
Avant tout, je dois dire que les gouvernements me répugnent. je suis fermement convaincu qu'il n'y a pas, qu'il n'y aura jamais de bon gouvernement.
Tous sont mauvais, qu'ils s'appellent monarchies absolues ou républiques constitutionnell...es. Le gouvernement c'est la tyrannie parce qu'il limite la libre initiative des individus et sert seulement à soutenir un état social impropre au développement intégral de l'être humain. Les gouvernements sont les gardiens des intérêts des classes riches et éduquées.
ricardo flores magon

"Merveillance, Arnaquance et Foutage de Gueulisme" - Le meilleur d'une semaine d'humour
Il faut rester zen avec l'actualité. Surtout quand les pauvres vivent contre les yachts, que le gouvernement supprime l'ISF, que les Rolling Stones se font racheter par le PSG, que les royalistes commémorent Marie-Antoinette, ou encore que l'on nous vend, à l'image des idées des crèmes avec de l'air dedans. Avec Daniel Morin, Frédéric Fromet, Tanguy Pastureau, Charline Vanhoenacker, Alex Vizorek, Guillermo Guiz, Guillaume Meurice et Marina Rollman. Un best of signé comme un chèque en blanc par Gaudéric Grauby-Vermeil
La Finance imaginaire
Le lundi 26 mars 2012
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"La finance, mon adversaire n'a pas de visage et elle ne se présente pas aux élections". Pour le chercheur Geoffrey Geuens, cette phrase prononcée par François Hollande lors de son meeting du Bourget est emblématique du discours politique dominant qui oppose marché financier et Etat, deux entités sans chair et sans visage.
Or, a travers une longue recherche, il montre la proximité sociologique entre monde économique et monde politique en une même oligarchie qui a réussi à imposer de faux antagonismes. Oui, la finance a un visage, oui l'Etat a un visage et c'est souvent le même !
Entretien Daniel Mermet avec Geoffrey Geuens.
La banque européenne de Francfort encerclait par les anticapitalistes d'occupy. Mouvement de protestation contre la politique d'austérité autour de se haut lieu de la finance à rassemblé plus d'un milliers de personnes, une grande manifestation est prévue aujourd'hui à l'occasion des 15 ans de la BCE.
Celle-ci frappe actuellement les États sous la forme d'une crise budgétaire et de divers programmes d'austérité. Partout en Europe, on nous explique que nous vivons au-dessus de nos moyens, qu'il va falloir travailler plus et se serrer la ceinture. Face à cette situation beaucoup se retournent vers l'État comme ce qui permettrait d'imposer des limites aux « dérèglements du marché ».
« Avec plus d'État pour encadrer la finance, nous pourrons construire une économie plus sociale et plus prospère.» Mais le discours antilibéral se heurte à une évidence[1] : l'État n'est pas ce qui s'oppose à la sphère de l'économie, il est dans un rapport de totale interdépendance avec l'économie. La raison en est simple: il doit se servir de l'argent pour financer ses projets. Lorsque l'économie commence à ralentir, elle limite et étouffe son action. Avec la diminution de ses moyens financiers, l'Etat se réduit à la gestion toujours plus répressive de la pauvreté.
Concrètement aujourd'hui les États n'ont le choix qu'entre deux politiques : austérité draconienne ou création monétaire, c'est-à-dire recours à la planche à billets. La première mène à la récession violente, la seconde à l'explosion d'une inflation incontrôlable.
La vente des vins de l'Elysée se poursuit. L'opération visant à renfloué les caisses de l'état à déjà rapportait 300. OOO euros. La vent à l'hotel Drouot représente 10% de la carte crée en 1947. Certains y voit un bradage du patrimoine français à l'étranger. Hier, deux Pétrus 1790 ont été adjugés à plus de 5000 ¤.
A lire sur le blog de ZEC plus Ultra
Politique qui sent la rose,
La finance en social-démocratie
Mise en vente de la propriété publique
Dr. Zig et M. Zag
Elle est aux anges !
Georges moustaki- Sans la nommer - YouTube
Les chefs
par Flores Magon (Articles), mardi 30 avril 2013, 16:37
Il ne faut pas former une masse, inutile de reproduire les préjugés, les préoccupations, les erreurs et les coutumes qui caractérisent les foules aveugles. La masse est fermement convaincue qu'il lui faut un chef ou un guide pour la mener à son destin. Vers la liberté ou vers la tyrannie, peu importe : elle veut être guidée, avec la carotte ou avec le bâton.
Cette habitude si tenace est source de nombreux maux nuisibles à l'émancipation de l'être humain : elle place sa vie, son honneur, son bien-être, son avenir, sa liberté entre les mains de celui qu'elle fait chef. C'est lui qui doit penser pour tous, c'est lui qui est chargé du bien-être et de la liberté du peuple en général comme de chaque individu en particulier.
C'est ainsi que des milliers de cerveaux ne pensent pas puisque c'est le chef qui est chargé de le faire. Les masses deviennent donc passives, ne prennent aucune initiative et se traînent dans une existence de troupeau. Ce troupeau, les politiques et tous ceux qui aspirent à des postes publics le flattent au moment des élections pour ensuite mieux le tromper une fois qu'elles sont passées. Les ambitieux le trompent à coups de promesses au cours des périodes révolutionnaires pour récompenser ensuite ses sacrifices à coups de pieds une fois la victoire obtenue.
Il ne faut pas former une masse. Il faut former un ensemble d'individus pensants, unis pour atteindre des fins communes à tous mais où chacun, homme ou femme, pense avec sa propre tête et s'efforce de donner son opinion sur ce qu'il convient de faire pour réaliser nos aspirations communes, qui ne sont autres que la liberté et le bien-être de tous fondés sur la liberté et le bien-être de chacun. Pour parvenir à cela, il est nécessaire de détruire ce qui s'y oppose : l'inégalité. Il faut faire en sorte que la terre, les outils, les machines, les provisions, les maisons et tout ce qui existe, qu'il s'agisse du produit de la nature ou de l'intelligence humaine, passent du peu de mains qui les détiennent actuellement aux mains de tous, femmes ou hommes, pour produire en commun, chacun selon ses forces et ses aptitudes, et consommer selon ses besoins.
Pour y parvenir, nul besoin de chefs. Bien au contraire, ils constituent un obstacle puisque le chef veut dominer, il veut qu'on lui obéisse, il veut être au-dessus de tout le monde. Jamais aucun chef ne pourra voir d'un bon ½il la volonté des pauvres d'instaurer un système social basé sur l'égalité économique, politique et sociale. Un tel système ne garantit pas aux chefs la vie oisive et facile, pleine d'honneur et de gloire, qu'ils souhaitent mener aux dépends des sacrifices des humbles.
Ainsi donc, frères mexicains, agissez par vous-même pour mettre en pratique les principes généreux du manifeste du 23 septembre 1911 1. Nous ne nous considérons pas comme vos chefs, et nous serions attristés que vous voyiez en nous des chefs à suivre sans lesquels vous n'arriveriez pas à agir pour la révolution. Nous sommes sur le point d'aller au bagne, non parce que nous sommes des criminels, mais parce que nous ne nous vendons ni aux riches ni à l'autorité, parce que nous ne voulons pas devenir vos tyrans en acceptant des postes publics ou des liasses de billets de banque pour nous convertir en bourgeois et exploiter vos bras. Nous ne nous considérons pas comme vos chefs mais comme vos frères, et nous irons au bagne le c½ur plus léger si, en vous comportant comme des travailleurs conscients [sic], vous ne changiez pas d'attitude face au capital et à l'autorité. Ne soyez pas une masse, mexicains, ne soyez pas la foule qui suit le politique, le bourgeois ou le caudillo militaire. Pensez chacun avec votre tête et ½uvrez selon ce que dicte votre pensée.
Ne vous découragez pas lorsque nous serons séparés par les noires portes du bagne, car seules nos paroles amicales vous manqueront, rien de plus. Des compagnons continuent à publier Regeneración : offrez-leur votre aide pour poursuivre cette ½uvre de propagande qui doit être toujours plus vaste et plus radicale.
Ne faites pas comme l'année dernière lorsqu'on nous a arrêtés et que votre enthousiasme s'est refroidi, que s'est affaiblie votre volonté de participer par tous les moyens possibles à la destruction du système capitaliste et autoritaire, et que seuls quelques uns sont restés fermes. Soyez fermes à présent ! Ne restez pas focalisés sur nos personnes et, avec un brio renouvelé, offrez votre aide matérielle et personnelle à la révolution des pauvres contre les riches et l'autorité.
Que chacun d'entre vous soit son propre chef pour que nul n'ait besoin de vous pousser à continuer la lutte. Ne nommez pas de dirigeants, prenez simplement possession de la terre et de tout ce qui existe, produisez sans maîtres ni autorité. La paix arrivera ainsi en étant le résultat naturel du bien-être et de la liberté de tous. Si, à l'inverse, troublés par la maudite éducation bourgeoise qui nous fait croire qu'il est impossible de vivre sans chef, vous permettez qu'un nouveau gouvernant vienne une fois encore se poser au-dessus de vos fortes épaules, la guerre continuera parce que les mêmes maux continueront à exister et à vous faire prendre les armes : la misère et la tyrannie.
Mort au capital !
Mort à l'autorité !
Terre et Liberté !
Ricardo Flores Magon

la servitude moderne Créé le mardi 26 juin 2012, Emeutes de la Faim: comment nourir la planète?
Créé le dimanche 27 janvier 2013
Voyage dans les ghettos du gotha , Capitalisme, Le complexe militaro-industriel , Margaret Thatcher, l'enfance d'un chef
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