n pas besoin de complot ,quand les intérêts convergent .Ces gens ont été dans les memes universités ,vont dans les mêmes conseils d administration, dans les meme clubs, ils ont des intérêts communs ils n ont pas besoin de se réunir pour savoir ce qui est bon pour eux. Georges Carlin
Covid-19 : la course mondiale au vaccin Les Etats-Unis ont annoncé le 9 novembre qu'ils pourraient avoir un vaccin autorisé contre le Covid-19 d'ici quelques semaines, après l'annonce par le groupe pharmaceutique Pfizer que son vaccin réduisait de 90% le risque de tomber malade du virus, mais le reste du monde devra encore attendre des mois. La course au vaccin contre la Covid-19 est lourde d'enjeux économiques et géopolitiques. Les pays riches en seront-ils plus rapidement dotés que les pays pauvres ? Les plus vulnérables seront-ils vaccinés avant les autres ? Quel laboratoire sera le premier à décrocher la timbale et quel profit en tirera-t-il ? Pour comprendre comment fonctionnent ces potentiels vaccins et quels sont leur enjeux, retrouvez notre sélection de reportages et d'analyses.
Le traitement de Regeneron contre le Covid-19, qui avait servi à soigner Donald Trump a été autorisé par l'autorité de santé américaine. Il s'agit de la deuxième « autorisation pour une utilisation en urgence ». Confrontés à une épidémie galopante de Covid-19 qui a contaminé 12 millions de personnes sur leur territoire, les États-Unis ont autorisé en urgence un traitement novateur de la firme Regeneron déjà essayé sur le président Donald Trump.
« Autoriser ces thérapies aux anticorps monoclonaux pourrait permettre à des patients d'éviter l'hospitalisation et d'alléger la charge qui pèse sur notre système de santé », a expliqué un responsable de la FDA, Stephen Hahn.
« Thérapie prometteuse » Le président de Regeneron, Leonard Schleifer, a assuré que cette décision constituait « une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, car les patients à haut risque aux États-Unis auront accès à une thérapie prometteuse au début de leur infection ».
« Les récents développements positifs concernant les vaccins et les tests de masse permettent d'espérer que le recours aux restrictions pour lutter contre le virus pourra être progressivement réduit d'ici au printemps », a estimé Downing Street dans un communiqué.
Le haut responsable a aussi dit espérer qu'une fois lancée cette campagne de vaccination massive, le pays t Etats Unis ) pouvait s'attendre à atteindre une "immunité collective" au mois de mai. "Normalement, avec le niveau d'efficacité que nous avons (95%), le fait d'immuniser 70% ou presque de la population permettrait d'avoir une vraie immunité collective. Cela arrivera probablement en mai, ou quelque chose comme ça selon nos plans", a-t-il affirmé. "J'espère vraiment voir le niveau de perception négative du vaccin baisser et l'acceptation par les gens augmenter. Cela va être essentiel pour nous aider", a-t-il insisté, en allusion à la méfiance de beaucoup vis-à-vis d'un vaccin.
Celui de Regeneron est le deuxième traitement aux anticorps synthétiques à recevoir une «autorisation pour une utilisation en urgence» (EUA) de la FDA. Une thérapie similaire développée par le laboratoire américain Eli Lilly avait déjà obtenu ce statut le 9 novembre.
Regeneron a déjà conclu plusieurs contrats avec le gouvernement américain, dont un à 450 millions de dollars, pour fabriquer des doses à grande échelle aux Etats-Unis. Le gouvernement a aussi annoncé fin octobre l'achat de 300.000 doses du traitement de Lilly pour 375 millions de dollars, soit 1250 dollars la dose. À voir aussi - Qu'est-ce qu'on appelle un vaccin fiable à 90%?
Pour les vaccins, Gabriel Attal affirme que la France a trois contrats «signés, au moins trois autres très avancés et d'autres en discussion», avec «en moyenne 30 millions de doses par contrat».
L'annonce de Moderna est "un facteur positif" même si ce n'est "pas une grande surprise", les marchés ayant déjà en partie "intégré dès la semaine dernière que de plus en plus de laboratoires avancent sur des solutions à la crise sanitaire", commente Andrea Tuéni, analyste pour Saxo Banque.
Pour le patron de la biotech américaine Moderna, le Français Stéphane Bancel, la vaccination contre le Covid-19 pourra commencer "dès la fin de l'année aux Etats-Unis, et en janvier en Europe", dès lors que les agences sanitaires auront délivré leurs autorisations d'utilisation d'urgence de son candidat vaccin. Dans un entretien publié lundi soir par le quotidien 'Les Echos' sur son site internet, le directeur général de Moderna, ancien responsable de bioMérieux, commente les très bons résultats préliminaires annoncés plus tôt dans la journée concernant l'efficacité à 94,5% de son candidat vaccin mRNA-1273 contre le Covid-19.
De quoi balayer, dans l'esprit des investisseurs la progression ininterrompue de l'épidémie aux Etats-Unis, où les 250.000 morts pourraient être atteints avant la fin de la semaine. En Europe, les dernières mesures de confinement en date semblent porter lentement leurs fruits...
L'annonce que le candidat vaccin de Moderna contre la Covid-19 est efficace à 94,5% semble avoir amorcé une rotation sectorielle des valeurs défensives vers les cycliques les plus exposées aux mesures de restriction liées à la pandémie. Mais la distribution de ce vaccin, ou de celui de Pfizer, constitue un défi, notamment sur le plan logistique, mais également pour ce qui est du temps nécessaire à une reprise totale de l'activité en cette période de résurgence des cas de contaminations au coronavirus dans le monde.
« On pourrait assister à un transfert des positionnements d'un marché haussier défensif vers un rally plus orienté sur des cycliques plus offensives, mais cela requiert plus de clarté sur le fait de savoir quand l'on pourra revenir à une forme de normalité en termes de mobilité sociale », observe Chris Iggo, responsable des investissements chez Axa Investment Managers. Il note également que « l'euphorie provoquée par les résultats de l'élection présidentielle [américaine] et l'annonce sur le vaccin va céder la place à une analyse plus modérée de ce que sera la reprise et du temps qu'elle prendra ».
Eli Lilly, le laboratoire d'Indianapolis, se distingue à son tour sur le compartiment pharmaceutique... Ainsi, la FDA, agence américaine du médicament, vient d'autoriser l'utilisation en urgence de son traitement expérimental aux anticorps contre le Covid-19 dans le cas de patients non hospitalisés mais risquant de tomber gravement malades du fait de leur âge ou de leur santé. La FDA justifie sa décision par des données montrant qu'une injection unique du traitement réduirait la nécessité d'hospitaliser ou de soigner en urgence les patients à haut risque contaminés. La Maison blanche a salué la décision de la FDA, évoquant un 'tournant majeur'. Un traitement comparable de Regeneron avait été administré à Donald Trump lors de son hospitalisation le mois dernier, suite à son infection. L'expert américain en maladies infectieuses Anthony Fauci a estimé que le traitement avait sans doute contribué à la guérison de Trump...
La FDA a indiqué que le traitement aux anticorps d'Eli Lilly pouvait être utilisée pour toute personne âgée de plus de 65 ans affectée par des symptômes modérés du Covid-19, et pour des patients âgés de 12 ans et plus ayant des conditions préexistantes susceptibles de provoquer des maladies graves. Le traitement n'a pas été autorisé pour les patients hospitalisés ou ceux nécessitant une aide respiratoire.
Il s'agit donc d'une bonne nouvelle supplémentaire dans la lutte contre le covid. Hier, Pfizer et son partenaire BioNTech avaient enthousiasmé les marchés en annonçant leurs résultats intermédiaires de phase 3 de leur vaccin contre le nouveau coronavirus. Les deux groupes avaient fait état d'une efficacité de plus de 90% du vaccin. Albert Bourla, président et directeur général de Pfizer, saluait "un grand jour pour la science et l'humanité". L'Américain et son partenaire allemand BioNTech estiment que les données comparant les individus vaccinés avec leur produit et ceux ayant reçu un placebo indiquent un taux d'efficacité du vaccin de plus de 90% à sept jours après la seconde dose. Cela signifie que la protection du Covid-19 serait atteinte 28 jours après la vaccination initiale. Emporté à juste titre par un bel enthousiasme, le CEO de Pfizer évoquait même "la plus importante avancée médicale des 100 dernières années".
Sur le front de l'épidémie, la moyenne des contaminations dépasse désormais les 100.000 nouveaux cas chaque jour aux Etats-Unis et le système hospitalier est sous tension.
Mercredi, Christine Lagarde, la présidente de la Banque centrale américaine (BCE) a par ailleurs averti que la reprise en zone euro promettait d'être "instable, sur un mode marche-arrêt" en dépit d'un vaccin.
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Covid-19. Nouveau record d'infections en Russie qui dépasse les deux millions de cas. Ce bilan reflétant une létalité bien moindre qu'ailleurs dans le monde est toutefois sujet à caution, les autorités ne recensant que les décès qui, après autopsie, ont pour cause première établie le coronavirus.
Ce bilan reflétant une létalité bien moindre qu'ailleurs dans le monde est toutefois sujet à caution, les autorités ne recensant que les décès qui, après autopsie, ont pour cause première établie le coronavirus.
La Russie évoque de possibles mutations du coronavirus en Sibérie Selon la directrice du service fédéral russe de protection des droits des consommateurs, des mutations du coronavirus sont probables en Sibérie. Elle a ajouté que cela ne rendrait pas le virus plus dangereux pour autant.
« Nous voyons certaines évolutions [...] en Sibérie qui nous permettent de penser que dans cette région se forme sa propre version avec des mutations spécifiques », a dit Anna Popova, cheffe du Rospotrebnadzor.
Les essais cliniques d'un deuxième vaccin russe se poursuivent Anna Popova a déclaré que les essais cliniques d'un deuxième vaccin russe développé par l'institut Vector en Sibérie et baptisé EpiVacCorona se poursuivaient. Les mutations du coronavirus ne peuvent pas avoir d'effet sur l'efficacité de ce vaccin, a dit le directeur général de l'institut, Rinat Maksioutov, cité par l'agence TASS.
La résurgence de la pandémie a-t-elle affecté la consommation des ménages américains ? Les investisseurs seront particulièrement sensibles à l'évolution des ventes au détail en octobre. Entre l'incertitude liée à l'élection présidentielle américaine, la hausse des cas de contamination à la Covid-19 et les nouvelles mesures de restriction de circulation à l'approche de Thanksgiving, le consensus table sur un ralentissement de la dynamique aux Etats Unis.
Le Covid provoque un décrochage chez les étudiants brésiliens Au moins 850 000 Brésiliens ne poursuivront pas d'études supérieures à cause de la pandémie. Chômage et difficultés à suivre les cours en ligne ont eu raison de leur année scolaire. 07:00 - Le Covid provoque un décrochage chez les étudiants brésiliens - LA-CROIX.COM
Alors que la recherche contre le Covid-19 avance, l'Europe annonce qu'elle pourrait commencer les vaccinations début 2021. Mais, même avec un vaccin, la reprise économique risque d'être « instable », selon Christine Lagarde. En attendant, l'épidémie continue à faire des milliers de morts à travers le monde et notamment au États-Unis, pays le plus touché.
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