De la servitude moderne
Envoyé par Laura
De La Servitude Moderne par ClaVieFrere2011
" Mon optimisme est basé sur la certitude que cette civilisation va s'effondrer. Mo pessimisme sur tout ce qu'elle fait pour nous entrainer dans sa chute"
« C'est l'homme tout entier qui est conditionné au travail productif par l'organisation du travail et hors de l'usine, il garde la même peau et la même tête » citation de Christophe Desjours
La médecine fait mourir plus longtemps » Plutarque
Le stress de ces conditions de travail et de l'ensemble de sa vie sociale sont à l'origine de nouvelles maladies de l'esclave moderne.
Il est malade de sa condition servile et aucune médecine ne pourra jamais remédier à ce mal. Seul la condition la plus complète de la condition dans laquel il vit, peut permettre à l'esclave moderne de se libérer de ses souffrances. La médecine occidentale ne connaît qu'un remède face aux mots dont souffrent les esclaves modernes : la mutilation. A base de chirurgie, d'antibiotiques, de chimiothérapie que l'on traite les patients de la médecine marchande. On s'attaque au conséquence du mal sans jamais en chercher la cause. Cela se comprend autant que cela s'explique. La recherche amènera à une condamnation sans appel de la médecine et de l'ordre marchand. De même qu'il a transformé tout les détails de notre monde en simple marchandise, le système présent a fait de notre corps une marchandise. Un objet d'étude et d'expérience livré aux apprentis sorcier de la médecine marchande. Les maitres du monde sont déjà prêt a breveté le vivant.
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De la servitude volontaire ; jeudi, 17 avril 2014
Le Monde Diplomatique - L'art D'ignorer les Pauvres , Bref, une vidéo a je sais pas si vous ne l'avez pas vu vu. ... Il faut rassembler les luttes dispersées, sortir de l'égoisme et des luttes individuelles pour élargir les champs de combat
« Libéralisme et misère ordinaire : le modèle anglais| extrait : "
Dans les Nouvelles de France et d'ailleurs, site se revendiquant de la droite, du libéralisme et du conservatisme réunis, on lit un éloge de la politique des conservateurs qui sévissent en Grande Bretagne :
" Le pays s'appuie toujours sur l'inestimable héritage de Margareth Thatcher. Et plus qu'une série de réformes – réduction de la dépense publique, baisse des impôts directs, lutte contre l'hyper-inflation, flexibilisation du marché du travail, privatisations – l'ancien Premier ministre de Grande-Bretagne a légué à son peuple une vision de l'économie bien précieuse en ces temps de socialisme généralisé. « Un homme a le droit de travailler comme il veut, de dépenser ce qu'il gagne, de posséder sa propriété, d'avoir l'État pour serviteur et non pour maître. »
Quelques statistiques déjà anciennes de l'Organisation mondiale de la santé et de l'Office National de Statistiques britannique montrent quelques unes des retombées de l'inestimable héritage libéral de Margareth Thatcher.
"
Selon le think tank Institute for Fiscal Studies (IFS), À l'horizon 2020, c'est près de 25 % des enfants qui vivront sous le seuil de pauvreté, alors que l'objectif fixé par la loi de 2010 sur la pauvreté des enfants ne dépassait pas 5%.
> En Grande-Bretagne les émeutes urbaines découlent des inégalités sociales - Olivier Esteves, Le Monde, 2011
> Misère ordinaire en Grande-Bretagne - BBC
> Une nouvelle guerre contre les pauvres ? - Partie 1 et partie 2 , par Stéphane Stapinsky
" Alors que plusieurs pays du monde sont encore affectés par la récession, on s'attendrait à ce que les politiques publiques et l'attitude des populations de ces pays soient davantage empreintes de compassion. C'est l'inverse qu'on observe et la perception qu'a la population des personnes les plus démunies, sans-emploi et assistés sociaux, est plus dure que jamais. Cet article en deux volets cherche à comprendre pourquoi. "
Film intégral NE VIVONS PLUS COMME DES ESCLAVES :
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samedi, 26 avril 2014
Assommons les pauvres ! - Zebre en cavale
« Assommons les pauvres ! », enjoignait cruellement Charles Baudelaire dans Le Spleen de Paris (1869). Dans cette fable grotesque composée entre 1864 et 1865, il ne proposait pas de les assommer pour s'en débarrasser, mais pour les sauver. Son personnage, « revenu des promesses » d'une période optimiste, se met à rouer de coups un vieux mendiant au lieu de lui faire l'aumône. Surprise ! « L'antique carcasse » se rebelle, et rend alors les coups de manière si convaincante que l'agresseur partage alors volontiers son bien. Baudelaire nous a-t-il indiqué la meilleure voie pour sortir de la misère ?
Assommons les pauvres ! par Alain Garrigou,
Les Sales Majestés - Sois pauvre et tais-toi ! - YouTube :
Blog du Diplo "Régime d'opinion,"
Assommons les pauvres !
Charles Baudelaire
Petits poèmes en prose, XLIX
Pendant quinze jours je m'étais confiné dans ma chambre, et je m'étais entouré des livres à la mode dans ce temps-là (il y a seize ou dix-sept ans) ; je veux parler des livres où il est traité de l'art de rendre les peuples heureux, sages et riches, en vingt-quatre heures. J'avais donc digéré, — avalé, veux-je dire, — toutes les élucubrations de tous ces entrepreneurs de bonheur public, — de ceux qui conseillent à tous les pauvres de se faire esclaves, et de ceux qui leur persuadent qu'ils sont tous des rois détrônés. — On ne trouvera pas surprenant que je fusse alors dans un état d'esprit avoisinant le vertige ou la stupidité.
Il m'avait semblé seulement que je sentais, confiné au fond de mon intellect, le germe obscur d'une idée supérieure à toutes les formules de bonne femme dont j'avais récemment parcouru le dictionnaire. Mais ce n'était que l'idée d'une idée, quelque chose d'infiniment vague.
Et je sortis avec une grande soif. Car le goût passionné des mauvaises lectures engendre un besoin proportionnel du grand air et des rafraîchissants.
Comme j'allais entrer dans un cabaret, un mendiant me tendit son chapeau, avec un de ces regards inoubliables qui culbuteraient les trônes, si l'esprit remuait la matière, et si l'½il d'un magnétiseur faisait mûrir les raisins.
En même temps, j'entendis une voix qui chuchotait à mon oreille, une voix que je reconnus bien ; c'était celle d'un bon Ange, ou d'un bon Démon, qui m'accompagne partout. Puisque Socrate avait son bon Démon, pourquoi n'aurais-je pas mon bon Ange, et pourquoi n'aurais-je pas l'honneur, comme Socrate, d'obtenir mon brevet de folie, signé du subtil Lélut et du bien-avisé Baillarger ?
Il existe cette différence entre le Démon de Socrate et le mien, que celui de Socrate ne se manifestait à lui que pour défendre, avertir, empêcher, et que le mien daigne conseiller, suggérer, persuader. Ce pauvre Socrate n'avait qu'un Démon prohibiteur ; le mien est un grand affirmateur, le mien est un Démon d'action, ou Démon de combat.
Or, sa voix me chuchotait ceci : « Celui-là seul est l'égal d'un autre, qui le prouve, et celui-là seul est digne de la liberté, qui sait la conquérir. »
Immédiatement, je sautai sur mon mendiant. D'un seul coup de poing, je lui bouchai un ½il, qui devint, en une seconde, gros comme une balle. Je cassai un de mes ongles à lui briser deux dents, et comme je ne me sentais pas assez fort, étant né délicat et m'étant peu exercé à la boxe, pour assommer rapidement ce vieillard, je le saisis d'une main par le collet de son habit, de l'autre, je l'empoignai à la gorge, et je me mis à lui secouer vigoureusement la tête contre un mur. Je dois avouer que j'avais préalablement inspecté les environs d'un coup d'½il, et que j'avais vérifié que dans cette banlieue déserte je me trouvais, pour un assez long temps, hors de la portée de tout agent de police.
Ayant ensuite, par un coup de pied lancé dans le dos, assez énergique pour briser les omoplates, terrassé ce sexagénaire affaibli, je me saisis d'une grosse branche d'arbre qui traînait à terre, et je le battis avec l'énergie obstinée des cuisiniers qui veulent attendrir un beefteack.
Tout à coup, — ô miracle ! ô jouissance du philosophe qui vérifie l'excellence de sa théorie ! — je vis cette antique carcasse se retourner, se redresser avec une énergie que je n'aurais jamais soupçonnée dans une machine si singulièrement détraquée, et, avec un regard de haine qui me parut de bon augure, le malandrin décrépit se jeta sur moi, me pocha les deux yeux, me cassa quatre dents, et avec la même branche d'arbre me battit dru comme plâtre. — Par mon énergique médication, je lui avais donc rendu l'orgueil et la vie.
Alors, je lui fis force signes pour lui faire comprendre que je considérais la discussion comme finie, et me relevant avec la satisfaction d'un sophiste du Portique, je lui dis : « Monsieur, vous êtes mon égal ! veuillez me faire l'honneur de partager avec moi ma bourse ; et souvenez-vous, si vous êtes réellement philanthrope, qu'il faut appliquer à tous vos confrères, quand ils vous demanderont l'aumône, la théorie que j'ai eu la douleur d'essayer sur votre dos. »
Il m'a bien juré qu'il avait compris ma théorie, et qu'il obéirait à mes conseils.
Les Sales Majestés - Camarade (le clip)
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Ces pauvres jeunes !
Les jeunes, ces pauvres nases ! 05/01/2017, Les nouveaux pauvres, Qu'est qu'être punk, Assommons les pauvres !, Margaret Thatcher, l'enfance d'un chef
Allan B, Posté le samedi 26 avril 2014 17:39
Dans le cadre du vingtieme anniversaire de l'insurrection zapatiste (janvier 1994)
Projection, débat/rencontre et musiques avec:
Rene Biname (punk binamuch' - Belgie)
The Dicktracy Lords (rock'n'roll energy - Paris/banlieue)
Tulamort (punk de rue - Paris/banlieue)
Solidarité avec les zapatistes - 1994/2014
20 ans de révolte et de résistance contre le néolibéralisme
20 ans d'autogestion et de construction de l'autonomie
Le 1er janvier 1994, les sans-terre, les sans-voix, les « oublié-es de toujours » que sont les Indien-nes, descendent des montagnes et, au cri de « ¡ ya basta ! », occupent plusieurs villes du Chiapas. L'Armée zapatiste de libération nationale (EZLN) apparaît publiquement pour la première fois et, avec elle, tous les Indien-es en lutte réclament la dignité, la justice et la démocratie pour tou-tes, la reconnaissance de leurs droits et de leur culture.
Face à eux-elles, le « pouvoir », à tous les niveaux, a toujours répondu par le mépris et par les armes des militaires et des groupes paramilitaires, pour menacer, expulser, assassiner.
Mais les zapatistes restent fermes et continuent à construire leur autonomie pacifiquement, sans chercher à prendre le pouvoir, sur la base d'assemblées communautaires, s'organisant en communes autonomes. De nombreuses réalisations pour la mise en place d'une autonomie solide voient le jour - écoles, cliniques, coopératives, transports, agriculture, artisanat - dans une région où la plupart des paysan-nes sont privé-es des services de base comme l'eau, l'électricité, l'éducation, la santé.
Leur exemple et leur expérience peuvent nous inspirer aussi ici, car c'est la même logique de domination et d'exploitation qui nous opprime et nous réprime. Au Chiapas comme ailleurs, la résistance continue !
Comite de soutien avec les peuples du Chiapas en lutte
http://www.cspcl.ouvaton.org cspcl@altern.org