n
La guerre de Syrie fait tache d'huile : Le Liban au prise avec le conflit syrien. Deux roquettes ont touchés la zone chiite du Hezbollah à Beyrouth. 4 personnes blessées
La guerre syrienne s'exporte : Le conflit syrien n'en finit pas d'avoir des incidences graves au Liban. Aujourd'hui deux roquettes se sont abattues sur la banlieue sud de Beyrouth, la capitale libanaise. Précisément là ou est installé le fief du Hezbollah qui est engagé dans des combats aux cotés de Bachar Al Assad. Cette attaque intervient au moment d'un discours du lider chiite qui a promis a ses partisans la victoire de Damas dans la guerre en Syrie. Le point Franck dur
Deux roquettes ont visé ce matin la banlieue sud de Beyrouth, fief du mouvement chiite Hezbollah. Un des engins est tombé sur le site d'un concessionnaire chiite, l'autre roquette est tombé sur un immeuble faisant 4 blessés. Pour l'instant les tirs n'ont pas été revendiqués, mais pour les forces de sécurité libanaise, cela serait lié à la situation à Koussaïr en Syrie ou des combats opposent les rebelles aux forces gouvernementales aidées par des combattants du Hezbollah. .Son lider Hassan Nasrallah a réaffirmé hier, que son parti serait près à tout les sacrifices pour apporter la victoire a Bachar Al Assad.
Hassan Nasrallah, secrétaire général du Hezbollah :
" Ce combat est le notre, comme de nombreux autres auparavant. Nous sommes des combattant et nous reporterons la victoire. "
Hier, le Hezbollah célébrait sa victoire contre les troupes israélienne . Elles avaient évacuées le sud du Liban, il y a 13 ans. Pour l'opposition syrienne, le Hezbollah est le nouvelle ennemi a combattre.
Abib Shishaski, porte-parole de la coalition national syrienne :
" Le discours de Nasrallah est une déclaration de guerre contre la Syrie et contre le peuple le peuple syrien. Mais cela prouve aussi que le régime s'effondre, il a besoin de toute l'aide extérieur qu'il peut trouver. "
Après deux ans de guerre civile, les efforts du Hezbollah pour venir en aide au régime syrien font figure de test pour le Liban, pays fragilisé par une longue guerre civile, où les violences ethniques ont du mal à s'éteindre . La guerre civile en Syrie s'exporte de plus en plus vite : outre à Tripoli, les violences se sont étendues à l'Irak et à la Turquie et Israël a pris pour cible à plusieurs reprises des convois d'armes en Syrie destinés au Hezbollah. Le Nouvel Observateur
A Tripoli, dans le nord du Liban, des affrontements opposent depuis plus d'une semaine de groupes sunnites et alaouites. 25 personnes sont mortes. Les sunnites soutiennent les rebelles syriens, tandis que les alaouites sont du coté de Bachar Al Assad.( lui même alaouite). Ces tensions trouvent là encore leur origines dans les combats a Koussaïr, De plus en plus, le conflit syrien menace de s'exporter au Liban.
Pour Rami Khouri, de l'Université américaine de Beyrouth, l'implication du Hezbollah en Syrie risque "d'augmenter les probabilités d'une vaste lutte au Liban entre pro- et anti-Hezbollah, sunnites contre chiites, et pourrait favoriser une confrontation avec Israël ou une guerre entre Américains et Israéliens d'un côté, Iraniens et Syriens de l'autre .
Mais en s'alliant à un régime syrien qui tente d'écraser la révolte sunnite, la milice chiite a perdu le soutien des pays arabes et de leurs habitants, qui le respectaient pour avoir résisté à l'invasion israélienne en 1982
Le Nouvel Observateur
Partage