elles, le cuivre, utilisé non seulement dans la construction mais aussi dans les dépenses d'infrastructures (câbles, etc.). La demande chinoise devrait donc exploser dans les années qui viennent. Pour financer ces projets, Pékin a non seulement mis de l'argent sur la table (l'équivalent de 12% de son PIB) mais aussi encouragé le crédit local, accordé par des banques (locales) à des projets (locaux).

Le crédit, Golem de Pékin
. Le crédit doit être manipulé avec la même précaution : le créer, l'encourager, c'est très bien, encore faut-il ensuite pouvoir le contrôler et le maîtriser. C'est justement ce qui est en train de se passer dans l'empire du Milieu.

Le ratio crédit/PIB est ainsi passé de 75% en 2008 à plus de 200% aujourd'hui. Les gouvernements locaux, pour financer leurs projets de construction et de développement se sont lourdement endettés et alors que les recettes fiscales sont en recul, la situation devient périlleuse.
 
A cela il faut ajouter qu'une part non négligeable du crédit chinois (plus de 10%) échappe totalement à tout contrôle. En effet, la Chine –, le marché du crédit est contrôlé par l'Etat qui possède un monopole sur le système bancaire. S'est donc développé un système de prêt parallèle, non-autorisé. Il peut prendre la forme de prêts entre particuliers, de prêteurs sur gage ou d'établissements bancaires de l'ombre... et de grandes entreprises publiques qui profitent des faibles taux d'emprunt qui leur sont accordés par l'Etat pour ensuite accorder des prêts à de plus petites entreprises.
 
Leur point commun : un taux d'intérêt souvent usuraire... Ce crédit parallèle est d'autant plus dangereux qu'il échappe à toute tentative de contrôle de l'Etat ou des gouvernements locaux.
 
Où est passé l'argent ?
Conséquence à la fois de la manne financière étatique qui a inondé certains secteurs ainsi que du développement du shadow banking, l'affluence de crédit et de liquidités n'a pas forcément irrigué les secteurs les plus productifs de l'économie. Je vous le disais plus haut, certaines grandes entreprises d'Etat ont préféré prêter leur argent plutôt que d'investir dans leur appareil de production.
 
 
Surendettée à hauteur de 100 milliards de yuans (12 milliards d'euros), la ville d'Ordos doit en outre, comme le rappelle L'Agefi, faire face à une importante baisse de ses revenus (-18,5%), rendant sa situation intenable.
 
quels dangers fait courir cette menace de credit crunch sur l'économie chinoise et quelle est la réponse de Pékin. Car le gouvernement chinois se trouve confronté à un dilemme de poids : faut-il privilégier la croissance quitte à favoriser la croissance de la bulle du crédit ou bien contrôler l'endettement aux dépends de la croissance.
 
Cécile Chevré
Hier, nous avons vu comment s'est gonflée une bulle du crédit en Chine et comment celle-ci a progressivement échappé à tout contrôle. Reste maintenant à savoir quels dangers peuvent découler d'un dégonflement brutal de cette bulle et quels sont les moyens d'intervention de Pékin.
 
Commençons par les risques.
 
D'une banque chinoise à l'économie mondiale


Une économie fonctionne grâce aux prêts. Les entreprises empruntent pour investir, augmenter leur production et créer de la croissance. Les particuliers empruntent pour consommer, se loger, faire des études, etc. Le crédit n'est pas forcément mauvais pour une économie quand il permet à terme de créer de la valeur ajoutée et de la richesse. Reste à maîtriser la qualité des crédits accordés ainsi que leur quantité. . Trop de (mauvais) crédits, et c'est la bulle spéculative. Pas assez de crédits, et c'est une économie toute entière qui ralentit".
 
Certains observateurs font déjà le lien ente ralentissement économique chinois et le resserrement de l'offre de crédit. .
 
Les risques ? Un assèchement complet du marché du crédit et donc de la liquidité qui bloquerait la consommation et l'investissement. Et une faillite en série de banques qui voient déjà leur bilan sérieusement plombé par d'innombrables créances douteuses.
 
Des risques qui pourraient prendre une ampleur mondiale. Comme le rappelait Gustavo Horenstein de Dorval Finance dans une interview accordée au site Sicavonline.fr : "L'économie chinoise représente 12% de l'économie mondiale en dollar courant mais plus de 40% de sa croissance. Si la décélération de la croissance chinoise se transforme en récession, l'impact sera fort sur la croissance mondiale. Les plus touchés seront les principaux partenaires commerciaux asiatiques et les pays producteurs de matières premières. Concernant les marchés financiers, les entreprises très tournées vers cette zone ne seront plus le refuge qu'elles ont été face à la crise de la zone euro".
 
Reste à savoir ce que Pékin veut – et peut – faire face à ces risques.
 
Pékin face à ses banques
Vendredi dernier, les taux interbancaires redescendaient, vers les 8%, laissant soupçonner une intervention massive de la Banque centrale chinoise, la Banque populaire de Chine (PBoC). Celle-ci, selon certaines rumeurs persistantes, aurait injecté 40 milliards de yuans (4,88 milliards d'euros) dans certaines banques, résolvant les problèmes d'approvisionnement des liquidités.

 
Officiellement, cependant, la PBoC se refuse à intervenir de manière massive, estimant que le niveau de liquidités était suffisant. Après moult tergiversations, elle a tout de même consenti à annoncer hier qu'elle était prête à soutenir de manière temporaire les banques en manque de liquidités afin de ramener les taux interbancaires à des niveaux raisonnables. Une annonce qui a rassuré les marchés : e.
 
Pourquoi une telle prudence de la part de la PBoC ? Parce que Pékin – et sa banque centrale – sont conscients des risques que font peser le système bancaire et les investissements dits à fort effet de levier (une manière de dire que le rendement est élevé), comme l'immobilier, sur la stabilité financière et économique du pays.
 
Après avoir encouragé le crédit et les investissements spéculatifs après la crise de 2008, Pékin préférerait aujourd'hui que l'argent aille vers la consommation intérieure et l'investissement des entreprises mais aussi vers les investissements à long terme. Le gouvernement chinois est aujourd'hui prêt à limiter et encadrer le marché du crédit, et en accepte la conséquence principale, le ralentissement de la croissance du PIB.
  
Selon l'économiste Xu Gao, cité par Le Figaro : "si les taux d'intérêt restent à des niveaux si élevés, le seul scénario pour l'économie chinoise sera celui d'un atterrissage brutal. Il semble que les dirigeants chinois suivent délibérément une approche attentiste en laissant le ralentissement de la croissance se poursuivre sans intervenir".
 
Reste à savoir si la PBoC utilise la bonne méthode pour contrôler le marché du crédit. Comme le souligne Bank of America Merrill Lynch, cité par Reuters : "Nous pensons que le plus gros risque est que la PBoC ne gère pas correctement la situation. S'occuper des banques qui violent les règles devrait se faire en améliorant la réglementation prudentielle et non en organisant une crise du crédit interbancaire qui pourrait avoir des effets indésirables en cas de perte de la confiance entre banques".
 
Etincelle de krach en Chine ?

La Chine risque-t-elle un credit crunch capable de faire plonger la croissance mondiale ? Une telle hypothèse ne peut être totalement écartée mais contrairement à ce qui s'est passé en Europe lors de la crise de l'euro, le resserrement du crédit est la conséquence directe de la volonté de la Banque centrale chinoise. Banque centrale qui en outre a les moyens de ses ambitions et de sa politique grâce à ses énormes réserves de change et de métaux précieux.


 
Pour aller plus loin aujourd'hui : le pouvoir de la Banque populaire de Chine et comment profiter de la transition économique chinoise :

- Si le pouvoir des banquiers centraux occidentaux est plus que douteux, celui de la PBoC est indéniable, comme le souligne Philippe Béchade dans La Chronique Agora : "La seule qui semble encore en mesure de dicter sa loi aux marchés, c'est la banque centrale chinoise. Elle reste bien à l'abri des attaques des “hordes de sangliers” dans son périmètre monétaire parfaitement étanche. Elle a administré de façon magistrale une punition aux spéculateurs mardi matin. Avec le soudain assèchement du crédit, un grand nombre d'opérateurs ont dû réduire la voilure en catastrophe face à l'impossibilité de refinancer des positions lourdement perdantes via le shadow banking (des entreprises industrielles ou commerciales se transformant en prêteurs sur gage, ce qui rapporte beaucoup plus que d'exercer leur coeur de métier).
 
- La position de la PBoC devant l'emballement des taux interbancaires est un signe de plus de transition économique en cours dans l'empire du Milieu, vers une économie centrée sur la consommation intérieure et reposant sur l'explosion de la classe moyenne urbaine. Cette transition a des conséquences non seulement sur la société chinoise, mais aussi sur les modes de consommation et de vie des Chinois. Premier de ces bouleversements : l'alimentation, plus grasse, plus carnée, plus sucrée.



 
Politique monétaire
 
Vendredi 28 juin 2013 I
Qui dit hausse des taux, dit...
 

Pékin se lance dans le cyclisme acrobatique : faire passer l'économie d'un vélo carburant aux exportations extérieures à un vélo alimenté par la consommation intérieure. Il faut imaginer l'économie chinoise en équilibriste . Difficile voire impossible d'éviter les déraillements, les ralentissements et autres accidents de parcours.

  
]Menace de credit crunch en Chine

   
latribune.fr | 21/06/2013, 08:48 - 445 mots
Le marché interbancaire chinois a été pris de panique ce vendredi et a contraint la banque centrale à intervenir. Les marchés craignent des faillites bancaires : le risque de restriction du crédit est élevé.
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Menace de credit crunch en Chine ( google)

Est-on au seuil d'une crise bancaire en Chine ? En tout cas, la panique s'est emparée ce vendredi du marché interbancaire chinois. Le taux de référence au jour-le-jour, équivalent de l'Eonia européen, a atteint un record , avant de reculer nettement sous la pression, prétendent les rumeurs, d'une intervention de la banque centrale. Selon Bloomberg, 50 milliards de yuan (environ 6,15 milliards d'euros) auraient été injectés dans le marché par la banque centrale.
 
« Assainir » le système bancaire
 
Ce mouvement de panique s'explique par la volonté des autorités monétaires et politiques de mettre fin à l'expansion très rapide du crédit de ces dernières années. Dans le viseur de Pékin se trouveraient les petites banques qui ont beaucoup prêté et qui ont également beaucoup spéculé. Leur endettement serait devenu intenable. . Une logique qui n'est pas sans rappeler aux marchés l'audace des autorités américaines en septembre 2008 dans l'affaire Lehman Brothers...
 
Confusion
(...) . En cas de hausse durable du taux interbancaire, les établissements devraient restreindre leur offre de crédit et le ralentissement de l'économie, déjà sensible depuis quelques mois, n'en serait qu'accéléré. C'est un risque que le gouvernement ne souhaite pas prendre. Pas plus, sans doute, qu'il est prêt à prendre le risque d'un Lehman chinois. Mais pour autant, comment maintenir un système bancaire aussi endetté sans risques ? Comment développer, comme souhaite le faire Pékin, une demande intérieure sur des bases aussi fragiles ?
 
Méfiance et risques sur la croissance mondiale
(....)  Le risque d'un crédit crunch chinois ne peut donc être pris à la légère. Or, s'il devenait réalité, la contraction du crédit en Chine et de la deuxième économie mondiale réduirait à néant les espoirs de reprise par les exportations en Europe. Or, c'est le seul levier dont disposent désormais les pays de la zone euro, notamment ceux qui ont été ravagés par la crise de la dette. Le nouvel acte de la crise mondiale commencée en 2007 se joue donc en Chine.
 
Par Mathieu Lebrun, analyste et rédacteur du service Agora Trading (pour les traders aguerris et actifs) 
 
◊ L'actualité de ces dernières semaines est incontestablement la remontée des rendements des taux longs constatés un peu partout sur les marchés. OAT français, Bund allemand, TNote américain, les mouvements ont été pour le moins spectaculaires. En cause évidemment, la fin de l'argent facile de la FED. Prenez le cas des bons du trésor US à 10 ans. Aux Etats-Unis, cette envolée constatée en un peu plus d'un mois constitue d'ailleurs tout simplement un record depuis 2001...
 

Dans ce contexte, il me semble intéressant de faire le point sur deux secteurs qui se trouvent en première ligne. Les seuls gagnants de ces plans de relance monétaire et de l'écart des taux sur le marché interbancaire  sont certaines banques comme le crédit Suisse, les traders, les insitutionnels et les professionnels des sales des marchés pourtant responsable de la crise qui a d'abord été bancaire, puis économique avant de se déplacer sur les états et les peuples.



Dossier d'été: l'austérité
 
Tout d'abord, les sociétés foncières. Ce genre d'acteurs – structurellement très endettés et très friands de recherche de financement sur le marché obligataire – affichent une rentabilité de leur business model d'autant plus élevée que les taux sont bas. Puisqu'en se finançant à taux bas (3% par exemple ou moins) et en offrant une croissance annuelle quasi linéaire (en moyenne 5%), l'écart y est de plus en plus favorable au fur et à mesure que les taux baissent. Mais gare quand les tensions se manifestent et que les taux remontent. C'est l'effet inverse. .
 
Le bénéfice de Credit suisse en hausse grâce au trading -     Source : Reuters
25/07/2013  


On distingue assez nettement une large phase de trading range horizontale (visible en pointillés) en place depuis l'été 2011. Gare à la sortie par le bas car elle risque d'être brutale.


une cassure à la baisse et l'inscription de nouveaux plus bas sur ce secteur risquent d'avoir comme catalyseur de nouvelles tensions sur l'obligataire au début de l'été. .

Souvenez-vous des déclarations de Greg Smith, ancien responsable des ventes de produits dérivés basé à Londres chez Goldman Sachs -- requin parmi les requins :


"Les intérêts du client continuent d'être mis de côté dans le fonctionnement de l'entreprise... Cela me rend tout simplement malade de voir à quel point les gens peuvent parler sans gêne de voler leurs clients. Sur les 12 derniers mois, j'ai vu cinq directeurs gestionnaires différents traiter leurs clients de 'marionnettes', parfois dans des e-mails en interne... Ces jours-ci, la question la plus fréquemment posée par les analystes juniors au sujet des produits dérivés, c'est "combien d'argent avons-nous gagné sur le dos du client ?"
 
 

Pour les institutionnels, les traders et les professionnels des salles de marché, vous n'êtes qu'un petit poisson dont la seule tâche est de rester à sa place dans cette chaine alimentaire !

Ils vous permettent quelquefois de faire de petites plus-values pour que vous restiez dans l'océan... mais quand vous ne leur êtes plus utile, ils n'hésitent pas à vous sacrifier au nom de leurs profits !

 Les données à observer

La première et, sans doute la plus importante, est la différence entre les deux catégories principales de traders :
 
les Commerciaux : ce sont les agents qui se servent des marchés options et futures pour ajuster et couvrir un stock réel ou une activité liée au sous-jacent physique. Par exemple, un agriculteur qui veut couvrir le prix de sa récolte de blé ;

Les Non commerciaux : ce sont les spéculateurs. Ceux qui essaient de faire des profits en échangeant les contrats, sans but de couverture et sans rapport au sous-jacent réel. Par exemple, vous, qui achetez des contrats sur le pétrole mais qui ne vous ferez jamais livrer les barils à la maison !!
 
D'autres termes méritent également d'être expliqués.
 
Long : Les positions acheteuses
Short : Les positions vendeuses
 
Et enfin une dernière notion à connaitre pour la suite :
 
Open interest : contrats qui n'ont pas de contrepartie identifiée au moment du rapport. Les contrats "ouverts" donc à la négociation. 

 La semaine prochaine, nous verrons comment s'organisent les différentes catégories de traders et surtout qui sont ceux qui font et défont les tendances. 
 
 
Conclusion : de nouvelles crises financières sont inévitables. Les sources potentielles sont nombreuses et elles peuvent se déclencher à n'importe quel moment. Aucun investisseur ne devrait se croire à l'abri. Les plus grands perdants seront les peuples, et peut ^^etre les épargnants et les Etats mais surement pas Goldman Sachs.



Sources :
Peur et servilité : les deux mamelles du gouvernement
 
Cf voir l'article sur le blog  Antalya
 
/, Citoyenactif Quand le remède devient poison...
 
Le commencement de la fin :
 
Reste-t-il un peu de courage dans l'avion ? :
 
A lire : Documentaire Génération-Précaire, « Modele » allemand
 
La France peut elle faire faillite? - l'indigné

 
Mardi 25 juin 2013
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Mercredi 26 juin 2013
Chroniques émergentes : la Chine va-t-elle faire "crunch" ?
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REFLEXIONS SUR LA DEMOCRATIE Créé le samedi 07 septembre
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extrait du programme et du manifeste des anarchistes mexicains 1911 Créé le vendredi 23 août 2013 
Des héros ordinaires mis aux piloris Créé le dimanche 18 août 2013 
À bas les chefs ! Créé le mercredi 07 août 2013
Tubo d'Ensaio : le curieux squat légal du Portugal Créé le dimanche 11 août 2013
Nés en 68Créé le vendredi 09 août 2013
Johnny Rotten : “En tant que roi du punk, je décrète cette loi : le punk n'a pas besoin de roi” Créé le samedi 03 août 2013 
De la liberté, de la révolte Créé le samedi 27 juillet 2013 
Génération Ferré Créé le lundi 15 juillet 2013
coluche, quand je serais grandCréé le vendredi 12 juillet 2013
Tags : Documentaire Génération-Précaire, « Modele » allemand, crise, dettes, dettes souveraines, capitalisme, la Troika, la FED, la BCE, austérité, chomage, récession, credit crunch, Chine, OAT français, Bund allemand, crise du crédit interbancaire, shadow banking, banque centrale chinoise, conjoncture économique se dégrade, Krach Obligataire, shadow banking n, la crise de l'euro, contraction du crédit en Chine, Goldman Sachs, Politique monétaire, Michel Sapin
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#Posté le dimanche 28 juillet 2013 10:55

Modifié le lundi 03 octobre 2016 04:06

Planète alu


 
 
 
 
Planète alu
 
 
 
Planète alu
Environnement par Bert Ehgartner
 
  

 
Mardi 12 mars de 20:50 à 22:20 sur Arte


 

Difficile de lui échapper : des canettes de soda aux déodorants, en passant par les cosmétiques et les vaccins, l'aluminium a envahi notre vie quotidienne. C'est l'or gris des temps modernes : un métal léger, facilement malléable, qui remplace aussi de plus en plus souvent le fer et l'acier dans la construction des immeubles.
 
Mais la médaille — en aluminium — a son revers. C'est ce que s'attache à démontrer cette robuste enquête de Bert Ehgartner, pointant les dégâts causés sur l'environnement par l'extraction massive de la bauxite (minerai dont sont tirés l'oxyde et l'hydroxyde d'aluminium), en même temps que les méfaits de ce composant sur notre santé.
 
Avec rigueur, la narration entrecroise ces deux fils : d'un côté, les mécanismes de la production d'aluminium et leurs effets délétères, dévoilés ici à travers le décor d'un gigantesque site d'extraction dans le nord du Brésil. Le tableau est sombre : déforestation massive, rivières souillées par les boues rouges emplies de résidus dangereux (soude caustique, mercure, arsenic), ouvriers rendus malades, gamins atteints de lésions cutanées... De l'autre, côté consommateur, les lourds soupçons qui pèsent sur l'aluminium en termes sanitaires. A travers les travaux de toxicologues et les témoignages de patients précocement atteints de cancer du sein ou de maladie d'Alzheimer se dessinent des liens troublants entre l'intrusion de sels ou dérivés d'aluminium dans notre corps et l'apparition de ces affections. Produit miracle pour les industriels, l'aluminium sera-t-il un des poisons du siècle ? Ce documentaire, à défaut de trancher de manière définitive, pose en tout cas sérieusement la question. —
Virginie Félix
 
 

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Planète Alu - arte + 7

Les différentes propriétés physiques de l'aluminium - malléable, léger, inoxydable - en font un métal fascinant, précieux dans le secteur de l'architecture. Mais son utilisation dans les emballages, en chimie alimentaire, dans les produits de cosmétique et dans la pharmacopée posent de plus en plus de problèmes. Des études approfondies ont prouvé que l'aluminium, ses composants, ses sels ou ses dérivés favorisaient l'apparition du cancer du sein, de diverses allergies, d'infections auto-immunes voire de la maladie d'Alzheimer.
 
Les meilleurs gisements de bauxite se trouvent sous les tropiques, en Afrique de l'Ouest, en Australie, en Inde et en Jamaïque. Mais c'est à Porto Trombetas dans le nord du Brésil que se situe l'une des mines les plus rentables au monde, aux mains d'une multinationale. Pour l'exploiter, il faut abattre chaque année l'équivalent de 250 terrains de football de forêt humide primaire, essentielle à la biodiversité. Les boues rouges liées à l'extraction sont toxiques, comme l'a montré la catastrophe écologique survenue en Hongrie en 2010.

(Autriche, 2013, 89mn)
ZDF
Thèmes : Documentaire, Société aluminium, Environnement/écologie, maladie, cancer, système immunitaire




 
Planète alu
 

 

N

 

Les élections législatives du 12 mars au Groenland, territoire autonome sous tutelle danoise et disposant de ses propres Parlement et gouvernement, se déroulent sous le regard de Pékin. Outre les aspects sociaux ou éducatifs, l'enjeu de ce scrutin touche avant tout aux grands projets miniers : aluminium, fer, terres rares et uranium, font de cette île grande comme la moitié de l'Union européenne, peuplée de 56 000 habitants, un nouvel eldorado.

 

Le Groenland était déjà connu pour ses réserves d'hydrocarbures et de minerais ; voilà que les grandes puissances lorgnent sur ses terres rares. Le sous-sol de l'île renferme neuf des quatorze terres rares les plus stratégiques. Indispensables à bon nombre de produits de haute technologie, les terres rares sont extraites en 2012 à 97 % par la Chine.  

 

Un uranium bien gênant

Le Groenland , nouveau carrefour des échanges

 

Le débat se poursuit au Danemark sur le potentiel minier du Groenland, et les conséquences qu'aurait l'exploitation de l'uranium que recèle son sous-sol.
 

Le parlement groenlandais doit rendre un avis le 12 mars sur la poursuite ou l'abandon de la politique de « tolérance zéro » interdisant l'extraction, la production ou le stockage de matériaux radioactifs, du point de vue de l'environnement et de la santé publique. Le vote aura lieu trois semaines avant des élections municipales, ce qui fait de la production d'uranium un enjeu du scrutin. Le parti socialiste au pouvoir, Ataqatigiit Inuits, s'est prononcé pour le maintien du gel de l'exploitation, mais son adversaire social-démocrate Siumut voit au contraire dans les mines une source d'emplois futurs.
 

La pression des minières

L'entreprise australienne Greenland Minerals & Energy (GME) annonce qu'elle réduira son personnel sur place si les élus groenlandais ne donnent pas le feu vert à l'exploitation des terres rares de Kvanefjeld. Or, les métaux rares de ce site ne peuvent pas être extraits indépendamment de l'uranium (d'une teneur de 350 ppm) et du thorium associés dans la roche.
 

GME, qui a investi 600 millions de couronnes (80,4 millions d'euros) dans l'exploration minière au Groenland, annonce qu'elle mettra encore 2,5 milliards  (335 millions d'euros) dans le projet pour lancer l'exploitation. L'entreprise a laissé entendre à l'automne que le parlement du territoire modifierait ce printemps sa politique de tolérance zéro concernant le nucléaire et ses produits dérivés. Cette annonce prématurée a suscité une levée de boucliers des défenseurs de l'environnement. L'objectif de la minière est d'extraire 43.000 tonnes de concentré de terres rares par an, à destination de raffineurs chinois et sud-coréens. Ces partenaires font miroiter des investissements encore plus considérables, jusqu'à 15 milliards de couronnes (2 milliards d'euros).
 

Une coopération dano-groenlandaise est requise sur les questions de politique de sécurité et de relations internationales, si le Groenland décide d'autoriser l'extraction de minerais stratégiques comme l'uranium et les terres rares. Copenhague a proposé son expertise dans le domaine fiscal vis-à-vis des entreprises multinationales et sur les questions de recherche.
 

Double jeu sur l'uranium groenlandais

Le Danemark, qui conserve des prérogatives diplomatiques sur le territoire groenlandais, a pourtant ignoré la volonté du Groenland d'être placé dans le champ du traité de non-prolifération nucléaire.
 

L'équation paraît simple : minerais aujourd'hui, pétrole et gaz demain, apporteront emplois, prospérité et indépendance à une ancienne colonie peuplée d'autochtones. Mais l'affaire est plus complexe. De nombreux Groenlandais sont inquiets de l'impact, sur leur société fragile, de tels bouleversements. Ils regardent ailleurs et savent que l'exploitation de ressources à grande échelle entraîne souvent corruption, pollution et polarisation sociale. Et ils s'interrogent sur les réelles ambitions de Pékin. Les Chinois vont-ils se servir du Groenland pour s'imposer dans l'Arctique ? La Chine est candidate au poste d'observateur au sein du Conseil arctique, un forum international informel qui rassemble les pays riverains - Russie, Etats-Unis, Canada, Norvège et Danemark - peu enclin à partager le pouvoir dans la région. Une donne qui pourrait changer si Pékin faisait valoir son engagement au Groenland.
 

Source : Uranium : L'uranium du Groenland toujours dans la balance : , Ruée sur les mines du Groenland , Ruée sur les mines du Groenland 
Aluminium, notre poisons au quotidien : 
 
 

 
 
 
 
Planète alu - l'indigné, Planète alu - l'indigné révolté, Planète alu - citoyenactif



Tags : Chine, Russie, Canada, Norvège, pétrole, gaz, bataille pour l'énergie, énergie fossile, Greenland Minerals & Energy, GME, hygiene, santé, documentaire, arte, Planète alu, Environnement, Bert Ehgartner, Société aluminium, Environnement/écologie, maladie, cancer, système immunitaire, catastrophe écologique
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#Posté le mardi 12 mars 2013 15:45

Modifié le dimanche 21 juin 2015 17:23

Le ralentissement de l'économie mondiale?

 
source Citoyenactif 
Les stratégies et techniques employées pour la manipulation de l'opinion publique et de la société, – Citoyenactif,
3| La stratégie du dégradé
Pour faire accepter une mesure inacceptable, il suffit de l'appliquer progressivement, en « dégradé », sur une durée de 10 ans. C'est de cette façon que des conditions socio-économiques radicalement nouvelles ont été imposées durant les années 1980 à 1990. Chômage massif, précarité, flexibilité, délocalisations, salaires n'assurant plus un revenu décent, autant de changements qui auraient provoqué une révolution si ils avaient été appliqués brutalement.
L'interview de Mario Draghi – Alterfinance, L'interview de Mario Draghi - l'indigné
 
 Le ralentissement se confirme pour l'économie mondiale
Depuis la semaine dernière, le flux de nouvelles ne fait que confirmer ce que nous pressentions depuis longtemps : l'économie mondiale ne parvient pas à redémarrer. Après la Chine et un PIB au plus bas à 7,6%, le Brésil pourrait connaître une croissance de 2% (contre plus de 4% de prévus encore l'année dernière par la banque centrale), soit la plus faible depuis 2003 !L'agence de notation a abaissé de «stable» à «négative» la perspective sur la dette publique de l'Allemagne, des Pays-Bas et du Luxembourg. Mais Berlin estime que les risques mentionnés «ne sont pas nouveau».
» Le «triple A» de l'Allemagne menacé par Moody's
» INFOGRAPHIE – Le monde vu par les agences de notation
 
Aux Etats-Unis, ce sont les ventes de détails qui ont confirmé la situation inquiétante outre-Atlantique. Avec une nouvelle baisse, la consommation est à la peine et menace l'équilibre du système tout entier, traduisant l'inquiétude populaire.
 
En Chine, aux Philippines ou au Soudan, les chiffres attestent que cette limite est atteinte. L'accumulation productive du capital productif ne cesse de régresser. Aux États-Unis, les cinq cents firmes de l'indice Standard & Poor's disposent de 631 milliards de réserves liquides ; la moitié des bénéfices des entreprises américaines provient d'opérations sur les marchés financiers. En France, l'investissement productif des entreprises du CAC 40 n'augmente pas même quand leurs bénéfices explosent
 
Pour Marx, le capitalisme conduit à des contradictions (« exploitation de l'homme par l'homme »):
concentration des richesses sur une classe de la société et misère pour l'autre ;accroissement continu de la rentabilité par le progrès technique ,surpopulation de travailleurs, engendrant le chômage ;augmentation de la production sans augmentation de la consommation provoquant des crises cycliques de surproduction.Les 10 multinationales les plus importantes dans le monde
1. Wal-Mart Stores            
2. Exxon Mobil
3. Royal Dutch Shell
4. BP
5. General Motors
6. Toyota Motor 
7. Chevron           
ex 8. DaimlerChrysler         
8. ConocoPhillips
9. Total
10. General Electric
 
Fortune Global 500 est le classement des 500 entreprises mondiales qui réalisent le plus important chiffre d'affaires. Le Fortune Global 500 est publié chaque année par le magazine Fortune.
 
Les multinationales pétrochimiques viennent de passer dans le top des trois premiers en dépassant la multinationales Wall-mart
 
Le ralentissement de l'économie mondiale?
 
. En guise de journal, les chinois ont eu droit à une publicité sur cinq colonnes. Les titre, sous-titres et photo avaient pratiquement tous disparu pour laisser la place à :
 
LOUIS VUITTON
Plaza
66 Nanjing Xi Road, Shanghai
Opening July 2

 
Le ralentissement de l'économie mondiale?
 
Pour vous donner une idée de l'étonnement, imaginez que Libération fasse une une pour les carrés Hermès.
Cette publicité a fait du bruit. D'une part du fait de l'affichage d'un luxe ostentatoire dans un quotidien grand public, d'autre part parce qu'il s'agit du plus grand magasin Louis Vuitton en Chine. Cette passion pour le luxe a même fait titrer récemment du Quotidien du Peuple (), « Pourquoi les Chinois aiment-ils tellement Louis Vuitton ? »
 
Uune véritable frénésie pour le luxe ici pour la classe bourgeoise citadine qui profite des retombées de la croissance donnée par le régime chinois..
 
Un marché qui croît de 25% par an
L'année dernière, une étude du groupe financier CLSA centré sur la région Pacifique était venue renforcer l'idée que le luxe en Chine était bien un eldorado, qui plus est durable. Alors que le marché de la consommation ordinaire devait croître de 11% par an, le luxe est attendu en hausse de 25% par an sur les cinq prochaines années.
 
Cette frénésie avait bien évidemment été suivie par les plus grandes marques. Pour la seule année 2011, Gucci avait ouvert 12 magasins, et devrait en ouvrir 10 de plus cette année.
Toutefois le secteur a observé un léger ralentissement de l'activité cette année, dans le sillage du ralentissement mondial. Le marché ne devrait augmenter « que » de 20% cette année, contre 30% l'année dernière. Burberry annonce des résultats en ligne avec cette prévision sur la période septembre-mars.
En regardant les fondamentaux du marché, on ne doute pourtant pas que le marché chinois est promis à un grand avenir.
 
La Chine reste une terre promise du luxe
Plusieurs raisons vont se conjuguer dans les années à venir pour soutenir la croissance à deux chiffres du marché :
Les marchés asiatiques devraient rebondir plus rapidement après le ralentissement mondialLa Chine est en train d'abaisser les taxes à l'importation de produits de luxeLa transition vers une économie de la consommation assurera au marché une forte progressionPar contre, cette transition va transformer le marché. Seuls les groupes les plus réactifs sauront en profiter.
Le luxe chinois, du « guanxi » au marché de masse

La croissance du luxe en Chine est effectivement assurée, alors que le protectionnisme chinois vis-à-vis de ce secteur commence à se réduire.
 
En mars dernier, l'ancien ministre du Commerce Wei Jianguo annonçait qu' »il y aura au moins deux rounds de réduction [des taxes à l'importation] cette année sur un grand nombre de produits ». Le luxe est un des grands secteurs visés par cette mesure.
Mais si cette baisse des taxes et une probable reprise économique vont soutenir le marché, la montée en puissance d'une consommation de masse va transformer en profondeur ce secteur d'activité. Selon la revue ParisTech, le marché du luxe en Chine a été porté jusqu'ici par des groupes sociaux très différents :
La tradition du « guanxi »Il s'agit du groupe social qui « cultive » ses relations en offrant des cadeaux luxueux.
Les femmesAprès le groupe des « deuxièmes femmes », c'est-à-dire les maîtresses couvertes de cadeaux par des personnes haut placées, le secteur est porté de plus en plus par le groupe plus vaste des femmes, qui acquièrent de plus en plus une autonomie financière.
Les touristesIci même, j'ai rencontré un touriste français d'origine asiatique, conducteur de taxi à Paris, qui demandait au responsable de l'hôtel où se trouvait le magasin Louis Vuitton le plus proche pour rapporter des cadeaux en France.
Les cols blancsC'est cette catégorie qui va faire le bonheur des groupes les mieux installés en Chine. Il s'agit d'une part de la catégorie la plus nombreuse, et qui consommera majoritairement en Chine.
 Le ralentissement de l'économie mondiale?
 
Quartier des magasins de luxe de Sanlitun, Pékin
Selon Goldman Sachs, c'est l'émergence de la classe moyenne chinoise qui devrait faire passer la part de la Chine dans le marché du luxe de 12% actuellement, à 30% en 2015. Car rappelez-vous, celle-ci ne représente encore que 13% de la société chinoise.
 
C'est l'émergence de cette catégorie qui fait évoluer le marché. Les produits doivent s'adapter à cette nouvelle clientèle chinoise qui, si elle reste fascinée par l'image des marques occidentales, n'en reste pas moins chinoise et asiatique.
 
Comment bénéficient ils de cette évolution ?
Les histoires sur les faux-pas des groupes occidentaux en Chine sont légion. Le cas de Giorgio Armani est éclairant. A l'ouverture de son magasin au début des années 2000, le groupe avait cru bon de placer une immense porte en bois laquée rouge à l'entrée. La porte fut vite retirée devant les protestations. Les clients ne voulaient pas d'un luxe « sinisé », ils voulaient le luxe de Milan.
 
Aujourd'hui, le marché a changé. Ses évolutions font que les acteurs étrangers du luxe doivent trouver le juste milieu entre leur image occidentale et les goûts asiatiques. Ainsi Bulgari a décidé de valoriser son côté oriental, en mettant en avant sa collection Serpenti. De même, l'horloger Piaget s'est impliqué dans les célébrations de l'année du dragon au côté de la Chine.
 
D'autres groupes essaient de cibler de nouvelles clientèles. Ainsi Gucci essaie depuis quelques temps de viser la clientèle homme ou enfant.
 
Les groupes français sont bien positionnés sur le marché chinois. : Une anecdote est ici très révélatrice. Le Comité Colbert, qui réunit 75 entreprises françaises du luxe, a trois attachés de presse. La première est française et basée à Paris. Le second est japonais et basé à Tokyo. Le troisième est chinois, et basé à Pékin. Ce quadrillage du marché a permis aux groupes français de s'adapter rapidement.
 
Ainsi le président de PPR, François Pinault, a déclaré mardi dernier que son groupe était en train de racheter une marque chinoise. En parallèle, Hermès est en train de développer une marque sinisée de prêt-à-porter, Shang Xia. C'est pourquoi je vous conseille de garder un oeil sur le titre PPR.
 
Pour les plus aventureux, une marque peut être encore plus profitable. Il s'agit du joaillier Chow Tai Fook. A la peine sur le marché de Hong Kong actuellement, le joaillier possède toutefois un réseau immense de points de ventes répartis dans 320 villes. Ce titre vous offrira une meilleure exposition au luxe en Asie.
Conclusion :
 
Avec l'ouverture sur le capitalisme que les autorités chinoises ont entrepris depuis maintenant presque une décennie, il n'est pas étonnant que le Grand Dragon chinois ait connu un boom économique sans précédent qui a fait véritablement décoller sa balance commerciale et forcément le taux de croissance du pays vers des sommets vertigineux qui attisent désormais l'appétit des plus grands acteurs de l'échiquier financier international. En effet, désireux de récolter une part du gâteau, nombre d'investisseurs étrangers, dont beaucoup de français, ont réussi à s'implanter directement en Chine grâce à la politique d'ouverture incitative pratiquée par le gouvernement de ce pays pour attirer les investisseurs étrangers. Des opportunités qui font rêver également des petits patrons de PME ou d'entreprises unipersonnelles qui espèrent trouver en Chine le nouvel eldorado des affaires. NB voir : La Chine, nouvel eldorado...
Crise du capitalisme : Karl Marx avait raison! : ">Et si Karl Marx avait raison ? : citoyen actif
 
Les contradictions de la mondialisation: et si Marx avait raison (1)
Aux confluents des sciences humaines, la figure de Karl Marx est incontournable, en philosophie, en sociologie, en économie politique ou en histoire. Dans ce XIXème siècle imprégné du rationalisme des Lumières, il tente d'élaborer une théorie qui se base sur des faits, décrivant l'organi­sation sociale et l'évolution de la société. En analysant le capita­lisme régnant à son époque, il en démonte les contradictions des oppositions entre forces produc­tives et rapports de production, la lutte des classes... Il en conclut que ne saurait durer un système aussi intenable. Il prône la fin du capitalisme et son remplacement «intermédiaire» par le socialisme, avant l'avène­ment d'un commu­nisme, destin ultime d'une communauté. L'auteur se propose d'évoquer, dans  plusieurs parties, Marx et les concepts marxistes, puis, les contradictions de la mondialisation vues sous l'angle des concepts marxistes
 
Bon week-zend
 
L'énième sommet européen vient de se terminer révélant d'avantage : L'industrie de la finance n'est plus une perversion du système, elle est le système, Comprendre le capitalisme japonais -, La situation est désespérée ! – Saltabank, Est ce la crise de la finance, de la dette ou du capitalisme? – Altermonde,
 
Menace sur l'artique ,Fric et fracs - , L'histoire de la révolution industrielle , Les rémunérations des gestionnaires de fonds ne ralentissent pas avec la crise , Ma vision de la liberté , « Le changement c'est pas maintenant » ,  22 septembre - Journée Mondiale d'action contre le gaz de schiste et la fracturation hydraulique - l'Indigné révolté
Tags : economie, poitique, société, géopolitique, agence de notation, crises, europe, délocalisation, Chine, Capitalisme, néolibéralisme
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#Posté le samedi 28 juillet 2012 06:55

Batailles pour l'énergie : Chine

 
Samir Bouzid : « Cette crise planétaire est encore plus dévastatrice quela Grande Dépression des années 1930. Elle a de lourdes conséquences géopolitiques; le démembrement économique donne lieu à des guerres régionales, à la fracture des sociétés nationales et, dans certains cas, à l'anéantissement de pays. Elle constitue de loin la plus grave crise économique des temps modernes »
 
Nicolas Hernandez "Nous sommes a court terme dans un basculment des économies avec une paupérisation de l'Europe, des pays comme le BRIC ( Brésil , Russie , Inde et Chine) qui les remplace, mais trop doucement pour les compenser sur la scène internationale et aussi un réveille des peuples d'abord principâlement dans les pays dits " arabes", puis dans le reste du monde. Car je le penses, ce système va éclater ( je ne sais pas quand)."
 
La Chine aura du mal à limiter sa dépendance au charbon malgré les pressions croissantes pour lutter contre le réchauffement climatique.  Voir L'Histoire des Choses, La crise de l'Euro, c'est...
 
 Batailles pour l'énergie : Chine
Batailles pour l'énergie - Le Monde diplomatique : « Prix du pétrole, pénuries électriques, ruée sur les ressources renouvelables, géopolitique des gazoducs ( Pétrole et gaz de schiste,...une guerre pour 2012 : « Un documentaire
 

 
 Comprendre le grand jeu de l'énergie dont dépend notre avenir implique une démarche volontariste : on s'arrête, on réfléchit. Et ce n'est pas triste. Catalyseur de la course économique, l'exploitation de ces ressources a engendré une industrie elle-même mondialisée, modelée par les intérêts conjoints du capitalisme et des Etats. La rente y côtoie le marché ; la politique favorise les stratégies de puissance au dépens de l'intérêt des peuples. Et, dans l'ombre des cathédrales industrielles, le spectre de la guerre emboîte le pas à Prométhée. Aux XIXe siècle, le « grand jeu » désignait la sourde lutte que se livraient les empires russe et britannique pour la suprématie en Asie centrale. Depuis la désintégration de l'URSS en 1991, un nouveau « grand jeu » déploie son échiquier et ses pions en forme de tubes. Ses enjeux ? Le gaz et le pétrole. Ses protagonistes — Etats-Unis, Russie, Union européenne, Chine, Japon — se débattent dans un enchevêtrement d'intérêts commerciaux et de rivalités stratégiques. » III Consommation et reconvention  « Plus, mieux, ou autrement ? Depuis la première crise pétrolière, des voix questionnent l'avenir d'un mode de développement qui brûle toujours plus d'énergie. Hier marginaux, les écologistes ont gagné en audience. Au « toujours plus », les uns opposent un « consommer mieux » ; les autres, un modèle économique différent. Tous peinent à transformer leurs idées en puissance politique appuyée sur des forces sociales. » voir

Prenons le cas de la Chine :
La dépendance chinoise au charbon ! - Citoyenactif
Pourquoi la Chine s'intéresse-t-elle tant à l'Afrique ?- Agoravox
 
Ce qui compte pour elle, c'est son intérêt général : de maintenir 8% de croissance par an voir plus, car sinon c'est synonyme d'émeutes et de la chute de son pouvoir. Elle essaye donc de retarder l'échéance en substituant une énergie fossile (le pétrole) par une autre (le gaz de schisme) et en allant chercher les derniers gisements vers l'Afrique ( voir Pourquoila Chine s'intéresse-t-elle tant à l'Afrique ? agora vox) "Qu'est ce qui poussela Chine à s'investir autant en Afrique ? Satisfaire ses besoins en ressources naturelles nécessaires à son décollage économique ? S'implanter comme la première force économique dans un marché porteur encore très peu développé ? Quelles attitudes doivent avoir les pays africains ?

La Chine est incontestablement l'économie la plus dépendante du charbon au monde. Le charbon produit 70% de l'électricité du pays. Cette dépendance oblige la Chine à produire trois fois plus de charbon que les Etats-Unis, alors que Washington est déjà le deuxième producteur de charbon dans le monde. Elle profite a des spéculateurs voulant jouer dessus.
Je reprends tel quel, vu qu'il n'y a rien a changer de nombreuses infos.

Des ressources illimitées bientôt épuisées
Théoriquement, les ressources chinoises devraient suffire à répondre à la demande nationale. Les réserves prouvées de charbon en Chine atteignent 114 milliards de tonnes, soit les troisièmes réserves de charbon au monde, derrière les Etats-Unis et la Russie. Ces réserves représentent l'équivalent de 48 années d'exploitation, selon un calcul réalisé en 2008. Optimiste, les ressources atteindraient même 5 570 milliards de tonnes selon le China's General Geological Bureau.

Confiant devant l'ampleur de ses réserves, le gouvernement s'est lancé il y a quelques années dans un vaste programme de construction de centrales. D'ici 2030, selon l'International Energy Agency (AIE), la Chine a l'intention d'installer 1 312GW supplémentaires, soit davantage que la capacité actuelle des Etats-Unis. La Chine s'attend donc à devoir produire jusqu'à quatre.

Vers un pic charbon en Chine ?
C'est l'AIE qui est venue jeter un pavé dans la mare au milieu des années 2000. Selon l'agence, avec un taux de croissance de 5%, la Chine ne disposerait finalement plus que de 28 ans de charbon. Selon des calculs encore plus récents, les ressources de 114 milliards de tonnes de la Chine correspondraient à moins de 30 ans de consommation. C'est notamment l'analyse du courtier CLSA. Toujours en gardant l'hypothèse d'une hausse de 5% par an de la consommation,la Chine connaîtrait une pénurie de charbon dans 21 ans.
Le décalage entre l'optimisme des années 2000 et les craintes actuelles réside dans le fait qu'aucune nouvelle évaluation des réserves n'avait été faite depuis 1992. Certains analystes estiment qu'une mise à jour des chiffres placerait le pic charbon, c'est-à-dire le moment où la production commence à diminuer, proche de 2020.

Des importations devenues obligatoires
Ne représentant encore que 2% à 6% de la consommation, les importations vont devenir de plus en plus cruciales dans les années à venir. Car cette tendance va être accélérée par trois autres raisons :

1- Problème de sécurité.

A partir des années 1980 et 1990 se sont développées une kyrielle de petites installations minières. Le gouvernement a autorisé ce développement pour faire face à la hausse de la demande que les entreprises publiques n'arrivaient plus à satisfaire. Ces sociétés étaient contrôlées par les gouvernements locaux, ou étaient carrément des entreprises privées. Leur nombre a approché les 20 000.


Les prix du charbon sur le marché intérieur ont alors décollé. En 2011, la tonne se négociait autour de 110 $, soit le double des prix de 2006. Il est ainsi devenu plus avantageux pour les sidérurgistes et les compagnies électriques d'acheter du charbon sur les marchés internationaux, en Australie, au Vietnam ou encore en Indonésie.

2- Les mauvaises infrastructures
Pour paraphraser un ancien président français, en Chine le charbon est à l'ouest, et les usines à l'est. Oui, les gisements de charbon de la Chine sont très éloignés des zones de consommation. La majorité des gisements sont répartis dans le nord et l'ouest du pays, notamment dans la région du Shanxi. Or les voies ferrées et les routes ne sont pas structurées pour relier ces zones aux zones industrielles du sud, notamment dans le Guangdong.


3- Le risque politique
De plus, on peut voir une troisième raison expliquant le recours massifs aux importations de charbon : les tensions ethniques. La région charbonneuse du Xinjiang connaît des tensions ethniques depuis des dizaines d'années. Les tensions se cristallisent notamment autour des droits de la minorité musulmane des Ouïghours, dont une manifestation a été réprimée dans le sang il y a deux ans dans la capitale Urumqi. Pékin ne veut pas prendre le risque de voir la région, qui détient 40% des réserves de charbon du pays, paralysée.

La hausse de la croissance économique dans cette région est ainsi devenue problématique, puisqu'alimentant un sentiment d'inégalité dans la répartition des richesses. Le recours aux importations est ainsi devenu un moyen de contourner ce problème.

Du coup, la Chine regarde vers l'international
C'est véritablement en 2009, avec la conjugaison de ces obstacles techniques, économiques et politiques, que la Chine a commencé à recourir massivement aux importations. Pendant ces trois années, les compagnies chinoises ont acheté pour 20,96 milliards de dollars d'actifs à l'étranger. L'Australie a ainsi longtemps représenté un eldorado charbonnier pour la Chine. Pourtant en 2011, l'Australie a été détrônée par un autre pays : la Mongolie.

La Mongolie, l'"Arabie Saoudite de l'Asie"
Devant la hausse inévitable des importations dans les années à venir, les industriels ont en toute logique regardé quel pays possédait des ressources. Deux pistes se sont dégagées :
- les pays avec des ressources abondantes ;
- les pays proches géographiquement....



Welcome in "Mingolia".

Aujourd'hui, 80% des exportations vont en direction de la Chine. Ce chiffre devrait atteindre 95% dans les années à venir. Car la Mongolie commence à peine à exploiter ses ressources.

Le charbon, l'or noir
Si l'Arabie Saoudite a prospéré grâce aux importations US de pétrole, la Mongolie va prospérer grâce aux importations chinoises de charbon. La Mongolie possède 10% du charbon mondial, soit 125 milliards de tonnes, selon l'AME Mineral Economics. Comme le rappelle Chris Mayer, l'Indonésie est actuellement le plus grand exportateur de charbon du monde, mais la Mongolie possède l'équivalent de deux fois le charbon indonésien.

On parle là de toute la gamme de charbon -- du charbon cokéfiable de haute qualité (utilisé dans la fabrication de l'acier) au lignite de faible qualité. La Chine ne s'y est pas trompée. Selon M. Huang Jingang, président de l'Association de l'industrie du charbon, sur les neuf premiers mois de 2011, la Chine a importé 26,5 millions de tonnes de charbon.

Ces importations ont représenté 43% du total, alors que l'Australie ne représente plus que 21%. C'est une hausse de 32% pour la Mongolie. La Chine a clairement fait le choix de la Mongolie comme première source d'approvisionnement.

Ce qui compte pour elle, c'est son intérêt général : de maintenir 8% de croissance par an voir plus, car sinon c'est synonyme d'émeutes et de la chute de son pouvoir.Elle essaye donc de retarder l'échéance en substituant une énergie fossile (le pétrole) par une autre (le gaz de schisme) et en allant chercher les derniers gisements vers l'Afrique ( voir Pourquoila Chine s'intéresse-t-elle tant à l'Afrique ? agoravox) "Qu'est ce qui poussela Chine à s'investir autant en Afrique ? Satisfaire ses besoins en ressources naturelles nécessaires à son décollage économique ? S'implanter comme la première force économique dans un marché porteur encore très peu développé ? Quelles attitudes doivent avoir les pays africains ?
 
 
La guerre froide a muté en une guerre des tubes dont le butin se nomme sécurité énergétique et... profit
 
Sources :
[1] Discours prononcé par le Premier ministre chinois àla Conférencedes entrepreneurs chinois et africains (novembre 2006)
[2] « Le commerce sino-africain a dépassé 100 milliards de dollars en 2008 » (http://www.chine-informations.com)
[3] J.-P. Thompson (2007) « Le grand jeu de la Chine en Afrique » (http://www.alternatives.ca)
[4] Stratégie de développement de la Chine – 2006 (http://www.french.xinhuanet.com/french/2006-05/18/content_255086.htm)
[5] Coopérations économiques (2006). Site officiel du Forum Sino-Africain (http://french.focacsummit.org/focacsummit/2006-09/14/content_323348.htm)
 
A lire ayssu
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#Posté le vendredi 02 mars 2012 03:32

Modifié le samedi 02 avril 2016 14:33

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