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«Rien n'est pire que l'incertitude et l'impression d'une morosité sans fin»,«Il faut de la cohérence, de la clarté, un cap. Savoir ensemble où nous allons et comment y aller». «C'est difficile, car la pandémie ( et ses conséquences sociales, environnementales, psychologiques... ) sont par essence imprévisibles et mondiale»,
Spleen, de Baudelaire / Ferré (1967)
Je plains la nouvelle génération qui arrive.... Ayant moi même pas mal galérer pendant cette première partie de ma vie, je pense que la disparition progressive du CDI, la gentrification, le malaise dans le management que l'on subit en entreprise, la pression croissante sur les salaires lors de ces périodes de plus en plus tendues ainsi que la perte progressive mais constante avec les lois anti terroristes et le covid..... Si on rajoute les problématiques des bouleversements climatiques
Une de plus :
Covid-19, une nouvelle complication de la maladie découverte
Par Léo ROUSSEL
Les personnes ayant contracté le Covid-19 pourraient bien être susceptibles à de nouvelles complications. Une étude publiée par l'Université d'Oxford montre que dans les trois mois suivant un test positif, une personne sur cinq est atteinte de troubles psychiatriques comme l'anxiété, la dépression ou l'insomnie.
19:10 - Covid-19, une nouvelle complication de la maladie découverte - OUEST-FRANCE.FR
Coronavirus. La santé mentale d'adolescents se dégrade, selon une pédopsychiatre
La pandémie de nouveau coronavirus pèse sur le moral des adolescents. Confinement et distanciation sociale mènent à un isolement susceptible d'avoir de graves conséquences.
Au-delà du nombre plus important de jeunes patients, les cas sont-ils plus graves ?
- S.T. : Dans les tentatives de suicide, on relève des recours à la pendaison et à la défenestration anormalement élevés. Par ailleurs, tous les jeunes de 16 à 18 ans hospitalisés en novembre 2019 en unité d'hospitalisation de courte durée sont repartis ensuite chez eux avec des suivis en ambulatoire. Là, sur 11 jeunes hospitalisés entre le 1er et le 12 novembre 2020, seuls trois d'entre eux ont pu retourner à domicile avec un suivi en ambulatoire. Tous les autres ont été hospitalisés au long cours pour dépression sévère avec risque de récidive suicidaire.
Pour les anorexiques, on observe la même aggravation
le reconfinement général entraîne une diminution des activités sociales, sportives, culturelles, etc. C'est aussi un huis clos qui peut exposer davantage ces jeunes à des violences intrafamiliales.
08:00 - Coronavirus. La santé mentale d'adolescents se dégrade, selon une pédopsychiatre - OUEST-FRANCE.FR 16:46 - Pour 100 nouveaux cas de Covid-19, 7 000 angoissés de plus, selon une étude - OUEST-FRANCE.FR
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Nokia : Montebourg tire le signal d'alarme pour «empêcher une catastrophe sociale»
Dénonçant des «emplois de haute technologie perdus, des centaines de jeunes licenciés à peu de frais et des seniors poussés vers le chômage», ils estiment «aussi et surtout (que) le démantèlement d'un acteur majeur des télécoms en France pose une question de souveraineté et de sécurité nationale», car «on ne peut pas vouloir installer la 5G à marche forcée et en même temps laisser disparaître les compétences pour la développer et la déployer». «Nous interpellons le président de la République», poursuivent-ils, jugeant qu'il faut «immédiatement agir pour obtenir de Nokia la suspension du plan de licenciements» et ainsi éviter «une catastrophe sociale, environnementale et industrielle».
TRIBUNE
«C'est dur d'avoir 20 ans en 2020» : l'oubli révélateur de la maladie de nos sociétés
Par Roland Gori, psychanalyste, professeur honoraire de psychologie clinique à l'université d'Aix-Marseille et Marie-José del Volgo, praticienne hospitalière, maîtresse de conférences honoraire à l'université d'Aix-Marseille — 10 novembre 2020 à 17:11
Il est urgent de relire Marc Bloch : «Le proche passé est, pour l'homme moyen, un commode écran : il lui cache les lointains de l'histoire et leurs tragiques possibilités de renouvellement.»
Tribune. Dans son allocution du 14 octobre, le président Macron a déclaré que c'était «dur d'avoir 20 ans en 2020». Les sexagénaires, septuagénaires et octogénaires se rappelleront que c'était «dur» aussi d'avoir 20 ans dans les Aurès au moment de la guerre d'Algérie, et pas très facile non plus d'avoir 20 ans au moment des «événements» de cette «sale» guerre avec les attentats et l'exode des pieds-noirs. Ils se rappelleront aussi que «c'était dur d'avoir 20 ans» pour leurs pères au moment de la «drôle» de guerre, de la défaite, de l'Occupation allemande et de la Résistance. Ils se rappelleront aussi que «c'était dur d'avoir 20 ans» au moment où les totalitarismes émergeaient en Europe avec leurs funèbres cortèges de crash économiques, de conflits sociaux, d'épurations politiques, de montée des fascismes jusqu'à l'horreur de la Shoah.
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Comment un président de la République, dont la culture et l'érudition ne font aucun doute, peut-il en arriver à un tel oubli ? Cet oubli est révélateur de la maladie de nos sociétés modernes dont l'impréparation à la pandémie s'avère la conséquence. Il est urgent de relire l'Etrange Défaite (1940) de Marc Bloch : «Le proche passé est, pour l'homme moyen, un commode écran : il lui cache les lointains de l'histoire et leurs tragiques possibilités de renouvellement.» Une parole réduite à la com collant à l'actualité risque d'apparaître comme du bavardage cachant mal l'impuissance face aux événements. Or, l'heure est grave parce qu'il faut que tous, au-delà des classes d'âge, des groupes professionnels et des intérêts partisans, nous puissions empêcher le «monde de se défaire» comme nous y invitait Camus. Nous n'en avons pas fini avec les épidémies, c'est la troisième épidémie de bêta coronavirus en moins de vingt ans, sans compter la grippe H1N1 et celles qui nous attendent avec les catastrophes climatiques et l'hubris productiviste.
Malaise sur le marché du travail des jeunes [Marius Amiel]
Il ne faut pas oublier non plus que la médecine a fait de formidables progrès depuis ces dernières décennies, que la réanimation et toutes ses grandes découvertes datent des années 1950. Si auparavant la population mourait à la maison, aujourd'hui pourrions-nous accepter, faute de parvenir à contrôler l'épidémie, celle-là ou une autre, de laisser mourir des milliers de personnes chez elles sans l'assistance médicale moderne et adaptée à cette nouvelle pathologie ? Avant d'en arriver là, il faudrait déjà prévoir une hospitalisation à domicile avec tous les soignants et le matériel nécessaires pour éviter le tragique abandon des patients. En avons-nous les moyens ? Rien n'est moins sûr en l'état actuel des choses.
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Il nous faut donc prévoir l'avenir sans le confondre avec l'imminent. Il nous faut d'abord lever des malentendus. Nous avons depuis plus de vingt ans analysé et combattu tous les dispositifs de contrôle et de normalisation sociale qui passent par le truchement de la santé et de l'éducation. Le port du masque, les distanciations physiques (et non sociales !) et les restrictions de déplacements n'appartiennent pas, en la circonstance, à cette catégorie. Ils s'imposent faute de vaccins, de traitements... et de prévention sanitaire ! Il nous appartient aujourd'hui de prendre en charge notre «santé» physique et sociale. Ceux-là mêmes qui ont participé sous Sarkozy à altérer nos dispositifs de santé, qui ont raté le déconfinement, ne parviendront pas seuls à réussir le reconfinement et encore moins à restaurer un système de soins permanent dont les spécialistes s'accordent à dire qu'ils constituent le meilleur moyen de lutte contre les épidémies. Il faut penser dans le temps long aussi bien que dans l'urgence. Cela suppose de redonner aux hôpitaux les moyens de fonctionnement dont une technocratie managériale myope les a privés. Il convient aussi de ne pas laisser aux seuls spécialistes, dont la voix est parfois recouverte par la cacophonie des conflits intradisciplinaires, le soin de «conduire les conduites» sanitaires du pays.
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Covid-19 : «Le virus est avec nous pour toujours», prévient une spécialiste de l'OMS
Nous appelons à la création de comités citoyens sur l'ensemble du territoire français en charge de créer les conditions à même de lutter contre l'épidémie. Il faut recoudre le tissu sanitaire et social déchiré par près de vingt ans d'idéologie néolibérale et de pratiques sociales déshumanisantes. Il convient de redonner aux acteurs de terrain, personnels médicaux, soignants, éducatifs et autres professionnels, une place de premier rang dans les décisions de réouverture des lieux de vie sociale et culturelle. C'est à nous, citoyens, de nous mobiliser, librement et fraternellement. La liberté «requiert la présence d'autrui», écrivait Hannah Arendt, à distance de cette invitation irresponsable actuelle à transgresser les mesures de protection sanitaire confondues abusivement avec des impératifs sociaux.
Roland Gori psychanalyste, professeur honoraire de psychologie clinique à l'université d'Aix-Marseille , Marie-José del Volgo praticienne hospitalière, maîtresse de conférences honoraire à l'université d'Aix-Marseille
Télétravail : les négociations entre patronat et syndicats mal embarquées
Dans un bureau de La Défense, en octobre. Photo Christophe Archambault. AFP
18:22 - Télétravail : les négociations entre patronat et syndicats mal embarquées - LIBERATION.FR Par Frantz Durupt — 10 novembre 2020
A voir Malaise à l'hôpital : Parole d'une étudiante en médecine lors d'une manifestation à Nice
« Plus récemment, une part moins importante mais croissante de l'attention a été accordée aux coûts de la pandémie en termes de bien-être », souligne l'institut dans son rapport. En octobre, l'Organisation mondiale de la santé avait averti que la pandémie avait un « impact dévastateur » sur la santé mentale à l'échelle mondiale.
Vincent Delerm, vous n'êtes pas que spleen - Morgane Cadignan n'aime pas
Le rôle de la consommation médiatique
L'étude danoise a aussi montré que la consommation médiatique jouait un rôle dans le bien-être de chacun : « les personnes interrogées qui s'informent sur le Covid-19 par le biais de sites web et de pages en ligne sont plus susceptibles d'être inquiètes que celles qui se fient à d'autres plateformes médiatiques » comme les journaux traditionnels, ont noté les chercheurs.
L'institut a appelé les journalistes, les politiciens et le public à « garder ces dynamiques à l'esprit lors de la création, la promotion et la consommation des médias d'information dans les mois à venir ».
17:11 - «C'est dur d'avoir 20 ans en 2020» : l'oubli révélateur de la maladie de nos sociétés - LIBERATION.FR
LIBERTÉS
Quand le gouvernement prévoit la pénalisation des mobilisations étudiantes
Par Olivier Monod — 11 novembre 2020 à 17:39
Lors des discussions sur la loi de programmation de la recherche, la République en Marche a glissé un article punissant jusqu'à 3 ans de prison l'occupation des campus universitaires.
Et si le gouvernement voulait mettre fin aux mobilisations étudiantes ? Certains l'accusent de se servir pour cela du projet de loi de programmation de la recherche (LPR) en discussion au Parlement malgré la crise sanitaire. De quoi faire bondir la communauté universitaire.
«Votre loi restera peut-être dans l'histoire comme la loi qui aura réprimé le droit de manifester sur les campus», écrit Patrick Lemaire, président de la société française de biologie du développement dans une lettre ouverte à la ministre Frédérique Vidal. Pour le Snesup, «le gouvernement remet en cause les franchises universitaires, les libertés syndicales et, au-delà, le principe même de la liberté d'expression sur les campus».
Avoir 20 ans en 2020.
Par Enkolo dans Accueil le 24 Novembre 2020
17:39 - Quand le gouvernement prévoit la pénalisation des mobilisations étudiantes - LIBERATION.FR
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18:30 - États-Unis - Covid-19. Efficacité, disponibilité, effets secondaires... Cinq questions sur le vaccin de Pfizer - OUEST-FRANCE.FR
Je ne sais plus si Ahmnet travail au Printemps
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