Arte journal
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Coton : l'envers de nos tee-shirts - Cash investigation (Extrait 1)
La fronde des ouvriers du textiles : Trois ouvriers du textile abattu par la police à Pyang Pen , alors qu'ils manifestaient pour obtenir un salaire minimum de 160 dollarspar mois
Cambodge : La fronde du textile.
Et je commence mon article par le Cambodge. L'un des pays les plus pauvre de la planète et dont une grande partie de l'économie repose sur le textile. Depuis plusieurs semaines, les ouvriers de ce secteur militent pour un salaire décent. Aujourd'hui à Cnampen pour un rassemblement, la police a ouvert le feu et à tué trois personnes.
Les précisions :
Ils sont en colère contre les propriétaires d'usines, le gouvernement et l'armée. Dans les faubourg de la capital Cnam Pen, les ouvriers sont armés de bâtons. Selon les autorités, ils auraient lancés des cocktails molotofs. Pour la première fois les forces de l'ordre ont répliqué en ouvrant le feu. On compte trois morts et plusieurs blessés Hier, déjà les soldats avaient dispersés sans ménagements et procédés a 15 arrestations.
Meach Sandra, militant de l'opposition : " Les soldats sont là pour protéger le pays Je trouve étrange qu'au lieu de cela ils protègent l'usine. Cela devrait être une mission de la police exclusivement. "
Les ouvriers textiles manifestent depuis plusieurs semaines pour réclamer une amélioration des conditions de travail et des hausses de salaires. Leurs branches est celle qui rapporte le plus au Cambodge. Sous la pression de la rue, le gouvernement a accepté de 58 à 69 euros par mois. Cela ne suffit pas
Muon Ya Yalomo, ouvrier du textile : « Avec 69 euros par mois, je ne peux pas vivre. Le prix des produits alimentaires ne cessent d'augmenter. Il me faut au moins 116 euros mensuels. Les associations de défense des droits de l'Homme et l'opposition soutiennent les ouvriers et dénoncent surtout le recours à la violence de l'armée. Le premier ministre Yong Sen est accusé de fraude électorale lors des législative de juillet dernier. Près de un demi millions de cambodgiens travaillent pour les enseignes de la mode. Beaucoup se sont misent en grève accentuant la pression sur le premier ministre alors que de nouvelle manifestations sont prévues ce weekend.
Peu de changement après Rana Plaza
Au Bangladesh, alors que les ouvriers eux aussi réclament des conditions des conditions de travail et de salaires décent. Souvenez vous le 24 avril dernier, près de 1200 personnes de 1200 personnes étaient tuées dans l'effondrement du Rana Plaza, un bâtiment ou s'entassé des ouvriers dans de mauvaises conditions.
Les pays de l'Union Européenne s'étaient " indignés" et avait signé un accord internationale pour la sécurité dans ces usines. Y a t'il eu des changements 8 mois après dans la Banlieue de Dacca.
Bangladesh : les leçons du Rana Plaza - Alternatives Economiques Le deuxième exportateur mondial
Le Bangladesh est devenu du coup le second exportateur de textile dans le monde, derrière la Chine, mais devant l'Inde voisine. L'essor de ce secteur a profondément transformé sa société traditionnellement rurale et patriarcale : les premiers employés ont souvent été des mères célibataires, des veuves ou des femmes répudiées. Malgré les mauvaises conditions de travail et les salaires de misère, cela a puissamment contribué à l'émancipation des femmes bangladaises. source Alternatives Economiques
8 mois après Rana Plaza : Derrière les usines a coudre, d'ancienne ouvrières du Rana Plazza. Des survivantes dans ce petit atelier, leur horaires sont aménagées. La plupart de ces femmes sont encore traumatisées depuis la catastrophe. Si elles s'en sont sorties indemnes, elles ont souvent perdu leurs familles, leurs amies.
Johura Aktar Mili, rescapée du Rana Plaza : " J'étais à l'intérieure du Rana Plaza lorsqu'il s'est effondrée, mon mari était aussi là bas. On s'est rencontré là bas. et s'est la bas que l'on s'est marié. J'ai mis plus de deux heures pour sortir des décombres et quand j'y suis arrivée, je me suis dépêchée de rentrée à la maison. Mais il n'était pas là et depuis je n'ai plus jamais eu de ces nouvelles.
Son mari fait parti des centaines des portées disparu. Des blessés anonyme, non reconnus et donc sans aucune indemnité des ruines du Rana Plaza. A de pas, dans les ruines du Rana Plaza , difficile de constater un changement dans les usines Cette atelier a accepté la caméra des journalistes d'ARTE Info. Un établissement qui n'a aucune existence légale. 80 salariés entassés les uns sur les autres. Entre leurs mains, les tissus des futurs chemises d'un distributeur allemand.
Le manager est fière de leurs montré ces derniers produits des grandes marques de prêts a porté américain et Italien.
" Nous, on ne fait que de la soutraitance pour les distributeurs. Ils nous commandent 2000, 3000, 5000 pièces; Ils nous donnent 3 jours, parfois 10 jours... Mais une seule règle : ils nous faut régler dans les temps"
Une rapidité dans l'exécution et une main d'œuvre rémunérée une 50 euros par mois ... la recette du Bangladesh. Et si les grandes marques occidentales se sont engagées a mieux surveiller leurs fournisseurs, au sud le patronat du textile, on souligne l'hypocrisie des acheteurs
" Les clients veulent tout en même temps, sans dépenser d'argent mais ils doivent payer s'ils veulent de bon produits avec une bonne qualité il faut qu'ils s'habituent sur un bon prix. Parce que s'ils veulent une production éthique qui respecte les normes, il faut aussi savoir acheter de façon éthique. "
A la suite de la tragédie du Rama Plaza, seule une poignée des 5000 usines du pays se sont mis aux normes.
Cambodge, Bangladesh.... Dans ces deux pays, l'industrie du textile est un secteur clé économiquement, la rédaction d'ARTE journal revient sur la lutte de ces petites main du prêt a portée. .
En savoir plus
Drames meurtriers au Bangladesh – Peuples solidaires et le collectif ... Rappels des actions antérieures de Peuples solidaires et le collectif Ethique sur l'étiquette Bangladesh : ONG et syndicats réclament
l'indemnisation des victimes, pas la charité
Coton : l'envers de nos tee-shirts - Cash investigation (intégrale)
www.industriall-union.org/fr : le site de la fédération syndicale internationale IndustriAll.
www.cleanclothes.org : le site de la Clean Clothes Campaign internationale.
www.bgmea.com.bd : le site de la Bangladesh Garment Manufacturers and Exporters Association (BGMEA).
http://about.hm.com/AboutSection/en/About/Sustainability/Reporting-and-Resources/Case-Studies/bangladeshplan.html : la politique de H&M au Bangladesh.
La fronde des ouvriers du textiles - indigné révolté,
Coton : l'envers de nos tee-shirts
Par Enkolo dans Accueil le 29 Novembre 2017
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