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Keny Arkana : Ils ont peur de la liberté (clip video) https://www.youtube.com/watch?v=3XxR7d7a6tQ
Source Sous surveillance par Didier CrosTrois décennies plus tard, un des détenus qui s'expriment sur les ">IMAGES relayées par I-Screen et Le Monde dit ceci « C'est bientôt Noël, on est là, on caille comme des SDF. Même les SDF dehors, ils sont mieux que nous.Sous surveillance Société réalisé en 2012 par Didier Cros
Le réalisateur Didier Cros a filmé le quotidien d'un chef de section et des surveillants du centre de détention de Châteaudun, dans l'Eure-et-Loir. Il rend compte du fonctionnement d'un système carcéral en perdition, montre la réalité la plus crue d'une prison. L'établissement est organisé selon deux régimes. Au niveau 0 se trouvent les détenus du régime ordinaire : les portes sont fermées. Les niveaux 1 et 2 disposent du régime ouvert, où les prisonniers possèdent la clé de leur cellule et sont libres d'aller et venir. Le moindre faux-pas peut les faire descendre au niveau 0. L'ascencion ou la rétrogradation d'un niveau sont décidées par le chef de section et les surveillants Sous surveillance (extrait)
Citizenfour (2014) Part 1 | HD Documentary film (multi Subs)
Citizenfour est un film documentaire réalisé par Laura Poitras, sorti en 2014. Il traite des révélations d'Edward Snowden sur le scandale d'espionnage mondial de la NSA. Wikipédia Home | CITIZENFOUR Citizenfour Official Trailer 1 (2014) - Edward Snowden ... 2013. rencontre avec Citizenfour ou Edward Snowden, qui va révéler le systeme mis en place par le pouvoir américain. Un documentaire aussi angoissant qu'un polar
Citizenfour, aux origines de l'affaire Snowden
Grand récit
“Citizenfour” : les coulisses du doc sur Edward Snowden, entre paranoïa nécessaire et devoir de vérité
Olivier Tesquet<:">Projet de loi renseignement : liberté, égalité, surveillésLoi renseignement : “2 minutes pour parler des libertés fondamentales, ça commence à bien faire !”Le projet de loi renseignement défendu par son concepteurTous ses articles
Publié le 23/02/2015. Mis à jour le 24/04/2015 à 22h09.<:figure class="with-legend article-media center">Oscar du meilleur documentaire 2015, “Citizenfour” sort ce mercredi 4 mars. Pour “Télérama” , la réalisatrice Laura Poitras fait le récit de deux ans de travail clandestin avec Edward Snowden et ses incroyables révélations sur la NSA.
Bande annonce : De l'affaire Snowden, on connaissait la vue panoramique, les révélations au kilomètre : celles d'un système de surveillance généralisée des télécommunications mis en place par la NSA, la plus secrète des agences de renseignement américaines. On mesurait la portée des éclaboussures, la profondeur de la faille. On entendait le concert des indignations, françaises, allemandes, brésiliennes, mondiales. On ignorait en revanche que la naissance de l'un des scoops les plus importants de l'Histoire avait été capturée depuis les coulisses par une documentariste américaine, Laura Poitras.
NYFF52: "CITIZENFOUR" Q&A | Laura Poitras ... - YouTube
Citizenfour, son remarquable documentaire filmé à hauteur d'homme et en temps réel, montre des visages avant d'exposer des documents. Dans le huis-clos d'une chambre d'hôtel, on sent l'excitation et la tension, le courage et la peur, aussi légitimes l'un que l'autre. Les questionnements y sont multiples, immanquablement. Poitras capture aussi de purs moments cinématographiques : alors que le lanceur d'alerte de la NSA est en train d'expliquer les rouages du système aux journalistes qu'il a contacté pour éveiller les foules, il est interrompu par une alarme incendie. Puis une autre. Et encore une. Regards interdits, mains moites. Alors quand le même bruit strident vient parasiter notre conversation avec la documentariste, qui séjourne sous une fausse identité dans un hôtel de Los Angeles, on préfère en rire. Nerveusement.
En pleine course aux Oscars – où elle a été primée ce dimanche 22 février pour le meilleur documentaire –, Laura Poitras a accepté pour nous de retracer d'une voix douce cette collaboration tortueuse, intime, coincée entre la paranoïa nécessaire et le devoir moral de révéler la vérité. De Berlin, où elle s'est exilée, à Hong-Kong, où elle a finalement rencontré Snowden au terme d'un échange épistolaire en étranges caractères alphanumériques.
What you're not being told about Booz Allen Hamilton and Edward Snowden
Janvier 2013
Edward Snowden n'est encore qu'un salarié de Booz Allen Hamilton, un sous-traitant de la NSA, les très grandes oreilles du renseignement américain. D'Hawaii, où il travaille, il contacte Laura Poitras pour la première fois.
Un matin, je reçois un premier email, anodin, dans lequel mon interlocuteur me demande si on peut communiquer de manière chiffrée. Dans le deuxième, un certain « Citizen Four » m'explique qu'il est un employé du renseignement et qu'il veut partager des informations avec moi. Je suis plutôt bien préparée, car j'ai couvert les questions de surveillance de très longue date. Je suis moi-même dans le collimateur des autorités américaines, ce qui m'a valu d'être interceptée près de quatre-vingt fois dans les aéroports, où l'on a régulièrement saisi mon matériel informatique. Mais c'est la première fois que je reçois un email de ce genre.
Je suis d'abord très prudente. Je veux m'assurer qu'il ne s'agit pas d'un piège. Je viens de passer du temps avec Julian Assange et William Binney (un autre whistleblower de la NSA, NDLR), et je suis sur le qui-vive. Emotionnellement, c'est très intense. Dès le troisième mail, je réalise la magnitude des informations que Snowden s'apprête à révéler. Nous savons tous les deux que les risques sont énormes : il faut absolument maintenir le secret de notre correspondance. Tant que je n'ai pas récupéré les documents, la situation est dangereuse. Ils sont susceptibles de s'évaporer avant que Snowden n'ait pu me les transmettre.
A partir de ce moment, et jusqu'à aujourd'hui, je n'arrive plus à dormir. Je traîne des nausées, un sentiment d'angoisse permanent. D'une certaine façon, je me sens plus en danger que sur une zone de guerre : là-bas, le risque est extérieur ; le monde du renseignement est plus pernicieux, il pénètre votre esprit, il touche à votre intimité la plus profonde.
Booz Allen Hamilton: 100 Years in 100 Seconds - YouTube " The Business Advisory Service that Edwin Booz conceived and launched in 1914 has grown into a Fortune 500 professional services company with more than 23,000 employees. Learn more about our 100-year history
Janvier - mai 2013
Entre la documentariste et le lanceur d'alerte, la confiance s'installe. Elle concentre toute son énergie sur cette mystérieuse source.
Juste après nos premiers échanges, j'achète un ordinateur en espèces, et je change d'endroit à chaque fois que je communique avec Ed. Je pose beaucoup de questions, pour essayer de bâtir un rapport de confiance, mais il ne me prévient jamais de ses intentions. Entre janvier et mai 2013, nous échangeons entre 40 et 50 emails, dans lesquels il est toujours très précis. Je ne pense plus qu'à ça. Je remarque qu'il essaie de se faire passer pour plus vieux qu'il n'est vraiment, en me parlant « du bon vieux temps » par exemple. Mais par sa connaissance d'Internet, sous toutes ses coutures, j'ai le sentiment qu'il doit avoir une quarantaine d'années. En fait, il est encore plus jeune [lorsqu'il contacte Poitras, Snowden a 29 ans, NDLR]. Quand je demande pourquoi il signe « Citizen Four », il m'explique qu'il n'est ni le premier, ni le dernier lanceur d'alerte. Il n'est qu'un parmi d'autres.
Première intervention publique d'Edward Snowden en France (Intégralité - en français)
En avril, il m'explique qu'il ne compte pas garder son identité secrète. Je suis impressionnée : en sortant de l'anonymat, il sacrifie sa vie. Je lui propose qu'on se rencontre. Il refuse d'abord, en répétant qu'il ne veut pas être le centre du sujet. Je lui réponds qu'on va inévitablement le questionner sur ses motivations, et qu'il a tout intérêt à me les exposer. Il m'enjoint à me tenir prête à sauter dans un avion. En mai, je prends un vol de Berlin pour New York. Pendant deux semaines, j'attends ses instructions. Je rencontre plusieurs avocats, qui me rassurent en me disant que l'Espionage Act [un texte centenaire qui punit les activités anti-américaines, NDLR] n'a jamais été utilisé contre un journaliste. L'un d'eux me déconseille d'emmener une caméra. Je lui répond évidemment que c'est impossible : c'est mon travail.
Espionage Act - Reporters sans frontières
Cette période est particulièrement tendue, et je sens que je dois trouver d'autres personnes pour m'accompagner. Partir seule n'était pas une bonne idée : je n'ai aucune rédaction pour me soutenir, j'ai besoin d'un appui éditorial, et je ne veux pas apparaître en tant qu'intervieweuse, ce n'est pas ma méthode de réalisatrice. Je préviens alors Glenn Greenwald, qu'Edward avait désespérément essayé de joindre pendant des semaines. Il quitte immédiatement Rio, où il vit. Je contacte également Barton Gellman, du Washington Post. Sa direction refuse qu'il nous accompagne. De mon côté, je sens que je dois faire ce voyage, quelle que soit la destination, sans quoi je le regretterai toute ma vie.
>1er juin 2013
Poitras guette des nouvelles de Snowden. Elle ne sait pas encore qu'il a tout quitté pour s'envoler vers Hong-Kong. Dans un email, il lui donne rendez-vous comme dans un roman de John le Carré : « Nous nous retrouverons lundi à 10h, à l'extérieur du restaurant de l'hôtel Mira. Je jouerai avec un Rubik's Cube, vous me reconnaîtrez. » Là-bas, elle découvre un jeune premier aux traits juvéniles. Ainsi débute un huis-clos d'une semaine dans une chambre d'hôtel.
Avec Glenn, nous nous envolons Hong-Kong le 1er juin. C'est un samedi. Snowden m'a envoyé un premier fichier juste avant le départ, qui concerne le « black budget » de la NSA. Ewen MacAskill, un vétéran du Guardian, nous rejoint. Le lundi, nous rencontrons Ed pour la première fois, et nous nous mettons immédiatement au travail. Glenn l'interviewe pendant quatre heures, écrit un premier article qui éclabousse Verizon (l'un des principaux opérateurs télécom américains, NDLR). Je commence à tourner. Dans le huis-clos d'une chambre d'hôtel, entre ce jeune lanceur d'alerte et trois journalistes qui ne se connaissent pas, tout devient vite très humain, intime.
En huit jours, j'amasse environ 20 heures d'images. J'essaie de capturer le processus journalistique, je veux saisir les décisions fondamentales d'un homme au jour le jour. C'est pour ça que j'adore le cinéma vérité : l'émotion réside dans des choix qui changent votre vie. Je ne montre pas tout. Quand il écrit à sa petite amie, je n'ai pas besoin de filmer ce qu'il tape sur son clavier. Son visage suffit à prouver qu'il s'agit d'un moment émouvant.
Nous décidons que je dois être une narratrice de l'histoire, et je sais que je suis à la fois celle qui observe et l'une des protagonistes. Ca ne me pose pas de problème, tant que je suis honnête vis-à-vis du spectateur, dans la pure tradition de la nonfiction. Je tiens un fil rouge, et je ne m'en rends compte qu'à ce moment-là. C'est drôle : juste avant que Snowden me contacte, je pensais réaliser un film sans intrigue autour de la surveillance, dans un esprit zeitgeist. Et puis il a mis le pied dans la porte.
9 juin 2013
Après avoir passé une semaine à expliquer par le menu le fonctionnement des programmes de surveillance de la NSA, Edward Snowden révèle son identité au monde entier.
La question n'est plus de savoir si Snowden doit révéler son identité, mais quand : nous savons qu'à tout instant, une conférence de presse des autorités américains peut révéler son identité. Après six jours à éplucher les spécifications techniques des documents qu'il nous fournit, Ed décide de s'exprimer publiquement pour la première fois. Le 9 juin, une vidéo dans laquelle il se présente est mise en ligne sur le site du Guardian.
11 juin 2013
Les caméras du monde entier squattent le lobby de l'hôtel Mira et braquent leurs objectifs sur Glenn Greenwald, propulsé porte-parole des révélations. Laura Poitras capture ses dernières images de Snowden, qui prépare son exfiltration inéluctable en fourrant précipitamment ses affaires dans de grands sacs plastiques. Elle sait qu'une fois dehors, il devra disparaître des radars.
Psychologiquement, c'est difficile. Je suis en état de choc. J'ai encrypté des disques durs, fait des copies de mes images, détruit des cartes SD car il est impossible de les chiffrer. Si les autorités américaines enfoncent la porte de la chambre pour nous arrêter, je ne dois pas perdre mes enregistrements. C'est mon seul impératif. Glenn me donne beaucoup de courage. Sa spontanéité équilibre mes précautions extrêmes. Nous n'avons pas exactement la même approche : je n'ai pas le sens du scoop, ce n'est pas ma culture. Je sais que j'ai une obligation morale vis-à-vis du contenu que nous confie Snowden, mais en tant qu'artiste, en tant que cinéaste, l'homme m'intéresse plus que ses révélations. J'ai du mal à partir.
De notre trio de journalistes, je suis la dernière à quitter Hong-Kong. Dans une discussion sur un chat confidentiel, Glenn m'intime de rentrer chez moi, mais j'aimerais rencontrer Ed une dernière fois. Les avocats de Snowden proposent de m'emmener dans une safe house où je pourrais le rejoindre, mais j'ai peur de compromettre sa sécurité. Finalement, je me résous à sauter dans un taxi et j'achète un ticket pour Berlin à l'aéroport. J'ai vingt heures de voyage devant moi pour essayer de défaire les noeuds de mon cerveau.
2013 - 2014
De retour chez elle, Laura Poitras se lance dans le montage de son film. Elle est toujours en contact avec Snowden, qui a obtenu l'asile temporaire en Russie après avoir erré pendant des jours dans la zone de transit de l'aéroport de Moscou. Après son voyage au centre du système, la cinéaste prend d'infinies précautions pour garantir l'intégrité des images qu'elle a tournées.
A mon retour, la paranoïa se manifeste par à-coups. Je sais que je suis physiquement surveillée, et l'une de mes sources m'assure que mes communications clignotent – je cite – comme un sapin de Noël. Les services de renseignement spéculent pour essayer d'anticiper mes prochains gestes. Par sécurité, j'utilise des pseudonymes quand je me déplace. Je ne donne jamais mon adresse dans un email. Des journalistes du Spiegel entrent en contact avec moi pour que je les épaule sur les révélations qui concernent l'Allemagne. J'accepte avec plaisir.
Lorsque je travaille sur le film avec mes collaborateurs [la productrice franco-américaine Mathilde Bonnefoy et son mari, le producteur allemand Dirk Wilutzky, NDLR], nous mettons en oeuvre des mesures nécessaires : les bancs de montage ne sont pas connectés à Internet, nous faisons régulièrement des copies que nous cachons derrière des mots de passe compliqués, et les téléphones portables sont interdits dans la pièce où nous travaillons.
Laura Poitras à Berlin.
Olaf Blecker
2015
Edward Snowden est toujours en Russie, où sa petite amie l'a rejoint. Quand Citizenfour sort aux Etats-Unis, en octobre 2014, les documents du whistleblower n'ont pas encore livré tous leurs secrets.
Je ne fais pas des films pour qu'il en découle des choix politiques. Je ne suis pas Michael Moore, mais nous pensons tous les deux qu'un bon film doit communiquer quelque chose. Citizenfour a révélé un système plus vaste que ce que j'aurais pu imaginer, et c'est le sens de la dernière scène du film [où l'on voit Snowden et Greenwald échanger de nouvelles révélations sur des morceaux de papier, attestant au passage l'existence d'un autre whistleblower dans cette histoire, NDLR] : cette chambre d'hôtel à Hong-Kong était notre Ground Zero. Autour, des cercles concentriques grandissent. Nous quittons Snowden pour une autre source, un autre lanceur d'alerte. Le sujet n'est pas clos.
Lanceurs d'alerte, coupables ou héros? - vidéo Dailymotion
">WikiLeaks secrets et mensonges
Citizenfour" : dans les coulisses du documentaire oscarisé sur Edward SnowdenGrand récit | Oscar du meilleur documentaire, "Citizenfour" sort ce mercredi 4 mars. Pour "Télérama" , la réalisatrice Laura Poitras fait le récit de deux ans de travail clandestin avec Edward Snowden et ses incroyables révélations sur la NSA
Mardi 30 22:45 - 00:20
Lanceurs d'alerte : coupables ou héros ?
Documentaire
Réalisé en 2014 par James Spione
A lire
: Vers un État d'Exception Permanent , Le business de la peur / intégrale , They live ,
Etat d'urgence - coup d'état - permanent ,
Articles de l-indigne taggés "globalia" - l'indigné Révolté- Skyrock.com , L'empilement des lois antiterroristes , Un ½il sur vous, citoyens sous surveillance" ARTE
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L(in)sécurité : Un champ de bataille ( 2) - L'indigné révolté
L(in)sécurité : Un champ de bataille Par Enkolo dans Accueil le 28 Mars 2016 à 19:25
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